L'histoire de la dépendance de Samuel : vidéo
Transcription - L'histoire de Samuel
Une photo de bébé
Nathalie : Samuel, ça a toujours été un petit garçon hyper souriant, enjoué.
Une photo d'un jeune garçon
Nathalie : Il était capable d'aller chercher tout de suite tout de suite l'amour de n'importe qui. Il était enjôleur.
Une photo de Samuel à la pêche
Nathalie : Il avait vraiment un charisme.
Une photo scolaire
Samuel : J'ai toujours été un premier de classe. Ma mère, elle mettait beaucoup d'emphase sur étudier, avoir des bonnes notes, puis quand même avoir un mode de vie sain actif.
Une photo de famille
Nathalie : Samuel, c'était un petit gars qui était toujours de bonne humeur, qui était toujours plein de projets, toujours souriant. Il s'intéressait à tout tout tout. Là, il n'avait plus aucun intérêt à rien, le seul but de sa journée quand il se levait, c'était d'aller consommer jusqu'à temps qu'il se couche le soir.
Un titre apparaît à l'écran : L'histoire de Samuel
Le jeune homme est assis seul dans une cuisine.
Nathalie : Il s'est mis à sécher des cours, tout ce qui était scolaire, ça n'avait plus d'intérêt pour lui, ses notes étaient en chute libre.
Samuel : Àpres mon secondaire deux, j'ai commencé à boire. C'est là que j'ai, pour la première fois essayé la polytoxicomanie. J'avais mixé deux dépresseurs ensembles.
Il est assis près d'un lac.
Nathalie : Évidemment, il s'est mis à arrêter de manger, il était rendu maigre, maigre, maigre. Il avait la peau bleutée tellement il était rendu maigre. Comme mère, c'est très dur, c'est vraiment très difficile de voir son enfant dégringoler, s'autodétruire.
Samuel se lève et quitte le bord du lac.
Samuel : Parce que je consommais beaucoup, ça fait que ça commençait à coûter cher, puis je ne travaillais pas tellement dans le temps. Alors j'étais obligé de voler; je prenais de l'argent à ma mère. Ma mère avait été opérée à une épaule, puis-mais elle avait-s'était fait prescrire des opiacés... je le prenais, pis je le prenais abusivement pour avoir toujours un effet plus gros. Alors j'ai commencé à lui voler des médicaments.
Assis avec sa mère.
Nathalie : J'avais vraiment, vraiment peur qu'il meure. Il avait joué avec des produits chimiques aussi, puis il y a eu quand même un bon accident qui a causé une explosion puis des brûlures. Il a eu peur, il m'a dit qu'il avait eu très peur quand c'est arrivé. Moi j'ai dit, tiens il va avoir eu sa leçon. Puis quelques semaines après, je me suis rendu compte que le même jeu recommençait.
Samuel : Alors ma mère a vu que j'avais recommencé à faire ça. Ma mère a pris les grands moyens; elle a dit « ce n'est pas vrai que mon fils va mourir en faisant ce qu'il fait »
Mère et fils marchent ensemble sur un trottoir.
Nathalie : C'est ici que ça se termine puis de l'envoyer soit en thérapie, à l'hôpital, en centre d'accueil, ou peu importe. Mais, quand l'enfant est pris dans ça, il s'en rend même pas compte, puis il pense que tout va bien. C'est ta job de parent de le faire.
Samuel conduit une voiture sur une autoroute.
Samuel : J'ai fait ma thérapie pour moi, mais pour aussi ma mère. Moi c'est ma mère qui l'a pris, puis c'est elle qui m'a sauvé la vie, puis je lui dois la vie de base parce qu'elle m'a mis au monde, mais je lui dois la vie parce qu'elle a décidé de me ramener, parce que je n'aurais pas été capable.
Il lance sa ligne de canne à pêche dans l'eau.
Nathalie : C'est tellement beau de le voir aller maintenant. C'est vraiment, on voit qu'il est solide, qu'il est allé chercher des bonnes bases, puis qu'il a compris beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Il est allé chercher de la maturité, c'est incroyable.
À l'extérieur, Samuel manie une scie électrique.
Samuel : J'ai de la misère à m'en rendre compte encore. Mais tu sais, je vais finir mon cours de menuiserie dans un mois.
Il court sur un pont.
Samuel : Je me trouve là - je fais de la natation, je fais du jogging, je me tiens en forme, je travaille beaucoup.
En costume de course, il court seul sur le vieux pont.
Sur la rue avec sa mère
Nathalie : Je suis convaincue qu'il a une belle vie en avant de lui et qu'il va aller très très loin. Il a du talent, il a du potentiel, puis il a tous les outils pour le développer. Moi j'ai toujours dit, tu as tout ce qu'il faut pour réussir dans la vie, il faut juste que tu t'en serves.
Sur le trottoir, mère et fils se serrent dans leurs bras.
NARRATEUR: Informez-vous et parlez de l'abus de médicaments d'ordonnance avec vos enfants. Visitez Canada.ca/preventiondesdrogues. Un message du gouvernement du Canada.
Les mots apparaissent à l'écran :
Avec des remerciements à : Portage au Québec
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