Document d’information : Financement pour aider les organismes communautaires à lutter contre la variole simienne

Document d'information

Juillet 2022

Le Fonds d’initiatives communautaires en matière de VIH et d’hépatite C adopte une approche intégrée pour accroître l’efficacité des initiatives de prévention de ces infections, ainsi que d’autres infections transmissibles sexuellement et par le sang. Cette approche tient compte des voies de transmission communes, des comportements à risque, des populations touchées et des déterminants sociaux de la santé liés à ces infections au moyen d’interventions ciblées de prévention, de dépistage, de soins et de traitement.

Le financement de 350 000 $ annoncé aujourd’hui permettra à trois organismes du partenariat communautaire Avancer, une collaboration pancanadienne d’organismes voués à la santé des hommes gais et bisexuels, d’accroître leur capacité à répondre aux besoins exprimés par les communautés en matière d’activités de prévention, d’éducation, de sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation.

Les organismes qui suivent utiliseront les fonds pour amplifier les messages de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) d’une manière adaptée à la culture et sans stigmatisation, afin de joindre les populations qui sont actuellement touchées par l’éclosion.

  • RÉZO à Montréal, actuellement la région où le nombre de cas est le plus élevé, recevra 150 000 $ pour soutenir les efforts de sensibilisation locaux et provinciaux;
  • l’AIDS Committee of Toronto recevra 100 000 $;
  • MAX Ottawa recevra 100 000 $.

Le financement annoncé provient d’un engagement de un million de dollars pour appuyer des organismes partout au pays. Une somme totale de 550 000 $ sera également octroyée au Centre de recherche communautaire (CBRC), à la H.I.M Health Initiative for Men Society à Vancouver, et à la Queer and Trans Health Collective à Edmonton. Le CBRC a reçu 350 000 $, la H.I.M recevra 100 000 $ et la Queer and Trans Health Collective s’est vue verser 100 000 $. Les 100 000 $ restants sont disponibles auprès de l’ASPC pour la getion d’enjeux émergents imprévus en lien avec l’éclosion de variole simienne.

Depuis le début de l’éclosion de variole simienne, l’ASPC collabore avec des partenaires nationaux et internationaux afin de protéger la santé de toutes les personnes au Canada. Dès la confirmation des premiers cas de variole simienne, le gouvernement du Canada a mis en marche son Centre des opérations du portefeuille de la Santé. Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) continue d’effectuer le dépistage afin de confirmer le diagnostic de variole simienne des cas présumés, et les autorités de santé publique ainsi que les systèmes de santé des provinces et des territoires mènent les enquêtes sur les cas et gèrent l’éclosion. L’ASPC continue de faire le point régulièrement sur l’éclosion de variole simienne au moyen de rapports publics et sur Canada.ca/variolesimienne, y compris la diffusion de lignes directrices intérimaires sur l’infection, la prévention et le contrôle (IPC), des directives sur la gestion des cas et des contacts, une définition nationale de cas de variole simienne, des lignes directrices à l’intention des professionnels de la santé et de l’information sur les risques et les symptômes pour accroître la sensibilisation.

L’ASPC travaille avec des intervenants, y compris des organisations non gouvernementales, les médecins hygiénistes en chef par l’intermédiaire du Réseau pancanadien de santé publique ainsi que des réseaux et des partenaires internationaux, dans le but d’accroître la sensibilisation des populations qui courent le plus grand risque, en diffusant des lignes directrices et les outils nécessaires pour contribuer à gérer les cas de variole simienne.

Du point de vue régional, le Québec a signalé 320 cas de variole simienne en date du 19 juillet (la plupart sont à Montréal). Les provinces et territoires établissent leurs programmes d’immunisation en fonction des situations qui leur sont propres. En date du 18 juillet, le Québec a administré 12 553 doses du vaccin Imvamune® aux personnes les plus susceptibles à la maladie. Pour de plus amples renseignements sur les lieux où l’on peut se faire vacciner dans la région métropolitaine de Montréal, consultez Ce qu’il faut savoir sur la variole simienne à Montréal. La vaccination est disponible aux populations les plus susceptibles dans la plupart des régions du Québec.

La compréhension globale du virus de la variole simienne est toujours en évolution et le Canada fait figure de modèle quant à l’approfondissement des connaissances de l’éclosion actuelle de la variole simienne, notamment en mobilisant les experts et en partageant les preuves scientifiques courantes, afin d’éclairer l’intervention. Le Canada poursuivra son travail avec l’OMS et les partenaires internationaux pour solidifier l’intervention mondiale à l’éclosion de la variole simienne en cours.

Détails de la page

Date de modification :