Enquête canadienne sur le cannabis (ECC) de 2017 : Sommaire des résultats

Introduction

Le gouvernement a adopté une loi qui créerait un nouveau cadre national strict destiné à contrôler la production, la distribution, la vente et la possession de cannabis au Canada. Santé Canada a commencé à collecter des données supplémentaires afin de mieux comprendre la perception des Canadiens à l'égard du cannabis et leur consommation. Ces données serviront à évaluer l'impact de la loi, si elle est approuvée par le Parlement et qu'elle entre en vigueur, et à élaborer des initiatives en matière de politiques et de programmes (y compris des activités d'éducation et de sensibilisation du public).

Santé Canada estime la prévalence de consommation du cannabis dans la population en général par l'intermédiaire de deux enquêtes : l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues (ECTAD) et l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE). Ces enquêtes auprès de la population en général répondent à des questions importantes entourant la prévalence du cannabis. À titre d'exemple, selon l'ECTAD de 2015, 12 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois (de 15 à 19 ans = 21 %; de 20 à 24 ans = 30 %; plus de 25 ans = 10 %), tandis que l'ECTADE de 2014-2015 indiquait que 17 % des élèves de la septième à la douzième année avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois. Ces enquêtes ne sont toutefois pas conçues pour collecter des renseignements détaillés sur la consommation de cannabis au Canada, comme la fréquence de la consommation, les méthodes de consommation et les perceptions sur la consommation de cannabis par les consommateurs et les non-consommateurs. Pour obtenir des renseignements plus complets, Santé Canada a donc conçu et mis en œuvre l'Enquête canadienne sur le cannabis (ECC).

L'ECC a été conçue selon un processus de recrutement en deux étapes, où les répondants sont d'abord recrutés par téléphone (téléphone conventionnel et mobile) à partir de listes de numéros de téléphone aléatoires. Les répondants qui avaient bien répondu à un ensemble de questions de sélection ont par la suite été jugés admissibles et on leur a envoyé un lien menant à un sondage en ligne, par courriel ou par SMS (service de messagerie texte) sur leur téléphone mobile. Les répondants ont été interrogés afin de savoir s'ils consommaient du cannabis à des fins médicales ou non médicales. Une liste distincte de questions a été posée aux répondants qui avaient indiqué avoir consommé du cannabis à des fins non médicales. Il fallait en moyenne 27 minutes aux répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois et neuf minutes pour les répondants qui ont déclaré ne pas avoir consommé de cannabis pour répondre au sondage.

Le sommaire qui suit présente les conclusions de l'enquête issues du premier cycle de collecte de données, qui a commencé le 13 mars 2017 et a pris fin le 24 mai 2017. Les conclusions de l'enquête ont été ventilées par région, par groupes d'âge et par sexe. Les résultats pour 2017 se fondent sur les réponses fournies en ligne par 9 215 répondants âgés de 16 ans et plus dans l'ensemble des provinces et des territoires. L'ECC a été conçue afin d'obtenir un nombre suffisant de répondants de sous-populations clés; les quotas ont été déterminés et respectés afin de garantir la pertinence des résultats sur le plan statistique et la représentativité. En tout, 9 215 réponses ont été reçues, dont 2 650 provenaient de personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois à des fins médicales ou non médicales. La répartition selon le sexe et l'âge est la suivante : 4 486 femmes et 4 695 hommes, 590 répondants âgés de 16 à 19 ans, 1 062 répondants âgés de 20 à 24 ans et 7 563 répondants âgés de 25 ans et plus.

Des données ont été collectées au sujet de quatre secteurs thématiques : les connaissances, les attitudes et les comportements; la consommation de cannabis et les produits consommés; la conduite sous l'influence du cannabis; et le cannabis à des fins médicales. On trouve ci-dessous un sommaire des résultats clés; les tableaux de résultats détaillés ont été publiés dans le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.

Définitions

  • La consommation de cannabis comprend la consommation du cannabis sous sa forme sèche ou lorsqu'il est mélangé à un autre produit ou transformé en un autre produit, comme un produit comestible, un concentré (y compris le Hachisch), un liquide ou un autre produit.

  • La consommation de cannabis à des fins non médicales s'entend de la consommation pour un éventail de raisons autres que médicales (p. ex., à des fins sociales, pour le plaisir ou l'amusement, ou pour une raison spirituelle, de mode de vie ou autre que médicale).

Thème 1 : Connaissances, attitudes et comportements

Tous les répondants ont dû répondre à des questions sur leurs opinions et leurs connaissances sur le cannabis. Parmi les sujets abordés, notons l'acceptabilité sociale de la consommation de cannabis et d'autres substances, l'observation de la consommation de cannabis en public, le nombre d'amis et de proches ayant fait l'essai du cannabis et la fréquence de la consommation de cannabis à la maison.

Acceptabilité sociale

Les répondants ont été interrogés sur l'acceptabilité sociale de la consommation occasionnelle de divers produits. L'acceptabilité sociale a été déterminée au moyen d'une échelle de Likert à cinq choix, qui présentait les catégories suivantes : tout à fait acceptable, plutôt acceptable, plutôt inacceptable, tout à fait inacceptable et aucune opinion.

Les répondants croyaient en majorité que parmi les substances proposées (alcool, tabac et cannabis), le produit dont la consommation était la plus acceptée socialement était l'alcool; 56 % des répondants ont indiqué que la consommation d'alcool est tout à fait acceptable socialement. La consommation de cannabis à des fins non médicales, y compris en le fumant ou en consommant des produits comestibles, était jugée tout à fait acceptable par 28 % des répondants, suivie du vapotage du cannabis à des fins non médicales (26 %). L'utilisation de produits de vapotage, comme les cigarettes électroniques, était jugée tout à fait acceptable par 21 % des répondants, tandis que la consommation de tabac, y compris les cigarettes, les cigares ou les tabatières était jugée tout à fait acceptable par 19 % de l'ensemble des répondants.

Les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois étaient plus susceptibles de déclarer que la consommation occasionnelle d'alcool, de tabac et de cannabis était acceptable socialement que les non-consommateurs. Parmi ceux qui avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, 71 % ont répondu que la consommation d'alcool est tout à fait acceptable, par rapport à 52 % pour les non-consommateurs; 69 % ont indiqué que le fait de fumer du cannabis à des fins non médicales était tout à fait acceptable, par rapport à 17 % pour les non-consommateurs. Le tiers (34 %) des répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois a indiqué qu'il est tout à fait acceptable de fumer du cannabis à l'occasion. Cela correspond à plus du double de la proportion observée chez ceux qui n'avaient pas consommé de cannabis au cours des douze derniers mois (14 %).

Opinions sur les effets de la consommation de cannabis

Les répondants ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés afin de savoir si le cannabis avait eu un effet positif, un effet négatif ou aucun effet sur divers aspects de leur vie. La majorité d'entre eux ont déclaré que le cannabis n'avait eu aucun effet sur leur travail ou leurs études (72 %), leur vie familiale ou conjugale (64 %), leur mobilité physique (63 %) et leur santé physique (60 %). Des effets positifs ont davantage été signalés sur la santé mentale (55 %), la qualité de vie (55 %) et les liens d'amitié et la vie sociale (47 %) que sur d'autres aspects de la vie.

Opinions sur le fait que la consommation de cannabis engendre la dépendance

En général, 77 % de l'ensemble des répondants au sondage croyaient que la consommation de cannabis pouvait engendrer la dépendance. La majorité des répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois (64 %) et des non-consommateurs (80 %) croyaient aussi que le cannabis pouvait engendrer la dépendance.

Perception des bienfaits et des méfaits

Environ la moitié de l'ensemble des répondants a indiqué que le cannabis avait un effet positif sur l'humeur (51 %), la créativité (45 %), l'anxiété (50 %) et le sommeil (49 %) d'une personne.

La plupart des répondants ont indiqué que le cannabis avait un effet négatif sur la motivation et l'ambition (57 %), la mémoire (58 %), la concentration (59 %), l'attention (60 %) et le raisonnement et la prise de décisions (62 %) d'une personne.

Observation de la consommation dans des lieux publics

Les répondants ont été interrogés afin de savoir s'ils avaient été témoins de la consommation de cannabis dans des lieux publics. Parmi tous les répondants, 47 % d'entre eux ont vu une personne fumer ce qui semblait être du cannabis dans un lieu public et 56 % avaient senti l'odeur de cannabis et soupçonné que quelqu'un en avait consommé récemment dans les environs. Les répondants n'ont pas remarqué les autres méthodes de consommation observées, comme vapoter (14 %), manger ou boire (8 %) et consommer du cannabis d'une autre façon (7 %) aussi fréquemment.

En général, les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois étaient plus susceptibles que les non-consommateurs d'observer ce qui semblait être une personne en train de fumer du cannabis dans des lieux publics (70 % par rapport à 41 % respectivement).

Consommation de cannabis parmi les proches et les amis

On a demandé aux répondants d'indiquer si leurs amis et leurs proches avaient déjà fait l'essai du cannabis. Pour l'ensemble des répondants à l'enquête, il était commun de déclarer que leurs amis avaient fait l'essai du cannabis (la plupart d'entre eux ou quelques-uns d'entre eux).

La consommation de cannabis à la maison

Tous les répondants ont dû répondre à des questions sur les méthodes de consommation de cannabis à la maison au cours des douze derniers mois. En général, le quart des répondants a indiqué qu'une personne avait fumé du cannabis dans la maison. Les réponses de ceux qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois étaient sensiblement différentes : 74 % d'entre eux ont répondu qu'une personne avait fumé du cannabis à l'intérieur de leur maison, suivi de manger ou boire du cannabis (33 %) et de consommer du cannabis par vapotage (27 %).

Thème 2 : Consommation de cannabis et produits utilisés

Les résultats présentés sous le thème 2 font précisément référence aux répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales (n=2 375).

Les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois à des fins non médicales ont dû répondre à des questions détaillées sur leur consommation de cannabis à des fins non médicales. Parmi les sujets abordés, notons la fréquence de consommation de cannabis, l'âge au moment de l'initiation à la consommation, le nombre d'heures passées « gelé » pendant une journée de consommation typique, les moyens de consommation, les types de produits du cannabis utilisés, le montant d'argent dépensé en moyenne sur ces produits et l'endroit où les consommateurs conservent le cannabis à la maison.

Consommation de cannabis

Les répondants ont été interrogés afin de savoir s'ils avaient consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des douze derniers mois. Vingt-deux pour cent (22 %) des répondants à l'enquête ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois. L'enquête était conçue afin de chercher à obtenir une surreprésentation du nombre de consommateurs de cannabis; elle ne vise donc pas à présenter des estimations de la prévalence de la consommation de cannabis dans la population générale. L'ECC visait à obtenir des renseignements détaillés sur les habitudes des consommateurs de cannabis et sur les comportements liés à la consommation de cannabis.

Consommation au cours des douze derniers mois chez les répondants de divers groupes démographiques

Les répondants à l'enquête âgés de 16 à 24 ans étaient environ deux fois plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis au cours de la dernière année. En particulier, la consommation de cannabis au cours des douze derniers mois chez les répondants âgés de 16 à 19 ans et chez ceux âgés de 20 à 24 ans s'élevait à 41 % et à 45 % respectivement, par rapport à 18 % chez les répondants âgés de 25 ans et plus. Un nombre plus élevé d'hommes (26 %) que de femmes (18 %) ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois. Les étudiants étaient plus susceptibles de déclarer avoir consommé des produits du cannabis au cours des douze derniers mois (37 %) par rapport aux répondants qui travaillaient, qui étaient au chômage, qui étaient retraités ou qui ne faisaient pas partie de la population active (de 8 % à 28 %). Ceux qui ont indiqué que leur niveau d'éducation le plus élevé était une huitième année terminée ou moins ou certaines études secondaires étaient plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois (31 %), soit près du double de ceux qui possèdent un diplôme universitaire (16 %).

Environ 78 % des répondants ont déclaré qu'ils n'avaient pas consommé de cannabis au cours des douze derniers mois; 83 % des femmes et 74 % des hommes ont déclaré ne pas avoir consommé de cannabis au cours des douze derniers mois. Plus des trois quarts des répondants âgés de 25 ans et plus ont déclaré ne pas avoir consommé de cannabis au cours des douze derniers mois (82 %), tandis que plus de la moitié des jeunes âgés de 16 à 19 ans (59 %) et des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans (55 %) ont déclaré qu'ils n'avaient pas consommé de cannabis au cours des douze derniers mois.

Âge de l'initiation

Les répondants ont été interrogés à propos de l'âge auquel ils avaient essayé le cannabis pour la première fois ou commencé à consommer du cannabis à des fins non médicales. L'âge moyen de l'initiation au cannabis correspondait à 18,7, ce qui est comparable à l'âge moyen de 18,4 ans indiqué dans l'ECTAD de 2015. Des enquêtes comme l'ECTADE, dont les questions s'adressent aux élèves de septième à douzième année, indiquent plutôt un âge moyen d'initiation de 14,2 ans. L'âge moyen de l'initiation dépend considérablement de la fourchette d'âge des répondants à une enquête, ainsi que de la répartition des répondants dans des groupes d'âge prédéterminés. Pour l'ECC, l'âge de l'initiation est beaucoup plus élevé dans le groupe d'âge le plus élevé, soit celui des adultes âgés de 25 ans et plus, ce qui donne lieu à un âge moyen d'initiation plus élevé en général.

Fréquence de la consommation de cannabis

Les répondants qui avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils avaient consommé la substance. Un peu plus de la moitié de ces répondants ont déclaré avoir consommé du cannabis moins de trois jours par mois (55 %), tandis que 18 % ont déclaré en consommer quotidiennement. La réponse la plus commune était « moins d'une journée par mois » (36 %), suivie de « quotidiennement » (18 %), « de deux à trois jours par mois » (13 %), « d'un à deux jours par semaine » (11 %), « de trois à quatre jours par semaine » (9 %), d'« un jour par mois » (6 %), et « de cinq à six jours par semaine » (6 %).

Les répondants qui avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trente derniers jours (14 % des répondants) ont été interrogés au sujet du nombre de fois où ils consommaient du cannabis par jour de consommation typique. La réponse la plus commune était « une fois par jour » (46 %), suivie de « deux fois par jour » (21 %), de « trois fois par jour » (14 %), de « quatre fois par jour » (6 %) et 13 % des répondants en consommaient au moins cinq fois au cours de la journée.

Nombre d'heures en état « gelé » au cours d'une journée d'utilisation typique

Les répondants qui avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trente derniers jours ont été interrogés à propos du nombre d'heures qu'ils passaient dans un état « gelé » au cours d'une journée de consommation typique. Quarante-deux (42 %) des répondants ont déclaré qu'ils seraient « gelés », au cours d'une journée de consommation typique, pendant une à deux heures, suivie de trois ou quatre heures (25 %), de moins d'une heure (19 %), de cinq ou six heures (8 %) et de sept heures ou plus (6 %).

Méthodes de consommation

Les répondants qui avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés à propos de leurs méthodes de consommation à des fins non médicales. La consommation du cannabis en le fumant était la méthode de consommation la plus communément déclarée par les répondants à l'enquête. Les principales méthodes de consommation étaient les suivantes : fumer (94 %), consommer dans des aliments (34 %), vaporiser au moyen d'un vaporisateur-stylo (20 %) et vaporiser au moyen d'un vaporisateur (14 %).

Types de produits à base de cannabis utilisés et fréquence

Les consommateurs de cannabis ont été interrogés à propos des types de produits à base de cannabis qu'ils avaient consommé au cours des douze derniers mois. Les trois produits principaux utilisés étaient les fleurs et les feuilles séchées (88 %), suivis des produits comestibles (32 %) et du Hachisch ou du skuff (24 %). Les répondants ont également été interrogés à propos de la fréquence à laquelle ils consommaient ces produits à base de cannabis. La fréquence la plus souvent déclarée pour ces produits était « moins d'une journée par mois » (38 %, 63 % et 45 % respectivement).

Parmi les répondants qui avaient consommé du Hachisch ou du skuff, les hommes étaient presque deux fois plus susceptibles de déclarer en avoir consommé que les femmes (30 % par rapport à 17 % respectivement). La consommation de Hachisch ou de skuff déclarée par les répondants âgés de 16 à 19 ans et de 20 à 24 ans était plus fréquente que celle des répondants âgés de 25 ans et plus (38 % et 36 % par rapport à 20 % respectivement). Les produits à base de cannabis les moins consommés étaient les cartouches d'huile ou les vaporisateurs-stylos jetables (9 %) et les liquides (3 %).

Quantité moyenne consommée au cours d'une journée de consommation typique

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois se sont vus demander de déclarer la quantité moyenne de cannabis consommée au cours d'une journée de consommation typique. Parmi ceux qui avaient fumé ou vaporisé des fleurs ou des feuilles séchées, la quantité moyenne consommée au cours d'une journée de consommation typique correspondait à près d'un gramme. Ceux qui avaient utilisé des produits comestibles à base de cannabis en avaient consommé environ une portion, tandis que ceux qui utilisaient du Hachisch ou du skuff en consommaient environ 0,4 gramme et ceux qui utilisaient des liquides en consommaient près de 240 ml au cours d'une journée de consommation typique.

Sources utilisées pour obtenir le produit à base de cannabis

Les répondants qui avaient déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés à propos du nombre de sources qu'ils avaient utilisées afin d'obtenir le cannabis. Les répondants ont indiqué en majorité qu'ils avaient obtenu le cannabis d'une seule source (52 %), suivie de deux ou trois sources (38 %). Les réponses les moins communes comprenaient la culture personnelle (2 %) et au moins six sources (4 %).

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers moins ont aussi été interrogés à propos de la personne auprès de qui ils avaient obtenu le cannabis et de l'endroit où ils l'avaient obtenu. Les principales sources d'approvisionnement en cannabis étaient « un membre de ma famille ou un ami » (26 %), « partagé dans un groupe d'amis » (24 %), « d'une connaissance » (22 %) et « d'un vendeur ou d'un dispensaire » (19 %).

Le principal endroit où les répondants obtenaient leur cannabis était la maison d'une autre personne (73 %). Les autres réponses, beaucoup moins communes, comprenaient un lieu accessible au public (16 %), un club de compassion ou dispensaire (13 %), une école, une université ou un collège (5 %) et un producteur autorisé par Santé Canada (4 %). Six pour cent (6 %) des répondants ont aussi indiqué qu'ils avaient obtenu leur cannabis auprès d'une source sur Internet (autre qu'un producteur autorisé par Santé Canada).

Montant d'argent moyen dépensé chaque mois en cannabis

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers moins ont déclaré qu'ils dépensaient habituellement près de 75 $ en produits à base de cannabis pour une consommation à des fins non médicales chaque mois. Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des trente derniers jours ont déclaré avoir dépensé près de 88 $ au cours des trente derniers jours afin d'obtenir du cannabis à des fins non médicales. Les dépenses en cannabis déclarées par les femmes étaient généralement inférieures à celles déclarées par les hommes.

Produits à base de cannabis achetés ou reçus et fréquence

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des trente derniers jours ont été interrogés sur les produits à base de cannabis qu'ils avaient achetés ou reçus au cours de cette période et sur la fréquence de ces deux situations. Les choix de réponses les plus communément choisis étaient d'acheter ou de recevoir des fleurs ou des feuilles séchées (90 %), suivi des produits comestibles (15 %), du Hachisch ou du skuff (13 %) et de concentré sous forme solide (10 %). Pour tous les produits, la fréquence la plus commune à laquelle les répondants les obtenaient était d'une journée par mois. La quantité achetée en moyenne variait selon le type de produit. En moyenne les consommateurs achetaient ou recevaient 11,5 grammes de fleurs ou de feuilles séchées, 4,7 portions de produits comestibles, 4,1 grammes de Hachisch ou de skuff et 1,4 cartouche d'huile de cannabis ou de vaporisateurs-stylos jetables.

Prix moyen par unité d'achat, par type de produit

Les répondants qui avaient acheté du cannabis au cours des trente derniers jours ont indiqué le prix moyen par unité, par type de produit. Au cours des trente derniers jours, les répondants avaient dépensé davantage par unité en concentrés liquides (43,80 $/gramme), en cartouches d'huile de cannabis ou en vaporisateurs-stylos (43,84 $/cartouche) et en concentrés solides (35,84 $/gramme). Les types de produits consommés le plus souvent, comme les fleurs ou les feuilles séchées (11,40 $/gramme), suivis des produits comestibles (7,71 $/portion) et du Hachisch ou du skuff (16,64 $/gramme) étaient moins dispendieux par unité en comparaison.

Proportion de consommateurs recevant gratuitement des produits à base de cannabis

Parmi les répondants qui avaient obtenu du cannabis au cours des trente derniers jours, certains ont déclaré avoir reçu gratuitement des produits à base de cannabis. En général, 34 % des répondants ont obtenu des produits comestibles gratuitement, suivi du Hachisch ou du skuff (21 %) et des fleurs ou des feuilles séchées (17 %). En examinant les fleurs et les feuilles séchées en particulier, on constate qu'un nombre plus élevé de femmes ont déclaré avoir obtenu ces produits gratuitement par rapport aux hommes (24 % et 12 % respectivement). Ces données sous-entendent que les produits comestibles sont peut-être davantage distribués gratuitement que les autres types de produits.

Fréquence de la consommation de cannabis pour se « geler » avant l'école ou le travail

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur la fréquence de leur consommation de cannabis afin de se « geler » avant de se rendre à l'école ou au travail ou une fois rendus à l'école ou au travail. En général, 52 % des répondants n'avaient pas consommé de cannabis pour se « geler » avant d'aller à l'école ou à l'école au cours des douze derniers mois. Vingt-et-un pour cent (21 %) des répondants ont déclaré avoir consommé du cannabis avant d'aller à l'école ou une fois rendu à l'école moins d'une fois par mois, tandis que 16 % avaient consommé du cannabis avant d'aller à l'école ou une fois rendu à l'école chaque semaine ou chaque jour.

La majorité des répondants (79 %) n'avaient pas consommé de cannabis pour se « geler » avant d'aller au travail ou au travail. Dix pour cent (10 %) des répondants ont déclaré avoir consommé du cannabis avant d'aller au travail ou une fois rendu au travail moins d'une fois par mois, tandis que 8 % avaient consommé du cannabis avant d'aller au travail ou une fois rendu au travail chaque semaine ou chaque jour.

Endroit où le cannabis est rangé dans la maison

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur l'endroit où ils rangeaient le cannabis dans la maison. Parmi ceux qui possédaient actuellement du cannabis rangé à la maison, les endroits de rangement comprenaient des armoires ou des tiroirs non verrouillés (38 %), des contenants verrouillés (21 %), des contenants à l'épreuve des enfants (20 %) et des étagères ouvertes ou des tables (17 %).

Avec qui les répondants avaient consommé du cannabis

Les répondants qui avaient consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés à propos des personnes avec qui ils avaient consommé du cannabis. Les réponses les plus souvent choisies comprenaient la consommation avec des amis (81 %), seul (48 %), avec un conjoint ou un partenaire (37 %), avec un membre de la famille ou un proche (37 %) et avec des collègues (17 %). Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de déclarer avoir consommé du cannabis avec leur conjoint ou leur partenaire, et moins susceptibles d'en avoir consommé avec des amis, des collègues, des étrangers ou un vendeur. Les jeunes et les jeunes adultes étaient plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis avec des amis (94 %) que les adultes (77 %). Les jeunes âgés de 16 à 19 ans (20 %) et les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans (29 %) étaient aussi plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis avec des collègues que les adultes (14 %) et de déclarer avoir consommé du cannabis avec des étrangers ou un vendeur que les adultes.

Thème 3 : Conduite sous l'influence du cannabis

Les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur leurs habitudes de conduite en lien avec la consommation de cannabis et la consommation de cannabis en combinaison avec de l'alcool ou d'autres drogues. Tous les répondants devaient indiquer s'ils avaient été passagers dans un véhicule conduit par une personne qui avait fumé du cannabis et tous les répondants ont également été invités à présenter leurs opinions sur la conduite sous l'influence du cannabis.

Les répondants qui ont conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis et la fréquence

L'ECC a examiné les faits sur la conduite après avoir consommé du cannabis. Parmi les répondants qui ont déclaré avoir utilisé du cannabis au cours des douze derniers mois, 39 % ont déclaré qu'ils avaient conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis et de ceux qui avaient conduit après avoir consommé du cannabis, 40 % l'ont fait au cours des trente derniers jours. Les hommes (45 %) ont déclaré plus fréquemment avoir conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis comparativement aux femmes (31 %).

Dans l'ensemble, 46 % des personnes qui ont consommé du cannabis au cours des douze derniers mois ont signalé qu'ils avaient conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis de 1 à 10 fois au cours des douze derniers mois et 29 % ont déclaré avoir conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis plus de 10 fois au cours des douze derniers mois.

Les répondants qui ont conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec de l'alcool ou d'autres drogues

Les répondants qui ont déclaré avoir conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis ont également été interrogés à savoir s'ils avaient conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec de l'alcool. Quinze pour cent (15 %) de ces répondants ont déclaré avoir conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec l'alcool.

Les mêmes répondants ont également été interrogés afin de savoir s'ils avaient conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec d'autres drogues. Huit pour cent (8 %) de ces répondants ont déclaré avoir conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec d'autres drogues.

Répondants qui étaient passagers dans un véhicule conduit par une personne dans les deux heures suivant une consommation de cannabis

Tous les répondants ont été interrogés à savoir s'ils avaient été passagers dans un véhicule conduit par une personne qui avait consommé du cannabis au cours des deux heures précédentes. Dans l'ensemble, 39 % des répondants ont déclaré avoir été passager dans un véhicule conduit par une personne qui avait récemment consommé du cannabis. Ce comportement a été déclaré plus fréquemment chez les usagers de cannabis (79 %) que chez les non-utilisateurs (27 %). La fréquence de ce comportement varie parmi les répondants qui ont indiqué avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois selon qu'il s'agisse des trente derniers jours (33 %), des douze derniers mois (32 %) ou de plus de douze mois (35 %).

Interactions avec les organismes d'application de la loi en lien avec la conduite

Parmi ceux qui ont déclaré avoir fait usage de cannabis au cours des douze derniers mois, 2 % ont eu une interaction avec les forces de l'ordre reliée à la conduite sous l'influence alors qu'ils conduisaient un véhicule.

Opinions sur la conduite sous l'influence du cannabis

Les répondants ont été interrogés afin de connaître leurs opinions sur l'influence de la conduite après avoir consommé du cannabis. Les trois quarts (75 %) des répondants ont indiqué qu'ils pensent que l'usage du cannabis affecte la conduite. Cette réponse a été donnée à une fréquence de 50 % parmi les répondants qui ont indiqué avoir consommé du cannabis au cours des douze derniers mois, alors que moins d'un quart ont répondu que cela dépend (24 %) ou que cela n'affecte pas la conduite (19 %).

Les répondants ont été interrogés afin de connaître leur avis sur le temps qu'il faut attendre jusqu'à ce qu'il soit sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis. La majorité des répondants n'ont pas précisé le temps qu'il faut attendre avant qu'il soit sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis et 36 % ont déclaré que cela dépend de la tolérance de la personne, de son poids et de la quantité consommée. Vingt-trois pour cent (23 %) des répondants ont déclaré qu'ils ne savaient pas après combien de temps il était sécuritaire de conduire.

Thème 4 : Utilisation du cannabis à des fins médicales

Les répondants ont été interrogés sur leur consommation de cannabis à des fins médicales. Des questions sur la source, le type de produit, la fréquence d'utilisation, les types de souches, la quantité utilisée dans une journée typique, les maladies et les symptômes pour lesquels le cannabis est consommé et les changements pour les répondants dans l'utilisation d'autres médicaments en raison de l'utilisation de cannabis.

Usage à des fins médicales

Les répondants ont été interrogés sur leur consommation de cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois. Douze pour cent des répondants ont indiqué qu'ils ont utilisé du cannabis à des fins médicales.

Possession de documents médicaux

Un sous-ensemble de répondants qui avaient indiqué avoir utilisé du cannabis à des fins médicales et accepté de compléter la section médicale de l'enquête (n =730) a été interrogé afin de savoir s'ils avaient reçu un document médical d'un professionnel des soins de santé pour leur utilisation médicale du cannabis. La majorité a déclaré ne pas avoir de documents médicaux d'un professionnel de la santé (71 %).

Changements dans l'utilisation d'autres médicaments

Les répondants qui ont complété la section médicale de l'enquête ont été interrogés afin de savoir si l'usage du cannabis à des fins médicales a fait augmenter, diminuer, augmenter certains et diminuer d'autres, ou n'a pas changé leur utilisation d'autres médicaments. La majorité des utilisateurs de cannabis à des fins médicales ont signalé que l'usage du cannabis à des fins médicales a contribué à faire diminuer leur consommation d'autres médicaments (72 %). Vingt-sept pour cent (27 %) ont déclaré qu'il n'y avait pas eu de changements à leur utilisation d'autres médicaments.

Effets sur la gestion des symptômes et maladies

La grande majorité des répondants ayant indiqué utiliser le cannabis à des fins médicales ont affirmé que le cannabis a aidé à gérer leurs symptômes ou leurs maladies (97 %).

Proportion et fréquence de consommation de cannabis à des fins médicales

Soixante-dix-huit pour cent (78 %) des répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont déclaré l'avoir fait au cours des trente derniers jours à des fins médicales.

Les répondants qui ont complété la section médicale de l'enquête et qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours ont été interrogés sur la fréquence de leur consommation au cours des jours où ils en ont utilisé. Quarante et un pour cent (41 %) de ces répondants ont déclaré consommer du cannabis une fois par jour, 19 % deux fois par jour, et 18 % ont déclarés en avoir consommé cinq fois par jour ou plus.

Produits à base de cannabis utilisés à des fins médicales

Les répondants qui ont déclaré avoir utilisé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur les produits à base de cannabis qu'ils ont utilisés au cours de l'année dernière. Les deux principaux produits utilisés ont été les feuilles séchées (81 %) et les produits comestibles (30 %). Les autres produits déclarés par les utilisateurs à des fins médicales incluent l'huile de cannabis d'un producteur autorisé de Santé Canada (14 %), des concentrés à teneur élevée (14 %), des liquides à teneur élevée (11 %) et des teintures (10 %).

Les répondants âgés de 16 à 19 ans (99 %) et de 20 à 24 ans (97 %) ont plus fréquemment déclaré avoir utilisé des feuilles séchées que ceux âgés de 25 ans et plus (77 %). Les répondants qui ont déclaré avoir utilisé du cannabis à des fins médicales ont également été interrogés sur la fréquence à laquelle ils ont utilisé ces produits à base de cannabis. Pour les feuilles séchées, les réponses varient, allant de l'usage quotidien (34 %), hebdomadaire (29 %), mensuel (20 %), jusqu'à moins d'une journée par mois (17 %). Les produits comestibles étaient également consommés à une fréquence variable, les réponses incluant moins d'une journée par mois (39 %), de façon mensuelle (31 %) et hebdomadairement (22 %).

Quantité moyenne utilisée au cours d'une journée typique à des fins médicales

Les répondants qui ont déclaré avoir utilisé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont également été invités à faire rapport sur la quantité moyenne utilisée au cours d'une journée typique à des fins médicales. De ceux qui avaient fumé ou vapoté des feuilles séchées, la quantité moyenne utilisée au cours d'une journée typique était de 1,4 gramme alors que ceux qui ont utilisé des produits comestibles avaient consommé l'équivalent d'une portion.

Sources utilisées pour obtenir des produits à base de cannabis à des fins médicales

Les répondants qui ont déclaré avoir utilisé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont également été interrogés sur la façon dont ils se procuraient du cannabis à des fins médicales. Les principales sources utilisées pour l'obtention de cannabis à des fins médicales étaient auprès d'un membre de famille ou d'un ami (33 %), des clubs compassion ou un dispensaire (23 %), un vendeur (22 %) et un producteur autorisé par Santé Canada ou une connaissance (21 %).

Dix-neuf pour cent (19 %) des utilisateurs à des fins médicales ont déclaré avoir eu accès à leur cannabis au moyen du programme sur l'accès au cannabis à des fins médicales.

Montant moyen dépensé dans un mois typique pour du cannabis à des fins médicales

Les répondants qui ont utilisé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont dépensé 121 dollars pour du cannabis à des fins médicales au cours d'un mois typique. Les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours ont indiqué le montant exact dépensé pour du cannabis au cours des trente derniers jours, ce qui était d'un montant de 124 dollars.

Produits à base de cannabis à des fins médicales acheté ou reçu et la fréquence

Les personnes qui ont consommé du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours ont été interrogées au sujet des produits à base de cannabis qu'ils ont achetés ou reçus au cours des trente derniers jours et la fréquence de ces deux situations. Les réponses les plus fréquemment sélectionnées ont été l'achat ou la réception de feuilles séchées (81 %) suivie de produits comestibles (25 %), d'huile de cannabis provenant d'un producteur autorisé de Santé Canada (15 %) et de concentrés à teneur élevée (11 %). Pour tous les produits, la fréquence la plus couramment déclarée pour l'obtention était d'une journée par mois.

La quantité moyenne achetée à des fins médicales variait selon le type de produit. En moyenne, les utilisateurs ont acheté ou reçu 12,8 grammes de feuilles séchées, 5 portions de produits comestibles, 108,7 ml d'huile de cannabis et 3,0 grammes de concentrés à teneur élevée.

Prix d'achat unitaire moyen pour du cannabis à des fins médicales, par type de produit

Les répondants qui ont acheté du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours ont également déclaré le prix d'achat unitaire moyen par type de produit. Au cours des trente derniers jours, les répondants qui ont consommé du cannabis à des fins médicales ont majoritairement acheté des concentrés liquides (44,01 dollars par gramme) et des concentrés à teneur élevée (36,20 dollars par gramme).

Produits à base de cannabis à des fins médicales reçus gratuitement

Parmi les répondants qui ont obtenu du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours, certains en avaient obtenu gratuitement. Dans l'ensemble, 33 % des répondants qui ont obtenu des produits à base de cannabis à des fins médicales ont reçu des produits comestibles gratuitement, suivi par des feuilles séchées (13 %).

Opinions sur la conduite sous l'influence du cannabis à usage médical

Les répondants qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales et qui avaient complété la section médicale de l'enquête ont été interrogés afin de savoir s'ils croient que l'usage du cannabis à des fins médicales compromet la capacité d'une personne à conduire. La majorité des répondants ont déclaré que « oui », l'utilisation à des fins médicales du cannabis influence la capacité d'une personne à conduire (41 %) comparativement à ceux qui ont déclaré « non » (27 %) et « cela dépend » (32 %). Les mêmes répondants ont été interrogés afin de connaître leur avis sur le temps qu'il faut attendre jusqu'à ce qu'il soit sécuritaire de conduire après avoir consommé du cannabis. La réponse la plus fréquemment déclarée a été que cela dépend (34 %), suivie d'une à trois heures (21 %), et de trois à cinq heures (14 %). Sept pour cent (7 %) des répondants ont répondu qu'il était sécuritaire de conduire immédiatement après une consommation de cannabis.

Conduite d'un véhicule après avoir consommé du cannabis à des fins médicales et la fréquence

Les réponses relatives à la conduite après avoir consommé du cannabis à des fins médicales ont été examinées parmi les répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales et complété la section médicale de l'enquête. Trente-sept pour cent (37 %) de ces répondants ont déclaré avoir conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis à des fins médicales et de ceux qui avaient conduit après en avoir utilisé, la moitié l'ont fait au cours des trente derniers jours. Les hommes (46 %) ont déclaré plus fréquemment avoir conduit dans les deux heures suivant une consommation de cannabis comparativement aux femmes (28 %).

Quarante-trois pour cent (43 %) des répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois ont déclaré avoir conduit de 1 à 10 fois au cours des douze derniers mois dans les deux heures suivant une consommation de cannabis à des fins médicales. Trente-sept pour cent (37 %) de ces utilisateurs ont déclaré avoir conduit plus de 10 fois au cours des douze derniers mois dans les deux heures suivant une consommation de cannabis à des fins médicales.

Trente-neuf pour cent (39 %) des répondants qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales au cours des trente derniers jours ont indiqué avoir conduit de 1 à 10 fois au cours des trente derniers jours après avoir consommé du cannabis à des fins médicales et 25 % d'entre eux ont déclaré avoir conduit plus de 10 fois dans les trente derniers jours dans les deux heures suivant une consommation de cannabis.

Conduite d'un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis à des fins médicales en combinaison avec de l'alcool ou d'autres drogues

Les répondants qui ont utilisé du cannabis à des fins médicales au cours des douze derniers mois qui ont déclaré avoir conduit après une consommation de cannabis ont également été interrogés afin de savoir s'ils avaient conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis à des fins médicales en combinaison avec de l'alcool. Dix pour cent (10 %) de ces répondants ont déclaré avoir conduit un véhicule dans les deux heures suivant une consommation de cannabis en combinaison avec de l'alcool.

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