Revue rapide de l'immunité protectrice après la vaccination COVID-19 : mise à jour 3
Octobre 2021
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Table des matières
- Introduction
- Points clés
- Aperçu des données probantes
- Méthodes
- Tableaux des données probantes
- Tableau 1. Essais contrôlés randomisés, études de cohorte prospectives et études cas-témoins évaluant les infections post-vaccinales (N=42)
- Tableau 2. Réponses immunitaires ≥6 mois après la première série de vaccination contre la COVID-19 chez des personnes sans antécédents de COVID-19 (n=26)
- Tableau 3 : Réponses immunitaires dans les ≥6 mois après la série primaire de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes ayant des antécédents de COVID-19 (n=10)
- Tableau 4 : Examens systématiques et rapides concernant l'immunité vaccinale (n=3)
- Références
Introduction
Que savons-nous de l'immunité protectrice acquise par la vaccination mise en évidence par les infections post-vaccinales et les marqueurs d'immunité ≥6 mois après la vaccination?
La compréhension de l'étendue et des limites de l'immunité protectrice contre la COVID-19 a des implications importantes pour la pandémie de COVID-19 et la réponse à celle-ci. L'immunité découlant des infections à coronavirus en général varie énormément, de quelques mois pour les coronavirus saisonniers associés au rhume, à deux ou trois ans pour les coronavirus émergents tels que le SRAS-CoV-1 et le SRMONote de bas de page 1. En ce qui concerne le SRAS-CoV-2 (COVID-19), on sait que la plupart des personnes développent des réponses immunitaires après avoir reçu une série complète de primo-vaccination (2 doses, sauf si la série de primo-vaccination est un vaccin à 1 dose, comme Janssen), mais on ne sait pas encore pendant combien de temps et dans quelle mesure les réponses immunitaires protègent les personnes contre l'infection.
Les versions précédentes de ce rapport, datant de février, d'avril et d'août 2021, résumaient les preuves de l'immunité protectrice après l'infection et après la vaccination et peuvent être demandées à l'adresse suivante ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-apsc.gc.ca. En raison de l'expansion de la base de données probantes, les revues sur l'immunité protectrice après l'infection et après la vaccination ont été réalisées séparément pour la mise à jour 3 (octobre 2021) et le seront pour les mises à jour ultérieures. Une revue distincte a été réalisée pour étudier l'immunité protectrice contre l'infection par le SRAS-CoV-2, y compris les données sur la réinfection et les corrélats de l'immunité à long terme après l'infection (≥12 mois). La revue actuelle porte sur l'immunité protectrice conférée par la première série de vaccins, y compris les données sur les infections post-vaccinales et les corrélats de l'immunité à long terme (≥6 mois) conférée par la vaccination chez les personnes ayant ou non des antécédents d'infection.
Avec l'augmentation du nombre de personnes partiellement et totalement vaccinées dans le monde, des données réelles et des recherches sur les infections commencent à se manifester. Il existe une certaine hétérogénéité entre les études quant à la façon de définir les termes « entièrement vacciné » et « infection post-vaccinale ». Dans cette revue, les articles ont été inclus s'ils rapportaient des données basées sur la définition de cas des CDC de l'infection post-vaccinale : une personne a un ARN ou un antigène du SRAS-CoV-2 détecté sur un échantillon respiratoire ≥14 jours après avoir terminé la première série d'un vaccin contre la COVID-19 (p. ex., deux semaines après la deuxième dose d'un vaccin à deux doses ou deux semaines après la première dose d'un vaccin à une dose)Note de bas de page 2. Depuis la dernière mise à jour de cette revue, les recherches sur les troisièmes doses et les « doses de rappel » se sont accumulées. Ainsi, cette étude a également permis de recueillir des données sur les infections post-vaccinales à la suite de trois doses ou de rappels après la première série.
Il est également difficile d'évaluer l'immunité à long terme contre la COVID-19 après la vaccination. Cela s'explique par le fait que les réponses immunitaires sont variables, que toutes les personnes vaccinées contre la COVID-19 ne développent pas des taux d'anticorps détectables et que toutes les personnes possédant des anticorps spécifiques aux antigènes du SRAS-CoV-2 ne présentent pas une immunité protectrice suffisante. Les preuves suggèrent que les anticorps neutralisants ainsi que l'activité des cellules B à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui produisent des anticorps ciblant le virus) et des cellules T à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui guident les réponses immunitaires adaptatives à médiation cellulaire) spécifiques au SRAS-CoV-2 sont actuellement les meilleurs indicateurs de l'immunité protectrice. Cependant, la variation et l'interaction des anticorps, des réponses des cellules B et T à l'infection et/ou à la vaccination, ainsi que la variété des techniques de détection compliquent l'évaluation de l'immunité à long terme.
Cette revue rapide résume les données probantes des études récentes sur l'infection post-vaccinale, la persistance des anticorps et autres marqueurs immunitaires pendant ≥6 mois après la vaccination, publiées avant le 22 octobre 2021. En raison de l'abondance des données humaines, les modèles animaux de maladie et les études in vitro n'ont pas été inclus.
Points clés
Il y avait 42 études sur l'infection post-vaccinale et 36 sur la cinétique et la durabilité des anticorps et autres marqueurs d'immunité à ≥6 mois après la vaccination. La revue est divisée en deux sections et deux populations, y compris les cas d'infections post-vaccinales chez les personnes vaccinées avec (n=3) et sans (n=41) antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2. De plus, les études qui capturent les marqueurs de la réponse immunitaire ≥6 mois après la vaccination complète chez les personnes avec (n=10) et sans (n=26) antécédents d'infection. Aucune étude n'a saisi de preuves sur les corrélats immunitaires ≥6 mois après une infection post-vaccinale.
Infections post-vaccinales après la première série de vaccination contre la COVID-19
Quarante-deux études comprenant des essais contrôlés randomisés, des cohortes prospectives et des études cas-témoins ont été résumées afin d'estimer le nombre total d'infections post-vaccinales (c.-à-d. asymptomatiques et symptomatiques) après une série complète de vaccins primaires, Tableau 1.
- Des infections post-vaccinales confirmées par RT-PCR chez des personnes sans antécédents de COVID-19 sont survenues à des taux variables (0,2-6,6 %) dans le cadre d'études prospectives menées de décembre 2020 à août 2021 après une vaccination complète avec les vaccins Comirnaty (Pfizer), Spikevax (Moderna) ou Vaxzevria (AstraZeneca)Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8. Les études qui incluaient des infections déterminées par la détection d'antigènes ont rapporté des taux d'infections post-vaccinales plus élevés (8,6-26 %)Note de bas de page 9Note de bas de page 10.
- L'efficacité vaccinale (EV) contre l'ensemble des infections était similaire pour les variants originaux et les variants Alpha (B.1.1.7)Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17 et Bêta (B.1.351)Note de bas de page 12Note de bas de page 14Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Des données récentes suggèrent qu'il y a plus d'infections post-vaccinales attribuables au variant Delta (B.1.617.2) par rapport aux autres variants préoccupants (VP) et au variant originalNote de bas de page 9Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 23Note de bas de page 24. Les estimations de l'EV contre les infections Delta étaient plus faibles que celles contre les infections Alpha et plus élevées pour les vaccins ARNm (Comirnaty/Spikevax : 66-79 % Delta contre 90-92 % Alpha) que les vaccins à base de vecteurs viraux (Vaxzevria/Janssen : 51-67 % Delta contre 72-79 % Alpha)Note de bas de page 5Note de bas de page 16Note de bas de page 25Note de bas de page 26. Pour de plus amples renseignements sur les estimations de l'EV par rapport aux VP, veuillez consulter la revue évolutive maintenue par COVID-ENDNote de bas de page 27.
- Les personnes vaccinées ayant des antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 avant la vaccination présentaient des niveaux de protection plus élevés contre l'infection post-vaccinale que les personnes vaccinées sans infection antérieureNote de bas de page 11Note de bas de page 25Note de bas de page 28.
- La variabilité élevée du risque d'infection post-vaccinale entre les études est probablement attribuable à une combinaison de facteurs, tels que les variants du SRAS-CoV-2 en circulation, le stade de l'épidémie dans la zone d'étude, le niveau d'immunité de la population étudiée, l'efficacité du vaccin, le type de vaccin, le protocole d'administration (p. ex., l'intervalle entre les doses) et le temps écoulé depuis la vaccination.
Marqueurs de la réponse immunitaire ≥6 mois après la vaccination complète chez les personnes non infectées auparavant
Vingt-six études ont fait état d'anticorps circulants (n=26) ou d'une activité immunitaire cellulaire six mois après la vaccination chez des participants qui n'avaient pas contracté la COVID-19 avant la vaccination, Tableau 2.
Quatre études sur Comirnaty (Pfizer) et une étude sur Spikevax (Moderna) ont rapporté des réponses mémoires des cellules B ou des cellules T à 6 mois après une série primaire complète de vaccination contre la COVID-19.
- Des réponses élevées des cellules T (n= 3 études) ou des cellules B (n= 2 études) ont été détectées chez la majorité des personnes à 6 mois (42 %-90 % pour les cellules T)Note de bas de page 29Note de bas de page 30. Dans certaines études, l'échantillonnage longitudinal a montré que les réponses continuaient d'augmenter et de se diversifier par rapport aux points temporels antérieursNote de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31 ou qu'elles étaient maintenues après 6 moisNote de bas de page 29.
- Deux études ont indiqué une diminution des cellules T CD8+ et une augmentation des cellules T CD4+ à 6 mois, ce qui indique le développement de cellules B à mémoire immunitaireNote de bas de page 29Note de bas de page 30.
- Une des deux études qui ont mesuré les corrélations à 6 mois entre les niveaux de cellules T et la présence d'anticorps a montré une corrélationNote de bas de page 29, tandis que l'autre n'a trouvé aucune corrélationNote de bas de page 30.
Vingt-six études ont fait état d'anticorps circulants 6 à 9 mois après la première série de vaccins chez des personnes qui n'avaient pas été infectées par la COVID-19. La majorité des études ont rapporté que les taux d'anticorps avaient diminué par rapport au pic, mais étaient détectables pour les IgG du spicule (S) et les IgG du domaine de liaison des récepteurs (DLR) et les anticorps neutralisants (NAb). Il existe des preuves que les titres d'anticorps sont corrélés à l'immunité protectrice, mais le niveau exact de protection est incertainNote de bas de page 34Note de bas de page 35.
- Des études comparant Comirnaty et Spikevax ont montré que les personnes ayant reçu Spikevax présentaient des titres d'anticorps initiaux plus élevés, avec un déclin plus lent jusqu'à 6 mois après la vaccinationNote de bas de page 34Note de bas de page 35.
- Les titres de NAb ont été maintenus chez la majorité des personnes dans les échantillons prélevés 6 à 9 mois après la vaccination (57 %-100 %)Note de bas de page 29Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38 et l'IgG-S ou le DLR-IgG était positivement corrélée aux NAbNote de bas de page 29Note de bas de page 39Note de bas de page 40.
- Les titres de NAb chez les résidents de maisons de retraite ayant reçu Comirnaty étaient nettement plus faibles (30 %) que les titres d'anticorps anti-NAb chez 84 % des travailleurs de la santé des maisons de retraite qui avaient également reçu du ComirnatyNote de bas de page 38.
- Les personnes immunodéprimées présentaient une séropositivité ou des titres légèrement inférieurs à ceux des témoins non immunodéprimés (79-90, 2 % contre 84-100 % respectivement) 6 mois après une première série de vaccins à deux doses de ComirnatyNote de bas de page 40Note de bas de page 41Note de bas de page 42Note de bas de page 43. Ces populations comprenaient des patients atteints de cancer et de sclérose en plaques, ou qui suivaient une dialyse, avec une séropositivité aux IgG anti-S 6 mois après la vaccination de 90,2 % pour la leucémie lymphoïde chronique (LLC)/lymphome à petits lymphocytes (SLL) vaccinés avec Comirnaty42, 79 % pour les patients atteints de cancer recevant ComirnatyNote de bas de page 43, et 56,1 %-85,9 % pour les patients sous dialyse recevant soit Comirnaty, soit Spikevax, soit JanssenNote de bas de page 35.
- Les facteurs individuels associés à la séropositivité ou aux titres NAb comprenaient une corrélation négative des titres d'anticorps avec l'augmentation de l'âge, mais dans la plupart des cas, les anticorps étaient encore détectables à 6 mois chez les personnes vaccinées avec Comirnaty (n=4 études), Spikevax (n=2) et Jansen (n=1)Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 40Note de bas de page 44Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47. Une étude n'a signalé aucune différence (moins de 10 % de différence dans les niveaux de S-IgG) entre les personnes de plus de 60 ans et de moins de 60 ans qui ont reçu le ComirnatyNote de bas de page 48.
Marqueurs de la réponse immunitaire chez les individus précédemment infectés ≥6 mois après la série primaire de vaccinations COVID-19
Dix études ont fait rapport des marqueurs de la réponse immunitaire chez les individus précédemment infectés supérieur ou égal à six mois après la série primaire de vaccinations COVID-19, Tableau 3. Les marqueurs immunitaires cellulaires chez les personnes vaccinées qui n'avaient pas d'antécédents d'infection par la COVID-19 par rapport aux personnes vaccinées qui avaient été infectées auparavant ont montré que ces dernières maintenaient mieux leurs niveaux de cellules T dans deux études et que la fréquence des populations de cellules B ou les taux de décroissance des cellules T étaient les mêmes dans une autre étudeNote de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 39.
Les titres d'anticorps S-IgG et RBD-IgG et les titres de NAb étaient généralement plus élevés chez les personnes vaccinées qui avaient déjà été infectées que chez les personnes sans antécédents d'infection antérieureNote de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 47Note de bas de page 49.
- Les titres de NAb étaient similaires chez les personnes vaccinées avec (81-100 %) et sans antécédents d'infection antérieure (57-100 %)Note de bas de page 29Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38.
- Dans trois études, 6 à 7 mois après la vaccination, les personnes vaccinées précédemment infectées présentaient un déclin plus faible des antigènes spécifiques du spicule et des NAb que les personnes vaccinées qui n'avaient pas d'antécédents d'infection antérieureNote de bas de page 39Note de bas de page 47Note de bas de page 50, tandis que quatre études n'ont signalé aucune différence ou des taux de déclin des anticorps plus élevés chez les personnes précédemment infectées puis vaccinéesNote de bas de page 29Note de bas de page 34Note de bas de page 38Note de bas de page 46.
La relation spécifique entre ces corrélats de l'immunité et la protection contre l'infection de SRAS-CoV-2 n'est pas entièrement comprise et des données supplémentaires sont nécessaires pour combler les lacunes dans les connaissances.
Aperçu des données probantes
Études sur les infections post-vaccinales : Seules les données dans lesquelles des infections post-vaccinales sont survenues ≥14 jours après la fin de la première série d'un vaccin contre la COVID-19 ont été incluses dans cette revue (conformément à la définition des CDC de l'infection post-vaccinale). Cette revue met l'accent sur le niveau de preuve le plus élevé : essais contrôlés randomisés, études de cohorte prospectives et études cas-témoins. Les essais en double aveugle contre placebo sont la référence pour mesurer l'impact d'une intervention, mais ils ne fournissent pas nécessairement une estimation précise de l'efficacité de la vaccination dans le monde réel, et ne sont pas non plus aussi susceptibles de se produire pendant un scénario de pandémie en cours. Les études d'observation fournissent une évaluation d'une intervention dans le monde réel, mais elles peuvent aussi être exposées à davantage de biais. Il s'agit notamment de la nature rétrospective des études cas-témoins et du recours à des symptômes autodéclarés dans de nombreuses études de cohorte. Dans les études de cohorte, les personnes qui se font vacciner peuvent avoir un comportement différent en matière de santé (c.-à-d. se faire tester pour le SRAS-CoV-2) que les personnes qui ne se font pas vacciner. L'utilisation d'un modèle de contrôle de cas négatif peut aider à minimiser ce type de biais, puisque les deux groupes cherchent à se faire tester. La conception de cohorte prospective dans laquelle les participants sont testés sur une base longitudinale contribue également à minimiser les biais. Les cohortes rétrospectives de données de dossiers médicaux ou de données de surveillance collectées de manière routinière sur la COVID-19 ont été exclues de cette revue afin que celle-ci puisse mettre l'accent sur les études présentant un risque de biais plus faible.
Les études sur l'immunité à long terme comprennent principalement des données longitudinales issues d'études observationnelles, notamment de cohortes prospectives, de grandes séries de cas et de plans transversaux, qui présentent un risque modéré à élevé de biais de sélection et de facteurs de confusion. Par exemple, la plupart des études ont fait état de la gravité de l'infection clinique chez les participants à l'étude, mais beaucoup n'ont pas analysé ou contrôlé les facteurs de risque, comme l'âge, qui peuvent expliquer une partie de l'hétérogénéité des corrélats de l'immunité. Les différences dans les données démographiques des participants à l'étude, la période entre l'infection et la vaccination, le statut immunitaire de base, le délai entre l'infection et la vaccination, la gravité clinique des infections, les résultats immunitaires étudiés, la durée du suivi et les méthodes de mesure ont probablement contribué à une partie de l'hétérogénéité observée. La variabilité peut provenir de l'application de différentes méthodes de détection des anticorps et des cellules immunitaires avec des paramètres de sensibilité et de spécificité de test différents. Tous ces facteurs rendent difficile la comparaison des résultats entre les étudesNote de bas de page 51.
Lacunes en matière de connaissances :
- Manque de compréhension de la force de la corrélation entre les marqueurs de l'immunité (p. ex., les titres d'anticorps neutralisants) et la protection contre l'infection ou la maladie grave, et de la façon dont la protection assurée par le vaccin peut être différente de la protection après l'infection.
- Le rôle des anticorps spécifiques, des cellules B et des cellules T dans la prévention ou la guérison de l'infection n'a pas été définitivement déterminé chez l'humain.
- La majorité des preuves de l'immunité protectrice contre les VP portent sur le variant Alpha. Des études prospectives sont nécessaires pour les autres VP émergents, notamment Delta Omicron.
- Il est nécessaire d'obtenir des données supplémentaires sur l'affaiblissement de l'immunité au fil du temps pour toutes les combinaisons de personnes vaccinées et/ou précédemment infectées, ainsi que sur les variables démographiques et autres facteurs de risque qui peuvent avoir un impact sur l'affaiblissement de l'immunité.
Infections post-vaccinales après une vaccination complète
Bien que les vaccins contre la COVID-19 se soient avérés très efficaces pour prévenir les maladies graves, on peut s'attendre à certains cas d'infections post-vaccinale. Les preuves de l'étendue de la protection vaccinale contre les infections ou les maladies graves dues à divers VP apparaissent rapidement et notre compréhension de l'immunité vaccinale évolue. La définition de l'infection post-vaccinale utilisée dans cette revue était basée sur la définition de cas des CDC pour l'infection post-vaccinaleNote de bas de page 2 : une personne chez qui l'ARN ou l'antigène du SRAS-CoV-2 est détecté sur un échantillon respiratoire prélevé ≥14 jours après avoir terminé la première série d'un vaccin contre la COVID-19 (p. ex., deux semaines après la deuxième dose d'un vaccin à deux doses ou deux semaines après un vaccin à une dose). Les études qui ne comprenaient que des estimations de l'infection symptomatique ou grave après la vaccination, plutôt que le nombre total d'infections post-vaccinales (c.-à-d. asymptomatiques et symptomatiques) ont été exclues. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 1).
Les vaccins utilisés dans les études incluses sur les infections post-vaccinales comprenaient Comirnaty (Pfizer-BioNTech/ BNT162b2), Spikevax (Moderna/mRNA-1273), Vaxzevria (AstraZeneca/Covishield/ChAdOx1-S/AZD1222), Janssen (Johnson & Johnson/Ad26.COV2.S) et Bharat Biotech (Covaxin /BBV152)).
Cinq études détaillant les résultats d'essais contrôlés randomisés sur l'efficacité des vaccins ont rapporté que l'infection post-vaccinale dans les 0,5-6 mois suivant l'administration de deux doses de vaccin est relativement faible. Les critères d'évaluation primaires de nombreux ECR étaient les cas symptomatiques de COVID-19 au moins une semaine après la 2e dose; ils ne répondaient donc pas à nos critères d'inclusion.
- Spikevax (Moderna) : Dans un ECR américain avec un suivi de 5 mois, des infections ont été enregistrées chez 2 % des individus vaccinés contre 9,5 % des individus non vaccinés (placebo)Note de bas de page 52. L'efficacité du vaccin Spikevax contre l'infection était de 82,0 % (IC 95 % 79,5-84,2) et n'a pas faibli sur une période de 5 mois après la deuxième doseNote de bas de page 52.
- Vaxzevria (Astra Zeneca) : Dans un ECR britannique avec un suivi allant jusqu'à 6 mois, des infections ont été enregistrées chez 4 % des personnes vaccinées contre 8 % des témoins (qui ont été vaccinés avec le vaccin antiméningococcique MenACWY)Note de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55. L'efficacité du vaccin a varié de 73,5 % (IC 95 % 55,5-84,2) dans une analyse précoce des données de l'essai (mai-novembre 2020) à 50,9 % (IC 95 % 41,0-59,0) dans une analyse ultérieure des données de l'essai (octobre 2020-janvier 2021)Note de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55.
- BBV152 (Covaxin) : Dans un essai réalisé en Inde avec une période de suivi de 2 mois, des infections sont survenues chez 0,2 % du groupe vacciné et 0,9 % du groupe placeboNote de bas de page 56. L'efficacité contre l'infection asymptomatique, l'infection symptomatique et l'infection Delta était respectivement de 63,6 % (IC 95 % 29,0-82,4), 77,8 % (IC 95 % 65,2-86,4) et 65,2 % (IC 95 % 33,1-83,0)Note de bas de page 56.
Trente-sept études d'observation de l'efficacité des vaccins (EV) dans le monde réel démontrent également que la infection post-vaccinale par les variants originaux et le variant Alpha après deux doses de vaccin est faible pendant le suivi à court terme (0,5 -7 mois). Toutefois, certains VP affichent des tendances plus inquiétantes.
- Globalement, les sujets non vaccinés présentaient un risque beaucoup plus élevé de développer une infection par rapport aux sujets entièrement vaccinés (Vaxzevria RR=2,5; Vaxzevria et Comirnaty OR=2,7-10,9; Comirnaty RH=9,1)Note de bas de page 3Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 19Note de bas de page 26Note de bas de page 57Note de bas de page 58.
- Le nombre d'infections post-vaccinales était faible après la vaccination avec les vaccins Comirnaty, Spikevax et Vaxzevria.
- Cinq études de cohorte prospectives portant sur des travailleurs de la santé, avec un suivi allant de 2 à 6 mois après la vaccination par Comirnaty ou Spikevax, ont indiqué que l'incidence de l'infection confirmée par RT-PCR était plus faible chez les travailleurs de la santé vaccinés (0,2-6,3 % dans l'ensemble des études) que chez les travailleurs de la santé non vaccinés (2,2-7,5 % dans l'ensemble des études)Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7. Pour le Vaxzevria en Inde, l'incidence était de 6,6 % (travailleurs de la santé vaccinés) contre 43,8 % (travailleurs de la santé non vaccinés)Note de bas de page 8.
- Les estimations de l'infection post-vaccinale étaient plus élevées dans les études qui identifiaient les infections par la détection de l'antigène du SRAS-CoV-2 dans un spécimen respiratoire. Une étude de cohorte prospective menée aux États-Unis entre mars et août 2021 auprès de travailleurs de la santé a révélé une proportion élevée d'infections post-vaccinales avec Comirnaty (détectées par séroconversion de la nucléocapside du SRAS-CoV-2), soit 26,0 % (59/227), similaire à celle des travailleurs de la santé non vaccinés, soit 23,5 % (4/17)Note de bas de page 10. Une autre étude (menée entre janvier et mai 2021 en Inde), qui a caractérisé les infections post-vaccinales par la détection de l'ARN ou de l'antigène du SRAS-CoV-2, a signalé une infection chez 8,6 % des travailleurs de la santé entièrement vaccinés (Vaxzevria) contre 21,5 % des travailleurs de la santé non vaccinésNote de bas de page 9.
- Chez les travailleurs de la santé d'une cohorte prospective, l'immunité post-infection (85 %) et l'immunité post-vaccination (90 %, Comirnaty ou Vaxzevria 15-42 jours après la deuxième dose) ont offert une protection similaire par rapport à l'incidence des infections dans le groupe non vacciné et non préalablement infectéNote de bas de page 11. Une autre cohorte de travailleurs de la santé a constaté que l'infection après la vaccination était rare (1,1 % des travailleurs de la santé, 20/1818) et nettement moins fréquente que la réinfection après l'infection initiale (9,5 %, 8/84)Note de bas de page 59. Dans une étude portant sur la population générale du Royaume-Uni jusqu'en août 2021, rien ne prouve que l'efficacité de Vaxzevria soit différente de la protection conférée par une infection antérieure sans vaccination (p=0,33), mais la protection conférée par la vaccination avec Comirnaty était supérieure à la protection conférée par l'infection (p=0,04), et les personnes précédemment infectées puis vaccinées avaient la plus grande protection contre une nouvelle infection (p<0,006)Note de bas de page 25.
- L'EV de Comirnaty, Spikevax et Vaxzevria contre l'infection aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Israël étaient ≥80 % entre déc 2020 et avril 2021Note de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 11Note de bas de page 15Note de bas de page 25Note de bas de page 60Note de bas de page 61Note de bas de page 62. Toutefois, des études plus récentes ont fait état d'une moindre efficacité vaccinale de ces vaccins : L'EV de Comirnaty et Spikevax aux États-Unis était de 66-74 % en juillet/août 2021, celle de Janssen aux États-Unis était de 51 % en juillet/août 2021, celle de Comirnaty et Vazevria au Royaume-Uni était de 67-80 % en mai 2021, celle de Spikevax et Vaxzevria en Espagne était de 66 % en janvier-avril 2021, l'EV de Comirnaty et Spikevax au Qatar était de 54-87 % entre décembre 2020 et juillet 2021, l'EV de Vaxzevria et Covaxin en Inde était de 54-83 % entre janvier et juin 2021, et l'EV de Coronavac/Biotec en Chine était de 59 % entre mai et juin 2021Note de bas de page 5Note de bas de page 19Note de bas de page 23Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 58Note de bas de page 63Note de bas de page 64Note de bas de page 65Note de bas de page 66. Cette variabilité de l'EV peut être liée à de multiples facteurs, tels que le stade de l'épidémie dans la zone d'étude, le niveau d'immunité de la population étudiée, les protocoles d'administration (p. ex., l'intervalle entre les doses), le temps écoulé depuis la vaccination et l'augmentation/la modification des VP.
- Les données préliminaires indiquent que la VE contre l'infection est similaire pour les variants original et AlphaNote de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17. L'EV contre le variant Bêta peut être légèrement inférieure à celle contre l'Alpha, mais la différence n'est pas statistiquement significativeNote de bas de page 12Note de bas de page 14Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Une étude américaine (février-avril 2021) a révélé que les VP étaient surreprésentés dans les cas d'infections post-vaccinales de l'ARNm par rapport aux cas de la population non vaccinéeNote de bas de page 67. La fréquence de tous les VP dans les cas d'infection post-vaccinale a été multipliée par 1,47 par rapport à celle des séquences du SRAS-CoV-2 prélevées dans un échantillon général d'infections dans la même régionNote de bas de page 67.
- L'analyse génomique a révélé une augmentation du variant Delta dans les infections post-vaccinales depuis avril 2021Note de bas de page 9Note de bas de page 15Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 22 et des études ont montré une efficacité vaccinale réduite contre le variant Delta par rapport aux autres variants; cependant, ces résultats peuvent être affectés par l'augmentation des cas Delta, l'assouplissement des restrictions de santé publique et l'augmentation du temps écoulé depuis la première série de vaccins pendant les périodes d'analyse.
- Une étude menée au Portugal a révélé un risque plus élevé d'infection post-vaccinale par Delta que par Alpha (RCa=1,96, 95% CI 1,2-3,1)Note de bas de page 21. Les estimations de l'EV contre l'infection par le virus Delta étaient inférieures à celles du virus Alpha dans les études réalisées en Écosse (Comirnaty : 79 % contre 92 %; Vaxzevria : 60 % contre 72 %)Note de bas de page 16 et les États-Unis (Comirnaty/Spikevax : 66 % contre ~90 %)Note de bas de page 5. Une étude longitudinale sur les ménages au Royaume-Uni a révélé que l'EV lorsque Delta était dominant n'était pas significativement différente de celle lorsque Alpha était dominant (Comirnaty : 80% contre 78%; Vaxzevria : 67 % contre 79 %)Note de bas de page 25.
- Une augmentation des infections post-vaccinales a été particulièrement évidente au QatarNote de bas de page 23Note de bas de page 24. Le pourcentage de toutes les infections au SRAS-CoV-2 diagnostiquées quotidiennement qui étaient des infections post-vaccinales (Comirnaty et Spikevax) a augmenté au fil du temps et a atteint 36,4 % en septembre 2021. L'EV contre l'infection a diminué à 20 % 5-7 mois après la deuxième dose de Comirnaty ou Spikevax . Le variant dominant pendant toute la période d'étude était le Bêta, mais un schéma similaire d'affaiblissement de la protection a également été démontré pour le variant Delta, récemment dominant.
- Les signes d'affaiblissement de l'immunité étaient modestes aux États-Unis, l'EV contre le Delta passant de 94,1 % (90,5-96,3 %) 14-60 jours après la vaccination à 80 % (70,2-86,6 %) 151-180 jours après la vaccinationNote de bas de page 15.
Les personnes précédemment infectées qui ont reçu une série complète de vaccins primaires présentent des niveaux élevés de protection (n=3 études).
- La vaccination de travailleurs de la santé déjà infectés (réduction de 96 % de l'incidence par rapport au groupe naïf) n'a pas été significativement plus protectrice que celle des travailleurs entièrement vaccinés (90 %) 15-42 jours après la vaccination ou celle des travailleurs déjà infectés (85 %)Note de bas de page 11.
- Une étude cas-témoins menée dans la population générale du Kentucky a révélé que les personnes précédemment infectées qui n'étaient pas vaccinées avaient 2,34 fois plus de chances d'être réinfectées que celles qui étaient entièrement vaccinées avec le Janssen, le Comirnaty ou le SpikevaxNote de bas de page 28.
- Dans une vaste étude longitudinale des ménages au Royaume-Uni, la protection contre l'infection était significativement plus élevée chez les personnes vaccinées ayant déjà été infectées que chez les personnes vaccinées n'ayant jamais été infectées (Comirnaty p=0,006 / Vaxzevria p<0,0001)Note de bas de page 25.
- Bien qu'elles n'aient pas fait l'objet d'une analyse approfondie dans le cadre de cette revue car elles ne répondaient pas aux critères d'inclusion spécifiés, de multiples études ont également révélé que les personnes vaccinées ayant des antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 présentent des niveaux élevés de protection contre une infection post-vaccinaleNote de bas de page 68Note de bas de page 69Note de bas de page 70.
Une étude sur les infections post-vaccinales après une dose de rappel après une série primaire (n=1) a été identifiée.
- Des doses de rappel ont été signalées dans une étude israélienne portant sur les troisièmes doses de ComirnatyNote de bas de page 71. Les infections post-vaccinales en août sont survenues chez 5,5 % des personnes qui avaient reçu 2 doses en janvier contre 3,6 % des personnes qui ont reçu le rappel en aoûtNote de bas de page 71. Dans le cadre d'une analyse de tests négatifs et d'un contrôle de cas appariés au sein de la même étude, ils ont estimé une réduction de 70 à 84 % des chances d'obtenir un résultat positif 14 à 20 jours après le rappel par rapport à la protection conférée par la série primaire à deux doses administrée 6 mois auparavant.
Marqueurs de la réponse immunitaire
Cette section résume 26 études portant sur les marqueurs de la réponse immunitaire mesurés longitudinalement jusqu'à 8 mois après la vaccination chez des personnes avec (n=10) et sans (n=26) antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2. Les études incluses se limitaient à celles qui portaient sur >30 participants ≥6 mois après la vaccination, sans infection préalable (Tableau 2) ou chez les personnes vaccinées après la guérison de la COVID-19 ( Tableau 3). Vingt-six études ont porté sur les taux d'anticorps sériques circulants après la vaccination, et quatre études ont fait état de multiples marqueurs immunitaires cellulaires et humoraux (c.-à-d. les cellules B et/ou les cellules T et les anticorps) dans le même échantillon d'individus naïfs et vaccinés. Dix études ont également fait état de marqueurs immunitaires chez des personnes précédemment infectées et vaccinées.
Les vaccins actuellement approuvés au Canada, Comirnaty (Pfizer-BioNTech/ BNT162b2), Spikevax (Moderna/mRNA-1273), Vaxzevria (AstraZeneca/Covishield/ChAdOx1-S/AZD1222), Janssen (Johnson & Johnson/Ad26.COV2.S), et Bharat Biotech (Covaxin /BBV152)), ont été mis au point pour cibler la protéine de spicule, y compris le DLR du SRAS-CoV-2, et les études se concentrent donc sur la positivité de ces marqueurs d'immunité plutôt que sur les protéines de la nucléocapside, de la membrane ou de l'enveloppeNote de bas de page 72Note de bas de page 73.
La majorité des études incluses étaient des cohortes prospectives ou des essais contrôlés randomisés qui ont prélevé des échantillons de personnes vaccinées au fil du temps. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe ( Tableau 2 et Tableau 3). Dans l'ensemble, il y avait une variabilité considérable entre les résultats et les études en raison des différences entre les participants aux études, la fréquence et la durée du suivi, les résultats immunitaires étudiés et les méthodes de mesure, ce qui limite la synthèse des résultats entre les études. Les études sur l'infection avant la vaccination n'ont souvent pas indiqué l'intervalle entre la guérison et la vaccination, la gravité de l'infection et les corrélats immunitaires après la vaccination. En outre, les preuves sont limitées en ce qui concerne les associations entre les marqueurs immunitaires à long terme mesurés et la protection contre l'infection dans des populations spécifiques, telles que les enfants, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées (p. ex., les personnes séropositives) et les populations immunodéprimées (en cours de traitement contre le cancer ou prenant des traitements immunosuppresseurs), tant pour les VP de type sauvage que pour les VP émergents.
Les résultats rapportés incluent les marqueurs cellulaires et humoraux de l'immunité et un bref historique de ces marqueurs est fourni.
- Les marqueurs immunitaires cellulaires, notamment les cellules B à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui produisent des anticorps ciblant les virus) et les cellules T à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui guident les réponses immunitaires adaptatives à médiation cellulaire), sont considérés comme des indicateurs de l'immunité à long termeNote de bas de page 1Note de bas de page 74Note de bas de page 75. Les cellules T sont des cellules immunitaires classées par récepteurs de surface CD4+ ou CD8+. Le rôle principal des cellules T peut être séparé en deux parties : la production d'anticorps par l'activation des cellules B (cellules T CD4+) et la destruction des cellules infectées présentant certains antigènes (cellules T CD8+)Note de bas de page 76. Les cellules B à mémoire sont un type de lymphocyte B qui fait partie du système immunitaire adaptatif. Les études incluses ont isolé des cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC) à partir d'échantillons de sérum, puis ont mesuré le nombre, les phénotypes ou l'activité des cellules T ou B après simulation avec divers bassins de séquences peptidiques du SRAS-CoV-2 (c.-à-d. les acides aminés qui composent les protéines virales)Note de bas de page 77Note de bas de page 78. La variabilité et/ou le manque de détails sur les séquences des peptides utilisées dans les études de simulation limitent la comparabilité des résultats des études. Des études rapportent également que l'interféron-γ (IFNγ), l'interleukine-2 (IL-2), et/ou le facteur de nécrose tumorale α (TNFα) à partir de trousses commerciales pour mesurer l'activité des cellules T contre les antigènes en fonction des cytokines sécrétéesNote de bas de page 77.
- L'immunité humorale, également appelée immunité à médiation par les anticorps, désigne généralement les anticorps circulants dirigés contre les antigènes virauxNote de bas de page 1Note de bas de page 74. Parmi les études incluses, les anticorps circulants dans les échantillons de sérum ont été mesurés par des tests d'affinité des anticorps, des tests de neutralisation des pseudovirus, la cytométrie de flux et d'autres techniques basées sur la biologie moléculaire. Des variations entre les tests ont été notées dans plusieurs études, avec un désaccord important entre les résultats de certaines analyses, ce qui est une source d'hétérogénéité entre les étudesNote de bas de page 79Note de bas de page 80Note de bas de page 81Note de bas de page 82. À titre d'exemple, une étude sur la précision des tests de diagnostic a révélé que le test Euroimmun manquait 40 % des résultats positifs comparativement aux tests Roche dans des échantillons prélevés à 8 moisNote de bas de page 81. L'éventail des résultats rapportés en matière d'anticorps comprenait les anticorps totaux, les anticorps neutralisants (NAb), la classe d'anticorps (c.-à-d. IgG, IgM, IgA) qui étaient occasionnellement décrits par sous-classe (c.-à-d. IgG1, IgG3) et/ou l'affinité de liaison aux antigènes viraux du SRAS-CoV-2. De nombreuses études ont souvent précisé les cibles antigéniques virales des anticorps Ig mesurés, qui comprenaient principalement les protéines structurelles virales : la protéine de spicule (S), la sous-unité S1 ou S2 de la protéine S et les protéines du domaine de liaison des récepteurs (DLR) pour les individus vaccinés, par opposition à d'autres cibles, telles que les protéines de la nucléocapside (N), de l'enveloppe (E) ou de la membrane (M), qui ne sont pas présentes dans de nombreux vaccinsNote de bas de page 73.
Marqueurs de réponse immunitaire ≥6 mois après la première série de vaccin chez les personnes n'ayant pas d'antécédents de COVID-19
Les données préliminaires sur les marqueurs d'immunité à long terme ≥6 mois après la vaccination chez les personnes non infectées auparavant, comprenaient 18 études après la vaccination par Comirnaty, huit après Spikevax, deux après Janssen, une Coronavac (Sinopharm) et deux études sur le vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 (dont l'utilisation n'est pas approuvée). La plupart des études ont mesuré les marqueurs de la réponse immunitaire jusqu'à 6 mois. Il n'y avait que 3 études avec des données jusqu'à 7 mois et 1 étude avec des données jusqu'à 8-9 mois. Les principaux résultats des études incluses sont énumérés ci-dessous et les résultats détaillés de chaque étude figurent dans l'annexe (Tableau 2).
Les principaux résultats des réponses immunitaires des cellules B et T 6 à 7 mois après la vaccination (n=4) avec Spikevax et Comirnaty démontrent des réponses immunitaires cellulaires détectables et durablesNote de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 39.
- Deux études (Comirnaty n=2 et Spikevax n=1) ont indiqué une stabilité ou une augmentation des populations de cellules B mémoire spécifiques de l'antigène, ce qui est une indication significative d'une réponse immunitaire efficaceNote de bas de page 29Note de bas de page 31. Une étude effectuée aux États-Unis sur une population générale a noté un changement de catégorie entre les cellules B IgA+ et IgM+ 1 à 3 mois après la vaccination Comirnaty vers un nombre et une variété croissants de cellules B IgG+ spécifiques de l'antigèneNote de bas de page 29.
- La réactivation des cellules B prélevées à 6 mois a montré une forte production de S-IgG, qui était corrélée aux cellules B mémoires du spicule+ détectées par cytométrie de fluxNote de bas de page 29. De plus, l'immunité humorale (spicule et DLR-IgG) était corrélée aux marqueurs immunitaires cellulaires CD4+ et Th1 à 6 moisNote de bas de page 29. Une autre étude ne rapporte aucune corrélation entre les anticorps et les marqueurs immunitaires cellulairesNote de bas de page 30.
- Six mois après la vaccination par Comirnaty, les taux de cellules T effectrices et de TH1 étaient stables, ce qui indique des réponses durables des lymphocytes T mémoires, dont l'ampleur ou la composition peuvent changer de façon limitée en réponse aux vaccins de rappelNote de bas de page 29.
- Deux études portant sur des personnes vaccinées par Comirnaty ont indiqué une diminution de l'IFN-γ des cellules T CD8+ et une augmentation de l'IFN-γ T CD4+ (cellules B à mémoire) à 6 mois, ce qui est une bonne indication d'une réponse immunitaire efficace à la vaccinationNote de bas de page 29Note de bas de page 30.
Les principaux résultats des réponses immunitaires humorales 6 mois après la vaccination complète (n=26 études) sont les suivants.
- Après 2 doses de Spikevax, les anticorps IgG du spicule et les NAb sont restés détectables et stables jusqu'à 6 mois (n=8)Note de bas de page 29Note de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 49Note de bas de page 83Note de bas de page 84Note de bas de page 85.
- Deux publications issues du même essai Spikevax (Moderna) rapportent que les anticorps sont restés détectables jusqu'à 6 mois après la deuxième dose et que des NAb étaient présents pour presque tous les participants, cependant, des niveaux plus faibles d'activité de neutralisation ont été observés chez les personnes de plus de 55 ansNote de bas de page 36. L'autre publication fait état d'une neutralisation des VP allant de 96 % avec Alpha et Delta à 54 % avec BêtaNote de bas de page 44.
- Un essai de contrôle randomisé a montré que les NAb de Spikevax neutralisaient le variant original à 6 mois, mais que 30 à 45 % des échantillons ne neutralisaient pas les variants Bêta, Gamma et DeltaNote de bas de page 83.
- Parmi les patients américains sous dialyse d'une cohorte rétrospective, 14,1 % des receveurs de Spikevax étaient séro-réversifs d'après les taux de S-IgG à 6 moisNote de bas de page 35.
- Après 2 doses de Comirnaty, les anticorps IgG du spicule, les anticorps IgG du DLR et les NAb ont diminué par rapport au pic atteint 1 à 3 mois après la deuxième dose mais sont restés détectables 3 à 7 mois (n=18)Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 35Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 40Note de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47Note de bas de page 48Note de bas de page 49Note de bas de page 86.
- À 6 mois, 83,9 à 99 % avaient des anticorps DLR-IgG détectablesNote de bas de page 45Note de bas de page 47.
- Une étude portant sur 17 personnes vaccinées avec Comirnaty et non infectées auparavant a indiqué que toutes les personnes avaient des anticorps détectables à 6 moisNote de bas de page 50.
- Les titres de NAb ont été fortement maintenus pendant au moins 6 mois dans les populations saines (57 %-100 %)Note de bas de page 29Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38.
- Les populations à haut risque qui ont terminé la série primaire de Comirnaty avec un suivi ≥6 mois ont été rapportées dans sept études.
- Les NAb chez les résidents des maisons de retraite 6 mois après la vaccination étaient détectables chez 30 % des résidents qui n'avaient pas d'antécédents d'infection par la COVID-19Note de bas de page 38. On a également constaté une réduction de 84 % des titres de NAb, S-IgG et DLR-IgG 6 mois après la vaccination 38. Une deuxième étude menée auprès de résidents de maisons de retraite a révélé que 100 % des résidents de maisons de retraite qui avaient des anticorps détectables (DLR IgG/IgM) au départ avaient des anticorps détectables à 6 moisNote de bas de page 30.
- Une cohorte rétrospective américaine qui a reçu le Comirnaty a rapporté que 43,9 % des patients sous dialyse étaient devenus séropositifs d'après les S-IgG 6 mois après la vaccinationNote de bas de page 35.
- Une cohorte prospective de patients atteints de tumeurs solides présentait une sérologie positive plus faible à 6 mois par rapport aux témoins sains (79 % contre 84 %) et 15 % des patients atteints de cancer présentaient une séro-réversionNote de bas de page 43.
- Une étude de cohorte prospective israélienne portant sur des patients atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC) ou de lymphome à petits lymphocytes (SLL) a montré un niveau élevé de réponse au vaccin avec 90,2 % d'anticorps IgG anti-S positifs par rapport à 100 % des témoins sains, 9,8 % des patients atteints de LLC/SLL étaient séro-réversifsNote de bas de page 42.
- Une étude transversale portant sur 414 patients atteints de sclérose en plaques (SP) et recevant un traitement présentait des titres de S-IgG inférieurs à ceux des patients atteints de SP ne recevant pas de traitement ou des témoins sainsNote de bas de page 41.
- Dans une étude de cohorte prospective israélienne, la probabilité d'avoir des titres NAb faibles (titre NAb <16) 6 mois après avoir été entièrement vacciné était plus élevée chez les hommes immunodéprimés ≥65 par rapport aux adultes en bonne santéNote de bas de page 40.
- Janssen :
- Un essai comparatif randomisé du vaccin Janssen, 7 à 9 mois après la première dose a donné lieu à des niveaux plus élevés d'anticorps non nucléosidiques détectables chez les adultes âgés de 18 à 55 ans (95 %-100 %) par rapport aux adultes âgés de plus de 65 ans (68-69 %)Note de bas de page 37. 93 % des adultes et 86 % des personnes âgées avaient des S-IgG détectables à 6 moisNote de bas de page 37.
- Une deuxième étude de cohorte rétrospective américaine a indiqué que les patients sous dialyse atteignaient la limite inférieure de la détection des S-IgG à 6 mois de suiviNote de bas de page 35.
- Autres vaccins :
- Six mois après l'administration de deux doses de vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2, les anticorps NAb et protéine S diminuent de 35,6 % à 51,7 % et de 52,1 % à 52,7 % selon le calendrier d'administration, respectivementNote de bas de page 87. À 8 mois, une autre étude a rapporté que des NAb étaient présents chez 48 % des personnes vaccinéesNote de bas de page 88.
- Une seule étude sur le CoronaVac (Sinopharm) a montré que les anticorps monoclonaux avaient diminué de 100 % à 12-22 % après six moisNote de bas de page 89.
- Les études visant à trouver des associations entre les marqueurs d'immunité et les variables démographiques ont donné des résultats peu concluants. Deux études n'ont indiqué aucune différence dans les réponses en raison de l'âge, du sexe ou du schéma posologiqueNote de bas de page 43Note de bas de page 88, tandis que sept études ont indiqué des réponses en anticorps plus faibles chez les personnes âgées ayant reçu le vaccin, 6 mois après la deuxième dose du vaccinNote de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 40Note de bas de page 44Note de bas de page 45Note de bas de page 48.
Marqueurs de la réponse immunitaire chez les personnes précédemment infectées ≥6 mois après la première série de vaccin contre la COVID-19
Les données préliminaires sur les marqueurs d'immunité à long terme ≥6 mois après la vaccination chez les personnes ayant des preuves d'une infection antérieure ont été incluses dans 10 études après vaccination avec Comirnaty, trois avec Spikevax, et une avec Janssen. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 3).
- Deux études sur le vaccin Comirnaty indiquent que les titres de cellules T étaient plus élevés chez les vaccinés précédemment infectés et qu'ils étaient plus susceptibles d'avoir des cellules T détectables au mois 6 à 7 par rapport à ceux qui n'avaient pas eu la COVID-19 avant la vaccinationNote de bas de page 30Note de bas de page 39. Une étude de cohorte prospective américaine portant sur les vaccins Spikevax et Comirnaty a révélé que les réponses des cellules T n'étaient pas significativement élevées chez les vaccinés précédemment infectés par rapport à ceux qui n'avaient pas eu la COVID-19 avant la vaccination à 6 moisNote de bas de page 29.
- Une étude de cohorte prospective suédoise portant sur 66 travailleurs de la santé vaccinés avec le Comirnaty et précédemment infectés a indiqué que les personnes vaccinées ayant des antécédents de COVID-19 présentaient des titres de neutralisation au moins deux fois plus élevés pour Alpha, Bêta, Gamma et Delta que les personnes vaccinées sans antécédents de COVID-19Note de bas de page 39.
- Les titres de NAb n'étaient pas différents chez les vaccinés précédemment infectés (81 % - 100 %)Note de bas de page 29Note de bas de page 38 par rapport aux vaccinés sans antécédents d'infection (57 % - 100 %)Note de bas de page 29Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38. Des différences plus importantes en matière de NAb ont été observées chez les résidents de maisons de retraite (65 % chez les personnes vaccinées ayant déjà été infectées contre 30 % chez les personnes vaccinées sans antécédents d'infection)Note de bas de page 38.
- Deux études (Comirnaty et Spikevax) n'ont trouvé aucune différence dans le taux de décroissance post-vaccination de S ou de DLR-IgG chez les individus précédemment infectés et non infectésNote de bas de page 29Note de bas de page 34. Une étude de cohorte prospective menée en Italie sur des travailleurs de la santé vaccinés avec le Comirnaty a signalé que la diminution des anticorps était plus rapide chez les personnes précédemment infectées que chez les personnes non infectéesNote de bas de page 46 et deux études de cohorte prospectives du vaccin Comirnaty ont fait état d'une diminution plus lente des DLR-IgG, IgA et IgM au fil du temps vers 6 mois dans le groupe vacciné et précédemment infecté par rapport aux personnes sans antécédents d'infectionNote de bas de page 47Note de bas de page 50.
Revue de la littérature
Trois examens rapides et systématiques pertinents incluent les recherches sur la COVID-19 jusqu'en juillet 2021 sur les corrélats de l'immunité des personnes vaccinées (Tableau 4). Ils sont inclus en tant que ressources pour la recherche sur les points de temps pour les marqueurs immunitaires plus tôt que 6 mois et les analyses des facteurs qui sont en corrélation avec une forte réponse immunitaire à la vaccination. Il existe également des examens systématiques des données sur les réinfections, y compris des résumés des réinfections confirmées généralement rapportées sous forme de rapports de cas, qui ne sont pas inclus dans cet examen.
Méthodes
Une analyse documentaire quotidienne (ouvrages publiés et en prépublication) est effectuée par le Groupe des sciences émergentes de l'ASPC. L'analyse a compilé les ouvrages sur la COVID-19 depuis le début de l'éclosion et est mise à jour quotidiennement. Les recherches visant à extraire les ouvrages pertinents sur la COVID-19 sont menées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN et Research Square, et les résultats sont recoupés avec les ouvrages figurant sur la liste de la documentation sur la COVID de l'Organisation mondiale de la santé et des centres d'information sur la COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier et Wiley. Le résumé quotidien et les résultats complets de l'analyse sont conservés dans une base de données RefWorks et dans une liste Excel consultable. Une recherche ciblée par mots-clés a été menée dans ces bases de données afin de recenser les citations pertinentes sur la COVID-19 et SARS-COV-2. Trois recherches distinctes ont été menées pour trouver les citations relatives à la réinfection, aux infections post-vaccinales et à l'immunité. Les termes de recherche utilisés comprenaient :
termes d'infection post-vaccinale (efficacité ou efficace* ou infection post-vaccinale) dans toutes les études avec le sujet vaccin
termes d'immunité (mois* ou longitudinal) à travers les études avec le terme Immunologie.
La présente revue contient des recherches publiées jusqu'au 22 octobre 2021.
Chaque référence potentiellement pertinente a été examinée pour confirmer qu'elle contenait des données pertinentes et les données pertinentes ont été extraites dans la revue.
Remerciements
Préparée par : Kaitlin Young, Austyn Baumeister, et Lisa Waddell (Laboratoire national de microbiologie), Groupe des sciences émergentes, Agence de la santé publique du Canada.
L'examen éditorial, l'examen de la science à la politique, l'examen par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnés par le Bureau du Conseiller Scientifique en Chef : ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-aspc.gc.ca
Tableaux des données probantes
Tableau 1. Essais contrôlés randomisés, études de cohorte prospectives et études cas-témoins évaluant les infections post-vaccinales (n=42)
Étude |
Méthode |
Principaux résultats |
Essais (n=5) |
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El Sahly (2021)Note de bas de page 52 Essai contrôlé randomisé É.-U. |
Essai clinique de phase 3, en aveugle, contre placebo, de Spikevax. Des volontaires adultes présentant un risque élevé de Covid-19 ou de ses complications ont été inclus et ont reçu au hasard, dans un rapport 1:1, deux injections intramusculaires de Spikevax ou de placebo, à 28 jours d'intervalle, dans 99 centres à travers les États-Unis. Le critère d'évaluation primaire était la prévention de la maladie de COVID-19 se manifestant au moins 14 jours après la deuxième dose chez les participants qui n'avaient pas été infectés auparavant. Les infections asymptomatiques ont été identifiées par séroconversion (anticorps spécifiques à la protéine de la nucléocapside) lors des visites programmées (mois 1 et 2). L'efficacité a été estimée à l'aide d'un modèle stratifié à risques proportionnels de Cox. Les taux d'incidence et l'efficacité du vaccin ont été estimés par 1 moins le rapport de risque (Spikevax contre placebo), et l'intervalle de confiance à 95 % correspondant a été basé sur le nombre total de cas ajusté en fonction du temps-personne total. La durée du suivi à partir de la deuxième dose était de ~5 mois. |
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Feng (2021)Note de bas de page 53 ECR R.-U. |
Les données d'un essai d'efficacité randomisé du vaccin Vaxzevria au Royaume-Uni (COV002) ont été analysées pour déterminer les niveaux d'anticorps associés à la protection contre le SRAS-CoV-2. En utilisant les données de cet essai d'efficacité, les auteurs ont évalué la corrélation entre les marqueurs immunitaires 28 jours après la seconde dose de la vaccination Vaxzevria et les infections symptomatiques et asymptomatiques. Les participants présentant des symptômes ont été évalués en clinique et un écouvillonnage du nez et de la gorge a été effectué pour le test d'amplification de l'acide nucléique. En outre, il a été demandé aux participants de faire un écouvillonnage du nez et de la gorge à domicile chaque semaine, ce qui a permis de détecter les infections asymptomatiques. |
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Emary (2021)Note de bas de page 54 Essai contrôlé randomisé R.-U. |
Les volontaires (âgés de ≥18 ans) qui ont participé aux études de phase 2/3 sur l'efficacité du vaccin au Royaume-Uni (COV002), et qui ont été assignés au hasard (1:1) à recevoir Vaxzevria ou un vaccin conjugué méningococcique témoin (MenACWY), ont fourni des écouvillons des voies aériennes supérieures sur une base hebdomadaire et également s'ils développaient des symptômes de la maladie COVID-19 ont été inclus. |
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Voysey (2021)Note de bas de page 55 ECR R.-U. |
Cette étude présente les données de trois essais contrôlés randomisés en simple aveugle - une étude de phase 1/2 au Royaume-Uni (COV001), une étude de phase 2/3 au Royaume-Uni (COV002) et une étude de phase 3 au Brésil (COV003) - et une étude de phase 1/2 en double aveugle en Afrique du Sud (COV005). Seule l'étude britannique (COV002) incluait des cas symptomatiques et asymptomatiques, donc seuls ces résultats sont résumés ici. Cet essai a inclus des personnes travaillant dans des professions à forte exposition possible au SRAS-CoV-2, comme les établissements de soins de santé et sociaux et les personnes âgées (>59 ans). Le vaccin MenACWY a été utilisé comme témoin. Ceux qui répondaient aux critères symptomatiques ont subi une évaluation clinique et un prélèvement pour un test d'amplification de l'acide nucléique. Pour dépister les infections asymptomatiques, les participants ont fourni chaque semaine un écouvillon du nez et de la gorge auto-administré pour le TAAN. L'efficacité contre le SRAS-CoV-2 plus de 14 jours après une seconde dose de vaccin Vaxzevria a été calculée à partir d'un modèle de Poisson. |
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Ella (2021)Note de bas de page 56 Essai contrôlé randomisé Inde |
Essai clinique de phase 3 dans 25 hôpitaux indiens pour évaluer l'efficacité du vaccin BBV152 COVID-19. Des adultes en bonne santé ont reçu deux doses intramusculaires de vaccin (n=12 221) ou de placebo (n=12 198) administrées à quatre semaines d'intervalle. Le résultat principal était la COVID-19 symptomatique confirmé en laboratoire, survenant au moins 14 jours après la deuxième dose. Cependant, en plus du suivi symptomatique, une série d'écouvillons du nasopharynx après la deuxième dose ont été collectés sur place pour la détection d'une infection asymptomatique à la COVID-19 à intervalles mensuels (n=8 721) |
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Études observationnelles (n=37) |
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Moncunill (2021)Note de bas de page 4 Cohorte prospective Espagne |
Cette cohorte comprenait des travailleurs de la santé sélectionnés au hasard au début de l'étude. Les participants ont été recrutés au pic de la première vague de la pandémie en Espagne et ont participé à plusieurs visites de suivi pour évaluer la cinétique des anticorps et obtenir des renseignements sur l'infection. Au 12e mois, la plupart des participants avaient reçu deux doses de l'un ou l'autre des vaccins à ARNm (Comirnaty ou Spikevax). Ils ont recueilli des renseignements sur les nouveaux épisodes d'infection par le SRAS-CoV-2 dans cette cohorte jusqu'à 6 mois après la vaccination (M18) par l'intermédiaire du service de santé au travail de l'hôpital. |
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Fowlkes (2021)Note de bas de page 5 Cohorte prospective É.-U. |
Les données des cohortes HEROES-RECOVER, un réseau de cohortes prospectives parmi les travailleurs de première ligne, sont rapportées. Les travailleurs ont été soumis à des tests hebdomadaires de dépistage de l'infection par le SRAS-CoV-2 au moyen d'une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse (RT-PCR) et lors de l'apparition de toute maladie de type COVID-19. Ce rapport présente les estimations de l'efficacité vaccinale (EV) pour Comirnaty et Spikevax, et examine si l'EV diffère chez les adultes en fonction du temps écoulé depuis l'administration de toutes les doses de vaccin recommandées. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour calculer les ratios des taux d'infection entre les personnes non vaccinées et les personnes totalement vaccinées (≥14 jours après la réception de toutes les doses recommandées du vaccin contre la COVID-19), ajustés en fonction de la profession, du site et de la circulation virale locale, et pondérés pour la probabilité inverse de vaccination à l'aide de caractéristiques sociodémographiques, d'informations sur la santé, de la fréquence des contacts sociaux étroits et de l'utilisation de masques. |
Pendant la période totale de 35 semaines de l'étude :
Pendant la période où le Delta était dominant :
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Laing (2021)Note de bas de page 19 Cohorte prospective É.-U. |
Les travailleurs de la santé qui n'avaient pas d'antécédents de COVID-19 ont été recrutés et suivis dans l'étude Prospective Assessment of SARS-CoV-2 Seroconversion (PASS). On a demandé aux participants d'effectuer un test PCR SRAS-CoV-2 nasopharyngé dès l'apparition des symptômes. Les infections asymptomatiques ont été déterminées par les séroconversions de la protéine nucléocapside (PN) (test antigénique) évaluées mensuellement pendant 6 mois après la vaccination complète par Comirnaty. Excluant les personnes infectées avant le 31 janvier 2021, l'étude a suivi 227 participants entièrement vaccinés avec BNT162b2 et 17 participants non vaccinés. |
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Novazzi (2021)Note de bas de page 7 Cohorte prospective Italie |
Les travailleurs de la santé entièrement vaccinés (tous considérés comme entièrement vaccinés en février 2021) qui travaillaient dans 8 services jugés à « haut risque » ont subi un test RT-PCR obligatoire toutes les 2 semaines (n=789), et ceux de 8 services à « risque modéré » ont été testés toutes les 4 semaines (n=1 387). Si l'ARN du SRAS-CoV-2 était détecté, le travailleur de la santé était testé quotidiennement jusqu'à ce que deux écouvillons consécutifs soient négatifs pour le SRAS-CoV-2. |
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Shamier (2021)Note de bas de page 20 Cohorte prospective Pays-Bas |
Les travailleurs de la santé ont été suivis pour des infections primaires et des infections post-vaccinales (Comirnaty, Spikevax, Vaxzevria ou Janssen). Comparaison des caractéristiques virologiques des premiers échantillons positifs par RT-PCR prélevés chez des travailleurs de la santé ayant contracté une infection (survenue entre avril et juillet 2021) et des premiers échantillons positifs par RT-PCR prélevés dans la même cohorte de travailleurs de la santé avant le début de la vaccination (avril à décembre 2020). Les infections ont été classées comme des infections post-vaccinales si la date de la première RT-PCR positive du SRAS-CoV-2 était plus de 14 jours après l'administration de toutes les doses de vaccin recommandées. |
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Issac (2021)Note de bas de page 8 Cohorte prospective Inde |
Évaluation prospective de 324 employés travaillant à l'hôpital pendant la période d'étude de 170 jours (27 janvier 2021 - 15 juillet 2021). Parmi cette population, 243 (75 %) ont terminé le cycle complet de primovaccination, c.-à-d. qu'ils ont reçu 2 doses de vaccin Vaxzevria 14 jours après la vaccination, et 80 (25 %) n'ont pas été vaccinés. Tous les employés ont fait l'objet d'une surveillance après la vaccination afin de quantifier les nouvelles infections (les cas suspects symptomatiques, ainsi que les contacts à haut risque des cas infectés, ont été confirmés par un dépistage RT-PCR). Les cohortes ont été comparées à l'aide d'une régression logistique binaire et d'un modèle de risque de proportionnalité de Cox dépendant du temps. Le temps d'événement observé était le nombre de jours entre la deuxième dose et la confirmation d'une infection par la COVID-19. Les covariables testées étaient l'âge, le sexe et le statut d'exposition au contact. |
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Ronchini (2021)Note de bas de page 59 Cohorte prospective Italie |
Les travailleurs de la santé des sites hospitaliers de Milan ont été suivis. Les tests d'anticorps ont été effectués toutes les 4 semaines. Le test PCR était effectué après un test sérologique positif, en cas de symptôme, après les vacances et toutes les 2 semaines pour les médecins. Les vaccinations ont commencé en janvier 2021 (la durée maximale de suivi pour une infection post-vaccinale était de 5 mois). |
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Pouwels (2021)Note de bas de page 25 Cohorte prospective R.-U. |
L'efficacité des vaccins Comirnaty et Vaxzevria a été étudiée dans le cadre d'une vaste étude de suivi communautaire auprès de ménages sélectionnés de manière aléatoire (n=221909 Alpha 1er déc. 2020-16 mai 2021, n=358983 Delta 17 mai- 1er août 2021). |
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Kale (2021)Note de bas de page 9 Cohorte prospective Inde |
L'étude a été menée sur des travailleurs de la santé (n=1858) recevant deux doses de vaccin Vaxzevria. Des échantillons de sang en série ont été prélevés pour mesurer les IgG et les anticorps neutralisants du SARS-CoV-2. Une infection post-vaccinale a été définie comme la détection de l'ARN ou de l'antigène du SRAS-CoV-2 dans un spécimen respiratoire prélevé chez un individu ayant reçu une ou deux doses de vaccin. Les personnes entièrement vaccinées ont été définies comme des travailleurs de la santé ayant reçu deux doses de vaccin et ayant développé une infection dans les 14 jours suivant la seconde dose. 46 échantillons positifs par RT-PCR provenant d'infections post-vaccinales ont été soumis au séquençage du génome entier (WGS). |
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Wickert (2021)Note de bas de page 57 Cohorte prospective É.-U. |
L'efficacité du vaccin pour prévenir l'infection a été estimée en comparant le risque d'infection en fonction du temps écoulé depuis la vaccination dans une population de cadets (n=4200). Les tests de surveillance hebdomadaires effectués à l'aide du test d'immunofluorescence de l'antigène du SRAS Sofia ont fourni des estimations de la prévalence des points d'infection. Les individus asymptomatiques identifiés lors des tests de surveillance et les individus symptomatiques ont reçu des tests basés sur la RT-PCR. Le risque d'infection en fonction de la durée de la vaccination a été déterminé en comparant le nombre total de jours-personnes pendant la période d'observation et le nombre total d'infections, pour 10 000 jours-personnes, pour chaque groupe de vaccination. À la fin de la période d'étude, 36 % des cadets étaient complètement vaccinés (définis comme 14 jours après la 2e dose de Comirnaty). |
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Muhsen (2021)Note de bas de page 3 Cohorte prospective Israël |
Les travailleurs sanitaires des établissements de soins de longue durée (ESLD) ont été soumis à un test RT-PCR du nasopharynx hebdomadaire du SRAS-CoV-2. Les travailleurs de la santé entièrement vaccinés (14+ jours après la deuxième dose de Cominarty; n=6960) et non vaccinés (n=2202) ont été suivis jusqu'à l'acquisition du SRAS-CoV-2 ou la fin du suivi. Les rapports de risque ont été calculés par des modèles de régression à risques proportionnels de Cox, en ajustant les données sociodémographiques et l'incidence de la COVID-19 dans la zone de résidence. |
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Thompson (2021)Note de bas de page 61 Cohorte prospective É.-U. |
Des cohortes prospectives de personnel de la santé, de premiers intervenants et d'autres travailleurs essentiels et de première ligne (n=3 975) ont subi un dépistage hebdomadaire du SRAS-CoV-2. |
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Martínez-Baz (2021)Note de bas de page 63 Cohorte prospective Espagne |
Cette étude a suivi toutes les personnes âgées de ≥18 ans couverts par le service de santé de Navarre, qui avaient été des contacts étroits de cas de COVID-19 confirmés en laboratoire de janvier à avril 2021. Les contacts étroits ont été testés par RT-PCR pour le SRAS-CoV-2 au début et 10 jours après le dernier contact. La régression de Cox a fourni des estimations des risques relatifs bruts et ajustés. Les modèles ajustés comprenaient les groupes d'âge, le sexe, la principale maladie chronique, le lieu de contact (ménage ou autre) et le mois. Les contacts ont été considérés comme pleinement vaccinés 14 jours après la deuxième dose de Comirnaty ou de Spikevax. |
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Thompson (2021)Note de bas de page 60 Cohorte prospective É.-U. |
Des cohortes prospectives de personnel de santé, de premiers intervenants et d'autres travailleurs essentiels et de première ligne dans huit endroits des États-Unis ont été incluses. La surveillance active des symptômes correspondant à une maladie associée à la COVID-19 s'est faite par l'entremise de messages textes, de courriels et de rapports directs des participants ou des dossiers médicaux hebdomadaires. Les participants ont prélevé eux-mêmes un écouvillon du cornet nasal moyen chaque semaine, indépendamment du statut des symptômes de la maladie associée à la COVID-19, et ont prélevé un écouvillon nasal supplémentaire et un échantillon de salive au début de la maladie associée à la COVID-19. |
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Katz (2021)Note de bas de page 6 Cohorte prospective Israël |
Suivi des travailleurs de la santé dans 6 hôpitaux pour estimer l'efficacité du vaccin Comirnaty contre la COVID-19 dans la prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2. Les participants ont rempli des questionnaires hebdomadaires sur les symptômes et ont fourni des échantillons nasaux hebdomadaires. L'EV contre l'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR a été calculée à l'aide du modèle des risques proportionnels de Cox. EV estimée >14 jours après la réception de la seconde dose de vaccin. Seuls ont été inclus les participants qui étaient séronégatifs au moment de l'inscription et qui n'avaient pas d'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR au moment ou avant l'inscription. |
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Lumley (2021)Note de bas de page 11 Cohorte prospective R.-U. |
Des travailleurs de la santé (n=13 109) ont été suivis afin d'étudier et de comparer la protection contre l'infection par le SRAS-CoV-2 conférée par deux doses de vaccin (soit par le vaccin Comirnaty, soit par le vaccin Vaxzevria) avec une apparition au moins 14 jours après la seconde injection. La protection contre une infection antérieure a également été examinée (résultats dans le tableau 1). Le personnel est resté exposé au risque d'infection jusqu'à la fin de l'étude ou jusqu'à l'obtention d'un test PCR positif, selon la première éventualité. Pour évaluer l'impact du variant Alpha sur le risque de (ré) infection, ils ont analysé les résultats positifs à la PCR avec et sans échec de ciblage du gène S (SGTF), et ceux confirmés comme Alpha lors du séquençage du génome. La protection a été calculée comme 100*(1 -RTI). |
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Patalon (2021)Note de bas de page 71 Cas-témoins avec test négatif Israël |
La population étudiée était composée de membres des Maccabi Healthcare Services (MHS), âgés de 40 ans et plus, qui ont reçu soit deux, soit trois doses du vaccin Comirnaty. Les deuxièmes doses étaient généralement administrées en janvier et les doses de rappel en août. La fin du suivi était fixée au 21 août 2021. Les participants ont été exclus s'ils ont reçu un résultat de test positif au SRAS-CoV-2 avant le début de la période de suivi. Une analyse cas-témoins avec test négatif visait à estimer la réduction des chances d'un test positif à différents intervalles de temps après la réception de la (troisième) dose de rappel (0-6 jours, 7-13 jours, 14-20 jours) par rapport aux personnes vaccinées avec deux doses seulement. Les covariables comprenaient la catégorie d'âge de 10 ans, le sexe biologique, le temps écoulé depuis la réception de la 2e dose et les comorbidités. Un plan de contrôle de cas appariés a également été réalisé. Les cas ont été définis comme des individus ayant reçu un résultat de test PCR positif après le 1er août 2021, parmi les personnes âgées de 40 ans ou plus n'ayant pas eu de résultat de test positif antérieur enregistré et ayant reçu au moins deux doses du vaccin. Jusqu'à 20 témoins par cas ont été tirés de l'ensemble de la population. |
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Chemaitelly (2021)Note de bas de page 24 Cas-témoins avec test négatif Qatar |
Efficacité estimée du vaccin contre toute infection par le SRAS-CoV-2 pour Corminaty. Les auteurs définissent l'infection post-vaccinale comme toute infection survenant après une dose, quel que soit le délai, mais présentent les résultats de l'étude séparément pour les infections survenant après la première et la deuxième dose et au-delà. L'efficacité de Comirnaty a été évaluée contre les infections Alpha, Bêta et Delta séparément afin d'étudier si la baisse d'efficacité aurait pu être confondue par l'exposition à différents variants au fil du temps. Les cas participants (personnes qui ont reçu un résultat positif au test PCR) et les témoins (personnes qui ont reçu un résultat négatif au test PCR) ont été appariés un à un en fonction du sexe, du groupe d'âge de 10 ans, de la nationalité, de la raison du test PCR pour dépister le SRAS-CoV-2 et de la semaine civile du test PCR. |
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Bruxvoort (2021)Note de bas de page 15 Cas-témoins avec test négatif É.-U. |
Le séquençage du génome entier a été effectué pour les spécimens positifs au SRAS-CoV-2 afin de déterminer l'efficacité de Spikevax contre les VP Delta, Mu et autres. Les cas positifs au test (n=8 163) ont été appariés 1:5 aux témoins négatifs au test en fonction de l'âge, du sexe, de la race/ethnicité et de la date de prélèvement de l'échantillon. Une régression logistique conditionnelle a été utilisée pour comparer les cotes de vaccination entre les cas et les témoins, en tenant compte des facteurs de confusion. Des analyses de l'EV en fonction du temps écoulé depuis la réception de la deuxième dose de Spikevax (14-60 jours, 61-90 jours, 91-120 jours, 121-150 jours, 151-180 jours et >180 jours) ont été réalisées pour les variants Delta (globalement et par âge), les variants non Delta et les variants non identifiés. |
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Tang (2021)Note de bas de page 23 Cas-témoins avec test négatif Qatar |
Entre le 21 décembre 2020 et le 21 juillet 2021, 877 354 personnes ont reçu les deux doses de Comirnaty et 409 041 personnes ont reçu les deux doses de SpikeVax. L'efficacité du vaccin a été estimée contre l'infection documentée (définie comme un écouvillon positif au test PCR, quelle que soit la raison du test PCR ou la présence de symptômes) par le variant Delta. Les cas et les témoins ont été appariés un par un en fonction du sexe, de la tranche d'âge de 10 ans, de la nationalité, du motif du test d'amplification en chaîne par polymérase (PCR) du SRAS-CoV-2 et de la semaine civile du test PCR. |
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Barlow (2021)Note de bas de page 26 Cas-témoins avec test négatif É.-U. |
Estimation de l'efficacité de la vaccination contre l'infection par le SRAS-CoV-2 en juillet 2021 (lorsque Delta était dominant). 500 paires de cas-témoins ont été appariées (n=1 000). Les cas comprenaient un échantillon aléatoire de personnes dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 a été positif en juillet 2021 et qui ont été signalées par un rapport de laboratoire électronique, qui étaient âgées de plus de 15 ans et qui n'avaient pas d'infection antérieure connue par le SRAS-CoV-2. Les témoins étaient des personnes appariées par l'âge et le code postal et dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 était négatif en juillet 2021. Les vaccins ont été considérés comme non valides s'ils avaient été administrés <14 jours avant la date de prélèvement du test positif du cas. |
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Singh (2021)Note de bas de page 58 Cas-témoins avec test négatif Inde |
L'efficacité de la vaccination a été étudiée. Les vaccins administrés à l'époque étaient Vaxzevria et Covaxin. Cette étude cas-témoins a été menée auprès de personnes âgées de ≥45 ans. Les cas étaient les patients COVID-19 qui ont été admis ou ont visité la clinique de la grippe du All India Institute of Medical Sciences (AIIMS). Les témoins étaient les personnes dont le laboratoire de virologie a testé qu'elles étaient négatives pour le coronavirus-2 du syndrome respiratoire aigu sévère (CoV-2 du SRAS). Il s'agissait d'une étude cas-témoins non appariée, mais l'analyse de régression logistique a été ajustée en fonction de l'âge, du sexe, de la profession, du score COVID de comportement inapproprié, de la comorbidité chronique, de l'hospitalisation H/O, du syndrome grippal, de la COVID-19 antérieure et du contact à haut risque avec un cas ou un cas suspect. |
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Li (2021)Note de bas de page 66 Cas-témoins avec test négatif Chine Mai-juin 2021 |
Estimer l'efficacité vaccinale de deux vaccins inactivés contre le SRAS-CoV-2 (le vaccin SARS-CoV-2 du China National Biotec Group et le vaccin CoronaVac) contre l'infection ou la pneumonie associée au variant Delta. Définit la deuxième dose de vaccination (complètement vacciné) comme ayant été écoulée plus de 14 jours après la deuxième dose au moment du diagnostic clinique (pour les cas) ou du dernier contact avec les cas (pour les contacts). |
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Sheikh (2021)Note de bas de page 16 Cas-témoins avec test négatif Écosse |
Estimer l'efficacité vaccinale (Comirnaty et Vaxzevria) par rapport au risque d'infection par le SRAS-CoV-2. La détection du gène S positif a été utilisée comme indicateur de l'identification du variant Delta et la détection du gène S négatif était représentative d'Alpha. Les estimations de l'efficacité du vaccin ont été obtenues à partir d'un modèle logistique additif généralisé ajustant l'âge, la tendance temporelle lors de la prise de l'écouvillon et le nombre de tests antérieurs en utilisant des splines, plus le sexe et la privation. |
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Butt (2021)Note de bas de page 64 Cas-témoins avec test négatif Qatar |
Détermination de l'efficacité vaccinale des vaccins à ARNm (Comirnaty and Spikevax) dans la prévention de l'infection confirmée par le SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes dans un hôpital de référence national ≥14 jours après la deuxième dose du vaccin. Pour chaque femme dont le test était positif, ils ont identifié jusqu'à 3 témoins négatifs par RT-PCR, appariés selon l'âge et la raison du test. Les auteurs n'ont pas fait correspondre les cas et les contrôles pour le moment du test. |
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Chemaitelly (2021)Note de bas de page 12 Cas-témoins avec test négatif Qatar |
Étant donné que le séquençage du génome viral et le dépistage multiplex des variants par RT-qPCR effectués sur les cas entre le 8 et le 10 mars n'ont permis d'identifier essentiellement que des cas Bêta et Alpha entre le 8 mars et le 10 mai 2021, une infection Alpha a été considérée comme un cas d'échec de la cible du gène S et une infection Bêta comme un cas positif de la cible du gène S. Les analyses de l'efficacité du vaccin Spikevax contre l'Alpha ont été réalisées à l'aide d'échantillons indépendants de n=21 305 cas positifs avec un test PCR et de n=21 305 contrôles négatifs avec test PCR, tandis que les analyses de l'efficacité contre Bêta ont été réalisées à l'aide de n=44 737 cas positifs avec test PCR et de n=44 737 contrôles négatifs avec test PCR. |
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Pramod (2021)Note de bas de page 65 Cas-témoins avec test négatif Inde |
On a obtenu des renseignements sur le statut vaccinal (Covishield) des cas de COVID-19 parmi le personnel de santé et un nombre égal de témoins appariés (c.-à-d. positifs et négatifs pour le SRAS-CoV-2 par RT-PCR). Les cas et les témoins ont été appariés pour l'âge et la date du test (n=360 paires cas-contrôle). Les groupes ont été comparés à l'aide d'une régression logistique conditionnelle multivariable pour calculer les rapports de cotes (RC), ajustés en fonction du sexe, du rôle professionnel, de la présence de symptômes et de la présence d'un état de comorbidité. |
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Abu-Raddad (2021)Note de bas de page 17 Cas-témoins avec test négatif Qatar |
Les données relatives au SRAS-CoV-2 ont été extraites de la plateforme nationale d'information numérique sur la santé du Qatar. Les cas et les témoins ont été appariés un à un par l'âge, le sexe, la nationalité et la raison du test PCR. L'efficacité a été estimée par rapport à une infection documentée par les variants Alpha ou Bêta. |
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Thiruvengadam (2021)Note de bas de page 19 Cas-témoins avec test négatif Inde |
Détermination de l'efficacité du vaccin Vaxzevria dans la prévention des infections confirmées lors d'une vague d'infections Delta en Inde. Les cas étaient positifs à la RT-PCR pour l'infection par le SRAS-CoV-2 (n=2 766). Les témoins (n=2 377) ont été sélectionnés au hasard parmi les personnes dont le test était négatif et ont été appariés en nombre pour chaque semaine civile de test pendant la période d'étude. On a défini la vaccination complète comme étant 14 jours après la deuxième dose du vaccin. Le rapport de cotes ajusté (RCa) a été estimé par un modèle de régression logistique multivariable incluant les facteurs de confusion. |
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Andrejko (2021)Note de bas de page 62 Cas-témoins avec test négatif É.-U. |
Les cas (tests positifs, n=525) et les témoins (tests négatifs, n=498) ont été recrutés parmi la population dont les résultats des tests de diagnostic moléculaire du SRAS-CoV-2 ont été communiqués au California Department of Public Health. Les participants ont été appariés sur l'âge, le sexe et la région géographique. Évaluation des antécédents déclarés par les participants concernant la réception du vaccin COVID-19 à base de mRNA (Comirnaty et Spikevax). Les participants ont été considérés comme pleinement vaccinés deux semaines après la réception de la deuxième dose. |
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Kislaya (2021)Note de bas de page 21 Cas de figure Portugal |
On a utilisé les cas positifs par RT-PCR notifiés au Système national de surveillance et au registre électronique de vaccination pour calculer les probabilités d'infections post-vaccinales dans les cas Delta par rapport aux cas Alpha de SRAS-CoV-2. Ce résultat a été estimé par régression logistique conditionnelle ajustée pour le groupe d'âge, le sexe et appariée à la semaine du diagnostic. Les données relatives au séquençage du génome entier (SGE) ou à l'échec de la cible génique su spicule ont été utilisées pour classer Delta et Alpha. Les participants ont été considérés comme pleinement vaccinés deux semaines après la réception de la deuxième dose du vaccin à ARNm (Comirnaty ou Moderna). |
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Cavanaugh (2021)Note de bas de page 28 Cas-témoins É.-U. |
Parmi les résidents du Kentucky infectés par le SRAS-CoV-2 en 2020, le statut vaccinal de ceux qui ont été réinfectés en mai-juin 2021 a été comparé à celui des résidents qui n'ont pas été réinfectés. Un patient a été défini comme un résident du Kentucky présentant une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire en 2020 et un résultat positif ultérieur au test NAAT ou à l'antigène entre le 1er mai et le 30 juin 2021. Les participants témoins étaient des résidents du Kentucky dont l'infection par le SRAS-CoV-2 avait été confirmée en laboratoire en 2020 et qui n'avaient pas été réinfectés jusqu'au 30 juin 2021. Les patients et les témoins ont été appariés selon un ratio de 1:2 en fonction du sexe, de l'âge et de la date du premier test positif pour le SRAS-CoV-2. Les patients ont été considérés comme entièrement vaccinés si une dose unique de Janssen (Johnson & Johnson) ou une seconde dose d'un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) avait été reçue ≥14 jours avant la date de réinfection. |
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Chau (2021)Note de bas de page 22 Cas-témoins Vietnam |
Étude des infections post-vaccinales au cours d'une éclosion parmi le personnel soignant d'un grand hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses. Nous avons utilisé les données disponibles sur les anticorps neutralisants provenant d'une étude sur les vaccins pour les analyses cas-témoins. Appariement des cas avec les témoins par âge et par sexe. |
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Duerr (2021)Note de bas de page 13 Cas-témoins É.-U. |
Comparaison des génomes du SRAS-CoV-2 de 76 cas d'infection post-vaccinale après une vaccination complète avec Comirnaty, Spikevax, ou Janssen à des témoins non vaccinés (n=1 046) dans l'agglomération de New York, y compris leur relation phylogénétique, la distribution des variants et les profils de mutation en spicule complet. Des analyses statistiques non appariées et appariées prenant en compte l'âge, le sexe, le type de vaccin et le mois d'étude comme covariables ont été réalisées. L'infection post-vaccinale a été définie comme une infection survenant >14 jours après l'inoculation de la deuxième dose des vaccins ARNm ou du vaccin Janssen COVID-19 à dose unique. |
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McEwen (2021)Note de bas de page 67 Cas-témoins É.-U. |
Examen des génomes du SRAS-CoV-2 isolés chez des personnes identifiées comme des cas d'infections post-vaccinales (n=20) et comparaison avec le fond de séquences du SRAS-CoV-2 provenant de Washington au cours du même intervalle de temps (n=5174). L'infection post-vaccinale a été définie comme un test positif par RT-PCR >2 semaines après la deuxième dose de vaccins Comirnaty ou Spikevax). |
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Mor (2021)Note de bas de page 18 Cas-témoins Israël |
Nous avons utilisé la régression logistique, avec le type de variante comme variable dépendante, le statut vaccinal (Cominarty) comme principale variable explicative, en tenant compte de l'âge, du sexe, de la sous-population, du lieu de résidence et du moment de l'échantillonnage, pour estimer le rapport de cotes pour qu'un cas vacciné présente le variant Bêta par rapport au variant Alpha, parmi les personnes vaccinées et non vaccinées dont le test est positif. Les renseignements (y compris les résultats du séquençage) sur les cas confirmés de COVID-19 dans le pays ont été récupérées dans les bases de données du ministère israélien de la santé. |
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Kustin (2021)Note de bas de page 14 Étude cas-témoins Israël |
Examen de la distribution des variants du SRAS-CoV-2 observés dans les infections de personnes vaccinées et dans les infections appariées de personnes non vaccinées. Les auteurs ont effectué l'analyse en tenant compte des infections post-vaccinales, c'est-à-dire des personnes dont le test PCR était positif au moins une semaine après l'administration de la deuxième dose de vaccin (dénommée efficacité totale, ET). Cependant, ils fournissent également les numéros de cas qui ont été infectés après 14 jours de la 2e dose. Réalisation d'une PCR et d'un séquençage du génome viral sur 149 paires de personnes « totalement vaccinés » et 247 paires de personnes « partiellement vaccinés » (1 seule dose). |
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Tableau 2. Réponses immunitaires ≥6 mois après la première série de vaccination contre la COVID-19 chez des personnes sans antécédents de COVID-19 (n=26)
Étude |
Méthode |
Principaux résultats |
Réponses immunitaires des anticorps circulants, des cellules B et des cellules T (n=4) |
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7 mois |
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Haverall (2021)Note de bas de page 39 Cohorte prospective Suède |
Les anticorps de liaison (IgG) des travailleurs de la santé, les réponses des cellules T et les anticorps neutralisants contre le type sauvage et le type Delta ont été évalués à l'aide d'échantillons de sang collectés longitudinalement dans le cadre de l'étude COMMUNITY (COVID-19 Immunity) pendant une période allant jusqu'à 7 mois. Lors de la dernière mesure, des données étaient disponibles pour 246 personnes naïves (66 précédemment infectées) ayant reçu le vaccin Comirnaty. |
Cellules T à 7 mois :
Les anticorps à 7 mois :
VP à 7 mois :
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6 mois |
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Giménez (2021)Note de bas de page 30 Cohorte prospective Espagne |
Quarante-six résidents de maisons de retraite (10 précédemment infectés) d'une étude antérieure qui a capturé les réponses des cellules B et T après la vaccination par Comirnaty ont été réévalués entre 179 et 195 jours pour les anticorps DLR et N totaux (IgG et IgM) (n=45) en utilisant le test d'électrochimiluminescence Roche Elecsys®ainsi que l'IFNγ-produisant de l'IFN γ-CD8+ et CD4+ mesurées par cytométrie de flux. Les résultats relatifs aux personnes infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3. |
Cellule T à 6 mois :
Les anticorps à 6 mois :
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Goel (2021)Note de bas de page 29 Cohorte prospective É.-U. |
Les réponses longitudinales des anticorps (1, 3, 6 mois après la deuxième dose) et des cellules à mémoire B et T, y compris contre les VP (Alpha, Bêta, Delta) après un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) ont été mesurées chez 45 individus naïfs et 16 individus guéris. Les IgG DLR et spicule ont été mesurées par ELISA, les NAb ont été déterminés par rapport à des variants pseudo-typées, les cellules T ont été détectées par un test de marqueur induit par l'activation (AIM) et les cellules B par l'utilisation de protéines biotinylées en combinaison avec différents conjugués streptavidine (SA) - fluorophore à partir d'échantillons de cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC). |
Les cellules B à 6 mois :
Cellules T à 6 mois :
Les anticorps à 6 mois :
NAb à 6 mois :
|
Ciabattini (2021)Note de bas de page 31 Cohorte prospective Italie |
Les cellules B à mémoire spécifique du spicule et les réponses humorales jusqu'à 6 mois après la vaccination avec le vaccin Comirnaty (2 doses à 3 semaines d'intervalle) ont été étudiées chez 145 travailleurs de la santé âgés de 24 à 75 ans sans antécédents d'infection SRAS-CoV-2 confirmés en laboratoire. |
Anticorps IgG spécifiques du spicule :
Cellules B mémoires spécifiques du spicule
|
Réponses immunitaires par anticorps circulants (n=22) |
||
Canaday (2021)Note de bas de page 38 Cohorte prospective É.-U. |
Les anticorps circulants et les anticorps non spécifiques ont été mesurés chez 120 résidents de maisons de retraite et 92 travailleurs de la santé, 2 semaines et 6 mois après une première série complète de vaccination par Comirnaty. S et DLR-IgG ont été mesurés par ELISA et les NAb par un test de neutralisation de pseudovirus. |
À 6 mois :
|
Eyran (2021)Note de bas de page 50 Cohorte prospective Israël |
Un sous-ensemble de 20 patients guéris de la COVID-19 et de 17 individus naïfs de la COVID-19 qui ont reçu le vaccin Cominarty et ont été suivis pour des échantillons 8, 35, 91 et 182 jours (6 mois) après la deuxième dose afin de mesurer les niveaux d'Ig DLR. |
Les anticorps à 6 mois :
|
Hsu (2021)Note de bas de page 35 Cohorte rétrospective É.-U. |
Les patients sous dialyse (1 567 sans antécédents de COVID-19 et 299 avec antécédents de COVID-19) qui fréquentaient un centre de dialyse de maintenance et avaient reçu les deux doses de vaccin (441 Comirnaty/779 Spikevax/347 Janssen*) ont été analysés pour leurs réponses à long terme aux IgG de spicule (S). L'antigène de pointe du SRAS-CoV-2 a été mesuré à l'aide de l'essai par chimiluminescence ADVIA Centaur®XP/XPT COV2G. |
Patients naïfs vaccinés sous dialyse :
|
Kontopoulou (2021)Note de bas de page 47 Cohorte prospective Grèce |
Les réponses IgG DLR après Comrinaty ont été étudiées longitudinalement de 2 semaines à 6 mois dans une cohorte de 252 travailleurs de la santé (35 infections antérieures/217 sans infection antérieure). Les anticorps IgG ont été évalués par l'essai SARS-CoV-2 IgG II Quant. |
|
Rémy (2021)Note de bas de page 34 Cohorte prospective É.-U. |
Un échantillon de commodité composé d'employés d'une société de recherche médicale et de membres du foyer (n=261) a été utilisé. Des échantillons de sang prélevés volontairement ont été mesurés pour les IgG du spicule une fois par mois jusqu'à 13 mois. Les personnes ayant terminé leur première série de vaccination (n= 21 Janssen, n= 78 Moderna, n=152 Pfizer) et 9 n'étaient pas vaccinées. Quarante-trois participants ont déclaré un test PCR positif avant la vaccination, 9 ont déclaré une infection post-vaccinale et 24 ont déclaré une vaccination de rappel. |
6 mois après la vaccination :
|
Salvagno (2021)Note de bas de page 46 Cohorte prospective Italie |
787 travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty à 3 semaines d'intervalle ont fait l'objet de prélèvements sanguins avant la première et la deuxième dose ainsi que 1, 3 et 6 mois après la deuxième dose afin de suivre la cinétique des anticorps totaux mesurés par l'essai par chimiluminescence Roche Elecsys Anti-SARS-CoV-2 S |
Les anticorps à 6 mois :
|
Zhong (2021)Note de bas de page 49 Cohorte prospective É.-U. |
1 960 travailleurs de la santé, 1 887 travailleurs de la santé sans infection préalable (1 530 Comirnaty/357 Spikevax), avant la vaccination, et 73 avec infection préalable (62 Comirnaty/11 Spikevax) ont été analysés pour déterminer les réponses IgG 1, 3, 6 mois après la vaccination; autres vaccins non spécifiés). Les IgG anti-spicule (S) ont été mesurées par le test ELISA d'Euroimmun. La régression linéaire a ajusté les IgG médianes en fonction du temps écoulé depuis la vaccination, de l'infection antérieure, du vaccin, de l'âge et du sexe. |
À 6 mois :
|
Doria-Rose (2021)Note de bas de page 36 Essai contrôlé randomisé É.-U. |
L'immunité vaccinale a été évaluée chez 33 adultes en bonne santé participant à un essai de phase 1 en cours, dont les anticorps ont été rapportés 180 jours après la deuxième dose d'ARNm-1273 (Moderna). Le calendrier vaccinal prévoyait deux doses à 28 jours d'intervalle. |
À 6 mois, l'activité des anticorps était élevée chez tous les participants et les anticorps de liaison moyens étaient plus faibles avec la moyenne géométrique des titres (MGT) finale :
Presque tous les participants ont présenté une activité détectable dans un test de pseudo-neutralisation avec des MGT à 50 % de dilution inhibitrice (DI50) :
et tous les participants ont présenté une activité sur le test de neutralisation de la focalisation-réduction du virus vivant nNeonGreen ID50 GMTs avec des niveaux plus faibles à mesure que l'âge augmente :
Les moyennes estimées de la demi-vie des anticorps de liaison après le 43e jour étaient de 52 à 109 jours, des nAbs de 69 à 173 jours et de la neutralisation du virus vivant de 68 à 202 jours, ce qui est cohérent avec les données provenant de patients infectés antérieurement jusqu'à 8 mois. |
Pegu (2021)Note de bas de page 44 Cohorte prospective É.-U. |
L'impact des variants du SRAS-CoV-2 sur les anticorps de liaison, de neutralisation et de compétition avec l'ACE2 provoqués par le vaccin mRNA-1273 (Moderna) pendant 7 mois a été évalué. Le calendrier vaccinal prévoyait deux doses à 28 jours d'intervalle. |
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Liao (2021)Note de bas de page 87 Cohorte prospective Chine |
La persistance immunitaire d'échantillons de sérum de 158 adultes âgés de 18 à 59 ans a été évaluée 180 jours après une 2e dose de vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 (essai clinique NCT04412538). |
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Li (2021)Note de bas de page 89 Essai contrôlé randomisé Chine |
Dans la phase 1 de cet essai, 68 adultes en bonne santé âgés de plus de 60 ans ont été répartis de manière aléatoire (1:1:1) entre un traitement par 3 μg, 6 μg, ou un groupe placebo. Les titres d'anticorps neutralisants ont été évalués 6 mois ou plus après la deuxième dose de CoronaVac chez tous les participants. |
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Herishanu (2021)Note de bas de page 42 Cohorte prospective Israël |
Ce rapport fait le suivi d'une cohorte de patients adultes naïfs atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC) ou de lymphome à petits lymphocytes (SLL) qui ont été immunisés avec deux doses de Comirnaty. Ce rapport a couvert les réponses en anticorps de 61 patients atteints de LLC/SLL et de 39 contrôles sains 6 mois (EI : 168,0 -178,5 jours) a mesuré le test Elecsys®Anti-SARS-CoV-2 S. |
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Levin (2021)Note de bas de page 40 Cohorte prospective Israël |
Les travailleurs de la santé du Centre Médical de Sheba ont été recrutés avant l'administration du vaccin Comirnaty puis échantillonnés mensuellement après la deuxième dose jusqu'à 6 mois. Sur les 12 603 travailleurs de la santé admissibles, 4 868 ont été recrutés pour participer à l'étude. Lors du suivi de 6 mois, 1 370 travailleurs de la santé ont été testés pour les anticorps et 517 pour les NAb. Les DLR-IgG ont été évalués à l'aide du test IgG SARS-CoV-2 de Beckman Coulter, disponible dans le commerce, en plus des tests de neutralisation des pseudovirus. |
Les anticorps à 6 mois :
NAb :
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Kertes (2021)Note de bas de page 48 Cohorte rétrospective Israël |
Cette étude a extrait des données de la base de données d'un grand centre de santé qui effectuait des tests sérologiques (trousse Abbot Quant II IgG anti-spicule CoV2-SARS) pour les employés et les résidents gériatriques des établissements médicaux et de retraite. Tous les membres du centre de santé ayant reçu les deux doses du vaccin Comirnaty et ayant eu un test IgG ultérieur ont été inclus. Les résultats sérologiques étaient disponibles pour 1 820 personnes au bout de 6 mois (>150 jours après la vaccination). |
À 6 mois :
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Yue (2021)Note de bas de page 88 Cohorte prospective Chine |
Trois cent cinquante-cinq volontaires participant au développement de vaccins inactivés ont reçu deux doses de vaccin (0 et 14 jours ou 0 et 28 jours). Les titres d'anticorps neutralisants ont ensuite été mesurés à 1 et 8 mois après la deuxième dose. |
|
Choi (2021)Note de bas de page 83 Essai contrôlé randomisé É.-U. |
Dans cet essai de phase 2 a en cours sur Spikevax, les participants où la dose de 100 µg pour la série de vaccins primaires ont reçu une dose de rappel de Spikevax ou d'un vaccin à ARNm modifié par un variant, y compris l'ARNm-1273.211 multivalent (mélange de Spikevax et d'ARNm-1273.351) ou l'ARNm-1273.351 seul. Seules les données recueillies à 6 mois après la série primaire et avant les doses de rappel répondaient aux critères d'inclusion de cette revue, n= 59 participants. |
6 mois après la première série :
|
Waldhorn (2021)Note de bas de page 43 Cohorte prospective Israël |
Cent cinquante-quatre patients ayant reçu deux doses de Comirnaty et subissant un traitement contre le cancer pendant toute la durée de l'étude ont été recrutés puis appariés à des agents de santé du même âge, les deux ayant fait l'objet d'une sérologie aux mêmes moments. Les anticorps sériques ont été mesurés à l'aide du test Liaison; DiaSorin SARS-CoV-2 anti-spike (S) S1/S2 IgG après la première vaccination, 14 jours après la deuxième dose et à 6 mois. |
À 6 mois :
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Sadoff (2021)Note de bas de page 37 Essai de contrôle randomisé États-Unis, Belgique |
Suivi à long terme des participants à un essai de phase 1/2a pour la dose unique de Janssen (5x1010 particules virales (pv)). |
Après 1 dose Janssen :
Dose de rappel à 6 mois :
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Israël (2021)Note de bas de page 45 Cohorte rétrospective Israël |
La cinétique des anticorps IgG a été étudiée dans une cohorte de 2 653 patients entièrement vaccinés contre le Comrinaty (résumé) et de 4 361 patients non vaccinés ayant déjà été infectés (non résumé), provenant des Leumit Health Services (LHS), une grande organisation de soins de santé intégrés (OSSI). Les résultats de sérologie (système Abbot Alinity™ i) ciblent les anticorps IgG de la protéine de spicule et les données démographiques ont été extraites des dossiers médicaux. |
Personnes vaccinées jusqu'à 6 mois :
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Achiron (2021)Note de bas de page 41 Étude transversale Israël |
Des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) (n=414) et des témoins sains (n=89) ont subi une prise de sang au moins 28 jours (2,3 à 6,3 mois) après l'administration du vaccin Comirnaty. Les échantillons ont été évalués pour les niveaux de S-IgG (Euroimmun) et, pour un sous-ensemble, pour les réponses des cellules B et T* 2 à 4 mois après la vaccination (tests DLR ELISpotPlus et IFNg et IL2 FluoroSpot de Mabtech). |
Des anticorps :
|
Chu (2021)Note de bas de page 84 Essai contrôlé randomisé É.-U. |
Dans cet essai de phase 2 en cours, 600 personnes ont été randomisées pour recevoir un placebo, 50 µg de Spikevax ou 100 µg de Spikevax de rappel. Les titres d'anticorps neutralisant le pseudo-virus ont été évalués avant l'administration du rappel, 6 à 8 mois après la série primaire. |
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Pan (2021)Note de bas de page 85 Programme de surveillance RN |
Dans le cadre d'un programme de tests de surveillance utilisant le test rapide NIDS®COVID-19 Neutralizing Antibody (NAb), 93 personnes vaccinées par Spikevax et 122 personnes vaccinées par Cominarty ont vu leurs titres d'anticorps neutralisants testés jusqu'à 7 mois après la vaccination complète. |
5 et 7 mois après la série vaccinale complète :
|
LE= lettre à l'éditeur, est.= date estimée sur la base de la soumission de la publication, DLR= domaine de liaison des récepteurs, S = spicule |
Tableau 3. Réponses immunitaires dans les ≥6 mois après la série primaire de la vaccination contre la covid-19 chez les personnes ayant des antécédents de covid-19 (n=10)
Étude |
Méthode |
Principaux résultats |
Réponses immunitaires des anticorps circulants, des cellules B et des cellules T (n=3) |
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Goel (2021)Note de bas de page 29 nouveau Cohorte prospective É.-U. |
Les réponses longitudinales des anticorps (1, 3, 6 mois après la deuxième dose) et des cellules à mémoire B et T, y compris contre les VP (Alpha, Bêta, Delta) après un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) ont été mesurées chez 45 individus naïfs et 16 individus guéris. Les IgG DLR et spicule ont été mesurées par ELISA, les NAb ont été déterminés par rapport à des variants pseudo-typées, les cellules T ont été détectées par un test de marqueur induit par l'activation (AIM) et les cellules B par l'utilisation de protéines biotinylées en combinaison avec différents conjugués streptavidine (SA) - fluorophore à partir d'échantillons de cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC). |
Les cellules B à 6 mois :
Les anticorps à 6 mois :
NAb à 6 mois :
|
Haverall (2021)Note de bas de page 39 Cohorte prospective Suède |
Les anticorps de liaison (IgG) des travailleurs de la santé et les anticorps neutralisants contre le type sauvage et les VP ont été évalués à l'aide d'échantillons de sang collectés longitudinalement dans le cadre de l'étude COMMUNITY (COVID-19 Immunity) pendant une période allant jusqu'à 7 mois. Lors de la dernière mesure, des données étaient disponibles pour 246 personnes naïves (66 précédemment infectées) ayant reçu le vaccin Comirnaty. Les anticorps liant les S-IgG ont été déterminés par un réseau multiplex de billes antigènes, l'IFN-γ Les anticorps neutralisants ont été déterminés par des tests de virus pseudotypés et, pour un sous-ensemble de 17 vaccinés naïfs, par une microneutralisation du virus vivant. |
Cellules T à 7 mois :
Les anticorps à 7 mois :
VP à 7 mois :
|
Giménez (2021)Note de bas de page 30 Cohorte prospective Espagne |
Quarante-six résidents de maisons de retraite (10 précédemment infectés) d'une étude antérieure qui a capturé les réponses des cellules B et T après la vaccination par Comirnaty ont été réévalués entre 179 et 195 jours pour les anticorps DLR et N totaux (IgG et IgM) (n=45) en utilisant le test d'électrochimiluminescence Roche Elecsys®ainsi que l'IFNγ-produisant de l'IFN γ-CD8+ et CD4+ mesurées par cytométrie de flux. |
Des anticorps :
Cellule T :
|
Réponses immunitaires par anticorps circulants (n=7) |
||
Salvagno (2021)Note de bas de page 46 Cohorte prospective Italie |
787 travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty à 3 semaines d'intervalle ont fait l'objet de prélèvements sanguins avant la première et la deuxième dose ainsi que 1, 3 et 6 mois après la deuxième dose afin de suivre la cinétique des anticorps totaux mesurés par l'essai par chimiluminescence Roche Elecsys Anti-SARS-CoV-2 S |
|
Eyran (2021)Note de bas de page 50 Cohorte prospective Israël |
Un sous-ensemble de 20 patients guéris de la COVID-19 et de 17 individus naïfs de la COVID-19 qui ont reçu le vaccin Cominarty et ont été suivis pour des échantillons 8, 35, 91 et 182 jours (6 mois) après la deuxième dose afin de mesurer les niveaux d'Ig DLR. |
Les personnes qui se sont remises ont reçu une seule dose :
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Kontopoulou (2021)Note de bas de page 47 Cohorte prospective Grèce |
Les réponses IgG DLR après Comrinaty ont été étudiées longitudinalement de 2 semaines à 6 mois dans une cohorte de 252 travailleurs de la santé (217 sans infection antérieure). Les anticorps IgG ont été évalués par l'essai SARS-CoV-2 IgG II Quant. |
|
Zhong (2021)Note de bas de page 49 Cohorte prospective É.-U. |
1 960 travailleurs de la santé, 1 887 travailleurs de la santé sans infection préalable (1 530 Comirnaty/357 Spikevax), avant la vaccination, et 73 avec infection préalable (62 Comirnaty/11 Spikevax) ont été analysés pour déterminer les réponses IgG 1, 3, 6 mois après la vaccination; autres vaccins non spécifiés). Les IgG anti-spicule (S) ont été mesurées par le test ELISA d'Euroimmun. La régression linéaire a ajusté les IgG médianes en fonction du temps écoulé depuis la vaccination, de l'infection antérieure, du vaccin, de l'âge et du sexe. |
À 6 mois :
|
Rémy (2021)Note de bas de page 34 Prépublication nouveau Cohorte prospective É.-U. |
Un échantillon de commodité composé d'employés d'une société de recherche médicale et de membres du foyer (n=261) a été utilisé. Des échantillons de sang prélevés volontairement ont été mesurés pour les IgG du spicule une fois par mois jusqu'à 13 mois. Les personnes ayant terminé leur première série de vaccination (n= 21 Janssen, n= 78 Moderna, n=152 Pfizer) et 9 n'étaient pas vaccinées. Quarante-trois participants ont déclaré un test PCR positif avant la vaccination, 9 ont déclaré une infection post-vaccinale et 24 ont déclaré une vaccination de rappel. |
|
Canaday (2021)Note de bas de page 38 Cohorte prospective É.-U. |
Les anticorps circulants et les anticorps non spécifiques ont été mesurés chez 120 résidents de maisons de retraite et 92 travailleurs de la santé, 2 semaines et 6 mois après une première série complète de vaccination par Comirnaty. S et DLR-IgG ont été mesurés par ELISA et les NAb par un test de neutralisation de pseudovirus. |
À 6 mois :
|
Hsu (2021)Note de bas de page 35 Cohorte rétrospective É.-U. |
Les patients sous dialyse (1 567 sans antécédents de COVID-19 et 299 avec antécédents de COVID-19) qui fréquentaient un centre de dialyse de maintenance et avaient reçu les deux doses de vaccin (441 Comirnaty/779 Spikevax/347 Janssen*) ont été analysés pour leurs réponses à long terme aux IgG de spicule (S). L'antigène de pointe du SRAS-CoV-2 a été mesuré à l'aide de l'essai par chimiluminescence ADVIA Centaur®XP/XPT COV2G. |
Patients de dialyse infectés puis vaccinés :
|
LE= lettre à l'éditeur, est.= date estimée sur la base de la soumission de la publication, DLR= domaine de liaison des récepteurs, S = spicule |
Tableau 4. Examens systématiques et rapides concernant l'immunité vaccinale (n=3)
Étude |
Méthode |
Principaux résultats |
Chen (2021)Note de bas de page 90 Revue systématique S.O. |
Une revue systématique de 6 bases de données a été réalisée avec une date de recherche fixée au 8 juillet 2021. No d'enregistrement PROSPERO CRD42021256932. |
|
Notarte (2021)Note de bas de page 91 Revue systématique S.O. |
Une recherche systématique de la littérature a été menée pour trouver les études rapportant les facteurs affectant la réponse humorale des individus ayant reçu les vaccins à ARNm. Date de recherche fin juillet 2021. |
|
Carr (2021)Note de bas de page 92 Revue systématique S.O. |
Une revue systématique de l'immunité après vaccination chez les personnes atteintes d'une maladie rénale chronique (MRC), y compris les patients sous dialyse et les transplantés. |
|
est=La date de recherche ou la date de publication lorsque la date de recherche n'était pas disponible a été utilisée. |
Références
- Note de bas de page 1
-
Poland GA, Ovsyannikova IG, Kennedy RB. SARS-CoV-2 immunity: Review and applications to phase 3 vaccine candidates. Lancet. 2020 Oct 13 DOI:10.1016/s0140-6736(20)32137-1 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 2
-
Centers for Disease Control and Prevention. COVID-19 Breakthrough Case Investigations and Reporting. Page Update Date: 2021.Accessed:April 21 .Disponible : https://www.cdc.gov/vaccines/covid-19/health-departments/breakthrough-cases.html (en anglais seulement).
- Note de bas de page 3
-
Muhsen, Khitam, Maimon, Nimrod, Mizrahi, Ami, Bodenneimer, Omri, Cohen, Dani, Maimon, Michal, Grotto, Itamar,Dagan, Ron. Effectiveness of BNT162b2 mRNA COVID-19 vaccine against acquisitions of SARS-CoV-2 among health care workers in long-term care facilities: A prospective cohort study. SSRN- Lancet prepublication. 2021 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 4
-
Moncunill G, Aguilar R, Ribes M, et al. Determinants of early antibody responses to COVID-19 mRNA vaccines in exposed and naive healthcare workers. medRxiv. 2021:2021.09.08.21263232. DOI:10.1101/2021.09.08.21263232 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 5
-
Fowlkes A, Gaglani M, Groover K, et al. Effectiveness of COVID-19 vaccines in preventing SARS-CoV-2 infection among frontline workers before and during B.1.617.2 (delta) variant predominance - eight U.S. locations, December 2020-August 2021. MMWR Morb Mortal Wkly Rep. 2021 Aug 27;70(34):1167-9. DOI:10.15585/mmwr.mm7034e4 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 6
-
Katz MA, Bron Harlev E, Chazan B, et al. COVID-19 vaccine effectiveness in healthcare personnel in six Israeli hospitals (CoVEHPI). medRxiv. 2021:2021.08.30.21262465. DOI:10.1101/2021.08.30.21262465 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 7
-
Novazzi F, Taborelli S, Baj A, et al. Asymptomatic SARS-CoV-2 vaccine breakthrough infections in health care workers identified through routine universal surveillance testing. Ann Intern Med. 2021 Oct 19 DOI:10.7326/m21-3486 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 8
-
Issac A, Kochuparambil JJ, Elizabeth L. SARS-CoV-2 breakthrough infections among the healthcare workers post-vaccination with ChAdOx1 nCoV-19 vaccine in the South Indian state of Kerala. medRxiv. 2021:2021.08.07.21261587. DOI:10.1101/2021.08.07.21261587 (en anglais seulement).
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-
Kale P, Gupta E, Bihari C, et al. Clinicogenomic analysis of breakthrough infections by SARS CoV2 variants after ChAdOx1 nCoV- 19 vaccination in healthcare workers. medRxiv. 2021:2021.06.28.21259546. DOI:10.1101/2021.06.28.21259546 (en anglais seulement).
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Laing ED, Weiss CD, Samuels EC, et al. Durability of antibody responses and frequency of clinical and subclinical SARS-CoV-2 infection six months after BNT162b2 COVID-19 vaccination in healthcare workers. medRxiv. 2021:2021.10.16.21265087. DOI:10.1101/2021.10.16.21265087 (en anglais seulement).
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Lumley SF, Rodger G, Constantinides B, et al. An observational cohort study on the incidence of SARS-CoV-2 infection and B.1.1.7 variant infection in healthcare workers by antibody and vaccination status. Clin Infect Dis. 2021 Jul 3 DOI:10.1093/cid/ciab608 (en anglais seulement).
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Duerr R, Dimartino D, Marier C, et al. Dominance of alpha and iota variants in SARS-CoV-2 vaccine breakthrough infections in New York City. J Clin Invest. 2021 Aug 10 DOI:10.1172/jci152702 (en anglais seulement).
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Bruxvoort K, Sy LS, Qian L, et al. Effectiveness of mRNA-1273 against delta, mu, and other emerging variants. medRxiv. 2021:2021.09.29.21264199. DOI:10.1101/2021.09.29.21264199 (en anglais seulement).
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Sheikh A, McMenamin J, Taylor B, et al. SARS-CoV-2 delta VOC in Scotland: Demographics, risk of hospital admission, and vaccine effectiveness. The Lancet. 2021 2021/06 DOI:10.1016/S0140-6736(21)01358-1 (en anglais seulement).
- Note de bas de page 17
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Abu-Raddad L, Chemaitelly H, Yassine HM, et al. Pfizer-BioNTech mRNA BNT162b2 covid-19 vaccine protection against variants of concern after one versus two doses. J Travel Med. 2021 May 28 DOI:10.1093/jtm/taab083 (en anglais seulement).
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Mor, Orna, Zuckerman, Neta S., Hazan, Itay, Fluss, Ronen, Ash, Nachman, Ginish, Netanel, Mendelson, Ella, Alroy-Preis, Sharon, Freedman, Laurence,Huppert, Amit. BNT162b2 vaccination efficacy is marginally affected by the SARS-CoV-2 B.1.351 variant in fully vaccinated individuals. SSRN- Lancet prepublication. 2021 (en anglais seulement).
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