Le gouvernement du Canada appuie des initiatives visant à prévenir et à contrer la violence familiale au Québec

Communiqué de presse

Les projets appuieront des familles qui ont subi, qui subissent ou qui risquent de subir de la violence.

Le 28 novembre 2022 | Montréal (Québec) | Agence de la santé publique du Canada

La violence familiale et la violence fondée sur le sexe sont de graves problèmes de santé publique liés à des problèmes de santé mentale, qui auraient des conséquences durables pour les survivants et les personnes qui les entourent. La violence familiale et la violence fondée sur le sexe touchent des familles de toutes les régions du Canada et comprennent de nombreuses formes de violence physique, verbale, psychologique ainsi que la négligence, perpétrées par un membre de la famille ou un ou une partenaire intime. Le Canada est résolu à appuyer tous les survivants de violence familiale et de violence fondée sur le sexe, à protéger la santé et à assurer la sécurité des personnes qui risquent d'en subir.

Aujourd'hui, dans le cadre des 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe, Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de l'honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, a annoncé l'octroi d'un financement de plus de 4,5 millions de dollars échelonné sur quatre ans, pour soutenir cinq initiatives du Québec qui visent à appuyer le bien-être mental et physique des survivants ou des personnes susceptibles de subir de la violence familiale et de la violence fondée sur le sexe.

Ce financement arrive à un moment crucial alors que la pandémie de COVID-19 continue d'avoir des répercussions négatives sur les enfants et les familles qui risquent de subir de la violence en raison de la perturbation des services et d'autres facteurs de stress émotionnels qui touchent les aidants naturels, comme le stress parental, la dépression et la consommation de substances.

L'investissement annoncé aujourd'hui représentent un pas important dans la bonne direction et aideront à recueillir des données probantes sur le fonctionnement des interventions et du soutien en matière de promotion de la santé dans les collectivités canadiennes. Nous continuerons de travailler en vue de prévenir la violence familiale et la violence fondée sur le sexe, de soutenir les survivants et de briser le cycle de la violence dans les familles et les collectivités d'un océan à l'autre.

Citations

« Tout le monde mérite de vivre en sécurité et à l'abri de la violence familiale, mais pour de nombreuses personnes au Canada, ce n'est pas leur réalité. Le financement annoncé aujourd'hui à Montréal aidera les enfants, les jeunes, les familles et les aidants naturels qui ont subi ou qui risquent de subir de la violence familiale ou de la violence fondée sur le sexe à trouver le soutien dont elles ont besoin pour renforcer leur estime de soi et assurer leur sécurité et leur stabilité. Cet investissement est un important pas vers l'avant, mais nous savons qu'il nous reste encore beaucoup à faire. Notre gouvernement continuera de prendre des mesures contre la violence familiale et la violence fondée sur le sexe afin de bâtir un avenir où toutes les personnes seront traitées avec dignité et respect. »

L'honorable Carolyn Bennett
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé

« J'ai constaté sur le terrain, dans les yeux des femmes et des enfants, les répercussions immédiates et à long terme que la violence familiale et celle fondée sur le genre ont sur la santé physique et mentale des survivants, ainsi que ses conséquences durables pour les familles, les personnes, les collectivités et la société dans son ensemble. Les programmes et ressources financés permettront aux parents et aux professionnels de la communauté d'avoir accès à des outils et à des formations visant à aider les familles et à prévenir la violence familiale. Nous pensons que l'apport de connaissances et de compétences appropriées est essentiel pour répondre à ce grave problème et agir contre la violence familiale et fondée sur le genre. »

Élisabeth Brière
Secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé

« Grâce au programme Lanterne, Marie-Vincent affirme son expertise en prévention de la violence sexuelle envers les jeunes. Cette dernière est trop souvent une conséquence de l'inégalité entre les sexes. Nous constatons qu'en outillant les jeunes et les adultes qui gravitent autour d'eux, nous formons des ambassadeurs et des ambassadrices qui sauront identifier les situations à risques ainsi que les adultes de confiance vers qui se tourner. Le soutien financier de l'Agence de la santé publique du Canada nous permettra d'adapter Lanterne pour les enfants de 6 à 12 ans, et, ce faisant, elle contribue à notre rêve de bâtir une communauté protégeante, sans violence sexuelle envers les jeunes. »

Stéphanie Gareau,
Directrice générale de Marie-Vincent

« La grossesse représente une fenêtre particulière de vulnérabilité pour les femmes ayant vécu des traumatismes au cours de leur enfance et pour la transmission intergénérationnelle des traces laissées par ces traumatismes. Le programme STEP est l'une des rares interventions axées sur les traumas à être offerte dès la grossesse et a ainsi un potentiel énorme en termes de prévention. Grâce à ce financement, les femmes enceintes ayant vécu des traumas auront l'opportunité de prendre du recul par rapport à leur histoire et de devenir les mères qu'elles souhaitent être. »

Nicolas Berthelot
Professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières et directeur du projet STEP

« Des acteurs d'horizons diversifiés, incluant les familles elles-mêmes, constataient la nécessité de mieux soutenir les parents nouvellement arrivés au Québec. L'Initiative Espace Parents se veut une réponse conjointe à ce constat. Elle vise la promotion des capacités parentales afin de soutenir le développement optimal des enfants. La recherche interventionnelle permettra de tirer leçon sur ce qui fonctionne bien dans cette approche, de l'améliorer puis de la diffuser afin que les parents s'épanouissent dans leur rôle malgré les défis liés au contexte d'immigration. »

Sarah Dufour
Ph.D., Professeure, École de psychoéducation, Université de Montréal

« L'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) est fière de pouvoir compter sur l'expertise de la Professeure Dion et de son équipe pour mener à bien cet important projet de recherche pour les jeunes autochtones et leur famille. Avec le soutien financier de l'Agence de la Santé publique du Canada, ce projet fournira des outils pour aider les parents à mettre en place des pratiques de prévention de la violence sexuelle, de promotion des relations saines et d'éducation à la sexualité, pour mieux protéger les enfants. S'inscrivant dans la volonté de notre institution de mener des projets de recherche en co-construction avec les communautés autochtones, nous sommes convaincus des retombées directes et concrètes qu'il entraînera. »

Mohamed Bouazara,
Vice-recteur à la recherche, à l'innovation et à la création, Université du Québec à Chicoutimi

« Notre programme Art et Contes a déjà montré que la création artistique et l'exploration de contes ont une influence positive sur le bien-être des enfants. Maintenant, avec le financement reçu de l'Agence de la santé publique du Canada, nous allons mettre en œuvre et évaluer une série d'interventions artistiques créatives communautaires avec les familles immigrantes résidant dans le quartier Parc-Extension de Montréal. Ce nouveau projet vise à réduire le stress parental et à améliorer la dynamique familiale afin de prévenir la violence dans les familles, et éventuellement grâce au financement, de diffuser nos connaissances- dans le but d'élargir l'accès et la mise en œuvre de nos interventions pour différentes communautés dans les besoins. »

Samantha Petrella
Coordonnatrice, Art et Contes, Park Extension Youth Organization (PEYO)

Faits en bref

  • Un tiers des adultes canadiens déclarent avoir été victimes de mauvais traitements dans leur enfance.
  • La violence familiale a des répercussions sur les relations et les générations futures : les enfants qui ont été maltraités, négligés ou exposés à la violence conjugale risquent de subir ou de commettre des actes de violence à l'âge adulte.
  • Selon l'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale, les facteurs de risque de maltraitance des enfants et de violence familiale ont augmenté. Les facteurs de risque comprennent la dépression, le stress parental et la consommation d'alcool. En outre, 5 % des personnes au Canada ont fait part d'inquiétudes concernant la violence dans leur foyer pendant la troisième vague de la pandémie, entre février et mai 2021.
  • Les 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe commencent le 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et dure jusqu'au 10 décembre, soit lors de la Journée des droits de la personne. C'est l'occasion pour tous les Canadiennes et Canadiens de se rassembler pour dénoncer les mauvais traitements, prendre la parole aux côtés de ceux qui sont touchés et renouveler l'engagement du gouvernement du Canada à mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

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Personnes-ressources

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Conseillère principale et attachée de presse
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