Archivée Page 5 : Agence de la santé publique du Canada– 2015-2016 – Rapport ministériel sur le rendement - Section III
Section III : Analyse des programmes et des services internes
Programmes
1.1 Programme : Infrastructure de la santé publique
Description
Le programme de l’infrastructure de la santé publique permet de renforcer la capacité de la main-d’œuvre en santé publique, l’échange d’information, les réseaux fédéraux-provinciaux-territoriaux et la capacité scientifique du Canada. Ces éléments d’infrastructure sont nécessaires pour appuyer une pratique et un processus décisionnel efficaces en santé publique au Canada. En collaboration avec des intervenants aux échelons fédéral, provincial et territorial, et dans le cadre des mécanismes de collaboration existants, le programme appuie la planification et l’établissement d’un consensus en vue de faire des investissements stratégiques et ciblés dans l’infrastructure en santé publique, y compris la formation, les outils, les pratiques exemplaires, les normes et les mécanismes permettant de faciliter l’échange d’information et les interventions coordonnées. Les laboratoires de santé publique assurent un leadership en recherche et sont actifs sur les plans de l’innovation technique, des services de laboratoire de référence, de la surveillance, des capacités d’intervention en cas d’éclosion de maladie et de coordination nationale. Grâce à ces mécanismes de renforcement des capacités et à cette expertise scientifique, le gouvernement du Canada facilite la coordination efficace et l’exécution d’interventions rapides en santé publique, qui sont nécessaires à la mise en œuvre d’un système national de santé publique intégré et fondé sur des données probantes et l’excellence en science. Les intervenants clés comprennent des organisations de santé publique locales, régionales, provinciales et nationales, des praticiens et décideurs, des chercheurs et universitaires, des associations professionnelles et des organisations non gouvernementales.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
Les Canadiens dépendent de solides services de santé publique qui répondent efficacement aux enjeux émergents et continus. L’ASPC joue un rôle sur lequel s’appuient les fournisseurs de soins de santé de partout au pays pour offrir des services à leur communauté. En 2015-2016, l’ASPC a appuyé la prestation d’un système de santé publique efficace pour tous les Canadiens en tenant compte de trois grandes priorités (voir les résultats et les faits saillants ci-après).
Renforcement de la santé publique au pays et à l’étranger
L’ASPC assume des responsabilités courantes afin de renforcer les compétences des gens appuyant les programmes de santé publique et de s’assurer que le Canada dispose d’une capacité technique et de laboratoire suffisante pour relever les défis de santé publique permanents et émergents. De récentes réalisations importantes ont été relevées.
- L’ASPC collabore avec les provinces et les territoires afin de renforcer leur capacité à gérer les risques de santé publique, comme ceux associés au virus Zika. Ces efforts ont notamment consisté en l’établissement de méthodes de diagnostic visant les Canadiens revenant de voyage et les personnes susceptibles d’être exposées au virus ainsi qu’en l’élaboration d’un modèle de risque sur la propagation du virus Zika au Canada.
- L’ASPC continue d’offrir des programmes uniques de formation destinés aux praticiens en santé publique, comme le Programme canadien d’épidémiologie de terrain, qui a obtenu une accréditation internationale en mars 2016. Le Service de la santé publique du Canada de l’ASPC a permis à 27 personnes d’acquérir de l’expérience à l’égard de la prestation de divers programmes dans les régions éloignées, isolées et du Nord.
- Plus de 650 praticiens en santé publique canadiens ont utilisé le programme Compétences en ligne afin de renforcer leur expertise.
- Afin d’appuyer l’engagement pris à l’endroit du G7 en 2015, le Canada a aidé d’autres pays en Amérique à mettre en œuvre le Règlement sanitaire international afin de renforcer la sécurité sanitaire mondiale.
Surveillance et échange de renseignements sur la santé publique
Puisque le système de santé publique du Canada réunit plusieurs partenaires et intervenants, l’ASPC dirige le travail des provinces et des territoires visant à établir des accords partagés afin d’aider chaque partenaire à cerner et à relever plus rapidement les défis de santé publique importants pour les Canadiens.
- Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Entente multilatérale sur l’échange de renseignements sur les maladies infectieuses et la santé publique dans l’ensemble du Canada, l’ASPC a dirigé les efforts visant à mettre en place un système de gouvernance efficace qui permettra l’échange rapide de renseignements sur les maladies infectieuses dans l’ensemble du système de santé publique.
- L’ASPC et ses partenaires provinciaux et internationaux ont commencé à mettre en œuvre une nouvelle approche pancanadienne afin d’établir les priorités en matière de suivi et de surveillance des maladies au Canada. Des travaux de gouvernance et de mise en place d’un cadre d’éthique ont déjà été entamés. Cette initiative et ce cadre renforceront le processus décisionnel et les mesures de santé publique visant à améliorer la santé des Canadiens.
- L’ASPC a créé de nouvelles technologies et une nouvelle infrastructure dans le cadre de la mise à niveau de PulseNet Canada afin de permettre l’identification rapide des maladies d’origine alimentaire et des éclosions et d’intervenir à cet égard.
- Le Réseau pancanadien de santé publique a permis d’améliorer la surveillance et la déclaration des inégalités en santé, les progrès sur la prévention des blessures et les recommandations sur l’acceptation de la vaccination et la gestion des risques liées à l’approvisionnement en vaccins au Canada.
Contribution à l’avancement de la science et de l’innovation en santé publique
L’ASPC continue d’agir à titre de chef de file dans le cadre des efforts d’innovation scientifique et technologique permettant de renforcer la capacité du Canada à réagir aux menaces que présentent les maladies infectieuses.
- La recherche génétique de l’ASPC sur les microorganismes résistants aux antimicrobiens renforce la capacité du Canada à analyser, à détecter et à gérer ces agents pathogènes. Cette recherche est diffusée sur la scène internationale.
- L’ASPC a renforcé la capacité de détection et d’intervention en laboratoire du Canada grâce à la recherche, ce qui a entraîné de nouvelles méthodes de diagnostic, formations en intervention d’urgence et activités de bioconfinement.
Budget principal des dépenses 2015-2016 |
Dépenses prévues 2015-2016 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 |
Écart (réelles moins prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
114 621 598 | 114 621 598 | 119 798 669 | 116 628 229 | 2 006 631 |
Prévu 2015-2016 |
Réel 2015-2016 |
Écart (réel moins prévu) 2015-2016 |
---|---|---|
698 | 704 | 6 |
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Le Canada dispose d’une infrastructure de système de santé publique lui permettant de gérer les risques pour la santé publique de portée nationale ou internationale | Niveau de conformité du Canada avec les exigences en matière de capacité en santé publique du Règlement sanitaire international | 3 | 2Note de tableau b |
Le Canada est en mesure d’utiliser des technologies de laboratoire hautement spécialisées permettant d’identifier et de caractériser les agents pathogènes pour appuyer la surveillance de la santé publique et enquêter sur les éclosions de maladies. | Nombre d’agents pathogènes pour lesquels le typage moléculaire est offert par les laboratoires nationaux | 128 | 131 |
1.2 Programme : Promotion de la santé et prévention des maladies
Description
Le programme de promotion de la santé et de prévention des maladies vise à promouvoir une meilleure santé générale pour l’ensemble de la population, notamment les populations les plus vulnérables, en favorisant un développement sain chez les enfants, les adultes et les aînés, en réduisant les inégalités en matière de santé, et en prévenant et en maîtrisant les maladies chroniques et infectieuses. En collaboration avec les provinces et les territoires, le programme permet de préparer et de mettre en œuvre les aspects fédéraux de cadres et de stratégies (p. ex. Freiner l’obésité juvénile : Cadre d’action fédéral, provincial et territorial pour la promotion du poids santé, ainsi que des approches nationales en matière d’immunisation et de lutte contre le VIH et le sida), qui visent à promouvoir la santé et à prévenir la maladie. Le programme permet d’exécuter des fonctions communes en santé publique primaire (promotion de la santé, surveillance, science et recherche relatives aux maladies, aux risques associés et aux facteurs protecteurs) pour guider la mise en œuvre de cadres, de stratégies et d’interventions fondés sur des données probantes. Il permet également d’entreprendre des initiatives de promotion de la santé et de prévention de maladies, travaillant de concert avec des intervenants pour prévenir et atténuer les maladies chroniques et les blessures, ainsi qu’aider à prévenir et à gérer les maladies infectieuses.
FAIT SUR L’ASPC
Le Relevé des maladies transmissibles au Canada présente les plus récentes données sur les maladies infectieuses. Il a été consulté presque un demi-million de fois en 2015.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
Les provinces, les territoires et les intervenants du domaine de la santé comptent sur l’ASPC pour faire preuve de leadership et favoriser l’adoption de stratégies et de mesures plus efficaces pour relever les principaux défis de santé auxquels font face les Canadiens. En 2015-2016, l’ASPC a fait des progrès en surmontant des difficultés importantes dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention des maladies au Canada.
Maladies infectieuses et immunisation
L’ASPC s’efforce d’améliorer sans cesse les connaissances et la sensibilisation du public relativement à la prévention des maladies infectieuses et à la promotion de l’immunisation de différentes façons.
- Exercice de leadership dans le cadre d’activités de sensibilisation à l’échelle du Canada visant à promouvoir l’immunisation et l’utilisation appropriée d’antibiotiques à l’occasion de la campagne nationale de vaccination et de la semaine de sensibilisation aux antibiotiques.
- Mise à jour de documents d’orientation clés sur la santé publique, comme le Guide sur la vaccination à l’intention des parents, pour répondre à des besoins précis, dont la traduction vers l’arabe pour les réfugiés syriens.
- Tenue de 16 webinaires auxquels ont participé plus de 4 500 intervenants en santé publique sur des sujets comme la tuberculose, le VIH et le sida, les infections transmissibles sexuellement, la prestation de soins aux réfugiés syriens et les microorganismes résistants aux antimicrobiens.
- Analyse et diffusion de données sur la couverture vaccinale pour aider à orienter des stratégies ciblées pour des groupes de personnes sous-immunisées ou non immunisées.
De nombreuses responsabilités de l’ASPC liées aux maladies infectieuses reposent sur la collaboration avec des partenaires et des intervenants en vue d’élaborer des stratégies et des initiatives de santé publique précises.
- Mise en œuvre du cadre d’action fédéral sur la tuberculose qui établit des mesures de prévention et de contrôle auprès de Canadiens en provenance de pays où l’incidence de la maladie est élevée, en plus d’appuyer la prise d’initiatives novatrices et adaptées à la culture pour les communautés autochtones nordiques.
- Élaboration d’un plan d’action fédéral sur l’innovation et la recherche sur les vaccins pour améliorer et accélérer la mise au point de vaccins et les technologies connexes.
- Mise en œuvre du cadre d’action fédéral sur la résistance aux antimicrobiens complémentée par l’amorce de travaux sur une stratégie pancanadienne.
- Accroissement de la mobilisation et de la sensibilisation grâce à la planification d’une conférence nationale dans le cadre du Plan d’action sur la maladie de Lyme, comprenant des consultations, des activités de sensibilisation à l’intention de professionnels de la santé, des pratiques de diagnostic en laboratoire améliorées et la détermination des travaux de recherche nécessaires.
L’ASPC porte une attention particulière à la question des maladies associées aux aliments consommés par les Canadiens. Au cours de la dernière année, elle a contribué à améliorer la capacité d’intervention du Canada en cas d’éclosions de maladies d’origine alimentaire.
- Tenue d’un projet pilote sur la façon de mieux détecter les foyers de telles maladies.
- Processus de surveillance FoodNet Canada améliorés permettant d’accroître la diffusion d’information sur les risques de maladies d’origine alimentaire.
- Achèvement du rapport du Carnet alimentaire aidant à élargir l’accès à de plus amples données pour aider les intervenants en santé publique à prendre des mesures préventives, à mener des enquêtes sur les éclosions et à réaliser des évaluations du risque relativement aux aliments que consomme la population.
Promotion de la santé
La santé publique englobe la promotion de saines habitudes et la détermination et le règlement des inégalités en santé. Au cours de l’année, l’ASPC a profité d’occasions de favoriser l’adoption de modes de vie plus sains, à tout âge, tant du point de vue de la santé physique que mentale.
FAIT SUR L’ASPC
La publication la plus populaire sur le site Web « Canadiens en santé » portait sur les premières dents et l’âge approximatif où elles apparaissent chez le nourrisson.
- Élaboration des Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures à l’intention des enfants et des jeunes premières recommandations harmonisées au monde traitant de l’activité physique, des comportements sédentaires et du sommeil.
- Promotion de pratiques exemplaires pour le développement sain de l’enfant, notamment Take it Outside qui porte sur le jeu et l’apprentissage fondé sur la découverte, conformément à l’enseignement autochtone.
- Appui de stratégies et de mesures efficaces pour aider les personnes âgées, population croissante, à mener une vie saine et active.
- Lancement d’Amis de la santé cognitive, en collaboration avec la Société Alzheimer du Canada, pour aider à mieux comprendre la démence et la façon d’aider les personnes qui en sont atteintes.
- Publication du Guide d’évaluation pour les collectivités-amies des aînés pour renseigner les communautés sur la façon d’utiliser les indicateurs pour mesurer les progrès et évaluer les initiatives.
- Participation à l’établissement du Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement notamment pour aider à traiter la démence au cours des cinq prochaines années.
- Promotion de la santé mentale positive :
- Financement de neuf projets de recherche sur la promotion de la santé mentale ciblant plus de 1,5 million de personnes, de praticiens, de fournisseurs de service et de décideurs, et contribuant à améliorer les résultats du point de vue de la santé mentale et du mieux-être.
- Publication du Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive, du premier Rapport du Système canadien de surveillance des maladies chroniques : Les maladies mentales au Canada, 2015, un blogue de données sur la maladie mentale au Canada et une fiche d’information sur les troubles anxieux et de l’humeur au Canada pour fournir l’accès à des renseignements à jour.
- Mobilisation des partenaires et des intervenants afin d’échanger de l’information sur le suicide dans le cadre des travaux de création d’un nouveau cadre fédéral de prévention du suicide et d’appuyer l’élaboration d’un service national de prévention du suicide (téléphone, messagerie texte et clavardage) qui liera les services de soutien en cas d’urgence actuels et offrira un service d’aide national disponible en tout temps.
- Partenariat avec des organisations communautaires pour améliorer les résultats de santé pour certaines populations clés.
- Financement d’interventions fondées sur des données probantes pour lutter contre le VIH et l’hépatite C en vue d’améliorer les connaissances sur la transmission des maladies, la prévention et l’adoption de comportements appropriés ainsi que l’accès aux tests de dépistage, aux traitements et aux soins continus pour les membres de populations cibles.
- Participation de plus de 200 organismes communautaires dans le cadre d’un exercice de mobilisation des intervenants en ligne visant à établir les priorités de financement et les objectifs du fonds d’initiatives communautaires en matière de VIH et d’hépatite C, un programme de financement revitalisé fondé sur une approche intégrée stratégique pour aider à financer des interventions communautaires de lutte contre ces infections et ces maladies au Canada.
Prévention des maladies chroniques et des blessures
L’ASPC aide les Canadiens à mieux comprendre les facteurs de risque associés aux maladies chroniques. Elle appuie des initiatives visant à établir les données importantes et les pratiques exemplaires qui aident à diminuer les répercussions des maladies chroniques et des blessures sur les Canadiens.
FAIT SUR L’ASPC
Chaque dollar investi par l’ASPC et ses partenaires dans le cadre des Partenariats plurisectoriels pour promouvoir les modes de vie sains et prévenir les maladies chroniques a aidé les Canadiens à maintenir des changements de comportement positifs, réalisant un rendement social de 2,50 $.
- L’ASPC a publié le deuxième Rapport d’étape sur la promotion du cadre fédéral provincial et territorial sur le poids santé qui met en lumière les mesures en cours. Le rapport présente aussi les données nationales les plus récentes sur les facteurs qui influent sur l’obésité juvénile et le poids santé.
- L’ASPC a financé des projets visant à explorer des approches novatrices pour réduire les risques de maladies chroniques. Cette année, plusieurs programmes fondés sur des mesures incitatives ont été financés.
- Carrot Rewards, une application qui consiste à accorder des points de récompense aux Canadiens qui participent à des activités faisant partie d’un mode de vie sain.
- AllezHOP, un programme conçu pour augmenter le nombre de pas et réduire le temps passé assis en milieu de travail en accordant aux employés des points échangeables contre des produits de santé dans un magasin en ligne lorsqu’ils participent à des défis hebdomadaires ou qu’ils atteignent des objectifs personnels.
Budget principal des dépenses 2015-2016 |
Dépenses prévues 2015-2016 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 |
Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
297 110 496 | 297 110 496 | 305 070 361 | 297 511 369 | 400 873 |
Prévu 2015-2016 |
Réel 2015-2016 |
Écart (nombre réel moins nombre prévu) 2015-2016 |
---|---|---|
889 | 867 | 22 |
Résultat attendus | Indicateurs de rendement | CiblesNote de tableau c | Résultats réelsNote de tableau d |
---|---|---|---|
Prévention ou atténuation des maladies au Canada. | Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (VIH) | 6,41 | 5,8Note de tableau e |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (hépatite B) | 9,17 | 15,2Note de tableau f | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (hépatite C) | 28,82 | 29,68Note de tableau f | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (tuberculose) | 3,6 | 4,4Note de tableau g | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (E.coli O157) | 1,39 | 1,05Note de tableau h | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (salmonelle) | 19,68 | 21,85Note de tableau i | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (infections pneumococciques invasives chez des enfants âgés de moins de 12 mois) | 28 | 17,8 | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (infections pneumococciques invasives chez des enfants âgés de 12 mois à 4 ans) | 20 | 11,2 | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (décès dus à la coqueluche dans la population cible des enfants de 3 moins ou moins) | 0 | 2Note de tableau j | |
Taux de maladies infectieuses importantes pour 100 000 habitants (infections méningococciques invasives) | 0,7 | 0,49 | |
Taux de facteurs de risque des principales maladies chroniques (% de la population âgée de 20 ans et plus se disant active) | 50,14Note de tableau k | 51,9 | |
Taux de facteurs de risque des principales maladies chroniques (% de la population des enfants et des jeunes âgés et 5 à 17 ans ayant une surcharge pondérale ou obèses) | 31,5Note de tableau l | 31,2 | |
1.3 Programme : Sécurité en matière de santé
Description
Le programme de sécurité en matière de santé adopte une approche tous risques en ce qui concerne la sécurité sanitaire de la population canadienne, ce qui permet au gouvernement du Canada de se préparer en cas de problèmes et d’incidents de santé publique et d’y répondre. Le programme vise à renforcer la résilience de la population et des collectivités, ce qui augmente les capacités d’adaptation et de réponse. Pour ce faire, les interventions du programme comprennent l’adoption de mesures en collaboration avec des partenaires internationaux et des administrations clés, notamment grâce à l’application des lois et règlements pertinents et au respect des obligations du Canada en vertu du Règlement sanitaire international.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
Au cours de 2015-2016, l’ASPC a réalisé des progrès en menant des opérations de sécurité essentielles en lien avec la santé pour respecter les grandes priorités établies, comme le montrent les résultats et les points saillants ci-dessous.
Planification et intervention en cas d’urgences et d’événements de santé publique
L’ASPC joue un rôle de premier plan dans la gestion du volet de la santé publique en cas d’urgences réelles ou possibles et de grands événements internationaux organisés au Canada. Différentes situations très médiatisées ont eu lieu l’an dernier, exigeant l’ASPC à faire preuve de leadership et à déployer des efforts particuliers pour protéger la santé des Canadiens.
FAIT SUR L’ASPC
L’ASPC a contribué à sensibiliser les réfugiés syriens arrivant au Canada au sujet des questions de santé publique et de la protection contre les maladies transmissibles en leur remettant des feuillets d’information en anglais, en français et en arabe.
- Activation du Centre des opérations d’urgence du portefeuille de la Santé à l’ASPC pour appuyer les efforts coordonnés touchant tous les aspects de santé liés à l’accueil de 25 000 réfugiés syriens au pays ainsi que la prestation des services de santé nécessaires pour l’accueil des Jeux panaméricains et parapanaméricains au Canada.
- Des agents de quarantaine de l’ASPC ont accueilli les réfugiés syriens arrivés au Canada à bord de tous les vols nolisés, et l’ASPC a formé 31 nouveaux agents pour répondre à la hausse de la demande de services de quarantaine.
- En plus de travaux précis dans des secteurs comme le soutien en laboratoire et sur le terrain comme il est décrit dans le rapport, l’ASPC a maintenu son rôle de coordination central auprès des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour protéger les Canadiens contre le virus Ebola, depuis 2014-2015. L’Agence a aussi participé à la réponse internationale dans la lutte contre ce virus en mobilisant plus de 100 responsables canadiens de la santé pour offrir des services en Afrique occidentale.
- Lorsque le virus Zika est apparu, l’ASPC a coordonné l’intervention du portefeuille de la Santé en fournissant des conseils et des directives aux Canadiens et aux professionnels de la santé, en améliorant le processus de dépistage des Canadiens infectés, en collaborant avec des partenaires pour assurer la capacité de laboratoire nécessaire au pays et en contribuant aux travaux de recherche.
- L’ASPC a poursuivi sa collaboration avec des partenaires internationaux dans le cadre de travaux sur le virus Zika et d’initiatives comme le Plan nord-américain contre l’influenza animale et la pandémie d’influenza pour renforcer la sécurité sanitaire en Amérique du Nord et à l’échelle internationale.
- L’ASPC a participé aux activités de préparation internationales en cas de pandémie pour améliorer les tactiques d’intervention en cas de pandémies futures et a assuré le maintien du niveau de préparation nécessaire au déploiement de son laboratoire biologique mobile.
- Des plans d’intervention ont été mis à jour pour intervenir en cas d’urgences radionucléaires et d’urgences dans des communautés des Premières nations vivant dans les réserves.
Amélioration de la protection des Canadiens en matière de biosécurité
- Le 1er décembre 2015, le Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines et certains articles de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines sont entrés en vigueur, contribuant à renforcer l’utilisation sécuritaire de tels agents et toxines dans les laboratoires au Canada et à atténuer les risques pour les Canadiens.
- L’ASPC a rencontré des intervenants pour assurer la compréhension des nouvelles exigences découlant de cette réglementation ainsi que des nouveaux outils disponibles aux fins de l’échange de renseignements.
Budget principal des dépenses 2015-2016 |
Dépenses prévues 2015-2016 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 |
Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
59 776 240 | 59 776 240 | 69 142 817 | 67 972 376 | 8 196 136 |
Les dépenses réelles ont été supérieures à ce qui avait été prévu principalement en raison du financement des initiatives de préparation et d’intervention contre le virus Ebola afin de protéger les Canadiens au pays et à l’étranger et du financement pour l’acquisition de contremesures médicales pour la variole et la maladie du charbon.
Prévu 2015-2016 |
Réel 2015-2016 |
Écart (nombre réel moins nombre prévu) 2015-2016 |
---|---|---|
300 | 300 | 0 |
Résultat attendus | Indicateurs de rendement | Cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Le Canada dispose des partenariats et des cadres nécessaires pour prévenir les menaces pour la santé publique, s’y préparer et intervenir à cet égard | Pourcentage des partenariats avec les administrations clés et les partenaires internationaux en place pour se préparer aux menaces de santé publique et intervenir à cet égard | 100 | 100 |
Pourcentage des programmes d’urgence et de réglementation du gouvernement du Canada mis en œuvre conformément à la Loi sur la gestion des urgences, à la Loi sur la mise en quarantaine, à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et au Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes | 100 | 100 |
Services internes
Description
Groupes d’activités connexes et de ressources administrés de manière à répondre aux besoins des programmes d’une organisation, et à lui permettre de remplir ses autres obligations organisationnelles. Les services internes comprennent uniquement les activités et les ressources qui visent l’ensemble d’une organisation et non les activités et les ressources qui s’appliquent à un programme particulier. Les groupes d’activités et de ressources sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services de communications, services juridiques internes, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services de technologies de l’information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel et les services de gestion des acquisitions.
Analyse du rendement du programme et leçons retenues
L’ASPC a conclu avec Santé Canada un partenariat de services partagés ciblant une gamme de services et de fonctions organisationnelles internes et a pris part aux efforts déployés dans l’ensemble du gouvernement visant à moderniser et à transformer des fonctions et des services communs. Des stratégies de communication sont mises en œuvre pour sensibiliser les Canadiens et les partenaires du système de la santé sur des questions de santé publique importantes.
Au cours de 2015-2016, l’ASPC a mené à bien ses plans d’amélioration de l’efficacité des services internes, comme en témoignent les résultats et les points saillants ci-dessous.
Partenariat de services partagés
- Des processus et des outils de planification ont été améliorés en ce qui a trait aux ressources humaines, aux biens immobiliers et à la technologie de l’information de façon à réaliser des économies et à améliorer la prestation de services intégrée.
Initiatives de modernisation et de transformation pangouvernementales
- De nouveaux outils de gestion du rendement, des lignes directrices et des activités de sensibilisation ainsi qu’une évaluation du Programme de gestion du rendement et des programmes de perfectionnement de l’École de la fonction publique du Canada ont aidé l’ASPC à continuer de bâtir une culture axée sur un rendement élevé et l’apprentissage.
- Les taux de représentation des femmes, des Autochtones, des personnes handicapées et de membres de minorités visibles à l’ASPC sont supérieurs à leur disponibilité sur le marché du travail, ce qui respecte l’objectif concernant des milieux de travail plus diversifiés et inclusifs.
- L’installation de postes de travail normalisés et modernisés ainsi que l’adoption de nouvelles technologies de télécommunications pour favoriser l’efficacité et la mobilité du milieu de travail s’inscrivaient dans la mise en œuvre de l’initiative pangouvernementale de changements en milieu de travail à l’ASPC.
Communications
- L’innovation dans les moyens de communication, comme une utilisation accrue des médias sociaux, a permis de fournir de l’information aux Canadiens pour les aider à prendre des décisions éclairées en ce qui a trait à leur santé et à leur sécurité, notamment sur les questions des modes de vie sains, de la santé mentale, de la démence, de l’immunisation, de la consommation d’alcool et de la protection contre le virus Zika, la maladie de Lyme, la salmonelle et la listériose.
- L’ASPC a amélioré sa capacité de communiquer aux Canadiens les risques de santé publique d’une façon rapide et ciblée, par exemple sur le virus Zika, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, les maladies d’origine alimentaire et les éclosions de rougeole.
Budget principal des dépenses 2015-2016 |
Dépenses prévues 2015-2016 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2015-2016 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2015-2016 |
Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2015-2016 |
---|---|---|---|---|
95 644 087 | 95 644 087 | 99 946 859 | 90 968 166 | 4 675 921 |
Prévu 2015-2016 |
Réel 2015-2016 |
Écart (nombre réel moins nombre prévu) 2015-2016 |
---|---|---|
601 | 271 | (330) |
L’écart est causé principalement par le Partenariat de services partagés dans le cadre duquel les ETP avaient été prévus pour l’ASPC, alors que les ETP réels ont été utilisés par Santé Canada.