Aperçu des résultats – Évaluation du Laboratoire national de microbiologie - 2014-2015 à 2018-2019
Contexte du programme
Avec un budget d'environ 80,3 M$ par année, le Laboratoire national de microbiologie (LNM) travaille avec des partenaires provinciaux, nationaux et internationaux en santé publique et des laboratoires pour prévenir la propagation des maladies infectieuses par les moyens suivants :
- surveillance en laboratoire pour la surveillance et la détection des maladies infectieuses, ainsi que les enquêtes connexes;
- services de laboratoire de référence très spécialisés;
- recherches appliquées et fondamentales en appui à la santé publique;
- leadership, réseautage et développement des capacités au pays et à l'international;
- préparation en cas d'urgence et intervention en cas d'éclosion.
Approche d'évaluation
L'objectif de cette évaluation était d'examiner comment le LNM favorise et gère l'innovation, tout en équilibrant les fonctions essentielles de la santé publique. Elle portait sur la période d'avril 2014 à septembre 2019.
Méthode d'évaluation
- Études de cas
- Analyse comparative
- Document et examen de dossiers
- Analyse de citations
- Entrevues auprès des répondants clés
Résumé des constatations
Le LNM est un organisme très crédible et pertinent pour la santé publique au Canada. Il est reconnu par ses partenaires pour sa capacité à fournir des services de base au secteur de la santé publique et à innover.
Le LNM a contribué de façon importante à la protection des Canadiens contre les maladies infectieuses en développant une expertise que les laboratoires provinciaux n'ont pas toujours les moyens de développer et en occupant des créneaux spécialisés. Il contribue à uniformiser les règles du jeu dans l'ensemble du système canadien de laboratoires de santé publique.
L'amélioration de certaines pratiques internes aiderait le LNM et l'ASPC à accroître leur portée. Les ressources consacrées à la santé publique étant limitées, l'adoption de pratiques plus cohérentes pour la planification et le suivi de la recherche et des travaux novateurs permettraient d'équilibrer la nécessité de favoriser l'innovation et de répondre aux priorités fondamentales de la santé publique.
Les collaborations avec les centres de l'ASPC ont tendance à être ponctuelles et souvent limitées, bien que de bonnes pratiques soient déjà en place dans certains secteurs (p. ex., la surveillance des maladies entériques d'origine alimentaire et hydrique).
Il est aussi essentiel que le LNM communique mieux son expertise, son engagement et ses services aux partenaires internes et externes. En particulier, les centres de l'ASPC comprennent mal les fonctions et les services du LNM, tandis que les partenaires externes ont souvent du mal à s'y retrouver.
Bien que le travail du LNM soit bien harmonisé aux priorités de l'ASPC, les mécanismes visant à favoriser les discussions stratégiques sur les priorités communes aux sciences et aux politiques semblent limités au sein de l'Agence.
Recommandations et réponse de la direction
- Le LNM va élaborer un processus de planification scientifique afin de permettre une gestion de la planification et de l’innovation qui fournit un mécanisme qui permet d’identifier les liens aux priorités et au mandat.
Réponse : La réponse de la direction sera ajoutée une fois qu'elle aura été approuvée.
- Le LNM va entreprendre des initiatives pour communiquer au sujet des services et de l’expertise offerts par le LNM visant les intervenants internes et externes.
Réponse : La réponse de la direction sera ajoutée une fois qu'elle aura été approuvée.
- La direction générale de la prévention et contrôle des maladies infectieuses (DGPCMI) va renforcer les possibilités de planification et de priorisation intégrées.
Réponse : La réponse de la direction sera ajoutée une fois qu'elle aura été approuvée.
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