Aperçu des résultats – Évaluation du programme Contribuer à la santé des survivants de violence familiale de l’ASPC – 2015-2016 à 2018-2019

Contexte du programme

En 2015, à la suite d’une annonce de la ministre, le programme a été lancé afin d’améliorer les résultats de santé des victimes de violence familiale. Le financement de ce programme soutient des interventions communautaires de promotion de la santé pour les survivants de violence familiale ainsi que des initiatives de renforcement des capacités de santé publique afin d’améliorer les interventions en santé publique auprès des victimes de violence familiale. Les projets doivent comprendre de la recherche afin d’augmenter la quantité de données probantes disponibles sur les approches efficaces pour améliorer les résultats de santé et orienter les politiques et les programmes. Le programme utilise des partenariats multisectoriels afin d’intégrer les efforts à l’ensemble des organismes.

Dépenses

21,6 M$ - de 2015-2016 à 2018-2019

Méthode d’évaluation

L’évaluation a porté sur les activités du programme Contribuer à la santé des survivants de violence familiale d’avril 2015 à mars 2019. Il s’agit de la première évaluation du programme. Le BAE a appliqué la perspective de l’ACFSG+, au besoin.

Ce que l’évaluation a révélé

• La violence familiale est un important problème de santé publique qui touche les Canadiens, certaines populations étant plus à risque que d’autres. Elle peut avoir une incidence à long terme sur la santé physique et mentale.
• Bien que nous soyons encore au début du cycle de vie du programme, les 21 projets financés ont déjà une incidence :
  • Les projets servent les survivants de la violence familiale grâce aux interventions financées. Les projets permettent également aux professionnels de suivre des séances de formation et d’assister à des webinaires et à des ateliers.
  • Selon des observations empiriques, les participants accroissent leurs connaissances et leurs compétences ou changent leurs comportements et leurs pratiques.
• Les partenariats contribuent à la création et à l’échange de connaissances à grande échelle. En particulier, le projet du Centre de connaissances de l’Université Western a permis la création d’une communauté de pratique composée de chercheurs, de participants à des projets financés et de membres du personnel de l’ASPC. Ce Centre offre un mécanisme d’échange de l’information, d’établissement de réseaux et de résolution de problèmes courants. Ce modèle a été adapté par d’autres programmes de l’ASPC comme le Fonds d’innovation pour la promotion de la santé mentale.
• La recherche sur les interventions entreprise dans le cadre des projets financés permet d’obtenir des données probantes sur les approches efficaces pour orienter la prise de décisions sur l’expansion et la pérennité des projets.
• Puisque le programme a rapidement réussi à aider les survivants et les professionnels de la santé à acquérir des connaissances et des compétences, certains projets ont été élargis et sont soutenus par d’autres ordres de gouvernement. La pérennité des projets est également assurée au moyen de nouvelles ressources qui orientent les pratiques des professionnels de la santé.

Leçons apprises

1. Le Centre de connaissances et la communauté de pratique qui y est associée sont essentiels à la réussite du programme. En créant un mécanisme qui permet aux représentants des projets de se rencontrer et d’échanger des connaissances, le Centre de connaissances mobilise réellement les bénéficiaires de financement et leur permet de créer et d’échanger des connaissances à un degré qui n’est habituellement pas possible dans les programmes similaires. Par conséquent, cette approche est maintenant appliquée à d’autres programmes de subventions et contributions de la Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques de l’ASPC.
2. Les partenariats ont été un facteur essentiel des premières réussites du programme, notamment :
   1. Les partenariats multisectoriels ont permis aux projets de disposer de plus de ressources pour atteindre des objectifs à court terme et ont rendu plus réaliste la possibilité d’expansion des projets;
   2. Les partenaires des milieux de la recherche et des milieux universitaires ont permis aux organismes communautaires de mieux comprendre les résultats des projets et de déterminer s’il est pertinent de viser leur expansion et d’assurer leur pérennité.