Données probantes sur l’immunité protectrice après une infection par Omicron
Juillet 2022
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Table des matières
- Introduction
- Points clés
- Aperçu des données probantes
- Méthodes
- Tableaux des données probantes
- Tableau 1 : Études observationnelles sur le risque de réinfection après une infection par Omicron (n=6)
- Tableau 2 : Études in vitro sur le niveau d'anticorps neutralisants après une infection par Omicron (n=17)
- Tableau 3 : Étudesin vitro sur les résultats des cellules B et T après une infection par Omicron (n=3)
- Annexe
- Références
Introduction
Que savons-nous de l'immunité protectrice après une infection par Omicron (contre Omicron/autres variants préoccupants?)
Le variant préoccupant (VP) du SRAS-CoV-2, Omicron (B.1.1.529), est apparu fin 2021 et a rapidement supplanté le variant Delta. Omicron a évolué en plusieurs sous-lignées, notamment BA.1, BA.2, BA.3, BA.4 et BA.5, chacune présentant des mutations supplémentaires. Par rapport aux variants précédents, Omicron présente un grand nombre de mutations [>30 mutations dans la protéine du spicule (S)] — et a donc bien réussi à échapper à l'immunité établie par une infection ou une vaccination antérieureNote de bas de page1. La capacité d'Omicron à échapper aux anticorps neutralisants qui empêcheraient le virus de pénétrer dans les cellules et de s'y répliquer est due aux nombreuses mutations de la protéine S, notamment à des endroits clés du domaine de liaison au récepteur (DLR)Note de bas de page 1.
Bien que la littérature sur l'efficacité des vaccins, sur le rôle de la baisse de l'immunité après la vaccination ou sur l'infection antérieure par des variants plus anciens soit bien établie, on sait peu de choses sur l'immunité après l'infection par Omicron. Dans cette revue rapide, les données concrètes sur les réinfections après une infection par Omicron et les études d'immunogénicité post-Omicron (p. ex. anticorps neutralisants/liants et marqueurs de la réponse immunitaire mémoire comme les cellules T et les cellules B) sont résumées pour les différents profils d'immunité pré-Omicron (vaccination ou infection) étudiés. Les différents profils immunitaires, ainsi qu'ils sont définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), comprennent l'immunité induite par l'infection, l'immunité induite par la vaccination et l'immunité hybride. L'immunité hybride désigne l'immunité qui provient à la fois de la vaccination avec une ou plusieurs doses d'un vaccin COVID-19 et de l'immunité par infection avec le SRAS-CoV-2 avant ou après la vaccinationNote de bas de page 2. Il y a réinfection lorsqu'une personne, qui a déjà reçu un diagnostic confirmé de SRAS-CoV-2 et en est rétablie, présente une nouvelle infection de SRAS-CoV-2, ces deux infections étant confirmées comme différentes par des preuves de laboratoireNote de bas de page 3. Le risque de réinfection et le niveau de marqueurs immunitaires mesurés en tant qu'anticorps neutralisants et activité d'immunité cellulaire contre un pathogène peuvent être une indication de l'immunité protectrice. Cependant, il est important de noter que les marqueurs de l'immunité protectrice ne sont pas nécessairement ou directement synonymes de protection. Au contraire, les marqueurs immunitaires indiquent que le système immunitaire est prêt à réagir à un agent pathogène, ce qui peut permettre de prévenir l'infection ou de réduire la morbidité.
Les études sur les modèles animaux d'immunité à la suite d'une infection par Omicron ont été exclues. Les études publiées avant le 26 juillet 2022 ont été incluses.
Points clés
Vingt-trois études ont été relevées, dont six études observationnelles sur le risque de réinfection et 17 études in vitro sur la cinétique et la durabilité des anticorps neutralisants et des marqueurs de la réponse immunitaire mémoire (cellules B et T) après une infection par l'une des sous-lignées d'Omicron. Pour les études de neutralisation, les résultats ont été divisés en deux sections : une analyse des différences dans les niveaux de marqueurs de la réponse immunitaire après une infection par Omicron en fonction de la vaccination individuelle ou d'une infection antérieure et une comparaison des différences dans le niveau de neutralisation des différentes sous-lignées d'Omicron et des autres VP après l'infection par Omicron. Parmi les six études observationnelles sur le risque de réinfection, cinq étaient des articles en prépublication, pas encore publiés dans leur intégralité, et une était une lettre à la rédaction. Sur les 17 études in vitro, six étaient des articles en prépublication et trois des lettres à la rédaction.
Globalement, les études indiquent que le risque de réinfection est plus faible et que les corrélats de l'immunité sont plus élevés (réponse plus forte) pour :
- les personnes ayant reçu 2 doses ou plus du vaccin contre la COVID-19. La troisième dose pourrait conférer un avantage supplémentaire, mais des études supplémentaires sont nécessaires.
- La protection contre le variant Omicron à l'origine de la première infection par Omicron est la plus élevée. La protection contre les autres variants d'Omicron était plus faible, mais toujours significativement plus élevée que celle des personnes n'ayant pas été infectées par Omicron lorsqu'appariées par immunité (vaccination et infection) avant de contracter le variant Omicron.
- L'infection par Omicron a renforcé les corrélats de l'immunité (anticorps neutralisants et réponse immunitaire cellulaire — activité des cellules T/B) contre tous les variants précédents chez les personnes qui avaient une immunité antérieure (vaccination ou infection), tandis que celles qui n'avaient aucune immunité avant l'infection par Omicron avaient une protection croisée limitée contre les autres variants.
Risque de réinfection après une infection par Omicron (six études) :
- Des réinfections à court terme (20 à 60 jours après l'infection initiale par Omicron) peuvent se produire après une infection par Omicron, mais le risque est faible, car l'infection par une souche d'Omicron offre une protection significative contre la réinfection par la souche homologue (c.-à-d. une réinfection par BA.1-BA.1, >95 %) et une protection légèrement inférieure pour une souche hétérologue d'Omicron (c.-à-d. une réinfection par BA.1-BA.2, >85 %), mais toujours supérieure par rapport aux personnes non infectées par OmicronNote de bas de page 4 Note de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 7 Note de bas de page 8 Note de bas de page 9.
- L'immunité protectrice d'une infection antérieure par Omicron (BA.1 ou BA.2) contre une réinfection par BA.4/BA.5 est robuste, mais légèrement inférieure (76 %) à celle des réinfections par BA.1/ BA.2 (>86 %) pour les personnes ayant reçu deux dosesNote de bas de page 4Note de bas de page 8 et trois doses (94 % par rapport à 96 %)Footnote 9.
- Dans trois études, une immunité antérieure résultant d'une vaccination ou d'une infection avant la première infection par Omicron a offert une protection plus élevée contre les réinfections (p. ex. 96 % par rapport à 72% Note de bas de page7) par rapport aux personnes sans immunité antérieureNote de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 7. Un nombre disproportionné de réinfections a été observé chez les personnes non vaccinées6, 7, dont beaucoup étaient jeunes (<20 ans)Note de bas de page5.
- Dans une étude canadienne, le risque de réinfection par la sous-lignée BA.2 d'Omicron après une infection par BA.1 était le plus faible et le même pour ceux qui avaient reçu deux ou trois vaccins à ARNm contre la COVID-19 (Comirnaty ou SpikeVax)Note de bas de page7.
Réponses des anticorps neutralisants après une infection par Omicron (17 études) :
- Après l'infection par Omicron, les niveaux d'anticorps neutralisants étaient plus élevés contre la souche homologue (c.-à-d. BA.1-BA.1) par rapport à ceux contre une souche hétérologue d'Omicron (c.-à-d. BA.1-BA.2)Note de bas de page1Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 15.
- L'infection par la sous-lignée BA.1 d'Omicron neutralise le plus efficacement le variant BA.1, suivi de BA.2, des sous-lignées BA.2.13 et BA.2.12.1 de BA.2, puis de BA.4/BA.5, qui étaient les plus résistants à la neutralisation pour les sérums de phase convalescente BA.1 et BA. 2 (c.-à-d. les échantillons provenant de personnes ayant récupéré de la COVID-19)Note de bas de page 1Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 15.
- Les sérums prélevés chez des personnes vaccinées contre Omicron ayant récupéré de la maladie présentaient des réponses d'anticorps neutralisants plus élevées et plus larges contre les sous-lignées d'Omicron et les VP précédents, par rapport aux sérums prélevés chez des personnes non vaccinées contre Omicron ayant récupéré de la maladieNote de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18.
- Les personnes ayant récupéré d'une infection par BA.1 ou BA.2 sans immunité antérieure provenant d'une vaccination ou d'une infection mal neutralisée par BA.4/ BA.5Note de bas de page 16 Note de bas de page 18.
Réponses des cellules B et T à mémoire après une infection par Omicron (trois études) :
- Après une infection par Omicron (avec 2 ou 3 doses de vaccin), le niveau de réponses des cellules B a augmenté de manière significative et était plus large par rapport aux personnes non infectées ayant reçu 2 ou 3 doses de vaccinNote de bas de page 10Note de bas de page 19 .
- L'infection post-vaccinale par Omicron ne suscite pas les réponses des cellules B à mémoire ciblant la protéine S propre à Omicron. Les réponses des cellules demeurent vastes contre les épitopes conservés que partagent les protéines S d'Omicron, le variant original et les VP précédentsNote de bas de page 10Note de bas de page 19.
- L'infection post-vaccinale par BA.1 suscite la production de cellules B qui sont les plus réactives contre le DLR du BA.1 et qui présentent la plus forte réactivité croisée contre le DLR du Beta, suivi du BA.2 et du DeltaNote de bas de page19.
- L'infection par Omicron n'a pas provoqué de changements significatifs dans les réponses des cellules T spécifiques à la protéine du spicule chez les individus, indépendamment de leur immunité antérieureNote de bas de page 20.
Aperçu des données probantes
Cette revue contient les preuves de six études observationnelles de réinfection et de 17 études de neutralisation/immunogénicité in vitro. Les études in vitro en laboratoire devaient inclure des échantillons prélevés chez des personnes ayant été infectées par Omicron. Les sous-groupes de résultats en fonction de l'immunité antérieure (infection ou vaccin) ont été comparés aux échantillons prélevés chez des personnes qui n'ont pas été infectés par Omicron. Les épreuves de neutralisation étaient généralement faites sur un panel de virus vivants ou de pseudovirus contenant le variant original et les VP du SRAS-CoV-2. Bien que plusieurs tendances de la réponse immunitaire après une infection par Omicron aient été observées dans l'ensemble des études, détaillées ci-dessous, une hétérogénéité a été observée dans les résultats, ce qui peut être dû à des différences dans les participants à l'étude, les temps de collecte des échantillons après l'infection, la gravité clinique de l'infection, le plan d'étude et les méthodes de mesure. Les résultats des études in vitro fournissent des preuves indirectes limitées sur le risque de réinfection par Omicron ou d'autres variants et, par conséquent, nous avons peu de certitude à l'égard de ces résultats.
Les études sur la réinfection comprenaient trois études cas-témoins et trois études de cohortes rétrospectives de patients infectés par Omicron une ou plusieurs fois pendant l'étude. À partir de ces données, le risque de réinfection dans les groupes ayant une immunité antérieure différente a été examiné. Les études de cohortes rétrospectives présentent un risque de biais allant de modéré à élevé, en raison de leur méthodologie rétrospective. Les facteurs de confusion n'ont pas été pris en compte dans ces études, car elles ne comportaient pas d'analyses multivariables. Par rapport aux études de cohortes prospectives, ces études présentent un plus grand risque de confusion et de données manquantes, car les résultats sont limités aux données recueillies dans le passé et à la qualité de ces données. Les trois études sont de grande envergure et les résultats répondent directement à la question du risque de réinfection, de sorte que notre confiance dans ce résultat varie de faible à modérée. Les trois études cas-témoins à test négatif évaluent la probabilité d'une infection antérieure par Omicron dans les cas de réinfection par les sous-lignées BA.2 ou BA.4/ BA.5 d'Omicron et la comparent à celle des témoins à test négatif. Ainsi, les résultats répondent directement à la question de l'efficacité d'une infection antérieure par Omicron contre une réinfection par une souche différente. Ces études présentent un risque de biais allant de modéré à élevé en raison de leur méthodologie rétrospective, et nous avons donc une faible confiance dans ces résultats.
La littérature actuelle sur l'immunité après une infection par Omicron présente les lacunes suivantes :
- La corrélation entre les marqueurs de la réponse immunitaire après une infection par Omicron, comme les anticorps neutralisants, et le risque individuel de réinfection ou le niveau de protection contre différents titres n'était pas disponible.
- On ne comprend pas bien la corrélation entre la mémoire immunitaire par les cellules B et les cellules T et le niveau de protection qu'elles offrent contre la réinfection, après une infection par Omicron.
- Les données sur la réponse immunitaire à long terme après une infection par Omicron se limitent toujours à de courtes périodes. Les études incluses dans cette revue ont examiné les réponses immunitaires de 0,5 à 3 mois après une infection par Omicron, ce qui correspond au pic de la réponse immunitaire. Les données sur la baisse de l'immunité à long terme (c'est-à-dire >3 mois) après une infection par Omicron n'ont pas été publiées.
Risque de réinfection après une infection par Omicron
Trois grandes études de cohortes rétrospectives et trois études cas-témoins à test négatif font état du risque de réinfection après une infection par Omicron (Tableau 1). Les trois études de cohortes rétrospectives sont fondées sur des cohortes établies à partir de la base de données nationale du Qatar Note de bas de page4, d'un système danois de surveillance de la COVID-19 Note de bas de page5 et d'un programme autrichien de surveillance de variants de la COVID-19 Note de bas de page6. Les trois études ont utilisé différentes définitions de la réinfection : une infection documentée >35 jours après l'infection initiale lorsque Omicron était prédominant (étude du Qatar) Note de bas de page4, une infection survenue dans les 20 à 60 jours suivant l'infection initiale par Omicron (étude danoise)Note de bas de page5 et une réinfection survenue >30 et <60 jours après une infection primaire par Omicron confirmée par un test PCR (étude autrichienne) Note de bas de page6. Avant Omicron, la réinfection était définie de l'une des façons suivantes : une preuve en laboratoire de deux infections différentes; ou une infection documentée >90 jours après l'infection initiale par le SRAS-CoV-2 Note de bas de page3. Les trois études cas-témoins ont analysé la probabilité d'une infection primaire antérieure par Omicron chez les cas présentant une réinfection par BA.2 Note de bas de page7, une réinfection par BA.4/ BA.5 Note de bas de page8 ou une réinfection par BA.5 et BA.2 Note de bas de page9 par rapport aux témoins négatifs. Les études ont permis de cerner les cas et les témoins à partir de la base de données des laboratoires provinciaux du Québec (Canada) Note de bas de page7, de la base de données nationale sur la COVID-19 du Qatar Note de bas de page8 et du système de surveillance de la COVID-19 du Danemark Note de bas de page9. Les trois études ont utilisé différentes définitions d'une infection antérieure par Omicron : un résultat positif au test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) ≥30 jours avant un test positif pendant la période d'étude (étude canadienne) Note de bas de page7; un résultat positif au test de dépistage du SRAS-CoV-2 ≥90 jours avant un autre résultat positif pendant la période d'étude (étude du Qatar) Note de bas de page8; et un résultat positif au test PCR de dépistage du SRAS-CoV-2 ≥60 jours avant une nouvelle infection pendant la période d'étude (étude danoise) Note de bas de page9.
Résultats des études sur la réinfection (n=6) :
- Dans toutes les études, les résultats ont montré que des réinfections se produisaient, mais à un taux nettement inférieur à celui des premières infections par Omicron.
- Pour la cohorte rétrospective du Qatar, 1062 cas (0,9 %) de réinfections ont été signalés en février 2022, ce qui équivaut à une protection de 95 % après une infection par BA.1 et de 86 % après une infection par BA.2 Note de bas de page4.
- De même, au Québec, une infection antérieure par la sous-lignée BA.1 d'Omicron chez les personnes ayant reçu 2 doses de vaccin contre la COVID-19 avait réduit le risque de toute réinfection par BA.2 de 96 % et celui d'une réinfection symptomatique par BA.2 de 98 % Note de bas de page7.
- La réinfection par une souche hétérologue d'Omicron (c.-à-d. une réinfection par BA.1-BA.2) était plus fréquente que la réinfection par une souche homologue d'Omicron (c.-à-d. une réinfection par BA.1-BA.1)Note de bas de page 5 Note de bas de page 6.
- Une infection antérieure par BA.1 ou BA.2 a conféré une protection significative contre une réinfection par BA.4 ou BA.5Note de bas de page 8 Note de bas de page 9. Les réinfections par BA.4/ BA.5 étaient plus probables que les réinfections par BA.1/ BA.2 (2 doses : 76 %Note de bas de page8 par rapport à >86 % Note de bas de page4; moins de différence parmi ceux ayant reçu 3 doses : 94 % par rapport à 96 % Note de bas de page9), car les sous-lignées BA.4 et BA.5 ont montré une plus grande capacité d'évasion immunitaire Note de bas de page 8 Note de bas de page 9.
- Une étude cas-témoins réalisée au Qatar a montré que l'efficacité d'une infection antérieure par Omicron (probablement BA.1 ou BA.2) contre une réinfection symptomatique par BA.4/ BA.5 était de 76,1 %, et de 79,7 % contre toute réinfection par BA.4/BA.5, ce qui était inférieur à la protection contre BA.1/ BA.2 chez les personnes ayant reçu deux doses de vaccin Note de bas de page8.
- Une étude cas-témoins réalisée au Danemark a révélé que, chez les personnes triplement vaccinées, la protection estimée d'une infection antérieure par BA.1 ou BA.2 contre une réinfection par BA.5 était de 93,6 %, ce qui était légèrement inférieur à la protection estimée de 96,3 % contre une réinfection par BA.2 Note de bas de page9.
- Trois étudesNote de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 7 ont montré que les réinfections étaient plus probables chez les personnes non vaccinées que chez celles qui avaient reçu au moins une dose de vaccin.
- La cohorte rétrospective danoise de 263 personnes ayant reçu deux résultats de test positifs pendant la période d'étude a montré qu'il y a eu quelques réinfections par BA.2 après une infection par BA.1. La plupart des personnes qui ont été réinfectées n'étaient pas vaccinées et étaient jeunes (<20 ans) Note de bas de page5.
- De même, la cohorte autrichienne de 242 personnes ayant été réinfectées rapidement (<60 jours) par des souches d'Omicron différentes ou identiques comportait une proportion démesurée (75 %) de personnes non vaccinées et une proportion de 24 % de personnes vaccinées Note de bas de page6.
- L'étude cas-témoins canadienne a révélé qu'une infection antérieure par la sous-lignée BA.1 d'Omicron sans vaccin réduisait le risque de réinfection par BA.2 de 72 %, tandis qu'une infection antérieure par la sous-lignée BA.1 d'Omicron chez les personnes ayant reçu 2 doses de vaccin contre la COVID-19 réduisait le risque de réinfection par BA.2 de 96 % Note de bas de page7. Cependant, il n'y avait pas de différence dans le risque de réinfection entre les personnes ayant reçu 2 ou 3 doses de vaccin contre la COVID-19 Note de bas de page7.
Marqueurs de la réponse immunitaire après l'infection par Omicron
Cette section résume 17 études sur les réponses immunitaires après une infection par Omicron mesurées ≥14 jours après l'infection pour les personnes ayant une immunité antérieure conférée par la vaccination ou par l'infection et ≥30 jours pour les personnes sans immunité antérieure (Tableau 2). Ces seuils de collecte d'échantillons ont été choisis pour isoler les résultats qui correspondent à une réponse immunitaire maximale après l'infection, car les échantillons recueillis pendant la phase d'infection aiguë peuvent fausser les résultats. La période de collecte des échantillons après l'infection varie de 14 à 74 jours selon les études pour les personnes ayant une immunité antérieure, la plupart des études prélevant des échantillons environ 14 jours après l'infection. Pour les personnes sans immunité antérieure, la période de collecte des échantillons après l'infection était d'environ 30 jours dans toutes les études. Les études incluses se limitaient également aux études comptant plus de cinq participants, afin d'avoir un échantillon suffisant pour que les résultats soient pertinents. Des résultats partiels ont été extraits de huit études où certains résultats ne répondaient pas aux critères/seuil d'inclusion pour le temps de prélèvement approprié des échantillons après l'infection par OmicronNote de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18 Note de bas de page 20 Note de bas de page 21 Note de bas de page 22. Les 17 études ont toutes fait état des taux d'anticorps sériques neutralisants circulant après l'infection, tandis que quatre études ont également fait état des taux d'anticorps IgG et/ou IgA après l'infection par Omicron Note de bas de page 19 Note de bas de page 20Note de bas de page 23 Note de bas de page 24. Trois études ont fait état de marqueurs de la réponse immunitaire mémoire, comme l'activité des cellules B et T en plus des anticorps neutralisants dans le même échantillon (Tableau 3) Note de bas de page 10Note de bas de page 19 Note de bas de page 20.
Réponses des anticorps neutralisants après l'infection par Omicron (n=17)
Dix-sept études ont analysé le sérum de personnes infectées par Omicron afin de déterminer les réponses des anticorps neutralisants (nAb) aux sous-lignées BA.1, BA.2, BA.3 et BA.4/ BA.5 d'Omicron ainsi qu'à des variants antérieurs comme le variant original (Wuhan-1, D614G)et les variants Alpha, Beta, Gamma et Delta (Tableau 2). Les titres nAb et les comparaisons des réponses de neutralisation du sérum par rapport à un ensemble de pseudovirus ou de virus vivants ont été examinés au moyen de divers essais de neutralisation, comme le test de neutralisation d'un pseudovirus, le test de neutralisation d'un virus vivant, le test de neutralisation par réduction du foyer (FRNT), le test de neutralisation par réduction du foyer d'immunofluorescence (FFRNT), le test S-Fuse et le test de neutralisation par réduction de plaque. La variabilité des méthodes entre les études limite la comparabilité des résultats des études.
Neutralisation différentielle des sous-lignées BA.1, BA.2, BA.4/ BA.5 d'Omicron après une infection par BA.1 ou BA. 2
- Sept études ont montré que les réponses neutralisantes contre la souche Omicron infectante (homologue) sont plus élevées que les réponses neutralisantes contre les autres sous-lignées d'Omicron (hétérologues), indépendamment de l'immunité antérieure (vaccination ou infection) Note de bas de page 1Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 15.
- La neutralisation la plus élevée a été observée avec la souche homologue Omicron. Par exemple, les sérums de phase convalescente BA.1 présentaient la neutralisation la plus élevée de BA.1 et une neutralisation moindre de toutes les autres sous-lignées 10, 11.
- Bien que certaines sous-lignées d'Omicron aient eu une activité de neutralisation fortement réduite (p. ex. BA.4/BA.5), il y avait encore une certaine neutralisation de toutes les sous-lignées suivant l'infection par BA.1 et BA.2 Note de bas de page 1 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13 Note de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18 Note de bas de page 20 Note de bas de page 21 Note de bas de page 24 .
- Le sérum de phase convalescente BA. 1 (c.-à-d. les sérums de personnes s'étant remises d'une infection par BA.1) a neutralisé BA.1 le plus efficacement, suivi de BA.2, puis de BA.4/ BA.5 Note de bas de page 1 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15.
- Les sous-lignées BA.2.13 et BA.2.12.1 de BA.2 ont présenté une neutralisation inférieure à celle de BA.2 dans les sérums en phase convalescente BA.1 et BA.2, BA.2.12.1 étant plus résistant à la neutralisation que BA.2.13 Note de bas de page 11 Note de bas de page 13.
- Sept études ont indiqué que BA.4 et BA.5 présentaient les titres de neutralisation les plus faibles de toutes les sous-lignées d'Omicron pour les sérums en phase convalescente BA.1 ou BA.2 Note de bas de page 1 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 13Note de bas de page 16 Note de bas de page 18 Note de bas de page 24.
Différences dans les réponses des anticorps neutralisants après une infection par BA.1 ou BA.2 en fonction du statut vaccinal ou d'une infection antérieure
- Les personnes doublement ou triplement vaccinées qui ont eu une infection post-vaccinale par Omicron présentaient des réponses d'anticorps neutralisants plus importantes, ainsi que des titres d'anticorps IgG et IgA contre les sous-lignées d'Omicron et les VP antérieurs plus importants, par rapport aux personnes vaccinées qui n'avaient pas été infectées par Omicron Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 19 Note de bas de page 21 Note de bas de page 22 Note de bas de page 23 Note de bas de page 24 Note de bas de page 25 et aux personnes non vaccinées qui avaient été infectées par Omicron Note de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18.
- Les sérums en phase convalescente BA.1 présentaient la neutralisation la plus élevée de BA.1, suivis par BA.2 et BA.4/ BA.5 avec des réponses respectivement 100 fois, 35 fois et 15 fois plus élevées chez les personnes vaccinées (2 ou 3 doses) qui avaient été infectées par BA.1 par rapport aux personnes vaccinées et non infectées Note de bas de page10.
- Parmi les sérums en phase convalescente BA.1 chez les personnes ayant reçu 2 doses de vaccin, les titres d'anticorps neutralisants étaient respectivement 2,2; 4,8; 9,6; 12,0 et 17,9 fois plus élevés contre BA.1, BA.2, Beta, Delta et le variant original par rapport aux sérums en phase convalescente BA.1 chez les non vaccinés Note de bas de page17. Un schéma similaire de neutralisation plus élevée a été observé dans une autre étude sur les sérums en phase convalescente BA.1 chez les personnes ayant reçu 2 ou 3 doses de vaccin, où les titres étaient respectivement 38 fois, 31 fois, 33 fois et 25 fois plus élevés contre BA.2, BA.1, le variant original et Delta, par rapport aux sérums en phase convalescente BA.1 chez les non vaccinés Note de bas de page14.
- BA.4 et BA.5 ont été faiblement neutralisés par les sérums en phase convalescente BA.1 ou BA.2 provenant d'individus sans immunité antérieure (vaccin ou infection) Note de bas de page 16 Note de bas de page 18.
- Une expérience a montré que les réponses neutralisantes contre la souche homologue Omicron par rapport à d'autres sous-lignées d'Omicron différaient selon le statut vaccinal antérieur Note de bas de page17. Les sérums en phase convalescente BA.1 de personnes non vaccinées ont fortement neutralisé BA.1, mais pas les autres variantes, tandis que les sérums en phase convalescente BA.1 de personnes vaccinées ont neutralisé le variant original, Delta, Beta et BA.2 plus efficacement que BA.1 Note de bas de page17.
- Une autre étude a rapporté que les cas d'infection post-vaccinale par BA.1 chez les personnes ayant reçu 2 ou 3 doses de vaccin neutralisaient efficacement Delta, le variant original, BA.1 et BA.2, alors que Delta n'était pas bien neutralisé dans les sérums en phase convalescente BA.1 chez les non vaccinés Note de bas de page15.
- Il n'y avait pas de différence significative dans les titres d'anticorps neutralisants après une infection par Omicron parmi les personnes ayant reçu une, deux ou trois doses de vaccin.
- Une seule étude a examiné les réponses d'anticorps neutralisants dans les sérums en phase convalescente BA.1 selon le nombre de doses de vaccin (1, 2 ou 3) reçues avant l'infection et n'a signalé aucune différence dans la neutralisation Note de bas de page25.
- Une étude a montré qu'il n'y avait pas de différence significative dans l'activité des anticorps neutralisants contre BA.1, BA.2, BA.2.12.1, BA.4/ BA.5 entre les sérums des personnes ayant reçu 3 doses de vaccin et ceux des personnes ayant reçu 2 doses de vaccin et ayant été infectées par Omicron BA.1 ou BA.2 Note de bas de page13.
- Une étude a fait état de titres d'IgG plus élevés dans les cas d'infection post-vaccinale par Omicron BA.1 ou BA. 2 (3 doses de vaccin) chez les personnes sans antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2, par rapport aux cas d'infection post-vaccinale par Omicron chez des personnes ayant des antécédents d'infection antérieure par le variant original Note de bas de page20.
Réponses des cellules B et T à mémoire après une infection par Omicron (n=3)
Les cellules B et T à mémoire sont des corrélats immunitaires importants de la protection contre la réinfection à long terme, car ces marqueurs persistent malgré une baisse des anticorps circulants. Deux études Note de bas de page10 Note de bas de page19 ont analysé les réponses des cellules B à mémoire et une étude Note de bas de page20 a examiné l'activité des cellules T de 2 à 7 semaines après l'infection par Omicron (Tableau 3). Différents tests de phénotypage fondés sur la cytométrie de flux ont été utilisés pour mesurer les niveaux de cellules B et T à mémoire, les cibles et l'activité des antigènes viraux. Les types de lymphocytes B et de lymphocytes T à mémoire qui ont été analysés comprenaient les cellules B spécifiques à la protéine S du sous-variant BA.1 d'Omicron, les cellules B spécifiques au DLR, les cellules IgG+ B réactives au DLR, les cellules B IgA+ B réactives au DLR, les lymphocytes T spécifiques à la protéine S, les lymphocytes nucléocapsides et les cellules T spécifiques à la membrane. Comme il existe une variabilité entre les études relativement aux cibles antigéniques virales et aux types de techniques de biologie moléculaire utilisées pour mesurer les réponses, la comparabilité des résultats entre les études est limitée.
- Les réponses des cellules B ont révélé des niveaux significativement accrus de cellules B après une infection par Omicron Note de bas de page 10Note de bas de page 19.
- Chez les personnes qui se remettent d'une infection par BA.1 et qui ont reçu 2 ou 3 doses de vaccin, la fréquence des cellules B à mémoire spécifiques à la protéine S de BA.1 était significativement plus élevée que chez les personnes ayant reçu 3 doses de vaccin et n'ayant pas d'antécédents d'infection Note de bas de page10.
- Une tendance similaire a été observée dans une autre étude qui a rapporté que l'infection post-vaccinale par BA.1 (2 ou 3 doses de vaccin) suscitait des réponses des cellules B IgA+ au DLR du variant original et de BA.1 plus élevées que chez les personnes ayant reçu 2 ou 3 doses de vaccin et sans antécédents d'infection Note de bas de page19. Toutefois, ce n'était pas le cas pour les cellules B IgG+ réactives au variant original et au DLR du BA.1, car la fréquence des cellules B IgG+ était similaire dans les cohortes ayant été infectées par BA.1 après avoir reçu le vaccin et dans les cohortes entièrement vaccinées sans antécédents d'infection Note de bas de page19.
- Le rapport entre les cellules B qui ciblaient le DLR de BA.1 et la protéine S après l'infection par Omicron (2 ou 3 doses de vaccin) a montré que l'infection par Omicron a provoqué un rapport plus élevé de cellules B à mémoire spécifiques au DLR que de cellules B spécifiques à la protéine S Note de bas de page10.
- Les deux études Note de bas de page10 Note de bas de page19 ont révélé que les réponses des cellules B à mémoire à la suite d'une infection post-vaccinale par BA.1 (2 ou 3 doses) ne semblent pas être propres à Omicron, mais sont plutôt dirigées contre des épitopes conservés que partagent les protéines S d'Omicron, le variant original et les VP précédents.
- La réactivité croisée des cellules B provoquée par l'infection post-vaccinale par BA.1 était la plus élevée pour le DLR de BA.1, suivi de Beta, BA.2 et Delta Note de bas de page19.
- Les réponses des cellules T après l'infection par Omicron ne diffèrent pas selon que la personne est infectée par Omicron BA.1 ou BA.2 Note de bas de page20. De plus, les réponses des cellules T spécifiques au spicule étaient similaires chez les personnes ayant ou non été infectées par Omicron, quel que soit le type d'immunité antérieure (p. ex. 3 doses de vaccin contre 2 doses et une infection antérieure) Note de bas de page20.
- L'infection post-vaccinale par Omicron a contribué à l'amorçage des cellules T spécifiques aux nucléocapsides et à la membrane, car ces réponses spécifiques des cellules T étaient significativement plus élevées chez les personnes ayant été infectées par Omicron après avoir été vaccinées que chez les personnes vaccinées sans antécédents d'infection par Omicron.
Méthodes
Une analyse documentaire quotidienne (ouvrages publiés et en prépublication) est effectuée par le Groupe des sciences émergentes de l'ASPC. L'analyse a compilé les ouvrages sur la COVID-19 depuis le début de l'éclosion et est mise à jour quotidiennement. Les recherches visant à extraire les ouvrages pertinents sur la COVID-19 sont menées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN et Research Square, et les résultats sont recoupés avec les ouvrages figurant sur la liste de la documentation sur la COVID de l'Organisation mondiale de la santé et des centres d'information sur la COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier et Wiley. Le résumé quotidien et les résultats complets de l'analyse sont conservés dans une base de données RefWorks et dans une liste Excel consultable. Une recherche ciblée par mot-clé a été effectuée dans ces systèmes d'archivage pour recenser les citations pertinentes sur l'immunité post-Omicron. La base de données a été filtrée pour y repérer les articles contenant le terme « Omicron », puis les termes de recherche sur l'immunisation suivants ont été utilisés pour isoler les articles potentiellement pertinents sur l'immunité post-Omicron : reinfect*, re-infect*, récurrent, re-positif, longitudinal, immun*, neutraliz* et neutralis*. La recherche a permis d'obtenir 1,721 citations pour la période allant jusqu'au 26 juillet 2022. Elles ont été examinées sur la base du titre et du résumé pour vérifier leur pertinence par rapport à la revue. Chaque référence potentiellement pertinente a été examinée pour confirmer qu'elle contenait des données pertinentes et les données pertinentes ont été extraites dans la revue. La présente revue contient les recherches publiées jusqu'au 26 juillet 2022.
Critères d'inclusion : les études devaient évaluer la réponse immunitaire ou le risque de réinfection après l'infection par Omicron dans au moins un sous-ensemble des résultats, sinon elles étaient exclues. Critères d'exclusion : les rapports de cas, les séries de cas et les études avec un petit échantillon (n<5) ont été exclus de cette revue. Les modèles animaux d'immunité à la suite d'une infection par Omicron ont été exclus. Afin d'évaluer la réponse immunitaire que provoque une infection par Omicron, les études dans le cadre desquelles les échantillons ont été recueillis moins de 14 jours après l'infection chez les personnes présentant une immunité antérieure par vaccination ou infection par un variant antérieur et inférieur, et moins de 30 jours après l'infection chez les personnes sans immunité antérieure, ont été exclues. Quatre études n'ont pas fait état du moment de prélèvement des échantillons après l'infection; elles ont également été exclues.
Remerciements
Préparé par : Adhiba Nilormi, Tricia Corrin et Kaitlin Young, Laboratoire National de Microbiologie, Groupe des Sciences Émergentes, Agence de la Santé Publique du Canada.
L'examen éditorial, l'examen de la science à la politique, l'examen par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnés par le Bureau du Conseiller Scientifique en Chef : phac.ocsoevidence-bcscdonneesprobantes.aspc@canada.ca
Tableaux des données probantes
Étude | Méthode | Principaux résultats |
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Chemaitelly (2022) Note de bas de page4 Prépublication Cohorte rétrospective Qatar De déc. 2021 à fév. 2022 |
Cette étude visait à évaluer l'efficacité de l'infection par BA.1 contre la réinfection par BA.2, et l'efficacité de l'infection par BA.2 contre la réinfection par BA.1. Au Qatar, le variant Delta n'a pas été détecté après le 8 janvier 2022. Pour distinguer BA.1 de BA.2, l'échec d'amplification de la cible du gène S (BA.1) sur la rRT-PCR a été utilisé comme approximation. Deux cohortes rétrospectives appariées ont été construites à partir de la base de données nationale; de janvier jusqu'au 21 février 2022. Les cohortes témoins étaient constituées d'un témoin apparié à test négatif (de nov. à déc. 2021). La réinfection a été définie comme une infection documentée >35 jours après l'infection initiale. Ainsi, le début du suivi a eu lieu 35 jours après le résultat positif (ou négatif) au test. La période de suivi médiane a été de 12 à 14 jours dans les deux cohortes. L'étude BA.1-contre-BA.2 (n=20k) a suivi une cohorte d'infections par BA.1 et a comparé l'incidence de BA.2 avec la cohorte témoin. L'étude BA.2-contre-BA.1 (n=101k) a suivi une cohorte d'infections par BA.2 et a comparé l'incidence de BA.1 avec la cohorte témoin. L'analyse de régression a été ajustée pour le statut vaccinal (non vacciné, 1 dose, 2 doses, 3 doses), l'âge, le sexe, la nationalité. |
Étude BA.1-contre-BA.2
Étude BA.2-contre-BA.1
Conclusions : Après une infection par Omicron, une proportion de 0,9 % (1 062 cas) a été réinfectée par une sous-lignée Omicron différente. Cependant, il y avait une grande différence entre les cas et les témoins, ce qui indique qu'une réinfection à court terme (de 1 à 2 mois après l'infection) est peu probable. |
Stegger (2022) Note de bas de page5 Prépublication Cohorte rétrospective Danemark De nov. 2021 à fév. 2022 |
Cette étude visait à déterminer si les réinfections par Omicron BA.2 se produisaient dans les 20 à 60 jours suivant les infections initiales par BA.1, au cours de la période où ces deux variants ont émergé et sont devenus dominants. En utilisant les données du système danois de surveillance de la COVID-19, un sous-ensemble d'échantillons chez des personnes ayant reçu deux résultats positifs entre 20 et 60 jours d'intervalle a été sélectionné pour l'analyse (n=263). La lignée Omicron a été confirmée par le séquençage du génome entier (WGS) et comparée aux génomes danois BA.1 et BA.2 échantillonnés au hasard. |
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Carazo (2022) Note de bas de page7 Prépublication Cas-témoins Canada De mars à juin 2022 |
Cette étude visait à estimer la protection contre la réinfection par la sous-lignée BA.2 d'Omicron conférée par une infection primaire pré-Omicron ou par la sous-lignée BA.1 d'Omicron, avec ou sans antécédents de vaccination par Comirnaty Pfizer BNT162b2 ou SpikeVax Moderna ARNm-1273, en utilisant un modèle cas-témoin à test négatif. La population étudiée comprenait tous les travailleurs de la santé payés par le système de santé publique du Québec ou inscrits comme membres d'un ordre de réglementation des professionnels de la santé. Les cas ayant un résultat positif au test d'amplification de l'acide nucléique (TAAN) pour le SRAS-CoV-2 et les témoins ont été identifiés à l'aide de la base de données des laboratoires provinciaux. Au total, 37 732 cas présumés d'infection par la sous-lignée BA.2 d'Omicron ont été comparés à 73 507 témoins à test négatif choisis au hasard. Les probabilités d'une infection primaire antérieure par Omicron ou sa sous-lignée BA.1 avec/sans vaccin ou uniquement avec la vaccination sans infection primaire antérieure ont été comparées entre les cas et les témoins. Une infection primaire antérieure était définie comme un échantillon positif au TAAN prélevé au moins 30 jours avant un échantillon prélevé pendant la période d'étude. L'intervalle de 30 jours a été choisi pour capturer toutes les réinfections potentielles par BA.2 à la suite d'une infection primaire antérieure par BA.1. |
Immunité conférée par une infection antérieure pré-Omicron
Immunité contre une infection antérieure par la sous-lignée BA.1 d'Omicron
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Altarawneh (2022) Note de bas de page8 Prépublication Cas-témoins Qatar De mai à juillet 2022 |
Cette étude visait à estimer l'efficacité d'une infection antérieure dans la prévention d'une réinfection par BA.4/ BA.5 en utilisant un modèle cas-témoin à test négatif. La population étudiée comprenait la population résidente du Qatar. Les données ont été recueillies à partir des bases de données nationales fédérées sur la COVID-19. Les cas (résultats positifs au test pour le SRAS-CoV-2) et les témoins (résultats négatifs au test pour le SRAS-CoV-2) ont été appariés selon un rapport exact d'un pour cinq, par sexe, tranche d'âge de 10 ans, nationalité, nombre de comorbidités, semaine civile du test, méthode de test (PCR ou RA) et raison du test. Pour l'analyse, 6 500 cas présentant une infection par BA.4/ BA.5 ont été mis en correspondance avec 27 051 témoins, et 1 232 cas présentant une infection symptomatique par BA.4/ BA.5 ont été mis en correspondance avec 4 545 témoins. Une infection antérieure était définie comme un résultat positif au dépistage du SRAS-CoV-2 ≥90 jours avant le test de dépistage du SRAS-CoV-2 de cette étude. Les infections antérieures ont été classées comme pré-Omicron ou Omicron selon qu'elles sont survenues avant ou après la vague Omicron qui a débuté au Qatar le 19 décembre 2021. |
Immunité conférée par une infection antérieure pré-Omicron
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Vera-Lise (2022) Note de bas de page6 Lettre à la rédaction Cohorte rétrospective Autriche De janvier à mai 2022 |
Cette étude visait à déterminer si des réinfections rapides par Omicron se produisaient dans les 30 à 60 jours suivant les infections initiales par des sous-lignées d'Omicron différentes ou identiques. À l'aide des données du programme autrichien de surveillance des variants de la Covid-19, un échantillon de cas présentant une date de second diagnostic entre 30 et 60 jours après une infection primaire par Omicron confirmée par test PCR a été analysé. Les analyses de mutation n'ont été effectuées que pour le premier résultat positif du test de dépistage du SARS-CoV-2. |
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Hansen (2022) Note de bas de page9 Prépublication Cas-témoins Danemark D'avril à juin 2022 |
Cette étude visait à estimer : 1) la protection conférée par une infection antérieure contre une nouvelle infection par BA.5 chez les personnes triplement vaccinées; 2) l'efficacité du vaccin contre l'infection par BA.5 par rapport à BA.2; et 3) la gravité de l'infection par BA.5 par rapport à BA.2. La protection conférée par une infection antérieure contre BA.5 a été analysée à l'aide d'un plan d'étude cas-témoins à test négatif. Les cas avec un résultat de test positif pour l'infection par BA.5, identifiés par le séquençage du génome entier (WGS), ont été sélectionnés à partir du système danois de surveillance de la COVID-19 et comparés aux témoins avec un résultat de test PCR négatif pour le SRAS-CoV-2 pendant la période de référence. Tous les cas et les témoins ont été triplement vaccinés avec les vaccins Comirnaty Pfizer BNT162b2 ou SpikeVax Moderna ARNm-1273. On a comparé la proportion de cas de BA.5 et de témoins à test négatif qui avaient été exposés à une infection antérieure par l'une des sous-lignées BA.1 ou BA.2 d'Omicron. L'exposition antérieure était définie comme un résultat positif au test PCR de dépistage du SRAS-CoV-2 au moins 60 jours avant une nouvelle infection pendant la période d'étude. En outre, à des fins de comparaison, toutes les analyses ont été répétées avec les cas qui sont ceux qui ont reçu un résultat positif au test de dépistage pendant la période de résultats d'infection par BA.2 plutôt que par BA.5. |
Remarque : les données sur l'efficacité des vaccins et les analyses de la gravité entre les sous-lignées d'Omicron n'ont pas été extraites. |
Étude | Méthode | Principaux résultats |
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Études avec prélèvement d'échantillons ≥ 14 j pour les personnes ayant une immunité antérieure et ≥30 jours pour les personnes sans immunité antérieure (n=13) |
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Quandt (2022) Note de bas de page10 Étude in vitro Allemagne De nov. 2021 à jan. 2022 |
Cette étude visait à caractériser l'effet d'une l'infection post-vaccinale par Omicron sur l'ampleur et la portée de l'activité neutralisante sérique et des cellules B à mémoire chez les personnes ayant reçu deux ou trois doses du vaccin Comirnaty Pfizer BNT162b2. Des échantillons de plasma ont été prélevés dans quatre groupes : les personnes n'ayant pas été infectées par Omicron et doublement (VAX2) (n=23, échantillons prélevés à 22 ou 162 jours) ou triplement vaccinées (VAX3) (n=24, échantillons prélevés à 28 ou 84 jours) et les personnes doublement (VAX2+O) (n=8) ou triplement vaccinées (VAX3+O) (n=11) qui ont ensuite eu une infection post-vaccinale par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (échantillons prélevés entre 44 et 46 jours). La capacité de neutralisation sérique a été évaluée à l'aide d'un pseudovirus pour le variant original du SRAS-CoV-2 (Wuhan), Alpha, Beta, Delta, Omicron BA.1, BA.2, BA.4/BA.5. Des tests de neutralisation de virus vivants ont été effectués avec le variant original (Wuhan), Beta, Delta et Omicron BA.1. Pendre note des données sur les cellules B dans le Tableau 3. |
Immunité post-vaccinale
Immunité contre une infection post-vaccinale
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Kaku (2022) Note de bas de page19 Étude in vitro États-Unis De déc. 2021 à jan. 2022 |
Cette étude a examiné les réponses des anticorps sériques et des cellules B périphériques chez des personnes vaccinées par ARNm qui avaient récemment été victimes d'une infection post-vaccinale par BA.1. Des échantillons de sérum et de cellules mononuclées du sang périphérique (PBMC) ont été prélevés chez des personnes ayant présenté une infection post-vaccinale par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (n=4 avec 2 doses et n=3 avec 3 doses de vaccin, échantillons prélevés 14 à 27 jours après l'infection confirmée par PCR). Les échantillons ont été comparés à des personnes non infectées vaccinées ayant reçu 2 doses après un mois (n=12) et 6 mois (n=11) et 3 doses après un mois (n=11). Les vaccins étaient soit Comirnaty Pfizer BNT162b2, soit SpikeVax Moderna ARNm-1273. Les réponses sériques IgG et IgA aux protéines S et sous-unités DLR du variant original Wuhan-1 et de la sous-lignée BA.1 d'Omicron ont été analysées après une infection post-vaccinale. L'activité neutralisante du sérum contre le variant original D614G, Omicron BA.1, Delta, Beta et SARS-CoV-1 a été analysée à l'aide d'un test avec pseudovirus basé sur le virus de la leucémie murine (MLV). Pendre note des données sur les cellules B dans le Tableau 3. |
Immunité contre une infection post-vaccinale IgG et IgA sériques
NAb
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Zheng (2022) Note de bas de page25 Lettre à la rédaction Étude in vitro Chine De jan. à fév. 2022 |
Cette étude visait à déterminer la réponse neutralisante contre le variant original, Beta, et BA.1 d'Omicron dans les sérums des personnes infectées par la sous-lignée BA.1 d'Omicron qui étaient soit vaccinées (2 doses), soit non vaccinées, par rapport aux personnes vaccinées à 3 doses sans antécédents d'infection. L'échantillon de l'étude comprenait 430 patients infectés par la sous-lignée BA.1, 341 d'entre eux avaient reçu 1 (n=6), 2 (n=178) ou 3 (n=157) doses de vaccins inactivés (BBIBP-CorV Sinopharm, CoronaVac Sinopharm et autres), 49 avaient reçu 1 (n=15) ou 2 (n=34) doses de vaccins vectorisés par un adénovirus (Ad5-nCoV), 2 avaient reçu 3 doses de vaccin à sous-unité de protéine recombinante (ZF2001) et 38 patients n'étaient pas vaccinés. Des échantillons de plasma ont été prélevés chez 135 patients remis d'une infection par Omicron, 1 mois après leur sortie de l'hôpital (60 cas légers et 75 cas modérés). En outre, le plasma de patients remis d'une infection par Omicron ayant reçu 3 doses (n = 42) a été comparé à celui de personnes non infectées ayant également reçu 3 doses (n = 114). Les tests de neutralisation du virus SARS-CoV-2 (CPE) ont été utilisés pour déterminer les titres nAb contre le variant original, Beta, et la sous-lignée BA.1 d'Omicron. Résultats exprimés en NT50. |
Immunité post-Omicron
Immunité contre une infection post-vaccinale
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Tuekprakhon (2022) Note de bas de page1 Étude in vitro Royaume-Uni Vers juin 2022 |
Cette étude vise à rendre compte de la caractérisation antigénique de BA.4/ BA.5 par rapport aux autres sous-lignées d'Omicron. Des échantillons de sérum ont été prélevés chez des personnes ayant reçu une troisième dose des vaccins Vaxzevria Astrazeneca ChAdOx1-S (n=41) ou Comirnaty Pfizer BNT162b2 (n=19) environ 28 jours (intervalle 25-56) après la troisième dose et chez 26 personnes infectées par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (au moins 10 jours après confirmation par test PCR). Parmi les personnes infectées par BA.1, 21 avaient reçu 2 doses, 3 avaient reçu 3 doses et 2 avaient reçu 1 dose. Les échantillons précoces (n=12) ont été prélevés 17 jours après l'apparition des symptômes et les échantillons plus tardifs (n=14) ont été prélevés 28 jours après l'apparition des symptômes. Réalisation de tests de neutralisation de lentivirus pseudotypés sur des lentivirus pseudotypés exprimant le gène S des sous-lignées BA.1, BA.1.1, BA.2, BA.3 et BA.4/ BA.5 d'Omicron avec le variant original (WA-1) utilisé comme témoin. |
Immunité post-vaccinale
Immunité post-vaccinale
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Cao (2022) Note de bas de page11 Étude in vitro Chine Vers juin 2022 |
Cette étude visait à étudier la capacité des sous-lignées BA.1, BA.1.1, BA.2, BA.3, BA.2.12.1, BA.2.13 et BA.4/ BA.5 d'Omicron à éviter la neutralisation contre le plasma obtenu de personnes vaccinées à 3 doses, de personnes remises d'une infection par BA.1 ayant reçu un vaccin antérieur et de personnes vaccinées ayant des antécédents d'infection antérieure par le SRAS-CoV-2 (pré-Omicron). Des échantillons ont été prélevés chez 40 personnes ayant reçu 3 doses de CoronaVac Sinopharm, 39 personnes ayant reçu 2 doses de CoronaVac Sinopharm et 1 dose de rappel de ZF2001, 54 personnes remises d'une infection par BA.1 ayant reçu 3 doses de CoronaVac Sinopharm et 30 personnes remises d'une infection par SRAS-CoV-2 ayant reçu 3 doses (2 doses de CoronaVac Sinopharm et 1 dose de ZF2001). Les échantillons ont été prélevés 4 semaines après la dose de rappel ou 4 semaines après l'infection. Des tests de neutralisation de pseudovirus ont été réalisés contre le variant original D614G et les sous-lignées BA.1, BA.1.1, BA.2, BA.3, BA.2.12.1, BA.2.13 et BA.4/ BA.5 d'Omicron. |
Immunité post-vaccinale
Immunité post-vaccinale
Infection post-vaccinale et antérieure
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Yu (2022) Note de bas de page12 Lettre à la rédaction Étude in vitro États-Unis Vers mars 2022 |
Cette étude visait à évaluer les réponses des anticorps neutralisants contre le variant original (WA1/2020) et les sous-lignées BA.1 et BA.2 d'Omicron chez des personnes n'ayant jamais été infectées par le SRAS-CoV-2 et ayant reçu les vaccins et doses de rappel Comirnaty Pfizer BNT162b2 (n=24), en comparaison avec des personnes ayant des antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 et n'ayant reçu aucun vaccin (n=1), deux doses du vaccin (n=2) et trois doses (n=5). L'infection par le SRAS-CoV-2 a été diagnostiquée à une époque où la sous-lignée BA.1 d'Omicron était responsable de plus de 99 % des nouvelles infections. Les échantillons ont été prélevés selon un délai médian de 14 jours après l'infection. Les réponses des anticorps neutralisants ont été analysées au moyen d'essais d'anticorps de pseudovirus. |
Immunité post-Omicron
Immunité post-vaccinale
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Shete (2022) Note de bas de page23 Prépublication Étude in vitro Inde De mars 2020 à oct. 2021 |
Enquête sur six personnes atteintes d'une infection par les sous-lignées BA. 1 (n=1) ou BA.2 d'Omicron (n=5) ayant des antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 (mars 2020 à octobre 2021, variant B.1) et ayant reçu 2 doses du vaccin Covishield Astrazeneca ChAdOx1-S. Avec des échantillons disponibles pour différents états d'immunité.
La réponse immunitaire IgG a été déterminée à l'aide du test ELISA des anticorps IgG spécifiques du DLR-S1 du SRAS-CoV-2. Les titres nAb des sérums contre Delta, Omicron et B.1 ont été mesurés à l'aide d'un test de neutralisation par réduction de plaque. |
Immunité post-Omicron
Immunité post-vaccinale
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Hachmann (2022) Note de bas de page13 Étude in vitro États-Unis Vers juin 2022 |
Évaluation des titres d'anticorps neutralisants contre l'isolat du variant original (WA1/2020) ainsi que contre BA.1, BA.2, BA.2.12.1 et BA.4 ou BA.5 chez des participants ayant reçu le vaccin et la dose de rappel Comirnaty Pfizer BNT162b2 qui n'avaient jamais été infectés par le COVID (n=27) et chez des participants qui avaient été infectés par les sous-lignées BA.1 ou BA.2 d'Omicron selon un délai médian de 29 jours plus tôt (intervalle, 2 à 113). Pour les personnes infectées par Omicron, les échantillons ont été prélevés entre 14 et 74 jours, selon un délai médian de 29 jours après un résultat positif au test PCR. Les titres d'anticorps neutralisants ont été mesurés au moyen d'un essai d'anticorps neutralisants de pseudovirus. |
Immunité post-Omicron
Immunité post-vaccinale
Conclusion : l'activité neutralisante contre les sous-lignées BA.1, BA.2, BA.2.12.1, BA.4/BA.5 d'Omicron est similaire pour les participants ayant reçu le vaccin et la dose de rappel et ayant été infectés par Omicron. Ceux qui n'ont pas été infectés par Omicron ou qui n'ont pas reçu la dose de rappel ont montré une faible activité neutralisante contre toute sous-lignée d'Omicron. |
Planas (2022) Note de bas de page24 Prépublication Étude in vitro France De déc. 2021 à fév. 2022 |
Cette étude visait à évaluer la durabilité et l'ampleur des réponses des anticorps neutralisants contre les différents variants d'Omicron, jusqu'à 16 mois après la vaccination par Comirnaty Pfizer BNT162b2 et également, chez les personnes vaccinées qui ont présenté des infections post-vaccinales par BA.1 ou BA.2. Des échantillons de sérum ont été prélevés auprès de 27 travailleurs de la santé entièrement vaccinés, dont certains étaient triplement vaccinés (n=22, échantillons prélevés 132 jours après la troisième dose) et avaient été infectés par les sous-lignées BA.1 ou BA.2 d'Omicron après la vaccination (n=11, échantillons prélevés selon un délai médian de 80 jours après l'infection). Des écouvillons nasaux ont été prélevés 1 mois après la troisième dose pour n=25 participants ou de 1 à 3 mois après l'infection post-vaccinale par BA.1 ou BA. 2 (n=7 participants chez qui on a prélevé des échantillons de 1 à 3 fois, pour un total de 15 échantillons). Le test de neutralisation S-Fuse a été utilisé pour mesurer les titres nAb sériques contre le variant original D614G, Delta et les sous-lignées BA.1, BA.2 et BA.5 d'Omicron. |
Immunité post-vaccinale
Immunité contre une infection post-vaccinale
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Seaman (2022) Note de bas de page14 Prépublication Étude in vitro États-Unis Vers mars 2022 |
Des échantillons de plasma provenant de 50 personnes présentant une infection symptomatique par le SRAS-CoV-2 (19 Delta et 31 Omicron BA.1) ont été prélevés pour évaluer le génotype viral, la charge virale et la réponse des anticorps de l'hôte au moment de l'infection post-vaccinale et après la guérison. Parmi les personnes infectées par BA.1, 7 n'étaient pas vaccinées, 14 étaient entièrement vaccinées (2 doses) et 10 avaient reçu la dose de rappel (3 doses). Les personnes entièrement vaccinées ont reçu soit deux doses de SpikeVax Moderna ARNm-1273 ou Comirnaty Pfizer BNT162b2, soit une dose unique de Ad26.CoV.2S Johnson & Johnson. Les personnes ayant reçu une dose de rappel ont reçu trois doses de SpikeVax Moderna ARNm-1273 ou de Comirnaty Pfizer BNT162b2. Les échantillons ont été prélevés au moment de l'infection aiguë, selon un délai médian de quatre jours (2-10) et à nouveau lors de la convalescence, avec une médiane de 17 jours (14-24) après l'apparition des symptômes ou un résultat positif au test PCR. Les réponses des anticorps neutralisants contre les pseudovirus Omicron BA.1, BA.2, Delta et le variant original D614G ont été analysées à l'aide de tests de neutralisation de pseudovirus. |
Immunité post-Omicron
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Nutalai (2022) Note de bas de page21 Étude in vitro Royaume-Uni Vers juin 2022 |
Cette étude avait pour but d'évaluer la sensibilité différentielle à la neutralisation des sous-lignées BA.1, BA.1.1 et BA.2 d'Omicron en utilisant des sérums recueillis auprès de personnes ayant reçu 3 doses de vaccin et de personnes infectées par BA.1. Du sérum a été prélevé chez des personnes 28 jours après l'administration de la 3e dose des vaccins Vaxzevria Astrazeneca ChAdOx1-S (n = 41) ou Comirnaty Pfizer BNT162b2 (n = 20) et chez des cas infectés par BA.1. Les échantillons précoces (n = 12) ont été prélevés ≤14 jours après l'apparition des symptômes (délai médian de 13 jours); les échantillons plus tardifs (n=16) ont été prélevés ≥21 jours après l'apparition des symptômes (délai médian de 38 jours). Tous les cas infectés par BA.1 avaient reçu au moins 2 doses(4 Vaxzevria Astrazeneca ChAdOx1-S, 16 Comirnaty Pfizer BNT162b2 et 1 Ad26.CoV.2S Johnson & Johnson) et 3 des cas de convalescence tardive ont reçu une 3e dose de vaccin après l'infection par Omicron. Des tests de neutralisation de virus vivants ont été réalisés sur le variant original (Victoria), Alpha, Beta, Gamma, Delta et les sous-lignées BA.1, BA.1.1 et BA.2 d'Omicron. Résultats rapportés sous forme de FRNT50. |
Immunité post-vaccinale
Immunité contre une infection post-vaccinale
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Karaba (2022) Note de bas de page22 Lettre à la rédaction Étude in vitro États-Unis Vers juin 2022 |
Dans cette étude, la neutralisation de substitution contre les sous-lignées BA.1, BA.2 et BA.3 d'Omicron et la souche vaccinale ont été évaluées dans les sérums de personnes qui ont reçu la dose de rappel (N=36) ou qui ont eu une infection post-vaccinale pendant la vague de BA.1 survenue après le rappel (N=18). Des échantillons ont été prélevés de 1 à 3 semaines et de 1 à 3 mois après le rappel chez les participants non infectés ayant reçu la dose de rappel, et de 1 à 3 semaines et de 4 à 7 semaines après l'infection chez les personnes présentant une infection post-vaccinale. |
Immunité contre une infection post-vaccinale
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Blom (2022) Note de bas de page20 Étude in vitro Suède De jan. à fév. 2022 |
Cette étude a analysé les réponses sérologiques et des cellules T après une infection par les sous-lignées BA.1 ou BA.2 chez 56 travailleurs de la santé triplement vaccinés, avec ou sans infection antérieure par le variant original. Un test de neutralisation du virus de substitution (sVNT) a été utilisé pour évaluer la neutralisation des variants du SRAS-CoV-2 (variant original, Delta, BA.1 et BA.2). Des échantillons de sang pour la réponse immunitaire ont été prélevés 1 semaine, 2 semaines, 3 semaines, 5 semaines et 7 semaines après le premier échantillon qPCR positif. Un test de microneutralisation de virus vivants basé sur les effets cytopathiques (ECP) a été réalisé pour le variant original et la sous-lignée BA.1 d'Omicron. Pendre note des données sur les cellules T dans le Tableau 3. |
Immunité contre une infection post-vaccinale IgG du spicule
NAb
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Études où l'un des deux critères suivants est rempli : échantillon prélevé ≥14 j pour les personnes ayant une immunité antérieure et ≥30 jours pour les personnes sans immunité antérieure (n= 4) |
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Khan (2022) Note de bas de page17 Étude in vitro Afrique du Sud De nov. 2021 à jan. 2022 |
Cette étude a évalué les titres d'anticorps non spécifiques contre le variant original (D614G), Delta, Beta et les sous-lignées BA.1 et BA.2 d'Omicron chez les personnes infectées par BA. 1 (entièrement vaccinées ou non) et chez les personnes infectées par Delta. Des échantillons de plasma ont été prélevés chez des personnes atteintes d'une infection par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (n=39, échantillons prélevés initialement de 3 à 9 jours après l'apparition des symptômes, délai médian de 6 jours et à nouveau de 19 à 27 jours après l'apparition des symptômes, délai médian de 23 jours) et chez les personnes infectées par Delta (n=14). Parmi les personnes infectées par BA.1, 15 étaient entièrement vaccinées (2 doses de Comirnaty Pfizer BNT162b2 ou Ad26.CoV.2S Johnson & Johnson) et 24 n'étaient pas vaccinés. Les réponses neutralisantes contre le variant original (D614G), Delta, Beta et les sous-lignées BA.1 et BA.2 d'Omicron ont été analysées à l'aide d'un test de neutralisation de virus vivants. Résultats rapportés sous forme de FRNT50. |
Immunité post-Omicron
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Khan (2022) Note de bas de page18 Prépublication Étude in vitro Afrique du Sud De nov. à déc. 2021 |
Dans cette étude, les virus vivants des sous-lignées BA.4 et BA.5 d'Omicron ont été testés contre l'immunité neutralisante provoquée par l'infection par la sous-lignée BA.1 d'Omicron chez des participants infectés par BA.1 mais non vaccinés (n=24) et chez des participants vaccinés par Comirnaty Pfizer BNT162b2 ou Ad26.CoV.2S Johnson & Johnson avec une infection post-vaccinale par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (n=15). Des échantillons ont été prélevés chez des personnes non vaccinées infectées par BA.1 de 20 à 28 jours après les symptômes, délai médian de 23 jours, et chez des participants vaccinés de 18 à 27 jours après les symptômes, délai médian de 23 jours. Les réponses neutralisantes contre les sous-lignées BA.4 et BA.5 d'Omicron ont été analysées à l'aide d'un test de neutralisation de virus vivants. Résultats rapportés sous forme de FRNT50. |
Immunité post-Omicron
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Stiasny (2022) Note de bas de page15 Prépublication Étude in vitro Autriche Vers avril 2022 |
Cette étude visait à analyser la capacité de neutralisation d'échantillons de sérum obtenus auprès de personnes présentant le variant original, de personnes infectées par les sous-lignées BA.1 et BA.2 d'Omicron, de personnes présentant une infection post-vaccinale par Omicron et de personnes ayant reçu trois doses d'un vaccin avec et sans infection antérieure. Des échantillons de sérum ont été prélevés dans 6 groupes : ceux qui ont reçu 3 doses de vaccin sans infection antérieure (n=30, échantillons prélevés, 3 semaines et 3 mois après la troisième dose) et avec une infection antérieure par le variant original (n=9, échantillons prélevés de 3 à 4 semaines après la troisième dose); ceux avec une infection primaire par le variant original (n=22, échantillons prélevés 3 semaines et 6 mois après l'infection); ceux avec une infection primaire par BA. 1 (n=18, échantillons prélevés de 3 à 4 semaines après l'infection); ceux présentant une infection primaire parBA. 2 (n=7, échantillons prélevés de 3 à 4 semaines après l'infection), et ceux présentant une infection par le variant Omicron (2 ou 3 doses du vaccin) (n=11, échantillons prélevés de 3 à 4 semaines après l'infection). Un test de neutralisation de virus vivant sur les échantillons a été effectué contre le variant original D614G, Delta et les sous-lignées BA.1 et BA.2 d'Omicron. |
Immunité post-vaccinale
Immunité contre une infection antérieure
Immunité post-Omicron
Immunité post-vaccinale
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Willett (2022) Note de bas de page16 Prépublication Étude in vitro Royaume-Uni Vers mai 2022 |
Une caractérisation approfondie de l'antigénicité de la protéine de spicule de BA.4/ BA.5 a été effectuée en comparant des sérums (humains et de hamster) recueillis après la vaccination, après une infection par BA.1 ou BA.2, ou après une infection post-vaccinale chez des personnes vaccinées par le variant Omicron. Chez ceux qui ont été vaccinés et présentant une infection post-vaccinale par BA.1, 5/6 avaient reçu 3 doses de vaccin et les échantillons ont été prélevés de 18 à 27 jours après le résultat positif au test de dépistage. Chez les personnes vaccinées et présentant une infection post-vaccinale par BA.2, 5/6 avaient reçu 3 doses de vaccin et les échantillons ont été prélevés de 9 à 25 jours après le résultat positif au test de dépistage. Les personnes vaccinées ont reçu soit trois doses de Comirnaty Pfizer BNT162b2, soit deux doses de Vaxzevria Astrazeneca ChAdOx1-S + 1 dose de Comirnaty Pfizer BNT162b2. Les réponses des anticorps neutralisants ont été analysées au moyen d'essais d'anticorps de pseudovirus. |
Immunité post-Omicron
Vaccination et immunité conférée par une infection antérieure
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Abréviations : ELISA, enzyme-linked immunosorbent assay [technique d'immunoabsorption par enzyme liée]; FFRNT, fluorescent focus reduction neutralization test [test de neutralisation par réduction du foyer fluorescent]; FFRNT50, [titres de neutralisation par réduction du foyer fluorescent à 50 %]; FRNT, focus reduction neutralization test [test de neutralisation par réduction du foyer]; FRNT50, focus reduction neutralization test titer [titre du test de neutralisation par réduction du foyer] (l'inverse de la dilution du plasma) requis pour une neutralisation à 50 %; nAb, neutralizing antibodies [anticorps neutralisants]; NT50, neutralization titers 50 [titres de neutralisation 50] ou titers that neutralized 50% of virus activity [titres qui neutralisent 50 % de l'activité du virus]; DLR, domaine de liaison au récepteur |
Étude | Méthode | Principaux résultats |
---|---|---|
Quandt (2022) Note de bas de page10 Étude in vitro Allemagne De nov. 2021 à jan. 2022 |
Cette étude visait à caractériser l'effet d'une l'infection post-vaccinale par Omicron sur l'ampleur et la portée de l'activité neutralisante sérique et des cellules B à mémoire chez les personnes ayant reçu deux ou trois doses du vaccin Comirnaty Pfizer BNT162b2. Des échantillons de plasma ont été prélevés dans quatre groupes : Les personnes n'ayant pas été infectées par Omicron et doublement (VAX2) (n=23, échantillons prélevés à 22 ou 162 jours) ou triplement vaccinées (VAX3) (n=24, échantillons prélevés à 28 ou 84 jours) et les personnes doublement (VAX2+O (n=8) ou triplement vaccinées (VAX3+O) (n=11) qui ont ensuite eu une infection post-vaccinale par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (échantillons prélevés entre 44 et 46 jours). Les cellules BMEM spécifiques au spicule du SRAS-CoV-2 ont été évaluées par un test de phénotypage des cellules B basé sur la cytométrie de flux, en utilisant des cellules mononucléées du sang périphérique (PBMC) en vrac. Les essais ont permis d'identifier des cellules BMEM reconnaissant la protéine S ou le DLR du variant original Wuhan, Alpha, Delta et de la sous-lignée BA.1 d'Omicron. Pendre note des résultats de nAb dans le Tableau 2. |
Immunité post-vaccinale
Immunité mémoire post-vaccinale
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Kaku (2022) Note de bas de page19 Étude in vitro États-Unis De déc. 2021 à jan. 2022 |
Cette étude a examiné les réponses des anticorps sériques et des cellules B périphériques chez un groupe de personnes vaccinées par ARNm qui avaient récemment été victimes d'une infection post-vaccinale par BA.1. Des échantillons de sérum et de PBMC ont été prélevés chez des personnes qui ont eu une infection post-vaccinale par la sous-lignée BA.1 d'Omicron (n=7, échantillons prélevés de 14 à 27 jours après l'infection confirmée par test PCR), dont certaines avaient reçu la dose de rappel (3 doses) (n=3). Les échantillons ont été comparés à un groupe distinct de personnes non infectées entièrement vaccinées (2 doses) ou ayant reçu la dose de rappel (3 doses). Pendre note des résultats de nAb dans le Tableau 2. |
Immunité mémoire post-vaccinale
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Blom (2022) Note de bas de page20 Étude in vitro Suède De jan. à fév. 2022 |
Cette étude a analysé les réponses sérologiques et des cellules T après une infection par les sous-lignées BA.1 ou BA.2 chez 56 travailleurs de la santé triplement vaccinés, avec ou sans infection antérieure par le variant original. Les PBMC ont été isolés à partir du sang total pour analyser les cellules T. Les réponses des cellules T ont été analysées dans des échantillons prélevés 7 (délai médian 6,7; EI 6-7,4) semaines après l'infection post-vaccinale par Omicron, et dans des échantillons prélevés chez des participants qui sont restés négatifs pour le SRAS-CoV-2 pendant toute la période de dépistage (n=69). Pendre note des résultats de nAb dans le Tableau 2. |
Immunité mémoire post Omicron
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Abréviations : ELISpot, enzyme-linked immune absorbent spot [test d'immunologie basé sur la technique ELISA]; IGRA, Interferon-Gamma Release Assay [test de détection de l'interféron gamma]; PBMC, peripheral blood mononuclear cell [cellules mononuclées du sang périphérique]; DLR, domaine de liaison au récepteur |
Annexe
Nom de la marque | Nom générique | Fabricant |
---|---|---|
Vaxzevria |
ChAdOx1-S (AZD1222) |
AstraZeneca/ Covishield |
Comirnaty |
BNT162b2 |
Pfizer-BioNTech |
Ad26.COV2.S |
Janssen (Johnson & Johnson) |
|
SpikeVax |
aRNm-1273 |
Moderna |
Nuvaxovid |
Vaccin contre la COVID-19 (recombinant, avec adjuvant) |
Novavax Inc. |
CoronaVac |
Sinopharm |
|
BBIBP-CorV |
Sinopharm |
|
Covaxin |
BBV152 |
Bharat Biotech |
Spoutnik V |
Gam-COVID-Vac |
Vaccin russe — produit par 14 entreprises dans le cadre d'un partenariat (août 2021) |
Références
- Note de bas de page 1
-
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- Note de bas de page 2
-
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-
Gouvernement du Canada. Définition nationale de cas : Maladie à coronavirus (COVID-19). Gouvernement du Canada. Date de mise à jour de la page : 2022. Date de mise à jour de la page : 2022/06/07. Consulté le 2022/08/10. Disponible : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/professionnels-sante/definition-nationale-cas.html#re
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-
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-
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-
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- Note de bas de page 10
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-
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-
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-
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-
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