Discours du ministre Tim Hodgson devant la Chambre de commerce de Calgary
Discours
« Un Canada fort : Bâtir l’avenir énergétique de demain »
Date : 23 mai 2025
Introduction
Bonjour.
Je vous remercie de m’accueillir aujourd’hui.
Et surtout, merci pour le travail que vous accomplissez à la Chambre de commerce.
Vos priorités – assurer la diversification des échanges commerciaux, faciliter ces échanges, attirer et conserver les talents, et investir dans ceux-ci – permettront à Calgary de rester forte, aujourd’hui et à l’avenir.
Je vois dans la salle mon collègue, le député Corey Hogan, les ministres Jean et Schulz, la mairesse Gondek, ainsi que plusieurs autres députés, actuels et anciens, des membres de l’Assemblée législative et des maires. Je les remercie d’être ici aujourd’hui et de tout le travail qu’ils font pour représenter cette province et cette ville et contribuer à leur vigueur.
J’ai remarqué que les Calgariens sont assez prompts à me demander d’où je viens.
Mon père était dans les Forces armées canadiennes, et j’ai moi-même fait partie des Forces. Alors, quand les gens me posent cette question, je leur réponds toujours : « D’où voudriez-vous que je vienne? Parce que je peux être de là-bas! »
Bien sûr, lorsque je dis cela, les gens pensent que je joue au politicien.
Mais je le pense sincèrement et je crois que c’est une manière de répondre des plus canadiennes.
En effet, bon nombre d’entre nous viennent d’ailleurs, que ce soit d’une autre région du pays ou d’ailleurs dans le monde.
Ce que nous avons en commun, c’est une loyauté indéfectible envers l’endroit où nous vivons : nos villes, nos provinces et – surtout – notre pays.
Et c’est ce dont je veux parler aujourd’hui.
De notre pays. À propos de ce qui nous unit en tant que Canadiens.
À propos de cette province et de cette ville, et du rôle qu’elles sont appelées à jouer pour faire du Canada une superpuissance en matière d’énergie traditionnelle et propre.
Toutefois, vous ne savez sans doute pas grand-chose sur moi.
Comme le chantait Johnny Cash : « I’ve been everywhere, man », j’ai été partout!
Mais mes racines sont dans les Prairies. Ma grand-mère est née à Moosejaw, dans les Territoires du Nord-Ouest – avant la création de la Saskatchewan. Ma mère est quant à elle née à Calgary, et la majorité des membres de sa famille vivent toujours ici.
Suivant l’exemple de mon père, je me suis enrôlé dans les Forces armées canadiennes à la fin de mes études secondaires, alors que j’avais 17 ans. Cette période m’en a beaucoup appris sur le service. Et si vous connaissez quelqu’un qui a servi, vous savez que cela marque votre vie à jamais.
J’ai ensuite travaillé pour Goldman Sachs, faisant la navette entre New York et Calgary.
Chez Goldman, l’un de mes premiers dossiers d’importance est aussi l’un de ceux dont je suis le plus fier aujourd’hui : le pipeline Alliance.
Dans les années 1990, il y avait trop de gaz en Alberta. Les prix étaient bas et personne ne gagnait d’argent.
Nous avons contribué à la mise en œuvre de ce projet, qui permet d’acheminer du gaz naturel et des liquides de gaz naturel du bassin sédimentaire de l’Ouest canadien jusqu’au pôle commercial de Chicago, et sommes ainsi parvenus à rétablir l’équilibre dans le bassin.
Ce pipeline a permis de réduire l’écart de prix du gaz naturel, de soutenir la création d’emplois et d’accroître les redevances de l’Alberta ainsi que les recettes du gouvernement fédéral. Un meilleur prix pour l’énergie canadienne a aidé tous les Canadiens, comme cela a été le cas récemment avec l’expansion du réseau Trans Mountain.
Mon expérience dans le secteur de l’énergie et des ressources ne s’est pas arrêtée là. J’ai siégé aux conseils d’administration de MEG Energy et d’Hydro One. J’ai participé au financement d’usines de panneaux OSB à High Level et à Grande Prairie. J’ai travaillé à la mise en place de premiers appels publics à l’épargne, y compris l’inscription de la société Cameco à la bourse de New York et le premier appel public à l’épargne de Capital Power, ici, en Alberta. J’ai également aidé à financer des projets de potasse et même une usine de pâte à papier à Meadow Lake, en Saskatchewan.
Pendant la crise financière mondiale, j’ai eu le privilège d’épauler celui qui est aujourd’hui notre premier ministre, Mark Carney, à titre de conseiller spécial à la Banque du Canada. C’était une époque turbulente, et elle m’a appris que le leadership consiste à agir quand il le faut vraiment.
Mais, au bout du compte, cette croyance dans le pouvoir du leadership – combinée au sens profond du service public et du patriotisme que j’ai acquis dans les Forces armées – m’a conduit ici aujourd’hui.
Je suis un pragmatique, un homme d’affaires. Quand je m’aperçois que quelque chose doit changer, je travaille fort pour que cela se produise.
C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint ce gouvernement : parce que je crois en une fonction publique qui donne des résultats. Et surtout, parce que j’aime ce pays.
Où en sommes-nous?
Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment charnière. Les économies et les marchés mondiaux sont volatils. Les droits de douane imposés par le président Trump perturbent le commerce, menacent les emplois et les industries du Canada et redéfinissent les règles du jeu.
Nous n’avons pas demandé cette guerre commerciale. Mais nous en sortirons vainqueurs.
Lorsque le président Trump déclare : « Nous n’avons pas besoin du bois d’œuvre, de l’énergie, des voitures et des minéraux du Canada », ce n’est pas très subtil. Nous savons ce que cela signifie réellement : les Américains ont vraiment besoin de toutes ces choses.
Le président aime comparer la situation à un jeu de cartes. Par conséquent, si nous voulons nous asseoir à la même table que lui ou que n’importe qui d’autre, nous devons avoir en main les meilleures cartes du Canada. En d’autres termes, nous devons être en mesure de vendre nos produits dans le monde entier, d’élargir nos marchés, de moderniser nos infrastructures et de créer les conditions nécessaires pour être compétitifs et gagner.
C’est pourquoi je travaille avec mes nouveaux collègues du Cabinet et l’ensemble des gouvernements provinciaux et territoriaux pour réoutiller notre économie afin de renforcer la position du Canada, non seulement à Washington, mais partout ailleurs.
Mais il ne s’agit pas d’un jeu.
En effet, des emplois et des moyens de subsistance sont menacés, des mineurs de la Saskatchewan aux travailleurs forestiers de la Colombie-Britannique, en passant par les plateformes de forage de l’Alberta et de Terre-Neuve et les usines automobiles de l’Ontario.
Notre ancienne relation économique avec les États-Unis est révolue. Nous devons l’accepter. Nous devons nous préparer à être concurrentiels en tant que Canadiens, et établir nos conditions.
Le premier ministre Carney a énoncé une stratégie claire : nous serons maîtres chez nous. Nous ne céderons pas à l’agression économique. Nous défendrons nos travailleurs, nos industries et nos valeurs. Et nous allons jeter de nouvelles bases qui feront de l’économie du Canada la plus forte et la plus résiliente du G7.
Nous traversons ce que le premier ministre appelle un « moment charnière » dans notre histoire nationale. L’heure n’est pas aux demi-mesures ni à la lenteur. C’est le moment de faire preuve d’audace, de prendre des décisions claires et d’insuffler une énergie nouvelle pour bâtir le Canada.
Il faut donc recadrer la conversation nationale.
Il ne faut plus se demander : pourquoi bâtir? La vraie question est de savoir : que devons-nous faire pour y arriver?
Cela signifie qu’il faut faire tomber les barrières et les formalités administratives. Il s’agit également de faire les choses de manière responsable dès le départ : respecter notre obligation de consulter les peuples autochtones pour qu’ils soient de véritables partenaires et protéger notre environnement afin que nous n’ayons pas d’erreurs à corriger plus tard.
Je tiens à être très clair : dans la nouvelle économie que nous sommes en train de mettre en place, le Canada ne se définira plus par les délais, mais par les résultats.
Le Canada, superpuissance en matière d’énergie et de ressources naturelles
Comment nous y prendrons-nous? Tout commence par une vision : faire du Canada une superpuissance en matière d’énergie traditionnelle et propre et de ressources naturelles.
Nous avons les ressources. Nous avons les gens. Nous avons les idées. Et nous avons maintenant un gouvernement déterminé à libérer le potentiel des travailleurs canadiens et des entreprises canadiennes, et à faire preuve de leadership à ce chapitre.
Nous prenons des mesures importantes pour traduire cette vision en actions.
Tout d’abord, nous allons recenser et accélérer les projets d’intérêt national. Ce sont les projets qui comptent – pour notre économie, notre environnement et notre souveraineté. Finis les examens échelonnés sur cinq ans – les décisions seront prises en deux ans.
Pour y arriver, nous allons mettre en place un bureau des grands projets fédéraux. Il s’agira d’un guichet unique pour les permis qui regroupera ce qui était auparavant dispersé entre différents ministères. Le but? Faire en sorte que le principe « un projet, un examen » devienne réalité, avec moins de paperasse, plus de certitude et de meilleurs résultats.
Et nous ne le faisons pas seulement pour accélérer les choses, mais aussi pour atteindre un but précis.
Parce que l’énergie canadienne n’est pas seulement une question de prospérité nationale – c’est un outil de stabilité et de transformation à l’échelle mondiale.
Il est grand temps d’intensifier les échanges commerciaux avec des partenaires qui partagent nos valeurs, et pas seulement nos frontières. Votre nouveau gouvernement travaillera rapidement avec les provinces et les territoires, l’industrie et les partenaires autochtones pour diversifier les échanges commerciaux du pays, et ouvrir et élargir de nouveaux marchés pour l’énergie et les ressources naturelles.
Chaque baril de pétrole canadien produit de manière responsable et chaque kilowatt d’énergie propre canadienne peut remplacer une énergie moins propre et plus risquée ailleurs dans le monde. Nos exportations peuvent aider nos alliés à rompre leur dépendance à l’égard de régimes autoritaires et aider le monde à réduire ses émissions.
De plus, en collaborant avec le secteur de l’énergie pour réaliser des investissements destinés à lutter contre les changements climatiques, nous pouvons mettre davantage de barils sur le marché tout en réduisant les émissions de carbone.
Et il ne s’agit pas seulement de bâtir des projets énergétiques : nous avons aussi besoin de logements, comme vous le savez très bien à Calgary. Et pour construire des logements, nous avons besoin de bois. Heureusement, le bois et les produits de bois d’ingénierie canadiens sont sans contredit parmi les meilleurs au monde pour la construction.
C’est un principe économique de base : l’avantage comparatif. Nous faisons meilleure figure en matière d’énergie, de foresterie et d’exploitation minière que la plupart des autres pays dans le monde. Nous exerçons ces activités de façon plus propre et plus sécuritaire, et nous nous sommes dotés de normes du travail et de droits autochtones plus stricts. Soyons-en fiers. Et utilisons les recettes pour renforcer notre économie, financer les services publics et bâtir la prochaine génération de prospérité canadienne.
Je ne suis pas ici pour perdre mon temps, le vôtre ou celui du Canada. Comme le premier ministre Carney, j’ai une vision forte pour chaque secteur de l’énergie et des ressources naturelles du Canada. En voici un aperçu.
Pétrole et gaz
Commençons par le secteur du pétrole et du gaz.
Le Canada demeurera un fournisseur mondial fiable, non seulement aujourd’hui, mais pour les décennies à venir. La véritable question n’est pas de savoir si nous produisons, mais si nous pouvons mettre les meilleurs produits sur le marché avant que quelqu’un d’autre ne le fasse. Nous avons besoin d’infrastructures pour acheminer notre énergie vers les voies maritimes et des alliés de confiance – afin de diversifier nos activités, au-delà des États-Unis.
Nous investirons dans le captage du carbone, la réduction du méthane et diverses technologies pour faire en sorte que le pétrole et le gaz canadiens soient non seulement produits de façon responsable, mais aussi les plus concurrentiels au monde.
Ensemble – les pouvoirs publics et l’industrie – nous devons mener à bien le projet Nouvelles voies.
Nous ne serons pas un gouvernement de paroles, mais un gouvernement d’action. Il faudra toutefois que la province de l’Alberta et l’Alliance nouvelles voies fassent de même.
Votre gouvernement fédéral s’est engagé à apporter de la certitude et du soutien et à faire du Canada une superpuissance énergétique. Mais nous avons besoin d’un partenaire qui est prêt aussi à tenir ses promesses envers la population canadienne. Nous devons montrer à nos clients à l’extérieur des États-Unis et à nos concitoyens que notre industrie est responsable. Et notre gouvernement croit que le projet Nouvelles voies est un élément essentiel de l’équation.
En même temps, nous devons nous interroger sur deux choses : l’économie et la sécurité. Elles fonctionnent en parallèle, mais diffèrent l’une de l’autre. Un projet peut répondre à ces deux facteurs, mais il faut d’abord s’assurer de poser les bonnes questions.
Je suis assez âgé pour me souvenir de l’embargo pétrolier de 1973, lorsque le SS Manhattan, à destination du Québec, a été détourné vers les États-Unis, laissant les Canadiens de l’Est dans une position vulnérable. Il ne faut pas laisser une telle chose se reproduire. Nous devons renforcer la sécurité de l’approvisionnement énergétique dans l’Est canadien. Il faut réduire notre dépendance à l’énergie étrangère dans un monde où nous ne pourrons peut-être pas compter sur les accords commerciaux que nous avons conclus avec nos voisins du Sud.
L’énergie est une force. L’énergie est la force du Canada. Elle nous permet de bâtir l’économie la plus forte du G7, d’orienter le monde dans la bonne direction et d’être en position de force lorsque nous siégeons à une table de négociation.
Hydrogène, nucléaire et biocarburants
Lorsqu’il est question d’énergie, on ne saurait s’en tenir uniquement au pétrole et au gaz. Nous devons également investir dans des sources d’énergie prometteuses et évolutives comme l’hydrogène, la géothermie, les biocarburants avancés, les énergies renouvelables et le nucléaire. Il ne s’agit pas de paris spéculatifs, mais de solutions évolutives et exportables qui répondent à une demande mondiale croissante et qui diversifieront et renforceront notre économie.
Électricité
De plus, en tant qu’ancien président du conseil d’administration d’Hydro One, je sais deux ou trois choses sur la puissance de l’électricité canadienne.
Je pense que notre avenir dépend de réseaux électriques intégrés. Notre nouveau gouvernement se hâtera de travailler avec les provinces et les territoires à des lignes de transport est-ouest et à une meilleure intégration de nos systèmes. C’est en partie ce que le premier ministre veut dire lorsqu’il parle d’une économie et non de treize.
Un réseau pancanadien permet d’offrir une énergie durable plus fiable et plus abordable à la population canadienne. D'alimenter les industries, de l’IA à la fabrication. Et d'exporter de l’énergie d’une province ou à l’autre pour offrir à nos populations des solutions canadiennes.
Minéraux critiques
En ce qui a trait à l’exploitation minière, nous savons que le Canada possède aussi ce dont le monde a besoin : du lithium, du cuivre, du nickel, du cobalt, du manganèse et – bien sûr – l’une des plus grandes réserves mondiales d’uranium de haute qualité.
Cependant, nous devons faire plus que creuser. Nous devons transformer et raffiner les minéraux ici, au pays, et les exporter dans le monde entier, pas seulement aux États-Unis. Grâce à notre Fonds du premier et du dernier kilomètre, nous pourrons raccorder aux infrastructures des projets en région éloignée, ce qui permettra de valoriser nos minéraux critiques en les transformant avant leur mise en marché.
Il faut donc créer une chaîne d’approvisionnement sûre et verticalement intégrée qui fera du Canada le fournisseur de choix à l’échelle mondiale.
L’exploitation forestière
Enfin, le secteur forestier, poumon économique de quelque 300 villes et villages au Canada, y compris ici en Alberta.
Nos entreprises forestières se font encore imposer des droits de douane injustifiés quand elles exportent du bois d’œuvre aux États-Unis. Ces droits continuent d’exercer une pression inutile sur le partenariat commercial canado-américain, et ça nuit à tout le monde : travailleurs, constructeurs, consommateurs, etc. Nous cherchons toujours à parvenir à une solution durable, mais d’ici là nous utiliserons plus de bois canadien chez nous pour répondre aux besoins de logements et d’autres bâtiments.
L’Alberta et l’Ouest
Parlons maintenant de l’Alberta, plus précisément.
L’un de mes premiers appels en tant que ministre a été adressé au ministre Brian Jean. Cette relation est importante et je m’engage à faire table rase du passé.
J’habite peut-être à Toronto en ce moment, mais je suis né dans les Prairies. Je veux que vous compreniez que je serai une voix pour l’Alberta et l’Ouest canadien au Cabinet.
Le président Trump a fait pas mal de choses. Mais une chose qu’il a faite sans le vouloir, c’est de nous rappeler que nous devons agir comme un seul Canada. Et pas seulement un Canada, mais une économie et un marché.
Il faut notamment collaborer activement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux à l’harmonisation et à l’interconnexion des marchés du carbone dans l’ensemble du pays.
Alors que l’industrie canadienne réduit ses émissions, l’amélioration de notre système de marchés du carbone nous permettra de rester concurrentiels, de résister à la guerre commerciale avec les États-Unis et de tirer parti de nouvelles possibilités. Je travaille en étroite collaboration avec la ministre Dabrusin et d’autres intervenants pour que cela devienne une réalité.
Les projets de construction de la nation que nous devons mettre en œuvre ne peuvent pas être réalisés par les gouvernements seuls. En effet, ils seront réalisés par le secteur privé, avec le soutien des communautés autochtones et d’autres intervenants. Les gouvernements peuvent être des catalyseurs et des facilitateurs, et le gouvernement fédéral est prêt à faire sa part. Je sais qu’avec votre appui, nous pouvons y arriver.
Ces projets sont essentiels parce que non seulement les marchés mondiaux changent, mais aussi notre environnement mondial. Nous devons construire pour relever ces deux défis, et cela ne sera ni facile ni gratuit. Il faudra sortir des sentiers battus, ignorer les cycles électoraux et trouver des solutions qui nous permettront de léguer une économie compétitive et durable à nos enfants et à nos petits-enfants.
Je tiens également à dire à l’ensemble des travailleurs et des travailleuses du secteur de l’énergie de cette province et de ce pays : Merci. Vous faites partie intégrante d’Équipe Canada. C’est grâce à vous que le Canada est fort.
J’ai fréquenté une école secondaire professionnelle à Winnipeg, et bon nombre de mes camarades de classe ne sont pas allés à l’université. L’un des meilleurs amis a passé 25 ans dans les installations de forage. Son travail dans ces installations de forage en Alberta lui a permis d’acheter une maison. De vivre confortablement. Ce qui devrait aller de soi.
Pendant la campagne électorale, j’ai fait du porte-à-porte dans ma circonscription. C’est une circonscription de la banlieue de Toronto qui ressemble beaucoup aux circonscriptions de la banlieue de Calgary ou d’Edmonton. J’ai appris que l’on peut frapper à n’importe quelle porte, où que ce soit au Canada, et entendre la même chose de la part des néo-Canadiens : Nous sommes en quête d’une vie meilleure.
Ils savent, comme nous dans cette salle, qu’en raison des possibilités qu’il offre, notamment grâce à des emplois dans des secteurs comme celui de l’énergie, le Canada est le meilleur pays au monde.
Et c’est ce qu’il faut protéger. Un Canada où le labeur est encore récompensé. Où de bons emplois – avec ou sans diplôme – seront disponibles pour les générations à venir.
Notre gouvernement ne s’adresse pas uniquement aux personnes en complet-veston ou en tailleur de Toronto ou d’Ottawa. Il s’adresse à ceux et à celles qui portent des casques de chantier sur les plateformes de forage, dans les forêts et dans les usines. De Peace River à Lethbridge, des ingénieurs aux travailleurs des installations de forage – leur travail fait avancer notre pays et mérite notre respect.
Il est temps de construire
Un Canada fort a besoin d’une Alberta forte.
Pour être forts, nous recommencerons à construire dans ce pays. Nous ferons du Canada une véritable superpuissance de l’énergie classique et de l’énergie propre. Telle est notre promesse.
Alors, travaillons ensemble – le gouvernement, l’industrie, les partenaires autochtones et les syndicats – pour y parvenir.
L’industrie canadienne de l’énergie est la meilleure au monde. Traitons-la comme telle. Poursuivons sur cette voie.
Je vous remercie de m’avoir accueilli aujourd’hui.
Et je reviendrai, parce que ce n’est que le début.
La porte de votre gouvernement fédéral est ouverte. Ma porte est ouverte.
Proposez vos idées. Osez l’ambition.
Et ensemble – bâtissons.
Merci.
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