Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues (ECTAD) : sommaire de 2015

Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues (ECTAD) - Corrections affichées Mars 2017

Introduction

L'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues (ECTAD) est une enquête bisannuelle auprès de la population générale sur la consommation de tabac, d'alcool et de drogues chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus. L'ECTAD est menée par Statistique Canada au nom de Santé Canada.

La compréhension des tendances canadiennes relatives à la consommation de tabac, d'alcool et de drogues est essentielle à l'élaboration, à la mise en œuvre et à l'évaluation efficaces des stratégies, politiques et programmes nationaux et provinciaux.

Le sommaire qui suit présente les résultats du second cycle bisannuel de collecte de données de l'ECTAD, qui a commencé en février 2015 et s'est terminé en décembre 2015. Les résultats pour 2015 se fondent sur les entrevues téléphoniques avec 15 154 répondants des dix provinces, représentant un total pondéré de 29,7 millions de résidents canadiens âgés de 15 ans et plus. Le résumé des principaux résultats est présenté ci-dessous. Un ensemble de tableaux détaillés et certaines définitions utilisées dans le présent rapport sont également fournis.

Toutes les augmentations, diminutions et « différences » observées dans le texte ci-après représentent des variations statistiquement significatives. L'expression « statistiquement significatif » ne sera pas utilisée afin d'alléger le texte. Le terme « inchangé » s'applique aux différences qui ne sont pas statistiquement significatives.

Il convient de noter que là où est indiqué le nombre de personnes avec le taux de prévalence, il s'agit d'un estimé.

Consommation de produits du tabac et utilisation de cigarettes électroniques

Tabagisme actuel

Selon l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues (ECTAD), la prévalence du tabagisme chez les fumeurs actuels en 2015 s'élevait à 13 % (3,9 millions de fumeurs), en baisse par rapport à 15 % (4,2 millions de fumeurs) en 2013 ce qui constitue le taux national de tabagisme le plus bas jamais observé. Neuf pour cent (9 % ou 2,8 millions) des Canadiens ont indiqué fumer quotidiennement, en baisse par rapport aux 11 % des Canadiens (3,1 millions) en 2013. La prévalence du tabagisme occasionnel était de 4 %, inchangé par rapport à 2013. Un pourcentage plus élevé d'hommes (16 % ou 2,3 millions) que de femmes (10 % ou 1,6 million) a déclaré être actuellement une fumeur. Les fumeurs quotidiens fumaient en moyenne 13,8 cigarettes par jour, inchangé par rapport à 2013. Les hommes ont fumé quotidiennement en moyenne 15,2 cigarettes par jour, par rapport à 11,9 cigarettes par jour pour les femmes.

Tabagisme chez les jeunes (âgés de 15 à 19 ans)

En 2015, le taux de tabagisme chez les jeunes fumeurs actuels âgés de 15 à 19 ans s'élevait à 10 % (201 000), inchangé par rapport à 2013. Quatre pour cent (4 %) des jeunes ont indiqué fumer quotidiennement, tandis que 5 % ont indiqué fumer occasionnellement [la somme des taux de tabagisme quotidien et occasionnel ne donne pas 10 % en raison de l'arrondissement des nombres]. Il n'y avait aucune différence dans la prévalence de fumeurs actuels chez les jeunes hommes et les jeunes femmes.

En 2015, le taux de tabagisme chez les jeunes âgés de 15 à 17 ans s'élevait à 6 % (72 000), inchangé par rapport à 2013. Trois pour cent (3 %) des jeunes âgés de 15 à 17 ans fumaient quotidiennement, alors que 3 % fumaient occasionnellement.

Quinze pour cent (15 % ou 129 000) des jeunes âgés de 18 et de 19 ans étaient des fumeurs en 2015, inchangé par rapport à 2013. Six pour cent (6 %) fumaient quotidiennement et 8 % fumaient occasionnellement. La somme des taux de tabagisme quotidien et occasionnel ne donne pas 15 % en raison de l'arrondissement des nombres.

Tabagisme chez les jeunes adultes (âgés de 20 à 24 ans)

La prévalence de jeunes adultes fumeurs âgés de 20 à 24 ans s'élevait à 18 % (452 000) en 2015, inchangé par rapport à 2013. Le taux actuel de tabagisme chez les jeunes hommes s'élevait à 22 % (281 000), soit un taux plus élevé que celui des jeunes femmes, qui s'élevait à 14 % (171 000).

Le taux d'usage quotidien du tabac chez les jeunes adultes en 2015 s'élevait à 10 %, alors que 8 % faisaient usage du tabac occasionnellement. Il n'y avait aucune différence dans la prévalence du tabagisme quotidien entre les hommes et les femmes. Les jeunes adultes ayant déclaré fumer quotidiennement consommaient en moyenne 11,8 cigarettes par jour, inchangé par rapport à 2013.

Tabagisme chez les adultes (âgés de 25 ans et plus)

Treize pour cent (13 %) des Canadiens âgés de 25 ans et plus étaient des fumeurs (3,2 millions) en 2015, en baisse par rapport à 15 % (3,6 millions) en 2013. Les hommes (15 %) fumaient davantage que les femmes (10 %).

Il y a également une baisse du taux de tabagisme quotidien, qui a passé de 11 % en 2013 à 10 % (2,4 millions) en 2015, alors que le tabagisme occasionnel est demeuré inchangé à 3 %. Les hommes (11 %) qui fumaient quotidiennement étaient plus nombreux que les femmes (8 %). Les adultes ayant déclaré fumer quotidiennement consommaient en moyenne 14,1 cigarettes par jour, inchangé par rapport à 2013. Les hommes adultes ayant déclaré fumer quotidiennement consommaient en moyenne 15,6 cigarettes par jour; les femmes adultes ont dit en fumer 11,9.

Consommation de tout produit du tabac

Les répondants ont été questionnés sur leur consommation d'un certain nombre de produits du tabac au cours des 30 derniers jours, notamment : la cigarette (y compris au menthol), le cigare, le petit cigare ou cigarillo, le tabac sans fumée, le tabac à narguilé et la pipe.

En 2015, 15 % (4,6 millions) des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont dit avoir consommé au moins un produit du tabac au cours des 30 derniers jours, en baisse par rapport à 17 % (5,0 millions) en 2013. La prévalence de la consommation d'au moins un produit du tabac au cours des 30 derniers jours était de 13 % (271 000) chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans et de 24 % (582 000) chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans, ces deux taux étant inchangés par rapport à 2013. Quinze pour cent (15 % ou 3,7 millions) des adultes âgés de 25 ans et plus ont dit avoir consommé au moins un produit du tabac au cours des 30 derniers jours, en baisse par rapport à 17 % (4,2 millions) en 2013. En 2015, la prévalence de la consommation d'au moins un produit du tabac au cours des 30 derniers jours était plus élevée chez les hommes (20 % ou 2,8 millions) que chez les femmes (12 % ou 1,7 million).

Cigarettes au menthol

Parmi les Canadiens âgés de 15 ans et plus, 2 % (476 000) ont déclaré avoir fumé des cigarettes au menthol au cours des 30 derniers jours. Deux pour cent (2 % ou 34 000) des jeunes âgés de 15 à 19 ans et 1 % (351 000) des adultes de 25 ans et plus ont dit avoir fumé des cigarettes au menthol au cours des 30 derniers jours. La prévalence de la consommation de cigarettes au menthol au cours des 30 derniers jours était de 4 % (90 000) parmi les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans, soit une prévalence plus élevée que chez les jeunes et les adultes âgés de 25 ans et plus. Il n'y avait aucune différence dans la prévalence de la consommation de cigarettes au menthol au cours des 30 derniers jours entre les hommes et les femmes.

Parmi les Canadiens âgés de 15 ans et plus ayant déclaré avoir fumé des cigarettes au menthol au cours des 30 derniers jours, près de la moitié (46 % ou 220 000) ont dit qu'il s'agissait de leur marque de cigarettes habituelle. Une proportion plus élevée d'adultes âgés de 25 ans et plus (54 %) ont donné les cigarettes au menthol comme marque de cigarettes habituelle, par rapport aux jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans (27 %). La taille de l'échantillon des jeunes âgés de 15 à 19 ans était trop petite pour fournir une estimation.

Cigares

Quelque 2 % (736 000) des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir fumé n'importe quel type de cigareNote de bas de page 1 au cours des 30 derniers jours, une baisse par rapport à 2013 (3 %). La prévalence de la consommation de n'importe quel type de cigare au cours des 30 derniers jours était de 3 % chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans, de 7 % chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans et de 2 % chez les adultes âgés de 25 ans et plus.

En 2015, 2 % (520 000) des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir fumé de petits cigares ou des cigarillos au cours des 30 derniers jours, une baisse par rapport à 2013 (3 %). Environ 3 % des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, et 6 % des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans ont dit avoir fumé de petits cigares ou des cigarillos au cours des 30 derniers jours. La prévalence de la consommation de petits cigares ou des cigarillos au cours des 30 derniers jours chez les adultes âgés de 25 ans et plus était de 1 % en 2015, en baisse par rapport à 2 % en 2013.

Chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans ayant déclaré avoir fumé de petits cigares ou des cigarillos au cours des 30 derniers jours, 59 % (36 000) ont dit avoir fumé un petit cigare ou cigarillo aromatisé.

Tabac à narguilé

L'utilisation du tabac à narguilé au cours des 30 derniers jours a été déclarée par moins de 1 % (157 000) des Canadiens âgés de 15 ans et plus, inchangé par rapport à 2013. Tout comme en 2013, 2 % (36 000) des jeunes âgés de 15 à 19 ans et 3 % (65 000) des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans ont dit avoir utilisé du tabac à narguilé au cours des 30 derniers jours. La prévalence de l'utilisation du tabac à narguilé au cours des 30 derniers jours chez les adultes âgés de 25 ans et plus n'a pu être rapportée en raison de la petite taille de l'échantillon.

Les Canadiens ayant déclaré avoir utilisé du tabac à narguilé au cours des 30 derniers jours devaient indiquer s'ils croyaient que le fait de fumer du tabac à narguilé était plus néfaste que de fumer la cigarette. Quarante-trois pour cent (43 %) estimaient que le fait de fumer du tabac à narguilé était plus néfaste que de fumer la cigarette, alors que 21 % croyaient que c'était moins néfaste.

Tabac sans fumée

En 2015, la prévalence de la consommation de tabac sans fumée au cours des 30 derniers jours s'élevait à moins de 1 % (113 000) chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus. Un pour cent (1 %) des jeunes âgés de 15 à 19 ans ont dit avoir consommé du tabac sans fumée au cours des 30 derniers jours, alors que 2 % des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans et moins de 1 % des adultes âgés de 25 ans et plus ont déclaré la même chose. Ces résultats demeurent inchangés par rapport à 2013.

Sources de cigarettes

En 2015, les fumeurs actuels devaient préciser l'endroit habituel où ils achetaient leurs cigarettes. Un peu plus des trois quarts (77 %) ont dit se les procurer dans une petite épicerie ou un dépanneur, soit une hausse par rapport à 58 % en 2013. Ce changement pourrait être dû au fait que les stations d'essence ne constituent plus une catégorie à part. Six pour cent (6 %) des fumeurs actuels ont acheté leurs cigarettes au supermarché, 4 %, dans un autre commerce, 3 %, dans une réserve des Premières Nations, 1 %, auprès d'amis ou d'une autre personne connue, et 6 % se sont procuré leurs cigarettes auprès de membres de la famille, d'amis ou d'autres personnes; inchangé par rapport à 2013.

Chez les Canadiens trop jeunes pour être vendues des cigarettes légalement dans leur province de résidence, 50 % ont déclaré obtenir leurs cigarettes dans un point de vente au détail régulier, et non auprès de leur réseau social (par exemple gratuitement auprès d'un membre de la famille), inchangé par rapport à 2013.

Cigarettes bon marché

Douze pour cent 12 % (440,000) des fumeurs actuels ont dit acheter leurs cigarettes dans une réserve des Premières Nations, inchangé par rapport à 2013. Quinze pour cent (15 %) des jeunes fumeurs âgés de 15 à 19 ans, 13 % des jeunes fumeurs adultes âgés de 20 à 24 ans et 11 % des fumeurs adultes âgés de 25 ans et plus ont déclaré avoir acheté leurs dans une réserve des Premières Nations au cours des six derniers mois.

Cigarettes électroniques

Dans l'ensemble, en 2015, 13 % (3,9 millions) des Canadiens âgés de 15 ans et plus avaient déjà essayé une cigarette électronique, en hausse par rapport à 9 % (2,5 millions) en 2013. Vingt-six pour cent (26 % ou 534 000) des jeunes âgés de 15 à 19 ans, et 30 % (743 000) des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans ont dit avoir déjà essayé une cigarette électronique, alors que ce taux est de 11 % (2,6 millions) chez les adultes âgés de 25 ans et plus.

Le taux d'utilisation des cigarettes électroniques au cours des 30 derniers jours s'élevait à 3 % (946 000) chez les Canadiens de 15 ans et plus, en hausse par rapport à 2013 (2 %). Six pour cent (6 % ou 131 000) des jeunes âgés de 15 à 19 ans, 6 % (154 000) des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans et 3 % (661 000) des adultes âgés de 25 ans et plus ont utilisé la cigarette électronique au cours des 30 derniers jours, soit une hausse dans chacune des catégories d'âge par rapport à 2013.

Parmi les utilisateurs de la cigarette électronique au cours des 30 derniers jours, 63 % (594 000) étaient des fumeurs actuels, 24 % (230 000) d'anciens fumeurs et 13 % (121 000) n'ont jamais fumé. Parmi les personnes n'ayant jamais fumé la cigarette qui ont dit avoir utilisé une cigarette électronique au cours des 30 derniers jours, 41 % (50 000) étaient des jeunes âgés de 15 à 19 ans, et 26 % (31 000), de jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans. La taille de l'échantillon des adultes de 25 ans ou plus n'ayant jamais fumé était trop petite pour fournir une estimation.

On a demandé aux Canadiens qui avaient déjà essayé une cigarette électronique de préciser la saveur qu'ils choisissaient habituellement. Quarante-quatre pour cent (44 %) ont dit ne pas avoir de saveur habituelle, 24 % ont opté pour une saveur de fruits, 14 %, pour une saveur de tabac, alors que 6 % ont dit avoir choisi une saveur de bonbon/dessert, 5 %, de menthe/menthol et 7 %, une « autre » saveur.

Chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus qui ont utilisé une cigarette électronique au cours des 30 derniers jours, 32 % ont dit opter habituellement pour une saveur de fruits, 26 %, pour une saveur de tabac, alors que 24 % ont dit ne pas avoir de saveur habituelle. Chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans, 44 % ont choisi une saveur de fruits, tout comme 39 % des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans. Chez les adultes âgés de 25 ans et plus, 33 % ont déclaré opter habituellement pour une saveur de tabac et 28 %, pour une saveur de fruits.

Parmi les Canadiens ayant déjà essayé une cigarette électronique, 48 % (1,9 million) ont déclaré que la dernière cigarette électronique qu'ils avaient utilisée contenait de la nicotine, comparativement à 35 % (1,3 million) qui ont déclaré avoir utilisé une cigarette électronique ne contenant pas de nicotine, alors que 18 % (692 000) ont indiqué ne pas être certains.

La moitié (50 % ou 893 000) des fumeurs actuels ou des anciens fumeurs qui ont déjà utilisé une cigarette électronique ont indiqué l'avoir utilisée pour faciliter l'abandon du tabac au cours des deux dernières années. L'ECTAD ne contenait pas de questions au sujet du taux de réussite de l'abandon du tabac au moyen de cigarettes électroniques.

Provinces

Les taux provinciaux de tabagisme actuel chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus variaient d'une province à l'autre, le plus faible étant de 10 % en Colombie-Britannique et le plus élevé, de 18 % à Terre-Neuve-et-Labrador et en Nouvelle-Écosse. La consommation de cigarettes chez les fumeurs quotidiens variait du taux le plus faible de 10,9 cigarettes par jour au Manitoba au taux le plus élevé de 15,5 cigarettes au Nouveau-Brunswick.

La consommation d'au moins un produit du tabac au cours des 30 derniers jours (cigarettes, cigares, petits cigares ou cigarillos, tabac sans fumée, pipe à eau et pipe) variait d'une province à l'autre, la plus faible étant de 14 % en Colombie-Britannique, en Ontario, et à l'Île-du-Prince-Édouard et le plus élevé, de 20 % à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, et en Saskatchewan.

Cessation du tabagisme

En 2015, 27 % (8,1 millions) des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont dit être d'anciens fumeurs. Six pour cent (6 %) des anciens fumeurs avaient renoncé au tabac moins d'un an avant l'enquête, alors que les 94 % restant étaient d'anciens fumeurs de longue date.

Chez les fumeurs quotidiens de cigarette âgés de 15 ans et plus, 50 % (1,3 million) avaient tenté avec succès de cesser de fumer pendant 24 heures à une reprise au cours de la dernière année, et 33 % avaient tenté de cesser de fumer à au moins deux reprises.

Les fumeurs quotidiens devaient indiquer s'ils envisageaient de cesser de fumer. Soixante-trois pour cent (63 % ou 1,7 million) des fumeurs quotidiens ont dit envisager de cesser de fumer au cours des six mois suivants. Parmi ce groupe, 41 % (642 000) considéraient cesser de fumer au cours des 30 jours suivants.

Consommation et abus de drogues

On a demandé aux répondants s'ils avaient consommé des drogues illicites au cours des 12 derniers mois, soit du cannabis, de la cocaïne ou du crack, de l'ecstasy, des amphétamines ou méthamphétamines, des hallucinogènes ou de l'héroïne.

La prévalence de la consommation d'au moins une des six drogues illicites au cours des 12 derniers mois était de 13 % (ou 3,7 millions), en hausse comparativement à 11 % (ou 3,1 millions) en 2013. L'augmentation observée de la prévalence de la consommation d'au moins une des six drogues par rapport au cycle précédent résulte d'une hausse de la consommation du cannabis, des hallucinogènes et de l'ecstasy entre les deux cycles d'enquête.

Dans l'ensemble, la prévalence de la consommation de drogues illicites au cours des 12 derniers mois était plus élevée chez les hommes (15 % ou 2,2 millions) que chez les femmes (10 % ou 1,5 million). La consommation d'au moins une des six drogues illicites était également plus élevée chez les jeunes de 15 à 19 ans (21 % ou 432 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (31 % ou 741 000), que chez les adultes de 25 ans et plus (10 % ou 2,5 millions).

Consommation de cannabis

Le cannabis a été la drogue illicite la plus consommée.

En 2015, la prévalence de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois était de 12 % (ou 3,6 millions), en hausse par rapport à 2013 (11 % ou 3,1 millions). En 2015, la prévalence de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois était plus élevée chez les hommes (15 % ou 2,2 millions) que chez les femmes (10 % ou 1,4 million); ces résultats correspondent à ceux qui ont été obtenus au cours de l'ECTAD de 2013 et des précédents cycles d'enquête nationale sur les drogues de l'Enquête de surveillance canadienne de la consommation d'alcool et de drogues.

Bien qu'on n'ait pas relevé de différence entre la prévalence de la consommation de cannabis chez les hommes (15 %) par rapport à 2013 (14 %), il y a eu une augmentation de la prévalence de la consommation de cannabis chez les femmes, celle-ci étant passée de 7 % en 2013 à 10 % en 2015.

L'âge médian pour commencer à consommer du cannabis était de 17 ans chez les hommes et les femmes, soit le même âge médian qu'en 2013. La prévalence de la consommation de cannabis était plus élevée chez les jeunes de 15 à 19 ans (21 % ou 426 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (30 % ou 715 000) que chez les adultes de 25 ans et plus (10 % ou 2,5 millions). La consommation de cannabis chez les adultes de 25 ans et plus est passée de 8 % en 2013 à 10 % en 2015, mais était statistiquement inchangée par rapport à 2013 chez les jeunes de 15 à 19 ans et les jeunes adultes.

Parmi les consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois, 24 % (ou 831 000) ont dit en consommer à des fins médicales. L'enquête n'a recueilli aucune donnée sur la façon dont les consommateurs de cannabis à des fins médicales se sont procuré ce cannabis.

Pour la première fois, le cycle d'enquête de 2015 comprenait une question à savoir si le cannabis était consommé à l'aide d'un vaporisateur. Plus d'un quart des consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois (28 % ou 999 000) ont dit avoir eu recours à un tel dispositif pour consommer du cannabis.

La majorité (72 % ou 2,6 millions) des consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois a dit en avoir consommé au cours des trois derniers mois, et bon nombre ont déclaré en consommer chaque jour ou presque (33 % ou 840 000).

La prévalence provinciale de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois allait de 8 % à l'Île-du-Prince-Édouard (ou 10 000 résidants de l'Île-du-Prince-Édouard) à 17 % en Colombie-Britannique (ou 678 000 résidants de la Colombie-Britannique).

Consommation d'autres drogues illicites

On a demandé aux répondants s'ils avaient consommé des drogues illicites au cours des 12 derniers mois, soit de la cocaïne ou du crack, de l'ecstasy, des amphétamines ou méthamphétamines, des hallucinogènes ou de l'héroïne. Cette section exclut le cannabis.

Le taux de consommation d'au moins une de ces cinq drogues illicites au cours des 12 derniers mois était de 2 % (ou 678 000), en hausse par rapport à 1,6 % (ou 458 000) en 2013. Cette augmentation est associée à une hausse de la consommation d'hallucinogènes et d'ecstasy comparativement à 2013.

Dans l'ensemble, la prévalence de la consommation de ces drogues était plus faible chez les femmes (1 % ou 217 000) que chez les hommes (3 % ou 461 000); malgré l'augmentation de la prévalence chez les femmes, étant passée de 0,8 % en 2013 à 1 % en 2015.

La prévalence de la consommation d'au moins une de ces drogues illicites était plus élevée chez les jeunes de 15 à 19 ans (5 % ou 103 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (9 % ou 211 000) que chez les adultes de 25 ans et plus (1 % ou 364 000).

Bien que la consommation de ces drogues au cours des 12 derniers mois soit demeurée faible, la prévalence de la consommation de deux drogues illicites a connu une hausse : près de un pour cent (0,7 % ou 216 000) des Canadiens ont dit avoir consommé de l'ecstasy, une augmentation par rapport au 0,4 % en 2013, et 1,2 % ont consommé des hallucinogènes, une augmentation par rapport au 0,6 % en 2013.

Il n'y a eu aucun changement dans la prévalence de la consommation de cocaïne ou de crack (1,2 % ou 353 000) ou d'amphétamines/méthamphétamines (0,2 % ou 59 000). Il est impossible de faire rapport de la consommation d'héroïne avec fiabilité parce que trop peu de répondants ont déclaré avoir consommé de l'héroïne au cours des 12 derniers mois.

Au cours des 12 derniers mois, davantage d'hommes que de femmes ont consommé de l'ecstasy (1,0 % d'hommes par rapport à 0,5 % de femmes), des hallucinogènes (1,8 % d'hommes par rapport à 0,6 % de femmes) et de la cocaïne ou du crack (1,5 % d'hommes par rapport à 0,9 % de femmes).

Consommation et abus de produits pharmaceutiques psychoactifs

L'ECTAD contient des questions liées à la consommation et à l'abus de trois classes de produits pharmaceutiques psychoactifs : les analgésiques opiacés, les stimulants (comme les médicaments prescrits pour traiter le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention) et les tranquillisants et sédatifs. Même si ces médicaments sont prescrits à des fins thérapeutiques, les gens sont susceptibles d'en abuser en raison de leurs propriétés psychoactives.

Parmi les répondants qui ont dit avoir consommé des produits pharmaceutiques psychoactifs, d'autres questions ont été posées pour déterminer si les médicaments avaient été utilisés à des fins autres que l'usage thérapeutique prescrit, c'est-à-dire pour l'expérience, l'effet qu'il cause, pour se « geler », pour se sentir mieux (améliorer son humeur) ou pour composer avec le stress ou les problèmes. Dans le texte ci-dessous, cet usage non thérapeutique sera désigné par le mot « abus ».

Le taux général de consommation de produits pharmaceutiques psychoactifs chez les Canadiens de 15 ans et plus s'élevait à 22 % (ou 6,2 millions), soit un taux inchangé par rapport à celui de 2013 (22 % ou 6,4 millions). La prévalence de la consommation de produits pharmaceutiques psychoactifs au cours des 12 derniers mois était plus élevée chez les femmes (25 % ou 3,6 millions) que chez les hommes (18 % ou 2,6 millions). Le taux de consommation déclaré de ces produits était plus faible chez les jeunes de 15 à 19 ans (15 % ou 311 000) que chez les jeunes adultes de 20 à 24 ans (19 % ou 455 000) et les adultes de 25 ans et plus (22 % ou 5,5 millions). La prévalence de la consommation de produits pharmaceutiques psychoactifs chez les hommes et les femmes ne différait pas de celle de 2013 (25 % ou 3,7 millions de femmes et 19 % ou 2,7 millions d'hommes). Il n'y avait pas non plus de différence dans la prévalence de la consommation par rapport à 2013 pour chaque catégorie d'âge : 18 % ou 383 000 de jeunes de 15 à 19 ans; 20 % ou 486 000 de jeunes adultes de 20 à 24 ans; et 23 % ou 5,5 millions d'adultes de 25 ans et plus.

En 2015, parmi les personnes ayant indiqué avoir consommé des produits pharmaceutiques psychoactifs au cours des 12 derniers mois, 3 % (ou 171 000) ont déclaré avoir abusé d'un tel produit (c'est-à-dire l'avoir consommé pour l'expérience, l'effet qu'il cause, pour se « geler » ou pour d'autres raisons). Il n'y avait pas de différence entre les taux d'abus chez les hommes (4 % ou 97 000) et les femmes (2 % ou 73 000) qui avaient consommé ces produits au cours des 12 derniers mois. Les taux déclarés d'abus parmi les consommateurs au cours des 12 derniers mois étaient plus élevés chez les jeunes de 15 à 19 ans (11 % ou 31 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (14 % ou 63 000) que chez les adultes de 25 ans et plus (1 % ou 77 000). Dans l'ensemble, la proportion d'abus correspond à 0,6 % de la population âgée de 15 ans et plus, et elle demeure inchangée par rapport au taux de 2013 (0,5 %). Il n'y avait pas de différence dans la prévalence de l'abus de produits pharmaceutiques psychoactifs parmi les consommateurs chez les hommes et les femmes comparativement à 2013 (3 % ou 75 000 hommes et 2 % ou 71 000 femmes). Il n'y avait pas non plus de différence dans la prévalence par rapport à 2013 pour chaque catégorie d'âge : 10 % (ou 36 000) chez les 15 à 19 ans; 9 % (ou 40 000) chez les 20 à 24 ans; et 1 % (ou 70 000) chez les 25 ans et plus.

Analgésiques opioïdes

Parmi les trois catégories de produits pharmaceutiques psychoactifs, les analgésiques opioïdes ont été déclaré comme étant un produits consommés le plus souvent en 2015, 13 % (ou 3,8 millions) des Canadiens de 15 ans et plus ayant déclaré en avoir consommé à un moment donné au cours des 12 derniers mois. Il s'agit d'une diminution de la prévalence de la consommation par rapport à 2013 (15 % ou 4,3 millions). En 2015, il n'y avait pas de différence dans la prévalence de la consommation d'analgésiques opioïdes au cours des 12 dernier mois entre les femmes (14 %) et les hommes (12 %) ni de différence par rapport aux résultats de 2013 (16 % et 14 %, respectivement).

Sur les 13 % de Canadiens ayant consommé des analgésiques opioïdes au cours des 12 derniers mois, 2 % (ou 83,000) ont déclaré en avoir abusé. Cette proportion correspond à 0,3 % de la population de 15 ans et plus. La prévalence de la consommation abusive d'analgésiques opioïdes demeure inchangée par rapport à 2013 (2 % des consommateurs ou 0,3 % de la population de 15 ans et plus, soit 99 000). Le taux d'abus déclaré chez les consommateurs d'analgésiques opioïdes était trop bas pour être mentionné par catégorie d'âge (soit pour les jeunes, les jeunes adultes ou les adultes de 25 ans et plus).

Stimulants

En 2015, 1 % (ou 338 000) des Canadiens de 15 ans et plus ont dit avoir consommé un stimulant au cours des 12 derniers mois, une prévalence inchangée par rapport à 2013 (1 % ou 256 000). Il n'y avait aucune différence entre les hommes et les femmes (1 % ou 189 000 hommes et 1 % ou 148 000 femmes). La consommation de stimulants au cours des 12 derniers mois était plus élevée chez les jeunes de 15 à 19 ans (5 % ou 100 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (4 % ou 102 000) que chez les adultes de 25 ans et plus (0,5 % ou 136 000).

Vingt-trois pour cent (23 % ou 67 000) des gens ayant déclaré avoir consommé des stimulants au cours des 12 derniers mois ont dit avoir abusé de ces drogues, ce qui représente 0,2 % des Canadiens de 15 ans et plus. Trop peu de répondants ont déclaré avoir abusé de stimulants pour pouvoir faire une comparaison entre les sexes. Le taux d'abus de stimulants chez les consommateurs s'élevait à 41 % (ou 37 000) chez les jeunes adultes de 20 à 24 ans, mais le taux chez les jeunes de 15 à 19 ans et les adultes de 25 ans et plus était trop bas pour être mentionné. Bien que la prévalence de l'abus de stimulants ait été signalée en 2013, trop peu de jeunes adultes ont déclaré avoir eu ce comportement selon les lignes directrices actuelles pour pouvoir faire une comparaison avec les résultats de 2015.

Sédatifs

En 2015, 10 % (ou 3,1 millions) des Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir consommé des sédatifs au cours des 12 derniers mois, prévalence inchangée par rapport à 2013 (10 % ou 3 millions). La prévalence de cette consommation était deux fois plus élevée chez les femmes (14 % ou 2 millions) que chez les hommes (7 % ou 1,1 million). Elle n'était toutefois pas différente de la prévalence de la consommation de sédatifs observée en 2013 (13 % ou 2 millions de femmes et 7 % ou 1 million d'hommes). La consommation de sédatifs au cours des 12 derniers mois était plus élevée chez les adultes de 25 ans et plus (11 % ou 2,8 millions) que chez les jeunes de 15 à 19 ans (5 % ou 94 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (7 % ou 161 000).

En 2015, parmi les personnes ayant déclaré avoir consommé des sédatifs au cours des 12 derniers mois, 3 % (ou 83 000) ont dit avoir abusé de cette drogue. Cette proportion correspondant à 0,3 % de la population de 15 ans et plus. Trop peu de répondants ont déclaré avoir abusé des sédatifs en 2013 pour pouvoir comparer l'abus de sédatifs en 2013 et en 2015. De même, trop peu de répondants ont déclaré avoir abusé des sédatifs en 2015 pour produire des estimations selon le sexe ou l'âge.

Méfaits causés par la consommation de drogues illicites

On a demandé aux répondants s'il y a déjà eu un moment où ils ont senti que leur consommation de drogues illicites avait un effet néfaste sur un des huit facteurs suivants : santé physique, amitiés et vie sociale, situation financière, vie de famille ou mariage, travail, études ou possibilités d'emploi, problèmes judiciaires, difficulté d'apprentissage ou problèmes de logement.

Dans l'ensemble, 3 % (ou 819 000) des Canadiens de 15 ans et plus ont dit avoir vécu au moins un méfait causé par leur consommation de drogues illicites au cours des 12 derniers mois, prévalence inchangée par rapport à 2013 (3 % ou 821 000). La prévalence de méfaits déclarés dus à leur propre consommation de drogue illicite était plus élevée chez les hommes (4 % ou 540 000) que chez les femmes (2 % ou 278 000). Les jeunes de 15 à 19 ans (6 % ou 128 000) et les jeunes adultes de 20 à 24 ans (8 % ou 193 000) ont dit avoir subi des méfaits dus à leur propre consommation de drogue dans une proportion plus élevée que les adultes de 25 ans et plus (2 % ou 498 000). La prévalence de méfaits déclarés était plus élevée chez les personnes ayant à la fois consommé l'une ou l'autre des drogues illicites et abusé de produits pharmaceutiques psychoactifs. Parmi les consommateurs actuels de drogues illicites et les personnes ayant abusé de produits pharmaceutiques psychoactifs, une personne sur six (15 % ou 558 000) a déclaré avoir vécu certains méfaits liés à sa consommation de drogues au cours des 12 derniers mois, en baisse par rapport à 2013 (20 % ou 636 000).

Alcool

On a questionné les répondants au sujet de leur consommation d'alcool, notamment sur la quantité d'alcool consommée.

Prévalence de la consommation d'alcool

En 2015, 77 % (ou 22,7 millions) des Canadiens ont indiqué avoir consommé de l'alcool au cours des 12 derniers mois, une prévalence inchangée par rapport à 2013 (76 % ou 21,9 millions). Un pourcentage plus élevé d'hommes que de femmes a déclaré avoir consommé de l'alcool au cours des 12 derniers mois (81 % ou 11,8 millions d'hommes et 73 % ou 10,9 millions de femmes). Le taux de consommation d'alcool chez les jeunes adultes de 20 à 24 ans (83 %) était plus élevé que chez les jeunes de 15 à 19 ans (59 %) et les adultes de 25 ans et plus (78 %). La prévalence de la consommation d'alcool selon les catégories d'âge (c'est-à-dire jeunes, jeunes adultes et adultes de 25 ans et plus) est demeurée statistiquement inchangée par rapport à 2013.

Le taux provincial de consommation d'alcool au cours des 12 derniers mois allait de 73 % à l'Île-du-Prince-Édouard (ou 88 000 résidants de l'Île-du-Prince-Édouard) à 82 % au Québec (ou 5,6 millions de résidants du Québec). Dans toutes les provinces, la prévalence de la consommation d'alcool est demeurée inchangée par rapport à 2013.

Consommation d'alcool à faible risque

Les Directives de consommation d'alcool à faible risque du CanadaNote de bas de page 2 (DCAFR) se composent de cinq directives et d'une série de conseils. Les directives 1 et 2, de même que les effets aigus et à long terme, sont expliquées dans la section des définitions. Les personnes qui respectent les directives concernant la consommation d'alcool à faible risque ne dépassent pas la quantité d'alcool recommandée pendant le nombre indiqué de jours, tandis que les personnes qui excèdent les limites des directives consomment une quantité d'alcool supérieure à la quantité recommandée pendant la période définie. Les DCAFR se fondent sur la consommation d'alcool déclarée au cours des sept jours précédant l'enquête.

Parmi les Canadiens qui ont consommé de l'alcool au cours des 12 derniers mois, 20 % (soit 15 % de la population de 15 ans et plus ou 4,3 millions) ont dépassé les limites de la directive 1 concernant les effets chroniques et 15 % (soit 12 % de la population de 15 ans et plus ou 3,3 millions) ont dépassé les limites de la directive 2 concernant les effets aigus. Un pourcentage plus élevé d'hommes que de femmes affichait des habitudes de consommation qui dépassaient les limites des deux directives. La limite de la directive concernant les risques d'effets chroniques a été dépassée par 22 % (ou 2,5 millions) des buveurs et par 18 % (ou 1,9 million) des buveuses.

Les jeunes adultes (de 20 à 24 ans) avaient un comportement de consommation d'alcool plus risqué que celui des jeunes (de 15 à 19 ans) et des adultes de plus de 25 ans.

Vingt-huit pour cent (28 % ou 542 000) des jeunes adultes buveurs ont dépassé les limites de la directive concernant les effets chroniques comparativement à 16 % (ou 185 000) des jeunes buveurs et à 19 % (ou 3,6 millions) des buveurs adultes.

La directive concernant les effets aigus a été dépassée par 24 % (ou 459 000) des jeunes adultes buveurs comparativement à 11 % (ou 135 000) des jeunes buveurs et à 15 % (ou 2,7 millions) des buveurs adultes.

Renseignements de référence

Statistique Canada a mené l'ECTAD au nom de Santé Canada. L'Enquête visait toutes les personnes âgées de 15 ans et plus vivant au Canada, à l'exception des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut et des résidents vivant dans une institution à temps plein.

En vue de permettre des comparaisons provinciales une fiabilité relativement égale, la taille globale de l'échantillon de l'Enquête est répartie également entre les dix provinces canadiennes. Un échantillon d'environ 15 000 répondants (la taille approximative d'un échantillon pour une année entière de données) se compose de 5 000 personnes âgées de 15 à 24 ans et de 10 000 personnes âgées de 25 ans et plus dans tout le Canada, avec une répartition de 1 500 personnes par province.

L'ECTAD est une enquête téléphonique et utilisait pour la première fois la nouvelle base de sondage pour les enquêtes auprès des ménages. L'avantage de cette nouvelle base de sondage est l'inclusion des numéros de téléphone cellulaire dans la base. Le taux de réponse de la personne à l'ECTAD de 2015 a été de 79,0 %. Aux fins du rapport, seules des analyses unidimensionnelles et bidimensionnelles ont été réalisées, ainsi qu'un test-t statistique pour déterminer si deux ensembles de données présentent des variations statistiquement significatives l'un par rapport à l'autre. Les données présentées dans le rapport ont été pondérées afin de permettre de généraliser les résultats à la population canadienne en utilisant le Recensement du Canada de 2011.

Pour en apprendre davantage au sujet de l'Enquête, veuillez communiquer avec le Bureau de la recherche et de la surveillance des drogues, Direction des substances contrôlées, Santé Canada, indice de l'adresse 0301A, Ottawa (Ontario), K1A 0K9, ou envoyer un courriel à odss.bssd@hc-sc.gc.ca.

Pour en apprendre davantage au sujet des fichiers de microdonnées à grande diffusion, veuillez communiquer avec le service à la clientèle de Statistique Canada, Division des enquêtes spéciales, par courriel (ssd@statcan.gc.ca) ou en composant le numéro de téléphone sans frais (1-800-263-1136).

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