ADAPTATIONSanté : Histoire de cas numérique (Vidéo descriptions)

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ADAPTATIONSanté: Ministère de la Santé et des Services sociaux, gouvernement des TN-O

Transcription

Le texte sur l’écran indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSante. » Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page.

Un deuxième écran affiche : « Santé et Services sociaux des Territoires du Nord-Ouest », ainsi que le logo et une carte des Territoires du Nord-Ouest.

Bonjour, je suis Zoe Guile, coordonnatrice du programme sur les changements climatiques pour le ministère de la Santé et des Services sociaux du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest.

À l’écran, Zoé Guile, coordonnatrice du programme sur les changements climatiques, ministère de la Santé et des services sociaux des Territoires du Nord-Ouest. 

Je suis à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, et je vais vous parler de notre projet avec ADAPTATIONSanté, qui s’intitule « Comprendre les risques des changements climatiques pour la santé dans les Territoires du Nord-Ouest et renforcer les capacités locales en vue d’une adaptation réussie ».

Zoé parle à l’extérieur. Texte à l’écran : « Comprendre les risques des changements climatiques pour la santé dans les Territoires du Nord-Ouest et renforcer les capacités locales en vue d’une adaptation réussie ».

Notre projet vise à créer une évaluation complète des risques sur la santé posés par les changements climatiques dans les T.N.-O, notamment la capacité d’adaptation, les principales vulnérabilités, ainsi que la portée et l’ampleur des conséquences attendues sur la santé et le bien-être.

La vidéo montre une vue aérienne d’une petite ville avec des arbres, des bâtiments colorés et de l’eau.

L’écran revient à Zoé qui parle. Le texte à l’écran sous forme de puces se lit comme suit : « Capacité d’adaptation », « vulnérabilités clés » et « Portée et ampleur des répercussions »

Notre évaluation porte sur toutes les régions et communautés de notre territoire.

La vidéo montre une vue aérienne panoramique d’une communauté enneigée sur une colline alors que le soleil se couche à l’horizon.

À l’aide des résultats de l’évaluation, nous élaborerons un plan d’action détaillé pour le ministère de la Santé et des Services sociaux et nous mobiliserons les principales parties prenantes pour soutenir une meilleure adaptation dans les communautés des T.N.-O et au sein du gouvernement. Nous espérons que cela aidera les habitants des T.N.-O à être plus résilients face aux changements que nous observons déjà dans notre climat et à ceux qui se produiront inévitablement à l’avenir.

Des vidéos d’une personne qui consulte des documents et entre des valeurs dans une calculatrice sur une tablette, suivis d’un plan d’ensemble d’un enseignant assis avec deux élèves jouant avec des blocs de bois. Une vidéo des montagnes aérienne de montagnes couvertes de neige. Une photo d’un paysage enneigé au coucher du soleil avec un chien qui regarde au loin. 

En menant à bien notre projet, nous avons tiré quelques leçons essentielles. Même si les changements climatiques sont un problème urgent, nous devons être en mesure de prendre le temps d’effectuer un travail de base solide. Nous devons également planifier et nous engager, et c’est ce que nous faisons dans le cadre de notre projet sur les risques liés aux changements climatiques.

Zoe parle. Texte à l’écran : Le titre se lit comme suit : « principales leçons ». Des puces apparaissent en dessous, l’une après l’autre, et se lisent comme suit : « Le changements climatiques sont un problème urgent, mais il faut prendre le temps d’effectuer des travaux de bases solides » et « Importance de la planification et de l’engagement ».

Présentement, nous sommes impatients d’agir en utilisant ce que nous avons appris dans le cadre de ce projet et, plus particulièrement, de l’évaluation des changements climatiques et de la santé.

Zoé parle.

Nous avons également rencontré quelques difficultés. Nous avions espéré nous engager de manière plus approfondie avec les communautés par le biais de réunions en personne, mais voyager est un véritable défi en ce moment. Nous avons donc réussi à nous engager en organisant quelques réunions en ligne qui ont certainement fait avancer notre travail, mais nous espérons continuer à faire plus d’engagement à l’avenir.

Une vidéo de deux personnes qui collaborent et ajustent des notes autocollantes sur un mur, suivi d’un clip d’une personne assise à son bureau en appel vidéo avec quatre autres personnes.

L’adaptation aux changements climatiques et en matière de santé se fait sur l’ensemble du territoire, et aussi grâce au ministère de la Santé de nombreuses manières. Cependant, ce projet nous a permis de nous concentrer sur les changements climatiques et sur la santé, ainsi que quels secteurs nécessitent une attention particulière. Il nous a également permis de faire un pont entre la santé et le climat.

Une image de montagnes enneigées et d’arbres à feuilles persistantes au loin, suivie de la vidéo d’une infirmière aidant une personne âgée à monter les escaliers à l’extérieur.

Nous avons également formé des collaborations très fructueuses parmi les ministères du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et avec d’autres organismes et communautés.

L’écran montre Zoé qui parle, puis passe à l’image d’une personne qui marche le long de la route par temps de neige.

Pour nous, les prochaines étapes consistent à développer un système de surveillance afin de continuer à étendre nos connaissances de base sur les conséquences des changements climatiques sur la santé, ainsi qu’à commencer à planifier spécifiquement des mesures d’adaptation au climat avec les communautés du territoire. Par la suite, nous nous efforcerons d’intégrer les connaissances traditionnelles et locales dans l’évaluation, ce qui permettra aux mesures d’adaptation d’avoir les meilleures chances de réussite.

Un texte apparaît à l’écran avec le titre « Prochaines étapes ». Un à un, des points numérotés apparaissent : « développer un système de surveillance », « planification des mesures d’adaptation » et « Intégrer du savoir traditionnel et local ».

Si je devais donner un conseil à d’autres autorités en matière de santé qui se lancent dans des travaux sur les changements climatiques et sur la santé, ce serait de dresser une liste exhaustive des parties prenantes et de s’engager avec elles tout au long du projet.

Une vidéo de deux professionnels du monde des affaires en discussion à une table, suivi d’un clip d’un orateur lors d’une conférence en salle avec des membres du public qui écoutent.

Il faut aussi travailler avec des experts et être en contact avec des personnes qui ont déjà participé un travail similaire. Je connais beaucoup de ces personnes au sein du groupe ADAPTAIONSanté qui seraient heureuses de nous aider. Je rappellerais également aux gens que ce travail peut être émotionnel et qu’il faut s’assurer de prendre soin les uns les autres et se rappeler que l’on participe activement à la solution et à la construction d’un avenir meilleur où nous pourrons rester fermes face aux changements climatiques.

Zoé parle.

Texte à l’écran : « Avec un remerciement spécial au ministère de la Santé et des Services sociaux des Territoires du Nord-Ouest » et le logo des Territoires du Nord-Ouest.

ADAPTATIONSanté: Service de santé de la Région de York

Transcription

Le texte sur l’écran indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSante ». Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page. Un deuxième écran affiche « Santé publique Région de York », le logo de la région de York, et une carte du Canada avec un repère de localisation sur York en Ontario.

Le troisième écran indique : « Asim Qasim, gestionnaire de la Protection de la santé, service de Santé de la Région de York ».

Asim Qasim :

Bonjour, je m’appelle Asim Qasim et je travaille pour la municipalité régionale de York, située dans le sud de l’Ontario. En ce moment, je suis le gestionnaire intérimaire de l’équipe de santé environnementale, qui fait partie du service de santé publique de la région de York.

À l’écran, Asim Qasim, un gestionnaire du York Region Public Health. Asim parle à l’écran.

Ainsi, en 2021, le service de santé publique de la région de York avait réalisé une évaluation des changements climatiques et de la vulnérabilité en matière de santé.

La photo montre la couverture de l’évaluation du changement climatique et de la vulnérabilité de la santé dans la région de York Puis trois images. Une route inondée avec des voitures presque sous l’eau et un camion de pompiers incapable de passer, un gros plan d’une tique, et un enfant en plein air qui boit de l’eau et semble transpirer sous la chaleur.

Nous en avons tiré quelques conclusions essentielles. Tout d’abord, elle a montré à quel point la question des changements climatiques et de la santé est complexe, en particulier quand on tient compte des différentes façons dont les changements climatiques touchent la santé, directement et indirectement, et tous les différents types de problèmes auxquelles vous devez penser. Deuxièment, elle a également montré que les problèmes auxquels nous sommes confrontés ne sont pas seulement problématiques pour l’avenir, mais aussi pour le présent. Cela a donc montré qu'il était nécessaire que nous travaillions sur cette problème maintenant.

Texte à l’écran : Principales résultats de l’évaluation de la vulnérabilité. Les points sont les suivants : « le changement climatique et la santé est une question complexe, il y a un besoin d’aborder le problème maintenant  ».

Cela étant dit, lorsqu'il s'agit de l'évaluation, nous avons estimé qu’il y avait encore des lacunes à combler pour mieux comprendre les besoins de la communauté, ses perspectives en matière de changements climatiques et la manière de mieux utiliser nos ressources en vue d’une communauté résiliente aux effets des changements climatiques.

Vidéo d’un parc très fréquenté avec des gens qui pique-niquent sous les arbres.

Nous avons donc lancé notre projet ADAPTATIONSanté, que nous avons appelé « Combler l’écart : Mobiliser les résidents et les intervenants de la région de York pour bâtir des collectivités à l’épreuve des changements climatiques ».

Texte à l’écran : « Comble l’écart: Mobiliser les résidents et les intervenants de la Région de York pour bâtir des collectivités à l’épreuve des changements climatiques  »

À cause de la COVID, nous avons dû revoir la portée de notre travail, mais nous nous sommes principalement concentrés sur deux enquêtes clés.

Une vidéo de personnes portant des masques marchant sur un trottoir, puis un texte sur l’écran qui dit : « Sondage auprès des résidents sur les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière de changement climatique ».

L’une d’entre elles était l’enquête « Connaissances, attitudes et pratiques », qui s’adressait aux résidents de la région de York et qui visait à comprendre leur perception des changements climatiques, en particulier en ce qui concerne la santé.

Photo d’un groupe de personnes diverses souriant contre un mur de briques.

L’autre consistait en une enquête auprès des parties prenantes qui se mobilisent auprès des populations vulnérables

Texte à l’écran : « enquête auprès des parties prenantes sur les priorités en matière d’adaptation aux changements climatiques »

et qui seraient en mesure de nous donner un bon aperçu de la manière dont nous pouvons soutenir ces communautés à l’avenir et faire en sorte que celles qui sont plus vulnérables aux changements climatiques pour qu’elles aient une meilleure chance de lutter contre ce phénomène.

Image à l’écran d’un adulte d’âge moyen aidant une personne âgée à sortir de son fauteuil roulant.

Le projet ADAPTATIONSanté nous a donc fourni des occasions inestimables de comprendre réellement ces effets sur la communauté et de mieux comprendre nos parties prenantes.

Une vidéo montrant un écran avec neuf professionnels en train de discuter, suivi d’une vidéo montrant le drapeau canadien flottant à côté de grands immeubles avec le soleil en arrière-plan.

Nous sommes en train de compléter l’analyse de certains de nos travaux, mais je peux vous donner quelques-uns des résultats préliminaires que nous avons reçus en ce qui concerne notre enquête « Connaissances, attitudes et pratiques ».

Vidéo de quatre professionnels assis autour d’une table en train de regarder un document.

L’une des constatations les plus intéressantes que nous ayons faites est le fait que beaucoup de gens ne pensent pas qu’ils seront touchés par les changements climatiques de leur vivant.

Un graphique à barres est présenté. L’axe des abscisses indique « Croient que le changement climatique les affectera beaucoup ou modérément » et l’axe des ordonnées indique « Pourcentage des répondants ». Le graphique montre que plus l’âge des personnes interrogées augmente, plus leur conviction que le changement climatique est néfaste diminue. Les répondants âgés de 18 à 24 ans ont le pourcentage le plus élevé de cette croyance (65 %), suivi des 25 à 44 ans (41 %), des 45 à 64 ans (31 %) et des 65 ans et plus (28 %).

Je pense donc que cela a prouvé la nécessité pour la population de comprendre que les changements climatiques sont un problème immédiat sur lequel il sera important de se concentrer dans l’avenir.

Vidéo d’un jeune adulte en plein air s’éventant avec un morceau de papier.

Une autre constatation qui nous a paru vraiment intéressante est le fait que les gens se sentent dépassés par la question de changements climatiques, ce qui est normal. Je pense donc qu’il est très important d’offrir une perspective positive lorsque l’on essaie de faire de la promotion des questions liées aux changements climatiques, en montrant que les gens peuvent prendre des mesures pour renforcer leur résilience en saisissant les occasions.

Graphique montrant les résultats d’une enquête selon laquelle les femmes ont tendance à se sentir plus motivées, dépassées et désespérées que les hommes en ce qui concerne la protection contre le changement climatique, suivi d’une vidéo d’un jeune adulte regardant au loin.

L’autre élément du projet ADAPTATIONSanté qui a été vraiment génial, c’est la chance d’avoir eu des conversations avec des parties prenantes auxquelles nous n’avions jamais vraiment parlé auparavant. Cela nous a donné un bon aperçu de certaines de ces questions essentielles, des occasions clés d’établir des connexions. Il est absolument essentiel, quand il s’agit des changements climatiques, comprendre comment nous pouvons mieux travailler ensemble pour bien répondre aux besoins de la communauté.

Image de six professionnels en réunion, suivie d’une vidéo d’une réunion d’affaires faisant un panoramique autour d’une table, et enfin, d’une vue aérienne de la région de York, en Ontario.

Et bien que nous ayons eu des difficultés au cours de cette pandémie, je pense qu’il est formidable de constater que tous ceux à qui nous parlons continuent de voir l’importance des questions liées aux changements climatiques.

Asim parle.

Ce projet a été très instructif pour mieux comprendre comment nous pouvons être plus résilients face aux effets futurs des changements climatiques. Il permet notamment de combler ces lacunes en matière de connaissances, de comprendre réellement ce que ressent la communauté, de prendre le pouls de ce que sont les perspectives en matière de changement climatique et de santé. Cela a été très utile de ce point de vue.

Image de divers individus mettant leurs mains ensemble au milieu d’un cercle, suivie d’une vidéo de deux individus regardant ensemble un écran d’ordinateur. L’écran revient sur Asim.

Il a également été très utile de commencer à établir des connexions et à engager des conversations avec les différentes parties prenantes. Ce qui sera essentiel pour aider ceux qui sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques.

La vidéo montre une personne âgée dans une réunion virtuelle. L’écran revient sur Asim.

Et je pense qu’à partir de là aussi, nous espérons apprendre beaucoup de choses sur la manière de toucher le public. L’un des éléments centraux de ce que nous faisons dans le domaine de la santé publique à l’échelle locale consiste donc à essayer de communiquer et de faire de la promotion des questions de santé.

Photo de deux parents, de grands-parents et de deux jeunes enfants marchant à l’extérieur.

Nous espérons que les résultats que nous obtiendrons nous aideront à adapter nos messages pour qu’ils soient plus efficaces, pour que les gens aient le sentiment qu’ils peuvent faire davantage pour lutter contre les changements climatiques et pour qu’ils ne se sentent pas trop dépassés par la situation.

Vidéo de quelqu’un arrosant une plante nouvellement plantée, suivi de l’image d’un petit oiseau assis sur un arbuste en fleurs.

Après avoir terminé ce projet, nous espérons passer aux étapes suivantes. En suivant le cadre défini par l’Organisation mondiale de la Santé, nous voulons vraiment nous concentrer davantage sur la planification de l’adaptation. Je pense que l’une des leçons essentielles que nous allons retenir de ce projet est que nous avons déjà commencé à établir ces liens avec les parties prenantes.

Asim parle, suivi d’une vue en plongée de quatre jeunes adultes travaillant ensemble autour d’une table.

Nous voulons donc maintenir cet élan pour voir si nous pouvons continuer à mobiliser ces personnes, en essayant d’en apprendre davantage sur la façon dont nous pouvons efficacement aider ceux qui sont les plus vulnérables. Nous souhaitons aussi réussir à mieux atteindre le grand public afin que tous puissent devenir plus résilients face aux effets des changements climatiques.

Une vidéo de six personnes à l’extérieur mettant leurs mains ensemble dans un cercle et souriant, suivie d’une image de deux personnes en randonnée et souriantes tandis que l’un d’eux touche la feuille d’une plante. 

Je pense que ce projet nous a également permis de comprendre comment mieux utiliser nos données. Nous étudions également la manière dont nous pouvons surveiller ces effets des changements climatiques au fil du temps. Nous nous concentrons aussi sur ce que l’on peut faire à ce sujet, en termes de décisions à prendre en connaissance de cause, en explorant un grand nombre de ces éléments qui seront très importants en ce qui concerne les changements climatiques.

Une vidéo d’un jeune entrant un code dans son ordinateur, une image de deux individus regardant des graphiques sur l’écran d’un ordinateur, et une vidéo d’une personne tapant sur son clavier rétroéclairé.

La dernière chose que je tiens à dire aussi, c'est que, dans la région de York, nous sommes très chanceux que nous avons également des travaux effectués sur un plan d’action sur les changements climatiques. Nous espérons donc que notre travail s’inscrira dans le cadre beaucoup plus large de la manière dont nous gérons les changements climatiques aux sein de l’ensemble de la région.

À l’écran, la couverture du plan d’action sur le changement climatique de la région de York. La photo montre une personne sur un vélo, entouré de la forêt.

Les changements climatiques et la santé sont un sujet très complexe. Il faut beaucoup de temps et de ressources pour se plonger dans ce domaine, si l’on veut vraiment l’examiner de manière holistique et approfondie, en tenant compte de tous les problèmes et de toutes les variables à prendre en considération.

Une image du soleil qui brille à travers les arbres d’une forêt le long d’un ruisseau, suivie d’une vidéo d’un jeune avec le soleil sur le visage regardant au loin.

Cela peut nécessiter beaucoup de ressources pour répondre à la question de manière réellement approfondie. Voici donc ce que je suggère dans un premier temps.

L’écran revient sur Asim.

Il faut veiller à définir clairement l’étendue du travail. À cette fin, on peut réfléchir aux incidences que l’on espère avoir et que l’on peut avoir dans la limite de ses moyens et de ses ressources. Cela aidera à solidifier la portée tout en donnant une idée claire de ce qu’elle devrait être.

Une vidéo d’un jeune professionnel écrivant sur des notes autocollantes sur le mur, suivi d’un discours d’Asim.

Un autre élément à tenir en compte est le fait que, même si les changements climatiques peuvent avoir touché une multitude d’enjeux, qu’il s’agisse de la chaleur extrême, des conditions météorologiques extrêmes, de la qualité de l’air, de la sécurité alimentaire et de l’eau, des maladies à transmission vectorielle

Des images d’un panneau extérieur indiquant « alerte de chaleur extrême » et d’une route inondée de voitures, suivies d’une vidéo d’un crapaud dans une eau peu profonde.

, il n’est pas nécessaire d’examiner tous ces problèmes en même temps. On peut simplement se concentrer sur certains de ceux qui semblent prioritaires pour le moment. L’une des choses sur laquelle on insiste chaque fois que nous examinons les cadres créés par l’Organisation mondiale de la Santé, c’est qu’il s’agit d’un processus itératif, ce qui signifie qu’il est possible de s’attaquer à un problème maintenant et de continuer à y travailler à l’avenir. Je recommande donc d’essayer de vous assurer que l’on s’attaque à quelque chose qui est plus facile à gérer, qui pourrait mener à l’élaboration de politiques et de programmes plus efficaces.

Vidéo de deux professionnels du monde des affaires regardant ensemble un écran d’ordinateur portable tout en discutant, suivi de l’intervention d’Asim.

Avant de finir, je voulais aussi aborder la question de la vue d’ensemble sur le plan local. Je pense que pour nous, l’un des problèmes clés lié aux changements climatiques est le fait qu’on a tendance à avoir un objectif soit mondial soit national, mais on n’a pas tendance à effectuer cette évaluation des conséquences à l’échelle locale. Il est donc essentiel d’essayer de dresser un portrait de la situation et de le ramener à l’échelle locale tout en réfléchissant à ce que l’on veut tirer des données locales.

Image d’un autobus devant un grand immeuble d’habitation, suivie d’une image d’un quartier de banlieue.

Je pense que l’on peut apprendre des choses précieuses à l’échelle locale. Vous savez, par exemple, les conséquences que les îlots de chaleur urbains ou les inondations peuvent avoir localement. Ce sont des enjeux très locaux et spécifiques. Je pense donc qu’il existe de nombreuses possibilités d’approfondissement à l’échelle locale qui ne sont pas forcément mises en évidence dans les évaluations nationales ou d’autres évaluations qui couvrent des domaines beaucoup plus larges.

Asim parle, suivi d’un plan d’ensemble d’une zone inondée, puis de Asim parle à nouveau.

Texte à l’écran : « avec un remerciement spécial à la Santé publique de la Région de York ». Le logo de la Région de York apparaît en dessous.

ADAPTATIONSanté: Bureau de santé du Nord-Ouest

Transcription

Le texte sur l’écran indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSante. » Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page.

Un deuxième écran affiche « Bureau de santé du Nord-Ouest » ainsi que le logo et une carte de la Northwestern Health Unit.

À l’écran, Robert Sanderson, spécialiste en planification et évaluation, Bureau de santé du Nord-Ouest ». 

Je m’appelle Robert Sanderson et je suis le chef de projet du Collectif sur les changements climatiques et la santé dans le nord de l’Ontario (Northern Ontario Climate Change and Health Collaborative). Travaillant sur le territoire traditionnel ancestral des Premières Nations, des Métis et des Inuits dans ce qu’on appelle le nord de l’Ontario, notre groupe est composé de représentants des sept bureaux de santé publique du nord de l’Ontario.

Image d’une zone marécageuse entourée d’arbres, avec du brouillard s’élevant de l’eau. Ensuite, il y a une image de la carte du Nord-Ouest, divisée et étiquetée avec les sept unités de santé publique.

Grâce à l’appui du programme ADAPTATIONSanté de Santé Canada, notre réseau de collaboration a été formé afin de développer une compréhension plus approfondie et spécifique au contexte de l’effet des changements climatiques sur la santé des personnes vivant dans le nord de l’Ontario et de prioriser les mesures appropriées, en se fondant sur des données probantes, afin de réduire les effets négatifs des changements climatiques sur la santé.

Robert parle à l’intérieur. Ensuite, nous voyons un gros plan de gouttes d’eau s’écoulant d’un bloc de glace en train de fondre.

Conscient de la complexité et de l’imbrication des effets du réchauffement climatique sur la santé, le groupe a choisi de mener des évaluations régionales de la vulnérabilité et de l’adaptation sous la direction de Santé Canada.

Des images d’une rive gelée et rocheuse, suivie d’une vue de montagnes et d’arbres recouverts de neige. Une vue panoramique d’un cours d’eau douce, entouré d’arbres.

Une évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation (ou EVA) est une approche organisée et rigoureusement testée visant à évaluer les populations et les zones géographiques les plus vulnérables à différents types d’effets sur la santé amplifiés par les changements climatiques, ainsi que la capacité des systèmes de santé à les gérer.

Ensuite, une image d’un groupe de personnes plantant des arbres. Puis, une vidéo d’un professionnel de la santé utilisant une tablette.

Ce processus vise à repérer les lacunes du système qui devrait protéger la santé de la population, ainsi qu’à élaborer des options d’adaptation pour renforcer la résilience de nos systèmes de santé.

Un clip d’une femme courant à l’extérieur dans un parc. Une image d’une étendue d’eau gelée et enneigée avec des collines au loin.

Pour de nombreuses unités de santé de notre groupe, la réalisation d’une évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation est la première étape vers des mesures significatives en matière de climat et de santé, et ces évaluations ont été réalisées à des fins diverses.

Une vidéo d’eau qui coule en dessous d’une plaque de glace dans un cours d’eau. Une vidéo de cinq professionnels autour d’une table lors d’une réunion virtuelle.

Notamment pour nous aider à mieux comprendre les informations en matière de santé sensibles au climat, intégrer les savoirs locaux pour approfondir la connaissance des risques sur la santé dans la région et aider les unités sanitaires à comparer les changements actuels et futurs afin de hiérarchiser les risques sur la santé et les mesures de protection.

Une vidéo montrant une jeune adulte aidant une personne âgée à utiliser une tablette. Enfin, la photo d’un chien debout sur une eau gelée et enneigée, avec des arbres au loin, suivi par un clip d’une personne montrant des images sur une tablette à une autre personne.

Afin d’approfondir véritablement notre compréhension des changements climatiques dans la région et de leurs effets sur la santé, nos évaluations de la vulnérabilité et de l’adaptation étaient composées de trois éléments principaux.

Robert parle à l’intérieur.

Le premier consiste en une analyse documentaire complète et une analyse des projections climatiques régionales, en utilisant une collection de modèles et de scénarios potentiels liés aux changements climatiques.

Texte à l’écran : « une revue de la littérature exhaustive et une analyse des projections climatiques régionales », suivi d’une vidéo montrant plusieurs professionnels rassemblés autour d’une table pour examiner des documents. 

Le second est une mobilisation significative de plus de 100 partenaires et dirigeants clés de la communauté, dont des gouvernements régionaux, des centres de santé, des conseils et dirigeants autochtones, des organismes environnementaux à but non lucratif et des prestataires de services clés.

Texte à l’écran : « Un engagement ciblé avec des partenaires et des dirigeants communautaires clés », suivi d’une vidéo montrant une jeune femme en appel vidéo avec quatre autres personnes sur leur ordinateur portable.

Le dernier élément consiste en l’intégration des données de santé historiques et des indicateurs de santé afin de définir les risques futurs sur la santé et de guider la hiérarchisation des mesures d’adaptation.

Texte à l’écran : « une intégration des données de santé historiques et des indicateurs de santé », suivie d’une vidéo d’un professionnel de la santé portant une blouse et un stéthoscope et utilisant une tablette.

Comme le nord de l’Ontario continue à se réchauffer, les risques pour la santé continuent d’augmenter.

Image d’une carte montrant les différences de température notables entre les communautés du nord-ouest de l’Ontario.

Notre projet a permis de déterminer un certain nombre d’éléments sur lesquels les changements climatiques auront des effets, non seulement en ce qui concerne la santé des individus, mais aussi les structures et les services dont dépend notre système de santé.

Vidéo d’un professionnel de la santé donnant un vaccin à une personne âgée, suivi d’une vidéo montrant une scientifique qui examine le contenu d’une éprouvette contenant du matériel végétal.

Ce travail nous a permis de découvrir plusieurs choses importantes, notamment le fait que les changements climatiques ont déjà des effets négatifs sur la santé des habitants du nord de l’Ontario, que les conséquences subies dans le nord de l’Ontario sont uniques à notre région et doivent être abordées dans une optique locale, que ces conséquences sont subies de manière disproportionnée, en particulier au sein des populations racialisées, marginalisées et à faible revenu.

Un écran bleu avec le titre « Principaux points à retenir » apparaît, suivi de points de numérotation qui apparaissent en dessous :

  1. Les changements climatiques ont déjà une incidence négative sur la santé des habitants du Nord de l’Ontario.
  2. L’impact est unique à la région du Nord.
  3. Les impacts sont vécus de manière disproportionnée par les populations vulnérables.

Toutefois, les populations du nord de l’Ontario peuvent compter sur des forces et des facteurs permettant de renforcer leur résilience, notamment leurs liens solides avec la communauté, leur respect de l’environnement naturel, leur acclimatation aux conditions météorologiques défavorables et la nécessité d’être prêt à faire face aux situations d’urgence.

Ensuite, nous voyons une courte vidéo d’une route enneigée avec du trafic, alors qu’un camion et une voiture blanche passent. Puis, nous voyons trois individus marchant sur une plage vers le coucher du soleil, au bord de l’eau. Ensuite, nous voyons une photo d’un vaste paysage enneigé, avec des arbres le long de la rive et un ciel bleu clair.

La collaboration entre les décideurs régionaux est nécessaire pour prendre dès maintenant des mesures de protection significatives et équitables afin de réduire les risques et de protéger la santé. Toutes les mesures prises pour réduire les causes et les effets des changements climatiques auront des effets bénéfiques immédiats sur la santé. En effet, comme l’a démontré la pandémie de COVID-19, les capacités en matière de santé publique sont incroyablement sollicitées. Cela est particulièrement vrai dans le contexte du nord de l’Ontario et, comme on pourrait s’y attendre, cela conduit souvent à une priorisation des menaces pour la santé perçues de façon plus immédiate. En plus de soutenir la formation de notre groupe collaboratif, le financement de Santé Canada a permis de maintenir l’élan en donnant la priorité au travail sur les changements climatiques et la santé, alors que l’engagement organisationnel ne serait pas possible autrement.

Nous voyons Robert parler à la caméra, suivi d’une photo d’un lac gelé et couvert de neige, avec des falaises sur la droite, bordées d’arbres, et le soleil qui perce les arbres en haut à gauche. Ensuite, nous voyons une clinique avec un certain nombre de professionnels de la santé qui se promènent et interagissent les uns avec les autres. Ensuite, nous voyons une vidéo aérienne d’un quartier, et des rangées de maisons sont visibles en dessous. Nous revenons à une vidéo de Robert parlant à la caméra. Puis nous passons à une vidéo d’une personne faisant une présentation à 3 autres professionnels, et nous voyons ces 3 professionnels applaudir après la présentation.

Notre projet a visé à renforcer et à maintenir la capacité des unités sanitaires du nord de l’Ontario à protéger la santé en définissant les risques posés par les changements climatiques et en s’y adaptant. En procédant à des évaluations régionales de la vulnérabilité et de l’adaptation, notre projet a intégré des projections régionales relatives aux changements climatiques, des données sur la santé et des perspectives locales pour orienter et hiérarchiser les recommandations en matière de politiques et de programmes visant à réagir aux changements climatiques. Nous espérons que ce travail servira de tremplin vers un approfondissement de la compréhension des changements climatiques et de ses effets sur la santé dans la région, et de catalyseur pour donner la priorité à la nécessité et à l’urgence de mettre en place des mesures significatives pour protéger la santé.

Nous voyons une vidéo aérienne d’une colline avec des arbres clairsemés, et on peut voir des montagnes devant. Ensuite, nous voyons la photo d’une personne qui appuie avec son pied sur un marqueur en bois sur l’herbe. Ensuite, nous voyons la photo d’un adulte tenant une poignée de terre et d’herbe. Elle est suivie d’une photo d’un groupe de six professionnels engagés dans une conversation au bureau. Ensuite, nous voyons une photo d’un lac gelé et de falaises enneigées bordées d’arbres. La dernière vidéo est celle d’un parent embrassant son jeune enfant à l’extérieur.

Texte à l’écran : « Avec un merci particulier au Bureau de santé du Nord-Ouest. » Le logo de la Northwestern Health Unit apparaît en dessous.

ADAPTATIONSanté: Wellington-Dufferin-Guelph et Region of Waterloo Public Health

Transcription

Le texte sur l’écran indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSante. » Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page.

Sur un deuxième écran, on peut lire : « Santé publique de la circonscription de Wellington-Dufferin-Guelph, Services de santé publique et d’urgence de la région de Waterloo », ainsi que leurs logos et une carte avec un repère de localisation du sud de l’Ontario.

Ensuite, le texte suivant apparaît à l’écran : « Changements climatiques et santé : Évaluation de la vulnérabilité et de la capacité d’adaptation dans la région de Waterloo, la ville de Guelph, le comté de Wellington et le comté de Dufferin.

À l’écran, nous voyons la photo de Brandie Bevis, et à droite, nous voyons son nom et son titre : « Analyste de la promotion de la santé et de la recherche, Services de santé publique et d’urgence de la région de Waterloo »

Brandie parle à l’écran.

Bo Cheyne parle à l’écran.

Nous voyons une carte de la région de Waterloo et de Wellington-Dufferin-Guelph, avec à sa droite les logos de la Santé publique de la région de Waterloo et de Wellington-Dufferin-Guelph.

Le logo d’ICLEI Canada apparaît à l’écran, ainsi que leur slogan : « Local Governments for Sustainability » Puis, on voit Brandie parler à l’écran.

À l’écran, la couverture du rapport d’évaluation du changement climatique et de la vulnérabilité de la santé, publié par les deux autorités de santé publique. La couverture présente quatre images côte à côte : un nuage de pluie orageux accompagné de tonnerre, une plante verte sortant du béton, une tique sur une feuille et un soleil dans un ciel orange. L’écran revient à Brandie qui parle.

Une vidéo montre un jeune enfant courant dans un champ de pissenlits, suivi d’une image d’un autobus de transport en commun pendant une tempête de neige. L’écran montre ensuite des images d’une tique, d’un baril de pluie et une vidéo d’un jeune adulte ouvrant et buvant une bouteille d’eau par une journée chaude.

Nous voyons une vidéo de huit enfants dévalant une colline d’herbe.

Nous voyons une vidéo de jeunes assis dans une conférence prenant des notes sur leurs appareils. L’écran montre ensuite Brandie en train de parler. Puis, on nous montre une vidéo de travailleurs de la santé portant des masques et utilisant leurs ordinateurs portables et leurs tablettes tout en discutant les uns avec les autres. 

Nous voyons une femme d’affaires travaillant sur son ordinateur portable, qui présente quelques tableaux et graphiques. Ensuite, nous voyons une vidéo de deux professionnels dans un bureau, discutant et regardant des tableaux et des graphiques sur papier. Puis, nous voyons un groupe de volontaires réunis à l’extérieur en train de discuter.

Nous voyons une vidéo du drapeau canadien flottant devant une forêt d’arbres.

Nous voyons deux professionnels discuter ensemble tout en faisant une séance de remue-méninges avec des notes autocollantes. Nous voyons ensuite plusieurs professionnels diversifiés en réunion dans un bureau, avec une femme qui fait une présentation.

Nous voyons la photo d’une rue du centre-ville, avec de nombreux véhicules dans la circulation. Puis nous voyons une vidéo d’un professionnel travaillant sur un ordinateur portable tout en prenant des notes écrites. Ensuite, nous voyons une vidéo d’un professionnel du monde des affaires faisant une présentation sur un graphique linéaire dessiné sur un tableau blanc. Nous voyons deux professionnels, l’un expliquant à l’autre le contenu de son ordinateur portable.

Nous voyons Bo Cheyne parler à l’écran. Ensuite, on nous montre trois photos d’une inondation, une photo représentant un quartier inondé, une autre une route inondée avec un véhicule à moitié submergé, et la troisième des maisons à moitié submergées. Ensuite, nous voyons un certain nombre de professionnels en discussion dans un bureau. Nous voyons ensuite une vidéo de deux professionnels des affaires en train de se serrer la main.

Nous voyons une vidéo d’une mère tenant la main de son enfant et marchant dehors. Puis, nous voyons une vidéo d’un agriculteur debout sur un champ ouvert au coucher du soleil. Nous voyons ensuite un groupe de citoyens travaillant ensemble dans un jardin communautaire à l’extérieur. Ensuite, nous voyons une vidéo de Brandie qui parle sur l’écran. Une photo est montrée d’une rue du centre-ville, avec un autobus s’arrêtant pour faire monter des passagers. On nous montre ensuite une vidéo d’une professionnelle travaillant à son bureau sur un ordinateur portable. Nous voyons ensuite trois professionnels différents en train de discuter lors d’une réunion. Nous voyons ensuite deux professionnels discuter, tout en regardant des notes autocollantes et une tablette. On voit ensuite un groupe de professionnels lisant du contenu sur une tablette, réunis autour d’une table.

Nous voyons une photo d’une rue du centre-ville, avec un autobus qui passe. On nous montre ensuite une vidéo de Brandie qui parle à l’écran. Nous voyons une vidéo d’une rangée de personnes naviguant sur leurs téléphones, tablettes et ordinateurs portables. Nous voyons ensuite une vidéo de trois individus naviguant sur leurs téléphones.

On voit Brandie parler à l’écran. Nous voyons quatre professionnels du monde des affaires, dont l’un fait une présentation sur un graphique affiché par un projecteur sur un mur.

Nous voyons une vidéo de Bo qui parle sur l’écran. On nous montre la photo d’une structure de jeu dans un parc par une journée ensoleillée, suivie de la photo d’une mère et de sa fille faisant du vélo et souriant à l’appareil photo. Nous voyons ensuite une vidéo d’un groupe de professionnels du monde des affaires travaillant ensemble et en discussion. Après, on voit Bo Cheyne parler à l’écran. Puis nous voyons une vidéo dont le zoom se fait sur le blé dans la lumière du soleil

On voit Brandie parler à l’écran. Les coordonnées de la Santé publique de Waterloo et de la Wellington-Dufferin-Guelph Public Health sont affichées en texte sur l’écran suivant, y compris leur adresse, leur numéro de téléphone, leur site Web et leurs coodonnées Twitter. Sur le dernier écran, sur un fond bleu, figure le texte suivant : « Avec un remerciement spécial à : Santé publique de la circonscription sanitaire de Wellington-Dufferin-Guelph et Services de santé publique et d’urgence de la région de Waterloo » Leurs logos respectifs apparaissent ci-dessous.

ADAPTATIONSanté: Ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick

Transcription

La scène d’ouverture montre un fond bleu avec un texte blanc au centre qui indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSante » et six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. En dessous se trouve un logo plus petit de Santé Canada. Le texte change pour « Ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick » à droite et une carte du Canada avec un marqueur de localisation sur le Nouveau-Brunswick.

Je m’appelle Tracey Wade, et je suis la responsable du projet ADAPTATIONSanté du Nouveau-Brunswick, au nom de Santé publique Nouveau-Brunswick.

L’écran change pour montrer une photo de Tracey Wade à gauche avec un texte à droite qui dit « Tracey Wade, gestionnaire de projet, ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick »

Notre projet avait pour titre « Adaptation aux changements climatiques au Nouveau-Brunswick : Évaluations de la vulnérabilité en matière de santé et d’adaptation aux changements climatiques du point de vue des milieux urbains et ruraux ». Notre intention était d’élaborer un guide néo-brunswickois pour la réalisation des évaluations des changements climatiques et de la vulnérabilité

Texte à l’écran : « L’adaptation aux changements climatiques au Nouveau-Brunswick : Évaluations de la vulnérabilité en matière de santé et d’adaptation aux changements climatiques du point de vue des milieux urbains et ruraux » Le texte s’estompe pour laisser place à une vue aérienne panoramique d’une ville au bord de l’eau. Il y a un certain nombre de bâtiments bas au premier plan, avec une autoroute et une rivière sur la gauche, et des arbres à l’arrière-plan.

en matière de santé en mettant à l’essai le processus de Santé Canada dans deux communautés de la province – une communauté urbaine et une communauté rurale.

Tracey Wade parle à l’intérieur.

Nous avions plusieurs objectifs. Nous voulions améliorer la compréhension du lien entre la santé et les changements climatiques et fournir plus d’informations spécifiques au Nouveau-Brunswick à ce sujet. Nous voulions fournir des stratégies d’adaptation sur la façon de réduire les effets sur la santé et les inégalités face aux changements climatiques, et créer une base de renseignements à partir de laquelle on pourrait surveiller l’évolution future des effets sur la santé. Notre espoir était de développer du matériel de communication bilingue, puisque nous sommes la seule province bilingue du Canada. Enfin, nous voulions susciter l’intérêt du public né o-brunswickois pour les changements climatiques et mobiliser les Néo-Brunswickois pour les pousser à agir à l’échelle locale.

Texte à l’écran : des points apparaissent un par un qui se lisent comme suit : « comprendre les impacts des changements climatiques sur la santé au Nouveau-Brunswick, fournir des stratégies d’adaptation, créer une base d’informations, partager des informations bilingues ».

Nous avions élaboré un document d’information détaillé pour examiner le lien entre les changements climatiques et les résultats en matière de santé au Nouveau-Brunswick,

La couverture du rapport est affichée, les pages du rapport défilent à l’écran.

mais, avec le début de la pandémie, nous avons dû pivoter et réajuster certains de nos objectifs pour nous concentrer sur l’aspect communautaire du processus, plutôt que sur le système de santé lui-même.

Vidéos d’un parent et de son enfant d’âge scolaire dans une épicerie, puis de travailleurs hospitaliers en équipement de protection marchant dans les couloirs de l’hôpital.

Nous avons donc choisi deux communautés pilotes – notre communauté urbaine était la Ville de Moncton, dont la population est relativement concentrée et compte environ 70 000 habitants dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.

Une image d’une carte du Nouveau-Brunswick avec un marqueur de localisation sur Moncton, suivie d’une image d’une ville riveraine avec le soleil couchant en arrière-plan.

Notre pilote rural était la région Chaleur, dont la population rurale compte environ 30 000 habitants, mais qui est répartie sur une très vaste zone géographique dans le nord du Nouveau-Brunswick.

Une image d’une carte du Nouveau-Brunswick qui met en évidence la région de Baie des Chaleurs, suivie d’une image d’une communauté rurale près d’une rivière.  

Compte tenu des restrictions liées à la COVID, nous avons tenu notre engagement communautaire en ligne. Nous avons réalisé une enquête publique, créé des groupes de travail communautaires, puis mené des entretiens avec des organismes représentant les populations vulnérables.

Tracey qui parle.

Donc, des groupes comme les associations pour la santé mentale, les centres de ressources pour les familles et le Co mi té consultatif sur l’i ti né rance.

Une vidéo d’un parent et de son jeune enfant jouant au soccer à l’extérieur.

Après avoir rassemblé un large éventail de données provenant de sources liées à l’environnement et à la santé, nous avons élaboré des rapports sur la vulnérabilité qui décrivent les risques environnementaux et climatiques prévus pour les zones pilotes, ainsi que l’état de santé de base de la population touchée par ces risques.

Tracey prend la parole, suivie des pages couvertures des rapports de base pour les régions de Moncton et de la Baie des Chaleurs, et enfin d’une image d’une zone de champs inondés le long de la côte.

Ainsi, la chaleur extrême et l’exposition à cette chaleur ont été mesurées par rapport aux maladies liées à la chaleur, par exemple. Le rapport décrit également les risques futurs pour la santé compte tenu des changements climatiques prévus jusqu’en 2100.

Vidéo du soleil brûlant et d’une route inondée avec des maisons à proximité.

Nous avons ensuite organisé une série de groupes de discussion en ligne avec les parties prenantes pour discuter de la capacité d’adaptation.

Une image de deux parents marchant derrière leur jeune enfant dans un jardin.

Ensuite, un rapport d’adaptation a été préparé pour chaque communauté pilote, comprenant une série de mesures possibles à prendre pour s’adapter aux changements climatiques prévus et réduire l’effet sur la santé, en particulier pour les populations vulnérables.

Image des pages couvertures des rapports sur la capacité d’adaptation pour Moncton et la région de la Baie des Chaleurs, puis à l’écran les pages du rapport défilent.

En termes d’enseignements clés tirés de notre projet, la COVID a été à la fois une malédiction et une bénédiction. Cela a effectivement fait dérailler quelques aspects clés du projet que nous ne pouvions tout simplement pas mener à bien parce que la plupart des hauts fonctionnaires et des praticiens de la santé n’étaient tout simplement pas en mesure de consacrer leur temps et leur énergie à des projets non liés à la COVID.

Image d’un professionnel de la santé portant un masque, les bras croisés, regardant la caméra, puis Tracey réapparaît à l’écran.

Cependant, la COVID nous apprend également à quel point nos populations les plus exposées sont vulnérables et a mis en lumière les inégalités des systèmes sociaux.

Des images d’un jeune enfant jouant sur des barres de suspension, suivies d’un adulte poussant dehors une personne âgée en fauteuil roulant.

Je dois admettre que l’analyse des données a été un défi. Il y avait tellement de sources de données, mais aussi tellement de restrictions sur l’utilisation des données pour des raisons de confidentialité, que l’ensemble du processus a été un véritable défi.

Tracey prend la parole, suivi d’une vidéo montrant deux professionnels en discussion autour d’une table et regardant ensemble des documents.

C’était particulièrement vrai pour l’étude de cas rurale, car les données étaient tout simplement trop faibles pour pouvoir effectuer une quelconque analyse. Cette expérience m’a appris qu’il aurait été pratiquement impossible pour les communautés de réaliser elles-mêmes une évaluation de la vulnérabilité en matière de santé et d’adaptation aux changements climatiques et à la santé sans une grande aide des personnes du système de santé, bien que la plupart d’entre elles sont déjà très occupées.

Une vidéo d’une personne tapant sur son clavier rétroéclairé avec une tasse à côté d’elle, suivi de Tracey qui parle.  

Malgré ces divers obstacles, nous avons pu mener à bien les études pilotes et atteindre la plupart des objectifs initiaux du projet, et nous disposons de livrables très utiles qui peuvent être utilisés par d’autres personnes voulant observer la santé et les changements climatiques selon leurs plans locaux d’adaptation aux effets des changements climatiques.

Une vidéo d’une vue en plongée de neuf jeunes adultes travaillant ensemble à une table avec des ordinateurs portables et des documents couvrant la table, puis Tracey qui parle.

En raison des défis liés aux données et des pivots que nous avons dû faire à cause de la COVID, nous avons fini par réorienter une partie du financement du projet vers une analyse à l’échelle provinciale sur la sensibilité de la population aux changements climatiques. Il s’agit essentiellement de fournir des données de base en matière de santé

Une vidéo d’une main tenant une boussole, puis Tracey qui parle.

et de sensibilité qui peuvent être utilisées pour comprendre la sensibilité d’une communauté à divers effets des changements climatiques. Pour surmonter les restrictions liées aux données dans nos très petites communautés au Nouveau-Brunswick, on le prépare pour les 33 groupements de communautés qui sont déjà utilisés par le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick.

Une vidéo d’une rivière entourée de forêt avec des niveaux d’eau élevés, suivi d’une image d’une carte du Nouveau-Brunswick avec les différents groupements communautaires indiqués.

Ainsi, ces groupements de communautés sont déjà engagés dans des processus d’examen des données et d’élaboration de plans d’action en matière de santé. La possibilité d’ajouter des données sur les changements climatiques sera très utile pour diffuser les données concernant la sensibilisation à l’échelle locale et les mesures contre les changements climatiques dans les années à venir.

Une vidéo de quatre adultes, dont l’un tient un jeune enfant, qui parlent à l’extérieur, puis Tracey qui parle.

Le financement de Santé Canada a permis à l’équipe d’avoir des conversations plus significatives au Nouveau-Brunswick sur l’effet des changements climatiques sur la santé, particulièrement au début du projet.

Une vidéo du drapeau canadien qui s’agite dans le vent, suivi d’une vidéo montrant deux jeunes professionnels en discussion marchant dehors tout en regardant une tablette.

Nous avons également élaboré une infographie sur le programme ADAPTATIONSanté du Nouveau-Brunswick. L’objectif était de montrer comment les communautés adaptatives peuvent réduire les effets des changements climatiques sur la santé. Il se concentre sur des messages simples liés aux mesures d’adaptation qui traitent des effets sur la santé des conditions météo ro logiques et des températures extrêmes, de la qualité de l’air, de la qualité de l’eau, de la sécurité alimentaire, des maladies à transmission vectorielle et des rayons UV.

À l’écran, l’infographie est présentée petit à petit du haut vers le bas, de sorte que la page entière est affichée. L’infographie montre une carte avec des points correspondant à des actions que les communautés peuvent entreprendre pour réduire les répercussions du changement climatique.

En ce qui concerne l’effet que le projet a eu sur notre administration, nous disposons certainement de plus de connaissances maintenant.

Une image de deux bâtiments dont la façade est recouverte de fenêtres, suivie d’une image d’un quai au bord d’un lac entouré d’arbres avec des canots.

En particulier pour nos communautés pilotes, les décideurs locaux ont pu se rendre compte qu’un certain type d’adaptation était important pour, par exemple, les inondations, mais maintenant, espérons-le, ils comprennent que leurs décisions d’adaptation ont également des effets probables sur la santé.

Une image d’une route inondée avec des arbres sur le côté, suivie d’un clip de deux gens d’affaires utilisant un ordinateur portable, tandis que l’un donne des indications à l’autre.

Nous avons donc essayé de leur montrer que s’ils modifient certaines de ces mesures d’adaptation initiales, les effets sur la santé peuvent également être traités plus efficacement.

Bien sûr, il y a encore beaucoup à faire. Je pense qu’ADAPTATIONSanté ne représente que le début de la conversation au Nouveau-Brunswick.

Une vidéo de deux personnes se tenant la main avec le soleil couchant en arrière-plan, suivi de l’image d’un parent et de son enfant faisant du vélo sur un trottoir au bord de l’eau.

Pour ce qui est de l’avenir du projet, le Secrétariat des changements climatiques du Nouveau-Brunswick a offert d’héberger les produits d’ADAPTATIONSanté sur son site Web afin que les collectivités de toute la province puissent les consulter et éventuellement les utiliser.

Tracey parle, suivi d’une image de la page d’accueil du site Internet du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, qui présente une photo du test pour la COVID-19.

Ainsi, des outils comme l’infographie, la base de données sur les mesures d’adaptation et les outils de processus que nous avons créés contribueront à une meilleure compréhension des effets des changements climatiques sur la santé et inciteront les communautés à agir. En ce qui concerne ce que les autres autorités sanitaires devraient savoir lorsqu’elles se lancent dans ce [type de projet], bien les données constituent le véritable défi. Cependant, il faut être capable de mesurer si les mesures d’adaptation ont eu des effets.

Une image de l’infographie apparaît à l’écran, suivie d’une image de deux adultes d’âge moyen faisant du vélo sur un chemin au bord d’une rivière en automne.

Les autorités en matière de santé doivent donc trouver le meilleur moyen d’établir ces valeurs de base, puis de procéder à une surveillance et à un suivi dans le temps pour les mesurer.

Une vidéo du soleil qui brille à travers les feuilles d’un arbre, suivi d’une vidéo d’un rivage rocheux au coucher du soleil.

Texte à l’écran : « avec un merci particulier au ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick » et le logo du Nouveau-Brunswick en dessous.

ADAPTATIONSanté: Institut national de santé publique du Québec

Transcription

Texte à l’écran indiquant « HealthADAPT — ADAPTATIONSanté ». Six icônes sur un fond bleu représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparait au bas de l’écran.

Un deuxième écran indique « Institut national de santé publique du Québec » accompagné de son logo et d’une carte du Québec.

M [David Demers-Bouffard]:

VRAC-PARC signifie en fait vulnérabilités régionales aux changements climatiques et plan d’adaptation régionale au climat.

Le texte suivant s’affiche à l’écran : “Évaluation de la vulnérabilité régionale aux changements climatiques et conception de plans d’adaptation régionaux au climat de santé publique (VRAC-PARC).”

Donc c’est un projet qui a débuté en 2019. C’est un projet qui inclue actuellement 13 de 18 directions de santé publique du Québec et également plus d’une soixantaine de professionnels de la santé publique. David Demers-Bouffard, Conseiller scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec, parle à l’écran. Ensuite, la liste des directions de santé publique du Québec s’affiche: Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Mauricie-Centre-du-Québec, Estrie, Montréal, Outaouais, Nord-du-Québec, Gaspésie-Iles de-la-Madeleine, Chaudière-Appalaches, Laval, Lanaudière, Laurentides, Terres-Cries-de-la-Baie-James. 

On couvre actuellement plus de la moitié du territoire de la province du Québec mais également plus de 75% de sa population. Donc l’objectif principal du projet c’est que chaque direction de santé publique, en fait, évalue leur vulnérabilité populationnelle aux changements climatiques à leur échelle, donc à leur échelle régionale, afin qu’elle conçoive éventuellement un plan d’adaptation régionale au climat de santé publique.

Aperçu d’une vidéo panoramique du Parlement du Québec, puis de David qui parle à l’écran. Ensuite, apparition d’un groupe de jeunes collaborant autour d’une table.

On vise également à favoriser l’arrimage entre les autorités régionales de santé publique et les acteurs régionaux dont les municipalités et les organismes communautaires afin de mettre en commun les expertises et puis aussi d’éviter les dédoublements d’effort. On se cachera pas également que l’un des objectifs est de valoriser, en quelque sorte, le rôle de la santé publique sur le sujet de l’adaptation aux changements climatiques et d’inclure davantage la dimension sanitaire pour les mesures d’adaptation qui seront mises en œuvre.

Image d’un banc public enseveli sous l’eau, puis David réapparaît à l’écran.

Donc présentement il y a déjà plusieurs acteurs gouvernementaux et du milieu de la recherche qui participent au projet. On peut nommer le consortium Ouranos, l’Université du Québec à Rimouski et même plusieurs ministères du gouvernement du Québec; on peut penser au ministère de la santé, le ministère de l’environnement puis le ministère des affaires municipales.

Affichage des logos des ministères de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Santé et des Services sociaux et des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec, d’OURANOS, d’Espace Muni et de l’UQAR.

À l’échelle régionale également, il y a plus d’une trentaine d’acteurs municipaux qui ont déjà collaboré avec les directions de santé publique dans le cadre du projet.

David réapparaît à l’écran.

M [Louis-Charles Rainville]:

On a quand même vécu certains défis, principalement au fait d’arriver avec une position cohérente de santé publique en prenant compte des aléas vraiment différents comme la maladie de Lyme, l’érosion côtière, les vagues de chaleur, qui ont des impacts différents à des échelles de temps, à des échelles spatiales différentes et puis aussi pour lesquelles la qualité des données est pas la même puis des fois on n’avait même pas d’historique pour ses aléas là ou très peu.

Carte de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, suivie de Louis-Charles Rainville, Agent de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique de la Gaspésie-Iles-de-Madeleine, qui parle à l’écran. Images d’une tique, d’une zone côtière et d’un soleil brûlant, puis l’écran revient à Louis-Charles.

F [Martine Lévesque]:

Au sujet des défis rencontrés dans le projet VRAC-PARC, principalement, on peut parler de la coordination du projet comme tel. Ça prend quelqu’un qui assure la coordination tout le long du projet ou au moins une ressource à temps plein qui est dédiée vraiment au projet, qui puisse s’investir complètement, faire les liens avec les partenaires, faire avancer le projet. De notre côté, on a eu quelques stagiaires qui ont participé au projet puis ça a fait que, comme il y a eu un petit roulement, on est rendu à l’étape où est-ce qu’il faut tout rallier ça ensemble et tout remettre les morceaux ensemble pour continuer le projet.

Carte de Montréal, suivie de Martine Lévesque, Agente de planification, de programmation et de recherche et toxicologue à la direction de santé publique du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du centre-sud-de-l’ile-de Montréal. Ensuite, extrait de deux jeunes en train de discuter devant un ordinateur portable. Aperçu d’une jeune professionnelle utilisant une tablette, puis l’écran montre de nouveau Martine qui parle.

Au niveau des défis, on peut aussi parler de l’appropriation des données climatiques. C’est pas évident pour tout le monde; on n’est pas tous des experts dans ces modèles-là climatiques. On peut parler aussi de l’expertise en géomatique. Quand on veut faire de la cartographie, identifier les vulnérabilités, sur le territoire, ça prend vraiment des gens qui sont habiles avec ces notions-là.

Affichage de cartes côte à côte de Montréal et de Laval avec les températures annuelles moyennes, puis d’un extrait vidéo affichant des tableaux et des graphiques sur un ordinateur portable. Ensuite, une carte du Québec apparaît à l’écran. 

M [Louis-Charles Rainville]:

Mettre tout ça ensemble a été un défi mais on l’a aussi vécu comme une opportunité dans la région parce que ça nous a forcé de prendre un angle de santé publique large, de vraiment essayer de voir l’interconnexion entre les changements climatiques et tous les autres déterminants de la santé donc dans les autres domaines, pas juste les aléas puis de mettre en lumière aussi les co-bénéfices. Ça c’est quelque chose qu’on développe et qui va nous servir pour vraiment longtemps.

Aperçu d’une carte d’une communauté décrivant les différents niveaux de chaleur dans les quartiers. Aperçu de Louis-Charles en train de parler. Texte à l’écran : “Co-bénéfices de l’adaptation, amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, réduction des inégalités sociales, stabilisation de l’économie, diminution de l’insécurité alimentaire, meilleur accès à la nature, embellissement et protection de l’environnement, réduction de l’exode des populations, consommation réduite d’énergie”.

Puis cette position-là complète de santé publique, même si elle est pas égale pour tous les aléas, on n’a pas le même niveau de précision ou de clarté pour chacun, c’est vraiment apprécié de la part de nos partenaires. Ils aiment cet angle large là qu’on apporte puis ça répond à un besoin qu’eux avaient. Donc globalement on est très content de l’exercice malgré les défis. Ça a été vraiment intéressant à faire et ça va être intéressant à continuer.

Aperçu de Louis-Charles en train de parler à l’écran. Extrait vidéo d’une jeune professionnelle tapant sur son ordinateur.

F [Annabelle Savard]:

Alors nous dans la région le projet a été accueilli vraiment favorablement autant dans les partenaires à l’interne qu’à l’externe puis ça en contexte de pandémie. Ça nous a permis à la santé publique de nous présenter sous un jour autre que celui de la COVID puis à l’interne de travailler sur un dossier qui était différent aussi, de se donner de la perspective de pouvoir se projeter dans le futur alors ça c’était positif.

Carte du Bas-Saint-Laurent. Ensuite, aperçu d’Annabelle Savard, Agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique du centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, qui parle. Image d’un individu debout à l’extérieur, portant une veste sur laquelle est écrit “santé et services sociaux Québec”, suivi d’une image d’une étendue d’eau et de montagnes couvertes d’arbres.

Ça nous a permis de développer nos compétences en concertation, en mobilisation aussi dans toute l’appropriation des connaissances, des compétences au niveau des différentes bases de données climatiques puis de pouvoir faire un transfert de connaissances.

Images d’un bord de route avec des voitures qui circulent, d’une petite chute d’eau entourée d’arbres, puis d’un lac avec un ciel clair en arrière-plan.

Nous on a procédé à des consultations puis on est arrivé avec des portraits qui étaient en cours de travail mais déjà on pouvait présenter des résultats puis ça permettait en quelque part de vulgariser l’information qui, on ne se la cache pas est très très importante et complexe alors ça permettait de rendre ça un peu plus digeste. Ça permettait aux participants aussi d’identifier les parties prenantes. Puis lorsqu’on a sondé les participants par la suite on a vu dans la rétroaction que ça répondait à un besoin qu’on s’était attendu. C’était attendu de la santé publique d’avoir une initiative comme celle-là et ils avaient hâte à la suite alors ça nous amène naturellement vers le PARC.

Extrait vidéo d’un adulte plantant un arbre avec un enfant, suivi d’un graphique à barres indiquant le nombre de participants dans les municipalités régionales de la Matanie, La Mitis, Témiscouata, Rivière-du-Loup, Les Basques, Matapédia, Rimouski et Kamouraska. Ensuite, extrait vidéo d’une jeune femme créant des graphiques visuels sur son ordinateur, puis, Annabelle réapparaît à l’écran. Aperçu de huit diagrammes circulaires représentant la composition des services de santé publique pour les mêmes régions que le graphique à barres, puis Annabelle parle à l’écran.

F [Martine Lévesque]:

Les principaux succès du projet, on peut parler de l’implication des partenaires, l’implication aussi des collègues. Les gens ont le désir vraiment de s’impliquer, ont à cœur de faire avancer ce beau projet-là.

Image d’eau claire entourée de forêt et de montagnes, suivie de Martine Lévesque qui parle à l’écran. Images de sacs de sable entourant un bâtiment avec l’inscription “help please” sur la fenêtre.

On peut parler aussi de l’avantage que ce soit coordonné à l’échelle provinciale. Ça nous permet de partager nos expériences avec les autres régions, de partager aussi nos bons coups, nos succès et puis c’est vraiment intéressant de voir aussi ce qui se fait dans les autres régions.

Image d’une cour inondée puis image de la façade avant d’une maison inondée.

[Méganne Goupil-Christin]:

L’évaluation de la vulnérabilité c’est un processus qui est extrêmement motivant et essentiel mais c’est aussi quelque chose qui peut rapidement se complexifier en raison du grand nombre de facteurs à l’étude. Il est important de savoir qu’une démarche n’est pas nécessairement plus complète ou plus utile à nos partenaires si elle est lourde ou trop chargée d’information.

Carte de Lanaudière. Ensuite, aperçu de Méganne Goupil-Christin, Agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique du centre intégré de santé et services sociaux de Lanaudière, qui parle à l’écran.

Donc il faut vraiment se concentrer sur l’expertise qu’on peut apporter à nos partenaires et la communiquer cette expertise-là d’une façon qui va mettre les acteurs en action. Ceci étant dit, pour plusieurs acteurs, l’adaptation aux changements climatiques est surtout liée aux aspects environnementaux et infrastructurels. On a remarqué que les aspects santé et populationnels des changements climatiques sont généralement moins bien connus.

Images d’une zone forestière gelée couverte de neige, d’une allée bordée d’arbres en automne, d’une zone buissonnante surplombant une île éloignée sur un lac, d’un rivage sablonneux avec des arbres et des rochers couvrant une colline en arrière et d’une zone de rivière rocheuse. Méganne parle de nouveau à l’écran.

Les villes sont donc parfois impliquées dans des démarches en adaptation mais la connaissance de quelle population est située où, à quel aléa est-elle vulnérable et comment améliorer sa résilience sont tous des éléments qui sont généralement moins bien connus. Ça représente une belle opportunité, en fait, pour les autorités de santé que d’aborder l’adaptation et la vulnérabilité d’un angle populationnel. Non seulement ça permet de créer un éveil au niveau des impacts des changements climatiques sur la santé mais ça répond aussi à un besoin en information qui est pas nécessairement assuré par d’autres partenaires.

Extraits vidéo d’une rue animée avec plusieurs piétons, puis d’une infirmière qui réconforte un patient âgé en lui tenant les mains. Ensuite, images d’une personne âgée assise seule sur un banc, d’un arc-en-ciel au-dessus d’une forêt, d’un champ de pissenlits avec un ciel bleu autour, et de deux parents et leurs deux jeunes enfants se tenant la main et courant à l’extérieur.

F [Maude Tremblay]:

Parmi les conseils qu’on souhaite partager aux organisations qui s’engagent dans un exercice d’analyse de la vulnérabilité des populations face aux changements climatiques, d’abord on vous invite à réserver du temps au projet, malgré les priorités, l’ensemble des priorités pour pouvoir conserver son élan et consacrer une ressource stable par exemple comme un chargé de projet qui est consacré à temps complet qui permettra d’avancer dans le projet et d’assurer une continuité des travaux et maintenir un lien avec les partenaires.

Carte de la Mauricie–Centre-du-Québec, suivie de Maude Tremblay, Conseillère en santé environnementale à la Direction de santé publique et responsabilité professionnelle du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-Centre-du-Québec, qui parle.

Un deuxième conseil serait de penser à amorcer rapidement les approches auprès des partenaires pour s’informer de leurs initiatives, des travaux qui sont en cours, des préoccupations qu’ils ont dans le cadre des changements climatiques également.

Images de canards le long d’une rivière avec de grands bâtiments en arrière-plan, d’un sentier dans une forêt et d’une rue inondée.

Le travail de collaboration permet de développer des informations, des outils qui sont concrets et adaptés aux besoins des partenaires plutôt que de mettre l’accent sur les fondements théoriques, par exemple.

On pourrait, entre autres, développer des outils, des tableaux, une banque d’informations qui est vraiment destinée à vulgariser face à leur réalité.

Extrait vidéo de deux professionnels se serrant la main, suivi d’une image de deux personnes en randonnée sur un chemin le long d’une rivière. Ensuite, extraits vidéo d’une personne regardant des graphiques, et image d’une forêt avec des montagnes en arrière-plan. 

Un dernier conseil serait de fournir aux organisations une lecture de la vulnérabilité, ce qui est la mission de la santé publique pour permettre en fait aux municipalités de développer un réflexe santé sur la compréhension de la vulnérabilité des populations, particulièrement les populations vulnérables parce que, on le sait bien, ce sont elles qui vont en bout de ligne être beaucoup plus impactées, qui vont être beaucoup plus touchées face aux changements climatiques.

Image d’une plage au coucher du soleil, puis l’écran montre Maude qui parle. Une vidéo de deux personnes se tenant la main avec le soleil qui brille à travers les arbres en arrière-plan, suivi d’une image d'une zone extérieure inondée avec un hangar rouge.

M [David Demers-Bouffard]:

Pour les suites du projet, le financement de Santé Canada a permis d’aller chercher des sommes supplémentaires auprès du gouvernement du Québec par l’intermédiaire du Fonds d’électrification et de changements climatiques. Présentement, le projet VRAC-PARC fait partie du plan de mise en œuvre 2021-2026, du plan pour l’économie verte du Québec. Le projet devrait se poursuivre encore sur plusieurs années. On prévoit faire quand même plusieurs actions au cours de ces années-là en particulier que chaque direction de santé publique vitalise leur évaluation régionale de vulnérabilité, qu’elle intensifie également leur activité d’arrimage et de collaboration auprès des acteurs régionaux et qu’elle élabore également un plan d’adaptation au climat de santé.

Aperçu de David Demers-Bouffard qui parle à l’écran, suivi de l’affiche du « Plan pour une économie verte 2030 », puis retour à David qui parle.

Ce plan là également va mener à des actions concrètes donc des actions qui devront être certaines d’avoir été mises en œuvre en collaboration avec les acteurs régionaux. On pense à la municipalité, étant donné que la santé publique n’a pas tous pouvoirs pour mettre en place littéralement ces différentes mesures. Et à terme également on souhaite intégrer les directions de santé publique qui ne font pas encore partie du projet afin de couvrir l’ensemble du territoire du Québec. Donc c’est ce qui nous attend au courant des quatre prochaines années.

Extrait vidéo d’un groupe de personnes en train de discuter, puis David reprend la parole.

Texte à l’écran : « Crédits photo à Angelica Alberti-Dufort et Chantal Quintin ». L’écran disparaît et un nouveau texte s’affiche : “Avec un merci particulier à l’Institut national de santé publique du Québec”.

ADAPTATIONSanté: Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais

Transcription

La mention « HealthADAPT — ADAPTATIONSante » apparaît à l’écran. Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un battement de cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page.

Sur un deuxième écran, on voit la mention : « Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais », suivie du logo du CISSSO et d’une carte indiquant où se trouve la région de l’Outaouais au Québec.

M [Eric Ndandji]:

Bonjour. Eric Ndandji, conseiller cadre en développement durable et performance au CISSS de l’Outaouais.

Le visage d’Éric Ndandji apparaît à gauche de l’écran. À droite de l’écran, on voit la mention : “Éric Ndandji, dévelopment durable et performance, Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais.”

Le CISSS de l’Outaouais est un établissement de santé qui offre des soins généraux, des soins de longue durée et aussi des services à la communauté. Nous sommes situés dans la région de l’Outaouais, dans la province du Québec.

On voit Éric en train de parler à l’intérieur, puis une carte indiquant où se trouve la région de l’Outaouais au Québec.

Notre établissement compte près de 10 000 employés et est réparti sur le territoire de l’Outaouais, autant dans les zones urbaines que semi-urbaines. Notre projet, justement, couvre 44 installations.

Un graphique présente les principaux attraits de la région de l’Outaouais. Il y a des cartes et des photos de la vie dans les différents secteurs de l’Outaouais. L’écran revient à Éric qui est en train de parler.

Le titre du projet, justement, est « Le plan de priorisation des mesures d’adaptation des installations du CISSS de l’Outaouais ». 

Texte à l’écran : “Priorisation des mesures d’adaptation aux changements climatiques pour l’ensemble des installations du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais.”

Le projet est divisé en cinq volets. Le premier volet, on voulait justement évaluer, faire un portrait des risques climatiques dans la région de l’Outaouais c’est-à-dire être capable de savoir à quels aléas sont exposés notre population.

On voit Éric en train de parler, puis la mention suivante apparaît à l’écran :, “1. Portrait des risques climatiques en Outaouais” Une vue aérienne montrant une forte inondation dans une zone industrielle.

Le deuxième volet consistait justement à évaluer la vulnérabilité de notre population du point de vue de la santé par rapport aux changements climatiques. Le troisième volet, c’était une évaluation de la vulnérabilité de nos infrastructures, les 44 installations par rapport aux changements climatiques. Le quatrième volet, c’était de voir justement quelle est notre capacité de réponse en tant qu’établissement si on faisait face à des sinistres d’origine naturelle.

Texte à l’écran : “2. Évaluation de la vulnérabilité de la population du point de vue de la santé”. Éric parle.  L’écran s’estompe et une nouvelle mention apparaît :

“3. Évaluation de la vulnérabilité de l’environment bâti”. Encore, on voit Éric qui parle. L’écran s’estompe à nouveau et une nouvelle mention apparaît :

“4. Évaluation de la capacité de réponse en cas de mesures d’urgence liées à un sinistre d’origine naturelle”. On voit des poteaux téléphoniques qui sont tombés et qui bloquent une route.

Et en dernier lieu, ce qu’on voulait faire, justement, c’est essayer de voir à travers toutes ces informations reçues, quelles sont les mesures d’adaptation qu’on devait prioriser pour nos installations en Outaouais.

Texte à l’écran : “5. Priorisation des mesures d’adaptation des installations du CISSS de l’Outaouais aux changements climatiques. » Une image montre deux individus se serrant la main.

F [Gille Delaunais]:

On a décidé d’engager plusieurs parties prenantes. On a également engagé certaines institutions gouvernementales dont l’Institut national de santé publique du Québec, le ministère de la santé et des services sociaux et la société québécoise des infrastructures. On a également travaillé avec la ville de Gatineau et les quatre municipalités régionales de comté qui se retrouvent dans la région de l’Outaouais.

Gille Delaunais, Conseillière en santé environmentale, Direction de la santé publique de l’Outaouais est en train de parler à l’extérieur. Tour à tour, on voit les logos de l’Institut national de santé publique du Québec, du ministère de la Santé et des services sociaux du Québec, de la Société québécoise des infrastructures du Québec et de la ville de Gatineau.

On a travaillé également avec l’organisme régional de sécurité civile de l’Outaouais qui est chapeauté par le ministère de la sécurité publique. On a aussi fait affaire avec l’Université du Québec en Outaouais et l’Université du Québec à Montréal, en plus de travailler avec l’Observatoire de développement de l’Outaouais également, et on a travaillé avec le conseil régional d’environnement et du développement durable en Outaouais, donc le CREDDO, qui est un organisme en environnement dans la région.

Gille parle. On voit ensuite une carte de la région de l’Outaouais, suivie des logos du ministère de la Sécurité publique du Québec, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Observatoire du développement de l’Outaouais et du CREDDO.

Pour finir, on a engagé des consultants externes qui nous ont aider à évaluer, dans le fond, le risque des changements climatiques, autant pour faire le portrait de la situation dans notre région mais le risque sur les infrastructures et des mesures de sécurité civile également.

On voit un groupe de professionnels du monde des affaires assis en cercle en train de discuter. L’écran passe à deux images du même endroit, avant et après l’inondation. Il y a une grande différence entre les deux.

M [Robbens Jocelyn Lacroix]:

Ce projet nous a permis de développer les connaissances sur les différentes vulnérabilités liées aux changements climatiques. Cela a permis également de mettre en place des mécanismes et des outils pour la considération de l’adaptation aux changements climatiques dans les activités cliniques et opérationnelles. Cela a permis également de mobiliser les différents acteurs de la région par rapport aux problématiques de changements climatiques. Cela a permis également d’améliorer la collaboration qu’on avait avec nos différents partenaires.

Robbens Jocelyn Lacroix, Agent de planification programmation et recherche, centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, est en train de parler à l’intérieur.

F [Flora Wagner]:

Forcément, il y a eu le défi de la pandémie COVID-19, qui a fait qu’il y a un certain nombre des ressources impliquées dans le projet ADAPTATIONSanté qui ont dû être assignées à des tâches COVID, en tous cas momentanément. Donc ça a été un assez gros défi. Et justement par rapport à ça il y avait une disponibilité irrégulière du personnel qui travaillait sur ce projet. Donc ça compliquait un petit peu les choses.

Flora Wagner, Agente de planification, de programmation et de recherche est en train de parler à l’intérieur. L’écran s’estompe et passe à l’image d’une infographie rappelant le lavage des mains et la distanciation sociale. L’écran revient à Flora Wagner.

L’autre point qui était un petit peu un défi c’était que, toujours en lien avec la COVID, il fallait faire en sorte de rendre interactif et convivial des rencontres en vidéoconférence pour essayer de mobiliser les partenaires auprès de nous.

Image d’une personne qui lève le pouce sur son ordinateur portable lors d’une vidéoconférence.

F [Véronique Juneau]:

On est fier de plusieurs réussites dans notre projet. On a d’abord réussi à mobiliser un bon nombre de partenaires internes et externes dans un contexte de pandémie. Ça a permis d’améliorer la collaboration autour de l’adaptation aux changements climatiques. Ça a aussi permis d’élaborer un projet qui intègre les connaissances scientifiques et aussi les connaissances de terrain et donc qui prend en compte les particularités de notre territoire et de nos réseaux locaux de santé.

L’écran montre Véronique Juneau, Agente de planification programmation et recherche, CISSSO.

Nous avons aussi réussi à cartographier les indicateurs climatiques et socio-sanitaires pertinents avec le soutien de l’Observatoire du développement de l’Outaouais et de perfectionner les capacités de l’équipe à manipuler ce genre de données pour la suite. On a aussi réussi à doter notre organisation d’un plan d’adaptation de ses infrastructures aux changements climatiques en tenant compte de la vulnérabilité de la population du point de vue de la santé.

Une carte de la région de l’Outaouais qui indique le nombre de jours de canicule par année dans la région. L’écran revient à Véronique Juneau.

Ça a aussi permis de développer une meilleure compréhension dans l’évaluation de la vulnérabilité face aux changements climatiques. Le projet a aussi permis de faire quelques gains en cours de route, notamment d’obtenir du financement pour la lutte aux îlots de chaleur, ou encore de relocaliser un terrain destiné à un centre de soins de longue durée qui était initialement prévu en zone inondable.

Un clip d’une personne âgée utilisant son ordinateur portable pour un rendez-vous virtuel chez le médecin, suivi d’une photo d’enfants jouant dans un jeu d’eau au coucher du soleil, puis d’une chaussée inondée devant un immeuble d’habitation.

M [Stéphane Pleau]:

Le financement de Santé Canada nous a permis l’embauche d’une ressource dédiée à la coordination du projet d’ADAPTATIONSanté. Ça nous a permis aussi de bénéficier du soutien de plusieurs consultants externes en ingénierie, en sécurité civile, en géographie et en environnement.

À gauche de l’écran, on voit Stéphane Pleau, Agent de planification, programmation et recherche. Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais en train de parler à l’intérieur. À droite de l’écran, on voit l’Hôpital de Hull situé à Gatineau. On voit ensuite un clip de trois professionnels travaillant ensemble.

d’abord pour l’évaluation de la vulnérabilité de l’environnement bâti, donc nos infrastructures, ensuite pour l’évaluation de notre préparation aux mesures d’urgence dans un contexte de changements climatiques et finalement, le budget nous a permis, grâce à la collaboration de la personne dédiée, de développer un outil cartographique dynamique représentant les différentes vulnérabilités aux changements climatiques sur notre territoire.

À l’écran, la couverture du rapport sur l’étude des risques aux changements climatiques, suivi des couvertures de l’évaluation de l’adaptation et du rapport cartographique, respectivement. Vient ensuite une image de poteaux téléphoniques et de fils tombés le long d’une rue, et des travailleurs qui essaient de nettoyer le désordre. Enfin, une image d’une carte montrant les zones présentant des niveaux variables de défavorisation matérielle dans la région de l’Outaouais.

F [Flora Wagner]:

Alors les impacts qui découlent de ce projet en changements climatiques, c’est tout d’abord ça nous a permis d’avoir une meilleure connaissance tant du risque climatique que du risque à la santé pour nos instances décisionnelles dans l’organisation mais aussi pour nos partenaires municipaux et des différentes villes qu’on a sur notre territoire.

Un clip d’une chaussée inondée alors qu’il continue de pleuvoir. Flora Wagner parle à l’intérieur. La mention suivante apparaît à l’écran : « Meilleure connaissance des risques climatiques et des risques associés à la santé. » Encore on voit Flora sur l’écran. On voit ensuite une personne qui tient de la terre et une jeune plante dans ses mains.

Ça a aussi permis de prendre en considération le risque climatique et tout ce qui est adaptation dans l’élaboration de projets concernant nos infrastructures, que ce soit actuellement ou alors pour le futur. Et ça a aussi permis l’amélioration de notre organisation concernant la préparation mais aussi la capacité de réponse en mesure d’urgence de nos différents services et ça a aussi été un levier pour l’obtention de financement pour justement mettre en place des mesures d’adaptation et de mitigation au sein de notre organisation.

Flora parle. Texte à l’écran : “Intégration des risques climatiques et de l’adaptation pour les projets en infrastructure”. On voit une photo d’un bâtiment en construction. L’écran s’estompe et la mention suivante apparaît : “Amélioration de la preparation et de la capacité de réponse aux urgences”, suivi d'une photo du panneau d'urgence de l'hôpital papineau, suivie du texte :“Levier pour du financement favorisant la mise en œuvre de mesures de résilience et de mitigation dans notre système de santé”.

F [Chantal Saucier]:

La suite du projet du CISSSO prévu à l’intérieur des actions du ministère de la santé est de poursuivre avec les autres régions du Québec la mise en œuvre, la méthodologie développée par le CISSSO pour rendre résilients les territoires du Québec face aux changements climatiques.

On voit une carte du sud du Québec, suivie d’une image montrant plusieurs mains tenant un globe qui ressemble à la Terre. 

Cette mise en œuvre pourra être faite d’ici 2026 avec l’aide d’un financement dans le cadre du plan d’économie verte. Nous espérons, à l’horizon de 2030, avoir amélioré la résilience du parc immobilier et des populations du Québec face aux changements climatiques.

Chantal Saucier, Architecte- Direction de la conservation des infrastructures- Ministère de la santé et de services sociaux est en train de parler à gauche de l’écran. Sur la droite, on voit une forêt et les feuilles des arbres en train de changer de couleur. Une image d’un groupe de professionnels heureux qui se donnent la main au milieu d’un cercle.

F [Brigitte Pinard]:

Je pense aussi qu’il est important d’aller chercher dès le début l’engagement des acteurs clés à l’intérieur de notre institution. Au Québec, la santé publique fait partie du Réseau régional de santé et de services sociaux. On en a profité pour aller mobiliser la direction qui est responsable des services techniques et de la logistique, en fait de l’ensemble des installations du réseau de la santé. Cela nous a permis d’inclure dans le projet un axe sur l’environnement bâti et aussi sur les mesures d’urgence du réseau de santé. Brigitte Pinard, Directrice de santé publique par intérim. Centre intégré de santé et services sociaux de l’Outaouais est en train de parler à l’intérieur. On voit ensuite le panneau du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais. Brigitte Pinard est en train de parler.

Ensuite, avec la direction des services techniques et logistiques nous avons été chercher l’engagement de la haute direction avant de débuter le projet. Une des conditions gagnantes pour mettre en place des travaux sur les changements climatiques c’est d’avoir un coordonnateur de projet. Un coordonnateur idéalement qui est dédié minimalement à mi-temps durant le temps nécessaire pour la réalisation du projet. Il faut aussi s’assurer de la disponibilité d’intervenants pour participer aux travaux. Donc nous, dans le cadre de notre projet, le coordonnateur a assuré un rôle de leadership essentiel pour la mise en œuvre du projet et travailler avec l’ensemble des intervenants qui sont mobilisés.

Plusieurs personnes font un cercle et se tiennent la main. On voit ensuite un clip d’une personne en train de taper quelque chose sur le clavier de son ordinateur, une photo d’un bateau dans l’eau avec une ville derrière lui, suivi d’un clip de diverses personnes assises en cercle et riant.

Je dirais aussi qu’il faut idéalement que notre groupe d’intervenants mobilisés ait un profil assez diversifié, multidisciplinaire, qui est nécessaire aussi pour des travaux en changements climatiques.

Un clip de quatre professionnels assis à une table regardant une vidéoconférence sur un grand écran. Ensuite, un clip d’une jeune personne faisant une randonnée dans une région boisée. 

Il est aussi utile de connaître des partenaires externes qui s’intéressent aux changements climatiques ou encore qui ont, qui possèdent une expertise et un savoir-faire dans les changements climatiques. Il ne faut surtout pas hésiter à les inclure très tôt dans le processus du projet en fait, dès l’étape de planification.

Image d’un lac et d’une forêt vus du haut d’une terrasse, suivie d’un clip d’une personne regardant de la matière végétale dans une boîte de Petri.

Pour soutenir la mobilisation autant à l’interne qu’à l’externe, je suggère aussi d’essayer de faire des gains à court terme à l’intérieur du projet. Dans notre projet, nous avons eu la chance d’en faire quelques-uns, entre autres nous avons réussi à influencer la localisation d’un centre d’hébergement et de soins de longue durée pour éviter que le centre se retrouve une deuxième fois sur un terrain à risque d’inondations majeures.

On voit deux images. À gauche, un groupe de personnes se tient devant un panneau de reconstruction. À droite, un plan de la nouvelle construction de l’hôpital de Maniwaki. L’écran passe à l’image d’un bâtiment après l’inondation, entouré de barrières en plastique. On aperçoit une bannière avec la mention :

“A nos héros du CISSSO, merci”.

Texte à l’écran : “avec un merci particulier au centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais »

ADAPTATIONSanté: Centre intégré de Santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches

Transcription

Lily Lessard :

La scène d'ouverture montre un fond bleu avec du texte blanc au centre qui indique "HealthADAPT - ADAPTATIONSante" et six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. En dessous se trouve le logo de Santé Canada. Le texte change et on peut lire « Centre intégré de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches » avec, à droite, une carte du Canada avec un repère sur la région de Chaudière-Appalaches au Québec. L'image à l’écran change pour afficher une photo de Lily Lessard avec, à droite, un texte blanc indiquant « Lily Lessard, Professeure, département Sciences de la santé chez Université du Québec à Rimouski, Cotitulaire Chaire interdisciplinaire Santé et services sociaux pour les populations rurales ».

Bonjour. Je m’appelle Lily Lessard. Je suis professeure au département des sciences de la santé de l’Université du Québec à Rimouski.

Lily Lessard apparaît à l’écran, elle parle dans une salle de classe.

Je suis chercheure au centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches, le CISSS qui est le Centre Intégré de Santé et de Services Sociaux de la région, et je suis co-titulaire d’une chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour des populations rurales, ici à l’UQAR.

Texte à l'écran : « Évaluation et soutien de la capacité des systèmes de santé à prévenir et limiter les impacts négatifs sur la santé mentale et le bien-être psychosocial des individus et populations exposés à des évènements climatiques extrêmes (CASSSIOPEE) ».

Je vous parle aujourd’hui du projet qu’on appelle « Projet Cassiopée » qui est l’acronyme qu’on a construit à partir du titre qui est « Capacité d’Adaptation de Systèmes de Santé et des Services sociaux à Prévenir les Impacts des Événements de météo extrême en contexte de changement climatique ».

Le texte s'estompe pour montrer une carte du Québec où on fait ressortir la région de Chaudière-Appalaches en rouge.

C’est un projet qui est réalisé dans la région de Chaudière-Appalaches, région qui est au sud en fait de celle de la capitale nationale, de Québec.

Lily Lessard réapparaît à l’écran.

L’objectif, c’est de se doter d’un plan d’adaptation de renforcement pour réduire les impacts psycho-sociaux ou l’impact sur la santé mentale si vous préférez.

Un homme qui promène un chien, une femme et un enfant qu’elle tient par la main se promènent dans un sentier. L’image change pour celle d’un couple et d’un enfant qu’on voit de dos et qui regardent un lac.

Pour nous, la santé mentale c’est important on le voit comme un état de bien-être, la capacité de jouer son rôle, ses rôles sociaux, familiaux, professionnels.

Texte à l'écran : « Trois volets : Cartographie des vulnérabilités psychosociales ». Puis Lily Lessard réapparaît à l’écran.

Le projet se divise en trois volets, l’un d’eux est une cartographie des vulnérabilités psychosociales où on voyait la vulnérabilité comme, dans le fond, quels sont les éléments de sensibilité qui contribuent à accroître cette vulnérabilité et quels sont les éléments qui contribuent à la diminuer donc des éléments de capacité à faire face aux capacités d’adaptation.

Texte à l'écran : « Trois volets : Cartographie des vulnérabilités psychosociales, Évaluation des besoins, défis et forces du milieu ». Puis Lily Lessard réapparaît à l’écran. On voit ensuite une vidéo d’une route pleine d’eau, où on voit des voitures et un homme qui marche avec de l’eau jusqu’aux chevilles. Puis l’image change pour celle d’un ciel ensoleillé. Puis Lily Lessard réapparaît à l’écran. L’image change pour celle d’un groupe de femmes qui discutent autour d’une table.

Il y a également un volet qui s’intéressait aux besoins et aux arrimages, en fait. Comment les gens travaillent ensemble, quels sont les besoins dans le milieu, pour deux types d’aléas qui étaient les inondations et les vagues de chaleur mais également quelles sont les forces en présence, qu’est-ce qui se fait déjà de bien, quelles sont les idées des acteurs du milieu, par rapport à comment on pourrait mieux y faire face. Donc, on l’a documenté dans le cadre de grande séances de consultation qui ont été fort intéressantes mais qu’on a dû cesser avec le début de la pandémie mais on a poursuivi avec, je crois qu’on est tout près du 80 entrevues individuelles aussi avec des acteurs clés, des citoyens aussi pour documenter ces aspects et notamment les forces en présence.

Lily Lessard réapparaît à l’écran. L’image change et on voit apparaître une carte avec un plan des cours d’eau. Texte à l'écran : « Trois volets : Cartographie des vulnérabilités psychosociales, Évaluation des besoins, défis et forces du milieu, Plan d’action régional pour réduire les impacts psychosociaux ». Lily Lessard réapparaît à l’écran.

Et tout ça permet d’alimenter, en fait, la cartographie est un outil d’aide à la décision qui a alimenté un plan d’action et tout ce qui est identifié comme force et comme besoin également donc un plan d’action intersectoriel où on s’intéresse à ce que le CISSS peut mettre en place, ce à quoi il peut également contribuer et puis, plus globalement, qu’est-ce qui peut être fait par d’autres types d’acteurs aussi pour toujours réduire les impacts psychosociaux des changements climatiques.

Une image montre une rue commerciale inondée où deux pompiers naviguent dans un petit bateau.

Peut-être un des principaux enseignements qu’on a vécus en fait ça a été vraiment d’être à l’écoute du terrain dans le cadre de ce projet.

Lily Lessard réapparaît à l’écran. Une image montre une rue inondée d’où sortent un panneau d’arrêt et un panneau qui signale la présence d’une borne d’incendie à moitié ensevelis sous l’eau. Une image montre un document intitulé « Trousse d’outils pour réduire les impacts psychosociaux des populations touchées par des évènements météorologiques extrêmes ». Lily Lessard réapparaît à l’écran.

Lorsque le projet a commencé en mars 2019, en fait, la région a vécu de grandes inondations, probablement les pires depuis vraiment de nombreuses années, ce qui nous a amené, on a décalé un peu le départ du projet Cassiopée mais nous retrouver sur le terrain, avec les acteurs qui étaient là, on avait des outils, on avait développé une boîte à outils, on était plutôt en train de développer une boîte à outils des interventions psychosociales en contexte de désastre et ça nous a permis de mettre à profit ou de faire de la formation auprès des équipes en fait au niveau de la santé mentale des personnes qui vivaient, des sinistrés mais des intervenants aussi qui ont vécu ces événements-là. Ça nous a décalé un peu le début du projet Cassiopée vers l’automne mais ça nous a assuré aussi une mobilisation, ça a permis de faire connaître le projet, ça a permis de ramener l’importance, en fait, de regarder, de mieux se préparer aussi pour faire face aux prochains événements et de parler de changements climatiques.

Un schéma montre les interventions intégrées par phases et les niveaux de service en situation de désastres. Lily Lessard réapparaît à l’écran. Une vidéo apparaît, montrant un professionnel de la santé discutant avec un patient. Lily Lessard réapparaît à l’écran. Une vidéo montre un groupe de personnes collaborant autour d'une table, couvertes de papiers, de crayons et d'ordinateurs portables.

Les impacts du projet, bien je pense que le fait de parler sous l’angle de la santé mentale populationnelle des changements climatiques, je pense que ça va être un gain dans la région. D’ailleurs on a vu avec la pandémie, on en a parlé énormément, puis d’ailleurs on a travaillé avec les acteurs de la santé publique encore là pour réduire les impacts psychosociaux de la pandémie. Il y a plusieurs initiatives qui se sont développées, des liens qui se sont créés aussi, puis tout ça dans le fond permet également d’alimenter notre plan d’action aux changements climatiques. Donc, ce que je pourrais dire, peut-être une des leçons qu’on aura apprises, c’est de profiter des événements qui passent, des autres défis également, de voir les changements climatiques comme un élément transversal et d’être prêt à parler de toute sorte de choses en fait avec les acteurs qui sont les détenteurs d’enjeux sur le terrain si on veut qu’ils soient à l’écoute de cette menace que sont les changements climatiques.

Une image montre une route bordée d’arbres aux feuillages d’automne. L’image s'estompe pour montrer une vidéo de deux travailleurs qui marchent dans un champ. Une image montre trois personnes qui regardent un écran dans une salle de conférence.

Les suites du projet, nous on s’engage à poursuivre notre implication de financement, suivre l’équipe, dans l’implantation éventuelle des mesures du plan d’action, donc on souhaite ardemment que ce soit mis en place. Un des éléments qui va être important ça va être l’engagement des décideurs, notamment ceux du CISSS, les décideurs qui sont actuellement, et depuis deux ans, complètement, énormément sollicités par la gestion de la pandémie actuelle.

Une vidéo montre deux hommes qui discutent et qui se penchent au-dessus une feuille de papier posée sur une table, puis qui se serrent les mains.

Et peut-être vous laisser sur une leçon justement pour ces décideurs à l’issue de notre projet c’est qu’on n’a pas le choix de travailler en inter-sectorialité.

Lily Lessard réapparaît à l’écran. Gros plan sur le visage d’un homme qui regarde au loin. Une vidéo montre quatre personnes en cercle qui discutent et rient.

Il faut absolument travailler à briser les silos entre ces directions, entre les équipes aussi, d’aborder vraiment la santé sous un angle global et la santé mentale aussi parce que c’est comme ça, en travaillant sur les déterminants de la santé donc qu’on peut venir à développer des bons mécanismes d’adaptation dans la population pour faire face à ces grands défis de société.

Texte à l'écran : « Avec un merci particulier au Centre intégré de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches ». Le texte change et on voit apparaître « Santé Canada – Health Canada » ainsi que le logo de Santé Canada.

ADAPTATIONSanté: Régie de la santé des Premières Nations

Transcription

Le texte sur l’écran indique « HealthADAPT – ADAPTATIONSanté. » Sur un fond bleu, on voit six icônes qui représentent une conversation, un battement de cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe. Le logo de Santé Canada apparaît au bas de la page.

Sur un deuxième écran, on peut lire : « Régie de la santé des Premières Nations », ainsi que le logo et une carte montrant l’emplacement de la Régie de la santé des Premières Nations.

Holly Clermont:

Je m’appelle Holly Clermont. Je suis actuellement dans le territoire de Snaw-Naw-As, sur la magnifique côte de la Colombie-Britannique. Je dirige le projet WATCH pour la Régie de la santé des Premières Nations. WATCH signifie « prendre soin ensemble des ressources alimentaires » (We All Take Care of the Harvest). Il s’agit d’un projet sur les produits de la mer et les changements climatiques visant à promouvoir la sûreté, la sécurité et la souveraineté des produits de la mer.

L’écran suivant montre Holly Clermont à gauche. À droite, on peut voir son nom et son titre, qui se lit comme suit : « Chef de projet WATCH, Régie de la santé des Premières Nations. »

Ensuite, on voit une vidéo qui montre le dessin animé d’un homme debout au bord d’un littoral. Une main dessine l’acronyme WATCH, qui dit : « We All Take Care of the Harvest », puis dessine des palourdes dans les mains de l’homme. Une femme âgée apparaît sur le rocher à ses côtés, ainsi que les mots : “Seafood Safety, Security, and Sovereignty.”

La nécessité du WATCH a été reconnue lors d’une vague de chaleur marine massive au large de la Colombie-Britannique, qui a entraîné une prolifération de plancton toxique de l’Alaska à la Californie. De nombreuses zones de récolte de mollusques ont dû être fermées afin de protéger les gens contre une intoxication amnésique par les mollusques, mais cela n’a pas empêché les décès et les maladies chez les oiseaux de mer et les mammifères marins, et même les plantes ont été touchées. En effet, le varech et d’autres algues ont souffert de plusieurs problèmes, dont une faible croissance.

À l’écran, une infographie qui décrit comme les conditions océaniques ont dépéri de 2013 à 2017, ainsi qu’une infographie intitulée : « Les efflorescences algales nuisibles et le réseau alimentaire ». Ensuite, on voit une diapositive qui montre deux photos d’une efflorescence algale nuisible capturée en 2015, qui s’étend de la Californie à l’Alaska. À côté, on voit un tableau qui énumère les grandes récoltes des mollusques et les fermetures de pêcheries au cours de cette même année. Ensuite, on voit à nouveau l’infographie sur les efflorescences algales nuisibles, avec le texte suivant : « Biotoxin/Neurotoxin Domoic Acid. » Elle est suivie d’une autre diapositive intitulée « Intoxication amnésique par les mollusques », qui montre deux cartes illustrant les niveaux d’acide domoïque sur la côte ouest. Ensuite, on voit une vidéo d’une plage au coucher du soleil, avec quelques oiseaux le long du littoral. Ensuite, on voit une séquence d’un cours d’eau, des montagnes au loin, ainsi que de petites îles de forêts arborées et de sable. On voit des séquences d’une personne montrant du doigt un écran d’ordinateur, puis un ciel orangé ensoleillé.

Un dôme de chaleur en 2021 aurait, selon un biologiste marin de l’Université de Colombie-Britannique, tué plus d’un milliard d’animaux marins. Il existe au moins un cas connu où des saumons rouges ont reculé dans un bras de mer pour échapper à la chaleur et aux faibles niveaux d’oxygène. Nous avons aussi connu des incendies de forêt, puis de multiples rivières atmosphériques, des inondations, des érosions, de sédimentation et de contaminants qui se déversent dans les milieux marins. En outre, nos eaux sont parmi les plus vulnérables à l’acidification au monde, et nous en voyons déjà les signes.

Un vidéo du soleil qui brille. Ensuite, une photo d’un article du New York Times intitulé : “Like in ‘Post-apocalyptic Movies’: Heat Wave Killed Marine Wildlife en Masse.” Ensuite, on voit la vidéo d’un poisson qui nage dans une eau peu profonde, suivie des images d’un feu incontrôlé dégageant une épaisse fumée grise dans une forêt. Ensuite, on voit des images de plusieurs articles de presse qui parlent d’un feu incontrôlé, de rivières atmosphériques et d’inondations. Ensuite, on voit un homme qui tient une palourde dans chaque main.

Ces défis auront une incidence importante sur les réseaux alimentaires marins et, par extension, sur la sécurité des fruits de mer. Pour de nombreuses communautés côtières des Premières Nations, les fruits de mer sont essentiels à une alimentation saine. Il s’agit d’une denrée alimentaire de base et, dans les communautés isolées, les gens en dépendent réellement. Les fruits de mer sont essentiels au bien-être économique de nombreuses communautés des Premières Nations. Des générations de connaissances, de compétences et de travail acharné sont maintenant investies dans la récolte commerciale, les entreprises d’aquaculture et les accords commerciaux. Et les espèces de fruits de mer jouent un rôle vital dans le bien-être social, culturel et spirituel.

Une séquence d’une femme sur un quai, en train de récupérer un filet dans l’eau, à côté d’elle son équipement dans un bac bleu en plastique. Ensuite, la photo d’une personne qui découpe un poisson cru, suivie d’une séquence d’un filet de poissons crus saupoudrés d’épices. Ensuite, on voit une photo d’une zone côtière avec un grand rondin au bord de l’eau et de l’herbe qui pousse sur les côtés. Holly parle à la caméra. Une séquence d’une embarcation en mer libre et plusieurs pêcheurs, une personne qui récupère un grand filet dans l’eau. Elle est suivie d’une photo d’un littoral bordé des eaux d’un bleu cristallin et un vaste ciel bleu.

Ces espèces et leurs habitats ne sont pas seulement considérés comme des ressources alimentaires, mais aussi comme des êtres chers vivants avec une progéniture et des foyers qui nécessitent des soins particuliers.

Des séquences de quelques poissons qui nagent dans des eaux peu profondes, puis un littoral rocheux avec un sentier, des eaux bleues, des montagnes et le littoral à perte de vue.

Il est évident que les changements climatiques s’ajoutent aux défis existants. Une première étape cruciale pour nous a été de cibler les obstacles actuels et à long terme à la sûreté et à la sécurité des fruits de mer et de tirer des leçons des efforts passés pour y remédier. Nous avons également reconnu que certains endroits et personnes ne pouvaient pas fournir l’expertise dont nous avions besoin et que tout le monde était très occupé. Nous avons donc mis en place un réseau offrant une multitude de types d’expertise et de personnes prêtes à apprendre.

Des séquences d’une personne qui marche sur de la terre sèche et craquelée, une vague océanique qui se brise sur le littoral, suivie d’une séquence d’une personne tenant un ordinateur portable qui montre à l’écran plusieurs éléments graphiques et visuels. Ensuite, le logo de la Régie de la santé des Premières Nations apparaît à l’écran.

Lorraine McIntyre:

Je vais aux réunions fédérales sur les mollusques depuis des décennies, et je n’ai jamais eu l’impression de pouvoir contribuer ou d’être entendue. Le projet WATCH m’a permis d’apprendre à connaître les membres individuels des communautés et j’ai l’impression que le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique peut enfin contribuer et aider en fournissant des données et des outils pour que chacun puisse évaluer ses propres risques. Et donc, pour cela, je suis vraiment reconnaissante.

Une infographie présente l’équipe du projet, composée des collectivités pilotes du projet WATCH, ainsi que de la RSPN et du BC Centre for Disease Control. Une colonne grise apparaît peu à peu à droite du graphique, elle présente les conseillers du projet et l’équipe consultative des Premières Nations, l’équipe consultative externe et la communauté de pratique de la surveillance. À droite, on voit le texte: “The WATCH Network.” Suit une séquence vidéo de Lorraine McIntyre, Spécialiste de la salubrité des aliments, Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britaninique, qui parle à l’écran.

Dave Rolston:

Pour moi, l’une des plus grandes réussites est l’établissement des relations qui se transforme également en un transfert de connaissances ainsi qu’un soutien.

Une série d’images de Dave Rolston, “Gestionnaire des pêches de la Première Nation Tseshaht et responsable de la communauté WATCH”, qui se trouve à l'extérieur, vêtu d’un gilet flottant.

Kim-Ly Thompson:

Je pense qu’il s’agit d’un succès dans le sens où nous avons établi et renforcé certaines des relations avec d’autres communautés et experts. Et dans ces relations, je pense qu’il existe un sentiment d’espoir qu’avec cette équipe de personnes, nous pourrons agir pour remédier aux problèmes.

Kim-Ly Thompson, Chercheur de la Nation Gitga’at et responsable communautaire intérimaire du WATCH, doctorant de l’Université Simon Fraser, parle à l’écran.

Andrew Sheriff:

Je pense que les possibilités que nous voyons sont des occasions de faire ce type de travail et de planification bénéfiques, comme la planification de l’adaptation aux changements climatique, sans que cela soit lié à un projet différent avec des objectifs différents. Nous obtenons du soutien nous permettant de poursuivre ce travail sans autre objectif.

Une séquence d’une baleine plongeant dans l’eau et s’éloignant à la nage. Ensuite, Andrew Sheriff, Coordonnateur des pêches de la nation Malahat et responsible de la communauté WATCH on screen. L’écran passe à un court vidéo d’une petite embarcation qui récupère un engin de pêche dans l’eau, puis à une séquence d’un scientifique qui examine un échantillon au microscope, puis verse un liquide dans un bécher.

Lorraine McIntyre:

Les défis sont la COVID, COVID et encore la COVID. Il s’agit d’avoir la capacité au sein de notre organisme de faire les choses que nous souhaitons faire au lieu de réagir à cette pandémie massive.

Lorraine parle à la caméra. On voit un clip d’un littoral avec de l’herbe, des rochers et du sable, bordé de forêts au bord de l’eau.

Byron Harry:

J’avais hâte d’aller à Nanaimo cette semaine pour un cours en présentiel, vous savez, juste pour rencontrer tout le monde et, personnellement, je trouve que c’est une meilleure façon d’apprendre, plutôt qu’avec Zoom. C’est mon défi. Il est certainement difficile de trouver les bonnes personnes pour aider avec ce que nous essayons de faire.

Byron Harry, Responsible communautaire du WATCHet gestionnaire des pêches de la Première nation de Klahoose parle à la caméra.

Andrew Sheriff:

Ainsi, les possibilités que WATCH a fournies, de mon point de vue du moins, permettent de rattraper les retards sur le soutien pour obtenir ce genre de travail. L’accès à une expertise accrue. Le financement pour soutenir le travail effectué d’une manière plus directe et significative est probablement la plus grande occasion qui, comme vous le savez, nous a aidés à surmonter certains de ces défis.

Une vidéo en accéléré du passage des nuages sur un paysage de montagne, suivie d’une séquence vidéo d’un gros plan de gouttes de pluie qui tombe sur la branche d’un arbre. On voit ensuite une séquence d’eau qui s’écoule d’un petit cours d’eau dans la forêt et trois images côte à côte de l’océan, du littoral et des eaux marécageuses.

Holly Clermont:

De plus, le volet surveillance du projet fait un pont entre les programmes de surveillance des Premières Nations et ceux des tribus de l’Alaska à la Californie – ce que nous appelons un réseau WATCH de Beaufort à Baha. La planification de l’adaptation sera de plus en plus avancée grâce à l’échange des connaissances et des données. D’autres peuvent découvrir de nouvelles espèces et des changements de conditions avant nous, et nous pouvons à notre tour dire aux autres que c’est en train d’arriver, qu’il faut rester à l’affût ou essayer telle ou telle méthode.

Une séquence d’une chute d’eau entourée d’arbres, suivie d’une carte de la côte ouest de l’Amérique du Nord ayant des repères de localisation sur la Colombie-Britannique et la Californie. Ensuite, une séquence de professionnels qui regardent une présentation dans une salle de réunion. Enfin, une personne sur un quai, qui verse un liquide clair d’un récipient et d’une bouteille en plastique dans l’eau.

Nous sommes loin d’avoir terminé, et nous n’envisageons pas vraiment de fin à ce travail. Nos communautés pilotes veulent déjà en faire plus, d’autres communautés voudront faire ce travail, de nouvelles collaborations régionales émergerons, ainsi que, sans aucun doute, des défis actuels et nouveaux. Les communautés ne veulent pas être prises au dépourvu et sont déterminées à façonner leur propre avenir.

Holly parle ensuite, on voit une image de la structure du réseau WATCH. Elle est suivie d’une photo d’un paysage pittoresque composé d’arbres sur de petites falaises au bord de l’eau, un ciel bleu clair et des rayons de soleil qui pointent sur la gauche.

Nous n’allons pas nous adapter aux changements climatiques pendant la durée du projet. Soyez patient. Acceptez la complexité et l’incertitude. Fixez des objectifs réalisables tout en prévoyant de progresser de deux pas en avant et d’un pas en arrière, avec des pivots pour changer de cap. Donnez aux gens l’espace, le temps et les fonds nécessaires pour apprendre et mettre en œuvre ensemble les anciens savoirs de manière nouvelle, pour imaginer d’autres avenirs et d’autres possibilités pour devenir plus forts.

Les séquences montrent une zone urbaine animée par de nombreuses personnes et du trafic en mouvement. Il y a une petite horloge au centre, une petite embarcation dans des eaux océaniques agitées en arrière-plan, et un professionnel en pleine réflexion.

« Il n’y aura pas de nouveau normal... Le temps que nous disposions d’une bonne base de données, quelque chose a changé... Il y aura toujours une sorte de saut créatif. Ce n’est pas un problème, c’est le processus. »  Chacun peut apporter sa contribution de manière significative et efficace.

Une séquence d’eaux glacées atteignant le rivage sur un sol gelé. Le texte sur l’écran se lit comme suit : “Citation de Kari Tyler, Consortium sur les impacts climatiques du pacifique (PCIC)”. Une séquence de nuages se déplaisent lentement dans un ciel au coucher de soleil.

Texte à l’écran : Avec un merci particulier à la Régie de la santé des Premières Nations. Le logo de la Régie de la santé des Premières Nations apparaît ci-dessous.

ADAPTATIONSanté: Vancouver Coastal Health et Autorité sanitaire du Fraser

Transcription

Le  texte sur l’écran indique « HealthADAPT — ADAPTATIONSanté. »

Sur un fond bleu, nous voyons six icônes représentant une conversation, un cœur, une feuille, un hôpital, des personnes et une loupe… Le logo de Santé Canada apparaît au bas de l’écran. Un deuxième écran affiche « Vancouver Coastal Health - Fraser Health Authority », ainsi qu’une carte du Canada avec un marqueur de localisation sur Vancouver.

Le troisième écran affiche « HealthADAPT : Climate Change and Health Vulnerability Assessment and Adaptation Planning for Vancouver Coastal Health (VCH) and Fraser Health Authority (FHA) (ADAPTATIONSanté : Évaluation intégrées des changements climatiques et de la vulnérabilité de la santé de la population et planification de l’adaptation pour Vancouver Coastal Health (VCH) et la Fraser Health Authority (FHA)) »

À l’écran, Craig Brown, chef de projet, Changement climatique et adaptation du secteur de la santé, de Vancouver Coastal Health ».

Craig parle.

Craig Brown :

Bonjour, je m’appelle Craig Brown et depuis environ deux ans et demi, je suis le chef du projet ADAPTATIONSanté pour Vancouver Coastal Health, Fraser Health, Health Emergency Management BC et la gestion des installations. Nous nous situons dans les territoires traditionnels

La vidéo montre une vue aérienne panoramique de l’eau et des montagnes. Les montagnes au premier plan sont couvertes de conifères. Craig parle. L’image suivante est une vue aérienne de la région métropolitaine de Vancouver, avec des bâtiments et des routes couvrant le sol, et de l’eau au loin.

non occupés des Musqueam, des Squamish et des Tsleil-Waututh à Vancouver. Ce projet est assez unique en ce sens que quatre partenaires se sont réunis pour demander un financement au titre du programme ADAPTATIONSanté, sachant que nous devions adopter une approche concertée de l’adaptation aux changements climatiques et à la santé dans la région.

On voit de loin un stade, entouré d’un secteur riverain et de grands immeubles. Le texte à l’écran affiche « Vancouver Coastal Health – Autorité sanitaire du Fraser », ainsi que leurs logos respectifs. Une carte du Canada montre leur emplacement sur la côte ouest.

Notre projet s’étend sur deux très grandes autorités sanitaires de la Colombie-Britannique, à savoir Fraser Health et Vancouver Coastal Health. Les autorités sanitaires de la Colombie-Britannique

L’écran affiche quatre clips vidéo. La première montre des travailleurs de la santé marchant dans les couloirs de l’hôpital. La seconde montre un passage pour piétons très fréquenté le soir. Ensuite, une consultation médicale entre un médecin et un patient. Enfin, une conversation animée entre cinq personnes assises sur des chaises disposées en demi-cercle.

offrent des services allant de la santé publique et de la santé de la population à l’exploitation d’établissements de soins actifs, de soins de longue durée et de nombreux autres services et activités.

Le texte à l’écran commence par le titre « Focus sur le projet » Les points apparaissent un par un : « santé publique et santé des populations », « Gestion des urgencies », » et « gestion des installations » 

Ainsi, notre projet s’est principalement concentré sur la santé publique et la santé de la population, mais aussi sur la gestion des urgences et sur une variété d’installations. Là encore, il s’agit d’adopter une vision plus

La vidéo revient sur le discours de Craig Brown. 

holistique des changements climatiques et de l’adaptation en matière de santé.

Image d'un paysage urbain avec du trafic traversant un pont sur une voie d'eau. Il y a six jeunes professionnels réunis autour d’une table. Certains d’entre eux se serrent la main. Ensuite, la photo d’une personne âgée qui se serre la poitrine apparaît et à qui un adulte d’âge moyen donne une bouteille d’eau.

Tout au long du projet, nous avons mobilisé un certain nombre de parties prenantes internes, principalement des personnes jouant un rôle dans la prise de décision, mais aussi du personnel de première ligne, des personnes qui interagissent avec les clients et avec les populations, qui sont plus exposées aux risques.

Craig parle. Nous voyons une image d’une route inondée, puis un extrait du drapeau canadien flottant devant de grands immeubles d’habitation.

Nous avons réellement essayé d’établir une compréhension de la vulnérabilité et de la capacité orientée à la fois sur l’expérience de notre personnel et sur l’expérience des organisations communautaires, des gouvernements locaux et des gouvernements régionaux que nous mobilisons tout au long du projet. Vous le savez, notre projet a deux livrables principaux :

Texte à l’écran : « Projects Deliverables » (Produits livrables du projet), suivi de deux points numérotés qui se lisent comme suit : « Vulnerability and Capacity Assessment » (Évaluation de la vulnérabilité et des capacités) et « Strategic Plan » (Plan stratégique).

une évaluation de la vulnérabilité et des capacités et un plan stratégique, et pour ces deux éléments,

Personne regardant des post-it et faisant du brainstorming dans un bureau. Nous voyons un groupe de jeunes personnes collaborant dans un bureau moderne, distribuant des documents sur une table. Puis, nous voyons un parc extérieur avec une population diverse assise sur des bancs. 

il était clair que nous devions, encore une fois, nous engager largement auprès de notre personnel ainsi qu’auprès de nos partenaires dans la communauté et des populations que nous servons.

On voit la couverture de l’évaluation de la vulnérabilité et des capacités en matière de changement climatique et de santé, qui comporte les logos de Fraser et de Vancouver Coastal Health, ainsi qu’une photo prise du haut d’une montagne avec des arbres et un océan.

Donc, notre évaluation de la vulnérabilité et des capacités a bien permis d’illustrer les dangers auxquels nous sommes exposés, la mesure dans laquelle nous sommes susceptibles d’être affectés par ces expositions,

La couverture d’un rapport intitulé « Community Health and Climate Change: Mapping Exposure, and Adaptive Capacity to Four Health-Related Climate Hazards (Santé communautaire et changement climatique : Analyse de l’exposition et de la capacité d’adaptation à quatre risques climatiques liés à la santé) à côté d’une photo de Vancouver où l’on voit des montagnes, de grands bâtiments et de l’eau. Les cartes suivantes illustrent les températures élevées, la vulnérabilité à la fumée des feux de forêt, les inondations et l’ozone troposphérique.

et la capacité d’adaptation dont dispose l’autorité sanitaire, les communautés et le champ d’activité. On peut mélanger tous ces éléments pour créer ce que l’on pourrait appeler une sorte de compréhension structurée de la vulnérabilité et des capacités dans nos régions sanitaires. Je pense qu’il s’agit d’une réussite absolue, car nous avons maintenant une réponse à la question « quels effets les changements climatiques vont-ils avoir sur la santé de la population dans le système de santé de ces deux régions sanitaires? »

La vidéo montre que Craig parle à nouveau.

« Que faisons-nous déjà à ce sujet? »

Trois jeunes professionnels sont assis autour d’une table et discutent. La vidéo revient ensuite à Craig qui parle.

« À quel point sommes-nous vulnérables? » Nous savons que la vulnérabilité est une combinaison de la sensibilité et de la préparation.

Une autre des réussites a été le fait de travailler avec Health Emergency Management BC et la gestion et

Un parent et son jeune enfant d’âge scolaire font leurs courses dans une épicerie, tout en portant des masques.

l’exploitation des installations, parce que cela nous a permis d’élargir nos horizons et d’approfondir notre compréhension de la vulnérabilité dans notre région sanitaire.

Craig parle.

Le fait de devoir travailler pendant la pandémie a généré plusieurs défis. Il est devenu beaucoup plus difficile d’arriver à ce que les gens nous donnent de leur temps dans cette mobilisation, mais nous avons constaté que la mobilisation à distance, la mobilisation virtuelle, a au final probablement ouvert plus de portes qu’elle n’en a fermées. Nous avons également constaté que la COVID a appris aux autorités sanitaires qu’elles peuvent prendre des mesures rapides et décisives sur des problèmes importants et réussir. Les défis liés à la COVID ont donc permis de renforcer un peu notre conviction malgré les limites de capacité.

Je pense qu’un autre défi que comprend un projet comme le nôtre est que, même si nous avons quatre partenaires de projet, les deux autorités sanitaires couvrent une étendue

Un extrait d’un centre-ville animé avec de grands immeubles et des voitures est montré, suivi d’un extrait

d’eau en mouvement dans une baie, entourée d’arbres et de montagnes avec un ciel bleu et clair.

géographique très vaste, ainsi qu’une variété de communautés, tant urbaines que rurales, éloignées, avec des communautés autochtones.

Craig parle.

Nous avons donc dû prendre cela en compte. Il n’est pas facile de rédiger des énoncés de haut niveau résumant la vulnérabilité, par exemple.

Un clip de nuages passant au-dessus d'un ciel bleu clair. Un extrait d’un adulte d’âge moyen écoutant attentivement un autre adulte parler, suivi d’une vidéo faisant un panoramique autour d’une table de professionnels acquiesçant de la tête.

Connaître notre rôle a été un autre défi. Quels sont exactement les services que nous fournissons ? Comment contribuent-ils à la résilience climatique des communautés que nous servons? Et je veux clarifier certains de ces éléments ont été à la fois une source de défis et de possibilités pour obtenir toujours plus de réussites.

Deux médecins et un patient regardant attentivement l’écran d’une tablette.

Les collaborations et les relations que nous avons établies dans le cadre de ce projet sont l’un des aspects les plus encourageants de ce projet.

Craig parle, puis on voit le drapeau canadien qui flotte avec la colline du Parlement en arrière-plan.

Et je pense que c’est aussi la clé du succès pour l’avenir.

Le financement de Santé Canada a été extrêmement important pour notre projet. Nous avons eu de la chance d’avoir accès au poste que j’occupe maintenant..

On revient à Craig qui parle.

Nous avons également pu obtenir des fonds supplémentaires par le biais du programme ADAPTATIONSanté de Santé Canada, ce qui nous a permis de nous mobiliser davantage auprès des communautés autochtones de la région de la côte centrale de la Colombie-Britannique.

Une image de l’infographie est présentée. Il s’agit d’une image numérique d’une ville colorée. L’infographie est intitulée « Creating a Healthy, Low-Carbon, Climate-Resilient Future » (Créer un avenir sain, à faible émission de carbone et résilient au changement climatique).

Nous avons pu élaborer des infographies. Nous avons créé un ensemble de cartes de vulnérabilité

Ensuite, on voit une image d’une carte de vulnérabilité climatique pour la ville de Vancouver. Le niveau de vulnérabilité correspond à l’intensité de la nuance de rouge sur la carte.

aux changements climatiques après plusieurs itérations qui s’appuyaient sur la mobilisation de toutes sortes d’experts

Craig parle. On voit l’eau d’un ruisseau entouré d’arbres. Puis retour à Craig qui parle.

et d’utilisateurs de connaissances, et nous avons également pu obtenir un certain soutien pour l’avancement de notre travail de mobilisation. Ce projet étant très vaste, ces fonds supplémentaires nous ont permis d’avoir une plus grande incidence et d’élargir notre portée.

Je pense que notre projet a déjà eu une influence positive sur notre administration. Notre projet nous a permis de montrer une partie de ce leadership.

On peut voir une capture d’écran de la page d’accueil du site Web de Vancouver Coastal Health, qui présente des vignettes d’un père faisant faire un tour à son jeune enfant sur son dos, d’un groupe de six enfants assis les jambes croisées et tapant dans leurs mains, et d’un professionnel de la santé dans une salle vide souriant pour la caméra.

La création du site Web du projet, la participation à un plus grand nombre d’événements, l’organisation de nos propres événements

Ensuite, on voit une carte de Vancouver illustrant la température de surface. La carte est divisée en mailles, les tons de rouge les plus foncés représentant des températures de surface plus élevées.

de mobilisation sur les changements climatiques et l’adaptation en matière de santé nous ont vraiment permis de nous faire remarquer et nous ont exposé à tous ces autres partenaires, les organisations communautaires, les gouvernements régionaux locaux et les Premières Nations.

Un extrait montre le soleil qui brille à travers une forêt, suivi d’un extrait montrant un homme âgé subissant les effets de la chaleur, assis devant un arbre et à qui une personne âgée donne une bouteille d’eau.

Nous travaillons à résoudre les problèmes liés à notre compréhension de nos vulnérabilités et de nos capacités et nous agissons.

Je pense que le dôme de chaleur, par exemple, en juillet 2021,

Une capture d’écran d’un article du journal Vancouver Sun est présentée. Il s’intitule « Metro’s low-income households feel heat waves more than their wealthier neighbours » (Les ménages à faible revenu de la région métropolitaine ressentent davantage les vagues de chaleur que leurs voisins plus aisés).

lors de la période de chaleurs extrêmes sans précédent qui a frappé la Colombie-Britannique, nous a permis de nous mobiliser rapidement pendant l’intervention, en formant des partenariats avec les centres d’intervention d’urgence dirigés par les gouvernements locaux.

Un homme assis devant son ordinateur qui fait un appel.

Cela nous a également donné l’occasion d’effectuer un travail de surveillance très rapide des effets de cet événement sur la santé

Craig parle.

et d’échanger ces informations avec nos partenaires ainsi qu’en interne pour guider la prise de décision. Nous espérons donc approfondir cet héritage à mesure que nous avançons. Par chance, nous avons pu, grâce à la validation de principe que le programme ADAPTATIONSanté nous a permis d’élaborer, créer un poste à temps plein de responsable des changements climatiques et de la santé pour Vancouver Coastal Health. Fraser Health suit l’exemple et il ne fait aucun doute que cette équipe connaîtra une expansion progressive dans les années à venir.

On voit une vue aérienne de Vancouver au sommet d’une montagne, montrant la ville de loin, ainsi que des montagnes lointaines et un lever de soleil à l’horizon.

Ainsi, ce projet nous a vraiment préparés à une mobilisation profonde et durable en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et en matière de santé pour ce qui est probablement

Une photo de cinq adultes d’âge moyen ou plus âgés se tenant épaule contre épaule apparaît. Ils sont tous souriants, portent des chemises colorées et se serrent les uns contre les autres.

deux des plus grandes autorités sanitaires du Canada. Cela signifie que nous sommes maintenant en mesure de contribuer à la communauté de pratique qui émerge

Un extrait montre une vue rapprochée des gouttes de pluie frappant la chaussée. et nous voulons que les autres autorités sanitaires sachent que ce travail est un défi. C’est extrêmement important,

Craig parle.

c’est difficile, et Santé Canada sera là pour vous soutenir dans ce travail. Nous sommes très reconnaissants d’avoir le soutien de Santé Canada et nous avons hâte de voir cette communauté de pratique se développer dans l’avenir.

Texte à l’écran : « Vancouver Coastal Health - Fraser Health Authority » et leurs logos respectifs.

Hi Frank, for this video, there were a few last minute additions to the transcript. You will see certain portions highlighted- their corresponding audio clips are saved in the folder and are named with the audio transcript. If you have any questions, please shoot me an email. -Kahlan

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