Rayonnement des voyages aériens
Le rayonnement cosmique est constitué de particules énergétiques, par exemple des protons et des ions d'hélium, qui se déplacent dans l'espace. Ces particules proviennent de phénomènes qui surviennent au-delà de notre système solaire et du Soleil. Au moment où les rayons cosmiques atteignent le sol, leur intensité a considérablement diminué.
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Risques pour la santé
Le seul effet possible connu de ce degré d'exposition est une très faible augmentation des risques de survenue d'un cancer de nombreuses années, voire des décennies, après l'exposition.
Étant donné l'incertitude quant à l'importance du risque à des faibles niveaux d'exposition, les responsables de la radioprotection ont recommandé que l'exposition supplémentaire du foetus se limite à un niveau équivalent à la variation du rayonnement de fond. Ce niveau équivaudrait à 200 heures de vol à l'intérieur de cette limite. Aucun effet observable sur la santé n'est prévu.
Exposition
Le degré d'exposition au rayonnement cosmique pendant les vols dépend du temps passé en avion, en plus des facteurs indiqués plus haut : altitude, latitude et activité solaire. Les éruptions solaires n'ont qu'un effet minime sur l'exposition totale au rayonnement cosmique.
Pour les gens qui ne prennent l'avion qu'à l'occasion, l'exposition au rayonnement cosmique est très faible. Par contre, pour les membres de l'équipage des avions et les gens qui prennent souvent l'avion par affaire, l'exposition annuelle peut se comparer à celle des travailleurs sous rayonnements dans les industries au sol, et même la dépasser.
Aux altitudes des vols commerciaux, le rayonnement cosmique est beaucoup plus intense qu'au sol. Cependant, même si l'exposition peut être cent fois plus élevée en altitude qu'au sol, elle demeure relativement faible. Il faudrait 100 vols (allers seulement) entre Toronto et Vancouver pour obtenir un degré d'exposition annuelle équivalent à celui qui est causé par les autres sources de rayonnement de fond.
Au sujet du rayonnement cosmique
L'atmosphère terrestre fournit une importante protection contre les rayons cosmiques. Aux altitudes où se déplacent les aéronefs commerciaux, la couche protectrice fournie par l'atmosphère terrestre est beaucoup plus mince qu'au sol; l'intensité du rayonnement cosmique est environ 100 fois supérieure à ces altitudes qu'au sol.
Au sol, le rayonnement cosmique représente en moyenne environ 17 % du rayonnement naturel, ou de fond, auquel nous sommes tous exposés.
La quantité, ou l'intensité, du rayonnement cosmique dépend de l'altitude et de la latitude, ainsi que du stade du cycle solaire. Le champ magnétique de la Terre peut faire dévier une partie du rayonnement cosmique. C'est à la hauteur de l'équateur que cet effet de blindage est le plus marqué et au niveau des pôles qu'il l'est le moins. L'intensité du rayonnement cosmique aux altitudes des vols commerciaux est environ trois fois moins élevée à la hauteur de l'équateur qu'aux pôles.
Le Soleil émet des particules énergétiques, par exemple les protons (éruptions solaires), qui peuvent également contribuer à l'intensité du rayonnement cosmique. Toutefois, il est très rare que les éruptions solaires dégagent suffisamment d'énergie pour augmenter l'intensité du rayonnement cosmique aux altitudes des vols commerciaux.
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