Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Clostridium botulinum

FICHE TECHNIQUE SANTÉ-SÉCURITÉ: AGENTS PATHOGÈNES

SECTION I — AGENT INFECTIEUX

NOM: Clostridium botulinum

SYNONYME OU RENVOI: BotulismeNote de bas de page 1-3, allantiasisNote de bas de page 2 et toxine botuliniqueNote de bas de page 4.

CARACTÉRISTIQUES: Bâtonnets sporulésNote de bas de page 1-3 Gram positif (à tout le moins lors de ses premiers stades de prolifération), anaérobies. Il existe sept types de toxines botuliniques (A à F)Note de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5. Les types A, B et E, et le type F dans de rares cas, peuvent causer le botulisme chez l'humain. Les souches produisant la toxine de type G ont été classées dans l'espèce C. argentinense en 1993. La neurotoxine botulinique est produite lors de la germination des spores de C. botulinum dans des conditions anaérobiesNote de bas de page 3 Note de bas de page 5 Note de bas de page 6. En plus de C. botulinum, C. argentinense (anciennement C. botulinum de type G), C. butyricum et C. baratii peuvent aussi produire la neurotoxine botulinique.

C. botulinum (toxine botulinique) est classé comme un organisme de biomenace de niveau A par les Centers for Disease Control and PreventionNote de bas de page 7. On considère les microorganismes de catégorie A comme posant la plus grande menace à l a sécurité nationale.

SECTION II — DÉTERMINATION DU RISQUE

PATHOGÉNICITÉ ET TOXICITÉ: Maladie paralytique rare mais graveNote de bas de page 1 Note de bas de page 6 causée par une neurotoxine synthétisée pendant la croissance de la bactérie sporulée C. botulinum (ou C. argentinense, C. butyricum ou C. baratii dans de rares cas)Note de bas de page 3 Note de bas de page 5. Cette neurotoxine se lie à la jonction neuromusculaire et bloque la transmission synaptique excitatoire en inhibant la libération de l'acétylcholineNote de bas de page 2 Note de bas de page 8, entraînant une paralysie (flasque)Note de bas de page 1 Note de bas de page 5 Note de bas de page 6et parfois une insuffisance respiratoire fataleNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5 Note de bas de page 8. Le taux de mortalité associé au botulisme est de 5 à 10 %Note de bas de page 8.

Botulisme d'origine alimentaire: La forme classique du botulisme est causée par l'ingestion de la toxine préformée dans des aliments contaminésNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 4 Note de bas de page 5. Les symptômes comprennent les suivants: vision double, paupières tombantes (ptosis), troubles de la parole (empâtement), difficulté à avaler et faiblesse musculaire symétrique et descendante (affecte d'abord les épaules, puis le haut des bras, les avant-bras, les cuisses, les mollets, et ainsi de suite)Note de bas de page 1. Le décès survient en raison d'une insuffisance respiratoireNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8 et peut survenir à peine 24 heures après l'apparition des symptômesNote de bas de page 8.

Botulisme par blessure souillée: Survient après contamination d'une lésion par des spores provenant d'espèces du genre Clostridium produisant la neurotoxine présentes dans l'environnement et la germination subséquente de ces spores et la synthèse de la toxine dans le milieu anaérobie d'un abcèsNote de bas de page 1 Note de bas de page 4 Note de bas de page 5. La toxine est libérée dans la circulation sanguineNote de bas de page 1 Note de bas de page 4, et les symptômes peuvent prendre jusqu'à 2 semaines avant d'apparaîtreNote de bas de page 1.

Botulisme intestinal (infantile): Causé presque exclusivement par l'ingestion de spores, leur prolifération subséquente et la production de toxines dans l'intestinNote de bas de page 1  Note de bas de page 2  Note de bas de page 5 ; survient chez les nourrissons de moins d'un anNote de bas de page 1  Note de bas de page 5  Note de bas de page 9 . Le premier signe clinique est habituellement la constipationNote de bas de page 1  Note de bas de page 2 , mais la maladie est caractérisée par un large spectre de gravité clinique, allant d'une maladie légère d'apparition graduelle au décès soudain du nourrisson par insuffisance respiratoireNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 . Avec les soins intensifs appropriés, près de 100 % des nourrissons atteints de botulisme se rétablissent complètementNote de bas de page 5 . Les nourrissons atteints de botulisme sont léthargiques, mangent peu, pleurent faiblement, présentent un ptosis et une hypotonie au niveau du cou; l'état peut dégénérer vers une flaccidité généralisée et une insuffisance respiratoireNote de bas de page 2 Note de bas de page 4 .

Botulisme infectieux chez l'adulte: RareNote de bas de page 5. Causée par la formation de colonies intestinales de C. botulinum/d'autres espèces produisant la neurotoxine, suivie de la production in vivo de la toxine selon le même mode que dans le cas du botulisme infantileNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5. Les patients ont souvent des antécédents d'immunodéficience, de chirurgie abdominale, de maladie intestinale ou de traitement antibiotique récent.

Botulisme par inhalation: Maladie qui ne survient pas spontanémentNote de bas de page 5, mais est apparue chez des travailleurs de laboratoire après inhalation de toxines aérosoliséesNote de bas de page 1. Le botulisme par inhalation entraîne des symptômes neurologiques semblables au botulisme d'origine alimentaire, mais avec une période d'incubation plus longueNote de bas de page 5 Note de bas de page 6.

Botulisme iatrogène: Effets secondaires de l'injection intramusculaire thérapeutique de Botox (neurotoxine A diluée et purifiée)Note de bas de page 5. Caractérisée par une faiblesse clinique et des anomalies électrophysiologiquesNote de bas de page 10 Note de bas de page 11.

ÉPIDÉMIOLOGIE: Sporadique. Des flambées familiales et généralisées sont notées partout dans le monde en association avec la consommation de produits alimentaires préparés ou préservés par des moyens qui ne détruisent pas les spores et favorisent la formation de la toxineNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5.

GAMME D'HÔTES: Humains et divers animaux, p. ex. volailles, poissons, vaches, chiens et visonsNote de bas de page 1 Note de bas de page 2.

DOSE INFECTIEUSE: Les cellules/spores ne sont normalement pas toxiques pour les adultes en bonne santéNote de bas de page 2 . La toxine botulinique est la toxine la plus puissante connue; la dose toxique orale ou injectée (sérotype A) est évaluée à 0,001 μg/kg de poids corporel, et la dose létale par inhalation chez l'humain est évaluée à 0,07 μg/kg d e poids corporelNote de bas de page 5 Note de bas de page 6 . La toxine de type A est plus puissante que les toxines de type B et de type E et entraîne la forme la plus persistante de la maladieNote de bas de page 9  .

MODE DE TRANSMISSION: Botulisme d'origine alimentaire: Ingestion d'aliments contaminés par la toxineNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5. L'infection est souvent associée aux aliments transformés ayant subi une transformation et un entreposage inadéquats et contenant une quantité insuffisante d'agents de conservationNote de bas de page 12.

Botulisme par blessure souillée: Contamination de blessures par des spores d'espèces du genre Clostridium produisant la neurotoxineNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5 ; survient presque exclusivement chez les utilisateurs de drogues injectables, en particulier ceux qui s'injectent de l'héroíne « black tar » dans les tissus cutanésNote de bas de page 5 Note de bas de page 13 .

Botulisme intestinal (infantile): Ingestion de spores. Parmi les sources, notons le miel et les préparations de lait en poudre pour nourrissonsNote de bas de page 1 Note de bas de page 5 Note de bas de page 9.

Botulisme infectieux chez l'adulte: Ingestion de spores de Clostridium, plutôt que la toxine, qui forment ensuite des colonies dans le tractus intestinal et y produisent leur neurotoxine directementNote de bas de page 1 Note de bas de page 5 Note de bas de page 9.

Botulisme iatrogène: Effet secondaire de l'injection de la toxine purifiéeNote de bas de page 5.

Botulisme par inhalation: Lié à l'absorption de la toxine botulinique par la muqueuse nasaleNote de bas de page 5 Note de bas de page 6.

PÉRIODE D'INCUBATION: Plus la période d'incubation est courte, plus la maladie est grave et plus le taux de mortalité est élevéNote de bas de page 1.

Botulisme d'origine alimentaire: Habituellement 12 à 72 heures après l'ingestion de la toxine, selon la doseNote de bas de page 9.

Botulisme par blessure souillée: La durée médiane de la période d'incubation est de 7 joursNote de bas de page 9.

Botulisme infectieux de l'adulte: InconnueNote de bas de page 1.

Botulisme intestinal: InconnueNote de bas de page 1.

Botulisme par inhalation: Mal défini, mais plus long que dans le cas du botulisme d'origine alimentaireNote de bas de page 1 Note de bas de page 6 ; évalué à 12 à 80 heuresNote de bas de page 14 .

TRANSMISSIBILITÉ: Aucune donnée n'appuie la transmission d'une personne à une autreNote de bas de page 1 Note de bas de page 5.

SECTION III — DISSÉMINATION

RÉSERVOIR: Les spores se trouvent dans le sol, dans les sédiments marins, dans le tractus intestinal d'oiseaux, d'animaux et de poissons, et dans des produits agricoles comme le miel et les légumesNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 13.

ZOONOSE: Aucun lien épidémiologique entre le botulisme humain et le botulisme animal n'a été établiNote de bas de page 2.

VECTEURS: Aucun.

SECTION IV — VIABILITÉ ET STABILITÉ

SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS: Sensible à la pénicilline, au métronidazole, à la clindamycine, à la céphalothine, à la céfoxitine, au céfotaxime, au chloramphénicol, à la tétracycline, à l'érythromycine, à la rifampicine et à la vancomycine (avec une certaine variation entre les souches)Note de bas de page 15 Note de bas de page 16.

RÉSISTANCE AUX MÉDICAMENTS: Habituellement résistant aux aminoglycosidesNote de bas de page 3 et peut être résistant aux tétracyclines et aux céphalosporines (avec une certaine variation entre les souches)Note de bas de page 16 Note de bas de page 17. Également résistant à l'acide nalidixique et au sulphaméthoxazole-triméthoprime (SMX-TMP)Note de bas de page 18.

SENSIBILITÉ AUX DÉSINFECTANTS À l'état végétatif, sensible aux désinfectants comme l'éthanol à 70 %, l'hypochlorite de sodium à 0,1 % et le NaOH à 0,1 NNote de bas de page 19. Certaines spores peuvent être résistantes aux désinfectants. Les toxines sont inactivées (à plus de 99,7 %) par une exposition de 20 minutes au chlore libre disponible à 3 mg/L (semblable aux procédés militaires de désinfection) et sont inactivées à 84 % par une exposition de 20 minutes à une solution de 0,4 mg/L de chlore libre disponible (semblable aux procédés de traitement des eaux municipales)Note de bas de page 6.

INACTIVATION PHYSIQUE: La toxine est détruite après exposition à la chaleur pendant 5 minutes à une température supérieure à 85 °CNote de bas de page 1 Note de bas de page 8 Note de bas de page 9 . Les toxines sont éliminées en moins de 12 heures dans l'air et après 1 à 3 heures d'exposition à la lumière du soleilNote de bas de page 9 . Les spores sont très résistantes à la chaleurNote de bas de page 2  et à la dessiccationNote de bas de page 2 ; par conséquent, il est recommandé de stériliser à la chaleur sèche (2 heures à 160 °C), par autoclavage (20 minutes à 121 °C, à une pression de 1 atm) et/ou par irradiationNote de bas de page 9 .

SURVIE À L'EXTÉRIEUR DE L'HÔTE: Survie bien dans le sol, l'eau et les produits agricolesNote de bas de page 2 Note de bas de page 5.

SECTION V — PREMIERS SOINS ET ASPECTS MÉDICAUX

SURVEILLANCE: Comme le botulisme est une maladie menaçant la vie, un diagnostic rapide est crucialNote de bas de page 9et peut exiger des tests pour distinguer le botulisme d'autres maladies neurologiquesNote de bas de page 6.

Botulisme d'origine alimentaire: Peut être diagnostiqué par la simple présence de la toxine dans le sérumNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5 Note de bas de page 8 Note de bas de page 15, les sellesNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8 et l'aspirat gastriqueNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5 ou les aliments en causeNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5, ou par culture de C. botulinum à partir d'un échantillon d'aspirat gastrique ou de selles du patient dans un cas cliniqueNote de bas de page 1 Note de bas de page 5. L'épreuve biologique chez la souris est la méthode de détection la plus fiable dans le cas de la toxine botuliniqueNote de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8.

Botulisme par blessure souillée: Peut être diagnostiqué en montrant la présence de la toxine dans le sérum, ou par culture positive de tissus prélevés sur la blessureNote de bas de page 1 Note de bas de page 2.

Botulisme infectieux de l'adulte: Peut être diagnostiqué en montrant la présence de C. botulinum (ou d'autres espèces produisant la neurotoxine) et/ou de toxines dans les fèces du patient ou dans des échantillons prélevés lors de l'autopsieNote de bas de page 1.

Botulisme intestinal (infantile): Comme la toxine est rarement trouvée dans le sérum des nourrissonsNote de bas de page 1 Note de bas de page 2, il faut procéder à une analyse des fècesNote de bas de page 1. On a élaboré un test ELISA pouvant déceler les toxines A et B dans des échantillons de selles des enfantsNote de bas de page 2.

Botulisme par inhalation: La toxine aérosolisée ne peut habituellement être décelée dans le sérum ou les fèces, mais peut être décelée par test ELISA à partir d'écouvillons nasauxNote de bas de page 8.

Botulisme iatrogène: À soupçonner si le patient a récemment reçu des injections de BotoxNote de bas de page 10 Note de bas de page 11. Un dosage immunologique par PCR capable de déceler la neurotoxine de type A de l'ordre du femtogramme a été mis au pointNote de bas de page 20.

Remarque: Les méthodes de diagnostic ne sont pas nécessairement toutes disponibles dans tous les pays.

PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT:

Botulisme d'origine alimentaire: Moins d'une heure après l'ingestion de l'aliment soupçonné comme étant en cause, on recommande de procéder à un lavage gastriqueNote de bas de page 1 Note de bas de page 2, ou des lavementsNote de bas de page 1, et l'administration d'un cathartique (sorbitol)Note de bas de page 1. Dans certains cas, l'administration intraveineuse d'antitoxine botuliniqueNote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8 de types AB ou ABENote de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8 est requise, ainsi qu'une ventilation assistée en cas d'insuffisance respiratoire. Il peut être nécessaire de suivre le traitement pendant des semaines ou des moisNote de bas de page 5.

Botulisme par blessure souillée: Administration d'une antitoxineNote de bas de page 1 Note de bas de page 5, débridement de plaie, drainage et irrigationNote de bas de page 1 Note de bas de page 5 Note de bas de page 13, et traitement antibiotiqueNote de bas de page 1.

Botulisme infantile: Nécessite des soins de soutien méticuleuxNote de bas de page 1. Plutôt que de recourir à une antitoxine pouvant entraîner une hypersensibilité et une réaction anaphylactiqueNote de bas de page 1 Note de bas de page 6 Note de bas de page 8, une immunoglobuline botulinique dérivée de l'humain au stade expérimental peut être utiliséeNote de bas de page 1 avec une respiration assistée si nécessaireNote de bas de page 1 Note de bas de page 5.

Botulisme intestinal: Administration répétée d'antitoxine de type ABENote de bas de page 6 et respiration assistée, si nécessaireNote de bas de page 1 Note de bas de page 5.

IMMUNISATION: Aucune.

PROPHYLAXIE: Les personnes qui ont ingéré des aliments contaminés doivent subir une purge par cathartiquesNote de bas de page 1, un lavage gastrique et des lavements hautsNote de bas de page 1, et on peut leur administrer une antitoxine botulinique AB ou ABE d'origine équineNote de bas de page 1 Note de bas de page 6.

SECTION VI — DANGERS POUR LE PERSONNEL DE LABORATOIRE

INFECTIONS CONTRACTÉES AU LABORATOIRE: Rarement signaléesNote de bas de page 5.

SOURCES ET ÉCHANTILLONS: Produits alimentaires, et matériel clinique tel que sérum/sang, selles, vomissures et aspirats gastriquesNote de bas de page 5. Dans le cas du botulisme par blessure souillée: exsudats de lésion, tissus débridés ou échantillon prélevé par écouvillonnage. Parmi les autres sources, notons les écouvillons nasaux prélevés dans les cas de botulisme par inhalation et les échantillons prélevés dans l'environnement (sol, eaux de surface)Note de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 6 Note de bas de page 9.

DANGERS PRIMAIRES: Exposition à la toxine. La toxine peut être absorbée après ingestion ou après contact avec la peau lésée, les yeux ou les muqueuses, y compris celles qui tapissent les voies respiratoiresNote de bas de page 5. L'inhalation de la toxine est survenue en laboratoireNote de bas de page 5 Note de bas de page 6.

DANGERS PARTICULIERS: Aucun.

SECTION VII — CONTRÔLE DE L'EXPOSITION ET PROTECTION PERSONNELLE

CLASSIFICATION DU GROUPE DE RISQUE: Groupe de risque 2Note de bas de page 21.

EXIGENCES DE CONFINEMENT: Installations, équipement et pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 pour le travail avec des matières, cultures ou animaux infectieux ou potentiellement infectieuxNote de bas de page 19.

VÊTEMENTS DE PROTECTION: Sarrau. Gants, lorsqu'un contact direct de la peau avec des matières infectées ou des animaux est inévitable. Une protection pour les yeux doit être utilisée lorsqu'il y a un risque connu ou potentiel d'éclaboussureNote de bas de page 19.

AUTRES PRÉCAUTIONS: Toutes les procédures pouvant produire des aérosols ou mettant en cause des concentrations ou des quantités élevées doivent s'effectuer dans une enceinte de sécurité biologique (ESB). L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets tranchants doit être strictement restreinte. Des précautions supplémentaires doivent être envisagées pour les activités avec des animaux ou à grande échelleNote de bas de page 19.

SECTION VIII — MANUTENTION ET ENTREPOSAGE

DÉVERSEMENTS: Laisser les aérosols se déposer et, tout en portant des vêtements de protection, couvrir délicatement le déversement avec des essuie-tout et appliquer un désinfectant approprié, en commençant par le périmètre et en se rapprochant du centre. Laisser agir suffisamment longtemps avant de nettoyer.

ÉLIMINATION: Décontaminer avant la mise au rebut par stérilisation à la vapeur, incinération ou désinfection chimiqueNote de bas de page 19.

ENTREPOSAGE: Dans des contenants antifuite scellés, étiquetés et sécurisés de façon appropriéeNote de bas de page 19.

SECTION IX — RENSEIGNEMENTS SUR LA RÉGLEMENTATION ET AUTRES

INFORMATION SUR LA RÉGLEMENTATION: L'importation, le transport et l'utilisation de pathogènes au Canada sont régis par de nombreux organismes de réglementation, dont l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement Canada et Transports Canada. Il incombe aux utilisateurs de veiller à respecter tous les règlements et toutes les lois, directives et normes applicables.

DERNIÈRE MISE À JOUR: Septembre 2010.

PRÉPARÉE PAR: Direction de la règlementation des agents pathogènes, agence de la santé publique du Canada.

Bien que les renseignements, opinions et recommandations présentés dans cette Fiche de renseignements proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements. Comme on découvre fréquemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas tout à fait à jour.

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