Revue rapide et évolutive sur les attitudes à l'égard des vaccins et de l'adoption des vaccins contre la COVID-19 au Canada : mise à jour 11

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Table des matières

Introduction

Quels sont les éléments de preuve en ce qui concerne les attitudes à l'égard des vaccins et l'adoption des vaccins contre la COVID-19 au Canada?

Cette revue rapide et évolutive vise à cerner et à résumer la documentation sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes à l'égard de ce vaccin pour mieux comprendre les facteurs associés à l'adoption de ce vaccin au Canada. Le présent rapport met l'accent sur les éléments de preuve canadiens en ce qui concerne l'adoption des vaccins et les attitudes à l'égard de ceux-ci disponibles jusqu'au 1er octobre 2021. Toutes les études incluses dans la présente revue ont été effectuées au Canada ou étaient des études multinationales comprenant des données propres au Canada. Les versions précédentes de ce rapport incluaient les éléments de preuve publiés jusqu'au 1er septembre 2021 sur l'adoption des vaccins et les attitudes à l'égard des vaccins au Canada (mises à jour 1-10). Les mises à jour 1 à 8 comprenaient également des éléments de preuve à l'échelle internationale sur l'adoption des vaccins, ainsi que des éléments de preuve sur les attitudes à l'égard de la vaccination dans des populations prioritaires prédéfinies de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis et du Royaume-Uni pour compléter les domaines dans lesquels peu de recherche a été effectuée au Canada. Les versions précédentes peuvent être demandées à l'adresse ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-apsc.gc.ca. La section « Quoi de neuf » ci-dessous met l'accent sur les résultats importants des études les plus récentes (effectuées au cours des quatre derniers mois) et la section Points clés résume l'ensemble de la littérature.

Quoi de neuf

Cette mise à jour a cerné 14 nouvelles études ou mises à jour à des études transversales ou longitudinales sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes à l'égard de ceux-ci au Canada. Les nouvelles études portent la mention nouvelle dans chacun des tableaux et tous les tableaux figurent dans les annexes pour aider les lecteurs à naviguer dans le document. Les faits saillants des études menées de juin à septembre 2021 sont les suivants :

Les études sur les intentions de vacciner les enfants comprennent les suivantes :

Les études sur les incitatifs à la vaccination comprennent les suivantes :

Les études sur les attitudes à l'égard de la vaccination obligatoire comprennent la suivante :

Parmi les études sur les attitudes envers les personnes qui ne sont pas vaccinées mentionnons la suivante :

Les études sur les comportements après avoir reçu le vaccin comprennent la suivante :

Points clés

À ce jour, 72 études ont maintenant été effectuées sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes à l'égard des vaccins au Canada qui sont présentés dans les tableaux des données probantes. La majorité des études ont été menées sur la population en général et portaient sur l'intention de se faire vacciner. Il y a un important manque d'études à propos des populations à risque élevé et mal desservies au Canada, comme les Autochtones, les jeunes, les personnes atteintes de troubles de toxicomanie, les LGBTQ+ et les sans-abri. Depuis le déploiement du vaccin en décembre 2020, seule une étude a évalué l'adoption du vaccin chez les travailleurs de la santé.

Les points forts de la documentation sur l'adoption du vaccin comprennent les suivants :

Les points forts de la documentation sur les intentions en matière de vaccination sont, notamment :

Les points forts de la documentation sur les facteurs qui facilitent l'intention de se faire vacciner et qui y font obstacle comprennent les suivants :

Les points forts de la documentation sur les incitatifs à la vaccination comprennent :

Les points forts de la documentation sur les comportements après avoir reçu le vaccin comprennent les suivants :

Vue d'ensemble des éléments de preuve

Soixante-douze études portant sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes associées ont été recensées et incluses dans la présente revue. De ce nombre, 13 sont des préimpressions et 36 sont des rapports pour lesquels le processus d'examen par les pairs n'est pas terminé Ce rapport met l'accent sur les éléments de preuve sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes à l'égard de ce vaccin au Canada.

Les publications qui portent sur l'adoption du vaccin contre la COVID-19 et les attitudes associées incluent principalement des études d'observation (p. ex., une étude transversale à l'aide d'un sondage en ligne), ainsi que des études quasi expérimentales ayant examiné les facteurs associés à l'intention de se faire vacciner et à l'incidence des différents messages sur ces intentions. Les résultats des études expérimentales n'ont pas évalué la prévalence, mais visaient plutôt à indiquer l'option la plus efficace parmi un éventail d'options.

Aucune évaluation officielle du risque de biais n'a été effectuée. La fiabilité du résultat des études d'observation est fondée sur l'obtention d'un échantillon représentatif de la population cible qui soit suffisamment grand pour obtenir un spectre de résultats représentatif. Il est fréquent que les études ne démontrent pas la représentativité de leurs échantillons par rapport à la population cible, que ce soit dans les rapports non publiés ou gouvernementaux publiés en ligne (non indexés), les préimpressions (publications scientifiques n'ayant pas fait l'objet d'un examen par les pairs) ou les articles de journaux publiés. Les études longitudinales dans lesquelles une population cible est échantillonnée plus d'une fois afin de surveiller les changements dans l'attitude à l'égard de la vaccination et de l'adoption du vaccin dans le temps ont été le modèle d'étude d'observation le plus solide ayant été relevé. La plupart des études d'observation étaient des enquêtes transversales effectuées en ligne, auprès d'une population cible, à un moment donné. Ces modèles d'étude présentent un risque modéré/élevé de biais et sont donc vus comme étant de qualité moyenne à faible en raison de la taille de l'échantillon et du fait qu'il représente ou non la population cible, ainsi qu'en fonction de la capacité de l'outil d'enquête à mesurer le ou les résultats d'intérêt (par exemple, l'étude était-elle fondée sur une recherche formative ayant été validée et prétestée avant sa mise en œuvre). Pour la plupart des études incluses, les résultats sont autodéclarés et peuvent donc être biaisés en raison des réponses et de la désirabilité sociale. Les autres biais pris en compte dans ces études incluent le taux de réponse et les données manquantes. La plupart des études (~87 %) incluses dans cette revue rapide n'ont pas déclaré un ou plusieurs des critères indiqués ci-dessus ou n'en ont pas tenu compte en raison de la réalisation de l'étude ou de la façon dont elle a été déclarée. Bien que de nombreuses études montrent des tendances semblables, les conclusions pourraient changer avec des recherches supplémentaires, un plus vaste échantillon, des stratégies d'échantillonnage et des outils de collecte de données différents, ainsi que la progression notée pendant la pandémie.

Les études portant sur les intentions de se faire vacciner, les motifs associés à la réticence et les taux de refus de la vaccination dans les populations à risque élevé et non desservies constituent une lacune clé dans les connaissances associées à la présente recherche. La majorité des études ont utilisé des sondages en ligne et, dans une moindre mesure, des sondages téléphoniques, ce qui peut limiter la participation de segments de la population en raison d'un manque d'accès à la technologie. Bien que le déploiement du vaccin soit en cours depuis plus de six mois, il y a eu peu d'études publiées sur le refus de se faire vacciner et les connaissances et attitudes associées au refus ou à l'acceptation d'un vaccin (par rapport aux intentions). Cette information est cruciale pour déterminer la raison pour laquelle les gens acceptent ou refusent les vaccins et ainsi pouvoir continuer à élaborer des stratégies pour encourager l'adoption du vaccin chez les personnes qui hésitent.

Adoption du vaccin contre la COVID-19

L'adoption du vaccin et les facteurs associés à l'adoption parmi les travailleurs de la santé n'ont été évalués que dans une étudeNote de bas de page 7. Seules les études où l'on peut établir ou déduire que tout le groupe s'est vu offrir un vaccin avant de mesurer le niveau d'adoption du vaccin ont été incluses. Cela inclut les études à partir du début du déploiement du vaccin (à partir de décembre 2020). Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 1).

Attitudes de la population en général en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19

La majorité de la recherche sur les attitudes à l'égard du vaccin contre la COVID-19 a été effectuée auprès du grand public. Cinquante études étaient propres à la population canadienne, dont 32 étaient des rapports non publiés ou des rapports gouvernementaux publiés en ligne (non indexés) et quatre étaient des préimpressions. Les éléments généraux de janvier 2021 sont énumérés ci-dessous et les résultats détaillés de chaque étude se trouvent dans l'annexe (Tableau 2).

Les études sur les intentions de se faire vacciner comprennent les suivantes :

Les études sur les préférences en matière de vaccins comprennent les suivantes :

Les études sur la perception des incitatifs à la vaccination comprennent les suivantes :

Les données sur les attitudes à l'égard des passeports vaccinaux et des restrictions comprennent les suivantes :

Les données sur la perception du vaccin AstraZeneca au sein de la population comprennent sont les suivantes :

Les données sur la perception du déploiement du vaccin au sein de la population comprennent es suivantes :

Les données sur les comportements de la population après avoir reçu le vaccin comprennent les suivantes :

Attitudes des travailleurs de la santé à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Les éléments de preuve sur les attitudes des travailleurs de la santé en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19 proviennent de huit études. Toutes ces études ciblaient les travailleurs de la santé, y compris les infirmières, les médecins et les préposés aux services de soutien à la personne. L'étude la plus récente a été menée en août 2021. Les autres ont été menées plus tôt dans la pandémie (janvier 2021 ou avant). Les éléments généraux sont présentés ci-dessous et les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 3).

Attitudes des populations à risque élevé à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Il est important de développer des stratégies fondées sur des données probantes pour cibler les populations à risque élevé afin qu'elles puissent être vaccinées. Elles portaient sur des personnes âgées, des personnes ayant des troubles liés à la consommation de substances, des femmes enceintes ou qui allaitent, des personnes sans abri et des collectivités vulnérables. Une seule étude canadienne a été publiée sur une population à haut risque, elle a été menée sur des adultes plus âgés avant le déploiement du vaccin (mai 2020) et, en tant que telle, peut ne pas représenter les attitudes actuelles de cette population. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous et les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 4).

Attitudes des personnes LGBTQ+ à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Quatre études sur les attitudes des membres de la communauté LGBTQ+ à l'égard du vaccin contre la COVID-19 ont été recensées. Trois études ont été menées entre août et décembre 2020, avant le déploiement du vaccin, et une a été menée en avril 2021. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous et les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 5).

Attitudes des parents à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Dix études ont examiné les attitudes des parents face au vaccin. Six de ces études ont été menées au premier semestre 2021 et les quatre autres, en 2020. Les éléments généraux de toutes les études sont présentés ci-dessous et les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 6).

Les études sur l'attitude des parents ou des enfants à l'égard de la vaccination des enfants de moins de 18 ans comprennent les suivantes :

Les études sur l'attitude des parents ou des enfants à l'égard de la vaccination des enfants de moins de 18 ans comprennent les suivantes :

Attitudes des immigrants à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Les éléments de preuve sur les attitudes des immigrants en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19 proviennent de six études. Deux d'entre elles ont été effectuées en 2020 et quatre en 2021. Les éléments généraux présentés après 2021 figurent ci-dessous alors que les résultats détaillés pour cette étude figurent dans l'annexe (Tableau 7).

Attitudes des personnes atteintes de comorbidités à l'égard du vaccin contre la COVID-19

Deux études réalisées au Canada comprenant des éléments de preuve à propos des attitudes à l'égard du vaccin contre la COVID-19 chez des personnes ayant des comorbidités ont été cernées. Les éléments généraux de cette étude avec éléments de preuve réalisée en octobre 2020 figurent ci-dessous alors que les résultats détaillés pour cette étude figurent dans l'annexe (Tableau 8).

Attitudes de la population au Canada comparativement à la population mondiale à l'égard du vaccin contre la COVID-19

La comparaison des attitudes à l'égard du vaccin contre la COVID-19 dans la population générale de différents pays du monde a été présentée dans neuf articles. Seules les études incluant le Canada et les résultats par pays ont été incluses. L'étude la plus récente a été menée en juin 2021. Les éléments généraux des études les plus récentes (janv. à juin 2021) sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour toutes les autres études figurent dans l'annexe (Tableau 9).

Méthodes

Avant le début de cette revue rapide, un protocole prédéfini pour ce type de revue a été élaboré pour s'assurer que les méthodes étaient reproductibles, transparentes et uniformes. Le protocole est disponible sur demande. Cette revue rapide sera tenue à jour et les mises à jour contiendront des articles de recherche clé publiés jusqu'à la dernière date de recherche.

Publications et préimpressions

Une analyse documentaire quotidienne (ouvrages publiés et en prépublication) est effectuée par le Groupe des sciences émergentes de l'ASPC. L'analyse a compilé les ouvrages sur la COVID-19 depuis le début de l'éclosion et est mise à jour quotidiennement. Les recherches visant à extraire les ouvrages pertinents sur la COVID-19 sont menées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN, Research Square et dans les centres d'information de la COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier, Nature et Wiley. Les résultats cumulatifs de l'analyse sont conservés dans une base de données Refworks et une liste Excel consultable. Des détails sur cette stratégie de recherche sont disponibles sur demande. Une recherche ciblée par mot-clé dans les titres et les résumés des articles a été effectuée dans ces bases de données et dans la liste en Excel. Les termes de recherche utilisés comprenaient : (« vaccin* » ou « immuni* ») et (« accept* » ou « hesitan* » ou « preference » ou « confidence » ou « intent* » ou « willing* » ou « readiness » ou « behavio* » ou « knowledge » ou « attitude* » ou « belief* » ou « believe* » ou « perception » ou « influence* » ou « reject* » ou « refus* » ou « oppos* » ou « consent* » ou « fear » ou « motiv* » ou « anti vax* » ou « antivax* » ou « trust* » ou « mistrust* » ou « anti vaccin* » ou « pro vaccine* » ou « provax* » ou « pro vax » ou « decision* » ou « decid* » ou « uptake »). La recherche a été effectuée le 16 octobre 2020. La première mise à jour a été effectuée le 30 novembre 2020, la deuxième, le 5 janvier 2021, la troisième, le 3 février 2021, la quatrième, le 2 mars 2021, la cinquième, le 2 avril 2021, la sixième le 3 mai 2021, la septième, le 3 juin 2021, la huitième, le 2 juillet 2021, la neuvième le 4 août 2021, la dixième le 2 septembre 2021 et la onzième, le 1er octobre 2021.

Non publiée

Une recherche non publiée a été effectuée afin de compléter la recherche dans la base de données. Dans les versions précédentes, la recherche non publiée a été étendue afin d'inclure la recherche effectuée en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Royaume-Uni. La recherche non publiée portait désormais uniquement sur les recherches effectuées au Canada. Une liste détaillée des sites Web inclus dans la recherche est disponible dans le protocole. La recherche originale non publiée a été effectuée les 5 et 6 novembre 2020. La première recherche actualisée non publiée a été effectuée les 9 et 10 décembre 2020, la deuxième le 4 janvier 2021, la troisième les 1er et 2 février 2021, la quatrième le 7 mars 2021, la cinquième du 13 au 22 avril 2021, la sixième du 3 au 7 mai 2021, la septième du 9 au 11 juin 2021, la huitième du 28 au 30 juillet 2021, la neuvième du 27 au 30 juillet 2021, la dixième du 30 au 31 août 2021 et la onzième du 27 au 29 septembre 2021.

Qualité de l'instrument d'enquête

Trois critères utilisés pour déterminer la qualité de l'instrument d'enquête ont été indiqués. Il s'agit notamment de la disponibilité de l'outil d'enquête utilisé dans le rapport, de l'utilisation de la recherche formative pour concevoir l'enquête et des preuves pré-test associées à l'enquête. Un oui ou un non a été fourni pour chaque critère. Si l'information n'a pas été communiquée, « non » a alors été sélectionné. Ces critères permettent d'évaluer dans quelle mesure les éléments de l'enquête évaluent les concepts théoriques sur lesquels l'enquête est axée, sont comparables à ceux d'autres enquêtes et permettent de déterminer si l'instrument était complet, clair et valable lorsqu'il était appliqué à la population cible. Il y a un risque accru de biais lorsque ces caractéristiques sont manquantesNote de bas de page 76.

Remerciements

Préparée par : Tricia Corrin et Austyn Baumeister, Laboratoire national de microbiologie, Groupe des Sciences Émergentes, Agence de la Santé Publique du Canada.

L'examen éditorial, l'examen de la science à la politique, l'examen par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnés par le Bureau du conseiller scientifique en chef : ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-aspc.gc.ca.

Tableaux des données probantes

Tableau 1. Éléments de preuve sur l'adoption du vaccin (n = 1)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Dzieciolowska (2021)Note de bas de page 7

Étude transversale

Canada

Déc. 2020

L'adoption du vaccin a été évaluée par un sondage en ligne menée auprès de 2 761 infirmières, médecins, aide-soignants et membres de l'administration hospitalière travaillant dans 17 établissements de santé de Montréal, afin de déterminer les facteurs prédictifs de l'adoption du vaccin. Le vaccin a été proposé à tous les travailleurs de la santé.

Sujets des questions :

  1. Adoption du vaccin
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 80,9 % des personnes à qui l'on a proposé un vaccin l'ont accepté et 19,1 % l'ont refusé.
  • L'analyse multivariée a révélé que les hommes (RCa 1,62, IC à 95 % : de 1,16 à 2,26), ceux âgés de 50 à 59 ans (RCa 1,62, IC à 95 % : de 1,07 à 2,44) ou 60 ans et plus (RCa 3,28, IC à 95 % : de 1,74 à 6,18), avaient des contacts professionnels avec des patients atteints de la COVID-19 (RCa 3,88, IC à 95 % : de 2,29 à 6,58), ou ont travaillé dans des centres de réadaptation (RCa 1,76, IC à 95 % : de 1,17 à 2,66) étaient plus susceptibles de se faire vacciner lorsqu'on le leur proposait.
  • Les préoccupations ou les raisons de refus les plus courantes chez les personnes qui n'ont pas accepté de se faire vacciner étaient la nouveauté du vaccin (82 %), le fait qu'elles préféraient que d'autres personnes soient vaccinées en premier (77 %), le fait qu'elles estimaient manquer de renseignements concernant le vaccin (74 %) et le fait qu'elles n'avaient pas assez de temps pour prendre une décision (60 %).
  • 74,1 % des personnes ont déclaré qu'elles accepteraient de se faire vacciner à l'avenir, 53,2 % voulant attendre quelques mois et 31,9 % voulant attendre un an.
  • Les personnes qui ne prévoient jamais d'accepter de se faire vacciner étaient plus susceptibles de citer le fait de ne pas faire confiance aux experts ou aux sociétés pharmaceutiques, de préférer l'immunité naturelle, de croire que le risque de la vaccination l'emporte sur le risque d'être infecté par la COVID, ou d'avoir déjà eu une mauvaise réaction à un vaccin.
Tableau 2. Éléments de preuve sur les attitudes du public à l'égard des vaccins (n = 50)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements
Études longitudinales (n = 11)

Léger (2021) non publiéeNote de bas de page 9Note de bas de page 11Note de bas de page 48Note de bas de page 51Note de bas de page 53Note de bas de page 77Note de bas de page 78Note de bas de page 79Note de bas de page 80Note de bas de page 81Note de bas de page 82Note de bas de page 83Note de bas de page 84

Étude longitudinale

Canada et États-Unis

Novembre 2020 et janvier 2021-sept 2021

Un sondage en ligne a été mené auprès d'adultes canadiens et américains (âgés de 18 ans et plus) pour évaluer les perceptions et les intentions quant à la vaccination.

Vague 1 : Novembre 2020, 1 516 Canadiens et 1 002 Américains
Vague 2 : Janvier 2021, 1 516 Canadiens et 1 003 Américains
Vague 3 : Fév. 2021, 1 535 Canadiens et 1 002 Américains
Vague 4 : Fév. 2021, 1 532 Canadiens et 1 002 Américains
Vague 5 : Avril 2021, 1 504 Canadiens et 1 002 Américains
Vague 6 : Avril 2021, 1 548 Canadiens et 1 003 Américains
Vague 7 : Mai 2021, 1 529 Canadiens, 1 003 Américains
Vague 8 : Mai 2021, 1 529 Canadiens, 1 003 Américains
Vague 9 : Mai 2021, 1 624 Canadiens, 1 002 Américains
Vague 10 : Mai 2021, 1 624 Canadiens, 1 002 Américains
Vague 11 : Juin 2021, 1 539 Canadiens, 1 004 Américains
Vague 12 : Juin 2021, 1 542 Canadiens, 1 001 Américains
Vague 13 : Juillet 2021, 1 518 Canadiens, 1 003 Américains
Vague 14 : Juillet 2021, 1 529 Canadiens, 1 001 Américains
Vague 15 : Août 2021, 1 515 Canadiens, 1 005 Américains
Vague 16 : Août 2021, 1 544
Canadiens, 1 004 Américains nouvelle
Vague 17: Septembre 2021, 1 549
Canadiens, 1 002 Américains nouvelle

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Vague 17

  • En septembre 2021, 76 % des résidents du Québec étaient en faveur de la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé, ce qui était similaire aux 75 % des résidents hors Québec.
  • Le soutien aux passeports vaccinaux pour accéder aux lieux publics non essentiels a été similaire (79 % contre 80 % à la fin août).
  • Le soutien à la fois à la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé et aux passeports vaccinaux était plus élevé chez les personnes âgées de 55 ans et plus et chez celles qui vivaient dans des zones urbaines.

Vague 16

  • Fin août 2021, les répondants ont été interrogés sur les situations dans lesquelles les élèves du secondaire (plus de 12 ans) devraient porter un masque lorsque la vaccination est possible. La moitié d'entre eux pensent qu'ils devraient être portés en permanence à l'école, 24 % dans les parties communes, mais retirés en classe, 13 % estiment que la décision devrait être laissée aux parents et 12 % pensent qu'ils ne devraient être portés que par les élèves sans preuve de vaccination.
  • 80 % des Canadiens sont soit tout à fait favorables, soit plutôt favorables à l'utilisation de passeports vaccinaux pour accéder à des lieux publics non essentiels, contre 76 % plus tôt en août.

Vague 15

  • En août 2021, 86 % des personnes interrogées ont reçu un vaccin, 5 % n'ont pas été vaccinées mais ont l'intention de le faire, et 9 % n'ont pas reçu de vaccin et n'ont pas l'intention de le faire.
  • C'est au Manitoba (15 %), chez les personnes âgées de 18 à 24 ans (15 %) et chez les résidents des régions rurales (14 %) que le nombre de personnes n'ayant pas l'intention de se faire vacciner est le plus élevé.
  • Parmi les 120 personnes interrogées qui ne prévoient pas de se faire vacciner, 71 % ne croient pas que le vaccin soit sûr en raison de sa nouveauté ou du manque de tests ou de recherches, 20 % pensent que les vaccins sont une ruse du gouvernement pour les contrôler et 10 % ne croient pas aux vaccins.
  • Un nombre considérablement plus élevé de résidents urbains ne croyaient pas que le vaccin contre la COVID-19 était sûr et un nombre considérablement plus élevé de résidents ruraux ne croyaient pas aux vaccins en général.
  • 58 % des répondants conviennent que si les études montrent qu'une troisième dose est nécessaire pour ceux qui ont initialement reçu AstraZeneca, ils obtiendront une troisième dose, tandis que 7 % se sentent à l'aise comme ils sont maintenant, et 35 % n'ont pas reçu AstraZeneca.
  • 81 % des personnes interrogées au Québec se sont déclarées tout à fait ou plutôt favorables à l'introduction des passeports vaccinaux et 19 % se sont déclarées tout à fait ou plutôt opposées aux passeports vaccinaux.
  • Le soutien aux passeports vaccinaux était plus élevé parmi les personnes âgées de 55 ans et plus et les résidents des banlieues.
  • À l'extérieur du Québec, l'appui aux passeports vaccinaux était plus faible, 76 % étant tout à fait ou plutôt favorables et 24 % étant plutôt ou tout à fait contre. Le soutien était plus élevé chez les personnes âgées de 55 ans et plus et chez celles vivant en Colombie-Britannique.

Vague 14 :

  • Dans un sondage réalisé en juillet 2021, 66 % des Canadiens ont dit vouloir qu'une vaccination complète (deux doses) soit obligatoire pour permettre aux gens de traverser la frontière entre les États-Unis et le Canada.
  • 50 % des répondants ont dit être en faveur de mesures incitatives comme les loteries, 36 % étaient contre de telles mesures et 14 % se sont dits indécis.
  • Le soutien pour les incitatifs était le plus élevé au Québec et chez les 18 à 34 ans et le plus faible chez les 55 ans et plus et chez les gens qui vivent dans des zones rurales.
  • La plupart des Canadiens (66 %) croient que ceux qui sont médicalement aptes à se faire vacciner ont la responsabilité de se faire vacciner et devraient avoir plus de liberté que ceux qui ne se font pas vacciner, alors que 26 % des gens croient qu'il serait injuste d'imposer des restrictions aux personnes non vaccinées même si elles sont médicalement aptes à se faire vacciner.
  • 53 % des gens pensent que les vaccins contre la COVID-19 devraient être obligatoires. Les gens de 55 ans et plus sont ceux qui appuient le plus une telle mesure alors qu'à l'inverse, les Albertains et les gens âgés de 18 à 34 ans sont ceux qui appuient le moins une telle mesure.
  • La plupart des répondants se sentent à l'aise de prendre part à des rassemblements à l'extérieur (73 %), de manger sur une terrasse (72 %), d'assister à des spectacles ou à des événements sportifs à l'extérieur (65 %), d'aller travailler (56 %), de participer à des rassemblements à l'intérieur avec les membres de leur famille ou leurs amis (55 %) et de manger dans la salle à manger d'un restaurant (51 %) même s'il est possible que des gens non vaccinés y soient également.
  • Un plus petit nombre de répondants se sont cependant dits à l'aise d'aller en classe en présentiel (48 %), d'aller au spa (47 %) ou au cinéma (45 %), d'assister à des spectacles ou à événements sportifs à l'intérieur (41 %), d'utiliser les transports en commun (40 %), d'aller au centre sportif (38 %), de prendre l'avion (37 %) ou d'aller dans un bar ou une boîte de nuit (32 %) en présence de personnes non vaccinées.
  • 81 % des répondants appuient la vaccination obligatoire pour les professionnels de la santé ou les employés d'hôpitaux. Les Québécois et les personnes de 55 ans et plus sont ceux qui appuient le plus cette mesure.
  • 71 % des gens ont dit vouloir qu'un passeport vaccinal soit mis en œuvre avant que les gens puissent prendre l'avion.
  • 35 % des personnes ont dit qu'elles aimeraient qu'un passeport vaccinal soit requis pour pouvoir manger sur la terrasse.
  • De façon générale, 58 % des gens appuient le passeport vaccinal pour les activités essentielles et non essentielles, 30 % étaient en désaccord et 13 % étaient indécis.
  • Les vagues 1 à 13 sont résumées dans les versions précédentes du présent rapport.

Angus Reid (2021) non publiéeNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 10Note de bas de page 13Note de bas de page 16Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 35Note de bas de page 58Note de bas de page 85Note de bas de page 86

Étude longitudinale

Canada

Juillet, septembre et décembre 2020 et janvier, février et mai-septembre 2021

Un sondage en ligne a été utilisé pour analyser l'intention en ce qui concerne la vaccination et les perceptions concernant le vaccin chez des Canadiens (âgés de 18 ans et plus).

Vague 1 : Juillet 2020, n=1 519
Vague 2 : Sept 2020, n=1 660
Vague 3 : Déc 2020, n=1 603
Vague 4 : Jan 2021, n=1 580
Vague 5 : Février 2021, n = 1 201
Vague 6 : Mars 2021, n = 1 748
Vague 7 : Avril 2021, n = n.d.
Vague 8 : Avril 2021, n =1 594
Vague 9 : Mai 2011, n = 1 319
Vague 10 : Juin 2021, n =4 948
Vague 11 : Juillet 2021, n = 2 040
Vague 12 : Juillet 2021, n = 2 040
Vague 13 : Août 2021, n = 1 615
Vague 14 : Sept 2021, n = 1 709 nouvelle

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Vague 14

  • La majorité des Canadiens sont favorables à la présentation d'une preuve de vaccination lors de l'embarquement sur un vol commercial (78 %), lors d'un voyage international à l'exclusion des États-Unis (80 %), lors d'un voyage aux États-Unis (77 %), lors de la participation à un grand rassemblement (75 %), lors de la fréquentation de lieux publics tels que les centres commerciaux, les cinémas et les églises (70 %) et sur les lieux de travail (66 %).
  • Le soutien à toutes les preuves de vaccination a augmenté ou est resté stable de mai à septembre.
  • Bien que l'appui à la vaccination dans les lieux publics ait augmenté de mai à septembre en Alberta et en Saskatchewan, le nombre de répondants qui étaient fortement en désaccord était encore plus élevé que la moyenne canadienne (35 % en Alberta, 32 % en Saskatchewan, 19 % en moyenne au Canada).
  • Le soutien à la réglementation des vaccins est passé de 46 % en août à 51 % en septembre, 7 % étant favorables à des mesures incitatives, 26 % à l'une ou l'autre de ces mesures et 16 % (en baisse de 2 %) n'étant favorables à aucune de ces mesures. Les personnes résidant en Alberta et en Saskatchewan sont celles qui appuient le moins la réglementation des vaccins, comparativement au reste du Canada.
  • La plupart des répondants vaccinés souhaiteraient que les personnes qui ne prouvent pas leur vaccination et ne quittent pas les lieux soient escortées sans autre forme de sanction (44 %), et qu'elles soient moins nombreuses à vouloir des amendes (29 %), ou qu'elles soient arrêtées et inculpées (19 %).
  • 54 % des personnes interrogées pensent que tous les Canadiens devraient recevoir la même priorité de traitement médical, quelle que soit leur décision de se faire vacciner, tandis que 46 % pensent que les personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner devraient recevoir un traitement médical moins prioritaire si elles sont infectées par la COVID-19.

Vague 13

  • 64 % des personnes vaccinées ont déclaré qu'elles portaient toujours un masque, contre 53 % des personnes prêtes à se faire vacciner et 19 % qui ne se feront pas vacciner. Parmi ceux qui ne sont pas disposés à se faire vacciner, 51 % déclarent ne jamais porter de masque.
  • La plupart des Canadiens sont en faveur de l'utilisation de règlements/de l'obligation de se faire vacciner (46 %), par rapport à l'utilisation de mesures incitatives comme les loteries (8 %), ni l'une ni l'autre (18 %), ou l'une ou l'autre mesure (8 %).
  • L'appui aux règlements ou aux incitatifs était plus faible chez les personnes ayant l'intention de voter pour les conservateurs que pour les libéraux, les néo-démocrates ou les bloquistes. Le manque de soutien à l'égard des règlements et des incitatifs était plus élevé en Saskatchewan (37 %) et au Manitoba (30 %) par rapport à la moyenne canadienne (18 %).
  • Les hommes plus jeunes (18-34 ans) étaient moins susceptibles de soutenir l'une ou l'autre des méthodes d'encouragement à la vaccination (27 %).
  • La majorité des personnes vaccinées (53 %) sont tout à fait d'accord pour dire qu'elles ont peu de sympathie pour les personnes qui ne se sont pas fait vacciner et qui contractent le COVID-19, par rapport à celles qui ont l'intention de se faire vacciner (33 %) ou à celles qui ne se feront pas vacciner (5 %).
  • Une plus faible sympathie pour les personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner et qui contractent la COVID-19 a été constatée chez les libéraux.

Vague 12 :

  • Selon un sondage réalisé en juillet 2021, 69 % des Canadiens voulaient attendre qu'au moins 75 % des gens aient été complètement vaccinés avant d'ouvrir la frontière canado-américaine, 38 % accepteraient que la frontière soit ouverte alors que 50 % des Canadiens seront vaccinés alors que 22 % disent qu'il faut l'ouvrir immédiatement.
  • 53 % des répondants ont déclaré qu'ils ne craignaient pas de tomber malades, mais 9 % ont dit qu'ils se sentiraient moins inquiets si 70 % des Canadiens admissibles étaient vaccinés.
  • 54 % des gens étaient d'avis que le moment était bien choisi pour éliminer l'obligation d'être isolé pendant deux semaines pour les Canadiens doublement vaccinés qui reviennent au pays, alors que 25 % ont dit qu'il était trop tôt pour annuler cette mesure et que 21 % étaient plutôt d'avis que cette mesure aurait dû être annulée depuis longtemps.

Vague 11 :

  • 86 % des répondants ont déclaré qu'ils se feraient vacciner immédiatement ou qu'ils ont déjà reçu au moins une dose, en hausse de 2 % par rapport à juin.
  • 8 % des gens ont dit qu'ils ne se feraient pas vacciner, soit 1 % de moins qu'en juin.
  • Le pourcentage de personnes incertaines ou qui aimeraient éventuellement se faire vacciner, mais préfèrent attendre avant de le faire, est demeuré stable par rapport au dernier sondage, à 3 %.
  • L'Alberta reste en tête en ce qui concerne le pourcentage de personnes qui ne veulent pas se faire vacciner avec 22 %, soit en hausse de 5 % depuis mai. La Saskatchewan et le Manitoba se classent en deuxième et en troisième place avec 15 % des gens qui refusent de se faire vacciner.
  • 52,9 % des 315 répondants qui ont reçu un vaccin se sentaient tout à fait à l'aise de recevoir un vaccin d'une autre marque comme deuxième dose alors que 26,5 % étaient plutôt à l'aise, 18,9 % étaient un peu mal à l'aise et 3,8 % étaient très mal à l'aise face à cette idée.
  • 23 % des gens ont dit qu'ils passeraient très probablement du temps avec une personne non vaccinée, 31 % ont dit être plutôt susceptibles de le faire, 30 % ont déclaré qu'il était peu probable qu'il le fasse alors que 16 % des répondants ont dit qu'il était très improbable qu'ils passent du temps avec une personne non vaccinée. Les répondants âgés de 18 à 24 ans ont été les plus nombreux à dire qu'ils passeraient du temps avec des personnes non vaccinées.
  • 49 % des répondants ont dit se sentir à l'aise de poser des questions sur le statut d'immunisation des autres, 22 % étaient d'avis qu'il n'était pas acceptable de le demander alors que 29 % ont dit que cela variait selon la personne. Ceux qui étaient réticents ou incertains à l'idée de se faire vacciner, ceux qui ont voté pour les conservateurs dans le passé et les plus jeunes étaient moins à l'aise de poser des questions sur le statut d'immunisation des autres personnes.
  • 76 % des personnes qui n'étaient pas disposées à se faire vacciner ou n'étaient pas certaines de le faire prévoyaient reprendre toutes leurs activités antérieures sans hésiter, comparativement à 34 % des personnes ayant reçu une dose ou à 27 % de celles qui avaient reçu les deux doses du vaccin.
  • Des pourcentages élevés de répondants ont dit appuyer les exigences relatives au passeport vaccinal pour différentes activités comme prendre l'avion (75 %), voyager à l'étranger (75 %), aller aux États-Unis (73 %), assister à des événements (67 %), aller travailler (61 %) et se rendre dans des endroits publics comme les restaurants (59 %).
  • Les vagues 1 à 10 sont résumées dans les versions précédentes du présent rapport.

Participation Manitoba (2021) non publiéeNote de bas de page 57Note de bas de page 87

Étude longitudinale

Canada

Janvier à juin 2021

Une série de sondages en ligne au Manitoba a été mise en œuvre pour évaluer les intentions de se faire vacciner dans le cadre du sondage effectué sur le Plan de rétablissement sécuritaire des services du Manitoba.

Sondage 1 : 10 au 15 janvier, n = 73 351
Sondage 2 : 4 au 9 février, n = 33 687
Sondage 3 : 25 février au 2 mars, n = 26 909
Sondage 4 : 18 au 23 mars, n = 31 776
Sondage 5 : 4 au 8 juin, n = 33 904

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Sondage 5

  • 86 % des répondants ont reçu au moins une dose d'un vaccin (contre 9 % dans le sondage 4).
  • 2 % ont pris rendez-vous pour la première dose, 2 % recevront le vaccin, mais ne sont pas pressés de le recevoir (contre 13 %), 4 % ne sont pas certains de se faire vacciner (contre 12 %) et 5 % ne se feront pas vacciner.
  • Parmi ceux qui n'étaient pas certains ou qui n'avaient pas l'intention de se faire vacciner, très peu étaient influencés par la capacité de voyager au Canada (9 %), d'assister à des événements sportifs ou culturels (7 % à 9 %), de visiter des installations ou des événements (10 %) ou de rendre visite à des êtres chers (11 %).

Sondage 4

  • 9,0 % des répondants ont déjà reçu un vaccin (en hausse de 4 % depuis le troisième sondage).
  • 56 % ont l'intention de s'inscrire pour se faire vacciner dès qu'ils sont admissibles (hausse de 1,9 %).
  • 13 % ont déclaré qu'ils se feraient vacciner, mais qu'ils ne sont pas pressés (comparativement à 16,2 %).
  • 12 % ont dit ne pas être certains de vouloir se faire vacciner lorsqu'un vaccin sera disponible (en baisse par rapport à 14,2 %).
  • 10 % ont dit qu'ils refuseraient de se faire vacciner (comparativement à 10,5 %).
  • Le taux d'approbation de l'approche du gouvernement du Manitoba en matière de vaccination est élevé dans le dernier sondage : 33 % l'approuvent fortement, 47 % l'approuvent quelque peu, 13 % le désapprouvent quelque peu et 7 % le désapprouvent fortement.

Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) (2021) non publiéeNote de bas de page 12Note de bas de page 32Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 45Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 52Note de bas de page 55Note de bas de page 61Note de bas de page 88Note de bas de page 89Note de bas de page 90

Étude longitudinale

Canada

Avril 2020 à Sept 2021

L'analyse de l'acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 a été évaluée à l'aide d'un sondage en ligne réalisé auprès d'adultes et de travailleurs de la santé au Québec. Le nombre de participants n'a pas été indiqué de façon claire (environ 3 300 par période de collecte). Ces articles sont en français. Il y a eu plusieurs périodes de collecte :

  • Avril – décembre 2020
  • Févr. 2021
  • Avril 2021
  • Début mai 2021
  • Fin mai 2021
  • Juin 2021
  • Début juillet 2021
  • Mi-juillet 2021
  • Fin juillet 2021
  • Août 2021 (rapport 1)
  • Août 2021 (rapport 2)
  • Fin Août - Sep 2021 (rapport 1) nouveau
  • Fin Août - Sep 2021 (rapport 2) nouveau
  • Mi-sep 2021(rapport 1) nouveau
  • Mi-sep 2021 (rapport 2) nouveau

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Septembre

  • Le nombre de personnes ayant l'intention ou non de se faire vacciner reste stable : 89 % des répondants ont reçu les deux doses, 4 % n'ont reçu qu'une seule dose, 1 % ont l'intention de se faire vacciner, 5 % n'ont pas l'intention de se faire vacciner et 1 % sont incertains.
  • Les répondants étaient largement d'accord pour dire que les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter la COVID-19 (84 %).
  • 58 % des répondants s'inquiètent de l'efficacité des vaccins contre les variants.
  • Les personnes résidant au Québec ont continué à exprimer un fort soutien à l'égard du passeport vaccinal pour accéder à certains sites et activités (75 %), ainsi qu'un soutien aux sanctions pour les entreprises qui ne confirment pas les dossiers de vaccination des clients (68 %), et aux amendes pour les personnes qui présentent de faux passeports (82 %).
  • 65 % (contre 24 % plus tôt en septembre) sont d'accord pour dire que la preuve de la vaccination devrait être exigée pour les services et les commerces (spa, centres commerciaux, centre de santé).
  • 26 % sont d'accord pour dire que, compte tenu des vaccinations, il est moins important de suivre les mesures de protection.
  • L'hésitation à se faire vacciner était plus forte chez les personnes n'ayant pas suivi d'études secondaires, celles qui n'avaient pas d'emploi, les ménages avec des enfants mineurs, les immigrants, les personnes appartenant au quintile le plus défavorisé, celles qui ne s'inquiétaient pas de contracter la COVID-19, celles qui ne suivaient pas les mesures de protection et celles qui avaient une vision conspirationniste du monde.
  • 48 % des personnes qui n'ont pas l'intention de se faire vacciner ou qui sont incertaines pensent que la vaccination est incompatible avec leurs convictions personnelles.
  • Les résultats concernant les intentions de vaccination des parents sont présentés dans le tableau 6.

Août

  • Peu d'entre eux (23 %) sont d'accord pour dire qu'étant donné les progrès de la vaccination, il est moins important de suivre des mesures préventives.
  • 76 % des répondants sont favorables à un passeport de vaccination pour permettre l'accès à certains lieux ou à certaines activités.
  • 76 % sont convaincus que les vaccins protègent contre les variants de la COVID-19.
  • Parmi les personnes non vaccinées, 17 % ont l'intention de se faire vacciner, 65 % n'ont pas l'intention de se faire vacciner et 18 % sont incertains.
  • L'intention de vacciner parmi les personnes non vaccinées était la plus faible chez les hommes, les 18-24 ans, les personnes ayant fait des études supérieures, celles ayant un emploi à temps plein, les ménages de langue française, les personnes vivant dans le quartile le plus défavorisé et celles vivant dans les petites villes et les zones rurales.
  • 70 % des ménages non vaccinés sans enfant mineur n'ont pas l'intention de se faire vacciner, contre 65 % des ménages d'une personne et 59 % des ménages avec enfants mineurs.
  • L'incertitude à l'égard de la vaccination manifestée par les immigrants non encore vaccinés s'est dissipée, les immigrants non vaccinés et les non-immigrants affichant désormais des niveaux d'incertitude similaires, tandis que les non-immigrants avaient beaucoup moins l'intention de se faire vacciner que les immigrants (68 % contre 45 % sans intention de se faire vacciner, respectivement).
  • Les attitudes ou comportements associés à une faible intention de vaccination comprenaient le fait de ne pas s'inquiéter de l'infection par la COVID-19, de ne pas suivre les mesures de protection, d'avoir une vision conspirationniste du monde et de consulter les médias sociaux sur la COVID-19 une fois par jour.
  • Parmi les personnes non vaccinées, les principales raisons de ne pas se faire vacciner étaient la crainte des effets secondaires (21 %) et de l'efficacité du vaccin (20 %), le manque de confiance dans les vaccins en général (16 %), d'autres raisons (13 %), la crainte de la nouveauté du vaccin (11 %) et le fait de ne pas voir la nécessité de se faire vacciner en raison des faibles risques pour leur santé en cas d'infection par la COVID-19 (10 %).
  • 8 % des répondants ont convenu que la vaccination est incompatible avec leurs convictions religieuses ou personnelles (contre 28 %). L'accord sur l'incompatibilité de la vaccination avec leurs croyances était plus élevé chez les hommes que chez les femmes (9 % contre 7 %), chez les personnes âgées de 25 à 34 ans, chez celles vivant à Montréal ou dans de petits villages, et chez celles n'ayant aucune intention de se faire vacciner.
  • Les résultats concernant les intentions de vaccination des parents et des travailleurs de la santé sont présentés dans le tableau 3 et tableau 6.

Juillet

  • Selon un sondage mené en juillet 2021, 91 % des répondants ont reçu une ou deux doses de vaccins, 2 % ont l'intention de se faire vacciner et 7 % n'ont aucune intention de le faire.
  • Parmi les personnes non vaccinées, 18 % ont dit avoir l'intention de se faire vacciner, 69 % ne veulent pas se faire vacciner et 13 % étaient incertaines.
  • Parmi les personnes non vaccinées, celles qui n'avaient pas l'intention de se faire vacciner étaient plus susceptibles d'être des femmes (70 %), âgées de 25 à 34 ans (73 %) et de 35 à 44 ans (70 %), des personnes ayant un niveau d'études secondaires ou moins (72 %), des travailleurs de la santé (87 %), des travailleurs à temps plein (76 %), des ménages avec des mineurs (78 %), des non-immigrants (72 %), des personnes parlant une langue autre que le français (70 %), des personnes dans le quintile de privation le plus élevé (72 %), des personnes qui vivent dans des villages ruraux (72 %), des personnes qui n'ont pas peur d'attraper la COVID-19 (76 %), des personnes qui ne respectent pas toujours les mesures préventives (72 %), des personnes qui ont une vision du monde axée sur le complot (74 %) et des personnes qui ne consultent jamais les médias sociaux à propos de la COVID-19 (74 %) ou qui vérifient ces mêmes médias plusieurs fois par jour (73 %).
  • Les principales raisons de ne pas se faire vacciner étaient les préoccupations au sujet des effets secondaires (21 %), suivies de la peur de la nouveauté du vaccin (17 %) et du manque de confiance dans les vaccins en général (17 %).
  • La question de savoir si le vaccin contre la COVID-19 est sans danger n'a pas fait l'objet d'un consensus clair : 63 % des répondants étaient d'accord pour dire qu'il était sans danger et 26 % étaient en désaccord.
  • 7 % ont déclaré que la vaccination était incompatible avec leurs croyances religieuses, mais ce pourcentage était légèrement plus élevé chez les 18 à 24 ans (10 %), les 25 à 34 ans (12 %), les 35 à 44 ans (10 %) et les personnes qui n'avaient pas l'intention de se faire vacciner (38 %).
  • 56 % des répondants se sont dits préoccupés par l'efficacité du vaccin contre les variants, tandis que 39 % ne le sont pas, et 5 % ne sont pas certains. Ces chiffres sont presque les mêmes, quel que soit leur avis en ce qui concerne la vaccination.
  • 53 % des répondants étaient d'avis que les personnes vaccinées contre la COVID-19 devraient pouvoir se rassembler et ne plus porter de couvre-visage ou de masque en public, alors que 41 % étaient en désaccord avec cette idée et que 6 % étaient incertains.
  • 75 % des répondants étaient en faveur de la mise en œuvre du passeport vaccinal pour pouvoir accéder à différents événements et à différents endroits.
  • 71 % (en hausse de 1 % par rapport à juin) n'étaient pas d'accord pour dire que, compte tenu des taux de vaccination et du nombre de cas, il est moins important de respecter les mesures préventives, alors que 27 % étaient d'accord et 3 % ont dit être incertains.
  • Les résultats en ce qui concerne l'intention des parents de se faire vacciner figurent dans le tableau 6.

Juin

  • 49 % étaient d'accord pour que les adultes vaccinés puissent se réunir sans masque en privé, 44 % n'étaient pas d'accord et 6 % étaient incertains.
  • Près de la moitié des personnes interrogées estiment que les personnes vaccinées devraient pouvoir se réunir sans masque en privé (49 %), mais sont également d'accord pour que les masques soient portés à l'extérieur avec des personnes avec lesquelles elles ne vivent pas (56 %).
  • Les passeports vaccinaux bénéficient d'un soutien important au Québec, 72 % des résidents y étant favorables (23 % ne sont pas d'accord et 4 % sont incertaines).
  • 73 % des répondants ne sont pas d'accord avec le fait qu'il est important de suivre les mesures de protection compte tenu du taux de vaccination et de la diminution des cas de COVID-19.

Mai

  • 74 % des personnes interrogées qui n'ont pas encore été vaccinées ont l'intention de se faire vacciner, soit une baisse de 3 % depuis fin avril. 18 % n'ont pas l'intention de se faire vacciner (augmentation de 4 %), et 8 % ne savent pas (diminution de 1 %).
  • L'intention de se faire vacciner était la plus faible chez les personnes âgées de 25 à 34 ans, les femmes, les personnes n'ayant pas fait d'études secondaires, les personnes sans emploi, les personnes plus démunies, celles qui ne s'inquiétaient pas d'être infectées par la COVID-19, celles qui avaient des idées conspiratrices et celles qui consultent les médias sociaux une fois par semaine ou moins.
  • Les ménages avec des mineurs avaient moins l'intention de se faire vacciner que les ménages composés d'une seule personne et que les ménages sans mineurs.
  • Les immigrants étaient plus réticents et incertains à l'idée de se faire vacciner que les non-immigrants.
  • Les trois principales raisons invoquées par les personnes qui n'avaient pas l'intention de se faire vacciner étaient la crainte des effets secondaires, le manque de confiance dans les vaccins en général et la nouveauté du vaccin.
  • 28 % de personnes qui n'ont pas l'intention de se faire vacciner estiment que cela est incompatible avec leurs croyances religieuses ou leurs principes personnels.
  • Résultats de 2020 rapportés dans les mises à jour précédentes.

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS) et Toronto Public Health (2021) non publiéeNote de bas de page 3 nouveau

Étude longitudinale

Canada

Mars-août 2021

Pour mieux comprendre l'opinion du public sur la vaccination, une enquête en ligne a été menée auprès des résidents de Toronto, avec un suréchantillon d'immigrants récents.

Vague 1 : Mars-avril, n=1 200
Vague 2 : Juillet-août, n=1 203

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Vague 2

  • En juillet-août, 81 % des répondants ont reçu un vaccin (au moins une dose), 5 % ont l'intention de se faire vacciner, 8 % sont incertains et 6 % ne veulent pas se faire vacciner. L'hésitation a diminué de 7 % depuis l'enquête de mars.
  • Parmi ceux qui ont reçu leur première dose, 90 % attendaient de recevoir leur deuxième dose, 9 % étaient incertains et 1 % ne recevront pas de deuxième dose en raison d'effets indésirables de la première dose.
  • Les trois principales raisons invoquées par ceux qui ne veulent pas se faire vacciner sont l'inquiétude quant aux effets secondaires (47 %), les effets secondaires à long terme (47 %) et le manque de confiance dans la rapidité du développement (47 %). Ces résultats restent stables depuis l'enquête de mars.
  • Parmi les personnes non vaccinées, 37 % déclarent qu'elles seraient plus enclines à se faire vacciner si cela était obligatoire pour voyager, 34 % si cela était obligatoire pour aller travailler, 32 % si cela était testé sur un grand nombre de personnes et 30 % si elles étaient payées 100 $.
  • Les répondants non vaccinés ont déclaré ne pas savoir comment accéder au site de réservation en ligne (22 %), avoir une préférence pour le type de vaccin (59 %) et être confus quant aux preuves contradictoires concernant les vaccins (53 %).
  • 81 % et 80 % ont convenu que la vaccination devrait être obligatoire pour les personnes qui voyagent à l'extérieur du Canada et qui assistent à de grands événements, respectivement.
  • Une fois qu'ils seront complètement vaccinés, 41 % d'entre eux déclarent qu'ils reprendront leurs activités comme avant la pandémie de COVID-19, sans restrictions.
  • 38 % et 36 % sont d'accord pour dire que lorsqu'ils seront complètement vaccinés, ils ne seront pas en mesure de propager la COVID-19 ou de tomber malade à cause de la COVID-19, respectivement.
  • Les résultats des intentions parentales sont présentés dans le Tableau 6.

Vague 1

  • Les trois principales raisons de se faire vacciner étaient de retrouver une vie normale (74 %), de ne pas vouloir tomber malade (70 %) et de ne pas vouloir transmettre la COVID-19 à d'autres personnes (67 %).
  • 61 % des répondants se feraient vacciner si le vaccin avait été testé sur un grand nombre de personnes, 60 % s'il était approuvé par Santé Canada et 57 % si le vaccin était testé sur une personne comme eux. Seuls 16 % seraient plus enclins à le faire s'ils voyaient des athlètes ou des célébrités se faire vacciner.
  • Le principal obstacle mentionné par les répondants est le fait de ne pas pouvoir bénéficier de congés payés pour se faire vacciner (32 %).
  • L'endroit préféré pour la vaccination était le cabinet médical (56 %), suivi de la pharmacie (47 %), du centre de vaccination (43 %) et de l'hôpital (29 %).

Saskatchewan Population Health and Evaluation Research Unit (2021) non publiéeNote de bas de page 34Note de bas de page 91Note de bas de page 92

Étude longitudinale

Canada

Mai 2020-juin 2021

L'enquête en ligne Social Contours and COVID-19 a été utilisée pour évaluer l'intention et les comportements en matière de vaccination chez les résidents de la Saskatchewan chaque semaine à partir de mai 2020. Le nombre de personnes n'est pas clairement indiqué et il n'est pas clair s'il s'agit des mêmes participants au fil du temps.

Mai-Sept. 2020, n = NR
Janv.-mai 2021n = 3 585 nouveau
Mai 2020-Juin 2021n = 10 672 nouveau

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

2021

  • Fin avril/début mai, l'intention de vaccination était supérieure à 80 % après avoir atteint un pic de 87,2 % en avril.
  • Les intentions de vaccination étaient généralement plus faibles chez les habitants des zones rurales et des villes de taille moyenne que chez ceux de Regina ou de Saskatoon.
  • 26 % des personnes qui n'ont pas été vaccinées portent un masque peu ou pas du tout, contre 2 % des personnes déjà vaccinées.
  • Les personnes qui pensaient que la COVID-19 les rendrait très malades, qui pensaient qu'elles seraient probablement infectées, qui s'inquiétaient de la propagation de la COVID-19, estimaient que les autres suivaient les protocoles, avaient une distance sociale la plupart du temps, avaient un faible nombre de contacts avec des personnes extérieures à leur foyer alors qu'elles étaient sans masque, se sentaient en sécurité financière ou avaient plus de 65 ans avaient davantage l'intention de se faire vacciner.
  • L'hésitation à se faire vacciner a augmenté pendant le déploiement du vaccin dans 26 % des zones du réseau de santé.
  • En mai 2021, 35 % des personnes interrogées estimaient que le gouvernement de la Saskatchewan faisait du bon travail pour faire vacciner les gens (18 % très bon/31 % moyen/15 % mauvais).

2020

  • D'après les résultats recueillis de juin à décembre 2020 (n=3 219), le refus du vaccin était associé au sexe féminin, à un niveau d'éducation moins élevé, au fait d'être né à l'étranger et d'avoir vécu moins de 20 ans au Canada, au fait d'être autochtone, de ne pas porter souvent un masque, de ne pas adhérer à la distanciation sociale et de ne pas être trop préoccupé par le fait de tomber malade.
  • De mai à septembre, l'intention de se faire vacciner a chuté de 84,9 % à 56,5 %.
  • L'intention de vacciner est la plus élevée chez les personnes âgées de 65 à 74 ans et la plus faible chez les moins de 48 ans.

Étude d'International COVID-19 Awareness and Responses Evaluation (2021) non publiéeNote de bas de page 93 nouveau

Étude longitudinale

Canada

Mars 2020-juin 2021

L'étude longitudinale en ligne iCARE recueille les réponses internationales concernant les comportements et les attitudes de prévention de la COVID-19, y compris l'intention de se faire vacciner. Lors des vagues 9 et 10, les résultats canadiens ont été rapportés séparément. Seuls les résultats canadiens sont présentés.

Vague 9 : Mars-mai 2021, n = 449
Vague 10 : Mai-juil. 2021, n = 395

Sujets des questions :

  1. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 69 % des personnes interrogées en mai-juillet ont déclaré que l'introduction des passeports vaccinaux n'influencerait pas leur décision de se faire vacciner (contre 83 % en mars-mai) décision de se faire vacciner (contre 83 % en mars-mai). Jusqu'à 25 % d'entre eux pourraient être plus enclins à se faire vacciner si les passeports de vaccination devenaient obligatoires.
  • Le soutien ferme à un passeport vaccinal pour les voyages a augmenté de mars (58 %) à juillet (65 %).

Gouvernement du Manitoba (2021) non publiéeNote de bas de page 47

Étude longitudinale

Canada

Mai 2021

Un groupe de recherche en ligne composé de 600 Manitobains a été interrogé pour comprendre les attitudes envers les vaccins et les mesures incitatives possibles pour augmenter le taux d'adoption.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 87 % ont reçu un vaccin ou ont l'intention de se faire vacciner (74 % ont reçu un vaccin et 13 % ont l'intention de se faire vacciner), soit une augmentation de 11 % par rapport au mois d'avril.
  • 5 % se feront vacciner, mais ne sont pas pressés de le faire (par rapport à 12 %), 5 % ne sont pas certains de se faire vacciner (par rapport à 7 %) et 4 % ne se feront pas vacciner (par rapport à 5 %).
  • D'avril à juin, il y a eu une baisse de 18 % du nombre de personnes approuvant fortement la distribution des vaccins au Manitoba (de 42 % à 24 %), 49 % l'approuvant quelque peu (en hausse par rapport à 43 %), 17 % la désapprouvant quelque peu (en hausse par rapport à 11 %) et 10 % la désapprouvant fortement (en hausse par rapport à 4 %).
  • 31 % des personnes interrogées avaient un avis beaucoup plus positif sur le vaccin contre la COVID-19 maintenant qu'au moment de sa mise en place, 19 % avaient un avis légèrement plus positif, 45 % un avis identique, 3 % un avis légèrement plus négatif et 2 % un avis beaucoup plus négatif.
  • 55 % ont estimé que le fait de se faire vacciner ou non devrait être un choix, 42 % ont estimé que cela ne devrait pas être un choix, et 3 % étaient incertains.
  • Les personnes qui encouragent la vaccination ont tendance à avoir moins de 30 ans ou plus de 65 ans et pensent que les adultes devraient recevoir tous les vaccins habituels.
  • Les types de renseignements les plus susceptibles d'influencer la décision de se faire vacciner sont ceux sur les effets secondaires possibles (42 %), la possibilité de choisir le vaccin (42 %), l'information sur les tests (41 %) et l'information sur le fonctionnement du vaccin (36 %).
  • Le type d'information le moins convaincant était d'entendre les histoires de célébrités qui ont reçu leur vaccin (90 % d'incidence improbable).
  • Les femmes seraient les plus influencées par le fait de pouvoir choisir le vaccin.
  • Les résidents de Winnipeg ont été plus influencés que ceux des régions rurales par le fait d'obtenir un vaccin auprès d'un médecin de famille/pharmacien, de parler à leur médecin de famille/pharmacien, de faire venir quelqu'un à leur domicile et d'entendre les histoires de célébrités.
  • Les Manitobains n'ont pas été influencés par les incitatifs communautaires, comme la possibilité de voyager sans avoir à s'isoler (50 % pas plus susceptibles de se faire vacciner), la possibilité de visiter les maisons de soins de longue durée sans restrictions (52 % pas plus susceptibles), l'entrée dans les provinces ou les pays (48 % pas plus susceptibles), la possibilité d'assister à de grands événements (60 % pas plus susceptibles), la participation à de grands rassemblements (54 % pas plus susceptibles), l'accès à certaines entreprises ou installations pour les personnes vaccinées (61 % pas plus susceptibles).
  • Les personnes âgées de 30 à 44 ans étaient plus susceptibles d'être influencées par la possibilité de participer à des rassemblements plus importants (communautaires, religieux ou personnels).
  • Les incitatifs financiers (argent, bons, articles gratuits, tirages au sort, remises) n'ont pas été signalés comme un facteur qui augmenterait la probabilité de se faire vacciner (entre 75 % et 84 % déclarant qu'ils ne sont pas plus susceptibles de se faire vacciner par un incitatif financier).
  • 70 % des répondants sont préoccupés si seules les personnes réticentes reçoivent des incitatifs importants (50 à 100 dollars).
  • Les résultats concernant l'intention de se faire vacciner des parents sont présentés dans le Tableau 6.

Statistique Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 17Note de bas de page 65Note de bas de page 94Note de bas de page 95

Étude longitudinale

Canada

Septembre 2020 – Avril 2021

Un sondage en ligne mené par Statistique Canada dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a évalué les comportements des Canadiens pour protéger leur propre santé et celle des autres. Dans le sondage de septembre, une question sur les intentions de vaccination a été ajoutée. Le rapport le plus récent contient 27 263 500 réponses de personnes âgées de plus de 12 ans. Les différents rapports comprennent ce qui suit :

  • Sept 2020
  • Sep – Dec 2020
  • Sep 2020 – Avril 2021
  • Sept 2020 – Avril 2021 (rapport légèrement différent)

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Mars-avril 2021

  • 88,1 % des répondants sont susceptibles de se faire vacciner, soit une augmentation de 5,8 % par rapport à janvier-février 2021.
  • 71,4 % des 12-17 ans ont déclaré qu'il était probable qu'ils se fassent vacciner, contre 82,8 % des 18-34 ans, 90,3 % des 35-49 ans, 90,7 % des 50-64 ans et 95,2 % des 65 ans et plus.
  • Les hommes et les femmes étaient à peu près égaux dans leur intention de se faire vacciner dans tous les groupes d'âge (globalement pour tous les groupes d'âge, 88,2 % pour les hommes et 88,1 % pour les femmes).
  • Par ordre décroissant, les provinces des Prairies (82,9 %), l'Ontario (87,9 %), la Colombie-Britannique (88,2 %), les provinces de l'Atlantique (90,9 %) et le Québec (91,9 %) ont l'intention de se faire vacciner.

Janvier-février 2021

  • 82,3 % des répondants étaient très ou probablement prêts à se faire vacciner contre la COVID-19.
  • L'intention de se faire vacciner était la plus élevée chez les personnes âgées de plus de 65 ans (88,1 %), avec un niveau d'intention décroissant chez les personnes âgées de 12 à 17 ans (71,0 %).
  • L'intention de se faire vacciner était similaire chez les hommes et les femmes (82,8 % contre 81,9 %, respectivement).

*Utiliser avec prudence. Coefficient de variation (CV) de 15,1 % à 35,0 %.

Impact Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 15

Étude longitudinale

Canada

Avril 2020 à Mars 2021

La confiance et l'hésitation face au vaccin dans le contexte canadien ont été examinées par la mise en œuvre de l'Outil de l'OMS pour l'analyse des comportements face à la COVID-19 chez huit vagues d'adultes (âgés de 18 ans et plus) utilisant pour ce faire les mêmes participants, dans la mesure du possible.

  1. Vague 1 : n = 2 023
  2. Vague 2 : n = 2 098
  3. Vague 3 : n = 2 000
  4. Vague 4 : n = 2 152
  5. Vague 5 : n = 2 169
  6. Vague 6 : n = 2 141
  7. Vague 7 : n = 2 129
  8. Vague 8 : n = 2 117
  9. Vague 9 : n = 2 055
  10. Vague 10 : n = 2 125
  11. Vague 11 : n = 2 037
  12. Vague 12 : n = 2 070

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

Vague 12

  • En mars 2021, 36 % des répondants vaccinés et 40 % de l'ensemble des répondants ont déclaré avoir rendu visite à des amis ou à de la famille à l'intérieur au cours des deux dernières semaines.
  • 83 % des personnes interrogées ayant reçu un vaccin recommanderaient le vaccin.
  • 68 % des personnes ayant reçu un vaccin ont bien compris ce qu'elles sont autorisées à faire en tant que personne vaccinée et 52 % se sont senties soulagées d'être vaccinées.
  • La plupart des répondants qui ont reçu au moins une dose ne se sentent pas à l'aise de sortir en public (20 % d'accord).
  • Les répondants vaccinés ne se sentent pas concernés par les effets secondaires à long terme (4 % d'accord) ou ne regrettent pas d'avoir été vaccinés (3 % d'accord).
  • 87,1 % des personnes ayant reçu un vaccin ont déclaré avoir l'intention de se faire vacciner lors dernier sondage et 8 % ne l'ont pas fait (5 % ne se souvenaient pas).
  • 12 % pensaient qu'un vaccin contre la COVID-19 était disponible pour eux (contre 8 % en février), 82 % ne pensaient pas qu'un vaccin était disponible pour eux et 6 % ne savaient pas.
  • 70 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles aimeraient recevoir un vaccin sûr, tandis que 69 % souhaiteraient un vaccin efficace.
  • Les principales raisons de cette hésitation sont la conviction que les tests sont insuffisants (25 %), la possibilité d'effets secondaires (13 %), la nouveauté du vaccin (11 %) et la conviction qu'il sera sûr (10 %).
  • Près de la moitié (48 %) n'avaient pas de préférence pour un vaccin, 39 % avaient une préférence et 13 % ne savaient pas.
  • 23 % des répondants accepteraient soit le vaccin Johnson & Johnson ou AstraZeneca, 4 % accepteraient AstraZeneca, 24 % accepteraient Johnson & Johnson, 28 % ne souhaiteraient recevoir ni l'un ni l'autre et 22 % ne savaient pas.
  • 60 % ont convenu que la présentation d'une preuve de vaccination pour les voyageurs internationaux arrivant au Canada serait efficace.

Vague 11

  • L'intention de se faire vacciner immédiatement a atteint 58 % (contre 49 % à la vague 10). 24 % ont dit avoir l'intention de se faire vacciner, mais préféraient attendre, 9 % ont dit qu'ils ne le feraient pas et 8 % se sont dits incertains.
  • Ceux qui prévoyaient attendre ont dit qu'ils attendraient probablement un ou deux mois avant de se faire vacciner (33 %).
  • 68 % des gens avaient décidé si oui ou non ils se feraient vacciner alors que 25 % avaient besoin de plus de renseignements avant de finaliser leur décision.
  • Les deux raisons les plus fréquentes en ce qui concerne la réticence à se faire vacciner étaient l'absence de tests ou de recherches (26 %) et la croyance que le vaccin n'était pas sécuritaire (15 %).
  • 47 % déclarent que le vaccin le plus efficace est le critère le plus important pour choisir un vaccin, suivi du vaccin disponible en premier (15 %) et du plus petit nombre d'effets secondaires (12 %).
  • 56 % et 22 % ont dit qu'ils aimeraient obtenir plus d'information sur l'innocuité et l'efficacité du vaccin, respectivement.
  • Une recommandation d'un fournisseur de soins de santé à l'égard du vaccin influencerait probablement 45 % des répondants.
  • Vagues antérieures résumées dans les versions précédentes (1-9).

Dubé (2021)Note de bas de page 46

Étude longitudinale

Canada

Avril 2020 à décembre

Les attitudes et intentions relatives à la vaccination dans le cadre de la pandémie, ainsi que les comportements préventifs ont été évalués pendant la première et la deuxième vague lors d'un panel Web hebdomadaire réunissant 3 300 résidents du Québec. Il s'agit d'une analyse officielle basée sur l'étude de l'Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) comprenant quelques renseignements supplémentaires.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • En 2020, alors que 74 % des gens ont dit avoir l'intention de se faire vacciner en avril, ce pourcentage a atteint 76 % en mai, puis est descendu à 66 % en septembre avant de remonter à 73 % en décembre.
  • Dans l'analyse multivariée, l'intention de se faire vacciner était plus forte chez les hommes (RCa 1,80, IC à 95 % : 1,56 à 2,06), chez les personnes qui ont un diplôme d'études collégiales (RCa 1,37, IC à 95 % : 1,17 à 1,60) ou universitaires (RCa 2,01, IC à 95 % : 1,66 à 2,43), chez celles qui ont des problèmes médicaux chroniques ou vivent avec une personne ayant de tels problèmes (RCa 1,39, IC à 95 % : 1,18 à 1,63), et chez celles qui ont peur (RCa 1,58, IC à 95 % : 1,32 à 1,89) ou modérément peur (RCa 1,51, IC à 95 % : 1,26 à 1,82) de la COVID-19.
  • L'augmentation de l'âge était associée à des intentions de vaccination plus élevées (18 à 24 ans : RCa 1,86, IC à 95 % : 1,46 à 2,36, 45 à 59 ans : RCa 1,29, IC à 95 % : 1,08 à 1,53, 60 à 69 ans : RCa 2,14, IC à 95 % : 1,73 à 2,65, 70 ans et plus : RCa 3,44, IC à 95 % : 2,57 à 4,58) comparativement aux 25 à 44 ans.
  • Les personnes les moins démunies étaient plus susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner que celles du quintile le plus démuni (Q1 : RCa 1,53, IC à 95 % : 1,20 à 1,94, Q2 : RCa 1,34, IC à 95 % : 1,06 à 1,68, Q3 : RCa 1,25, IC à 95 % : 1,00 à 1,58).
  • Les personnes qui n'avaient pas de vision conspirationniste du monde étaient plus susceptibles de se faire vacciner (RCa 2,68, IC à 95 %, 2,28 à 3,14) que celles qui avaient une telle vision.

Mant (2021)Note de bas de page 44

Étude longitudinale

Canada

Juin à Juillet 2020 et Septembre à Octobre 2020

La volonté des étudiants universitaires de l'Ontario de recevoir le vaccin contre la COVID-19 lorsqu'il sera disponible a été évaluée à l'aide d'un sondage en ligne à deux moments :

  1. Juin-juillet 2020 (n=483) et
  2. Sept.-oct. 2020 (n=1269).

Des entretiens semi-structurés ont été menés après chaque sondage, avec la participation de 20 étudiants chaque tour.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • En juin-juillet, 77,8 % des participants étaient prêts à se faire vacciner. Cette proportion est passée à 79,6 % en sept.-oct.
  • La perception de la gravité de la COVID-19 prédisait la volonté de se faire vacciner en juin-juillet (P < 0,001) et en sept.-oct. (Pn = 0,005). En contrôlant les autres variables explicatives, pour chaque augmentation d'un point de la perception de la gravité de la COVID-19, les participants étaient 2,21 fois et 1,26 fois plus susceptibles d'être prêts à se faire vacciner que de ne pas l'être dans les enquêtes de juin-juillet et de sept.-oct., respectivement.

Sept.-oct.

  • Les étudiants qui ont indiqué qu'ils seraient encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 si leur médecin/pharmacien le recommandait avaient 76 fois plus de chances d'être prêts à se faire vacciner que ceux qui ne seraient pas encouragés par un avis médical.
  • Un autre facteur prédisant la volonté de se faire vacciner comprenait le fait d'être personnellement affecté par la COVID-19 (P < 0,001).
  • Les raisons les plus courantes pour ne pas se faire vacciner sont la crainte de tests insuffisants (68,4 %) et les effets secondaires potentiels (66,4 %).
Études transversales (n = 33)

Nanos (2021) non publiéeNote de bas de page 56

Étude transversale

Canada

Juillet à Août 2021

1 002 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont été interrogés par téléphone ou en ligne afin de mesurer le degré de bien-être dans différentes situations de vaccination.

Sujets des questions :

  1. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Très peu de répondants adopteraient une approche active (encourager la vaccination/maintenir des mesures de protection/discuter des vaccinations) en cas de désaccord avec un bon ami sur la vaccination, préférant soit éviter le sujet et continuer à se fréquenter, soit éviter de voir cet ami pour le moment.
  • Les adultes plus âgés (55 et +) ont préféré éviter leurs amis plutôt que d'éviter le sujet de la vaccination par rapport aux 18-34 ans. 9,1 % des 18-24 ans étaient prêts à mettre fin à une amitié à cause de la vaccination.
  • Les Canadiens sont tout à fait d'accord avec l'idée d'une preuve de vaccination pour les voyages en avion, en train sur de longues distances ou lors de grands événements.
  • Les avis étaient moins partagés quant à la possibilité d'envoyer les enfants à l'école, de se rendre à l'hôpital ou d'aller travailler lorsque la vaccination n'est pas complète à chaque endroit.
  • Un grand nombre de personnes interrogées se sentaient mal ou plutôt mal à l'aise pour se rendre au travail (66 %), à l'école (71 %) ou à l'hôpital (72 %) si certains collègues, enseignants ou professionnels de la santé n'étaient pas complètement vaccinés, respectivement. Les répondants plus âgés (55 et +) étaient plus mal à l'aise dans tous les domaines.

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS) (2021) non publiéeNote de bas de page 96

Étude transversale

Canada

Juillet 2021

Un sondage en ligne effectué auprès de 1 000 Canadiens (18 ans et plus) a analysé les perceptions en ce qui concerne la vaccination contre la COVID-19 face aux variants émergents.

Sujets des questions :

  1. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 62 % des répondants étaient d'avis que la vaccination aiderait à éviter une quatrième vague au Canada, mais 69 % étaient toujours préoccupés par une possible quatrième vague.
  • La croyance selon laquelle la vaccination empêcherait une quatrième vague était la plus forte en Colombie-Britannique (66 %), suivie de la Saskatchewan et du Manitoba (64 %), de l'Ontario (63 %), du Québec (62 %), de l'Atlantique (61 %) et de l'Alberta (59 %).

Innovative Research Group (2021) non publiéeNote de bas de page 19

Étude transversale

Canada

Mai et juin 2021

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 2 838 adultes avec un suréchantillonnage précis de Canadiens de race noire (n = 502) afin d'évaluer leurs intentions et leur hésitation en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Parmi les Canadiens, 21 % étaient réticents à se faire vacciner, les Canadiens de race noire (33 %) et les membres des minorités visibles autres que les personnes de race noire (25 %) étant plus nombreux que les Canadiens de race blanche (19 %) à se faire vacciner.
  • L'intention de se faire vacciner était plus forte parmi les membres des minorités visibles non visibles (32 %), suivies des Canadiens de race noire (22 %) et des Canadiens de race blanche (16 %).
  • Dans l'ensemble, 60 % des répondants ont été vaccinés (65 % des Canadiens de race blanche, 45 % des Canadiens de race noire et 43 % des membres de minorités visibles de race autre que blanche).
  • Parmi ceux qui n'ont pas été vaccinés, 48 % des Canadiens de race blanche ont dit qu'ils se feraient vacciner, comparativement à 40 % des Canadiens de race noire et à 56 % des Canadiens de race non blanche.
  • 54 % des Canadiens de race noire de 25 à 34 ans ont dit être réticents à se faire vacciner.
  • On a pu voir que la réticence à se faire vacciner était plus élevée chez les Canadiens de race noire et autre que noire nés au Canada que chez ceux qui sont nés à l'extérieur du Canada.
  • Les principales raisons qui poussaient les gens à hésiter étaient le manque de confiance et le manque de tests (29 %), suivi des préoccupations relatives aux effets secondaires et à l'innocuité (26 %). Ces raisons constituaient également les principales préoccupations des Canadiens de race noire (21 % et 23 % respectivement). Les réponses les plus divergentes ont été celles de type « je n'en veux pas/c'est mon choix » (7 % chez les Canadiens de race noire et 2 % chez ceux de race blanche) et les messages ou rumeurs contradictoires (10 % chez les Canadiens de race noire et 1 % chez ceux de race blanche).
  • L'analyse des facteurs révèle que les gens font confiance aux professionnels de la santé et aux fabricants de vaccins, qu'ils ont fait des études universitaires, qu'ils ont plus de 55 ans, qu'ils ont confiance dans la manière de recevoir le vaccin, qu'ils peuvent prendre un congé payé pour se faire vacciner, qu'ils sont dans les provinces atlantiques, qu'ils se sentent à risque élevé d'attraper la COVID-19 et le fait d'être un homme sont des éléments qui renforcent la confiance des Canadiens de race noire en matière de vaccination.
  • Parmi les éléments qui poussent les Canadiens de race noire à ne pas se faire vacciner, il y a la capacité à pouvoir avoir un congé payé s'ils attrapent la COVID-19, la préoccupation selon laquelle les vaccins peuvent causer l'autisme et des préoccupations au sujet de l'innocuité des vaccins.
  • 78 % des Canadiens de race noire et des minorités autres que noires étaient convaincus de savoir comment ils pourraient se faire vacciner, mais seulement 39 % des Noirs et 38 % des membres des minorités autres que noires conviennent qu'ils peuvent prendre un congé payé pour aller se faire vacciner.
  • 20 % des Noirs et 17 % des membres des minorités autres que noires sont fortement ou plutôt d'accord pour dire que les vaccins peuvent causer l'autisme, comparativement à 9 % des Canadiens de race blanche.

Angus Reid (2021) non publiéeNote de bas de page 54

Étude transversale

Canada

Mai 2021

1 601 adultes canadiens ont été interrogés en ligne sur ce qu'ils pensent des politiques relatives à la vaccination (preuves et passeports vaccinaux).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 79 % des Canadiens sont favorables à la présentation d'une preuve de vaccination pour les voyages internationaux (à l'exception des États-Unis), 78 % pour les vols commerciaux et 76 % pour les voyages aux États-Unis.
  • L'idée d'avoir une preuve de vaccination pour assister à de grands événements publics (69 %), dans des endroits publics comme les restaurants, les bars et les salles de cinéma (55 %) et sur les lieux de travail (55 %) est moins soutenue.
  • Les personnes qui hésitaient à se faire vacciner étaient beaucoup moins favorables à la preuve de la vaccination dans tous les scénarios présentés.
  • 18 % des personnes qui ne sont pas disposées à se faire vacciner seraient être influencées à le faire si une preuve de vaccination était exigée dans de nombreux scénarios.

Muhajarine (2021) préimpressionNote de bas de page 27

Étude transversale

Canada

Avril et mai 2021

9 252 réponses recueillies auprès de 7 265 adultes de la Saskatchewan (18 ans et plus) qui se sont inscrits à partir de lignes terrestres et en ligne pour répondre à un sondage en ligne sur l'acceptation des vaccins et la réticence à se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 76,1 % des répondants ont dit avoir été vaccinés ou être prêts à se faire vacciner, 13,3 % hésitaient à se faire vacciner et 10,6 % ont refusé le vaccin.
  • Dans une analyse multivariée, on a établi un lien entre la réticence à se faire vacciner et les femmes (RRR 2,16, IC à 95 % : 1,57 à 2,99), les personnes moins scolarisées (RRR 2,45 pour les personnes n'ayant pas de diplôme officiel ou qui n'ont pas terminé leurs études secondaires, IC à 95 % : 1,65 à 3,62), les personnes nées à l'extérieur du Canada et qui vivent au Canada depuis moins de 20 ans (RRR 3,14, IC à 95 % : 1,56 à 6,34), les personnes qui ont le statut d'Autochtone (RRR 1,65, IC à 95 % : 1,01 à 2,70), les personnes ayant une situation financière non sécuritaire (RRR 2,2, IC à 95 % : 1,67 à 2,91) et celles qui ont dit être préoccupées, à un niveau léger ou faible, par la COVID-19 (RRR 2,46, IC à 95 % : 1,6 à 3,78) comparativement à leurs homologues. On a observé des tendances semblables avec le refus du vaccin.

Léger (2021) non publiéeNote de bas de page 97

Étude transversale

Canada

Avril 2021

Un sondage en ligne a été mené auprès de 1 044 participants en Colombie-Britannique afin d'évaluer les points de vue sur les vaccins, les passeports vaccinaux et le déploiement des vaccins.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 16 % ont déclaré avoir reçu un vaccin.
  • 49 % ont l'intention de dire à tout le monde qu'ils connaissent lorsqu'ils auront reçu leur vaccin. Cela est particulièrement vrai pour les répondants des régions urbaines (53 %) comparativement aux répondants des régions rurales (40 %). Un moins grand nombre de répondants en parleraient uniquement à leur famille immédiate et à leurs amis (42 %).
  • 24 % ont dit avoir l'intention de publier sur les médias sociaux le fait qu'ils se sont fait vacciner.
  • La plupart ne croient pas qu'ils devraient être vaccinés avant les autres (27 %), ou sont jaloux (25 %) des autres personnes vaccinées ou éprouvent de l'anxiété à leur égard (25 %).
  • Les voyageurs internationaux qui arrivent en Colombie-Britannique (77 %) et de voyageurs de la Colombie-Britannique qui se rendent à l'étranger (75 %) ont fortement appuyé l'idée des passeports vaccinaux. Les Canadiens qui voyagent au Canada (68 %) et en Colombie-Britannique (56 %) appuyaient beaucoup moins une telle mesure.
  • Le passeport vaccinal dans quelque situation que ce soit a reçu un fort appui des 55 ans et plus.
  • 70 % des gens sont satisfaits de l'ordre de priorité de la vaccination en Colombie-Britannique et 44 % sont satisfaits du déploiement.
  • Le soutien aux dirigeants ou aux responsables en matière de santé a diminué depuis décembre 2020 (Dre Bonnie Henry : 65 %, Adrian Dix : 58 %, Dre Theresa Tam : 53 %, Justin Trudeau : 45 %).

Statistique Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 14Note de bas de page 98

Étude transversale

Canada

Mars-mai 2021

Les intentions et les perceptions relatives au vaccin ont été analysées chez 1 025 adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus) résidant dans les capitales des territoires en réponse à des invitations reçues par la poste et dans le cadre d'entrevues téléphoniques assistées par ordinateur pour les personnes qui n'ont pas répondu.

Cycle 1 : n = 1 025 villes principales des territoires
Cycle 2 : n = 10 678 dans 10 provinces

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Cycle 2

  • La couverture vaccinale, de la plus élevée à la plus basse (au moins une dose), était la suivante : Saskatchewan (54 %), Québec (47 %), Colombie-Britannique (46 %), Alberta (46 %), Ontario (45 %), Terre-Neuve-et-Labrador (43 %), Manitoba (42 %), Nouveau-Brunswick (40 %), Nouvelle-Écosse (36 %) et Île-du-Prince-Édouard (33 %).
  • Les plus fortes concentrations de personnes peu susceptibles de se faire vacciner se trouvaient au Manitoba (8 %), en Saskatchewan (7 %), en Colombie-Britannique et en Alberta (6 %), en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador (5 %).
  • L'intention de se faire vacciner était la plus faible chez les 18 à 49 ans (7 % étaient peu susceptibles de se faire vacciner), suivie de 5 % chez les 50 à 49 ans et de 3 % chez les 60 ans et plus.
  • Les hommes, les personnes qui ont moins d'instruction et celles dont le revenu du ménage était plus faible étaient moins susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner.
  • Les raisons les plus fréquentes pour ne pas avoir reçu le vaccin étaient le fait de ne pas appartenir à une catégorie d'âge prioritaire (47 %), l'impossibilité d'obtenir un rendez-vous (13 %) et le refus de se faire vacciner pour le moment (8 %).
  • Parmi les personnes qui ne voulaient pas se faire vacciner, les principales raisons étaient le manque de confiance dans l'innocuité du vaccin (45 %) ou son efficacité (30 %) et le fait qu'elles ne croyaient pas être à risque élevé d'attraper la COVID-19 (26 %).
  • Les sources d'information les plus fiables sur les vaccins étaient l'ASPC (84 %), les scientifiques et les chercheurs en santé (70 %) et les autorités provinciales, territoriales et régionales en matière de santé (68 %).
  • Les résultats pour les immigrants sont présentés au tableau 7.

Cycle 1

  • La majorité des répondants avaient déjà reçu une dose (80 %), alors que 16 % étaient susceptibles de se faire vacciner et qu'un petit nombre de gens ont dit qu'ils ne se feraient pas vacciner (4 %).
  • Les répondants étaient plus susceptibles d'avoir reçu un vaccin ou d'être vaccinés s'ils détenaient un diplôme d'études postsecondaires ou plus élevé (85 % comparativement à 68 % pour le vaccin et 13 % comparativement à 23 % pour la probabilité de se faire vacciner, respectivement).
  • 10 % des personnes peu susceptibles de se faire vacciner avaient un revenu du ménage inférieur à 60 000 $, comparativement à 2 % des personnes dont le revenu se situait entre 60 000 $ et plus de 120 000 $.
  • La plupart des répondants étaient d'avis que les vaccins en général étaient sécuritaires (95 %) et efficaces (97 %) comparativement au vaccin contre la COVID-19, pour lequel l'innocuité (86 %) et l'efficacité (88 %) obtenaient un plus faible taux.
  • 94 % des répondants étaient convaincus que le processus du Canada ne permettait d'approuver que des vaccins sûrs et efficaces (94 %).
  • Les principales sources d'information sur la vaccination contre la COVID-19 étaient l'Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada (89 %) et les régies de la santé au niveau provincial, territorial ou régional (85 %).

Centre de toxicomanie et de santé mentale (2021) non publiéeNote de bas de page 99

Étude transversale

Canada

Mars 2021

Un sondage en ligne a été mené auprès de 1 000 Canadiens dans le cadre du panel Web Qu'en pensez-vous afin de mesurer les intentions en matière de vaccination et les questions de santé mentale.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 66,4 % des répondants qui n'ont pas encore reçu de vaccin ont dit avoir certainement l'intention de se faire vacciner, 21,8 % ont dit qu'ils se feront probablement vacciner et 11,8 % ont dit ne pas vouloir se faire vacciner.

Mehra (2021) préimpressionNote de bas de page 18 nouveau

Étude transversale

Canada

Févr.-mars 2021

Une enquête en ligne a été menée auprès de 2 528 adultes (18 et +) en Ontario afin d'évaluer les facteurs incluant la santé mentale et/ou l'abus de substances sur les intentions de vaccination.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 72 % prévoyaient d'obtenir le vaccin lorsqu'il serait disponible, 2,3 % avaient reçu la première dose, 2,2 % avaient reçu deux doses, 15,1 % avaient entendu parler du vaccin, mais étaient indécis, 7,2 % en avaient entendu parler, mais ne prévoyaient pas de se faire vacciner, et 1,3 % n'avaient pas entendu parler du vaccin.
  • Les facteurs significativement associés à l'hésitation à se faire vacciner par rapport à la préparation au vaccin comprenaient un âge plus jeune (RC 2,11, IC 95 % : 1,62- 2,74), le sexe féminin (RC 1,36, IC 95 % : 1,06-1,74), l'origine ethnique noire (RC 2,11, IC 95 % : 1,19- 3,75), un faible niveau d'éducation (RC 1,69, IC 95 % : 1,30-2,19), un statut socio-économique plus faible (RC 0,88, IC 95 % : 0,84-0,93), une plus faible anxiété concernant la contraction de la COVID-19 (RC 2,06, IC 95 % : 1,50-2,82), et un résultat de dépression plus faible (RC 0,90, IC 95 % : 0,82-0,98).
  • Par rapport à ceux qui avaient l'intention de se faire vacciner, ceux qui étaient hésitants avaient des scores moyens plus élevés en matière de dépression (MD -0,25, p=0,040), d'anxiété (MD -0,61, p=0,040), d'idées suicidaires (MD -0,16, p<0,001), de psychose (MD -0,22, p=0,001) et de pensées et comportements répétitifs (MD -0,39, p<0,001). Ces tendances étaient similaires chez ceux qui n'avaient pas l'intention de se faire vacciner.
  • L'hésitation à se faire vacciner était significativement associée à ceux qui présentaient un risque modéré/élevé de trouble de la consommation de tabac (Chi2=6,513, p=0,011), de trouble de la consommation de cannabis (Chi2=6,679, p=0,010) et de trouble de la consommation d'opioïdes (Chi2=4,871, p=0,027) par rapport à ceux qui avaient l'intention de se faire vacciner. Des tendances similaires ont été observées chez ceux qui n'ont pas l'intention de se faire vacciner.

Tang (2021) préimpressionNote de bas de page 12

Étude transversale

Canada

Janvier à mars 2021

Afin d'évaluer la réticence à se faire vacciner dans les sous-groupes de population au Canada, un sondage en ligne a été mené auprès de 14 621 membres du Forum Angus Reid, qui est représentatif à l'échelle nationale.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Dans l'ensemble, 9,3 % des répondants n'ont pas l'intention de se faire vacciner. Ce pourcentage était le plus élevé en Alberta (16,4 %), au Manitoba et en Saskatchewan (13,8 %) et le plus faible au Québec (8,3 %), dans les provinces de l'Atlantique (8 %), en Ontario (7,8 %) et en Colombie-Britannique (7,2 %).
  • La réticence à se faire vacciner était fortement associée aux personnes âgées de 40 à 59 ans (RC 0,87, IC à 95 % : 0,78 à 0,97), aux membres d'une minorité visible (RC 0,56, IC à 95 % : 0,37 à 0,84), aux personnes moins scolarisées et aux membres d'un ménage de cinq personnes ou plus (RC 0,82, IC à 95 % : 0,76 à 0,88).

Syan (2021) préimpressionNote de bas de page 40

Étude transversale

Canada

Janvier et février 2021

Un sondage en ligne a été utilisé pour évaluer les facteurs associés à l'intention de recevoir ou non un vaccin contre la COVID-19 chez 1 367 adultes (âgés de 18 ans et plus) qui vivaient dans le sud de l'Ontario.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner
  3. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 82,8 % des répondants se sont dits prêts à recevoir un vaccin et 17,2 % ne voulaient pas se faire vacciner.
  • Les raisons les plus courantes de la réticence par rapport à la vaccination étaient les effets secondaires à long terme (65,5 %) et immédiats (60,5 %) et le manque de confiance dans le vaccin (55,2 %).
  • Une plus grande intention de se faire vacciner était fortement associée au sexe masculin (P = 0,002) et au fait d'avoir un plus grand niveau de scolarité (P < 0,001).
  • La perception de l'innocuité du vaccin contre la COVID-19 était beaucoup plus faible (-10,7 %) que celle des vaccins en général. Les femmes, les adultes plus âgés et les personnes moins scolarisées ont déclaré avoir moins confiance en l'innocuité du vaccin contre la COVID-19.

Léger (2021) non publiéeNote de bas de page 59

Étude transversale

Canada

Janvier 2021

Un sondage en ligne a été mené auprès de 800 participants du Manitoba (âgés de 18 ans et plus) pour sonder les perceptions et les intentions quant à la vaccination.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Perceptions à propos du déploiement de la vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 72 % des répondants ont dit avoir l'intention de se faire vacciner lorsqu'un vaccin sera disponible.
  • L'intention de se faire vacciner augmente avec l'âge. 82 % des 55 ans et plus ont déclaré qu'ils auraient certainement ou probablement l'intention de se faire vacciner, comparativement à 65 % des 18 à 51 ans.
  • Les études supérieures et un revenu supérieur étaient associés à une intention accrue de se faire vacciner.
  • L'innocuité du vaccin demeure une préoccupation, car 57 % des gens ne veulent pas faire partie de la première vague de personnes vaccinées et veulent attendre que l'innocuité soit établie. 49 % ont des préoccupations au sujet de l'innocuité, mais ont généralement des opinions favorables à la vaccination.
  • Plus de 66 % des répondants conviennent que le vaccin devrait être obligatoire pour tous les travailleurs de la santé.
  • 71 % des répondants sont à l'aise avec la façon dont le gouvernement du Manitoba détermine les groupes prioritaires pour la vaccination précoce.

Léger (2021) non publiéeNote de bas de page 60

Étude transversale

Canada

Janvier 2021

Plus de 1 000 résidents de l'Alberta (18 ans et plus) ont été sondés en ligne afin de connaître leur perception du déploiement du vaccin.

Sujets des questions :

  1. Perceptions à propos du déploiement de la vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Le taux d'approbation en ce qui concerne le déploiement global du vaccin en Alberta était divisé puisque 48 % se sont dit satisfait alors que 43 % étaient insatisfaits.
  • En ce qui concerne l'ordre de priorité établi par le gouvernement, 64 % des répondants étaient satisfaits et 28 % étaient insatisfaits.
  • 44 % étaient satisfaits de la communication du plan de mise en œuvre par le gouvernement alors que 48 % ne l'étaient pas.
  • Un plus grand nombre de personnes étaient insatisfaites (56 %) du rythme du déploiement comparativement à celles qui étaient satisfaites (35 %).
  • 53 % des répondants croient qu'ils auront la possibilité de recevoir un vaccin après septembre.

Insights West (2021) non publiéeNote de bas de page 100

Étude transversale

Canada

Janvier 2021

Un sondage en ligne effectué auprès de 824 résidents de la Colombie-Britannique a analysé leur intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perceptions à propos du déploiement de la vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 58 % des répondants ont dit être certainement prêts à se faire vacciner, 22 % ont dit être probablement prêts, 5 % ne se feront probablement pas vacciner et 7 % ne se feront certainement pas vacciner.
  • 67 % des répondants âgés (âgés de 55 ans et plus) étaient plus susceptibles de se faire vacciner que ceux des groupes d'âge plus jeunes (52 % chez les 18 à 34 ans).
  • 69 % étaient d'avis que ceux qui avaient des problèmes sous-jacents auraient dû passer avant les autres sur la liste.
  • Lorsqu'on leur a posé des questions sur le plan de déploiement du vaccin, 5 % des résidents ont jugé que le déploiement de la vaccination était excellent, 30 % ont dit qu'il était bon, 51 % ont indiqué qu'il était passable, 14 % ont dit qu'il était mauvais alors que 7 % ont mentionné qu'il était très mauvais. On a observé des tendances semblables pour ce qui est des perceptions sur la clarté des niveaux de déploiement et d'établissement des priorités.

Afifi (2021)Note de bas de page 101

Étude transversale

Canada

Nov-déc. 2020

Grâce aux répondants de l'étude longitudinale Well-Being and Experiences (2017-2020), les intentions de se faire vacciner ont été consignées pour les adolescents de Winnipeg âgés de 16 à 21 ans et leurs soignants/parents à l'aide d'un sondage en ligne.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 65,4 % des répondants ont l'intention de se faire vacciner, 26,1 % sont incertains et 8,5 % ne sont pas disposés à le faire.
  • Les parents ayant fréquenté une école de métiers, un collège communautaire ou ayant une éducation inférieure, ayant un revenu inférieur à 49 999 $, ayant subi une certaine pression financière à cause de la COVID-19, ayant déclaré avoir une faible connaissance de la COVID-19 étaient associés à de plus faibles intentions de se faire vacciner.
  • Le fait d'avoir un problème de santé autodéclaré était associé à des intentions plus élevées d'accepter un vaccin.
  • Après correction pour tenir compte du genre, de l'âge et du revenu du ménage, les enfants qui n'avaient jamais reçu de fessée (RRa 0,33, IC à 95 % : de 0,17 à 0,62), jamais connu de victimisation par les pairs (RRa 0,49, IC à 95 % : de 0,25 à 0,96), jamais connu de toxicomanie dans le ménage (RRa 0,41, IC à 95 % : de 0,20 à 0,83), n'ayant jamais eu de contact avec une famille d'accueil ou un bureau de protection de l'enfance (RRa 0,34, IC à 95 % : de 0,16 à 0,72), et n'ayant eu aucun risque que leur ménage soit à court d'argent (RRa 0,45 IC à 95 % : de 0,21 à 0,97) étaient plus disposés à se faire vacciner.
  • Le fait de déclarer n'avoir eu aucune expérience négative durant l'enfance au sein du foyer est associé à la volonté de se faire vacciner (RRa 0,45, IC à 95 % : de 0,20 à 0,99).
  • Les principaux motifs de réticence à accepter un vaccin sont l'innocuité du vaccin (64,5 %), le manque de connaissances sur le vaccin (60,6 %) et le fait de ne pas penser que le vaccin serait efficace (23,4 %).

Gouvernement du Manitoba (2020) non publiéeNote de bas de page 102

Étude transversale

Canada

Novembre 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 9 872 adultes au Manitoba pour évaluer les perceptions à l'égard du vaccin contre la COVID-19 et l'intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 55 % et 19 % respectivement des participants ont dit qu'ils se feraient « certainement » ou « probablement » vacciner lorsque le vaccin contre la COVID-19 sera disponible. Les autres participants ont déclaré qu'ils étaient indécis (8 %), qu'ils ne se feraient probablement pas vacciner (7 %) ou qu'ils ne se feraient certainement pas vacciner (12 %).
  • 61 % des participants étaient d'accord avec l'énoncé [Traduction libre] « Les vaccins sont sûrs et je n'ai aucun doute quant à la possibilité de me faire vacciner ou que ma famille se fasse vacciner, comme l'a recommandé mon médecin ».

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS)/Radio Canada (2020) non publiéeNote de bas de page 103

Étude transversale

Canada

Novembre 2020

Un sondage en ligne effectué auprès de 3 001 adultes (âgés de 18 ans et plus) a analysé l'intention de se faire vacciner et les perceptions à l'égard du vaccin.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 64 % des participants se feraient probablement ou certainement vacciner, 16 % ont dit qu'ils ne se feraient certainement pas vacciner et 21 % étaient incertains.
  • Parmi ceux qui se feraient vacciner, 36 % le feraient le plus tôt possible, 38 % attendraient un ou deux mois pour voir ce qui se passe, 15 % attendraient plusieurs mois et 11 % se sont dits indécis.
  • La majorité des répondants s'inquiétaient des effets secondaires possibles et des risques associés au vaccin.

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS) (2020) non publiéeNote de bas de page 42

Étude transversale

Canada

Novembre 2020

Un sondage en ligne effectué auprès de 1 001 adultes (âgés de 18 ans et plus) a analysé l'intention de se faire vacciner et les perceptions à l'égard du vaccin.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 52 % des répondants ont dit qu'ils accepteraient sans hésiter un vaccin contre la COVID-19. Cependant, lorsque d'autres options s'offrent à eux, 36 % accepteraient de se faire vacciner, mais attendraient de voir s'il a des effets secondaires indésirables alors que 28 % le prendraient, mais attendraient de voir s'il est efficace.
  • 13 % des participants refuseraient le vaccin, dans quelques circonstances que ce soit.
  • 71 % des participants disent que le fait d'accepter un vaccin qui a été créé et approuvé si rapidement les rend nerveux alors que 69 % ont dit s'inquiéter des effets à long terme.
  • 59 % des participants appuyaient la vaccination obligatoire contre la COVID-19, en baisse par rapport à 61 % en septembre et à 72 % en juillet.
  • Certains participants ont déclaré qu'une recommandation d'un médecin de famille (21 %) ou le fait de voir des amis et des membres de la famille recevoir le vaccin (10 %) les inciterait à se faire vacciner.
  • La plupart conviennent que les travailleurs de la santé de première ligne (62 %) et les premiers intervenants (52 %) devraient être les premiers à recevoir le vaccin. Cependant, en dehors de ces groupes cibles, les Canadiens sont divisés quant à savoir qui devrait être en priorité.
  • Trois personnes sur dix (30 %) croient que nous pouvons vaincre la COVID-19 sans vaccin, comparativement à 40 % en octobre.

Racey (2021)Note de bas de page 41

Étude transversale

Canada

Août à novembre 2020

5 076 enseignants d'écoles publiques de la Colombie-Britannique ont participé à un sondage en ligne sur la probabilité qu'ils acceptent de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 89,7 % des répondants ont dit être susceptibles ou très susceptibles d'accepter de se faire vacciner contre la COVID-19, 4,6 % se sont dits neutres et 5,7 % étaient peu susceptibles ou très peu susceptibles d'accepter un vaccin.
  • Le statut d'Autochtone n'était pas associé de façon significative à une augmentation ou à une diminution de l'intention.
  • L'intention de se faire vacciner était associée positivement à une formation en sciences et en génie (RCa 1,36, IC à 95 % : 1,04 à 1,79), au sexe masculin (RCa 1,41, IC à 95 % : 1,07 à 1,88), au fait de voir la santé publique, les conseils scolaires, les syndicats d'enseignants et les professionnels de la santé comme des sources fiables d'information. (RCa 1,43, IC à 95 % : 1,12 à 1,83, RCa 1,51, IC à 95 % : 1,22 à 1,87, et RCa 1,51, IC à 95 % : 1,22 à 1,87 respectivement), au fait de voir les professionnels de la santé comme des sources d'information fiables (RCa 1,51, IC à 95 % : 1,22 à 1,87), à avoir une meilleure connaissance des vaccins (IC à 95 % : 1,38 à 1,80), et à voir la COVID-19 comme une maladie grave (RCa 5,79, IC à 95 % : 4,09 à 8,19).
  • L'intention de se faire vacciner était associée négativement à un retard en matière de vaccination ou à un refus antérieur de se faire vacciner (RCa 0,19, IC à 95 % : 0,15 à 0,24), au manque de confiance dans les vaccins (RCa 0,5, IC à 95 % : 0,44 à 0,58) et au risque perçu associé à la vaccination (RCa 0,36, IC à 95 % : 0,31 à 0,42).
  • Les résultats pour les LGBTQ+ sont présentés dans le tableau 5.

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS) (2020) non publiéeNote de bas de page 104

Étude transversale

Canada

Octobre 2020

Un sondage en ligne effectué auprès de 1 000 adultes a analysé l'intention de se faire vacciner et les perceptions à l'égard du vaccin. De ceux-ci, 1 000 participants étaient canadiens.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 54 % des Canadiens seraient prêts à recevoir un vaccin dès qu'il sera disponible. Les provinces atlantiques sont celles où les intentions de se faire vacciner sont les plus élevées (75 %), suivies de la Saskatchewan et du Manitoba (65 %), du Québec (63 %), de la Colombie-Britannique (60 %), de l'Alberta (58 %) et de l'Ontario (57 %).
  • 61 % des participants appuient la vaccination obligatoire contre la COVID-19, en baisse alors que ce niveau atteignant 72 % en juillet.
  • 82 % indiquent qu'ils attendraient les rapports sur l'efficacité ou les effets secondaires d'un vaccin contre la COVID-19 avant de le prendre.
  • La majorité (88 %) des participants conviennent que les personnes âgées et d'autres collectivités vulnérables devraient avoir la priorité absolue pour recevoir le vaccin.
  • Quatre sur dix (40 %) croient que nous pouvons vaincre la COVID-19 sans vaccin.

Toronto Public Health (2020) non publiéeNote de bas de page 105

Étude transversale

Canada

Octobre 2020

L'intention de recevoir un vaccin contre la COVID-19 a été évaluée au moyen d'un sondage en ligne effectué auprès de 1 201 résidents de Toronto (Ontario).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 73 % des participants déclarent que lorsqu'un vaccin contre la COVID-19 sera disponible, ils se feront « certainement » ou « probablement » vacciner. 20 % ont dit qu'ils ne l'accepteront « certainement » ou « probablement » pas alors que 11 % sont indécis.

Statistique Canada (2020) non publiéeNote de bas de page 22

Étude transversale

Canada

Septembre et octobre 2020

Une enquête téléphonique auprès de 120 000 (18+) a été menée pour évaluer l'intention de vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • Lorsqu'on compare toutes les minorités visibles à la race blanche, les intentions en ce qui concerne la vaccination étaient presque identiques (77,3 % contre 77,0 %).
  • Au sein des groupes des minorités visibles, l'intention de se faire vacciner allait, de la plus faible à la plus forte, chez les Noirs (57,0 %), les Latino-Américains (58,5 %), les Philippins (64,2 %), les Asiatiques du Sud-Est (75,8 %), les autres minorités visibles (77,6 %), les Chinois (85,5 %) et les Arabes (88,3 %).
  • 69,3 % des personnes ayant déclaré une identité autochtone acceptaient un vaccin, comparativement à 77,6 % des personnes n'ayant pas déclaré une telle identité.
  • Des niveaux de scolarité plus élevés et une condition médicale sous-jacente étaient associés à une plus grande acceptation.
  • Les résultats concernant l'intention de se faire vacciner chez les membres de la communauté LGBTQ+ et les immigrants sont présentés dans le tableau 5 et tableau 7.

Ogilvie (2021)Note de bas de page 24

Étude transversale

Canada

Août et septembre 2020

L'intention de vacciner a été évaluée chez 4 058 adultes et travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique (25 à 69 ans).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Oui

  • 79,8 % des répondants étaient assez ou très susceptibles de se faire vacciner si le vaccin était disponible et s'il était recommandé pour eux.
  • Les ménages avec deux adultes (RC 1,2, CI 95 % : 1,00-1,43) étaient plus susceptibles de se faire vacciner, mais il n'y avait pas de changement significatif dans l'intention en fonction du nombre d'enfants.
  • L'analyse multivariée a démontré que les jeunes répondants (de 30 à 40 ans, RCa = 0,64, IC à 95 % : 0,49 à 0,83, de 40 à 50 ans, RCa = 0,78, IC à 95 % : 0,62 à 0,97, de 50 à 60 ans, RCa = 0,67, IC à 95 % : 0,55 à 0,82), les femmes (RCa = 0,7, IC à 95 % : 0,55 à 0,89), les personnes ayant un niveau de scolarité inférieur (RCa = 0,62, IC à 95 % : 0,51 à 0,77), les Sud-Asiatiques (RCa = 0,65, IC à 95 % : 0,39-1,07), les non-blancs (RCa = 0,76, IC à 95 % : 0,61-0,95), les personnes qui s'identifient comme Autochtones (RCa = 0,58, IC à 95 % : 0,38 à 0,87), les autres travailleurs essentiels n'œuvrant pas dans le domaine des soins de santé (RCa = 0,72, IC à 95 % : 0,6 à 0,87) et les personnes qui soupçonnaient avoir eu la COVID-19 (RCa = 0,76, IC à 95 % : 0,61 à 0,96) étaient beaucoup moins susceptibles de se faire vacciner.
  • Le manque de confiance dans les vaccins (RCa = 0,66, IC à 95 % : 0,57 à 0,75) et le fait de croire aux risques liés aux vaccins (RCa = 0,72, IC à 95 % : 0,66 à 0,0,80) ont été associés à une diminution de l'intention de se faire vacciner.
  • L'intention de se faire vacciner a été associée positivement à des scores attitudinaux plus élevés envers le vaccin (RCa = 1,06, IC à 95 % : 1,04 à 1,08), à l'influence des normes sociales directes (RCa = 1,06, IC à 95 % : 1,03 à 1,08), aux opinions indirectes des médecins de famille et des médecins de premier recours (RCa = 1,04, IC à 95 % : 1,00 à 1,08), aux normes indirectes établies par le médecin-hygiéniste de la province (RCa = 1,04, IC à 95 % : 1,01 à 1,08) et aux normes familiales indirectes (RCa = 1,09, IC à 95 % : 1,06 à 1,13).
  • Les résultats concernant l'intention de se faire vacciner chez les travailleurs de la santé et les membres de la communauté LGBTQ+ sont présentés dans le tableau 2 et tableau 5.

Lang (2021)Note de bas de page 33

Étude transversale

Canada

Août 2020

Une enquête en ligne a été menée auprès de 60 adultes (18 et +) de l'Alberta pour évaluer leur intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 68 % des personnes interrogées accepteraient un vaccin s'il était disponible, 20 % ne l'accepteraient pas et 12 % étaient incertaines.
  • Les répondants blancs étaient moins susceptibles d'accepter un vaccin (63 %) par rapport aux autres ethnies (100 %).
  • Les personnes ayant fait des études supérieures (collège ou université) étaient moins susceptibles d'accepter un vaccin (63 %) que celles ayant fréquenté une école technique postsecondaire (100 %) ou ayant un diplôme d'études secondaires (70 %).
  • L'intention de se faire vacciner était positivement associée aux craintes de contracter la COVID-19 (P < 0,001) et de propager le virus (P = 0,006), et au respect des mesures de santé publique telles que rester à la maison en cas de maladie (P = 0,033), porter le masque en public (P < 0.001) et la distanciation physique (P = 0,005).
  • Les répondants qui ont reçu leur information sur la COVID-19 lors des séances d'information aux médias du médecin hygiéniste en chef (P = 0,030) et sur les sites Web d'Alberta Health ou d'Alberta Health Services (P = 0,040) étaient significativement plus susceptibles d'accepter un vaccin contre la COVID-19.
  • L'intention de se faire vacciner était plus faible dans les autres centres urbains (29 %) et dans les régions rurales de l'Alberta (50 %) que dans les villes de Calgary (75 %) et d'Edmonton (80 %) (P = 0,030).

Carleton University (2020) non publiéeNote de bas de page 106

Étude transversale

Canada

Juillet 2020

Un sondage d'opinion publique sur l'intention et les perceptions concernant le vaccin a été effectué en ligne auprès de 2 000 personnes.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner
  3. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 62 % se feront certainement vacciner, 24 % se feront probablement vacciner, 5 % ne se feront probablement pas vacciner et 9 % ne se feront certainement pas vacciner.
  • La résistance au vaccin est la plus élevée au Manitoba et en Saskatchewan, où seuls 37 % des participants ont dit qu'ils se feraient assurément vacciner dans les deux provinces.
  • En ce qui concerne l'opinion sur la vaccination obligatoire, 36 % se sont dits tout à fait d'accord, 26 % sont plutôt d'accord, 14 % sont tout à fait en désaccord et 7 % sont plutôt en désaccord.
  • La raison la plus courante (40 %) de leur hésitation était la possibilité d'effets secondaires dangereux.
  • Parmi les 9 % de répondants qui ont exprimé de fortes opinions contre le vaccin, les soupçons quant à l'influence de l'industrie pharmaceutique sur les soins de santé publique (41 %) et les préoccupations au sujet de l'innocuité du vaccin et de la possibilité d'effets secondaires nocifs (29 %) étaient les raisons les plus fréquentes du refus.

Frank (2020) non publiéeNote de bas de page 107

Étude transversale

Canada

Juin 2020

Les facteurs associés à la volonté de se faire vacciner ont été examinés dans un sondage en ligne effectué auprès d'environ 4 000 adultes.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 57,5 % et 19 % respectivement des répondants ont indiqué qu'ils sont très susceptibles ou assez susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 lorsque le vaccin il sera disponible.
  • Les Canadiens âgés (65 ans et plus) ont déclaré qu'ils étaient plus susceptibles de se faire vacciner (70,3 %) que les 15 à 64 ans (52 à 58 %).
  • Les personnes nées au Canada étaient plus susceptibles de se faire vacciner que les immigrants (59,4 % contre 52,0 %).
  • Les résidents des provinces de l'Atlantique sont les plus susceptibles de se faire vacciner (67,7 %), suivis de ceux de l'Ontario (58,8 %), des Prairies (56,2 %), de la Colombie-Britannique (55,5 %) et du Québec (54,3 %).
  • Parmi les autres facteurs associés à une plus grande intention de se faire vacciner, mentionnons l'éducation supérieure et le fait de ne pas avoir d'enfants de moins de 18 ans.
  • Les deux principales raisons de ne pas avoir l'intention de se faire vacciner étaient le manque de confiance dans l'innocuité du vaccin (54,2 %) et les préoccupations au sujet de ses risques et de ses effets secondaires (51,7 %).

Frank (2020) non publiéeNote de bas de page 108

Étude transversale

Canada

Mai et juin 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès d'environ 36 000 adultes pour étudier les facteurs associés à la volonté de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 68,2 % et 15,2 % respectivement des participants ont déclaré qu'ils étaient très susceptibles ou assez susceptibles d'accepter un vaccin contre la COVID-19. 12 % étaient peu susceptibles ou très peu susceptibles de se faire vacciner.
  • Les personnes qui ont un niveau élevé de confiance dans le gouvernement fédéral étaient plus susceptibles d'être disposées à se faire vacciner que celles qui avaient un faible niveau de confiance (77,3 % comparativement à 53,8 %).
  • Des tendances semblables ont également été observées en ce qui concerne la confiance envers les autres et la confiance envers les autorités fédérales en matière de santé publique.

Taylor (2021)Note de bas de page 109

Étude transversale

Canada et États-Unis

Juin et juillet 2020

Un sondage en ligne réalisé auprès de 2 078 adultes (âgés de 18 ans et plus) a été utilisé pour explorer le lien possible entre les attitudes à l'égard du port d'un couvre-visage et la vaccination contre la COVID-19. L'échantillon comprenait 1 036 participants des États-Unis et 1 042 du Canada.

Sujets des questions :

  1. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Le réseau des attitudes anti-masques est lié à d'autres variables telles que le mépris pour la distanciation sociale et les attitudes anti-vaccination.

Waite (2021)Note de bas de page 39

Étude transversale

Canada

Mai 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 1 001 Canadiens âgés de 50 à 64 ans et auprès de 3 500 Canadiens âgés de 65 ans et plus afin d'évaluer les intentions de se faire vacciner contre la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Parmi les 50 à 64 ans, 69,1 % ont dit avoir l'intention de se faire vacciner lorsque les vaccins seront disponibles, 11,3 % ne se feront pas vacciner et 19,6 % étaient incertains.
  • 79,5 % des 65 ans et plus ont l'intention de se faire vacciner lorsque le vaccin sera disponible, 5,6 % refuseront de le faire et 14,9 % ont dit être incertains.
  • Dans les deux groupes d'âge, les personnes qui acceptaient de se faire vacciner étaient beaucoup plus susceptibles d'être de sexe masculin et d'avoir au moins un problème de santé chronique (P < 0,05).
  • L'endroit privilégié pour recevoir un vaccin chez ces deux groupes était le bureau du médecin de famille, suivi de la pharmacie, du lieu de travail (pour les 50 à 64 ans) et des cliniques de santé publique.

Taylor (2020)Note de bas de page 20

Étude transversale

Canada et États-Unis

Mai 2020

Les intentions de se faire vacciner et les attitudes à l'égard des vaccins ont été mesurées dans un sondage en ligne réalisé auprès de 3 674 adultes (Canada = 1 902, États-Unis = 1 772).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner
  3. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Beaucoup plus d'Américains (25 %) que de Canadiens (20 %) ont répondu qu'ils ne se feraient pas vacciner même si un vaccin était disponible, Chi2 (df = 1) = 12,41, p < 0,001.
  • Les attitudes négatives à l'égard d'un vaccin contre la COVID-19 et de la vaccination en général étaient fortement corrélées (p < 0,001) avec l'intention de ne pas se faire vacciner. La méfiance à l'égard des avantages d'un vaccin contre la COVID-19 a été le facteur le plus important en ce qui concerne l'attitude quant à la décision de ne pas se faire vacciner.
  • Le refus de se faire vacciner a été associé de façon significative au sexe féminin, à l'âge, aux études collégiales complètes ou partielles (plutôt qu'aux études non terminées), au chômage et à l'appartenance à une minorité (plutôt qu'à la race blanche).
  • Parmi ceux qui ont indiqué qu'ils ne se feraient pas vacciner (n = 812), 38 % se feraient vacciner s'ils étaient convaincus que le vaccin a été rigoureusement testé et 36 % se feraient vacciner s'ils constataient qu'un nombre suffisant de personnes ont été vaccinées sans qu'il y ait d'effets secondaires graves.
  • Comparativement à l'origine ethnique blanche, l'appartenance à une minorité (Asiatique, Afro-Américain/Noir, Latino/Hispanique ou autre) était fortement associée au refus de se faire vacciner (r = 0,04, p < 0,05).

Carleton University (2020) non publiéeNote de bas de page 29

Étude transversale

Canada

Mai 2020

Un sondage d'opinion publique sur l'intention et les perceptions concernant le vaccin a été effectué en ligne auprès de 2 000 personnes.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 49 % et 24 % respectivement des participants ont dit qu'ils se feraient « certainement » ou « probablement » vacciner lorsque le vaccin sera disponible.
  • 17 % ont exprimé de l'incertitude et 10 % ont dit qu'ils n'étaient pas disposés à le faire.
  • 65 % croient que le vaccin devrait être obligatoire
  • L'âge et l'affiliation politique étaient fortement associés à l'intention de se faire vacciner. Les personnes âgées étaient plus disposées que les plus jeunes à se faire vacciner. Ceux qui ont voté pour le Parti libéral ou le NPD aux élections de 2019 étaient plus susceptibles de se faire vacciner que ceux qui ont voté pour d'autres partis.
  • Les répondants qui vivent dans les provinces atlantiques affichent les niveaux les plus élevés d'intention de se faire vacciner comparativement à ceux des autres provinces.
  • Ceux qui croyaient à l'un des quatre mythes ou théories du complot en matière de santé concernant la COVID-19 étaient moins susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner que ceux qui ne croyaient pas aux affirmations inexactes sur le plan scientifique au sujet de la COVID-19.

Parsons Leigh (2020)Note de bas de page 110

Étude transversale

Canada

Avril et mai 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 1 996 participants (âgés de 18 ans et plus) pour analyser les connaissances, les attitudes et les comportements en ce qui concerne la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Connaissance des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 75,8 % (n = 1 436) des répondants ont déclaré qu'ils se feraient vacciner lorsqu'un vaccin serait disponible.
  • Les participants ont répondu qu'ils étaient « fortement d'accord » ou « d'accord » pour dire qu'ils se feraient vacciner en Colombie-Britannique (72,1 %), en Alberta (69,9 %), au Manitoba et en Saskatchewan (69,9 %), en Ontario (66,1 %), dans la région atlantique (63,1 %) et au Québec (41,9 %).
  • Les participants ont répondu qu'ils étaient « fortement d'accord » ou « d'accord » pour dire qu'ils ne se feront pas vacciner en Alberta (12,4 %), au Québec (12,1 %), en Ontario (8,1 %), dans la région de l'Atlantique (6,6 %), au Manitoba et en Saskatchewan (6 %) et en Colombie-Britannique (4,8 %).
  • Les renseignements sur les vaccins et les traitements étaient les plus fréquemment cités comme sujets de désinformation (n = 933, 48,9 %, IC à 95 % : 46,7 à 51,2 %), mais seulement la moitié (n = 937, 47,4 %, IC à 95 % : 45,2 à 49,6 %) des répondants se sont sentis modérément ou extrêmement sûrs de pouvoir identifier des renseignements inexacts ou trompeurs au sujet de la COVID-19.

Underschultz (2021)Note de bas de page 111

Étude transversale

Canada

Avril 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 1 593 participants (âgés de 16 ans et plus) pour analyser les connaissances, les attitudes et les comportements en ce qui concerne la COVID-19. L'enquête était principalement destinée aux résidents de l'Alberta et de l'Ontario.

Sujets des questions :

  1. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 93 % des répondants estiment qu'un vaccin est nécessaire au Canada et 81 % appuient une stratégie de vaccination à grande échelle (vacciner tout le monde).
  • On a établi un lien important entre l'acceptation du vaccin et des résultats plus élevés en ce qui concerne les connaissances (p < 0,001), l'inquiétude au sujet de la COVID-19 (RC = 20,4; IC à 95 % : 8,4 à 49,5, p < 0,001), l'optimisme dans la lutte contre la pandémie (RC = 8,1; IC à 95 % : 3,4 à 19,7, p < 0,001) et le sentiment d'être informé au sujet de la COVID-19 (RC = 3,9; IC à 95 : 1,7 à 9,3, p = 0,0049).

Research Co (2020) non publiéeNote de bas de page 28

Étude transversale

Canada

Avril 2020

Un sondage en ligne a été utilisé pour évaluer l'intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Si un vaccin devenait disponible, 42 % et 31 % respectivement des répondants accepteraient « certainement » ou « probablement » de se faire vacciner.
  • Les hommes étaient plus susceptibles de se faire vacciner que les femmes (78 % contre 68 %).
  • C'est dans la région de l'Atlantique (79 %) et en Alberta (78 %) que l'intention de se faire vacciner était la plus forte alors qu'elle était la plus faible en Saskatchewan et au Manitoba (65 %).
  • L'intention de se faire vacciner était la plus élevée chez les personnes qui ont voté pour le Parti libéral (79 %) aux élections de 2019, suivis du NPD (76 %) et des conservateurs (69 %).
Études qualitatives (n = 1)

Benham (2021)Note de bas de page 112

Études qualitatives

Canada

Août et septembre 2020

Neuf groupes de discussion ont été tenus auprès de 50 adultes (âgés de 18 ans et plus) de l'Alberta afin d'évaluer les attitudes à l'égard des mesures de santé publique, y compris la vaccination.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  • L'intention de se faire vacciner les réponses était mitigée. Certains ont déclaré qu'ils se feraient vacciner immédiatement, tandis que d'autres ne le feraient pas, car ils croyaient que la COVID-19 n'aurait pas d'incidence sur leur santé ou celle des membres de leur famille.
  • Certains participants ont déclaré qu'ils seraient disposés à se faire vacciner, mais pas immédiatement. Ce phénomène était plus marqué dans les groupes d'âge plus âgés.
  • Les participants qui recevaient régulièrement le vaccin annuel contre la grippe étaient plus susceptibles de dire qu'ils prendraient un vaccin contre la COVID-19 lorsqu'il serait disponible. Cependant, quelques-uns ont subi des effets secondaires avec le vaccin annuel contre la grippe (p. ex., maladie), ce qui les rendrait moins susceptibles de recevoir un vaccin contre la COVID-19.
  • Parmi les obstacles à l'adoption du vaccin, mentionnons le manque de confiance quant à son efficacité et à son effet nocif.
Études quasi-expérimentales (n = 1)

Poder (2021) non publiéeNote de bas de page 113

Étude quasi-expérimentale

Canada

Octobre et novembre 2020

Un sondage en ligne portant sur les intentions de vaccination de 1 695 adultes québécois a été mené. La méthode utilisée est celle du choix expérimental discret où chaque participant a fait face à une série de 12 cartes présentant chacun deux scénarios (pour un total de 20 350 réponses)

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Au moins 7,2 % ont toujours choisi de ne pas se faire vacciner, quel que soit le scénario choisi.
  • Selon le scénario, 69 à 93 % des participants opteraient pour le vaccin lorsqu'il sera disponible.
  • 24 % des participants choisiraient de refuser le vaccin si certaines conditions n'étaient pas respectées (indiquées ici par ordre de priorité) :

    1. l'efficacité du vaccin
    2. les effets secondaires possibles du vaccin
    3. la durée d'efficacité (minimum de 9 mois pour l'acceptabilité)
    4. l'organisme recommandant le vaccin (Direction de santé publique du Québec et OMS)
    5. l'origine géographique du vaccin (Union européenne ou États-Unis)
    6. le délai d'attente pour être vacciné une fois le vaccin disponible au Québec (4 mois au maximum)
    7. les populations très prioritaires (aucune préférence)
Intervenants experts : Études transversales (n = 2)

MacDonald (2020)Note de bas de page 114

Étude transversale

Canada

Août à octobre 2020

Dix-huit entrevues en téléconférence avec 25 chefs de file en santé publique de 10 des 13 provinces et territoires ont été menées afin d'évaluer les points de vue sur les groupes prioritaires pour la vaccination précoce. On a demandé aux participants de classer, par ordre d'importance, leurs cinq principaux groupes prioritaires pour la vaccination.

Sujets des questions :

  1. Perceptions à propos de la stratégie de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Les dix provinces et territoires ont classé les résidents de longue durée et les travailleurs de la santé dans leurs cinq premiers groupes prioritaires pour recevoir la vaccination.
  • Neuf provinces et huit territoires ont aussi classé les personnes ayant des problèmes de santé chroniques et les personnes âgées dans les cinq premiers groupes prioritaires.
  • Dans une moindre mesure, les personnes d'ascendance autochtone (n = 4), ayant un désavantage socioéconomique (n = 3), ayant des nourrissons ou des enfants (n = 2), vivant dans des collectivités éloignées (n = 2) et de nouveaux immigrants et réfugiés (n = 1) ont aussi été classées dans les cinq premiers groupes prioritaires.

Zhao (2021)Note de bas de page 115

Étude transversale

Canada

Juillet et août 2020

Un sondage en ligne a été effectué parmi 74 intervenants experts pour obtenir leur point de vue quant à l'importance relative des stratégies de vaccination contre la pandémie pour différents scénarios de pandémie de COVID-19 au moment de la disponibilité initiale du vaccin contre la COVID-19.

Les répondants devaient classer, par ordre d'importance, quatre stratégies prédéfinies de vaccination contre la pandémie de COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Perceptions à propos de la stratégie de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Pour tous les scénarios de pandémie, les intervenants ont généralement classé les stratégies dans l'ordre suivant, du plus important au moins important :
    • protéger les personnes les plus vulnérables contre les maladies graves et les décès causés par la COVID-19
    • protéger la capacité d'offrir des soins de santé
    • réduire au minimum la transmission de la COVID-19
    • protéger les infrastructures essentielles
RCa = rapport de cotes ajusté, IC = intervalle de confiance, TS = travailleurs de la santé, NR = non rapporté, RR = rapport de risque
Tableau 3. Preuve en ce qui concerne les attitudes des à l'égard des vaccins (n = 8)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements
Études transversales et longitudinales (n = 7)

Lunsky (2021)Note de bas de page 63

Étude transversale

Canada

Janvier à février 2021

Pour évaluer l'intention de vaccination et les facteurs prédictifs de cette intention, une enquête en ligne a été menée auprès de 3 371 employés de services sociaux soutenant des personnes ayant une déficience intellectuelle en Ontario.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 62 % et 20 % ont déclaré qu'il était très probable ou assez probable qu'ils acceptent un vaccin, et 7 % et 11 % qu'il était assez improbable ou très improbable qu'ils se fassent vacciner, respectivement.
  • Par rapport aux personnes âgées de 50 ans et plus, les jeunes personnes de 18 à 29 ans (RR ajusté 2,74, IC 95 % : 1,70 % à 4,43 %) et 30 à 39 (RR ajusté 1,75, IC 95 % : 1,16 % à 2,64 %) étaient plus susceptibles de refuser un vaccin lorsqu'il était disponible.
  • Les femmes étaient plus susceptibles de refuser un vaccin que les hommes (RR ajusté 1,58, IC 95 % : 0,97 % à 2,59 %).
  • Par rapport aux répondants européens, les Asiatiques (RR ajusté 0,88, IC 95 % : 0,33 % à 2,36 %), d'Afrique et des Caraïbes (RR ajusté 0,81, IC 95 % : 0,35 % à 1,86 %), et les ethnies non précisées (RR ajusté 0,88, IC 95 % : 0,36 % à 2,17 %) étaient moins susceptibles de refuser un vaccin et les autochtones, les Premières Nations et les Métis (RR ajusté 1,73, IC 95 % : 0,67 % à 4,43 %), les latinos (RR ajusté 1,22, IC 95 % : 0,21 à 7,24), et les gens des ethnies mixtes (RR ajusté 1,11, IC 95 % : 0,27 % à 4,55 %) étaient plus susceptibles de refuser.
  • Les raisons de refuser un vaccin comprennent le manque de confiance dans le vaccin (RR 5,72, IC 95 % : 3,84 à 8,53), la peur des effets secondaires du vaccin (RR 2,30, IC 95 % : 1,56 % à 3,39 %), et la conviction qu'il n'est pas nécessaire de se faire vacciner en raison d'une bonne santé (RR 4,22, IC 95 % : 2,66 % à 6,68 %).
  • Les personnes qui refuseraient un vaccin étaient moins susceptibles de croire que la vaccination protégerait les clients (RR 0,36, IC 95 % : 0,24 % à 0,54 %) ou de la famille (RR 0,19, IC 95 % : 0,13 % à 0,28 %), être préoccupé par les clients (RR 0,57, IC 95 % : 0,34 % à 0,97 %) ou eux-mêmes (OR 0,51, IC 95 % : 0,34 % à 0,76 %) tombant malade de la COVID-19, se faire vacciner contre la grippe dans une année normale (RR 0,61, IC 95 % : 0,43 % à 0,88 %), et se font vacciner si leurs collègues le font (RR 0,16, IC 95 % : 0,08 % à 0,29 %).

Desveaux (2021) préimpressionNote de bas de page 62

Étude transversale

Canada

Janvier 2021

Un sondage en ligne a été utilisé en Ontario pour évaluer les facteurs associés à l'intention de se faire vacciner chez 8 634 travailleurs de la santé (âgés de 18 ans et plus).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 80,4 % des participants ont déclaré avoir l'intention d'obtenir un vaccin contre la COVID-19.
  • Comparativement à leurs homologues, les personnes plus jeunes (moins de 40 ans) et moins scolarisées (moins d'un diplôme d'études secondaires) étaient plus susceptibles de ne pas avoir l'intention de se faire vacciner (p < 0,001).
  • Les travailleurs de la santé qui se sont identifiés comme étant d'origine philippine (RC = 1,07, IC à 95 % : 0,41 à 2,76, P < 0,001), caraïbéenne (RC = 3,20, IC à 95 % : 1,52 à 6,75, P < 0,001) ou autre (RC = 1,44, IC à 95 % : 0,93 à 2,22, P < 0,001) étaient plus susceptibles de ne pas vouloir se faire vacciner que ceux qui se sont identifiés comme étant d'origine européenne.
  • La réticence à se faire vacciner était fortement associée à la méfiance quant à la rapidité de la mise au point des vaccins et aux préoccupations relatives à l'innocuité des vaccins. Elle était également associée à diverses croyances, comme le fait de ne pas avoir besoin d'un vaccin en raison de sa propre bonne santé, la faible confiance que le vaccin protégerait sa famille et ses patients, et le fait que se faire vacciner n'était pas une responsabilité professionnelle.
  • Les travailleurs de la santé étaient plus susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner s'ils pouvaient avoir accès à un soutien financier direct, comme des congés de maladie payés (74 % contre 25 %, P < 0,001).

SafeCare BC (2021) non publiéeNote de bas de page 21

Étude transversale

Canada

Décembre 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 1 500 travailleurs en soins continus de la Colombie-Britannique pour évaluer les attitudes à l'égard de la vaccination contre la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 57 % des répondants avaient l'intention de se faire vacciner, 28 % n'étaient pas certains et 15 % n'avaient pas l'intention de se faire vacciner.
  • Les hommes (72 % contre 56 %), l'âge plus élevé (65 ans et plus) et l'acceptation du vaccin antigrippal étaient des prédicteurs de l'intention de se faire vacciner.
  • Les gestionnaires et les cadres supérieurs avaient la plus forte intention de se faire vacciner (71 %). Les aide-soignants étaient les plus incertains (30 %) alors que les infirmières étaient les plus susceptibles de dire non à un vaccin (20 %).
  • Les raisons de l'hésitation étaient les effets secondaires (84,6 %), la nouveauté du vaccin (64,6 %), la méfiance à l'égard des autorités (23,5 %), la croyance que le vaccin ne fonctionnera pas (16 %), les remèdes naturels préférés (10,5 %) et les croyances personnelles ou religieuses (8 %).
  • Les intentions de vaccination étaient les plus élevées chez les Asiatiques de l'Est (61 %) et du Sud (70 %). Les répondants latinos et les Noirs étaient les plus susceptibles de refuser le vaccin (30 %) alors que les autochtones sont ceux qui avaient le plus tendance à être incertains quant à la décision à savoir s'ils se feraient ou non vacciner (40 %).
  • Les répondants de l'Asie de l'Est et du Sud étaient plus préoccupés par les effets secondaires (93 %), tandis que les répondants blancs ou autochtones étaient plus préoccupés par la nouveauté (72 % et 62 %, respectivement).
  • 33 % ont dit qu'il faut plus de soutien pour les vaccins, p. ex., plus d'information pour comprendre le processus de développement, l'efficacité et la transparence de la déclaration des événements indésirables.
  • Le plus grand obstacle perçu à l'administration du vaccin était les contraintes associées au stockage et à la manipulation (66 %).
  • Les répondants autochtones étaient ceux qui avaient le moins confiance aux différentes sources d'information, y compris les fournisseurs de soins de santé.

Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) (2021) non publiéeNote de bas de page 1Note de bas de page 36

Étude transversale

Canada

Avril à décembre 2020 et Août 2021

L'analyse de l'acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 a été évaluée à l'aide d'un sondage en ligne réalisé auprès d'adultes et de travailleurs de la santé au Québec. Le nombre de participants n'a pas été indiqué de façon claire (environ 3 300 par période de collecte). Ces articles sont en français. Il y a eu plusieurs périodes de collecte, notamment :

Avril – Decembre 2020
Août 2021

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Août 2021

  • Globalement, 95 % des personnes travaillant dans le domaine de la santé ont été vaccinées ou ont l'intention de se faire vacciner, tandis que 4 % n'ont pas l'intention de se faire vacciner.
  • Parmi les non-vaccinés, 60 % de ceux qui travaillent dans le domaine de la santé n'avaient pas l'intention de se faire vacciner.

Avril à Decembre 2020

  • En mai, 73 % des travailleurs de la santé ont répondu qu'ils avaient l'intention de se faire vacciner. En décembre, ce pourcentage est descendu à 65 % avant de remonter à 71 % en décembre.
  • L'intention de se faire vacciner ne différait pas entre le grand public et les travailleurs de la santé et les facteurs associés à l'intention de se faire vacciner n'étaient pas différenciés entre les deux groupes.
  • Les personnes plus âgées (70 ans et plus) étaient plus susceptibles de se faire vacciner que celles qui avaient entre 25 et 44 ans (83 % contre 57 %).
  • Les hommes, notamment ceux qui ont fait des études universitaires et ceux qui ont une ou plusieurs maladies chroniques, sont plus susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner.
  • Les raisons les plus courantes de ne pas vouloir se faire vacciner comprennent les craintes liées à un nouveau vaccin et les préoccupations au sujet de l'efficacité et des effets secondaires.

Verger (2021)Note de bas de page 64

Étude transversale

Belgique, France et Canada

Octobre et novembre 2020

L'intention de se faire vacciner et l'intention de recommander la vaccination aux patients ont été évaluées dans un sondage effectué en ligne et par téléphone auprès des omnipraticiens en France (n = 1 209) et dans les régions francophones de la Belgique (n = 414) et auprès des infirmières du Québec, au Canada (n = 1 055). Les résultats pour la Belgique et la France sont disponibles dans la section Europe.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Oui

  • Au Canada, 79,6 % des infirmières recommanderaient certainement ou probablement à leurs patients de se faire vacciner, 3,1 % ne le feraient pas et 17,2 % étaient incertaines. En ce qui les concerne, 70,4 % d'entre elles seraient certainement ou probablement prêtes à recevoir le vaccin, 11,8 % le refuseraient, et 17,8 % ont dit être incertaines.
  • 40,9 % des participants ont déclaré que l'innocuité des vaccins mis au point en urgence pendant une épidémie ne peut être garantie.
  • L'opinion sur l'innocuité des vaccins mis au point en urgence et la méfiance à l'égard du ministère de la Santé pour assurer l'innocuité des vaccins étaient les deux facteurs les plus importants, indépendamment, associés à l'hésitation et à la réticence à l'égard des vaccins.
  • L'intention de se faire vacciner a été associée positivement à des antécédents de vaccination personnelle contre la grippe.

Ogilvie (2021)Note de bas de page 24

Étude transversale

Canada

Août et septembre 2020

On a évalué l'intention de se faire vacciner chez 4 058 adultes et travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique (âgés de 25 à 69 ans). Le nombre de travailleurs de la santé qui ont pris part au sondage n'est pas indiqué clairement.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 81,8 % des travailleurs de la santé ont dit avoir l'intention de se faire vacciner.
  • Autres résultats observés dans la population en général.
  • L'analyse multivariée a démontré que les Sud-Asiatiques (RCa = 0,65, IC à 95 % : 0,39 à 1,07), les non-blancs (RCa = 0,76, IC à 95 % : 0,61 à 0,95) et ceux qui se sont identifiés comme Autochtones (RCa = 0,58, IC à 95 % : 0,38 à 0,87) étaient beaucoup moins susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner.

The Canadian PSW Network (2020) non publiéeNote de bas de page 116

Étude transversale

Canada

s.d. 2020

Intention de vaccination chez 562 préposés aux bénéficiaires (PAB), infirmières et travailleurs de la santé à l'aide d'un sondage en ligne. 84 % de l'échantillon étaient des PAB.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 64,2 % des répondants ont dit avoir l'intention de se faire vacciner lorsque le vaccin sera disponible, 16,2 % ne veulent pas se faire vacciner, 10,7 % sont incertains et 8,9 % ne prendront le vaccin que s'il est obligatoire.
  • 71,7 % ne croient pas qu'il y ait suffisamment d'information claire à propos du vaccin.
Études qualitatives (n = 1)

Hung (2021) préimpressionNote de bas de page 117

Études qualitatives

Canada

Décembre 2020 à Janvier 2021

Un groupe de discussion (n = 20) et des entretiens individuels (n = 10) ont été menés auprès du personnel (infirmières, personnel soignant, personnel des loisirs et un commis d'unité) d'un foyer de soins de longue durée en Colombie-Britannique afin d'évaluer les attitudes envers le vaccin contre la COVID-19. Cet établissement a été l'un des premiers de son territoire à recevoir des vaccins.

Sujets des questions :

  1. Attitudes à l'égard des vaccins
  • Certains membres du personnel ont estimé que le vaccin avait contribué à atténuer les effets de l'éclosion, car ils ont surtout observé une maladie légère et l'éclosion a été bien contrôlée.
  • Le fait que la plupart des résidents et des membres du personnel soient vaccinés a permis au personnel de se sentir plus en sécurité au travail.
  • Le personnel a déclaré que les vaccins ont permis à l'établissement de revenir aux anciennes routines une fois l'éclosion terminée, notamment en autorisant les résidents à quitter leur chambre et à rendre visite à leur famille.
RCa = rapport de cotes ajusté, IC = intervalle de confiance, TS = travailleurs de la santé, NR = non rapporté, PAB = préposé aux bénéficiaires
Tableau 4. Preuve en ce qui concerne les attitudes à l'égard des vaccins (n = 1)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Waite (2021)Note de bas de page 39

Étude transversale

Canada

Mai 2020

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 1 001 Canadiens âgés de 50 à 64 ans et auprès de 3 500 Canadiens âgés de 65 ans et plus afin d'évaluer les intentions de se faire vacciner contre la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Parmi les 50 à 64 ans, 69,1 % ont dit avoir l'intention de se faire vacciner lorsque les vaccins seront disponibles, 11,3 % ne se feront pas vacciner et 19,6 % étaient incertains.
  • 79,5 % des 65 ans et plus ont l'intention de se faire vacciner lorsque le vaccin sera disponible, 5,6 % refuseront de le faire et 14,9 % ont dit être incertains.
  • Dans les deux groupes d'âge, les personnes qui acceptaient de se faire vacciner étaient beaucoup plus susceptibles d'être de sexe masculin et d'avoir au moins un problème de santé chronique (P < 0,05).
  • L'endroit privilégié pour recevoir un vaccin chez ces deux groupes était le bureau du médecin de famille, suivi de la pharmacie, du lieu de travail (pour les 50 à 64 ans) et des cliniques de santé publique.
VIH – virus de l'immunodéficience humaine, PPV – personne vivant avec le VIH
Tableau 5. Éléments de preuve en ce qui concerne les attitudes envers les vaccins des LGBTQ+ (n = 4)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Statistique Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 65Note de bas de page 95

Étude longitudinale

Canada

Septembre à avril 2021

Une enquête en ligne menée par Statistique Canada dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a permis d'évaluer les comportements des Canadiens pour préserver leur propre santé ainsi que celle des autres. Dans le sondage de septembre, une question sur les intentions de vaccination a été ajoutée. Le rapport le plus récent contient 25 000 réponses de personnes âgées de plus de 12 ans. Les différents rapports comprennent ce qui suit :

Sep-Dec 2020
Sep 2020 – Avril 2021

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Janvier-avril 2021

  • Les répondants membres de la communauté LGBTQ2+ avaient davantage l'intention de se faire vacciner que ceux qui n'appartenaient pas à cette communauté (91,3 % contre 86,1 %), contre 83,3 % à la fin de 2020.

Sep-Dec 2020

  • Pendant la période d'échantillonnage, 77 % des personnes ont dit être prêtes à se faire vacciner. Cela représente une augmentation par rapport à septembre (75,5 %) à octobre (74,8 %) et à novembre-décembre (80,3 %).
  • Les membres de la communauté LGBTQ2+ étaient plus susceptibles de se faire vacciner (83,3 %).

Racey (2021)Note de bas de page 41

Étude transversale

Canada

Août à novembre 2020

5 076 enseignants d'écoles publiques de la Colombie-Britannique ont participé à un sondage en ligne sur la probabilité qu'ils acceptent de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • Les personnes qui s'identifient comme étant de sexe féminin, non binaires, de genre queer, S2 ou autres étaient moins susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner que celles qui s'identifiaient comme des hommes.
  • 22,6 % des personnes non binaires, genre queer, S2 ou autres (n = 31) ont dit ne pas avoir l'intention de se faire vacciner alors que 77,4 % vont le faire.
  • Les résultats pour la population en général figurent dans le tableau 1.

Statistique Canada (2020) non publiéeNote de bas de page 22

Étude transversale

Canada

Septembre à octobre 2020

Un sondage téléphonique a été effectué auprès de 120 000 participants (âgés de 18 ans et plus) pour évaluer leur intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 87,6 % des membres de la communauté LGBTQ2+ étaient prêts à accepter un vaccin, comparativement à 76,4 % des personnes non membres de cette communauté.

Ogilvie (2021)Note de bas de page 24

Étude transversale

Canada

Août à septembre 2020

On a évalué l'intention de se faire vacciner chez 4 058 adultes et travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique (âgés de 25 à 69 ans).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • Les personnes non binaires, allosexuelles, agentes, bispirituelles ou autres étaient plus susceptibles de recevoir un vaccin (RC = 3,04, IC à 95 % : 1,08 à 8,55, P < 0,04) par rapport aux femmes hétérosexuelles.
Tableau 6. Éléments de preuve en ce qui concerne les attitudes des parents à l'égard des vaccins (n = 10)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) (2021) non publiéeNote de bas de page 12Note de bas de page 32Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 45Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 52Note de bas de page 55Note de bas de page 61Note de bas de page 88Note de bas de page 90

Étude transversale

Canada

Avril 2020 à sept 2021

L'analyse de l'acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 a été évaluée à l'aide d'un sondage en ligne réalisé auprès d'adultes et de travailleurs de la santé au Québec. Le nombre de participants n'a pas été indiqué de façon claire (environ 3 300 par période de collecte). Ces articles sont en français. Il y a eu plusieurs périodes de collecte :

Avril – décembre 2020
Févr. 2021
Avril 2021
Début mai 2021
Fin mai 2021
Juin 2021
Début juillet 2021
Mi-juillet 2021
Fin juillet 2021
Août 2021
Fin août - sep 2021 (rapport 1) nouveau
Fin août - sep 2021 (rapport 2) nouveau
Mi-sep 2021 (rapport 1) nouveau
Mi-sep 2021 (rapport 2) nouveau

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Septembre

  • La plupart des parents (86 %) avaient l'intention de faire vacciner leurs enfants, 12 % n'en avaient pas l'intention et 2 % étaient incertains. Cela représente une augmentation de 3 % par rapport à la mi-août.
  • Les résultats de la population générale figurent dans le tableau 1.

Août

  • 83 % des parents ont l'intention de faire vacciner leurs enfants (contre 86 % lors du dernier sondage de juillet-août), 12 % n'ont pas l'intention de le faire (contre 10 %) et 6 % ne savent pas (contre 4 %).
  • Les résultats de la population générale figurent dans le tableau 1.

Juillet

  • 87 % des parents ont dit avoir l'intention de faire vacciner leurs enfants (en hausse de 1 % par rapport à juin), 11 % ne voulaient pas le faire (en hausse par rapport à 8 %) et 3 % se sont dits incertains (en baisse par rapport à 6 %).
  • Les résultats pour la population en général figurent dans le tableau 1.

Angus Reid (2021) non publiéeNote de bas de page 6 nouveau

Étude transversale

Canada

Août 2021

Une enquête en ligne a été menée auprès de 804 parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans et de 122 parents d'enfants âgés de 5 à 11 ans afin de connaître leur opinion sur la vaccination et le retour à l'école.

Sujets des questions :

  1. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Chez les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans, 82,7 % ont déclaré que leurs enfants avaient été vaccinés, 13,6 % n'avaient pas encore été vaccinés et 3,6 % ont préféré ne pas se prononcer.
  • Le soutien à la vaccination obligatoire de tout le personnel scolaire était élevé (74 % des parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans et 81 % des parents d'enfants âgés de 5 à 11 ans).
  • 65 % de ceux qui ont des enfants âgés de 12 à 17 ans et 71 % de ceux qui ont des enfants âgés de 5 à 11 ans souhaitent que le vaccin soit également obligatoire pour les étudiants. Au moment de cette étude, le vaccin n'était pas disponible pour les enfants de moins de 12 ans.
  • 33 % des parents vivant dans les Prairies et 25 % de ceux du Québec estiment que ni les masques ni les vaccins ne devraient être obligatoires pour les élèves. Ce pourcentage était plus élevé que celui de la Colombie-Britannique (11 %) et de l'Ontario (17 %).
  • 61 % des parents d'enfants non vaccinés et 85 % de ceux qui préfèrent ne pas se prononcer ne croient pas que des masques ou des preuves de vaccination devraient être exigés pour les élèves, contre 12 % des parents d'enfants vaccinés. Des tendances similaires ont été observées pour les exigences du personnel scolaire.
  • Les parents dont les enfants ont été vaccinés sont plus nombreux à craindre que leurs enfants de 12 à 17 ans tombent malades (63 %) que ceux qui n'ont pas fait vacciner leurs enfants (32 %).

Institut de publique sondage d'opinion secteur (IPSOS) et Toronto Public Health (2021)
non publiéeNote de bas de page 3 nouveau

Étude longitudinale

Canada

Mars-août 2021

Pour mieux comprendre l'opinion du public sur la vaccination, une enquête en ligne a été menée auprès des résidents de Toronto, avec un suréchantillon d'immigrants récents.

Vague 1 : Mars-avril, n = 1 200
Vague 2 : Juillet-août, n = 1 203

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Juil.-août

  • 69 % des parents d'enfants âgés de plus de 11 ans ont déclaré que leur enfant avait reçu au moins une dose, 8 % avaient l'intention de faire vacciner leurs enfants, 19 % étaient incertains et 7 % ne voulaient pas faire vacciner leurs enfants.
  • Les principales raisons pour lesquelles les parents ne veulent pas faire vacciner leurs enfants sont la crainte des effets secondaires (56 %), les effets à long terme (48 %) et le manque de confiance dans la rapidité avec laquelle le vaccin a été développé pour les enfants (40 %).
  • Chez les parents d'enfants de moins de 12 ans, 47 % étaient très susceptibles de faire vacciner leurs enfants lorsqu'ils étaient disponibles, 17 % étaient plutôt susceptibles, 9 % étaient plutôt susceptibles, 17 % étaient très susceptibles et 10 % étaient incertains.
  • 66 % et 64 % des parents sont d'accord pour dire que les vaccins contre la COVID-19 devraient être obligatoires pour les enfants qui veulent reprendre l'apprentissage en classe et obligatoires pour les enfants qui veulent participer à des activités parascolaires, respectivement.

Lazarus (2021) préimpressionNote de bas de page 68

Étude transversale

23 pays : Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Équateur, Espagne, France, Ghana, Inde, Italie, Kenya, Mexique, Nigeria, Pérou, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Suède, Turquie, États-Unis

Juin 2021

Les taux d'acceptation des vaccins et les facteurs influençant l'acceptation d'un vaccin contre la COVID-19 ont été analysés à l'aide de diverses méthodes (sondages en ligne, par téléphone et par courrier direct) auprès de 22 500 adultes dans 23 pays (n = 1000 par pays). Les comparaisons des taux d'acceptation entre les 19 pays de leur étude 2020Note de bas de page 73 ont également été rapportées.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • La volonté des parents de faire vacciner leurs enfants était la plus forte en Chine (95 %), au Brésil (91,3 %), en Équateur (85,9 %), au Pérou (85,1 %) et la plus faible en Russie (35,5 %), en Pologne (46,3 %) et en France (48,5 %). Au Canada, elle était de 66,9 %. Dans tous les pays, la volonté de faire vacciner ses enfants était nettement plus élevée chez les parents qui acceptaient le vaccin pour eux-mêmes (P<0,001).
  • Le reste des résultats sur la population globale se trouve dans le tableau 9.

Gouvernement du Manitoba (2021) non publiéeNote de bas de page 47

Étude longitudinale

Canada

Mai 2021

Un groupe de recherche en ligne composé de 600 Manitobains a été interrogé pour comprendre les attitudes envers le vaccin et les mesures incitatives possibles pour augmenter le taux de participation.

Sujets des questions :

  • Intentions de vaccination
  • Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Dans un groupe de 70 parents ou tuteurs d'enfants âgés de 12 à 17 ans, 15 % sont incertains de faire vacciner leurs enfants et 13 % ne le feront pas.
  • Les parents qui n'avaient pas l'intention de faire vacciner leurs enfants faisaient partie de ménages dont le revenu était inférieur à 40 000 dollars, ne se feraient pas vacciner eux-mêmes et ne pensaient pas que les adultes devaient recevoir tous les vaccins habituels.

McKinnon (2021) préimpressionNote de bas de page 69

Étude transversale

Canada

Janvier à avril 2021

La volonté de faire vacciner les enfants selon leur niveau de scolarité, leur quartier et leur appartenance à une minorité visible a été évaluée lors d'un sondage en ligne effectué auprès de 380 parents ayant des enfants âgés de 2 à 17 ans à Montréal.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 61 % des parents ont dit qu'il était très probable qu'ils fassent vacciner leur enfant, 25 % ont dit que c'était assez probable, 9,2 % ont dit qu'il était peu probable qu'ils le fassent alors que 4,5 % ont dit qu'il était très peu probable qu'ils fassent vacciner leur enfant.
  • Les préoccupations au sujet du manque d'information sur l'innocuité du vaccin et les effets secondaires possibles étaient la raison la plus courante de la réticence (48 %).
  • Si l'on compare les parents membres d'une minorité visible aux parents non membres d'une minorité visible, 30,3 % comparativement à 66,6 % d'entre eux étaient très susceptibles de faire vacciner leurs enfants, 36,8 % comparativement à 23,9 % étaient plutôt susceptibles de le faire et 32,9 % comparativement à 9,5 %, respectivement, n'étaient pas susceptibles de faire vacciner leurs enfants.

Vallis (2021)Note de bas de page 67

Étude transversale

Canada

Juin à octobre 2020

Les attitudes et les préoccupations à l'égard de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes en surpoids et atteintes d'obésité ont été évaluées par un sondage en ligne. Deux échantillons ont été utilisés :

  1. un échantillon représentatif de 1 089 personnes en surpoids et atteintes d'obésité, et
  2. un échantillon de proximité de 980 personnes recrutées auprès de services cliniques ou d'organisations de patients en obésité.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 64,6 % des personnes atteintes d'obésité se sentaient à l'aise de recevoir un vaccin alors que 35,4 % hésitaient.
  • Les personnes étaient moins à l'aise avec le fait que leurs enfants se fassent vacciner (58,5 % étaient à l'aise alors que 41,6 % hésitaient, P < 0,001).

Le score moyen sur la sous-échelle de la confiance dans l'échelle de l'hésitation à se faire vacciner était considérablement inférieur à toute autre mesure (moyenne = 2,26).

  • La peur de la COVID-19 était un prédicteur des attitudes à l'égard du vaccin pour toutes les mesures dépendantes. On a établi un lien positif entre le degré d'acceptation du vaccin et le sexe masculin, le fait d'avoir un plus grand nombre de comorbidités, des niveaux de dépression plus faibles, le fait de ne pas pratiquer la distanciation sociale et le fait d'avoir déjà reçu un vaccin contre la grippe

Drouin (2021) préimpressionNote de bas de page 66

Étude transversale

Canada

Août 2020

L'intention des parents de faire vacciner leur enfant souffrant d'asthme contre la COVID-19 a été évaluée au moyen d'un sondage en ligne auprès de 305 parents.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 63 % des parents étaient susceptibles de faire vacciner leur enfant, 19,1 % ont dit qu'il était peu probable qu'ils le fassent et 17 % étaient incertains. Pour eux-mêmes, 64 % des parents ont dit qu'ils se feraient probablement vacciner, 21 % ont dit que cela était peu probable et 15,1 % étaient incertains. Il y avait un lien étroit entre l'intention des parents de faire vacciner leurs enfants et l'intention de la personne de se faire vacciner.
  • Les facteurs associés de façon importante à la décision d'un parent de faire vacciner son enfant comprenaient un niveau de scolarité plus élevé, un emploi, le sexe de l'enfant (femme), la présence d'autres maladies chroniques, la vaccination antérieure contre la grippe, l'anxiété parentale et la consultation d'un professionnel de la santé.

Lackner (2021)Note de bas de page 71

Étude transversale

Canada

Mai et juin 2020

Les facteurs démographiques, expérientiels et psychologiques associés à la probabilité et à la rapidité prévues de recevoir un vaccin contre la COVID-19 ont été examinés dans 455 familles (857 enfants).

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Les facteurs associés à une plus grande probabilité de faire vacciner les enfants comprennent l'âge plus avancé des parents, la vie dans les Prairies (comparativement au centre du Canada), des antécédents de vaccination plus complets pour les enfants et les parents, des attitudes positives à l'égard des vaccins en général, un plus grand évitement psychologique de la pandémie et une plus grande tendance à prioriser les risques de la maladie comparativement aux risques des effets secondaires.
  • Dans certains modèles, le risque perçu de COVID-19 et les niveaux plus élevés d'anxiété au pays étaient associés à une probabilité accrue de faire vacciner les enfants.
  • Les facteurs ci-dessus étaient également des prédicteurs de la vitesse plus rapide de la vaccination prévue. Toutefois, un statut socio-économique plus élevé était un prédicteur de tendance.

Hetherington (2021)Note de bas de page 70

Étude transversale

Canada

Mai et juin 2020

Les participants à l'étude de cohorte longitudinale All Our Families (n = 1 321) en Alberta ont été invités à participer à un sondage d'impact en ligne sur la COVID-19 afin de comprendre les facteurs associés aux intentions de faire vacciner contre la COVID-19 chez les parents d'enfants âgés de 9 à 12 ans.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • 60,4 % des parents avaient l'intention de faire vacciner leurs enfants, 8,6 % ont dit qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire et 31 % étaient incertains.
  • Les participants moins scolarisés étaient plus susceptibles de ne pas vouloir se faire vacciner (RC 2,80, IC à 95 % : 1,78 à 4,40) ou étaient incertains (RC 1,98, IC à 95 % : 1,47 à 2,71). On a observé une tendance semblable pour le revenu.
  • Des antécédents de vaccination partielle ou de non-vaccination étaient associés à l'intention de ne pas se faire vacciner (RC = 2,81, IC à 95 % : 1,78 à 4,40). Il n'y avait aucun lien entre les antécédents de vaccination et l'incertitude concernant un vaccin contre la COVID-19 (RC = 1,29, IC à 95 % : 0,92 à 1,80).
  • On a signalé des préoccupations au sujet de l'innocuité et de l'efficacité des vaccins, des effets à long terme et d'un processus de vaccination précipité.
Tableau 7. Éléments de preuve en ce qui concerne les attitudes des immigrants à l'égard des vaccins (n = 6)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Innovative Research Group (2021) non publiéeNote de bas de page 19

Étude transversale

Canada

Mai-juin 2021

Un sondage en ligne a été effectué auprès de 2 838 adultes avec un suréchantillonnage précis de Canadiens de race noire (n = 502) afin d'évaluer leurs intentions et leur hésitation en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19.

Sujets des questions :

  1. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • On a pu voir que la réticence à se faire vacciner était plus élevée chez les Canadiens de race noire et autre que noire nés au Canada que chez ceux qui sont nés à l'extérieur du Canada.
  • Les résultats pour la population en général figurent dans le tableau 1.

Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) (2021) non publiéeNote de bas de page 1Note de bas de page 32Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 45

Étude longitudinale

Canada

Avril 2020 à août 2021

L'analyse de l'acceptabilité du vaccin contre la COVID-19 a été évaluée à l'aide d'un sondage en ligne auprès d'adultes et de travailleurs de la santé au Québec. Le nombre de participants n'a pas été clairement indiqué (~3 300 par période de collecte). Articles en français. Il y a eu plusieurs périodes de collecte.

  • Avril – décembre 2020
  • Févr. 2021
  • Avril 2021
  • Début mai 2021
  • Fin mai 2021
  • Août 2021

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

Août

  • Il n'y a plus de différence d'incertitude à l'égard de la vaccination entre les populations immigrantes et non immigrantes non vaccinées au Québec. Les deux populations présentent des niveaux d'hésitation similaires dans la dernière enquête, tandis que les non-immigrants ont beaucoup moins l'intention de se faire vacciner que les immigrants (68 % contre 45 % n'ont pas l'intention de se faire vacciner, respectivement).
  • Globalement, les non-immigrants et les immigrants ont un niveau similaire d'acceptation de la vaccination et d'intention (93 % et 91 % respectivement).

Rapports précédents

  • Les immigrants étaient plus hésitants et plus incertains à l'idée de se faire vacciner que les non-immigrants.

Statistique Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 14Note de bas de page 98

Étude transversale

Canada

Mars à mai 2021

Les intentions et les perceptions relatives au vaccin ont été analysées dans le cadre du cycle 2 de l'Enquête sur la couverture vaccinale (ECVCC) contre la COVID-19 auprès d'adultes canadiens de 18 ans et plus dans les provinces à la suite de la réception d'invitations envoyées par la poste et d'entrevues téléphoniques assistées par ordinateur lorsque les gens ne répondaient pas.

Cycle 1 : n = 1 025 villes principales des territoires
Cycle 2 : n = 10 678 dans 10 provinces

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Cycle 2

  • 11 %* des résidents non permanents ont indiqué être peu susceptibles de se faire vacciner comparativement à 5 % des non-immigrants, à 4 % des immigrants qui se trouvent au Canada depuis plus de 10 ans et à 3 % des immigrants qui vivent au Canada depuis moins de 10 ans.
  • Les résultats pour la population en général figurent dans le tableau 1.

Muhajarine (2021) préimpressionNote de bas de page 27

Étude transversale

Canada

Avril et mai 2021

9 252 réponses recueillies auprès de 7 265 adultes de la Saskatchewan (18 ans et plus) qui se sont inscrits à partir de lignes terrestres et en ligne pour répondre à un sondage en ligne sur l'acceptation des vaccins et la réticence à se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Les personnes nées à l'extérieur du Canada, mais qui vivent au pays depuis moins de 20 ans, étaient plus réticentes à se faire vacciner que celles qui sont nées au Canada (RRR 3,14, IC à 95 % : 1,56 à 6,34).
  • Les résultats pour la population en général figurent dans le tableau 1.

Statistique Canada (2021) non publiéeNote de bas de page 65Note de bas de page 94Note de bas de page 95

Étude transversale

Canada

Septembre à décembre 2020 et avril 2021

Une enquête en ligne menée par Statistique Canada dans le cadre de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a permis d'évaluer les comportements des Canadiens pour préserver leur propre santé ainsi que celle des autres. Dans le sondage de septembre, une question sur les intentions de vaccination a été ajoutée. Le rapport le plus récent contient 25 000 réponses de personnes âgées de plus de 12 ans. Les différents rapports comprennent ce qui suit :

Sept 2020
Sept – dec 2020
Sept 2020 – avril 2021

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Sep-avr 2021

  • Les non-immigrants (87,1 %) étaient les plus susceptibles de se faire vacciner, suivis des immigrants ayant passé plus de 10 ans au Canada (86,4 %), puis des immigrants vivant au Canada depuis moins de 10 ans (78,9 %). L'intention parmi tous les groupes a augmenté depuis le dernier sondage de septembre à décembre 2020.

Sep-déc 2020

  • Les immigrants étaient légèrement moins susceptibles de se faire vacciner (74,6 %), mais cela variait grandement entre les immigrants plus âgés et les plus jeunes (73,2 % pour les 12 à 64 ans et 81,1 % pour les 65 ans et plus).

Statistique Canada (2020) non publiéeNote de bas de page 22

Étude transversale

Canada

Septembre et octobre 2020

Un sondage téléphonique a été effectué auprès de 120 000 participants (âgés de 18 ans et plus) pour évaluer leur intention de se faire vacciner.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • Comparativement aux non-immigrants (75,9 %), les immigrants qui vivent au Canada depuis moins de 10 ans (80,3 %) et plus de 10 ans (70,7 %) ont dit avoir un intérêt comparable pour la vaccination.
  • Les femmes qui n'étaient pas immigrantes ou qui ont immigré il y a moins de 10 ans avaient moins l'intention de se faire vacciner que les hommes (74,7 % contre 77,2 % pour les non-immigrants et 78,1 % contre 82,9 % pour les moins de 10 ans).
Tableau 8. Éléments de preuve des personnes atteintes de comorbidités sur les attitudes à l'égard du vaccin (n = 2)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements

Kaida (2021) préimpressionNote de bas de page 72

Étude transversale

Canada

Août 2020 à mars 2021

L'intention de se faire vacciner a été évaluée en fonction du statut relatif au VIH parmi 5 588 femmes et participants de sexe différent en Colombie-Britannique. Parmi eux, 69 (1,2 %) étaient des personnes vivant avec le VIH (PVV) et 5 519 (98,8 %) ne l'étaient pas.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

Échantillon complet

  • 79,7 % de l'ensemble des participants ont déclaré être très ou assez susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner lorsque les vaccins seront disponibles.
  • Par rapport aux participants blancs, l'intention de se faire vacciner était plus faible chez les personnes d'ascendance autochtone (RCa 0,49, IC 95 % : 0,35-0,70), et les personnes d'autres ethnies ou d'ethnies mixtes (RCa 0,76, IC 95 % : 0,62-0,94).
  • Les personnes résidant dans des ménages à faibles revenus (RCa 0,53, IC 95 % : 0,42-0,67), avec moins d'éducation (RCa 0,65, IC 95 % : 0,53-0,79), et les travailleurs essentiels ne travaillant pas dans le secteur de la santé (RCa 0,69, IC 95 % : 0,57-0,83) étaient nettement moins susceptibles d'avoir l'intention de se faire vacciner.
  • Les participants ont été influencés par des normes sociales directes (famille/amis) et indirectes (médias/médecins) pour recevoir un vaccin.

Participants vivant avec le VIH

  • L'intention de se faire vacciner était nettement plus faible chez les participants vivant avec le VIH que chez ceux qui ne l'étaient pas (RC 0,49, IC 95 % : 0,30 à 0,83, Pn = 0,009). Dans un modèle multivariable, cela n'était plus significatif.
  • Les participants vivant avec le VIH avaient une confiance moindre dans le vaccin, une perception plus élevée des risques liés au vaccin et une attitude moins positive à l'égard du vaccin par rapport aux autres participants.
  • L'intention de se faire vacciner chez les personnes vivant avec le VIH était positivement associée à l'âge avancé (RC 1,05 augmentation par année, IC 95 % : 1,00-1,10), au fait d'avoir un ou plusieurs problèmes de santé chroniques (RC 3,50, IC 95 % : 0,98-13,43), au manque de confiance envers le vaccin (RC 0,40, IC 95 % : 0,18-0,71), aux attitudes positives à l'égard du vaccin (RC 1,31, IC 95 % : 1,15-1,54), à une plus grande influence des normes sociales directes (RC 1,27, IC 95 % : 1,08-1,54), et à une plus grande influence des normes sociales indirectes (RC 1,31, IC 95 % : 1,13-1,55).

Vallis (2021)Note de bas de page 67

Étude transversale

Canada

Juin à octobre 2020

Les attitudes et les préoccupations à l'égard de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes en surpoids et atteintes d'obésité ont été évaluées par un sondage en ligne. Deux échantillons ont été utilisés :

  1. un échantillon représentatif de 1 089 personnes en surpoids et atteintes d'obésité, et
  2. un échantillon de proximité de 980 personnes recrutées auprès de services cliniques ou d'organisations de patients en obésité partout au Canada.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 64,6 % des personnes atteintes d'obésité se sentaient à l'aise de recevoir un vaccin alors que 35,4 % hésitaient.
  • Les personnes étaient moins à l'aise avec le fait que leurs enfants se fassent vacciner (58,5 % étaient à l'aise alors que 41,6 % hésitaient, P < 0,001).
  • Le score moyen sur la sous-échelle de la confiance dans l'échelle de l'hésitation à se faire vacciner était considérablement inférieur à toute autre mesure (moyenne = 2,26).
  • La peur de la COVID-19 était un prédicteur des attitudes à l'égard du vaccin pour toutes les mesures dépendantes. On a établi un lien positif entre le degré d'acceptation du vaccin et le sexe masculin, le fait d'avoir un plus grand nombre de comorbidités, des niveaux de dépression plus faibles, le fait de ne pas pratiquer la distanciation sociale et le fait d'avoir déjà reçu un vaccin contre la grippe.
Tableau 9. Éléments de preuve sur les attitudes de la population à l'égard des vaccins (n = 8)
Étude Méthodes et outils de sondage Résultats clés relatifs aux connaissances, attitudes et comportements
Études quasi expérimentales (n = 1)

Duch (2021) préimpressionNote de bas de page 118

Étude quasi-expérimentale

13 pays (Australie, Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, France, Inde, Italie, Espagne, Ouganda, Royaume-Uni, États-Unis)

Novembre et décembre 2020

Afin de comprendre l'opinion publique sur les aspects clés de la distribution des vaccins, une expérience en ligne a été menée auprès de 15 536 adultes (âgés de 18 ans et plus) dans 13 pays. Les participants devaient faire huit choix binaires en ce qui concerne des personnes qui recevraient hypothétiquement des vaccins qui variaient aléatoirement selon cinq attributs, notamment la profession, l'âge, l'état de transmission, le risque de décès attribuable à la COVID-19 et le revenu.

Sujets des questions :

  1. Perception des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • Dans l'ensemble, il y a eu consensus à propos des segments de la population qui devraient avoir la priorité pour recevoir un vaccin contre la COVID-19.
  • Dans presque tous les pays et parmi les participants ayant différents niveaux d'éducation et de revenus et différentes idéologies politiques, les résultats montrent que le public privilégie le fait que les travailleurs de la santé, les personnes à haut risque, les personnes à faible revenu et les populations plus âgées reçoivent le vaccin.
  • Au moins deux tiers des participants dans chacun des pays (80 % au Canada) croyaient que le gouvernement devrait jouer un rôle de premier plan dans la distribution des vaccins contre la COVID-19. Cependant, il y a des preuves qu'une grande proportion de personnes seraient prêtes à payer pour un vaccin s'il était offert en privé. Ce pourcentage variait de 18 % des participants en France à environ 79 % en Inde et en Ouganda. 35 % des personnes seraient prêtes à payer pour un vaccin.
  • Il n'y a cependant pas eu de consensus quant au soutien à la vaccination obligatoire, que ce soit à l'échelle mondiale ou nationale. Dans l'échantillon pris à l'échelle mondiale, 24 % étaient fortement opposés et 38 % étaient fortement en faveur. En France, 60 % des participants se sont opposés à la vaccination obligatoire, alors qu'en Chine, en Inde et en Ouganda, très peu de gens s'y sont opposés fermement.
Études transversales (n = 7)

Lazarus (2021) préimpressionNote de bas de page 68

Étude transversale

23 pays : Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Équateur, Espagne, France, Ghana, Inde, Italie, Kenya, Mexique, Nigeria, Pérou, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Suède, Turquie, États-Unis

Juin 2021

Les taux d'acceptation des vaccins et les facteurs influençant l'acceptation d'un vaccin contre la COVID-19 ont été analysés à l'aide de diverses méthodes (sondages en ligne, par téléphone et par courrier direct) auprès de 22 500 adultes dans 23 pays (n=1000 par pays). Les comparaisons des taux d'acceptation entre les 19 pays de leur étude 2020 (4) ont également été rapportées.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • L'acceptation globale du vaccin contre la COVID-19 était de 75,2 %, dont 49 % avaient reçu au moins une dose et 51 % étaient prêts à le recevoir une fois disponible. Ce chiffre était de 71,5 % en juin 2020.
  • La Chine (97,6 %), le Canada (79,2 %) et le Royaume-Uni (81,2 %) avaient les taux d'acceptation les plus élevés et la Russie (51,6 %), le Nigeria (57 %) et la Pologne (59,3 %) les plus bas.
  • Le taux d'acceptation au Canada est passé de 68,7 % en juin 2020 à 79,2 % en juin 2021.
  • Dans tous les pays, l'acceptation du vaccin lorsqu'il est recommandé par l'employeur a augmenté (moyenne mondiale - 48,1 % en 2020 à 64,2 % en 2021), sauf en Allemagne et en Corée du Sud. L'acceptation des vaccins lorsqu'ils sont recommandés par un médecin était plus élevée dans tous les pays que lorsqu'ils sont recommandés par un employeur.
  • L'acceptation du vaccin était fortement liée aux perceptions du risque, de la confiance, de la sécurité, de l'équité et de l'efficacité (r = 0,85, P < 0,001) et faiblement liée à la charge actuelle de cas de COVID-19 dans un pays (r = -0,13, p > 0,05), à la mortalité (r = -0,25, p > 0,05) et à l'approbation des réponses gouvernementales à la pandémie en juin 2020.
  • Dans les modèles multivariables, l'acceptation des vaccins était associée à des répondants plus âgés au Canada, en France, en Allemagne, en Corée du Sud, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis (plage RCa 1,02-1,04). Il y avait également une corrélation positive avec l'anxiété (RCa = 4,59) et une corrélation négative avec la dépression au Canada (RCa = 0,21).
  • Les résultats concernant les intentions de vaccination des parents sont présentés dans le tableau 6.

Piltch-Loeb (2021) préimpressionNote de bas de page 74 nouveau

Étude transversale

Canada, Italie, Suède, États-Unis

Mai 2021

Cette enquête en ligne visait à comparer l'hésitation à se faire vacciner et les préoccupations liées aux vaccins chez les adultes (18 et +) dans quatre pays (n = 1000 pour le Canada, la Suède et l'Italie et n = 750 pour l'Italie.

Sujets des questions :

  1. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Le pourcentage le plus élevé de répondants hésitant à se faire vacciner se trouvait aux États-Unis (63 %), suivis par la Suède (49 %), l'Italie (43 %) et le Canada (42 %).
  • Dans la catégorie « Sécurité des vaccins et contrôle gouvernemental », les répondants des États-Unis et du Canada partagent la même préoccupation principale : la production rapide du vaccin compromet sa sécurité. Les principales préoccupations de la Suède (le vaccin peut provoquer d'autres maladies) et de l'Italie (on peut attraper la COVID-19 à partir du vaccin) étaient uniques.
  • Les répondants du Canada, de la Suède et de l'Italie partagent la même préoccupation principale dans la catégorie « Efficacité des vaccins et contrôle de la population » : il n'y a pas de groupe d'élite qui atteindra le pouvoir financier si les gens se font vacciner. La principale préoccupation aux États-Unis était unique : tout le monde devrait se faire vacciner pour obtenir une immunité de groupe.
  • Dans la catégorie « Liberté », les répondants du Canada, de la Suède et de l'Italie partagent la même préoccupation principale : les gens devraient être libres de décider de se faire vacciner ou non. Les États-Unis se distinguent par leur principale préoccupation : les gens devraient pouvoir vivre leur vie sans restriction une fois vaccinés.

Crespo (2021) préimpressionNote de bas de page 75

Études transversales

15 pays : Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Italie, Japon, Pays-Bas, Norvège, Singapour, Corée du Sud, Espagne, Suède, Royaume-Uni

Novembre à janvier 2021

Les variations dans l'intention de se faire vacciner au fil du temps ont été évaluées à l'aide de deux sondages en ligne, l'un effectué en novembre 2020 et l'autre en janvier 2021 dans 15 pays. Rien n'indique le nombre de personnes qui ont répondu aux deux sondages et si des gens ont répondu aux deux.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Au Canada, l'intention de se faire vacciner a augmenté, passant de 44,2 % en novembre à 55,2 % en janvier.
  • Dans le sondage réalisé en janvier, les pays dans lesquels on retrouvait le plus haut niveau en ce qui concerne l'intention de se faire vacciner étaient le Royaume-Uni (77,5 %), le Danemark (67 %) et les Pays-Bas (63,1 %). Quant au niveau le plus faible, on le retrouvait en Corée du Sud (43,7 %), en France (39,2 %) et à Singapour (34,8 %).
  • On a pu voir une augmentation de l'intention de se faire vacciner entre novembre et janvier en Espagne (24,1 %), au Royaume-Uni (23,2 %), en Suède (22,7 %), en Finlande (20,4 %), aux Pays-Bas (18,5 %), en Italie (15,4 %), en Norvège (14,6 %), en France (14,2 %), au Danemark (13,3 %), en Allemagne (13,0 %), au Canada (11 %) et au Japon (0,8 %).
  • Les pays dans lesquels l'intention a diminué entre novembre et janvier étaient l'Australie (-6,6 %), la Corée du Sud (-5,0 %) et Singapour (-1,3 %).
  • Dans 11 des 15 pays, on a vu une diminution importante de la proportion de personnes qui se sont dites préoccupées par les effets secondaires d'un vaccin. Au Canada, ce niveau de préoccupation a diminué, passant de 53,3 % en novembre à 47,9 % en janvier.

Clarke (2021)Note de bas de page 119

Étude transversale

Australie, Canada, France, Italie, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis

Novembre à décembre 2020

Une enquête internationale en ligne a été menée auprès de 8 209 adultes de pays à revenu élevé dans le but d'évaluer les perceptions de la priorisation de l'allocation mondiale des vaccins sur une échelle de 0 (« très en désaccord ») à 100 (« très en accord »).

Sujets des questions :

  1. Perception à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Non
Sondage prétesté? Non

  • Tous les pays sont favorisés par ordre de soutien : allocation en fonction des besoins, de l'accessibilité financière et du pays qui a développé le vaccin.
  • C'est au Royaume-Uni que l'on trouve le plus grand pourcentage de personnes interrogées qui ne sont pas en faveur de faire dons de vaccins achetés à d'autres pays (26 %) et en Italie et en Espagne que l'on trouve le plus faible pourcentage (15 %).
  • Entre 48 % et 56 % des personnes interrogées seraient prêtes à donner les vaccins de leur pays dans une certaine mesure. Le taux le plus élevé était celui du Canada (56 %) et le plus bas celui de la France (48 %).

World Economic Forum (2020) non publiéeNote de bas de page 120

Étude transversale

15 pays (Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Mexique, Afrique du Sud, Corée du Sud, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis)

Octobre 2020

Un sondage en ligne effectué auprès de 18 526 personnes dans le monde a été utilisé pour analyser l'intention de se faire vacciner et les perceptions à l'égard du vaccin. De ceux-ci, 1 000 participants étaient canadiens.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Perception des vaccins
  3. Réticence à se faire vacciner

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 73 % des personnes ont déclaré qu'elles se feraient vacciner contre la COVID-19 si le vaccin était disponible. Comparativement aux données obtenues trois mois plus tôt (août), il s'agit d'une baisse de 4 %.
  • L'intention de se faire vacciner a diminué entre août et octobre dans 10 des 15 pays, notamment en Chine, en Australie, en Espagne et au Brésil.
  • L'Inde (87 %), la Chine (85 %), la Corée du Sud (83 %) et le Brésil (81 %) sont les pays où l'on trouve le niveau d'intention le plus élevé.
  • La France est le pays dans lequel les gens ont le moins l'intention de se faire vacciner (54 %). Elle est suivie des États-Unis (64 %) et de l'Espagne (64 %).
  • 52 % des gens ont indiqué qu'ils se feraient vacciner dans les trois mois de la date à laquelle un vaccin sera disponible pour tout le monde.
  • 55 % des gens croient qu'un vaccin ne sera pas disponible sur le marché avant le troisième trimestre de 2021.
  • À l'échelle mondiale, les motifs d'hésitation les plus courants sont les préoccupations à propos des effets secondaires (34 %) et les préoccupations liées au fait que les essais cliniques progressent trop rapidement (33 %).

Mannan (2021) préimpressionNote de bas de page 121

Étude longitudinale

60 pays : (Afghanistan, Algérie, Argentine, Australie, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, République dominicaine, Équateur, Égypte, El Salvador, Angleterre, Fidji, France, Allemagne, Guatemala, Inde. Italie, Jamaïque, Japon, Kenya, Kiribati, Libye, Mali, Malaisie, Maurice, Mexique, Maroc, Nauru, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Nigeria, Palau, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Pologne, Russie, Afrique du Sud, Arabie saoudite, Singapour, Espagne, Corée du Sud, Suède, Suisse, Turquie, Tonga, Tuvalu, États-Unis d'Amérique, Uruguay, Venezuela)

Juin à septembre 2020

Soixante sondages téléphoniques et en ligne représentatifs de chacun des pays ont permis de recueillir 26 852 réponses d'adultes (âgés de 19 ans et plus) en ce qui concerne l'acceptation du vaccin et des attitudes à cet égard.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination
  2. Réticence à se faire vacciner
  3. Attitudes à l'égard des vaccins

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 62,6 % des Canadiens ont fortement accepté un vaccin contre la COVID-19, soit le taux d'acceptation le plus faible parmi les pays d'Amérique du Nord.
  • 65,5 % étaient fortement d'accord pour dire qu'il était important d'obtenir un vaccin pour protéger les autres, 57,6 % étaient d'accord pour dire que les sociétés pharmaceutiques mettront au point un vaccin sûr, et 31,7 % étaient d'avis que les vaccins étaient plus sûrs s'ils étaient fabriqués en Amérique ou en Europe que dans d'autres pays.
  • La réticence a été démontrée puisque 48,7 % des répondants s'inquiétaient des effets secondaires, 44,7 % s'inquiétaient des effets imprévus, 43,7 % s'inquiétaient des profits commerciaux, 42,6 % avaient une méfiance générale à l'égard des bienfaits du vaccin et 34,6 % avaient une préférence pour l'immunité naturelle.
  • Acceptation du vaccin par pays :
    • Afrique Algérie (66,3 %), Égypte (43,6 %), Botswana (71,2 %), Kenya (61,3 %), Libye (49,6 %), Mali (62,4 %), Maurice (82,8 %), Maroc (48,4 %), Nigéria (61,5 %), Afrique du Sud (79,3 %)
    • Asie Afghanistan (47,2 %), Bangladesh (49,8 %), Chine (87,4 %), Inde (73,9 %), Japon (71,4 %), Malaisie (52,7 %), Arabie saoudite (51,1 %), Singapour (66,8 %), Corée du Sud (76,2 %), Turquie (59,2 %)
    • Océanie Australie (89,9 %), Fidji (87,2 %), Nouvelle-Zélande (88,4 %), Kiribati (89,8 %), Nauru (88,3 %), Palaos (89,2 %), Papouasie-Nouvelle-Guinée (91,9 %), Îles Salomon (92,6 %), Tonga (92,9 %), Tuvalu (90,5 %)
    • Amérique du Nord Canada (62,6 %), Cuba (77,9 %), République dominicaine (79,5 %), El Salvador (71,8 %), Guatemala (75,0 %), Jamaïque (71,0 %), Mexique (73,3 %), Nicaragua (81,2 %), Panama (87,4 %), États-Unis (74,8 %)
    • Amérique du Sud Argentine (81,3 %), Brésil (86,2 %), Bolivie (82,8 %), Chili (79,2 %), Colombie (81,8 %), Équateur (70,2 %), Paraguay (67,7 %), Pérou (77,8 %), Uruguay (75,6 %), Venezuela (74,8 %)
    • Europe Angleterre (69,3 %), Belgique (60,4 %), Allemagne (65,2 %), Italie (68,4 %), France (51,9 %), Pologne (52,3 %), Espagne (72,5 %), Suède (62,7 %), Suisse (60,2 %), Russie (51,3 %)

Lazarus (2020)Note de bas de page 73 Lazarus (2021)Note de bas de page 122

Étude transversale

19 pays : (Brésil, Canada, Chine, Équateur, France, Allemagne, Inde, Italie, Mexique, Nigéria, Pologne, Russie, Singapour, Afrique du Sud, Corée du Sud, Suède, Royaume-Uni, États-Unis)

Juin 2020

Un sondage en ligne effectué auprès de 13 426 adultes a été utilisé pour analyser les taux d'acceptation du vaccin et les facteurs qui influent sur l'acceptation de ce vaccin contre la COVID-19. Les données de ce sondage ont été analysées différemment dans deux publications.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Oui
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Oui

  • 71,5 % des participants ont déclaré qu'ils seraient « très susceptibles » ou « assez susceptibles » de se faire vacciner contre la COVID-19.
  • 48,1 % ont déclaré qu'ils accepteraient la recommandation de leur employeur de se faire vacciner.
  • La Chine (88,6 %), le Brésil (85,4 %) et l'Afrique du Sud (81,6 %) ont affiché les taux d'acceptation les plus élevés, tandis que le Nigéria (58,9 %), la Pologne (56,3 %) et la Russie (54,9 %) ont affiché les taux les plus faibles.
  • Le taux d'acceptation au Canada était de 68,7 %.
  • Les personnes de 25 ans et plus étaient plus susceptibles d'accepter de se faire vacciner que celles qui ont entre 18 et 24 ans. La différence la plus marquée a été observée (RC = 1,73, IC à 95 %, de 1,48 à 2,02) lorsque les réponses de la cohorte de personnes plus âgées (65 ans et plus) ont été comparées à celles de la cohorte formée de personnes plus jeunes (18 à 24 ans).
  • Les personnes ayant fait des études supérieures, les femmes, celles qui gagnaient plus d'argent, celles qui ont déclaré que certains membres de leur famille avaient attrapé la COVID-19 et celles qui avaient confiance en leur gouvernement étaient plus susceptibles d'accepter de se faire vacciner.
  • Le fait d'avoir un niveau de scolarité élevé ou très élevé peut être lié à une baisse de l'acceptation des vaccins au Canada, en Espagne et au Royaume-Uni.

Burke (2021)Note de bas de page 123

5 pays : Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, États-Unis

NR 2020

Un sondage en ligne mené auprès de 4 303 participants dans cinq pays a analysé l'intention de se faire vacciner et les perceptions sur le vaccin. Parmi ceux-ci, 695 participants étaient canadiens.

Sujets des questions :

  1. Intentions de vaccination

Outils de sondage disponibles? Non
Recherches formatives menées? Oui
Sondage prétesté? Non

  • 66 % de l'ensemble des participants interrogés ont déclaré qu'ils se feraient vacciner, l'Australie présentant les taux d'intention les plus élevés (73 %), suivie du Canada (66 %), de l'Angleterre (64 %), de la Nouvelle-Zélande (62 %) et des États-Unis (55 %).
  • Les sept croyances relatives à l'hésitation à se faire vacciner étaient toutes significatives pour expliquer les intentions de vaccination, l'impact le plus important étant lié à la confiance envers le gouvernement pour approuver un vaccin sûr et efficace (b = 0,764, P < 0,001).
  • Les Canadiens ont révélé des effets nettement plus faibles en ce qui concerne la perception de la gravité de la maladie pour eux-mêmes et pour les autres, et l'efficacité du vaccin pour eux-mêmes en tant que facteurs prévisionnels des intentions globales de vaccination (P < 0,01).
NR = non rapporté

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