Archivée 11 : Résumé de la déclaration du Comité consultatif national de l'immunisation du 28 mai 2021

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Recommandations sur l'utilisation des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes immunodéprimées, les personnes souffrant d'un trouble auto-immun, et les femmes enceintes ou qui allaitent

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a mis à jour ses Recommandations sur l'utilisation des vaccins contre la COVID-19 pour les personnes immunodéprimées en raison d'une maladie ou d'un traitement, les personnes souffrant d'un trouble auto-immun, et les femmes enceintes ou qui allaitent.

Dans les premiers essais cliniques, les populations susmentionnées étaient soit exclues, soit représentées par un petit nombre de participants. Sur la base de ces données limitées issues d'essais cliniques, le CCNI a précédemment recommandé que les vaccins contre la COVID-19 autorisés puissent être proposés aux individus de ces populations dans certaines circonstances, et au cas par cas, si les avantages l'emportent sur les risques et avec une transparence sur les données probantes limitées disponibles.

Des données probantes supplémentaires sont maintenant disponibles à partir de l'utilisation réelle des vaccins contre la COVID-19, principalement des vaccins à ARNm, au sein de ces populations. En mai 2021, le CCNI a examiné les données sur l'innocuité des vaccins, ainsi que les risques liés à la COVID-19 pour ces groupes.

Les données internationales du monde réel ont montré que les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs chez ces populations. Ainsi, les recommandations du CCNI pour les personnes immunodéprimées, les personnes souffrant d'un trouble auto-immun, et les femmes enceintes ou qui allaitent sont désormais les mêmes que celles destinées à la population adulte générale.

Recommandation mis à jour : Le CCNI recommande de préférence qu'une série complète de deux doses de vaccin contre la COVID-19 à ARNm (Pfizer-BioNTech, Moderna) soit proposée aux personnes du groupe d'âge autorisé, y compris celles qui sont immunodéprimées, souffrent d'un trouble auto-immun, sont enceintes ou allaitent. Si elles ne sont pas en mesure de recevoir un vaccin à ARNm, par exemple en raison d'une allergie, un autre vaccin contre la COVID-19 autorisé doit leur être proposé.

Il est préférable d'utiliser les vaccins à ARNm pendant la grossesse, car les données d'une étude récemment publiée aux États-Unis indiquent que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 sont sans danger pour les femmes enceintes. En outre, le traitement de la thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin (TTIV) pendant la grossesse, si elle survient après l'administration d'un vaccin à vecteur viral, peut être complexe.

Les personnes immunodéprimées en raison d'une maladie ou d'un traitement doivent être informées qu'elles peuvent avoir une réponse immunitaire réduite à toute série de vaccins contre la COVID-19 autorisés.

Les personnes immunodéprimées, souffrant d'un trouble auto-immun, et les femmes enceintes ou qui allaitent doivent être informées des dernières données sur l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 à ARNm afin de pouvoir prendre des décisions éclairées.

L'innocuité et l'efficacité réelle des vaccins chez ces populations continueront d'être étroitement surveillées et le CCNI actualisera ses recommandations si nécessaire.

Recommandation sur l'allongement de l'intervalle entre les doses

Le CCNI a mis à jour la recommandation sur l'allongement de l'intervalle entre les doses dans le contexte de l'augmentation de l'approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 au Canada. En mai 2021, le CCNI a examiné l'information à jour sur l'efficacité réelle des vaccins provenant du Canada et du Royaume-Uni, où des intervalles prolongés sont également utilisés.

Les données probantes indiquent une très bonne protection contre l'infection symptomatique à la COVID-19, l'hospitalisation et la mort après l'administration d'une dose de tous les vaccins contre la COVID-19 dont l'utilisation est autorisée au Canada. Une deuxième dose est toujours nécessaire pour assurer une protection optimale et durable.

Le Canada continue de constater des maladies et des décès dus à la COVID-19. L'allongement de l'intervalle entre les doses permet à beaucoup plus de personnes de recevoir une bonne protection contre les conséquences graves de la COVID-19 beaucoup plus tôt.

Le CCNI continue de recommander aux administrations de maximiser le nombre de personnes bénéficiant de la première dose d'un vaccin contre la COVID-19 en allongeant jusqu'à quatre mois l'intervalle entre la première dose et la seconde dose.

Le CCNI continue à surveiller de près l'efficacité de l'allongement de l'intervalle entre les doses et continuera à mettre à jour les recommandations si nécessaire.

Recommandation mis à jour : Avec l’augmentation de l’approvisionnement en vaccin contre la COVID-19 au Canada, les deuxièmes doses devraient être offertes dès que possible, en accordant la priorité aux personnes les plus à risques de maladie grave et de décès dus au COVID-19, après ou en même temps que les premières doses pour toutes les autres populations admissibles.

Pour consulter la mise à jour complète, y compris les données probantes et la justification de chaque recommandation, veuillez consulter les Recommandations sur l'utilisation des vaccins contre la COVID-19.

Citations

« Au fil du temps, nous avons constaté des données probantes très encourageantes pour ces vaccins chez les populations qui n'étaient pas incluses dans les essais cliniques initiaux. Compte tenu des risques permanents d'exposition à la COVID-19 et de maladie grave au Canada, le CCNI recommande fortement la vaccination des femmes enceintes, des personnes immunodéprimées et des personnes souffrant d'un trouble auto-immun, comme le reste de la population. »

« Maintenant que nous approchons très rapidement du moment où les premières doses seront proposées à tous les adultes et adolescents admissibles, il est important d'administrer les secondes doses dès que possible, en particulier pour ceux qui sont les plus exposés au risque de maladie grave et de décès dus à la COVID-19. L'intervalle de 16 semaines était la limite supérieure et les provinces et territoires devraient s'efforcer de commencer à administrer les secondes doses aussi rapidement que la logistique régionale le permet. Les premières doses ont été un point de départ très efficace du point de vue de l'immunité de la population, et nous devons maintenant passer à nos secondes doses pour assurer une protection à long terme plus complète. »

Dre Caroline Quach-Thanh, présidente du CCNI

Prochaines étapes du CCNI

Le CCNI examine activement et de façon continue les données probantes relatives aux vaccins contre la COVID-19, et les prochaines recommandations pourraient inclure de nouveaux conseils sur les sujets suivants :

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