Discours de l’honorable Tim Hodgson, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Canada « Assurer l’avenir : Renforcer la coopération canado-allemande en matière de sécurité énergétique transatlantique »

Discours

Ambassade du Canada à Berlin
Le 27 août 2025

La version prononcée fait foi 

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Guten Morgen, alle zusammen. Bonjour à toutes et à tous.

C’est un privilège de me trouver ici, à Berlin. Merci à l’ambassade canadienne de nous recevoir et merci au gouvernement allemand de son hospitalité au cours des deux derniers jours.

Nous sommes réunis à un moment d’une importance considérable.

L’Allemagne est le pilier économique de l’Europe, continent aux prises avec son conflit le plus meurtrier depuis la Deuxième Guerre mondiale, ce que beaucoup pensaient ne plus jamais voir. Simultanément, le Canada vit un différend commercial avec son plus proche et plus important voisin, qui remodèle une relation qui constitue depuis plus d’un siècle les fondements de l’Amérique du Nord. Dans mon portefeuille de ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, cela signifie que nous repensons de toute urgence nos façons de développer, d’exporter et de valoriser nos ressources énergétiques et naturelles.

Le Canada et l’Allemagne font aussi face aux tâches urgentes de sécuriser leurs approvisionnements énergétiques respectifs, de constituer des chaînes d’approvisionnement résilientes qui ne dépendent pas de gouvernements autoritaires, et de réussir la transition énergétique dans un monde devenu plus instable, plus contesté et plus concurrentiel.

Les rencontres qu’a eues hier le premier ministre Carney avec le chancelier Merz, ainsi que mes échanges avec la ministre Reiche, ont mis en évidence cette réalité. Le Canada et l’Allemagne amorcent une nouvelle phase d’un partenariat qui porte maintenant sur bien plus que le commerce, mais englobe la sécurité, la souveraineté et la capacité des démocraties à se défendre elles-mêmes et à se défendre les unes les autres.

Une leçon commune : 2022

Permettez-moi de commencer par une histoire que chaque Allemand ici présent connaît, et que chaque Canadien doit bien comprendre.

En 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas seulement déclenché une guerre sur les champs de bataille, mais une guerre où l’énergie est utilisée comme arme. L’intensification du conflit a plongé l’Europe dans la pire crise énergétique depuis les années 1970 et l’Allemagne a subi le plus dur choc énergétique depuis des générations.

Les familles allemandes se demandaient si elles pourraient continuer à se chauffer. Des industries, qu’il s’agisse des usines chimiques de BASF à Ludwigshafen, des aciéries de Duisburg ou des chaînes d’assemblage de Volkswagen à Wolfsburg, ont dû composer avec la hausse fulgurante des prix de l’énergie et l’incertitude que cela a engendrées.

Ce fut un rappel brutal que l’énergie n’est pas qu’un enjeu économique. Elle touche la sécurité nationale. Elle est au cœur de l’industrie et du secteur manufacturier. Elle englobe aussi la souveraineté.

Le Canada s’est construit grâce à son secteur de l’énergie et comprend donc de manière intrinsèque cette réalité. Or, le nouveau gouvernement fédéral canadien a fait le choix délibéré de replacer l’énergie et les minéraux critiques au centre de notre réflexion non seulement sur nos affaires intérieures, mais aussi sur la place du Canada dans le monde.

Par conséquent, mon message d’aujourd’hui est simple : le Canada peut être le partenaire de confiance dont l’Allemagne a besoin pour s’assurer que le choc de 2022 ne se reproduise jamais pour aucune ressource.

Valeurs communes, intérêts communs

Pourquoi le Canada est-il le bon partenaire?

Parce que nous partageons non seulement des intérêts, mais aussi des valeurs. Nous avons en commun la foi dans la démocratie et la libre concurrence. Nous croyons tous deux à un ordre international fondé sur les règles. Nous croyons, en outre, que les ressources nécessaires pour défendre nos frontières, faire fonctionner les usines et chauffer les foyers ne devraient jamais servir d’arme politique.

Ces valeurs ont de l’importance parce que le monde ne demeure pas immobile. La Russie poursuit son agression en Ukraine. La Chine utilise sa domination des chaînes d’approvisionnement mondiales en minéraux critiques comme levier d’influence, en imposant des restrictions à l’exportation des minéraux critiques dont les pays ont besoin pour leur défense. Et les gouvernements autoritaires mettent aussi partout à l’épreuve la cohésion des démocraties, en particulier celle des alliés du G7 et de l’OTAN.

C’est pourquoi le Canada et l’Allemagne doivent et devront faire front ensemble.

Poursuivre sur la lancée de la visite du premier ministre

Hier, le premier ministre Carney et le chancelier Merz ont renforcé notre coopération de manière concrète dans les domaines de l’énergie et des minéraux critiques, dans la continuité du travail important accompli depuis 2021 grâce au Partenariat énergétique Canada–Allemagne.

Dans le cadre de l’Alliance sur la production des minéraux critiques du G7, le Canada a annoncé, lors de la réunion des dirigeants au Sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta, que le Canada et ses alliés partageant les mêmes valeurs cofinanceront des projets, intensifieront la recherche-développement et sécuriseront l’approvisionnement en minéraux pour les véhicules électriques, les batteries, l’aérospatiale et la défense, afin de les protéger contre les manipulations de marché et de les mettre à l’abri de la concurrence.

Hier, l’Allemagne a aussi annoncé la nomination de son envoyé auprès de l’Alliance, qui sera l’homologue de notre envoyée, Isabella Chan. Tous deux coopéreront au cours des prochains mois, en particulier durant les semaines précédant la réunion ministérielle du G7 à l’automne, pour que le Canada et l’Allemagne tiennent des discussions et travaillent à stocker et à développer les minéraux critiques nécessaires à la défense et aux technologies.

Nous avons aussi assisté à la signature de trois accords entre des entreprises canadiennes et allemandes – une étape clé pour faire avancer le travail crucial dont je vous parle :

  • Troilus Gold Corporation, une société minière canadienne, a conclu un contrat d’approvisionnement pour une bonne partie de sa production future de concentré de cuivre avec Aurubis AG, un groupe européen en pointe dans le domaine de la fusion et du recyclage, qui a son siège social à Hambourg.
  • Métaux Torngat, société québécoise spécialisée dans la mise en valeur des terres rares a signé un accord avec Vacuumschmelze, un chef de file mondial de la production d’aimants permanents à base de terres rares, pour lui fournir à long terme des oxydes de terres rares canadiens.
  • La société canado-allemande de technologies propres Rock Tech Lithium a signé un protocole d’entente avec Enertrag qui lui permettra de raccorder son usine de conversion de lithium de Guben, en Allemagne, aux parcs solaires et éoliens marins d’Enertrag pour décarboner ses activités et offrir des prix plus concurrentiels.

Nous nous sommes aussi engagés à étudier une collaboration plus poussée sur l’énergie, notamment au moyen d’un corridor transatlantique de l’hydrogène qui constitue depuis longtemps un point d’intérêt pour nos deux pays et une affirmation par le Canada de notre intérêt à approvisionner l’Allemagne avec notre gaz naturel liquéfié (GNL), si la demande et une infrastructure canadienne existent.

Qu’il ne fasse aucun doute que ni le premier ministre ni moi-même ne parlons à la légère. Nous entendons réaliser des projets concrets qui renforceront l’industrie allemande, créeront des emplois au Canada et assureront la sécurité transatlantique. L’objectif est de mettre nos ressources canadiennes à la disposition de nos alliés dès que possible.

Catalyser les investissements au moyen de la Loi visant à bâtir le Canada

Comme j’ai passé une grande partie de ma carrière à allouer des capitaux, je sais ce à quoi pensent les dirigeants d’entreprises présents dans cette salle, qu’ils soient allemands ou canadiens. Les projets peuvent-ils être approuvés en temps voulu? Les règles demeureront-elles les mêmes une fois la décision d’investir prise? Les chaînes d’approvisionnement peuvent-elles croître assez rapidement pour répondre aux délais du marché?

Tout ce que je vais vous dire aujourd’hui se rattache à une seule question : « Comment faire du Canada un pays attrayant pour les investissements à grande échelle afin de soutenir nos propres industries et nos alliés les plus proches? »

La réponse commence par un texte législatif que le Parlement canadien a adopté à la fin de juin, la Loi visant à bâtir le Canada.

Il s’agit de la réforme du mode de réalisation des grands projets du Canada la plus importante depuis des décennies. Elle nous permet de désigner et de faire progresser rapidement des projets d’intérêt national : énergie, mines et infrastructures qui soutiennent le PIB et diversifient les marchés d’exportation ou en ouvrent de nouveaux. Elle encourage les gouvernements, les ministères, l’industrie et les peuples autochtones à collaborer plutôt que de se retrancher dans des silos. Elle établit des échéanciers pour les décisions ainsi qu’une responsabilisation par l’entremise d’un nouveau Bureau des grands projets, dont le lancement aura lieu cette semaine.

Trop longtemps, les Canadiens se sont fiés aux États-Unis pour faire le gros du travail – qu’il s’agisse de l’industrie, de la défense ou de la fabrication. Avec l’annonce du premier ministre de vendredi, nous œuvrons à préserver notre relation particulière, pour nos travailleurs, nos entreprises et au nom de notre économie.

Nous sommes résolument tournés vers l’avenir.

Chez nous, en Amérique du Nord, nous jetons les bases de négociations réussies autour de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique et de la résolution des autres querelles commerciales touchant plusieurs secteurs stratégiques, comme l’acier, l’aluminium, le bois et le canola.

Avec nos alliés à l’étranger, nous établissons de nouveaux partenariats dans le monde ou les renforçons afin de soutenir une stratégie industrielle axée sur la stimulation des investissements, l’amélioration et la diversification des échanges commerciaux, le soutien à la sécurité nationale et aux chaînes d’approvisionnement, la création d’emplois bien rémunérés, ainsi qu’en faisant du Canada une superpuissance de l’énergie propre et de l’énergie classique.

Avec l’Allemagne, nous faisons progresser notre partenariat économique et sécuritaire mutuellement bénéfique, notamment en tirant parti des possibilités déjà offertes par l’Accord économique commercial global et en collaborant dans des domaines allant des minéraux critiques à l’énergie, ainsi qu’à la défense et à la sécurité.

Comme le premier ministre aime à le dire, nous pouvons nous donner nous-mêmes plus que ce que quiconque peut nous enlever. Il est temps de bâtir un Canada et un G7 plus forts. Mais il nous faut, pour y arriver, repenser et moderniser nos armées, nos industries et nos relations commerciales. La construction de nouvelles infrastructures majeures, capables de lancer ce processus et de tirer pleinement parti de l’immense richesse de nos ressources naturelles, est la manière dont nous choisissons de le faire.

En termes simples, le Canada cesse de se demander s’il faut construire et se concentre désormais sur la manière de le faire. Nous passons de l’attente à l’action pour répondre aux besoins des Canadiens ici et de nos alliés à l’étranger.

Pour les investisseurs ici présents, cela veut dire que lorsqu’ils investissent, ils ont l’assurance de voir leurs projets menés à terme. Autrement dit, le Canada est de nouveau en affaires.

Sécurité énergétique = Sécurité industrielle

Nulle part n’est-ce aussi important que pour l’énergie.

La compétitivité de l’Allemagne repose sur une énergie fiable et abordable. Vos usines chimiques, vos aciéries, vos constructeurs automobiles ont tous besoin d’un approvisionnement sécuritaire.

Le Canada peut contribuer. Nous sommes particulièrement bien placés pour devenir une superpuissance en énergie verte comme en énergie classique. Nous disposons de réserves abondantes de gaz naturel, nous avons des projets de GNL de premier plan, de vastes ressources renouvelables, un fort potentiel en hydrogène, un secteur nucléaire de première classe et une expertise hors pair en captage de carbone.

Arrêtons-nous un moment au GNL, car je sais qu’il présente de l’intérêt pour bon nombre d’entre vous.

Le Canada vient tout juste de devenir un exportateur mondial de GNL, les premières cargaisons de la Phase I de GNL Canada ayant été expédiées vers l’Asie le mois dernier. Il s’agit d’une nouvelle avenue pour notre secteur énergétique, et les Canadiens sont extrêmement fiers de cette réussite.

Notre GNL présente le plus faible risque et la plus faible teneur en carbone au monde. Le plus faible risque parce que le Canada, comme l’Allemagne, est une démocratie du G7. Cela signifie que, lorsque vous achetez du GNL canadien, vous achetez un approvisionnement qui ne peut pas être détourné à des fins politiques ou de coercition. Et le plus faible en carbone, parce que le GNL canadien a les émissions en amont les plus faibles au monde, garanties par des règles strictes sur le méthane et un réseau électrique à 80 % sans émission.

Cela compte parce que l’industrie allemande a besoin d’un approvisionnement fiable qui respecte aussi ses objectifs climatiques. Pour nos clients, le GNL canadien est une police d’assurance contre l’instabilité, contre la coercition et contre la hausse du prix du carbone.

Le nouveau gouvernement du Canada a ouvert la porte aux exportations de GNL Si la demande existe et si les infrastructures sont là, le Canada livrera la marchandise. Les projets potentiels en sont encore à leurs toutes premières étapes, et aucune voie n’est encore certaine. Mais tout promoteur présentant un projet économiquement viable et bénéficiant de l’adhésion de sa province et des peuples autochtones sera étudié avec sérieux.

En parallèle, nous travaillons à fournir à l’Allemagne de l’hydrogène canadien propre dans le cadre de l’Alliance pour l’hydrogène entre le Canada et l’Allemagne. Le Canada dispose des ressources renouvelables et de l’expertise nécessaires pour exporter de l’hydrogène à grande échelle, et les projets progressent rapidement. C’est d’ailleurs particulièrement réjouissant d’avoir parmi nous le ministre Boudreau [l’honorable Trevor Boudreau, ministre de l’Énergie de la Nouvelle-Écosse], représentant une province qui a mené certains des travaux les plus avancés sur l’hydrogène tout en possédant des réserves de gaz naturel.

L’hydrogène canadien soutiendra votre transition vers une énergie propre et réduira la dépendance au gaz russe ou à d’autres sources peu fiables, et il sera produit dans des installations novatrices à faibles émissions sur la côte Est du Canada, à moins de 3000 milles nautiques des ports allemands.

Mais l’énergie ne suffit pas à elle seule. Les industries de l’Allemagne doivent aussi s’assurer d’avoir accès à des minéraux critiques. Votre secteur automobile s’électrifie. Votre secteur de la défense a besoin de matériaux sophistiqués. Votre Energiewende dépend des batteries et du stockage d’énergie sur réseau. Sans un approvisionnement sûr et fiable en minéraux critiques, le progrès sur ces fronts n’est pas assuré, en Allemagne comme ailleurs.

En ce moment, la Chine domine du côté de l’approvisionnement. Cela pose un risque pour les industries allemandes, votre compétitivité et votre souveraineté. C’est aussi un risque pour les nôtres, au Canada.

Mais les ressources et le secteur minier canadiens peuvent aider l’Allemagne à atténuer ce risque. Nous avons les minéraux. Nous disposons des normes environnementales et du travail que des pays comme l’Allemagne apprécient. Et grâce à l’Alliance du G7 sur la production des minéraux critiques, qui a été mise en avant lors de ce voyage, nous collaborons avec nos partenaires afin de constituer des chaînes d’approvisionnement sécuritaires, basées sur le marché et libres de toute contrainte.

Je m’attends à ce que les discussions entamées cette semaine entre Canadiens et Allemands débouchent sur davantage d’accords commerciaux, à l’image de ceux signés hier, dans les secteurs de l’énergie et des ressources naturelles.

Il ne s’agit pas que d’une stratégie économique. Cela va au-delà des minéraux extraits du sol et touche au cœur de ce qu’un partenariat canado-allemand peut accomplir : ouvrir une nouvelle ère de prospérité industrielle et de sécurité nationale, au moment le plus important.

Diversification – Promouvoir le Canada

Je désire aussi aborder un point que les personnes ici présentes apprécieront : la diversification. C’est un élément central de mon rôle, et l’Allemagne – en tant que première économie européenne – occupe une place essentielle dans notre réflexion à ce sujet.

Permettez-moi de résumer en quatre mots les arguments du Canada pour ce partenariat et vos investissements :

  • Les ressources. Le Canada a l’énergie et les minéraux dont vos industries ont besoin.
  • La stabilité. Nous jouissons d’une démocratie fondée sur les règles qui a la confiance du monde entier.
  • La responsabilité. Des normes environnementales et du travail exemplaires et répondant aux critères ESG.
  • La rapidité. Mon but est de mettre les produits sur le marché – votre marché – rapidement. Et nous mettons toute la puissance de notre gouvernement derrière ce but avec la Loi visant à bâtir le Canada.

C’est pourquoi le Canada est attrayant pour des investissements à grande échelle. C’est pourquoi, lorsque vous souhaitez investir vos euros à l’international ou conclure un accord avec un partenaire, il faut penser au Canada.

Mot de la fin

Pour conclure, l’économie de l’Allemagne a été résiliente par le passé, après la réunification et après le choc de 2022. Le Canada a aussi montré sa capacité à rebondir – en créant de la prospérité grâce à ses ressources, en composant avec un voisin à l’influence démesurée, et en modernisant et décarbonant l’un des plus vastes territoires du monde.

Nous avons maintenant, ensemble, l’occasion d’écrire le prochain chapitre.

Le Canada peut fournir à vos industries l’énergie la moins risquée et la moins émettrice qui soit, pour aujourd’hui et pour demain. Nous pouvons fournir les minéraux critiques nécessaires à votre compétitivité, à votre défense et aux technologies de l’avenir.

Et nous pouvons le faire en qualité de démocratie stable, axée sur des valeurs, ouverte à l’investissement et déterminée à livrer aussi rapidement que l’exige la géopolitique actuelle.

Notre premier ministre et votre chancelier tracent la voie. Des entreprises canadiennes se trouvent également ici, prêtes à collaborer avec vous.

Saisissons donc l’occasion de construire, d’assurer la sécurité et de livrer concurrence ensemble. Montrons au monde que des pays comme le Canada et l’Allemagne peuvent peser plus que leur poids et diriger le G7 en tant que piliers en matière de partenariats et de prospérité.

On peut avoir l’impression de vivre une période de crise, dans un monde plus chaotique, plus dangereux et plus stressant qu’on ne l’aurait prévu. Mais je pense en ce moment à une citation de l’un de vos grands hommes d’État, Konrad Adenauer : « C’est quand tout le monde pense que c’est terminé qu’il faut commencer. »

Ce n’est vraiment que le début d’un partenariat énergétique et sécuritaire qui guidera nos continents et nos partenaires pour les quatre prochaines années, et pour les quatre prochaines décennies.

Vielen Dank. Merci beaucoup.

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2025-08-27