Preuves du risque de transmission du COVID-19 en vol : mise à jour 3
Novembre 2021
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Table des matières
- Introduction
- Quoi de neuf
- Points clés
- Vue d'ensemble des éléments de preuve
- Méthodes
- Tableaux de données probantes
- Tableau 1. Enquêtes sur les événements de transmission en vol (n=37)
- Tableau 2. Examens, rapports, sondage auprès des passagers et évaluations des risques liés à la transmission du SRAS-CoV-2 dans les avions (n=22)
- Tableau 3. Études et analyses portant sur l'aérodynamique des gouttelettes respiratoires dans les avions et sur les stratégies d'atténuation des infections respiratoires dans les avion (n=26)
- Références
Introduction
Quelles sont les preuves de la transmission en vol de la COVID-19, les évaluations du risque et les stratégies d'atténuation liées aux voyages aériens?
De nombreux changements ont été mis en œuvre par les compagnies aériennes et les gouvernements pendant la pandémie, afin de réduire le risque de transmission du SRAS-CoV-2 lors des voyages aériens. Le présent document résume la documentation sur la transmission du SRAS-CoV-2 en vol, les caractéristiques de ces événements et les stratégies mises en œuvre ou proposées pour atténuer la transmission dans un avion ou pendant l'embarquement et le débarquement. Il s'agit de la troisième mise à jour et elle inclut les études jusqu'au 25 novembre 2021. La première et la deuxième mise à jour de cette revue contenaient la littérature publiée jusqu'au 28 octobre 2020 et au 26 avril 2021, respectivement.
Quoi de neuf?
Les points forts de la littérature actuelle sont les suivants :
- Vingt-cinq études supplémentaires ont été ajoutées dans cette mise à jour; douze études en vol (Tableau 1), cinq examens, un sondage auprès des passagers et des équipages sur les infections et les mesures de prévention, deux évaluations des risques (Tableau 2), et cinq études de simulation sur la réduction de la propagation des virus respiratoires et l'impact relatif des stratégies d'atténuation pendant les voyages aériens (Tableau 3). Ces nouvelles études portent à 64 le nombre total d'études incluses dans cette revue.
- Dans l'ensemble, les taux d'attaque (TA) étaient faibles (0-10 %), à l'exception de deux nouveaux rapports d'événements de super-propagation causés par des variants préoccupants (VP) ou d'anciens variants d'intérêt (VI) (TA : 16-40 %).
- Les résultats des nouvelles études confirment les résultats des mises à jour précédentes.
Points clés
Sur un total de 37 études sur les événements de transmission au cours de voyages aériens, 13 n'ont rapporté aucune preuve de transmission en vol (huit sur des rapatriements et cinq sur des vols commerciaux) et 24 ont rapporté une transmission probable suite à une exposition en vol. Les résultats du séquençage du génome entier de huit enquêtes ont permis de relier les cas à une exposition unique en vol Note de bas de page 1 Note de bas de page 2 Note de bas de page 3 Note de bas de page 4 Note de bas de page 5 Note de bas de page 6 Note de bas de page 7 Note de bas de page 8. Des VP émergents ont été signalés dans deux des étudesNote de bas de page 4Note de bas de page 5.
- Dans l'ensemble, la plupart des études ont fait état de taux d'attaque compris entre 0 et 10 %; les deux études présentant les taux d'attaque les plus élevés, 16 % et 40 %, coïncident avec une croissance exponentielle du SRAS-CoV-2 dans leurs pays de départ respectifs (Afrique du Sud, juin 2021 et Inde, avril 2021) et ont fait état de la transmission de VP à bord, avec de grands groupes de Delta et de KappaNote de bas de page 4Note de bas de page 5.
- Les multiples rapports d'événements de transmission en vol concernaient des vols sans masque obligatoireNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 7Note de bas de page 9 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11 Note de bas de page 12 Note de bas de page 13. Plusieurs études, dont les événements de transmission se sont produits au début de la pandémie, de janvier à mars 2020, ne mentionnent pas l'utilisation du masque à bordNote de bas de page 8Note de bas de page 14 Note de bas de page 15 Note de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18 Note de bas de page 19 Note de bas de page 20. Il y a également eu des cas de transmission malgré l'obligation de porter un masqueNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 21Note de bas de page 22 Note de bas de page 23 Note de bas de page 24 ; cependant, des études ont indiqué certains cas de faible conformité au port du masque/de mauvaise utilisation du masque (p. ex., ne couvre pas le nez)Note de bas de page 4Note de bas de page 22, le retrait des masques pour manger/boireNote de bas de page 4Note de bas de page 21Note de bas de page 22, ainsi que des cas impliquant des enfants qui étaient probablement exemptés des exigences de port du masqueNote de bas de page 5Note de bas de page 6. Une étude a montré que le port d'un masque protège contre le SRAS-CoV-2 sur les vols (rapport de cotes=0,21)Note de bas de page 7.
- Des vérifications des symptômes et de la température avant l'embarquement ont été rapportées par certaines étudesNote de bas de page 5Note de bas de page 11Note de bas de page 21Note de bas de page 25Note de bas de page 26. Le fait que les passagers n'aient pas signalé leurs symptômes a entraîné la transmission sur au moins un volNote de bas de page 11.
- La proximité d'un cas de référence (rayon de deux rangées) était un facteur de risque dans les études où des plans de cabine étaient disponibles (rapport de cotes : 4,8; rapport de risque : 7,3; taux d'attaque 3,8-30,9 %)Note de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 19Note de bas de page 24.
- La plupart des rapports d'événements de transmission en vol sont survenus avant le déploiement généralisé de la vaccination. Une étude a révélé que les passagers vaccinés avaient 74 % moins de chances d'être infectés par rapport à ceux qui n'étaient pas vaccinésNote de bas de page 4.
- Les mesures de santé publique les plus couramment mises en œuvre étaient la distanciation physique en vol, le nettoyage renforcé, les masques obligatoires, l'hygiène des mains, la distanciation physique pendant l'embarquement et le débarquement, les zones réservées à l'équipage et les zones de quarantaine pour les passagers maladesNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32. Un sondage mené auprès des passagers et des membres d'équipage a révélé que ces derniers se sentaient plus en sécurité après la mise en œuvre de mesures de sécurité renforcées pour enrayer la transmission et qu'ils estimaient que la plupart des mesures étaient réalisables, à l'exception de la distance physique de 1,5 à 2 m en vol Note de bas de page 33.
Le risque de transmission du SRAS-CoV-2 lors des voyages aériens a été abordé directement dans 22 examens, rapports et évaluations des risques (Tableau 2), et indirectement dans 26 examens, modèles prédictifs, expériences de simulation, études de surveillance environnementale et études in silico (Tableau 3).
- La principale conclusion de la littérature sur la transmission du SRAS-CoV-2 pendant les vols est que de multiples interventions sont nécessaires pour réduire au maximum le risque de transmission (Tableau 2); cette constatation est bien résumée dans la figure de le rapport
de l'Aviation Public Health Initiative dirigé par HarvardNote de bas de page 34.
- D'après les revues, le risque d'infection pendant un vol est faible Note de bas de page 35 Note de bas de page 36 Note de bas de page 37 Note de bas de page 38 Note de bas de page 39 . Une méta-analyse a révélé qu'entre janvier et juin 2020, le risque d'être infecté par le SRAS-CoV-2 dans une cabine d'avion était estimé à 1 cas pour 1,7 million de voyageursNote de bas de page 35.
- Plus la durée du vol est longue, plus le risque d'infection est élevéNote de bas de page 40 . En moyenne, le taux d'attaque est passé de 0,7 % (IC 95 % : 0,5 % - 1,0 %) à 1,2 % (IC 95 % : 0,4 % - 3,3 %) lorsque le temps de trajet passe de 2,0 à 3,3 heuresNote de bas de page 40. Le retrait des masques pour le service des repas a entraîné une augmentation du risque Note de bas de page 41.
- Les mesures de santé publique visant à maintenir une distance physique pendant l'embarquement, le débarquement et le vol, le renforcement du nettoyage, l'hygiène des mains et le port universel du masque pendant la durée du vol, mises en œuvre dans le cadre d'une approche à plusieurs niveaux, réduisent considérablement le risque de transmissionNote de bas de page 34Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 42Note de bas de page 43.
- Les systèmes de ventilation des avions sont conçus pour rafraîchir rapidement l'air de la cabine et ce niveau de ventilation réduit considérablement le temps pendant lequel les particules restent dans la cabine par rapport à d'autres environnements intérieurs et réduit ainsi les possibilités de transmission, en particulier lorsqu'il est associé à d'autres mesures de santé publique (Tableau 2 et Tableau 3).
- L'adhésion des passagers et de l'équipage aux mesures de santé publique est un facteur essentiel de l'impact de ces mesures visant à réduire le risque de transmission, tout comme les directives de dépistage des symptômes et les procédures à bordNote de bas de page 33.
- Des études indirectes sur l'évaluation des risques et les stratégies d'atténuation ont utilisé l'aérodynamique des gouttelettes et des aérosols pour caractériser les situations à haut risque, ou ont simulé l'embarquement et les mouvements en vol pour suggérer des stratégies visant à minimiser l'interaction des personnes et à maximiser la distance entre les personnes en vol (Tableau 3).
- Le nombre de particules en vol dans les avions est inférieur à ceux des magasins de détail/épiceries, des restaurants, des bureaux, des maisons et d'autres formes de transport Note de bas de page 44.
- Les passagers qui éternuent ou toussent en étant debout ou en se déplaçant dans la cabine propagent leurs gouttelettes respiratoires beaucoup plus loin que ceux qui sont assis Note de bas de page 45.
- Le port d'un masque a considérablement réduit la propagation des aérosols respiratoires (>90 %). Les masques N95/FFP2 étaient plus efficaces pour réduire les infections que les masques en tissu Note de bas de page 46 Note de bas de page 47.
- Il a été démontré que l'embarquement dans un avion par groupes d'individus apparentés, les personnes assises en premier à l'arrière de l'avion et aux hublots ainsi que d'autres algorithmes plus complexes comme le schéma de la pyramide inversée réduisent l'interaction avec d'autres personnes Note de bas de page 48 Note de bas de page 49 Note de bas de page 50 Note de bas de page 51 Note de bas de page 52 Note de bas de page 53 Note de bas de page 54 Note de bas de page 55 Note de bas de page 56 Note de bas de page 57 . On également constaté que la diminution du nombre de bagages à main réduisait les interactions à bord. Bien que certaines stratégies telles que l'augmentation du nombre de groupes d'embarquement ou la distanciation sociale puissent sacrifier l'efficacité (c.-à-d. une durée totale d'embarquement/débarquement plus longue), elles peuvent réduire considérablement le risque d'infection.
- Le regroupement des familles et l'espacement stratégique entre les passagers sur les vols qui ne sont pas au maximum de leur capacité améliorent la distance physique entre les passagers. Les algorithmes développés par les chercheurs ont été présentés pour maximiser ce concept et ont démontré les performances potentielles de ces algorithmes par rapport aux stratégies de siège central vide ou de siège côté couloir videNote de bas de page 40Note de bas de page 46Note de bas de page 58Note de bas de page 59. Toutes ces stratégies ont vu leur efficacité diminuer sur des avions plus pleinsNote de bas de page 40Note de bas de page 46Note de bas de page 58Note de bas de page 59.
Vue d'ensemble des éléments de preuve
Les événements de transmission en vol enregistrés dans les différentes études ont été étudiés par le biais d'études de recherche de contacts et de cohortes. Les études sur les groupes et les épidémies présentent un risque de distorsion en raison de leur nature rétrospective et descriptive. Des cohortes étaient disponibles pour les vols de rapatriement et le risque de distorsion est jugé moindre, car les passagers et l'équipage ont été suivis de manière uniforme pendant une période spécifique.
La documentation examinée allait d'examens systématiques de bonne qualité à des analyses documentaires narratives. Il y avait une bonne concordance dans les renseignements et les recommandations entre les divers documents passés en revue.
Les évaluations quantitatives des risques, les modèles prédictifs, les expériences de simulation et autres études in silico étaient très variables dans leurs objectifs et leurs approches. Aucune tentative d'évaluation de la validité de ces études n'a été effectuée. Ces études visent à imiter un scénario du monde réel, généralement pour explorer divers choix d'interventions. Leurs résultats doivent être interprétés avec prudence, car ils peuvent ne pas refléter ce qui se passerait sur le terrain.
Il n'y avait qu'un petit nombre de vols pour lesquels des études épidémiologiques sur d'éventuels événements de transmission avaient été entreprises. Ces événements sont probablement sous-déclarés ou sous-enquêtés en raison de la logistique et des ressources disponibles pour la recherche des contacts. Il est également difficile de classer les cas de transmission en vol, car l'infection au SRAS-CoV-2 peut se produire avant le départ, à divers moments du voyage, ou pendant la quarantaine/à l'arrivée. Le séquençage du génome entier peut aider à établir un lien entre les cas et une exposition unique en vol. Les études, évaluations des risques et modèles prédictifs à venir devraient également porter sur les implications des variants émergents du SRAS-CoV-2 et leurs attributs (p. ex., transmissibilité accrue) sur le risque de transmission en vol, ainsi que sur le statut vaccinal des voyageurs et du personnel des compagnies aériennes pour atténuer le risque.
Enquêtes sur les événements de transmission en vol
L'étendue complète de l'exposition à la COVID-19 associée aux avions n'est pas connue. Trente-sept études (dont 13 nouvelles depuis la dernière mise à jour de l'examen) dans lesquelles la possibilité de transmission du SRAS-CoV-2 en vol a été étudiée. Vingt-quatre études rapportent qu'une transmission a eu lieu et 13 rapportent qu'aucune transmission ne s'est produite pendant les vols. La transmission se faisait principalement de passager à passager, bien que six études aient rapporté un ou plusieurs événements de transmission de passager à équipageNote de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 11Note de bas de page 17Note de bas de page 19Note de bas de page 20. Plusieurs études sur des vols de rapatriement où de nombreuses précautions ont été prises ne rapportent aucune transmission à l'équipageNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32. Dans l'ensemble, les taux d'attaque de transmission en vol se situaient entre 0 et 40 %, mais les vols variaient en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment les mesures de santé publique mises en œuvre, la capacité, la présence de VP et la durée du vol. Les points de haut niveau sont énumérés ci-dessous et les détails sur les études individuelles peuvent être trouvés dans le Tableau 1.
Les mesures de santé publique renforcées pendant les voyages en avion comprenaient une combinaison de distanciation physique, de nettoyage renforcé, de masques obligatoires, d'hygiène des mains, de distanciation physique pendant l'embarquement et le débarquement, de zones réservées à l'équipage et de zones de quarantaine pour les passagers maladesNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32.
- Le dépistage des symptômes et de la température à l'aéroport a été mentionné dans quelques étudesNote de bas de page 5Note de bas de page 11Note de bas de page 21Note de bas de page 25Note de bas de page 26. Le fait que les personnes n'aient pas respecté les directives de dépistage et n'aient pas signalé les symptômes montre que le dépistage n'est pas une mesure de contrôle efficace en soi et qu'il doit être utilisé conjointement avec d'autres précautionsNote de bas de page 11.
- Bon nombre des événements de transmission les plus importants se sont produits avant le port obligatoire de masques sur les volsNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13 ou la mise en œuvre d'autres stratégies de réduction des risques. Plusieurs études, dont les événements de transmission se sont produits au début de la pandémie, de janvier à mars 2020, ne précisent pas l'utilisation du masque à bordNote de bas de page 8Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20.
- Il existe également des cas où des événements de transmission se sont produits malgré les exigences obligatoires relatives au masqueNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 23Note de bas de page 24. Une étude a montré que le port inapproprié d'un masque (RC 2,46, IC 95 % : 0,75-8,09) ou l'absence du port du masque (RC 4,6, IC 95 % : 1,28-16,6) étaient associés à la positivité du SRAS-CoV-2Note de bas de page 7. Une utilisation incorrecte du masque (p. ex., ne pas couvrir le nez) a été considérée comme un facteur important de transmission dans au moins une autre étudeNote de bas de page 22. Trois études ont noté que les masques étaient retirés pendant le vol pour manger ou boireNote de bas de page 4Note de bas de page 21Note de bas de page 22. Deux enquêtes par grappes ont fait état de cas positifs détectés chez des enfants, qui étaient probablement exemptés des exigences de port du masqueNote de bas de page 5Note de bas de page 6.
La disposition des sièges et la proximité d'un cas infecté étaient des facteurs de risque importants pour la transmission en vol.
- Les enquêtes par grappes qui ont eu accès aux tableaux des sièges ont montré que les personnes assises à deux ou trois rangées du cas index avaient un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que celles assises plus loin (rapport de cotes : 4,8; rapport de risque : 7,3; taux d'attaque 3,8-30,9 %)Note de bas de page 4Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 19Note de bas de page 24. Une étude a révélé que les passagers assis dans les deux rangées précédant un cas confirmé couraient un risque légèrement plus élevé d'être infectés que les passagers assis dans la même rangée ou deux rangées derrièreNote de bas de page 24.
- Cependant, dans l'ensemble des enquêtes par grappes, plusieurs cas ont été observés dans des endroits beaucoup plus éloignés et le mode ou les circonstances de transmission n'étaient pas évidents (ils auraient pu provenir d'un déplacement dans la cabine, de toilettes partagées ou d'une transmission par vecteur) et n'ont pas pu être confirmésNote de bas de page 1Note de bas de page 6Note de bas de page 11Note de bas de page 18. Une enquête portant sur trois vols internationaux à destination de la Chine a révélé que la majorité des cas confirmés étaient assis au milieu de la section économique ou près des toilettes et des cuisinesNote de bas de page 24. On ne sait pas si des sièges particuliers sont associés à un risque plus élevé de contracter une infection. Alors que certaines études suggèrent que le fait de s'asseoir sur le siège du milieu peut être le plus risqué en raison des contacts des deux côtés, la prévalence de la COVID-19 ne s'est pas avérée différer de manière significative entre les passagers assis côté hublot, côté couloir ou au milieuNote de bas de page 10Note de bas de page 24.
- Dans l'ensemble des enquêtes par grappes, il a souvent été postulé que le siège côté hublot devrait être plus sûr, car il y a moins de contacts avec d'autres personnes que sur les sièges côté couloir, mais une enquête a révélé que le fait d'être sur un siège côté hublot présentait un risque plus élevé que le siège côté couloirNote de bas de page 1. Il s'agit d'un résultat inattendu que les auteurs n'ont pas pu expliquer. Le Tableau 3 décrit les études de modélisation et de simulation qui examinent les différences potentielles de risque liées au fait d'être assis dans différentes zones et sur différents sièges d'un avion.
La durée du vol est le résultat d'une enquête sur la transmission sur les vols intérieurs en Chine au début de la pandémie (janvier 2020) qui a fait état d'un risque accru avec une durée de voyage plus longueNote de bas de page 10. Le taux d'attaque estimé (estimation de la limite supérieure) est passé de 0,7 % (IC 95 % : 0,5 %-1,0 %) à 1,2 % (IC 95 % : 0,4 %-3,3 %) lorsque le temps de trajet passe de 2 heures à 3,3 heuresNote de bas de page 10.
Une étude a estimé que l'impact de la vaccination réduisait de 74 % la probabilité qu'un passager soit infecté4. L'impact des mandats de vaccination sur le risque de transmission en vol n'a été signalé ou estimé dans aucune étude et la plupart des recherches incluses dans l'examen ont eu lieu avant le déploiement généralisé de la vaccination.
Des variants préoccupants (VP) ont été mis en cause dans deux études qui ont identifié plusieurs VP ou VI présents à bord, notamment Delta, Alpha, Bêta et Kappa.
- L'analyse phylogénétique de la séquence génomique de 30 cas liés à un vol entre l'Afrique du Sud et la Chine en juin 2021 a révélé que 27 étaient causés par Delta et 3 par Alpha, Bêta et C.1.2Note de bas de page 4. Un seul cas index sur ce vol a été associé à une transmission secondaire à 33 passagers.
- Le SGE réalisé sur 46 cas liés à un seul vol de New Delhi à Hong Kong en avril 2021, a rapporté la transmission probable de trois variants à bord, le variant Kappa étant à l'origine du groupe le plus important (37 cas), la transmission ultérieure du variant Alpha s'étant produite d'un des trois cas primaires à deux autres cas à bord, et au moins une transmission à bord du variant DeltaNote de bas de page 5.
Le séquençage du génome entier (SGE) a été entrepris dans huit études. Dans tous les cas, elle a permis d'identifier les cas liés à la même source et a ajouté des renseignements que l'enquête épidémiologique n'aurait pas permis d'obtenirNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8.
Plusieurs limites sont observées dans ces études; elles sont principalement liées aux limitations des données obtenues. Par exemple, les contacts avant/après le vol entre le cas index et les contacts secondaires n'ont pas pu être exclusNote de bas de page 1Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 22, et pour certaines études, l'emplacement des sièges n'était pas connuNote de bas de page 11Note de bas de page 21.
Risque de transmission du SRAS-CoV-2 dans les avions
Vingt-deux citations fournissent des preuves du risque de transmission du SRAS-CoV-2 en avion (Tableau 2). Il s'agit d'un groupe mixte de documents de synthèse (n=10), de rapports (n=2), de sondages auprès des passagers et des équipages (n=2) et d'évaluations quantitatives des risques (n=8) qui examinent le risque de transmission du SRAS-CoV-2 en vol. Les points de haut niveau sont énumérés ci-dessous et les détails sur les études individuelles peuvent être trouvés dans le Tableau 2.
- Les examens et les rapports présentaient des conclusions et des recommandations similairesNote de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 42Note de bas de page 43. Le rapport publié par Aviation Public Health Initiative (APHI) le 27 octobre 2020 reste l'évaluation la plus complète du risque de transmission du SRAS-CoV-2 de porte à porteNote de bas de page 34. Ce rapport évalue les preuves disponibles et tient compte de l'avis d'experts et des résultats de simulations dans son évaluation de la réduction du risque de transmission du SRAS-CoV-2 sur les volsNote de bas de page 34. Il explique pourquoi une stratégie d'atténuation des risques à plusieurs niveaux est nécessaire et l'importance de la conformité des passagers et des compagnies aériennes, ce qui a également été suggéré dans les autres revues.
- En accord avec les résultats du Tableau 1, trois revues systématiques et deux revues de la littérature ont conclu que le risque d'infection pendant un vol est faible, mais qu'il peut être plus élevé pour les personnes assises à moins de deux rangées des cas indexNote de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39.
- Une méta-analyse des études réalisées entre janvier et juin 2020 a révélé que le risque d'être infecté par le SRAS-CoV-2 dans une cabine d'avion était estimé à 1 cas pour 1,7 million de voyageurs (IC 95 % : 712 000 à 8 millions)Note de bas de page 35. Le risque a été considérablement réduit grâce aux mesures d'atténuation mises en œuvre. En mars 2020, le risque était de 1:425 062 et d'avril à septembre 2020, il était de 1:7,1 millions. Les évaluations quantitatives du risque présentées dans le tableau 2 fournissent également des estimations du risque de transmission du SRAS-CoV-2 en avion et, dans de nombreux cas, elles estiment que le risque de transmission est plus élevé que la méta-analyse. Nous savons que la transmission en vol a été sous-déclarée, mais le risque de transmission en vol varie en fonction de nombreux facteurs, notamment les paramètres utilisés dans les modèles et la variation de l'analyse entre les études.
Les sondages auprès des passagers et des équipages ont porté sur l'impact et la perception des mesures de sécurité renforcées visant à réduire le risque de transmission du SRAS-CoV-2 de porte à porteNote de bas de page 33 et sur le rendement et la sensibilisation en matière d'infection et de prévention Note de bas de page 60.
- En avril 2020, les passagers et l'équipage d'un vol entre Auckland et Bangkok ont fait part de commentaires positifs sur les changements mis en œuvre, tels que les toilettes réservées à l'équipage, le nettoyage fréquent des toilettes, les zones de quarantaine désignées dans l'avion, le port du masque pour tous, l'utilisation d'écrans faciaux, l'hygiène fréquente des mains et les contrôles des symptômes et de la températureNote de bas de page 33. Les passagers ont indiqué qu'une distance physique de 1,5 à 2 m pouvait être maintenue lors de l'enregistrement, du pré-embarquement et de l'embarquement, mais pas en volNote de bas de page 33.
- En utilisant une échelle de Likert en cinq points, le score moyen de prévention des infections parmi le personnel de cabine en Corée du Sud était bon avec une note moyenne (NM) de 4,56 (± 0,44) sur une échelle de cinq points, ce qui était inférieur à leur résultat de sensibilisation 4,75 (± 0,28) 60. La différence entre la sensibilisation et le rendement n'était significative que pour l'hygiène des mains et non pour le port du masque ou la manipulation des cas COVID-19Note de bas de page 60. Le rendement en matière de prévention des infections était significativement associé à la sensibilisation (p < 0,05) et à l'expérience de la formation sur les équipements de protection individuelle (EPI) basée sur la simulation (p < 0,05)Note de bas de page 60.
Les évaluations des risques ont exploré l'impact de différentes mesures de santé publique et la mise en œuvre d'une variété de stratégies sur le risque de transmission pendant un vol.
- La combinaison de masques, de la distanciation sociale entre les passagers et d'une meilleure ventilation peut réduire le risque d'infection à <1 % Note de bas de page 61 Note de bas de page 62 Note de bas de page 63.
- Une étude a rapporté le risque d'infection par personne au cours d'un voyage en avion de 13 heures en classe économique où la majorité des passagers étaient masqués était de 0,56 % (IC 95 % : 0,41 %-0,72 %), ce qui équivaut à 0,17 personne infectéeNote de bas de page 23. Si tous les passagers n'étaient pas masqués, le nombre estimé d'infections passait à 17 pour un vol de 13 heuresNote de bas de page 23. Une autre étude a rapporté que les probabilités d'infection pour un vol de 2 heures sans masque étaient comparables à celles d'un vol de 12 heures où tous les passagers portaient des masques à haute efficacitéNote de bas de page 41. Cette étude a également révélé que le retrait du masque pour le service des repas augmentait le risqueNote de bas de page 41.
- Plus la durée du vol est longue, plus le risque d'infection par le SRAS-CoV-2 est élevéNote de bas de page 40. En moyenne, le taux d'attaque est passé de 0,7 % (IC 95 % : 0,5 % - 1,0 %) à 1,2 % (IC 95 % : 0,4 % - 3,3 %) lorsque le temps de trajet passe de 2,0 à 3,3 heuresNote de bas de page 40.
- Le fait de retirer environ un tiers des passagers en gardant les sièges du milieu vides et en augmentant la distanciation physique lors de l'embarquement a permis de réduire considérablement le risque d'infection (de 35 à 50 %) par rapport à un avion complet Note de bas de page 64 Note de bas de page 65. Une évaluation des risques, basée sur des données de fin septembre 2020, a estimé qu'un voyageur sur un vol aux États-Unis avait un risque de contracter le SRAS-CoV-2 de 1/3 900 sur un vol complet et de 1/6 400 si la politique du siège central vide était en place (ces chiffres dépendent de l'activité de la maladie dans la population) Note de bas de page 66.
Analyses indirectes du risque de transmission de l'infection par le SRAS-CoV-2 et stratégies d'atténuation de ce risque dans les avions
Plusieurs modèles de simulation et in silico ont été développés pour explorer les moyens de minimiser le risque de transmission d'une maladie infectieuse dans un avion ou lors de l'embarquement et du débarquement. Onze études portaient sur l'embarquement et le débarquement en avion, six sur la configuration optimale des sièges pour minimiser la transmission en vol, une sur l'analyse l'embarquement et du débarquement pour l'avion, le port du masque et la configuration optimale des sièges, et sept sur l'aérodynamique des aérosols respiratoires dans un avion lors de la toux et des éternuements. Une seule revue de ces études aérodynamiques jusqu'en juin 2020 a également été identifiée. Ces études portaient sur les stratégies d'embarquement permettant de minimiser les interactions entre les passagers et sur les plans des sièges pour maximiser la distance et minimiser l'interaction avec les autres personnes. Les études portant sur la ventilation à bord d'un avion et sur l'impact de la toux ou des éternuements sur la circulation de l'air décrivent la distance et la portée des gouttelettes et des aérosols à partir de différents sièges (par exemple, hublot, milieu, couloir) et lorsque l'on est debout ou que l'on marche dans la cabine. Les points de résumé de haut niveau sont énumérés ci-dessous et les détails de chaque étude individuelle se trouvent dans le Tableau 3.
Les mesures de santé publique telles que l'impact du port du masque et de la distanciation physique sur la réduction du risque d'inhalation d'aérosols respiratoires provenant d'autres passagers ont été examinées.
- Lorsque des masques chirurgicaux ont été utilisés dans des simulations, on a constaté une réduction de plus de 90 % des gouttelettes libérées pendant la simulation de la toux par rapport à l'absence de masqueNote de bas de page 46.
- Un modèle prédictif a démontré que les masques N95/FFP2 étaient plus efficaces pour réduire les infections que les masques en tissu (95-100 % contre 40-80 %, respectivement)Note de bas de page 47.
- La distanciation physique peut être améliorée en regroupant les familles et en espaçant stratégiquement les passagers sur les vols qui ne sont pas au maximumNote de bas de page 52Note de bas de page 67.
Des stratégies d' embarquement et de débarquement d'un avion visant à minimiser les contacts tout en maintenant un certain niveau d'efficacité ont été explorées dans plusieurs simulations.
- On a constaté qu'en augmentant le nombre de groupes d'embarquement, en réduisant le nombre de bagages à main et en évitant l'interaction avec les autres passagers (c'est-à-dire en embarquant à l'arrière de l'avion et en commençant par les sièges côté hublot), le risque d'infection diminuait de manière significative, bien qu'il faille sacrifier l'efficacité globale (c'est-à-dire le temps d'embarquement et de débarquement) dans certains scénariosNote de bas de page 48Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55Note de bas de page 56Note de bas de page 57.
- Un modèle prédictif a estimé que le processus d'embarquement/débarquement contribuait davantage au risque d'infection que les déplacements en vol (total des infections secondaires : 4,4 contre 0,7)Note de bas de page 47.
- Deux modèles prédictifs ont démontré que le schéma d'embarquement en pyramide inversée, où les passagers sont divisés en groupes d'embarquement en fonction de la position de leur siège et embarquent en diagonale, était efficace pour réduire le risque d'infectionNote de bas de page 55Note de bas de page 56. Il a également été démontré que l'embarquement de l'arrière vers l'avant de l'avion diminuait le risque dans un autre modèle prédictifNote de bas de page 53.
La disposition optimale des sièges pour minimiser le risque d'exposition en vol était contradictoire entre les simulations.
- Les sièges immédiatement adjacents aux cas de référence présentent le risque d'infection le plus élevé, suivis par la rangée directement derrière et devantNote de bas de page 40Note de bas de page 46Note de bas de page 58Note de bas de page 59. Il existe des données contradictoires sur les sièges (couloir, milieu ou hublot) qui présentent un risque d'infection plus élevéNote de bas de page 46Note de bas de page 68 Note de bas de page 69. Les différences de risque entre les différents avions, ainsi que les sièges en classe affaires et économiques, sont également discutées dans deux étudesNote de bas de page 68Note de bas de page 70.
- Il a été démontré que le siège central vacant réduisait le risque d'infection dans deux étudesNote de bas de page 47Note de bas de page 65.
L' étude de la dynamique des aérosols respiratoires en vol a été démontrée dans plusieurs simulations et expériences pour montrer à la fois la ventilation supérieure à l'intérieur d'un avion et les activités qui peuvent présenter un risque plus élevé que d'autres.
- La distance de déplacement des particules de toux est fortement influencée par la direction et le type de touxNote de bas de page 69Note de bas de page 71 . Le fait de rester debout ou de marcher dans la cabine peut entraîner une propagation beaucoup plus importante des gouttelettes respiratoires et des aérosolsNote de bas de page 45.
- Les concentrations de particules en vol dans les avions sont inférieures à celles des magasins de détail/épiceries, des restaurants, des bureaux, des habitations et d'autres formes de transportNote de bas de page 44Note de bas de page 46. En outre, des expériences de simulation de la transmission d'aérosols en vol et de la contamination de surface montrent que l'air de la cabine est rapidement renouveléNote de bas de page 58.
Méthodes
Une analyse quotidienne de la littérature (publiée et prépubliée) est effectuée par le Groupe des sciences émergentes de l'ASPC. La numérisation a compilé la littérature sur le COVID-19 depuis le début de l'épidémie et une mise à jour est effectuée quotidiennement. Les recherches pour retrouver de la documentation pertinente sur le COVID-19 sont effectuées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN, Research Square, et font l'objet d'une vérification de concordance avec les centres d'information sur le COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier, Nature et Wiley. Le résumé quotidien et les résultats de l'analyse complète sont conservés dans une base de données Refworks et dans une liste Excel pouvant être consultée. Une recherche ciblée par mots-clés est effectuée dans ces bases de données, afin d'identifier les citations pertinentes sur le COVID-19 et SRAS-COV-2. Les termes de recherche utilisés comprenaient : vol ou avion, ou aéronef ou avion. La recherche a permis d'obtenir 849 citations (507 à partir de la recherche initiale jusqu'au 28 octobre 2020 et 147 à partir de la recherche actualisée menée le 26 avril 2021), qui ont été examinées pour leur pertinence à étudier. Des références supplémentaires à des recherches de synthèse pertinentes non liées au SRAS-CoV-2 ou à la pandémie actuelle ont été identifiées par le biais de citations dans des articles sur la pandémie actuelle et une recherche supplémentaire sur Google a été effectuée le 4 mai 2021 pour identifier tout nouveau rapport non indexé en utilisant (COVID-19 ou SRAS-CoV-2) ET (vol OU avion). Les citations potentiellement pertinentes ont été examinées pour confirmer qu'elles contenaient des données pertinentes, et les données pertinentes ont été extraites pour étude.
Ce bilan contient les recherches publiées jusqu'au 25 novembre, 2021.
Remerciements
Préparé par : Kaitlin Young, Tricia Corrin, et Lisa Waddell, Laboratoire National de Microbiologie, Groupe des Sciences Émergentes, Agence de la Santé Publique du Canada.
L'examen éditorial, l'examen de la science à la politique, l'examen par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnés par le Bureau du Conseiller Scientifique en Chef: ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-aspc.gc.ca .
Tableaux des données probantes
Tableau 1. Enquêtes sur les événements de transmission en vol (n=37)
Étude | Méthode | Principaux résultats |
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Vols avec cas secondaires identifiés (n=24) | ||
Lv (2021)Note de bas de page 4 Étude des cohortes Chine |
Cette étude porte sur un vol de 203 passagers qui a décollé d'Afrique du Sud le 9 juin 2021 et est arrivé à Shenzhen, en Chine, le 10 juin 2021. Tous les passagers ont eu des résultats négatifs aux tests PCR et IgM dans les 48 heures précédant l'embarquement. Les passagers entrants devaient obligatoirement porter des masques pendant tout le vol et sur le chemin de l'hôtel de quarantaine. Un sondage par questionnaire en ligne a été mené auprès de tous les passagers. À l'atterrissage, les passagers ont été soumis à une période de quarantaine de 14 jours. Une régression logistique multivariée a été effectuée pour cibler les facteurs de risque d'infection. |
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Blomquist (2021)Note de bas de page 9 Cohorte Royaume-Uni |
Infections identifiées parmi 18 passagers sur des vols limités à l'Angleterre, avec des cas infectieux, en utilisant des ensembles de données de gestion de cas nationaux. Les passagers ont été considérés comme infectieux pendant le vol si les résultats de laboratoire étaient positifs sept jours avant ou deux jours après le vol. Note : le séquençage du génome entier n'a pas pu être appliqué, car ces données n'étaient pas disponibles pour les cas de référence et secondaires du même vol. |
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Zhang (2021)Note de bas de page 23 Étude des cohortes Chine |
Inscription de tous les passagers et membres d'équipage soupçonnés d'être infectés par le SRAS-CoV-2 qui se trouvaient sur des vols internationaux à destination de Pékin en mars 2020. Ils ont fourni les caractéristiques de tous les cas confirmés d'infection par le COVID-19 et ont utilisé l'équation de Wells-Riley pour estimer l'infectivité de la COVID-19 pendant les voyages aériens. L'infectivité est quantifiée en quanta infectieux libérés par un cas source par heure. Les passagers ont été contrôlés à l'arrivée. Les passagers sanitaires ont été isolés pendant 14 jours pour une évaluation médicale et les personnes suspectées d'avoir la COVID-19 ont été transférées à l'hôpital. Les résultats cliniques ont été suivis jusqu'au 1er août 2020. |
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Toyokawa (2021)Note de bas de page 7 Étude des cohortes Japon |
Cette étude a porté sur les passagers et le personnel de bord exposés à la COVID-19 le 23 mars 2020, à bord d'un vol de 2 heures (Boeing 737-800) au Japon. Le séquençage du génome entier du SRAS-CoV-2 a été utilisé pour établir le lien infectieux entre les cas confirmés. L'association entre la COVID-19 confirmée et la proximité des sièges des passagers par rapport au cas index et/ou l'utilisation de masques a été estimée par régression logistique. |
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Bae (2020)Note de bas de page 21 Étude des cohortes Corée du Sud |
299 passagers ont pris un vol d'évacuation en provenance de Milan, en Italie, à destination de la Corée du Sud (vol d'une durée de 11 h) le 31 mars 2020. Des examens médicaux ont été effectués avant le vol, tout le monde portait des masques N95, sauf quand une distanciation sociale était respectée au moment de l'embarquement et du débarquement et pendant les repas. Toutes les personnes évacuées ont été en observation médicale pendant une quarantaine qui a duré 14 jours et ont subi des tests RT-PCR les jours 1 et 14. |
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Guo (2021)Note de bas de page 24 Étude de surveillance Chine |
Obtention de données sur tous les vols internationaux à destination de Lanzhou, en Chine, du 1er juin au 1er août 2020, par le truchement de la plateforme nationale d'information sur la santé de la province du Gansu et du site officiel du centre provincial de contrôle et de prévention des maladies du Gansu. Ils ont calculé le taux de prévalence périodique de COVID-19 parmi les passagers de tous les vols au cours de la période de 14 jours suivant le vol, et ont stratifié la prévalence en fonction de la position des sièges. Les passagers ont dû porter des masques pendant le vol. |
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Dhanasekaran (2021)Note de bas de page 5 Enquête par grappes Chine |
Cette étude porte sur un important groupe de cas (n=59) liés à un seul vol de 146 passagers entre New Delhi et Hong Kong en avril 2021. La compagnie aérienne a utilisé le contrôle thermique et la distanciation sociale pendant l'enregistrement et l'embarquement. Les passagers ont été testés à leur arrivée et pendant une période de quarantaine de 21 jours. Des renseignements épidémiologiques ont été recueillis auprès des passagers du vol. Le séquençage du génome entier a été effectué pour comparer les séquences de ce vol. |
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Hu (2021)Note de bas de page 10 Enquête par grappes Chine |
Utilisation de l'itinéraire et des données épidémiologiques des cas de COVID-19 et des contacts proches sur les avions domestiques au départ de la ville de Wuhan en Chine entre le 4 et le 23 janvier 2020, pour estimer le risque de transmission de la COVID-19 parmi les voyageurs. Les données de la Commission nationale de la santé de Chine ont été utilisées pour identifier les cas qui avaient un antécédent de voyage sur un vol intérieur pendant la maladie ou dans les 14 jours précédant l'apparition des symptômes. Les listes de passagers assis dans un rayon de trois rangées autour des cas confirmés ont été fournies par les compagnies aériennes. Un passager était défini comme un cas index s'il avait une infection confirmée après le voyage, si les symptômes étaient apparus dans les 14 jours précédant le voyage ou dans les 2 jours suivants, et si la date d'apparition des symptômes parmi les autres cas était la plus précoce dans les 3 rangées. Les passagers étaient considérés comme des contacts étroits lorsqu'ils se trouvaient à moins de 3 rangées d'un cas index. Les cas secondaires ont été définis comme des contacts proches dont les symptômes sont apparus plus tard que ceux du cas index et dans les 2 à 14 jours suivant le voyage. Le taux d'attaque (TA) d'un siège = le nombre de cas confirmés/le nombre total de contacts étroits qui ont utilisé le même siège en dehors des cas index. |
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Swadi (2021)Note de bas de page 2 Étude sur les épidémies Nouvelle-Zélande |
Une étude approfondie sur la source potentielle des infections au COVID-19 chez sept voyageurs qui étaient sur un vol de Dubaï, UAB, le 29 septembre 2020, avec une escale à Kuala Lumpur, Malaisie, et un atterrissage à Auckland, Nouvelle-Zélande (durée : 18 heures). Ces sept passagers avaient été assis à quatre rangées les uns des autres. Il a été possible de déterminer la lignée des génomes obtenus à partir des sept passagers. L'utilisation du masque n'était pas obligatoire. Le transport après le vol vers les installations de quarantaine a été éloigné physiquement dans la mesure du possible, et le port du masque a été rendu obligatoire. |
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Eichler (2021)Note de bas de page 3 Étude sur les épidémies Nouvelle-Zélande |
Étude sur l'origine des multiples cas de COVID-19 identifiés après 14 jours de quarantaine post-voyage. |
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Murphy (2020)Note de bas de page 6 Enquête sur l'éclosion Irlande |
Une enquête sur l'éclosion de cas de COVID-19 lors d'un vol international à destination de l'Irlande pendant l'été 2020. Dans cette étude, 9 personnes portaient un masque, 1 enfant n'en portait pas et aucun détail n'est indiqué pour les 3 autres personnes. |
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Speake (2020)Note de bas de page 1 Enquête sur les grappes Australie |
Le 19 mars 2020, un Airbus A330-200 reliant la Nouvelle-Galles du Sud à Perth (vol d'une durée de 5 h) transportait 28 passagers en classe affaires et 213 en classe économique. Une étude épidémiologique et de séquençage du génome complet a été effectuée. Lors de ce vol, peu de personnes portaient le masque et lorsqu'il était porté, il l'était de façon inconsistante. |
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Khanh (2020)Note de bas de page 11 Enquête sur les grappes Vietnam |
Vol de Londres (Royaume-Uni) à Hanoï (Vietnam) le 2 mars 2020 (durée : 10 h). Tous les passagers et membres d'équipage qui ont été retracés avec succès ont été interrogés, testés et mis en quarantaine. Lors de l'arrivée, des contrôles de température et un dépistage des symptômes ont été effectués et les passagers de certains pays (pas le Royaume-Uni) ont dû subir des tests de dépistage pour le SRAS-CoV-2. Le port du masque n'étaient pas obligatoire à bord des avions. |
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Choi (2020)Note de bas de page 8 Enquête sur les grappes Hong Kong |
Une étude portant sur les cas confirmés de COVID-19 à Hong Kong et sur l'historique de voyage des personnes a permis d'identifier quatre personnes qui ont pris un vol en partance de Boston, aux États-Unis, à destination de Hong Kong, en Chine, le 9 mars 2020. L'avion était un Boeing 700-300ER (vol d'une durée de plus de 15 h), avec 294 passagers. Les passagers n'ont pas tous été soumis à des tests. Il n'y avait ni quarantaine obligatoire ni contrôle à l'aéroport. L'utilisation des masques n'a pas été mentionnée. |
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Hoehl (2020)Note de bas de page 12 Enquête sur l'éclosion Allemagne |
102 passagers d'un vol en partance de Tel-Aviv (Israël) à destination de Francfort (Allemagne), le 9 mars 2020. 24 personnes faisaient partie d'un groupe de touristes qui, sans le savoir, avaient été en contact avec un gérant d'hôtel infecté 7 jours auparavant. Aucune mesure préventive n'a été prise pendant le vol. L'équipage n'a pas fait l'objet d'un suivi. Des tests d'anticorps ont été offerts, mais de nombreux passagers n'ont pas été testés, ce qui veut dire d'autres événements de transmission n'ont peut-être pas été détectés. |
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Quach (2021)Note de bas de page 20 Enquête par grappes Vietnam |
Il s'agit d'une analyse approfondie des caractéristiques épidémiologiques d'une épidémie de COVID-19 associée à un vol et de la recherche des contacts, des tests systématiques et de la quarantaine stricte qui ont suivi pour prévenir toute nouvelle transmission. Le vol VN54 (10hr) comprenait 16 membres d'équipage et 201 passagers. |
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Pavli (2020)Note de bas de page 19 Enquête sur les grappes Grèce |
Activités de recherche des contacts pour des passagers internationaux en provenance de la Grèce ou à destination de ce pays entre le 26 février et le 9 mars 2020. Aucune mesure de santé publique n'a été notée. |
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Wang (2021)Note de bas de page 18 Étude sur les groupes Chine |
Activités de recherche au sein d'un groupe familial en contact avec le COVID-19. Le groupe signalé comprenait trois cas confirmés, deux infections asymptomatiques et un total de 34 contacts étroits au sein de la famille, dont huit rendaient visite à des parents d'autres provinces, et 1 était sur le même vol qu'un cas confirmé. |
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Yang (2020)Note de bas de page 13 Enquête sur les grappes Chine |
Un vol de Singapour à Hangzhou (vol d'une durée de 5 h) transportant 325 personnes le 23 janvier 2020. Le plan de cabine n'a pas été obtenu, ce qui veut dire que la proximité physique entre le cas index et d'autres cas n'est pas connue. Les agents de bord portaient des masques, mais pas la plupart des passagers. |
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Chen (2020)Note de bas de page 22 Enquête sur les grappes Chine |
Un vol de Singapour à Hangzhou (vol d'une durée de 5 h) transportant 335 personnes le 24 janvier 2020. Le vol a été géré de façon stricte parce que 100 personnes qui s'y trouvaient venaient de Wuhan. Tous les passagers ont été mis en quarantaine pendant 14 jours. Les gens ont porté un masque pendant tout le vol, sauf au moment de manger et de boire. |
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Zhang (2020)Note de bas de page 16 Enquête par grappes Chine |
Deux cas groupés de COVID-19 ont été identifiés lors d'un dépistage à l'arrivée, lors du retour en Chine de Singapour/Malaisie. |
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Kong (2020)Note de bas de page 15 Cohorte rétrospective. Chine |
Ce document décrit en détail le voyage et la transmission potentielle du SRAS-CoV-2 d'un cas index du groupe A à trois autres groupes de voyageurs qui ont été en Europe du 16 au 28 janvier. Les vols et l'hébergement partagés ont été pris en compte dans l'enquête épidémiologique. L'utilisation d'un masque ou d'autres précautions n'ont pas été mentionnées. |
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Mun (2021)Note de bas de page 17 Série de cas Corée du Sud |
Cette série de cas décrit deux agents de bord ayant reçu un diagnostic de COVID-19, qui ont partagé l'aire de repos de l'équipage et les transports terrestres. Elle traite des risques encourus par les agents de bord. |
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Eldin (2020)Note de bas de page 14 Fiche d'observation France |
Enquête sur un ressortissant français qui a développé la COVID-19 peu après son retour en France. Il avait quitté la France le 13 février pour Bangui, en République centrafricaine, et il était retourné à Marseille, en France, avec son partenaire le 24 février en passant par Yaoundé, au Cameroun. |
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Vols sans cas secondaires identifiés (n=13) | ||
Lee (2020)Note de bas de page 25 Étude des cohortes Taiwan |
Décrit un vol de rapatriement de la Chine vers Taïwan. Tout le personnel médical était muni d'un équipement de protection individuelle (combinaisons de protection, écran facial, masque N95, gants), qui est resté enfilé pendant toute la mission. À l'aéroport de Wuhan, avant d'embarquer, les passagers ont été soumis à un contrôle de température. Les gens embarquaient en fonction des étiquettes de couleur. Vert : absence de fièvre et de symptômes respiratoires au cours des 14 jours précédents; Rouge : bien portant à l'examen, mais ayant déclaré avoir eu de la fièvre ou des symptômes respiratoires au cours des 14 derniers jours; Noir : afébrile mais présentant tout type de symptômes respiratoires au moment de l'examen. Deux sièges ont été laissés vacants entre chaque passager. Il a été demandé aux passagers de ne pas se parler pendant le vol, de ne pas consommer de nourriture/boissons, et d'éviter d'aller aux toilettes. Toutes les personnes évacuées ont été soumises à une quarantaine de 14 jours à leur arrivée et à un test RT-PCR. |
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Kim (2020)Note de bas de page 27 Cohorte Corée du Sud |
Décrit un vol de rapatriement de 80 Coréens de l'Iran vers la Corée, avec un transfert direct des passagers entre avions à Dubaï. Des précautions strictes de prévention des infections ont été mises en place (c'est-à-dire des rideaux en vinyle pour séparer les zones propres et contaminées, des EPI, des masques faciaux et une distanciation sociale). Les passagers présentant des symptômes au cours des deux dernières semaines ont été désignés comme « patients faisant l'objet d'examens » (PUI). Toutes les personnes à bord du vol ont subi un dépistage du SRAS-CoV-2 à leur arrivée en Corée et ont été soumises à une quarantaine médicale obligatoire de 14 jours. |
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Suzuki (2021)Note de bas de page 28 Cohorte Japon |
Mesure des titres d'anticorps sériques pour le SRAS-CoV-2 chez 10 travailleurs de la santé qui ont participé à l'exploitation des vols affrétés pour l'évacuation des résidents japonais de la province du Hubei. Tous les participants portaient un EPI. Des échantillons de sang ont été prélevés lors de l'inscription (après le 14 février) et toutes les deux semaines après l'inscription jusqu'à quatre semaines après la participation finale à l'opération d'évacuation. |
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Nir-Paz (2020)Note de bas de page 29 Étude de cohorte Israël |
Cet article décrit le rapatriement de 11 citoyens qui se trouvaient sur le navire de croisière Diamond Princess. Avant d'embarquer dans un vol de 13,5 heures le 20 février 2020, les 11 citoyens ont d'abord obtenu un résultat négatif au test RT-PCR pour le SRAS-CoV-2. Des précautions ont été prises, tout le monde portait des masques chirurgicaux ou des masques FFP2 et l'équipage n'a eu qu'un minimum d'interactions avec les passagers. |
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Ng (2020)Note de bas de page 26 Étude des cohortes Singapour |
Suivi de 94 personnes qui ont embarqué sur un vol d'évacuation de Wuhan à Singapour. Des contrôles de température ont été effectués à l'enregistrement. Des masques chirurgicaux ont été fournis aux passagers. À l'arrivée, ils ont été soumis à un nouveau contrôle de la température, puis à une quarantaine de 14 jours, au cours de laquelle ils ont été contrôlés 3 fois par jour pour détecter les symptômes. Toutes les personnes ayant signalé des symptômes ont subi un test RT-PCR. |
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Jia (2021)Note de bas de page 72 Enquête par grappes Chine |
Lors d'une deuxième épidémie survenue à Guangzhou, en Chine, en mars-avril 2020, une surveillance génomique en temps quasi réel a été menée sur 109 cas importés confirmés afin d'élucider la source et la propagation du SRAS-CoV-2. Les cas provenaient de voyageurs revenant de 25 pays différents en Asie (n = 26), en Afrique (n = 28), en Europe (n = 36) et en Amérique du Nord et du Sud (n = 19). Les analyses phylogénétiques visaient à déterminer comment le virus se transmettait entre les passagers d'un même vol et entre les membres d'une même famille. |
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Draper (2020) Note de bas de page 73 Enquête sur la recherche des contacts Australie |
Deux vols avec un membre d'équipage infecté ont été signalés dans le Territoire du Nord, en Australie. Les 555 passagers ont tous été considérés comme des contacts étroits qui exigeaient des activités de recherche de contacts et de mise en quarantaine. Il y a eu 28 cas et 527 contacts étroits au cours de ces deux mois. Un taux de suivi de 94 % a été atteint. Aucune mesure de santé publique ni aucune mention du port de masque n'a été notée. |
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Qian (2020)Note de bas de page 74 Enquête sur la recherche des contacts Chine |
12 cas ont pris un vol de Ningbo à Zhejiang, en Chine, après un événement de super-propagation du virus dans un temple de Ningbo. Aucune mesure de santé publique ni aucune mention du port de masque n'a été notée. |
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Ruonan (2021)Note de bas de page 75 Analyse de la surveillance Chine |
Nous avons analysé les données sur les cas importés de Guangzhou à partir du Système national de gestion de l'information pour les rapports sur les maladies infectieuses du Système d'information sur le contrôle et la prévention des maladies en Chine. |
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Chen (2020)Note de bas de page 32 Étude descriptive Chine |
Décrit le rapatriement des personnes en Chine. Ne fournit pas de détails sur le nombre de vols ayant fait l'objet d'une enquête. La cabine a été divisée en plusieurs zones (une zone propre, une zone tampon, une zone assise pour les passagers et une zone de quarantaine). Chaque passager recevait deux masques N95 et ne pouvait les enlever que pour manger/boire pendant les heures de repas. Les membres de l'équipage et le personnel médical peuvent choisir de porter des casquettes, des gants, des lunettes, des combinaisons de protection ou des blouses médicales jetables. Tous les agents de bord pratiquaient fréquemment l'hygiène des mains. |
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Karim (2020)Note de bas de page 30 Étude descriptive Malaisie |
Cet article résume le rapatriement des citoyens malaisiens à l'aide d'un avion commercial affrété. La mission avait pour but de rapatrier autant de citoyens que possible en fonction de la capacité de l'avion et d'empêcher la transmission de la maladie au personnel de bord. Tout le personnel de bord a suivi une séance d'information sur les procédures de sécurité en vol et sur l'utilisation des équipements de protection individuelle (EPI). Tous les rapatriés devaient porter des masques et se désinfecter les mains à l'embarquement. |
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Cornelius (2020)Note de bas de page 31 Étude descriptive États-Unis |
Cet article résume le rapatriement de citoyens américains par les équipes d'évacuation médicale aérienne du ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. |
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Schwartz (2020)Note de bas de page 76 Études de cas Canada janv. 2020 |
Rapports sur le cas index qui est arrivé à Toronto le 22 janvier, après un vol de 15 heures en provenance de la Chine avec 350 personnes à bord. Aucune mesure de santé publique ni aucune mention du port de masque n'a été notée. |
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Est= La date à laquelle l'étude a eu lieu est estimée à partir de la date de publication ou le pays où l'étude a été menée est basé sur les affiliations des auteurs. TA = taux d'attaque |
Tableau 2. Examens, rapports, sondage auprès des passagers et évaluations des risques liés à la transmission du SRAS-CoV-2 dans les avions (n=22)
Étude | Méthode | Principaux résultats |
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Revues (n=10) | ||
Lune (2021)Note de bas de page 77 Revue systématique Corée (est) |
Cette revue systématique et cette méta-analyse visaient à analyser les différents risques de transmission des maladies infectieuses respiratoires (dont le SRAS-CoV-2) en fonction du type d'espace confiné (p. ex., domicile, espace résidentiel, école, travail, avion, etc.) La revue systématique est de haute qualité et comprend des études jusqu'en déc. 2020. |
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Pang (2021)Note de bas de page 35 Examen systématique USA (est) |
Examen systématique des cas de COVID-19 liés à des voyages aériens jusqu'en septembre 2020. L'examen s'est limité aux vols avec des cas de référence de passagers et n'a pas inclus les transmissions entre l'équipage aérien, le personnel au sol ou le personnel de l'aéroport. Une approche quantitative a été utilisée pour estimer le risque de transmission par les voyages aériens. Des facteurs de correction ont été utilisés dans les estimations de risque pour la transmission asymptomatique et la sous-déclaration. Le risque de transmission a été calculé pour trois périodes d'intérêt : (1) de janvier à juin 2020, période couverte par la littérature; (2) le mois de mars 2020 lorsque la propagation mondiale du COVID-19 se produisait; et (3) d'avril à septembre 2020 pour tenir compte de la forte baisse des voyages aériens dans le monde et de l'utilisation accrue des tests de dépistage du COVID-19. |
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Arora (2021)Note de bas de page 78 Examen narratif Allemagne (est) |
Cet examen est basé sur les articles qui ont étudié ou analysé l'impact des voyages internationaux par voie aérienne ou maritime. Une recherche a été effectuée dans PubMed avec les termes « coronavirus, COVID19, voyage international, transmission, dépistage, aéroports, avions, maritime, navire ». |
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Rosca (2021)Note de bas de page 36 Revue systématique Roumanie (est) |
Des recherches dans 4 bases de données électroniques ont été effectuées pour trouver les études publiées du 1er février 2020 au 27 janvier 2021 sur la transmission du SRAS-CoV-2 à bord des avions. Évaluation de la qualité des études (QUADAS-2) et signalement des résultats importants. |
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Khatib (2021)Note de bas de page 38 Examen de la littérature Canada |
Examen narratif de la littérature évaluant la sécurité des voyages aériens en rapport avec la transmission du coronavirus 2019 (COVID-19) de janvier 2020 à mai 2021. |
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Sun (2021)Note de bas de page 79 Revue de la littérature Chine (est) |
Revue narrative des publications relatives à la pandémie de COVID-19 et au transport aérien publiées en 2020. |
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Bielecki (2021)Note de bas de page 37 Revue de la littérature Suisse (est) |
Examen narratif des sujets liés au transport aérien en période de pandémie. Parmi les sujets abordés, citons le nombre de voyageurs, la prévention et les recommandations de dépistage en vol, la transmission du SRAS-CoV-2 en vol, la photo-épidémiologie du port du masque, l'interruption des voyages aériens vers les rassemblements de masse, ainsi que les mesures de quarantaine et leur efficacité. |
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Khatib (2020)Note de bas de page 42 Revue de la littérature Canada (est) |
Examen narratif de la littérature sur les risques de transmission du SRAS-CoV-2 et les stratégies de prévention de l'infection dans le cadre du transport aérien commercial. Les auteurs fournissent des recommandations et proposent des stratégies pour atténuer la propagation du COVID-19. |
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Kelly (2021)Note de bas de page 39 Examen de la littérature Irlande (est) |
Une analyse documentaire a été réalisée sur la transmission en vol du SRAS-CoV-2. Les articles publiés du 1er janvier au 1er décembre 2020 ont été inclus. |
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Freedman (2020)Note de bas de page 43 Revue de la littérature Étas.-Unis. (est) |
Examen narratif de toutes les publications sur la transmission du SRAS-CoV-2 en vol, disponibles jusqu'au 21 septembre 2020. Cet examen résume les événements de transmission à l'aide d'attributs comme le port du masque pendant le vol pour tenter de décrire et de quantifier le risque selon différents scénarios et considérations, comme les taux d'incidence différents du SRAS-CoV-2 au point d'origine et à destination, l'intensité de la charge virale dans les cas index, la durée du vol, les pratiques associées au port de masque dans l'avion, les vérifications effectuées avant le vol et la distanciation entre les passagers. Il n'y avait pas suffisamment de points de données pour quantifier le risque. |
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Rapports (n=2) | ||
Marcus (2020)Note de bas de page 34 Aviation Public Health Initiative Report from the Harvard TH Chan School of Public Health Évaluation des risques Étas-Unis. (est) |
Ce rapport de l'APHI comprend les données disponibles jusqu'au 28 septembre 2020 Le présent rapport d'orientation axé sur la recherche évalue la question indiquée ci-dessous à l'aide d'un mélange de revues de la littérature, de modèles in silico et d'opinons d'experts : Au milieu de cette crise complexe et nouvelle de coronavirus, comment les chefs de file du secteur de l'aviation peuvent-ils faire progresser un programme indépendant fondé sur des données probantes afin de réduire les risques de transmission du SRAS-CoV-2 et, par le fait même, améliorer la sécurité et la confiance des employés et des passagers? |
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Shaimoldina (2020)Note de bas de page 80 Analyse des données de surveillance et revue de la littérature Kazakhstan (est) |
Un ensemble de données publiques sur les infections liées aux vols internationaux a été utilisé pour analyser la tendance du trafic aérien et des infections pendant la pandémie. En se basant sur la littérature existante, les auteurs décrivent ensuite les défis à relever pour empêcher les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 de monter à bord des avions et les solutions pour la reprise des vols. |
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Enquêtes auprès des passagers et des équipages (n=2) | ||
Pongpirul (2020)Note de bas de page 33 Sondage réalisé auprès des passagers et des membres d'équipage Thaïlande |
Cette étude a porté sur les passagers et les membres d'équipage de deux vols de rapatriement effectués par Thai Airways (TG476 en provenance de Sydney, soit un vol d'une durée de 9,25 h et TG492 entre Auckland et Bangkok, soit un vol de 11,5 h), pour un total de 335 passagers et de 35 membres d'équipage. Un questionnaire en ligne a été utilisé pour obtenir des commentaires individuels sur la distanciation sociale, le port du masque et d'autres procédures mises en place pour réduire le risque de transmission du SRAS-CoV-2. Des entrevues approfondies ont été menées auprès des membres de l'équipage. |
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Ryu (2021)Note de bas de page 60 Étude transversale Corée du Sud |
Un sondage en ligne a été mené pour évaluer le niveau de prévention des infections (PI) et les facteurs affectant le rendement de la PI parmi le personnel de cabine des avions (n=177) pendant la pandémie de COVID-19. Le rendement en matière de prévention des infections (PI) et la sensibilisation à la PI ont été évaluées à l'aide d'une échelle de Likert en cinq points. La moyenne et l'écart-type sont indiqués comme résultats. L'expérience de la formation sur les équipements de protection individuelle (EPI) basée sur la simulation et la culture organisationnelle ont également été évaluées. |
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L'évaluation des risques (n=8) | ||
Horstman (2021)Note de bas de page 61 Évaluation des risques États-Unis (est) |
Application des résultats de la dynamique des fluides informatiques du transport et de la concentration des virus, des données antérieures sur la transmission de la grippe dans les avions et de l'estimation des quanta de Wells Riley, pour estimer le risque d'infection d'une infection virale aérienne arbitraire dans les avions de type Boeing 737-600. Les paramètres et les données de l'analyse ont ensuite été comparés aux données de terrain sur le SRAS-CoV-2 dans un avion. Note : Données de terrain basées sur l'événement de transmission décrit par Hoehl (2020) dans le tableau 1. Les enquêteurs ont supposé que le taux d'émission du virus était de 1,6 ± 1,2 x105 copies du génome/m3h, ce qui correspondait à 1 267 virus libérés par minute, et à une dose infectieuse humaine de 50 % (HID50) de 2 554 copies/quanta. |
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Wilson (2021)Note de bas de page 63 Évaluation des risques Nouvelle-Zélande |
En utilisant un modèle stochastique SEIR, l'étude visait à modéliser le risque d'épidémies de COVID-19 associées aux voyages aériens internationaux de l'Australie vers la Nouvelle-Zélande, ainsi que l'impact probable de diverses mesures de contrôle qui pourraient être utilisées pour minimiser le risque de telles épidémies. Le risque de transmission en vol était un paramètre utilisé dans le modèle. En se basant sur la littérature précédemment publiée, les auteurs ont estimé le nombre d'heures d'exposition aux cas infectés pour un vol avec port de masque obligatoire (nombre de personnes infectées sur les vols x heures de vol). |
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Wang (2021)Note de bas de page 41 Évaluation quantitative des risques Royaume-Uni (est) |
Estimer la probabilité d'infection par le SRAS-CoV-2 en vol pour une série de scénarios en utilisant les données expérimentales de dispersion des aérosols et une équation de Wells-Riley modifiée. Les scénarios ont été variés en fonction des taux de génération de quanta et de l'efficacité des masques faciaux, et spécifiés pour un avion B777-200. |
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McCarthy (2021)Note de bas de page 64 Évaluation quantitative des risques NA (est) |
Ce modèle de transmission mécaniste suppose que la probabilité d'infection par le SRAS-CoV-2 est cumulative et liée aux sous-activités. Les sous-activités qui, ensemble, constituent l'activité de voyage aérien comprennent l'embarquement dans l'avion, le déplacement vers et dans le siège, le fait de s'asseoir dans l'avion pendant la durée du vol, et enfin le fait de quitter son siège et de débarquer de l'avion. Le modèle suppose également que le vol dure trois heures, qu'il n'y a pas de contact physique direct entre les participants et que toutes les surfaces sont désinfectées. Il suppose également que tous les passagers respectent les politiques d'embarquement et de port du masque. Il s'agit d'un cadre d'analyse décisionnelle risque-coût-bénéfice qui peut être appliqué à de nombreux contextes, y compris celui des avions. L'analyse peut produire des risques relatifs. |
Les avantages relatifs de différentes stratégies d'atténuation sur l'avion peuvent être explorés :
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Dai (2021)Note de bas de page 62 Évaluation des risques Chine (est) |
Estimation de l'association entre la probabilité d'infection et les taux de ventilation avec l'équation de Wells-Riley, où le taux de génération quantique (q) par un infecteur COVID-19 a été obtenu à l'aide d'une approche d'ajustement basée sur le nombre de reproductions. Le modèle a été appliqué à plusieurs scénarios d'espaces confinés (bureaux, salles de classe, bus et cabines d'avion). |
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Zhang (2021)Note de bas de page 23 Évaluation des risques Chine |
Inscription de tous les passagers et membres d'équipage soupçonnés d'être infectés par le SRAS-CoV-2 qui se trouvaient sur des vols internationaux à destination de Pékin en mars 2020. Ils ont fourni les caractéristiques de tous les cas confirmés d'infection par le COVID-19 et ont utilisé l'équation de Wells-Riley pour estimer l'infectivité de la COVID-19 pendant les voyages aériens. L'infectivité est quantifiée en quanta infectieux libérés par un cas source par heure. Les passagers ont été contrôlés à l'arrivée. Les passagers sanitaires ont été isolés pendant 14 jours pour une évaluation médicale et les personnes suspectées d'avoir la COVID-19 ont été transférées à l'hôpital. Les résultats cliniques ont été suivis jusqu'au 1er août 2020. |
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Hu (2020)Note de bas de page 40 Évaluation quantitative des risques Chine |
Cette évaluation du risque applique les données épidémiologiques des passagers d'avions (n= 9 265 passagers et 175 cas de référence, sur 291 avions) et des contacts proches pour estimer les taux d'attaque (TA) et le nombre de reproductions (R 0) avant le verrouillage de Wuhan. Le risque relatif entre les sièges selon la proximité du cas de référence a également été estimé. La limite supérieure du TA a été estimée sur la base de l'hypothèse que 34 et 69 contacts proches ont été infectés sur le vol au départ de Wuhan. |
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Barnett (2020)Note de bas de page 66 Prépublication Évaluation quantitative des risques États-Unis |
Cette évaluation des risques calcule le risque d'infection par le SRAS-CoV-2 résultant d'une exposition dans un avion en utilisant les données de fin septembre 2020 et les résultats de recherches antérieures. Cette évaluation ne tenait pas compte de l'embarquement et du débarquement, de l'accès à la toilette et de la durée du vol et a fait certaines suppositions en ce qui concerne la « protection » offerte par les dossiers de siège comme barrière entre les rangées. Elle utilise les données provenant des passagers qui se trouvaient en classe économique dans des avions comportant 6 sièges par rangée. |
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Est= La date à laquelle l'étude a eu lieu est estimée à partir de la date de publication ou le pays où l'étude a été menée est basé sur les affiliations des auteurs. |
Tableau 3. Études et analyses portant sur l'aérodynamique des gouttelettes respiratoires dans les avions et sur les stratégies d'atténuation des infections respiratoires dans les avion (n=26)
Étude | Méthode | Principaux résultats |
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Embarquement/Débarquement (n=11) | ||
Milne (2021)Note de bas de page 56 Modèle prédictif Roumanie (est) |
Utilisation d'un modèle basé sur les agents pour déterminer le nombre de passagers à inclure dans chaque groupe d'embarquement lors de l'utilisation de la méthode de la pyramide inversée. Ils ont étudié l'effet des bagages à main, la distanciation physique maintenue entre les passagers marchant dans l'allée et le nombre de groupes d'embarquement. Le modèle partait de l'hypothèse d'un avion à couloir unique de 30 rangées, avec trois sièges de chaque côté de l'allée, chaque siège du milieu étant vide (en raison de la distance sociale entre les sièges), soit un total de 120 passagers embarqués dans l'avion. |
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Islam (2021)Note de bas de page 57 Modèle prédictif États-Unis (est) |
Simulation des nouvelles procédures d'embarquement mises en place par les compagnies aériennes en réponse à la COVID-19 à l'aide de modèles dynamiques pédestres afin de déterminer si elles entraînent une augmentation ou une diminution du risque de propagation de l'infection par rapport aux autres options. |
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Cotfas (2021)Note de bas de page 54 Modèle prédictif Roumanie (est) |
Utiliser un modèle à base d'agents et une approche de simulation stochastique pour étudier les impacts de la méthode de la pyramide inversée sur le temps moyen d'embarquement et le risque sanitaire pour les passagers assis dans les allées et les hublots. Les évaluations étaient basées sur la distanciation sociale en maintenant une distance de 1 à 2 mètres entre les passagers lorsqu'ils marchent dans l'allée, en gardant le siège du milieu vide et en appliquant différentes politiques en matière de bagages à main. |
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Milne (2021)Note de bas de page 49 Modèle prédictif NA (est) |
Dans ces expériences de simulation stochastique et ces modèles basés sur des agents, les auteurs évaluent six méthodes d'embarquement et comparent leurs performances à celles des deux meilleures méthodes d'embarquement utilisées à ce jour avec la distanciation sociale selon quatre paramètres de performance. Trois de ces paramètres sont liés au risque de propagation du virus aux passagers durant l'embarquement. La quatrième mesure est le temps nécessaire pour achever l'embarquement. Les deux « meilleures » méthodes d'embarquement de base sont l'embarquement à l'envers par rangée et la demi-zone pyramidale inversée modifiée (voir les figures pour la description). La méthode d'arrière à l'avant par rangée — WilMA fait monter les passagers une rangée à la fois en commençant par l'arrière de l'avion. Les cinq autres méthodes d'embarquement sont créées en ajustant la méthode d'embarquement d'arrière à l'avant par rangée — WilMA de façon à ce que certains des passagers assis aux hublots embarquent plus tôt. En particulier, les passagers en siège côté hublot des rangées K embarqueront dans l'avion avant les passagers en siège côté couloir. Dans les cinq nouvelles méthodes, la valeur du K se situe entre 2 et 6. |
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Xie (2021)Note de bas de page 50 Modèle prédictif NA (est) |
Comparer quantitativement le processus de débarquement d'un Boeing 737-300 avant et après l'adoption de stratégies de gestion du débarquement. Deux stratégies sont étudiées : Stratégie I : Lorsqu'il y a un seul passager infecté, les équipes au sol commencent par désinfecter les allées de la cabine avant de commencer le processus de débarquement, puis les passagers situés devant le patient infecté débarquent par la porte avant, tandis que les passagers situés à l'arrière du cas débarquent par la porte arrière. Le patient et ses « contacts proches » ne débarquent que lorsque tous les passagers ont quitté la cabine. Stratégie II : Lorsqu'il y a plusieurs passagers infectés, les passagers sont évacués par la porte avant ou la porte arrière à partir des colonnes traversées qui ne contiennent pas de patients ou de contacts proches. Après que les passagers ont quitté la cabine, les valises et les « contacts proches » sortent par la porte avant ou arrière sans récupérer leurs bagages. Après le départ des bagages, les équipes au sol procèdent à une seconde désinfection de la cabine. Après la désinfection, les autres passagers sortent par la porte avant ou arrière. |
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Milne (2020)Note de bas de page 48 Modèle prédictif NA (est) |
Dans ces expériences de simulation stochastique et ces modèles à base d'agents, les auteurs adaptent la méthode de la pyramide inversée pour la distanciation sociale lors de l'embarquement dans un avion à l'aide d'une passerelle d'avion à réaction qui relie le terminal à la porte avant de l'avion. Ils évaluent l'impact du nombre de groupes d'embarquement (2 contre 6) pour montrer l'impact résultant sur quatre mesures d'évaluation des performances. La première mesure de performance est le temps moyen d'embarquement. La deuxième mesure de performance est le nombre de mouvements de siège de type 3 pendant l'embarquement (c'est-à-dire changement de siège, déplacement dans l'allée pour permettre au passager du hublot d'accéder à son siège). Les troisième et quatrième paramètres de performance concernent la santé des passagers assis pendant que les passagers embarquant plus tard les dépassent. |
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Schwarzbach (2020)Note de bas de page 81 Expérience de simulation NA (est) |
Évaluer l'applicabilité des méthodes de distanciation sociale basées sur la technologie lors de l'embarquement dans la cabine d'un avion en utilisant une simulation de propagation radio basée sur un modèle d'avion tridimensionnel. Ils effectuent une simulation de propagation par traçage de rayons dans une section de la cabine modélisée d'un avion Airbus A321. |
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Delcea (2021)Note de bas de page 55 Modèle prédictif Roumanie (est) |
Estime le nombre de passagers pour chaque groupe d’embarquement en supposant un embarquement en pyramide inversée avec les sièges du milieu inoccupés. Applique une modélisation basée sur les agents et une simulation stochastique pour évaluer les impacts sur le temps d’embarquement et le risque sanitaire pour les passagers dans chaque scénario. |
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Milne (2020)Note de bas de page 51 Modèle prédictif Roumanie (est) |
Dans ces expériences de simulation stochastique, les auteurs ont évalué neuf adaptations des méthodes d'embarquement en fonction de quatre mesures de rendement. Trois des mesures sont liées au risque que le virus se propage aux passagers au moment de l'embarquement. La quatrième mesure est le temps qu'il faut pour monter à bord d'un avion à deux portes lorsque les autobus d'aéroport transportent des passagers sur l'aire de circulation avant qu'ils n'embarquent dans l'avion. |
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Schultz (2020)Note de bas de page 52 Modèle prédictif Royaume-Uni (est) |
Modèle d'automate cellulaire qui modélise les déplacements des passagers pendant le processus d'embarquement. Ne tient pas compte des masques. Modélise la distance jusqu'au cas index ainsi que le temps de contact pour estimer le risque de transmission. |
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Cotfas (2020)Note de bas de page 53 Modèle prédictif Roumanie (est) |
Un modèle basé sur des agents est utilisé pour simuler le processus d'embarquement des passagers, principalement en ce qui concerne les interactions avec les agents et d'autres personnes (la plateforme NetLogo a été utilisée pour ce faire). Ils ont modélisé le temps nécessaire pour embarquer dans l'avion en fonction d'un certain nombre de scénarios et ont tenu compte du temps pour ranger les bagages à main. Le résultat porte donc sur le temps pendant lequel les passagers déjà assis sont en contact avec d'autres personnes, soit lorsque ces dernières circulent dans l'allée, soit parce qu'ils doivent se lever pour laisser entrer une personne qui doit aller s'asseoir au centre ou près du hublot. |
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Transmission et répartition des sièges en vol (n=6) | ||
Dietrich (2021)Note de bas de page 65 Surveillance de l'environnement et étude des modèles prédictifs États-Unis (est) |
Utilisation des données de dispersion du virus du bactériophage MS2 comme substitut du SRAS-CoV-2 et modélisation de la relation entre l'exposition au SRAS-CoV-2 et la proximité des sièges d'avion. Les deux scénarios d'occupation complète et d'occupation vacante du siège central ont été envisagés. |
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Saretzki (2021)Note de bas de page 82 Expérience de simulation Allemagne (est) |
Cette étude a porté sur la répartition de l'air expiré entre les membres d'équipage et les passagers d'un petit avion (Morane Saulnier MS893E à 4 places). Un système de ventilation connecté à l'extérieur a été utilisé pour simuler le flux d'air du poste de pilotage en vol. Le flux d'air a été marqué avec de la fumée pour la visualisation et la vitesse du flux d'air a été mesurée avec un anémomètre thermique. |
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Zhang (2021)Note de bas de page 83 Étude in silico Chine (est) |
Un modèle de cabine d'un avion Airbus A320 à sept rangées de sièges est construit pour simuler la propagation du SRAS-CoV-2 dans la cabine avec un porteur de virus à l'aide de l'outil de modélisation de la dynamique numérique des fluides (DNF). Le risque d'infection des passagers est également quantifié par la méthode de l'indice d'exposition sensible (IES). Le N2O est utilisé comme gaz traceur pour établir un système continu, et la méthode d'Euler est appliquée dans l'outil DNF pour simuler la concentration et la distribution du SARS-CoV-2 dans cette étude. Les changements de distribution du virus dans la cabine en cas de respiration normale et de toux du porteur sont comparés sur la base des données de simulation. |
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Desai (2021)Note de bas de page 68 Étude in silico États-Unis (est) |
Modélisation de l'écoulement de l'air, du transport des particules expirées par voie orale et nasale (par exemple, CO2 et coronavirus) à différentes positions du siège à l'intérieur des avions Airbus 380 et Boeing B747. Les simulations ont pris en compte les sections de première classe, de classe affaires et de classe économique dans chaque avion. Les positions des sièges ont été classées en fonction de la fraction de masse de CO 2, de la température et de la vitesse correspondant aux positions du nez des passagers pour chaque siège. |
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Ghorbani (2020)Note de bas de page 84 préimpression Étude in silico États-Unis (est) |
Le modèle appelé simulations de Monte-Carlo optimise, pour le secteur du transport aérien, le nombre de passagers et leur aménagement, dans le respect des mesures de distanciation sociale, pour des scénarios d'avions comportant une seule ou deux allées. |
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Salari (2020)Note de bas de page 67 Étude in silico Canada (est) |
Un modèle de programmation linéaire mixte est utilisé pour répartir correctement les passagers dans les sièges tout en s'assurant de respecter deux types de distanciation physique, c'est-à-dire garder les passagers assis assez loin les uns des autres et assurer une distance sécuritaire entre l'allée et les sièges qui ont été attribués. Un Airbus A320 avec 20 rangées de sièges, une allée et trois sièges de chaque côté a été utilisé pour ce faire. Ce modèle a permis de réaliser un certain nombre de scénarios :
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De l'embarquement au débarquement (n=1) | ||
Namilae (2021)Note de bas de page 47 Prépublication Modèle prédictif États-Unis (est) |
Un modèle de propagation de l'infection a été développé en utilisant la dynamique des piétons pour modéliser le mouvement des passagers pendant l'embarquement et le débarquement ainsi que les trajectoires des passagers et la disposition des sièges. Ce modèle tient compte de la variation de la dose d'infection en fonction de la distance par rapport à une personne infectée, puis inclut une relation dose-réponse exponentielle standard pour le risque d'infection. Le modèle a ensuite été étalonné par rapport à un autre événement de super propagation et modifié pour tenir compte des mesures de santé publique telles que le port du masque. Les données de trois vols ont permis d'élaborer le modèle. Plus précisément, ils ont utilisé : 1) Londres à Hanoi le 1er mars 2020, 201 passagers avec 1 cas index entraînant 13 infections secondaires; 2) Singapour à la Chine le 24 janvier 2020, 321 passagers avec 2 cas index et 12-14 infections secondaires; 3) Japon à Israël le 20 février 2020, 9 passagers sans infection secondaire. |
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Études sur les aérosols dans un avion (n=7) | ||
Talaat (2021)Note de bas de page 58 Expérience de simulation États-Unis (est) |
Étude de la transmission des aérosols en vol et de la contamination des surfaces à l'aide d'un modèle de calcul de la zone de la cabine d'un Boeing 737. L'étude vise à comprendre l'effet de la réduction de la capacité du nombre de passagers (de 60 à 40) et à la comparer à d'autres mesures d'intervention telles que l'utilisation d'écrans anti-éternuements (pare-haleine) entre les passagers d'un vol au maximum de sa capacité. L'étude prend en compte une large gamme de tailles de particules (1-50 μm). Cette étude ne tient pas compte de la présence de plus d'une infection à bord, du comportement humain (parler, manger, boire, respecter le port du masque ou se déplacer dans les allées). |
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Kinahan (2021)Note de bas de page 59 Expérience de simulation États-Unis (est) |
La dispersion et le dépôt d'aérosols dans deux avions gros porteurs (Boeing 767-300 et Boeing 777-200 à 30 000 pieds) ont été mesurés à l'aide de microsphères fluorescentes et marquées à l'ADN. Les données expérimentales portaient sur une simulation de plus de 300 rejets d'un passager infecté par le SRAS-CoV-2 dans les sièges pendant le vol. Les tests ont été conçus pour mesurer la concentration d'aérosols dans les zones de respiration des passagers des sièges et des rangées voisines du passager infecté durant la simulation. Les rejets respiratoires comprenaient un mélange de tests avec le mannequin ne portant pas de masque et de tests avec un masque. Cette étude ne tient pas compte de la présence de plus d'une infection à bord ni du comportement humain (par exemple, parler, manger, boire ou respecter le port du masque). |
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Rivero-Rios (2021)Note de bas de page 44 Étude de suivi biologique États-Unis |
Les concentrations de particules (PM) ont été mesurées dans divers espaces intérieurs, notamment 19 vols, des magasins de détail/épiceries, des restaurants, des bureaux, des habitations et d'autres moyens de transport (voitures privées, bus, trains). Les vols ont été choisis de manière à couvrir un éventail de durées/destinations de vol et de modèles d'avions, et les étapes suivantes du voyage aérien : Terminal (départ), embarquement, taxi (sortie), montée, en vol, descente, taxi (entrée), débarquement et terminal (arrivée). |
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Kotb (2020)Note de bas de page 45 Étude in silico Égypte (est) |
Cette simulation avec modélisation informatique de la dynamique des fluides numériques est utilisée pour examiner ce qui arrive aux gouttelettes respiratoires lorsqu'elles sont expulsées par l'éternuement ou la toux d'une personne qui se déplace dans une cabine d'avion. |
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Silcott (2020)Note de bas de page 46 Non publiée Expériences de simulation États-Unis |
Les simulations ont utilisé les modèles d'avion 767-300 et 777-200 pour étudier les pénétrations d'aérosol associées à un passager infecté par la COVID-19 dans la zone autour d'eux. Ces simulations ont été effectuées à 300 reprises, y compris avec l'embarquement et le débarquement. Les simulations en vol ont été effectuées dans le hangar et à une altitude de 35 000 pi. Cette étude ne tient pas compte du comportement humain, p. ex., parler, manger, boire, adhérence à porter le masque ou d'autres modes de transmission, p. ex., transmission par fomites. |
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Yan (2020)Note de bas de page 71 Expérience de simulation Australie (est) |
Cette étude a mis au point un modèle informatique pour imiter une section économique de Boeing 737 avec trois rangées et neuf mannequins. |
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Yang (2018)Note de bas de page 69 Étude in silico Australie (est) |
À l'aide de la mécanique des fluides numérique, cette étude a étudié l'effet du jet d'air associé à la toux sur le flux d'air local et le transport des particules dans un espace confiné comme une cabine d'avion type. La dispersion des particules émises par la toux a été simulée dans une rangée d'avions avec trois sièges. |
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Bilans (n=1) | ||
Jayaweera (2020)Note de bas de page 85 Revue Sri Lanka (est) |
Revue de la littérature sur l'aérodynamique du virus SRAS-CoV-2 dans les gouttelettes et les aérosols dans une cabine d'avion. Nous nous sommes intéressés à la partie de la revue qui porte sur les cabines d'avion. |
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Est = Pays de l'étude basé sur les affiliations des auteurs et date de l'étude basée sur la date de publication. |
Références
- Note de bas de page 1
-
Speake H, Phillips A, Chong T, et al. Flight-associated transmission of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 corroborated by whole-genome sequencing. Emerging Infect Dis. 2020 Sep 29;26(12) DOI:10.3201/eid2612.203910 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 2
-
Swadi T, Geoghegan JL, Devine T, et al. Genomic evidence of in-flight transmission of SARS-CoV-2 despite predeparture testing. Emerging Infect Dis. 2021 Jan 5;27(3) DOI:10.3201/eid2703.204714 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 3
-
Eichler N, Thornley C, Swadi T, et al. Transmission of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 during border quarantine and air travel, New Zealand (aotearoa). Emerging Infect Dis. 2021 Mar 18;27(5) DOI:10.3201/eid2705.210514 (en anglais seulement).
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Lv Q, Kong D, He Y, et al. A SARS-CoV-2 delta variant outbreak on airplane: Vaccinated air passengers are more protected than unvaccinated. J Travel Med. 2021 Oct 5 DOI:10.1093/jtm/taab161 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 5
-
Dhanasekaran V, Edwards KM, Xie R, et al. Air travel-related outbreak of multiple SARS-CoV-2 variants. J Travel Med. 2021 Sep 20 DOI:10.1093/jtm/taab149 (en anglais seulement).
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Murphy N, Boland M, Bambury N, et al. A large national outbreak of COVID-19 linked to air travel, Ireland, summer 2020. Euro Surveill. 2020 Oct;25(42):10.2807/1560,7917.ES.2020.25.42.2001624. DOI:10.2807/1560-7917.ES.2020.25.42.2001624 [doi] (en anglais seulement).
- Note de bas de page 7
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Toyokawa T, Shimada T, Hayamizu T, et al. Transmission of SARS-CoV-2 during a 2-h domestic flight to Okinawa, Japan, March 2020. Influenza Other Respir Viruses. 2021 Oct 3 DOI:10.1111/irv.12913 (en anglais seulement).
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