Revue rapide de l'immunité protectrice après la vaccination COVID-19 : mise à jour 3

Octobre 2021

Table des matières

Introduction

Que savons-nous de l'immunité protectrice acquise par la vaccination mise en évidence par les infections post-vaccinales et les marqueurs d'immunité ≥6 mois après la vaccination?

La compréhension de l'étendue et des limites de l'immunité protectrice contre la COVID-19 a des implications importantes pour la pandémie de COVID-19 et la réponse à celle-ci. L'immunité découlant des infections à coronavirus en général varie énormément, de quelques mois pour les coronavirus saisonniers associés au rhume, à deux ou trois ans pour les coronavirus émergents tels que le SRAS-CoV-1 et le SRMONote de bas de page 1. En ce qui concerne le SRAS-CoV-2 (COVID-19), on sait que la plupart des personnes développent des réponses immunitaires après avoir reçu une série complète de primo-vaccination (2 doses, sauf si la série de primo-vaccination est un vaccin à 1 dose, comme Janssen), mais on ne sait pas encore pendant combien de temps et dans quelle mesure les réponses immunitaires protègent les personnes contre l'infection.

Les versions précédentes de ce rapport, datant de février, d'avril et d'août 2021, résumaient les preuves de l'immunité protectrice après l'infection et après la vaccination et peuvent être demandées à l'adresse suivante ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-apsc.gc.ca. En raison de l'expansion de la base de données probantes, les revues sur l'immunité protectrice après l'infection et après la vaccination ont été réalisées séparément pour la mise à jour 3 (octobre 2021) et le seront pour les mises à jour ultérieures. Une revue distincte a été réalisée pour étudier l'immunité protectrice contre l'infection par le SRAS-CoV-2, y compris les données sur la réinfection et les corrélats de l'immunité à long terme après l'infection (≥12 mois). La revue actuelle porte sur l'immunité protectrice conférée par la première série de vaccins, y compris les données sur les infections post-vaccinales et les corrélats de l'immunité à long terme (≥6 mois) conférée par la vaccination chez les personnes ayant ou non des antécédents d'infection.

Avec l'augmentation du nombre de personnes partiellement et totalement vaccinées dans le monde, des données réelles et des recherches sur les infections commencent à se manifester. Il existe une certaine hétérogénéité entre les études quant à la façon de définir les termes « entièrement vacciné » et « infection post-vaccinale ». Dans cette revue, les articles ont été inclus s'ils rapportaient des données basées sur la définition de cas des CDC de l'infection post-vaccinale : une personne a un ARN ou un antigène du SRAS-CoV-2 détecté sur un échantillon respiratoire ≥14 jours après avoir terminé la première série d'un vaccin contre la COVID-19 (p. ex., deux semaines après la deuxième dose d'un vaccin à deux doses ou deux semaines après la première dose d'un vaccin à une dose)Note de bas de page 2. Depuis la dernière mise à jour de cette revue, les recherches sur les troisièmes doses et les « doses de rappel » se sont accumulées. Ainsi, cette étude a également permis de recueillir des données sur les infections post-vaccinales à la suite de trois doses ou de rappels après la première série.

Il est également difficile d'évaluer l'immunité à long terme contre la COVID-19 après la vaccination. Cela s'explique par le fait que les réponses immunitaires sont variables, que toutes les personnes vaccinées contre la COVID-19 ne développent pas des taux d'anticorps détectables et que toutes les personnes possédant des anticorps spécifiques aux antigènes du SRAS-CoV-2 ne présentent pas une immunité protectrice suffisante. Les preuves suggèrent que les anticorps neutralisants ainsi que l'activité des cellules B à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui produisent des anticorps ciblant le virus) et des cellules T à mémoire (c.-à-d. les cellules immunitaires qui guident les réponses immunitaires adaptatives à médiation cellulaire) spécifiques au SRAS-CoV-2 sont actuellement les meilleurs indicateurs de l'immunité protectrice. Cependant, la variation et l'interaction des anticorps, des réponses des cellules B et T à l'infection et/ou à la vaccination, ainsi que la variété des techniques de détection compliquent l'évaluation de l'immunité à long terme.

Cette revue rapide résume les données probantes des études récentes sur l'infection post-vaccinale, la persistance des anticorps et autres marqueurs immunitaires pendant ≥6 mois après la vaccination, publiées avant le 22 octobre 2021. En raison de l'abondance des données humaines, les modèles animaux de maladie et les études in vitro n'ont pas été inclus.

Points clés

Il y avait 42 études sur l'infection post-vaccinale et 36 sur la cinétique et la durabilité des anticorps et autres marqueurs d'immunité à ≥6 mois après la vaccination. La revue est divisée en deux sections et deux populations, y compris les cas d'infections post-vaccinales chez les personnes vaccinées avec (n=3) et sans (n=41) antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2. De plus, les études qui capturent les marqueurs de la réponse immunitaire ≥6 mois après la vaccination complète chez les personnes avec (n=10) et sans (n=26) antécédents d'infection. Aucune étude n'a saisi de preuves sur les corrélats immunitaires ≥6 mois après une infection post-vaccinale.

Infections post-vaccinales après la première série de vaccination contre la COVID-19

Quarante-deux études comprenant des essais contrôlés randomisés, des cohortes prospectives et des études cas-témoins ont été résumées afin d'estimer le nombre total d'infections post-vaccinales (c.-à-d. asymptomatiques et symptomatiques) après une série complète de vaccins primaires, Tableau 1.

Marqueurs de la réponse immunitaire ≥6 mois après la vaccination complète chez les personnes non infectées auparavant

Vingt-six études ont fait état d'anticorps circulants (n=26) ou d'une activité immunitaire cellulaire six mois après la vaccination chez des participants qui n'avaient pas contracté la COVID-19 avant la vaccination, Tableau 2.
Quatre études sur Comirnaty (Pfizer) et une étude sur Spikevax (Moderna) ont rapporté des réponses mémoires des cellules B ou des cellules T à 6 mois après une série primaire complète de vaccination contre la COVID-19.

Vingt-six études ont fait état d'anticorps circulants 6 à 9 mois après la première série de vaccins chez des personnes qui n'avaient pas été infectées par la COVID-19. La majorité des études ont rapporté que les taux d'anticorps avaient diminué par rapport au pic, mais étaient détectables pour les IgG du spicule (S) et les IgG du domaine de liaison des récepteurs (DLR) et les anticorps neutralisants (NAb). Il existe des preuves que les titres d'anticorps sont corrélés à l'immunité protectrice, mais le niveau exact de protection est incertainNote de bas de page 34Note de bas de page 35.

Marqueurs de la réponse immunitaire chez les individus précédemment infectés ≥6 mois après la série primaire de vaccinations COVID-19

Dix études ont fait rapport des marqueurs de la réponse immunitaire chez les individus précédemment infectés supérieur ou égal à six mois après la série primaire de vaccinations COVID-19, Tableau 3. Les marqueurs immunitaires cellulaires chez les personnes vaccinées qui n'avaient pas d'antécédents d'infection par la COVID-19 par rapport aux personnes vaccinées qui avaient été infectées auparavant ont montré que ces dernières maintenaient mieux leurs niveaux de cellules T dans deux études et que la fréquence des populations de cellules B ou les taux de décroissance des cellules T étaient les mêmes dans une autre étudeNote de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 39.

Les titres d'anticorps S-IgG et RBD-IgG et les titres de NAb étaient généralement plus élevés chez les personnes vaccinées qui avaient déjà été infectées que chez les personnes sans antécédents d'infection antérieureNote de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 47Note de bas de page 49.

La relation spécifique entre ces corrélats de l'immunité et la protection contre l'infection de SRAS-CoV-2 n'est pas entièrement comprise et des données supplémentaires sont nécessaires pour combler les lacunes dans les connaissances.

Aperçu des données probantes

Études sur les infections post-vaccinales : Seules les données dans lesquelles des infections post-vaccinales sont survenues ≥14 jours après la fin de la première série d'un vaccin contre la COVID-19 ont été incluses dans cette revue (conformément à la définition des CDC de l'infection post-vaccinale). Cette revue met l'accent sur le niveau de preuve le plus élevé : essais contrôlés randomisés, études de cohorte prospectives et études cas-témoins. Les essais en double aveugle contre placebo sont la référence pour mesurer l'impact d'une intervention, mais ils ne fournissent pas nécessairement une estimation précise de l'efficacité de la vaccination dans le monde réel, et ne sont pas non plus aussi susceptibles de se produire pendant un scénario de pandémie en cours. Les études d'observation fournissent une évaluation d'une intervention dans le monde réel, mais elles peuvent aussi être exposées à davantage de biais. Il s'agit notamment de la nature rétrospective des études cas-témoins et du recours à des symptômes autodéclarés dans de nombreuses études de cohorte. Dans les études de cohorte, les personnes qui se font vacciner peuvent avoir un comportement différent en matière de santé (c.-à-d. se faire tester pour le SRAS-CoV-2) que les personnes qui ne se font pas vacciner. L'utilisation d'un modèle de contrôle de cas négatif peut aider à minimiser ce type de biais, puisque les deux groupes cherchent à se faire tester. La conception de cohorte prospective dans laquelle les participants sont testés sur une base longitudinale contribue également à minimiser les biais. Les cohortes rétrospectives de données de dossiers médicaux ou de données de surveillance collectées de manière routinière sur la COVID-19 ont été exclues de cette revue afin que celle-ci puisse mettre l'accent sur les études présentant un risque de biais plus faible.

Les études sur l'immunité à long terme comprennent principalement des données longitudinales issues d'études observationnelles, notamment de cohortes prospectives, de grandes séries de cas et de plans transversaux, qui présentent un risque modéré à élevé de biais de sélection et de facteurs de confusion. Par exemple, la plupart des études ont fait état de la gravité de l'infection clinique chez les participants à l'étude, mais beaucoup n'ont pas analysé ou contrôlé les facteurs de risque, comme l'âge, qui peuvent expliquer une partie de l'hétérogénéité des corrélats de l'immunité. Les différences dans les données démographiques des participants à l'étude, la période entre l'infection et la vaccination, le statut immunitaire de base, le délai entre l'infection et la vaccination, la gravité clinique des infections, les résultats immunitaires étudiés, la durée du suivi et les méthodes de mesure ont probablement contribué à une partie de l'hétérogénéité observée. La variabilité peut provenir de l'application de différentes méthodes de détection des anticorps et des cellules immunitaires avec des paramètres de sensibilité et de spécificité de test différents. Tous ces facteurs rendent difficile la comparaison des résultats entre les étudesNote de bas de page 51.

Lacunes en matière de connaissances :

Infections post-vaccinales après une vaccination complète

Bien que les vaccins contre la COVID-19 se soient avérés très efficaces pour prévenir les maladies graves, on peut s'attendre à certains cas d'infections post-vaccinale. Les preuves de l'étendue de la protection vaccinale contre les infections ou les maladies graves dues à divers VP apparaissent rapidement et notre compréhension de l'immunité vaccinale évolue. La définition de l'infection post-vaccinale utilisée dans cette revue était basée sur la définition de cas des CDC pour l'infection post-vaccinaleNote de bas de page 2 : une personne chez qui l'ARN ou l'antigène du SRAS-CoV-2 est détecté sur un échantillon respiratoire prélevé ≥14 jours après avoir terminé la première série d'un vaccin contre la COVID-19 (p. ex., deux semaines après la deuxième dose d'un vaccin à deux doses ou deux semaines après un vaccin à une dose). Les études qui ne comprenaient que des estimations de l'infection symptomatique ou grave après la vaccination, plutôt que le nombre total d'infections post-vaccinales (c.-à-d. asymptomatiques et symptomatiques) ont été exclues. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 1).

Les vaccins utilisés dans les études incluses sur les infections post-vaccinales comprenaient Comirnaty (Pfizer-BioNTech/ BNT162b2), Spikevax (Moderna/mRNA-1273), Vaxzevria (AstraZeneca/Covishield/ChAdOx1-S/AZD1222), Janssen (Johnson & Johnson/Ad26.COV2.S) et Bharat Biotech (Covaxin /BBV152)).

Cinq études détaillant les résultats d'essais contrôlés randomisés sur l'efficacité des vaccins ont rapporté que l'infection post-vaccinale dans les 0,5-6 mois suivant l'administration de deux doses de vaccin est relativement faible. Les critères d'évaluation primaires de nombreux ECR étaient les cas symptomatiques de COVID-19 au moins une semaine après la 2e dose; ils ne répondaient donc pas à nos critères d'inclusion.

Trente-sept études d'observation de l'efficacité des vaccins (EV) dans le monde réel démontrent également que la infection post-vaccinale par les variants originaux et le variant Alpha après deux doses de vaccin est faible pendant le suivi à court terme (0,5 -7 mois). Toutefois, certains VP affichent des tendances plus inquiétantes.

Les personnes précédemment infectées qui ont reçu une série complète de vaccins primaires présentent des niveaux élevés de protection (n=3 études).

Une étude sur les infections post-vaccinales après une dose de rappel après une série primaire (n=1) a été identifiée.

Marqueurs de la réponse immunitaire

Cette section résume 26 études portant sur les marqueurs de la réponse immunitaire mesurés longitudinalement jusqu'à 8 mois après la vaccination chez des personnes avec (n=10) et sans (n=26) antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2. Les études incluses se limitaient à celles qui portaient sur >30 participants ≥6 mois après la vaccination, sans infection préalable (Tableau 2) ou chez les personnes vaccinées après la guérison de la COVID-19 ( Tableau 3). Vingt-six études ont porté sur les taux d'anticorps sériques circulants après la vaccination, et quatre études ont fait état de multiples marqueurs immunitaires cellulaires et humoraux (c.-à-d. les cellules B et/ou les cellules T et les anticorps) dans le même échantillon d'individus naïfs et vaccinés. Dix études ont également fait état de marqueurs immunitaires chez des personnes précédemment infectées et vaccinées.

Les vaccins actuellement approuvés au Canada, Comirnaty (Pfizer-BioNTech/ BNT162b2), Spikevax (Moderna/mRNA-1273), Vaxzevria (AstraZeneca/Covishield/ChAdOx1-S/AZD1222), Janssen (Johnson & Johnson/Ad26.COV2.S), et Bharat Biotech (Covaxin /BBV152)), ont été mis au point pour cibler la protéine de spicule, y compris le DLR du SRAS-CoV-2, et les études se concentrent donc sur la positivité de ces marqueurs d'immunité plutôt que sur les protéines de la nucléocapside, de la membrane ou de l'enveloppeNote de bas de page 72Note de bas de page 73.

La majorité des études incluses étaient des cohortes prospectives ou des essais contrôlés randomisés qui ont prélevé des échantillons de personnes vaccinées au fil du temps. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe ( Tableau 2 et Tableau 3). Dans l'ensemble, il y avait une variabilité considérable entre les résultats et les études en raison des différences entre les participants aux études, la fréquence et la durée du suivi, les résultats immunitaires étudiés et les méthodes de mesure, ce qui limite la synthèse des résultats entre les études. Les études sur l'infection avant la vaccination n'ont souvent pas indiqué l'intervalle entre la guérison et la vaccination, la gravité de l'infection et les corrélats immunitaires après la vaccination. En outre, les preuves sont limitées en ce qui concerne les associations entre les marqueurs immunitaires à long terme mesurés et la protection contre l'infection dans des populations spécifiques, telles que les enfants, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées (p. ex., les personnes séropositives) et les populations immunodéprimées (en cours de traitement contre le cancer ou prenant des traitements immunosuppresseurs), tant pour les VP de type sauvage que pour les VP émergents.

Les résultats rapportés incluent les marqueurs cellulaires et humoraux de l'immunité et un bref historique de ces marqueurs est fourni.

Marqueurs de réponse immunitaire ≥6 mois après la première série de vaccin chez les personnes n'ayant pas d'antécédents de COVID-19

Les données préliminaires sur les marqueurs d'immunité à long terme ≥6 mois après la vaccination chez les personnes non infectées auparavant, comprenaient 18 études après la vaccination par Comirnaty, huit après Spikevax, deux après Janssen, une Coronavac (Sinopharm) et deux études sur le vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 (dont l'utilisation n'est pas approuvée). La plupart des études ont mesuré les marqueurs de la réponse immunitaire jusqu'à 6 mois. Il n'y avait que 3 études avec des données jusqu'à 7 mois et 1 étude avec des données jusqu'à 8-9 mois. Les principaux résultats des études incluses sont énumérés ci-dessous et les résultats détaillés de chaque étude figurent dans l'annexe (Tableau 2).

Les principaux résultats des réponses immunitaires des cellules B et T 6 à 7 mois après la vaccination (n=4) avec Spikevax et Comirnaty démontrent des réponses immunitaires cellulaires détectables et durablesNote de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 39.

Les principaux résultats des réponses immunitaires humorales 6 mois après la vaccination complète (n=26 études) sont les suivants.

Marqueurs de la réponse immunitaire chez les personnes précédemment infectées ≥6 mois après la première série de vaccin contre la COVID-19

Les données préliminaires sur les marqueurs d'immunité à long terme ≥6 mois après la vaccination chez les personnes ayant des preuves d'une infection antérieure ont été incluses dans 10 études après vaccination avec Comirnaty, trois avec Spikevax, et une avec Janssen. Les éléments généraux sont présentés ci-dessous alors que les résultats détaillés pour chacune des études figurent dans l'annexe (Tableau 3).

Revue de la littérature

Trois examens rapides et systématiques pertinents incluent les recherches sur la COVID-19 jusqu'en juillet 2021 sur les corrélats de l'immunité des personnes vaccinées (Tableau 4). Ils sont inclus en tant que ressources pour la recherche sur les points de temps pour les marqueurs immunitaires plus tôt que 6 mois et les analyses des facteurs qui sont en corrélation avec une forte réponse immunitaire à la vaccination. Il existe également des examens systématiques des données sur les réinfections, y compris des résumés des réinfections confirmées généralement rapportées sous forme de rapports de cas, qui ne sont pas inclus dans cet examen.

Méthodes

Une analyse documentaire quotidienne (ouvrages publiés et en prépublication) est effectuée par le Groupe des sciences émergentes de l'ASPC. L'analyse a compilé les ouvrages sur la COVID-19 depuis le début de l'éclosion et est mise à jour quotidiennement. Les recherches visant à extraire les ouvrages pertinents sur la COVID-19 sont menées dans Pubmed, Scopus, BioRxiv, MedRxiv, ArXiv, SSRN et Research Square, et les résultats sont recoupés avec les ouvrages figurant sur la liste de la documentation sur la COVID de l'Organisation mondiale de la santé et des centres d'information sur la COVID-19 gérés par Lancet, BMJ, Elsevier et Wiley. Le résumé quotidien et les résultats complets de l'analyse sont conservés dans une base de données RefWorks et dans une liste Excel consultable. Une recherche ciblée par mots-clés a été menée dans ces bases de données afin de recenser les citations pertinentes sur la COVID-19 et SARS-COV-2. Trois recherches distinctes ont été menées pour trouver les citations relatives à la réinfection, aux infections post-vaccinales et à l'immunité. Les termes de recherche utilisés comprenaient :

termes d'infection post-vaccinale (efficacité ou efficace* ou infection post-vaccinale) dans toutes les études avec le sujet vaccin

termes d'immunité (mois* ou longitudinal) à travers les études avec le terme Immunologie.

La présente revue contient des recherches publiées jusqu'au 22 octobre 2021.

Chaque référence potentiellement pertinente a été examinée pour confirmer qu'elle contenait des données pertinentes et les données pertinentes ont été extraites dans la revue.

Remerciements

Préparée par : Kaitlin Young, Austyn Baumeister, et Lisa Waddell (Laboratoire national de microbiologie), Groupe des sciences émergentes, Agence de la santé publique du Canada.

L'examen éditorial, l'examen de la science à la politique, l'examen par les pairs par un expert en la matière et la mobilisation des connaissances de ce document ont été coordonnés par le Bureau du Conseiller Scientifique en Chef : ocsoevidence-bcscdonneesprobantes@phac-aspc.gc.ca

Tableaux des données probantes

Tableau 1. Essais contrôlés randomisés, études de cohorte prospectives et études cas-témoins évaluant les infections post-vaccinales (n=42)

Étude

Méthode

Principaux résultats

Essais (n=5)

El Sahly (2021)Note de bas de page 52
nouveau

Essai contrôlé randomisé

É.-U.
Juillet 2020-mars 2021

Essai clinique de phase 3, en aveugle, contre placebo, de Spikevax. Des volontaires adultes présentant un risque élevé de Covid-19 ou de ses complications ont été inclus et ont reçu au hasard, dans un rapport 1:1, deux injections intramusculaires de Spikevax ou de placebo, à 28 jours d'intervalle, dans 99 centres à travers les États-Unis. Le critère d'évaluation primaire était la prévention de la maladie de COVID-19 se manifestant au moins 14 jours après la deuxième dose chez les participants qui n'avaient pas été infectés auparavant. Les infections asymptomatiques ont été identifiées par séroconversion (anticorps spécifiques à la protéine de la nucléocapside) lors des visites programmées (mois 1 et 2). L'efficacité a été estimée à l'aide d'un modèle stratifié à risques proportionnels de Cox. Les taux d'incidence et l'efficacité du vaccin ont été estimés par 1 moins le rapport de risque (Spikevax contre placebo), et l'intervalle de confiance à 95 % correspondant a été basé sur le nombre total de cas ajusté en fonction du temps-personne total. La durée du suivi à partir de la deuxième dose était de ~5 mois.

  • Une infection est survenue chez 1 339/14 164 (9,5 %) des participants du groupe placebo et 280/14 287 (2,0 %) des participants du groupe Spikevax, soit une efficacité de 82,0 % (IC 95 % 79,5-84,2).
  • L'efficacité n'a pas faibli jusqu'à 4 mois après la deuxième injection et au-delà.

Feng (2021)Note de bas de page 53
nouveau

ECR

R.-U.
Mai 2020-févr. 2021

Les données d'un essai d'efficacité randomisé du vaccin Vaxzevria au Royaume-Uni (COV002) ont été analysées pour déterminer les niveaux d'anticorps associés à la protection contre le SRAS-CoV-2. En utilisant les données de cet essai d'efficacité, les auteurs ont évalué la corrélation entre les marqueurs immunitaires 28 jours après la seconde dose de la vaccination Vaxzevria et les infections symptomatiques et asymptomatiques. Les participants présentant des symptômes ont été évalués en clinique et un écouvillonnage du nez et de la gorge a été effectué pour le test d'amplification de l'acide nucléique. En outre, il a été demandé aux participants de faire un écouvillonnage du nez et de la gorge à domicile chaque semaine, ce qui a permis de détecter les infections asymptomatiques.

  • Parmi les 4 372 participants qui ont reçu Vaxzevria, il y a eu au total 174 nouveaux cas d'infection par le SRAS-CoV-2 (3,9 %) pendant une période de suivi de 4 à 6 mois. Parmi les 4 194 témoins qui ont reçu le vaccin MenACWY, on a recensé 333 infections par le SRAS-CoV-2 (7,9 %).
  • Le risque de COVID-19 symptomatique diminuait avec l'augmentation des niveaux d'IgG anti-spicule (P=0,003), d'IgG anti-DLR (P =0,018), du titre de neutralisation des pseudovirus (P=0,005) et du titre de neutralisation des virus vivants (P<0,001). En revanche, il n'y avait aucune association significative entre l'un des tests et la protection contre une infection asymptomatique.

Emary (2021)Note de bas de page 54

Essai contrôlé randomisé

R.-U.
Oct. 2020-janv. 2021

Les volontaires (âgés de ≥18 ans) qui ont participé aux études de phase 2/3 sur l'efficacité du vaccin au Royaume-Uni (COV002), et qui ont été assignés au hasard (1:1) à recevoir Vaxzevria ou un vaccin conjugué méningococcique témoin (MenACWY), ont fourni des écouvillons des voies aériennes supérieures sur une base hebdomadaire et également s'ils développaient des symptômes de la maladie COVID-19 ont été inclus.
Ceux qui ont reçu deux doses standard (groupe DS/DS), ou une faible dose suivie d'une dose standard (groupe FD/DS) ont été inclus dans l'analyse. L'analyse de l'efficacité incluait la COVID-19 symptomatique chez les participants séronégatifs dont l'écouvillon était positif au TAAN plus de 14 jours après une seconde dose de vaccin. Les infections asymptomatiques et celles dont les symptômes sont inconnus, détectées par un écouvillonnage hebdomadaire, constituaient un résultat secondaire.

  • Entre le 1er octobre 2020 et le 14 janvier 2021, 520/8534 participants ont développé une infection par le SRAS-CoV-2. Il s'agissait de 173/4244 (4,1 %) individus vaccinés et de 347/4290 (8,1 %) témoins. L'estimation de l'efficacité globale pour tous les cas (n=520) était de 50,9 % (95 % IC 41,0-59,0).
  • Il y a eu 75 cas d'Alpha, dont 21 dans le groupe vacciné et 54 dans le groupe témoin, soit une efficacité vaccinale de 61,7 % (IC 95 % 36,7-76,9).
  • Il y a eu 144 cas d'autres variants, dont 27 dans le groupe vacciné et 117 dans le groupe témoin, soit une efficacité vaccinale de 77,3 % (IC 95 % 65,4-85,0).
  • Parmi les cas pour lesquels il n'y avait pas de résultats de séquences (n=301), une infection par le SRAS-CoV-2 a été constatée chez 125 personnes vaccinées et 176 témoins.

Voysey (2021)Note de bas de page 55
nouveau

ECR

R.-U.
Mai 2020-nov. 2021

Cette étude présente les données de trois essais contrôlés randomisés en simple aveugle - une étude de phase 1/2 au Royaume-Uni (COV001), une étude de phase 2/3 au Royaume-Uni (COV002) et une étude de phase 3 au Brésil (COV003) - et une étude de phase 1/2 en double aveugle en Afrique du Sud (COV005). Seule l'étude britannique (COV002) incluait des cas symptomatiques et asymptomatiques, donc seuls ces résultats sont résumés ici. Cet essai a inclus des personnes travaillant dans des professions à forte exposition possible au SRAS-CoV-2, comme les établissements de soins de santé et sociaux et les personnes âgées (>59 ans). Le vaccin MenACWY a été utilisé comme témoin. Ceux qui répondaient aux critères symptomatiques ont subi une évaluation clinique et un prélèvement pour un test d'amplification de l'acide nucléique. Pour dépister les infections asymptomatiques, les participants ont fourni chaque semaine un écouvillon du nez et de la gorge auto-administré pour le TAAN. L'efficacité contre le SRAS-CoV-2 plus de 14 jours après une seconde dose de vaccin Vaxzevria a été calculée à partir d'un modèle de Poisson.

  • Efficacité du vaccin Vaxzevria.
  • Il y a eu 131 cas de COVID-19 symptomatique chez des receveurs de FD/DS ou DS/DS qui étaient admissibles pour être inclus dans l'analyse primaire d'efficacité plus de 14 jours après la seconde dose de vaccin : 30 (0,5 %) cas parmi les 5 807 participants du groupe vacciné et 101 (1,7 %) cas parmi les 5 829 participants du groupe témoin, ce qui donne une efficacité du vaccin de 70,4 % (IC 95,8 % 54,8-80,6)
  • Chez les participants qui ont reçu deux vaccins à dose standard, l'efficacité du vaccin était de 62,1 % (IC à 95 % : 41,0-75,7), alors que chez ceux qui ont reçu une faible dose comme première dose de vaccin, l'efficacité était plus élevée, soit 90,0 % (67,4-97,0; pintéraction=0,010).

Ella (2021)Note de bas de page 56
Prépublication

Essai contrôlé randomisé

Inde
Nov. 2020-janv. 2021

Essai clinique de phase 3 dans 25 hôpitaux indiens pour évaluer l'efficacité du vaccin BBV152 COVID-19. Des adultes en bonne santé ont reçu deux doses intramusculaires de vaccin (n=12 221) ou de placebo (n=12 198) administrées à quatre semaines d'intervalle. Le résultat principal était la COVID-19 symptomatique confirmé en laboratoire, survenant au moins 14 jours après la deuxième dose. Cependant, en plus du suivi symptomatique, une série d'écouvillons du nasopharynx après la deuxième dose ont été collectés sur place pour la détection d'une infection asymptomatique à la COVID-19 à intervalles mensuels (n=8 721)

  • Vingt-quatre infections sont survenues dans le groupe vacciné (0,2 %, N=12 221) et 106 dans le groupe placebo (0,9 %, N=12 198).
  • L'efficacité contre les infections asymptomatiques par le SRAS-CoV-2 était de 63,6 % (95 % IC 29,0-82,4).
  • L'efficacité contre les infections symptomatiques par le SRAS-CoV-2 était de 77,8 % (IC 95 % 65,2-86,4).
  • Parmi les 50 cas confirmés de Delta, 13 et 37 participants se trouvaient dans les volets du vaccin et du placebo, ce qui donne une efficacité du vaccin de 65,2 % (95 % IC 33,1-83,0) contre Delta.

Études observationnelles (n=37)

Moncunill (2021)Note de bas de page 4
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Espagne
Mars 2020-août 2021

Cette cohorte comprenait des travailleurs de la santé sélectionnés au hasard au début de l'étude. Les participants ont été recrutés au pic de la première vague de la pandémie en Espagne et ont participé à plusieurs visites de suivi pour évaluer la cinétique des anticorps et obtenir des renseignements sur l'infection. Au 12e mois, la plupart des participants avaient reçu deux doses de l'un ou l'autre des vaccins à ARNm (Comirnaty ou Spikevax). Ils ont recueilli des renseignements sur les nouveaux épisodes d'infection par le SRAS-CoV-2 dans cette cohorte jusqu'à 6 mois après la vaccination (M18) par l'intermédiaire du service de santé au travail de l'hôpital.

  • Parmi les 159 participants entièrement vaccinés avec deux doses, 10 (6,3 %) infections post-vaccinales ont été détectées par rRT-PCR après 15 jours après la deuxième dose, avec une médiane de 144,5 jours (49-189 jours) après la vaccination. Parmi les 53 personnes non vaccinées à M12, 4 (7,5 %) ont eu une infection par le SRAS-CoV-2 au cours de la même période.

Fowlkes (2021)Note de bas de page 5
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Cohorte prospective

É.-U.
Déc. 2020-août 2021

Les données des cohortes HEROES-RECOVER, un réseau de cohortes prospectives parmi les travailleurs de première ligne, sont rapportées. Les travailleurs ont été soumis à des tests hebdomadaires de dépistage de l'infection par le SRAS-CoV-2 au moyen d'une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse (RT-PCR) et lors de l'apparition de toute maladie de type COVID-19. Ce rapport présente les estimations de l'efficacité vaccinale (EV) pour Comirnaty et Spikevax, et examine si l'EV diffère chez les adultes en fonction du temps écoulé depuis l'administration de toutes les doses de vaccin recommandées. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour calculer les ratios des taux d'infection entre les personnes non vaccinées et les personnes totalement vaccinées (≥14 jours après la réception de toutes les doses recommandées du vaccin contre la COVID-19), ajustés en fonction de la profession, du site et de la circulation virale locale, et pondérés pour la probabilité inverse de vaccination à l'aide de caractéristiques sociodémographiques, d'informations sur la santé, de la fréquence des contacts sociaux étroits et de l'utilisation de masques.

Pendant la période totale de 35 semaines de l'étude :

  • 2 976 participants ont contribué à une médiane de 177 jours de vaccination complète avec 34 infections. 80,6 % des infections post-vaccinales étaient symptomatiques.
  • 4 136 participants (sans infection antérieure) ont contribué à une médiane de 20 jours non vaccinés par participant, au cours desquels 194 infections par le SRAS-CoV-2 ont été identifiées. 89,7 % de ces infections étaient symptomatiques.
  • L'EV ajustée contre l'infection était de 80 % (95 % IC 69 %-88 %). L'EV était de 85 % chez les participants pour lesquels <120 jours s'étaient écoulés depuis la fin de la vaccination complète, contre 73 % chez ceux pour lesquels ≥150 jours s'étaient écoulés (la différence n'était pas statistiquement significative).

Pendant la période où le Delta était dominant :

  • 2 352 participants entièrement vaccinés ont contribué à une durée médiane de 49 jours par participant, avec 24 infections (75,0 % symptomatiques).
  • 488 participants non vaccinés ont contribué pendant une durée médiane de 43 jours à 19 infections par le SRAS-CoV-2 (94,7 % symptomatiques).
  • L'EV ajustée était de 66 % (95 % 26 %-84 %) pendant la prédominance du Delta, contre 91 % (IC 95 % = 81 %-96 %) pendant les mois précédant la prédominance du Delta.

Laing (2021)Note de bas de page 19
Prépublication
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Cohorte prospective

É.-U.
Janv.-août 2021

Les travailleurs de la santé qui n'avaient pas d'antécédents de COVID-19 ont été recrutés et suivis dans l'étude Prospective Assessment of SARS-CoV-2 Seroconversion (PASS). On a demandé aux participants d'effectuer un test PCR SRAS-CoV-2 nasopharyngé dès l'apparition des symptômes. Les infections asymptomatiques ont été déterminées par les séroconversions de la protéine nucléocapside (PN) (test antigénique) évaluées mensuellement pendant 6 mois après la vaccination complète par Comirnaty. Excluant les personnes infectées avant le 31 janvier 2021, l'étude a suivi 227 participants entièrement vaccinés avec BNT162b2 et 17 participants non vaccinés.

  • Parmi les sujets vaccinés, 26,0 % (59/227) ont développé une séroconversion de la PN entre mars et août 2021. Deux de ces cas ont eu une infection symptomatique et positive détectée par un test PCR. Les autres ont été considérés comme des cas asymptomatiques/paucisymptomatiques.
  • Dans la cohorte non vaccinée, quatre (23,5 %) participants ont reçu un diagnostic d'infection par le SRAS-CoV-2.

Novazzi (2021)Note de bas de page 7
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Cohorte prospective

Italie
Mars-août 2021

Les travailleurs de la santé entièrement vaccinés (tous considérés comme entièrement vaccinés en février 2021) qui travaillaient dans 8 services jugés à « haut risque » ont subi un test RT-PCR obligatoire toutes les 2 semaines (n=789), et ceux de 8 services à « risque modéré » ont été testés toutes les 4 semaines (n=1 387). Si l'ARN du SRAS-CoV-2 était détecté, le travailleur de la santé était testé quotidiennement jusqu'à ce que deux écouvillons consécutifs soient négatifs pour le SRAS-CoV-2.

  • Au cours de la période d'étude de 6 mois, 33 (1,5 %) infections asymptomatiques et 8 (0,4 %) infections post-vaccinales symptomatiques ont été découvertes.
  • Les 33 patients asymptomatiques ont tous reçu un résultat de test négatif le jour suivant le résultat positif initial, ce qui signifie que le délai de clairance virale n'était que d'un jour. En revanche, les cas symptomatiques se sont résorbés après une moyenne de 11 jours. Le taux moyen d'IgG après la vaccination était deux fois plus élevé dans le groupe asymptomatique que dans le groupe symptomatique.

Shamier (2021)Note de bas de page 20
Prépublication
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Cohorte prospective

Pays-Bas
Avril 2020-juillet 2021

Les travailleurs de la santé ont été suivis pour des infections primaires et des infections post-vaccinales (Comirnaty, Spikevax, Vaxzevria ou Janssen). Comparaison des caractéristiques virologiques des premiers échantillons positifs par RT-PCR prélevés chez des travailleurs de la santé ayant contracté une infection (survenue entre avril et juillet 2021) et des premiers échantillons positifs par RT-PCR prélevés dans la même cohorte de travailleurs de la santé avant le début de la vaccination (avril à décembre 2020). Les infections ont été classées comme des infections post-vaccinales si la date de la première RT-PCR positive du SRAS-CoV-2 était plus de 14 jours après l'administration de toutes les doses de vaccin recommandées.

  • 161 infections post-vaccinales ont été identifiées chez 22 169 travailleurs de la santé vaccinés.
  • 90,5 % des infections post-vaccinales pour lesquelles une lignée de SRAS-CoV-2 a pu être identifiée étaient des Delta.

Issac (2021)Note de bas de page 8
Prépublication
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Cohorte prospective

Inde
Janv.-juillet 2021

Évaluation prospective de 324 employés travaillant à l'hôpital pendant la période d'étude de 170 jours (27 janvier 2021 - 15 juillet 2021). Parmi cette population, 243 (75 %) ont terminé le cycle complet de primovaccination, c.-à-d. qu'ils ont reçu 2 doses de vaccin Vaxzevria 14 jours après la vaccination, et 80 (25 %) n'ont pas été vaccinés. Tous les employés ont fait l'objet d'une surveillance après la vaccination afin de quantifier les nouvelles infections (les cas suspects symptomatiques, ainsi que les contacts à haut risque des cas infectés, ont été confirmés par un dépistage RT-PCR). Les cohortes ont été comparées à l'aide d'une régression logistique binaire et d'un modèle de risque de proportionnalité de Cox dépendant du temps. Le temps d'événement observé était le nombre de jours entre la deuxième dose et la confirmation d'une infection par la COVID-19. Les covariables testées étaient l'âge, le sexe et le statut d'exposition au contact.

  • Au total, 51 employés ont reçu un résultat de test positif pour la COVID-19. 16 étaient entièrement vaccinés (infections post-vaccinales, toutes symptomatiques, ne nécessitant pas d'hospitalisation) et 35 n'étaient pas vaccinés. Ainsi, le pourcentage de personnes infectées dans le groupe vacciné était de 6,58 % et celui du groupe non vacciné, de 43,75 %.
  • Le délai médian entre la deuxième dose et l'infection par la COVID-19 confirmée en laboratoire était de 65 (EI : 20-91 jours).
  • Le modèle de proportionnalité de Cox a montré que l'âge, le sexe et le statut d'exposition au contact de la cohorte n'étaient pas des facteurs significatifs d'infection après la vaccination, tandis que la régression logistique binaire montre qu'il existe une relation significative entre l'incidence de l'infection et le statut de non-vaccination (p = 0,001, OR= 4,3).
  • L'achèvement du cycle complet de vaccination a réduit de 84,96 % le risque d'infection par le virus SRAS-CoV-2.

Ronchini (2021)Note de bas de page 59
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Italie
Mai 2020-juin 2021

Les travailleurs de la santé des sites hospitaliers de Milan ont été suivis. Les tests d'anticorps ont été effectués toutes les 4 semaines. Le test PCR était effectué après un test sérologique positif, en cas de symptôme, après les vacances et toutes les 2 semaines pour les médecins. Les vaccinations ont commencé en janvier 2021 (la durée maximale de suivi pour une infection post-vaccinale était de 5 mois).

  • La probabilité d'une infection après la vaccination était moins fréquente que celle d'une réinfection après une infection naturelle.
  • 1,1 % (20/1818) des travailleurs de la santé entièrement vaccinés ont été infectés >14 jours après la 2e dose de Comirnaty.
  • La fréquence de réinfection était de 9,5 % (8 réinfections sur 84 infections naturelles avant le déploiement du vaccin).

Pouwels (2021)Note de bas de page 25
nouveau

Cohorte prospective

R.-U.
Déc. 2020-mai 2021

L'efficacité des vaccins Comirnaty et Vaxzevria a été étudiée dans le cadre d'une vaste étude de suivi communautaire auprès de ménages sélectionnés de manière aléatoire (n=221909 Alpha 1er déc. 2020-16 mai 2021, n=358983 Delta 17 mai- 1er août 2021).
Les tests RT-PCR ont été effectués selon un calendrier prédéterminé, indépendamment des symptômes, chaque semaine pendant le premier mois, puis chaque mois pendant les 12 mois suivant l'inscription. À chaque visite, les membres du ménage inscrits ont effectué un auto-écouvillonnage du nez et de la gorge en suivant les instructions de l'agent de l'étude.
Résultats étudiés : variation de l'efficacité du vaccin en fonction du temps écoulé depuis la seconde vaccination, des conditions de santé à long terme, de l'âge et de l'infection antérieure et évaluation de la charge virale dans les nouveaux cas avec un test PCR survenant ≥14 jours après la seconde vaccination en utilisant les valeurs Ct. Analyse ajustée pour tenir compte des facteurs de risque qui influent également sur la vaccination : travail dans le secteur des soins de santé en contact avec les patients, affections de longue durée, contexte de « force de l'infection », taux d'infection variant selon l'âge, le calendrier et la région géographique.
Le suivi après la deuxième vaccination était médian (EI) Vaxzevria 41 jours (27-57), Comirnaty 59 d (35-86).

  • Il y avait 1 736 cas positifs avec test PCR >14 jours après la vaccination (1 415 (82 %) d'entre eux avaient ≥1 écouvillons négatifs antérieurs après leur deuxième vaccination).
  • Au cours de la période dominante d'Alpha (décembre 2020-mai 2021), l'EV pour les personnes précédemment infectées était de 60 % (95 % IC 50-68 %), l'EV 14 jours après la 2e dose de Comirnaty et Vaxzevria était de 78 % (95 % IC 68-84 %) et 79 % (95 % IC 56-90 %), respectivement.
  • Au cours de la période dominante de Delta (mai 2021), l'EV pour les personnes précédemment infectées était de 72 % (95 % IC 58-82 %), l'EV chez les personnes naïves/précédemment infectées et vaccinées avec Comirnaty 80 % (95 % IC 77-83 %)/ 93 % (95 % IC 87-96 %) et Vaxzevria 67 % (95 % IC 62-71 %)/ 88 % (95 % IC 83-92 %), respectivement. Il n'y avait pas de différence entre l'EV pour les périodes Alpha et Delta, mais l'EV pour les individus précédemment infectés et vaccinés était significativement plus élevée (p=0,006 Comirnaty / <0,0001 Vaxzevria).
  • Rien ne prouve que l'efficacité varie en fonction de l'intervalle entre les doses (<6 semaines contre ≥6 semaines)
  • Rien n'indique que l'efficacité de deux doses de Vaxzevria diffère de la protection conférée par une infection naturelle antérieure sans vaccination (p = 0.33), alors que deux doses de Comirnaty offraient une plus grande protection (p = 0.04).
  • La protection contre les nouveaux cas PCR-positifs était significativement plus élevée chez les personnes vaccinées ayant une infection antérieure que chez les personnes vaccinées sans infection antérieure pour les deux vaccins (p<0,006).
  • La protection était plus élevée chez les jeunes adultes (18-34 ans contre 35-64 ans, p<0,001).
  • Sur un suivi de 3 mois, on observe une baisse de 22 % (95 % IC 6-41 %) de l'EV par mois pour Comirnaty et une baisse de 7 % (95 % IC 18 % de baisse - 2 % de hausse) pour Vaxzevria.

Kale (2021)Note de bas de page 9
Prépublication

Cohorte prospective

Inde
Janv.-mai 2021

L'étude a été menée sur des travailleurs de la santé (n=1858) recevant deux doses de vaccin Vaxzevria. Des échantillons de sang en série ont été prélevés pour mesurer les IgG et les anticorps neutralisants du SARS-CoV-2. Une infection post-vaccinale a été définie comme la détection de l'ARN ou de l'antigène du SRAS-CoV-2 dans un spécimen respiratoire prélevé chez un individu ayant reçu une ou deux doses de vaccin. Les personnes entièrement vaccinées ont été définies comme des travailleurs de la santé ayant reçu deux doses de vaccin et ayant développé une infection dans les 14 jours suivant la seconde dose. 46 échantillons positifs par RT-PCR provenant d'infections post-vaccinales ont été soumis au séquençage du génome entier (WGS).

  • 1 346/1 858 (72,4 %) des travailleurs de la santé ont été entièrement vaccinés.
  • L'infection est survenue chez 116/1 346 (8,62 %) des travailleurs de la santé entièrement vaccinés contre 47/219 (21,46 %) des travailleurs de la santé non vaccinés.
  • Les sujets non vaccinés présentaient un risque significativement plus élevé de développer une infection par rapport aux sujets entièrement vaccinés (RR 2,49 (95 % IC 1,83-3,39) p=<0,001).
  • L'analyse génomique a révélé une augmentation alarmante du variant Delta (B.1.617.2) dans les infections post-vaccinales (n=32/46 échantillons séquencés; 69,6 %).
  • Une réinfection après la vaccination (c.-à-d. une infection chez des personnes précédemment infectées et vaccinées) a été documentée chez 4 (0,06 %) travailleurs de la santé, 6 à 8 mois après l'infection précédente. Il s'agissait de deux participants qui avaient reçu deux doses du vaccin Covishield (ChAdOx1) et de deux autres qui avaient reçu une seule dose du vaccin.

Wickert (2021)Note de bas de page 57
Prépublication

Cohorte prospective

É.-U.
Mars-mai 2021

L'efficacité du vaccin pour prévenir l'infection a été estimée en comparant le risque d'infection en fonction du temps écoulé depuis la vaccination dans une population de cadets (n=4200). Les tests de surveillance hebdomadaires effectués à l'aide du test d'immunofluorescence de l'antigène du SRAS Sofia ont fourni des estimations de la prévalence des points d'infection. Les individus asymptomatiques identifiés lors des tests de surveillance et les individus symptomatiques ont reçu des tests basés sur la RT-PCR. Le risque d'infection en fonction de la durée de la vaccination a été déterminé en comparant le nombre total de jours-personnes pendant la période d'observation et le nombre total d'infections, pour 10 000 jours-personnes, pour chaque groupe de vaccination. À la fin de la période d'étude, 36 % des cadets étaient complètement vaccinés (définis comme 14 jours après la 2e dose de Comirnaty).

  • Deux cas de COVID-19 sont survenus chez des cadets entièrement vaccinés pendant la période d'étude.
  • Une réduction statistiquement significative d'un facteur 11 du risque d'infection (RC 10,9) a été observée chez les cadets entièrement vaccinés (p = 7x10-7).
  • La prévalence de la souche Alpha a augmenté au cours de la période d'étude. Les deux infections les plus importantes étaient des variants Alpha.

Muhsen (2021)Note de bas de page 3
Prépublication

Cohorte prospective

Israël
Déc. 2020-avril 2021

Les travailleurs sanitaires des établissements de soins de longue durée (ESLD) ont été soumis à un test RT-PCR du nasopharynx hebdomadaire du SRAS-CoV-2. Les travailleurs de la santé entièrement vaccinés (14+ jours après la deuxième dose de Cominarty; n=6960) et non vaccinés (n=2202) ont été suivis jusqu'à l'acquisition du SRAS-CoV-2 ou la fin du suivi. Les rapports de risque ont été calculés par des modèles de régression à risques proportionnels de Cox, en ajustant les données sociodémographiques et l'incidence de la COVID-19 dans la zone de résidence.

  • 40 travailleurs de santé entièrement vaccinés ont contracté le SRAS-CoV-2 (suivi médian de 66 jours; incidence cumulative de 0 à 6 %) contre 84 travailleurs de santé non vaccinés (suivi médian de 43 jours; incidence cumulative de 5 à 1 %).
  • Le rapport des risques était de 0-11 (IC 95 % : 0-07, 0,17) et l'efficacité non ajustée du vaccin de 89 % (IC 95 % : 83 %, 93 %).
  • Pendant la période d'étude, le variant Alpha était le plus courant.

Thompson (2021)Note de bas de page 61

Cohorte prospective

É.-U.
Déc. 2020-avril 2021

Des cohortes prospectives de personnel de la santé, de premiers intervenants et d'autres travailleurs essentiels et de première ligne (n=3 975) ont subi un dépistage hebdomadaire du SRAS-CoV-2.
Des écouvillons du cornet nasal moyen auto-collectés ont été testés par RT-PCR qualitative et quantitative. Les travailleurs de la santé ont été considérés comme pleinement vaccinés 14 jours après la deuxième dose des vaccins ARNm Comirnaty ou Spikevax. Les rapports de risque ont été estimés par l'extension d'Andersen-Gill du modèle des risques proportionnels de Cox, qui tient compte du statut vaccinal variant dans le temps.

  • Le SRAS-CoV-2 a été détecté chez 204 (5,1 %) participants, dont 5 personnes entièrement vaccinées.
  • L'EV ARNm ajustée de la vaccination complète était de 91 % (95 % IC 76 %-97 %) contre l'infection symptomatique ou asymptomatique par le SRAS-CoV-2.

Martínez-Baz (2021)Note de bas de page 63

Cohorte prospective

Espagne
Janv.-avril 2021

Cette étude a suivi toutes les personnes âgées de ≥18 ans couverts par le service de santé de Navarre, qui avaient été des contacts étroits de cas de COVID-19 confirmés en laboratoire de janvier à avril 2021. Les contacts étroits ont été testés par RT-PCR pour le SRAS-CoV-2 au début et 10 jours après le dernier contact. La régression de Cox a fourni des estimations des risques relatifs bruts et ajustés. Les modèles ajustés comprenaient les groupes d'âge, le sexe, la principale maladie chronique, le lieu de contact (ménage ou autre) et le mois. Les contacts ont été considérés comme pleinement vaccinés 14 jours après la deuxième dose de Comirnaty ou de Spikevax.

  • La cohorte comprenait 20 961 contacts étroits, dont 491 étaient entièrement vaccinés.
  • Il y a eu 62 cas d'infections post-vaccinales parmi 512 contacts proches (61 vaccinés avec Comirnaty et 1 avec Spikevax).
  • L'efficacité de la vaccination contre l'infection par le SRAS-CoV-2 était de 66 % (95 % IC 57-74).
  • Le délai médian entre la vaccination et l'infection post-vaccinale était de 43 jours.

Thompson (2021)Note de bas de page 60

Cohorte prospective

É.-U.
Déc. 2020-mars 2021

Des cohortes prospectives de personnel de santé, de premiers intervenants et d'autres travailleurs essentiels et de première ligne dans huit endroits des États-Unis ont été incluses. La surveillance active des symptômes correspondant à une maladie associée à la COVID-19 s'est faite par l'entremise de messages textes, de courriels et de rapports directs des participants ou des dossiers médicaux hebdomadaires. Les participants ont prélevé eux-mêmes un écouvillon du cornet nasal moyen chaque semaine, indépendamment du statut des symptômes de la maladie associée à la COVID-19, et ont prélevé un écouvillon nasal supplémentaire et un échantillon de salive au début de la maladie associée à la COVID-19.
L'efficacité du vaccin a été analysée chez les participants ayant reçu une immunisation complète de deux doses de vaccins contre la COVID-19 à ARNm (Comirnaty et Spikevax).

  • Au total, 3 950 participants de l'échantillon analytique de l'efficacité des vaccins ont été analysés.
  • Trois infections confirmées par test PCR sont survenues au cours de 78 902 personnes-jours avec une immunisation complète (≥14 jours après la deuxième dose; taux d'incidence = 0,04/1 000 personnes-jours).
  • L'efficacité vaccinale de l'immunisation complète avec deux doses de vaccins à ARNm a été de 90 % (IC 95 % = 68 %-97 %) pour protéger contre l'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par RT-PCR.

Katz (2021)Note de bas de page 6
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Israël
Déc. 2020-févr. 2021

Suivi des travailleurs de la santé dans 6 hôpitaux pour estimer l'efficacité du vaccin Comirnaty contre la COVID-19 dans la prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2. Les participants ont rempli des questionnaires hebdomadaires sur les symptômes et ont fourni des échantillons nasaux hebdomadaires. L'EV contre l'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR a été calculée à l'aide du modèle des risques proportionnels de Cox. EV estimée >14 jours après la réception de la seconde dose de vaccin. Seuls ont été inclus les participants qui étaient séronégatifs au moment de l'inscription et qui n'avaient pas d'infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par PCR au moment ou avant l'inscription.

  • Sur les 1 250 participants à l'analyse, 998 (79,8 %) avaient été vaccinés avant ou au moment de l'inscription.
  • Les personnes entièrement vaccinées ont fourni 61 620 personnes-jours de suivi et les participants non vaccinés en ont fourni 10 027.
  • Des infections post-vaccinales sont survenues chez 4 participants vaccinés. Des infections sont survenues chez 9 participants non vaccinés.
  • L'EV ajustée était de 94,5 % (95 % IC 82,6 %-98,2 %).

Lumley (2021)Note de bas de page 11

Cohorte prospective

R.-U.
Sep. 2020-févr. 2021

Des travailleurs de la santé (n=13 109) ont été suivis afin d'étudier et de comparer la protection contre l'infection par le SRAS-CoV-2 conférée par deux doses de vaccin (soit par le vaccin Comirnaty, soit par le vaccin Vaxzevria) avec une apparition au moins 14 jours après la seconde injection. La protection contre une infection antérieure a également été examinée (résultats dans le tableau 1). Le personnel est resté exposé au risque d'infection jusqu'à la fin de l'étude ou jusqu'à l'obtention d'un test PCR positif, selon la première éventualité. Pour évaluer l'impact du variant Alpha sur le risque de (ré) infection, ils ont analysé les résultats positifs à la PCR avec et sans échec de ciblage du gène S (SGTF), et ceux confirmés comme Alpha lors du séquençage du génome. La protection a été calculée comme 100*(1 -RTI).

  • Au total, 940 travailleurs de santé séronégatifs ont été suivis après l'administration d'une deuxième dose du vaccin Comirnaty ou Vaxzevria (39 222 jours-personnes de suivi).
  • La vaccination a réduit l'incidence de toute positivité par PCR par rapport au groupe non vacciné de 90 % plus de 14 jours après la 2e dose de vaccin (RTIa=0,10, 95 % IC 0,02-0,38; p<0,001), de 85 % (RTIa= 0,15, 95 % IC 0,08-0,26, p<0,001) après l'infection naturelle et de 96 % chez les travailleurs de la santé vaccinés et précédemment séropositifs (RTIa=0,04 (95 % IC : 0,01-0,27; p=0,001). Il n'y a pas eu de différence statistique en matière de protection entre les trois groupes.
  • Les estimations de l'effet des VP ont été calculées uniquement après une première dose de vaccin. Rien ne prouve que le SGTF ou Alpha modifie l'étendue de la protection contre toute infection à PCR positive chez les travailleurs de la santé auparavant séronégatifs après un premier vaccin (p>0,05).

Patalon (2021)Note de bas de page 71
Prépublication
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

Israël
Janv.-août 2021

La population étudiée était composée de membres des Maccabi Healthcare Services (MHS), âgés de 40 ans et plus, qui ont reçu soit deux, soit trois doses du vaccin Comirnaty. Les deuxièmes doses étaient généralement administrées en janvier et les doses de rappel en août. La fin du suivi était fixée au 21 août 2021. Les participants ont été exclus s'ils ont reçu un résultat de test positif au SRAS-CoV-2 avant le début de la période de suivi. Une analyse cas-témoins avec test négatif visait à estimer la réduction des chances d'un test positif à différents intervalles de temps après la réception de la (troisième) dose de rappel (0-6 jours, 7-13 jours, 14-20 jours) par rapport aux personnes vaccinées avec deux doses seulement. Les covariables comprenaient la catégorie d'âge de 10 ans, le sexe biologique, le temps écoulé depuis la réception de la 2e dose et les comorbidités. Un plan de contrôle de cas appariés a également été réalisé. Les cas ont été définis comme des individus ayant reçu un résultat de test PCR positif après le 1er août 2021, parmi les personnes âgées de 40 ans ou plus n'ayant pas eu de résultat de test positif antérieur enregistré et ayant reçu au moins deux doses du vaccin. Jusqu'à 20 témoins par cas ont été tirés de l'ensemble de la population.

  • Pendant la période où le rappel était disponible (août 2021), 8 285/149 379 tests au total (5,5 %) étaient positifs pour le SRAS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu deux doses et 1 188/32 697 (3,6 %) dans le groupe ayant reçu trois doses.
  • Dans l'ensemble des analyses de tests négatifs et de contrôles de cas appariés, ils ont estimé une réduction de 48 à 68 % de la probabilité d'un résultat de test positif pour le SRAS-CoV-2 après 7 à 13 jours et de 70 à 84 % 14 à 20 jours après le rappel par rapport à deux doses.

Chemaitelly (2021)Note de bas de page 24
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

Qatar
Déc. - sept. 2021

Efficacité estimée du vaccin contre toute infection par le SRAS-CoV-2 pour Corminaty. Les auteurs définissent l'infection post-vaccinale comme toute infection survenant après une dose, quel que soit le délai, mais présentent les résultats de l'étude séparément pour les infections survenant après la première et la deuxième dose et au-delà. L'efficacité de Comirnaty a été évaluée contre les infections Alpha, Bêta et Delta séparément afin d'étudier si la baisse d'efficacité aurait pu être confondue par l'exposition à différents variants au fil du temps. Les cas participants (personnes qui ont reçu un résultat positif au test PCR) et les témoins (personnes qui ont reçu un résultat négatif au test PCR) ont été appariés un à un en fonction du sexe, du groupe d'âge de 10 ans, de la nationalité, de la raison du test PCR pour dépister le SRAS-CoV-2 et de la semaine civile du test PCR.

  • Entre le 21 décembre 2020 et le 5 septembre 2021, un total de 907 763 personnes ont reçu les deux doses de Comirnaty et 494 859 personnes ont reçu les deux doses de SpikeVax.
  • À la fin de la période d'étude, un total de 10 543 infections vaccinales de Comirnaty avaient été enregistrées chez les participants ayant reçu deux doses. 106 infections ont été classées comme « graves ».
  • Le pourcentage de toutes les infections par le SRAS-CoV-2 diagnostiquées quotidiennement qui étaient des infections post-vaccinales (Comirnaty ou Spikevax) a augmenté progressivement au fil du temps et a atteint 36,4 % le 5 septembre 2021. La plupart des infections post-vaccinales (77,2 %) ont été enregistrées pour le vaccin Comirnaty.
  • L'EV a atteint son maximum à 77,5 % (95 % IC 76,4-78,6) au cours du premier mois après la deuxième dose.
  • L'efficacité a diminué progressivement par la suite, le déclin s'accélérant après le quatrième mois pour atteindre environ 20 % au cours des mois 5 à 7 après la deuxième dose.
  • L'efficacité estimée contre l'infection par chaque VP a montré un schéma similaire à celui observé contre toute infection par le SRAS-CoV-2. Il est donc peu probable que le déclin de la protection ait été confondu par l'exposition à différentes variants à différents moments.

Bruxvoort (2021)Note de bas de page 15
Prépublication
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

É.-U.
Mars-juil. 2021

Le séquençage du génome entier a été effectué pour les spécimens positifs au SRAS-CoV-2 afin de déterminer l'efficacité de Spikevax contre les VP Delta, Mu et autres. Les cas positifs au test (n=8 163) ont été appariés 1:5 aux témoins négatifs au test en fonction de l'âge, du sexe, de la race/ethnicité et de la date de prélèvement de l'échantillon. Une régression logistique conditionnelle a été utilisée pour comparer les cotes de vaccination entre les cas et les témoins, en tenant compte des facteurs de confusion. Des analyses de l'EV en fonction du temps écoulé depuis la réception de la deuxième dose de Spikevax (14-60 jours, 61-90 jours, 91-120 jours, 121-150 jours, 151-180 jours et >180 jours) ont été réalisées pour les variants Delta (globalement et par âge), les variants non Delta et les variants non identifiés.

  • Parmi les cas Delta, 232 (11,4 %) étaient entièrement vaccinés. Parmi les témoins appariés, 4 588 (45,3 %) étaient entièrement vaccinés. En comparaison, 0,9 % des cas Alpha et 24,4 % des témoins Alpha étaient entièrement vaccinés.
  • L'EV globale à deux doses contre l'infection était de 86,7 % (IC de 95 % : 84,3-88,7 %) contre Delta, 98,4 % (96,9-99,1 %) contre Alpha, 90,4 % (73,9-96,5 %) contre Mu, 95,5-97,6 % contre d'autres variants identifiés (p. ex. Epsilon, Gamma, Iota) et 79,9 % (76,9-82,5 %) contre les variants non identifiés (cas où le SGE a échoué).
  • L'EV contre Delta était plus faible chez les personnes âgées de ≥65 ans (75,2 %, 59,6-84,8 %) que chez celles âgées de 18 à 64 ans (87,9 %, 85,5-89,9 %).
  • Seuls 5 cas Delta entièrement vaccinés ont été hospitalisés. Aucun cas non-Delta entièrement vacciné n'a été hospitalisé.
  • Les preuves de la baisse de l'immunité étaient modestes :
    • EV Delta : 94,1 % (90,5-96,3 %) 14-60 jours après la vaccination à 80,0 % (70,2-86,6 %) 151-180 jours après la vaccination.
    • EV non-Delta : 98,6 % (97,3-99,3 %) à 14-60 jours et 88,7 % (73,2-95,2 %) à 121-150 jours après la vaccination.
    • EV contre les variantes non identifiés : 83,6% (79,5-86,9%) à 14-60 jours et 68,5% (51,3-79,6%) à 151-180 jours après la vaccination.

Tang (2021)Note de bas de page 23
Prépublication
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

Qatar
Déc. 2020-juillet 2021

Entre le 21 décembre 2020 et le 21 juillet 2021, 877 354 personnes ont reçu les deux doses de Comirnaty et 409 041 personnes ont reçu les deux doses de SpikeVax. L'efficacité du vaccin a été estimée contre l'infection documentée (définie comme un écouvillon positif au test PCR, quelle que soit la raison du test PCR ou la présence de symptômes) par le variant Delta. Les cas et les témoins ont été appariés un par un en fonction du sexe, de la tranche d'âge de 10 ans, de la nationalité, du motif du test d'amplification en chaîne par polymérase (PCR) du SRAS-CoV-2 et de la semaine civile du test PCR.

  • À la fin de l'étude, 249 cas d'infections post-vaccinales Delta avaient été enregistrés parmi les 877 354 personnes ayant reçu deux doses de Comirnaty (4 graves) et 26 cas d'infections post-vaccinales parmi les 409 041 personnes ayant reçu SpikeVax (0 grave).
  • L'efficacité de la Comirnaty contre l'infection par Delta était de 53,5 % (95%CI 43,9- 61,4 %). L'efficacité correspondante pour le Spikevax était de 84,8 % (IC 95 % 75,9-90,8 %), et pour la vaccination avec l'un ou l'autre des vaccins à ARNm, elle était de 57,2 % (IC 95 % 48,9-64,1 %).

Barlow (2021)Note de bas de page 26
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

É.-U.
Juillet 2021

Estimation de l'efficacité de la vaccination contre l'infection par le SRAS-CoV-2 en juillet 2021 (lorsque Delta était dominant). 500 paires de cas-témoins ont été appariées (n=1 000). Les cas comprenaient un échantillon aléatoire de personnes dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 a été positif en juillet 2021 et qui ont été signalées par un rapport de laboratoire électronique, qui étaient âgées de plus de 15 ans et qui n'avaient pas d'infection antérieure connue par le SRAS-CoV-2. Les témoins étaient des personnes appariées par l'âge et le code postal et dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 était négatif en juillet 2021. Les vaccins ont été considérés comme non valides s'ils avaient été administrés <14 jours avant la date de prélèvement du test positif du cas.

  • 202/500 (40,4 %) « cas » et 323/500 (64,6 %) « témoins » étaient entièrement vaccinés.
  • Les deux immunisations par ARNm (Comirnaty et Spikevax) ont eu des effets protecteurs similaires contre l'infection (RC 0,3, 95 % IC 0,15-0,35, p<0,001). L'EV des vaccins à ARNm était de 74 % (95 % IC 65-82 %)
  • L'effet protecteur de Janssen était légèrement réduit (RC 0,5, 95 % IC 0,24-1,02, P=0,60) pour une EV de 51 % (95 % IC-2-76 %).
  • Note : L'intervalle entre les vaccins (de la dernière dose à la date du test sur les cas) était de 102 jours (EI 74-136) chez les cas.

Singh (2021)Note de bas de page 58
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

Inde
Avril-juin 2021

L'efficacité de la vaccination a été étudiée. Les vaccins administrés à l'époque étaient Vaxzevria et Covaxin. Cette étude cas-témoins a été menée auprès de personnes âgées de ≥45 ans. Les cas étaient les patients COVID-19 qui ont été admis ou ont visité la clinique de la grippe du All India Institute of Medical Sciences (AIIMS). Les témoins étaient les personnes dont le laboratoire de virologie a testé qu'elles étaient négatives pour le coronavirus-2 du syndrome respiratoire aigu sévère (CoV-2 du SRAS). Il s'agissait d'une étude cas-témoins non appariée, mais l'analyse de régression logistique a été ajustée en fonction de l'âge, du sexe, de la profession, du score COVID de comportement inapproprié, de la comorbidité chronique, de l'hospitalisation H/O, du syndrome grippal, de la COVID-19 antérieure et du contact à haut risque avec un cas ou un cas suspect.

  • Au total, 577 cas et 1 154 témoins ont été sélectionnés pendant la période d'étude et pris en compte pour les analyses finales. 33 cas (14,1 %) contre 201 (85,8 %) des témoins étaient entièrement vaccinés. 26 (78,8 %) cas présentaient une infection symptomatique.
  • L'EV était de 83,0 % (95 % IC 73,0-89,0 %) pour la prévention de l'infection par le SRAS-CoV-2. Le rapport de cotes ajusté pour l'infection chez les personnes entièrement vaccinées était de 0,17 (IC 95 % 0,11-0,27). On estime que quatre personnes sur cinq entièrement vaccinées sont protégées contre l'infection par le SRAS-CoV-2.
  • Une analyse des cas en sous-groupes a révélé que la durée des séjours à l'hôpital et la gravité de la maladie étaient significativement plus faibles chez les personnes vaccinées que chez les personnes non vaccinées.

Li (2021)Note de bas de page 66
nouveau

Cas-témoins avec test négatif

Chine

Mai-juin 2021

Estimer l'efficacité vaccinale de deux vaccins inactivés contre le SRAS-CoV-2 (le vaccin SARS-CoV-2 du China National Biotec Group et le vaccin CoronaVac) contre l'infection ou la pneumonie associée au variant Delta. Définit la deuxième dose de vaccination (complètement vacciné) comme ayant été écoulée plus de 14 jours après la deuxième dose au moment du diagnostic clinique (pour les cas) ou du dernier contact avec les cas (pour les contacts).

  • Soixante-quatorze cas positifs au test et 292 témoins négatifs au test ont été inclus dans l'analyse finale. Sur les 74 cas, 10 (13,5 %) étaient des infections post-vaccinales.
  • Après ajustement en fonction de l'âge et du sexe, l'EV globale pour la vaccination à deux doses était de 59,0 % (95 % IC 16,0 %-81,6 %) contre l'infection.

Sheikh (2021)Note de bas de page 16

Cas-témoins avec test négatif

Écosse
Avril-juin 2021

Estimer l'efficacité vaccinale (Comirnaty et Vaxzevria) par rapport au risque d'infection par le SRAS-CoV-2. La détection du gène S positif a été utilisée comme indicateur de l'identification du variant Delta et la détection du gène S négatif était représentative d'Alpha. Les estimations de l'efficacité du vaccin ont été obtenues à partir d'un modèle logistique additif généralisé ajustant l'âge, la tendance temporelle lors de la prise de l'écouvillon et le nombre de tests antérieurs en utilisant des splines, plus le sexe et la privation.

  • Il y avait 19 543 infections confirmées par le SRAS-CoV-2 au cours de la période considérée. 7 723 (39,5 %) de ces cas étaient positifs au gène S (c.-à-d. les cas Delta).
  • Une infection post-vaccinale à gène S négatif (Alpha) est survenue chez 104/53 575 personnes vaccinées avec Comirnaty et 100/32 588 personnes vaccinées avec Vaxzevria. L'infection Alpha est survenue chez 5828/119 419 personnes non vaccinées testées. Une infection post-vaccinale à gène S positif (Delta) est survenue chez 208/53 679 personnes vaccinées avec Comirnaty et 231/32 719 vaccinées avec Vaxzevria. L'infection Delta est survenue chez 3672/117 263 personnes non vaccinées testées.
  • L'EV de Comirnat était de 92 % (IC 95 % 90-93) pour les cas négatifs au gène S (Alpha) contre 79 % (75-82) pour ceux positifs au gène S (Delta).
  • L'EV de Vaxzevria était de 73 % (IC 95 % 66-78) pour les cas négatifs au gène S (Alpha) contre 60 % (53-66) pour ceux positifs au gène S (Delta).
  • Cette analyse est limitée par une tendance à l'augmentation des cas de vaccination et de Delta dans le temps.

Butt (2021)Note de bas de page 64

Cas-témoins avec test négatif

Qatar
Déc. 2020-mai 2021

Détermination de l'efficacité vaccinale des vaccins à ARNm (Comirnaty and Spikevax) dans la prévention de l'infection confirmée par le SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes dans un hôpital de référence national ≥14 jours après la deuxième dose du vaccin. Pour chaque femme dont le test était positif, ils ont identifié jusqu'à 3 témoins négatifs par RT-PCR, appariés selon l'âge et la raison du test. Les auteurs n'ont pas fait correspondre les cas et les contrôles pour le moment du test.

  • Le groupe étudié dans cette analyse comprenait 16 cas vaccinés et 370 cas non vaccinés (groupe « test positif ») et 87 témoins vaccinés et 747 témoins non vaccinés (groupe « test négatif »).
  • Sur les 16 femmes vaccinées qui ont reçu un résultat négatif au test PCR, 2 ont été infectées ≥14 jours après la dose 2. L'efficacité du vaccin ≥14 jours après la deuxième dose était de 86,8 % (95 % IC 47,5-98,5).
  • Parmi toutes les infections diagnostiquées chez ces femmes enceintes, 74 étaient du variant Alpha, 182 du variant Beta et 130 de variants inconnus.

Chemaitelly (2021)Note de bas de page 12

Cas-témoins avec test négatif

Qatar
Déc. 2020-mai 2021

Étant donné que le séquençage du génome viral et le dépistage multiplex des variants par RT-qPCR effectués sur les cas entre le 8 et le 10 mars n'ont permis d'identifier essentiellement que des cas Bêta et Alpha entre le 8 mars et le 10 mai 2021, une infection Alpha a été considérée comme un cas d'échec de la cible du gène S et une infection Bêta comme un cas positif de la cible du gène S. Les analyses de l'efficacité du vaccin Spikevax contre l'Alpha ont été réalisées à l'aide d'échantillons indépendants de n=21 305 cas positifs avec un test PCR et de n=21 305 contrôles négatifs avec test PCR, tandis que les analyses de l'efficacité contre Bêta ont été réalisées à l'aide de n=44 737 cas positifs avec test PCR et de n=44 737 contrôles négatifs avec test PCR.

  • 0 Alpha et 6 Bêta ont été enregistrés.
  • L'efficacité contre l'infection Alpha était de 100 % (IC 95 % : 91,8-100,0 %) ≥14 jours après la seconde dose de Spikevax.
  • L'efficacité contre l'infection Bêta était de 96,4 % après la deuxième dose de Spikevax (IC 95 % : 91,9-98,7 %).

Pramod (2021)Note de bas de page 65
Prépublication

Cas-témoins avec test négatif

Inde
Janv.-mai 2021

On a obtenu des renseignements sur le statut vaccinal (Covishield) des cas de COVID-19 parmi le personnel de santé et un nombre égal de témoins appariés (c.-à-d. positifs et négatifs pour le SRAS-CoV-2 par RT-PCR). Les cas et les témoins ont été appariés pour l'âge et la date du test (n=360 paires cas-contrôle). Les groupes ont été comparés à l'aide d'une régression logistique conditionnelle multivariable pour calculer les rapports de cotes (RC), ajustés en fonction du sexe, du rôle professionnel, de la présence de symptômes et de la présence d'un état de comorbidité.

  • 98 infections post-vaccinales ont été enregistrées parmi les 360 cas.
  • L'EV contre la COVID-19 >14 jours après la 2e dose était de 54 % (27 %-71 %).
  • Delta était le variant dominant circulant dans cette zone pendant la période d'étude.

Abu-Raddad (2021)Note de bas de page 17

Cas-témoins avec test négatif

Qatar
Févr.-mars 2021

Les données relatives au SRAS-CoV-2 ont été extraites de la plateforme nationale d'information numérique sur la santé du Qatar. Les cas et les témoins ont été appariés un à un par l'âge, le sexe, la nationalité et la raison du test PCR. L'efficacité a été estimée par rapport à une infection documentée par les variants Alpha ou Bêta.

  • 333 764 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin Comirnaty, dont 250 619 ont reçu deux doses.
  • ≥14 jours après la deuxième dose, parmi les cas Alpha, 50 étaient vaccinés (infections post-vaccinales) et 16 354 n'étaient pas vaccinés. Parmi les cas Bêta, 179 étaient vaccinés et 19 396 n'étaient pas vaccinés.
  • L'efficacité était de 89,5 % (IC 95 % : 85,9-92,3) contre Alpha et 75,0 % (IC 95 % : 70,5-78,9) contre B.1.351.

Thiruvengadam (2021)Note de bas de page 19
Prépublication

Cas-témoins avec test négatif

Inde
Avril-mai 2021

Détermination de l'efficacité du vaccin Vaxzevria dans la prévention des infections confirmées lors d'une vague d'infections Delta en Inde. Les cas étaient positifs à la RT-PCR pour l'infection par le SRAS-CoV-2 (n=2 766). Les témoins (n=2 377) ont été sélectionnés au hasard parmi les personnes dont le test était négatif et ont été appariés en nombre pour chaque semaine civile de test pendant la période d'étude. On a défini la vaccination complète comme étant 14 jours après la deuxième dose du vaccin. Le rapport de cotes ajusté (RCa) a été estimé par un modèle de régression logistique multivariable incluant les facteurs de confusion.

  • L'analyse génomique a déterminé que 90 % (121/133) des infections pour lesquelles des données de séquence étaient disponibles étaient attribuables au variant Delta.
  • Parmi les cas, 3,1 % étaient complètement vaccinés contre 7,1 % parmi les témoins, ce qui donne un RC ajusté de 0,37 (95 % CI 0,28, 0,48);
  • L'efficacité vaccinale était de 63,1 % (95 % IC 51,5-72,1) contre l'infection par le SRAS-CoV-2.
  • Une seule infection post-vaccinale a conduit à une maladie grave.

Andrejko (2021)Note de bas de page 62

Cas-témoins avec test négatif

É.-U.
Févr.-avril 2021

Les cas (tests positifs, n=525) et les témoins (tests négatifs, n=498) ont été recrutés parmi la population dont les résultats des tests de diagnostic moléculaire du SRAS-CoV-2 ont été communiqués au California Department of Public Health. Les participants ont été appariés sur l'âge, le sexe et la région géographique. Évaluation des antécédents déclarés par les participants concernant la réception du vaccin COVID-19 à base de mRNA (Comirnaty et Spikevax). Les participants ont été considérés comme pleinement vaccinés deux semaines après la réception de la deuxième dose.

  • Parmi les cas, 20 (3,8 %) ont été entièrement vaccinés avec le Comirnaty ou le Spikevax. Parmi les témoins, 86 (16,3 %) étaient entièrement vaccinés.
  • Deux semaines après la réception de la deuxième dose, l'EV était de 87,0 % (IC 95 % : 68,6-94,6 %) et de 86,2 % (68,4-93,9 %) pour Comirnaty et Spikevax, respectivement.

Kislaya (2021)Note de bas de page 21
Prépublication
nouveau

Cas de figure

Portugal
Mai-Juillet 2021

On a utilisé les cas positifs par RT-PCR notifiés au Système national de surveillance et au registre électronique de vaccination pour calculer les probabilités d'infections post-vaccinales dans les cas Delta par rapport aux cas Alpha de SRAS-CoV-2. Ce résultat a été estimé par régression logistique conditionnelle ajustée pour le groupe d'âge, le sexe et appariée à la semaine du diagnostic. Les données relatives au séquençage du génome entier (SGE) ou à l'échec de la cible génique su spicule ont été utilisées pour classer Delta et Alpha. Les participants ont été considérés comme pleinement vaccinés deux semaines après la réception de la deuxième dose du vaccin à ARNm (Comirnaty ou Moderna).

  • Les personnes infectées par le variant Delta étaient plus fréquemment vaccinées que celles infectées par le variant Alpha (12 % contre 5 %). Les personnes entièrement vaccinées présentaient un risque plus élevé d'infection post-vaccinale dans les cas Delta par rapport aux cas Alpha (RC 1,96, 95 % IC 1,22-3,14).

Cavanaugh (2021)Note de bas de page 28

Cas-témoins

É.-U.
Mai-Juillet 2021

Parmi les résidents du Kentucky infectés par le SRAS-CoV-2 en 2020, le statut vaccinal de ceux qui ont été réinfectés en mai-juin 2021 a été comparé à celui des résidents qui n'ont pas été réinfectés. Un patient a été défini comme un résident du Kentucky présentant une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire en 2020 et un résultat positif ultérieur au test NAAT ou à l'antigène entre le 1er mai et le 30 juin 2021. Les participants témoins étaient des résidents du Kentucky dont l'infection par le SRAS-CoV-2 avait été confirmée en laboratoire en 2020 et qui n'avaient pas été réinfectés jusqu'au 30 juin 2021. Les patients et les témoins ont été appariés selon un ratio de 1:2 en fonction du sexe, de l'âge et de la date du premier test positif pour le SRAS-CoV-2. Les patients ont été considérés comme entièrement vaccinés si une dose unique de Janssen (Johnson & Johnson) ou une seconde dose d'un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) avait été reçue ≥14 jours avant la date de réinfection.

  • 246 cas-patients ont été inclus et appariés avec 492 témoins.
  • Parmi les patients, 20,3 % étaient complètement vaccinés, contre 34,3 % pour les témoins. Les résidents du Kentucky ayant déjà été infectés et qui n'étaient pas vaccinés avaient 2,34 fois plus de chances d'être réinfectés que ceux qui étaient entièrement vaccinés (IC 95 % = 1,58-3,47).

Chau (2021)Note de bas de page 22
Prépublication

Cas-témoins

Vietnam
Mars 2020-juin 2021

Étude des infections post-vaccinales au cours d'une éclosion parmi le personnel soignant d'un grand hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses. Nous avons utilisé les données disponibles sur les anticorps neutralisants provenant d'une étude sur les vaccins pour les analyses cas-témoins. Appariement des cas avec les témoins par âge et par sexe.

  • Entre le 11 et le 25 juin 2021 (semaine 7-8 après la dose 2), 69 travailleurs de la santé entièrement vaccinés ont été testés positifs pour le SRAS-CoV-2, dont 62 ont participé à l'étude.
  • 49 étaient (pré) symptomatiques, l'un d'entre eux nécessitant de l'oxygène. Tous se sont rétablis sans problème. 23 séquences complètes du génome ont été obtenues et elles appartenaient toutes au variant Delta.
  • Les taux d'anticorps neutralisants après la vaccination et au moment du diagnostic des cas étaient inférieurs à ceux des témoins appariés non infectés.

Duerr (2021)Note de bas de page 13

Cas-témoins

É.-U.
Févr.-avril 2021

Comparaison des génomes du SRAS-CoV-2 de 76 cas d'infection post-vaccinale après une vaccination complète avec Comirnaty, Spikevax, ou Janssen à des témoins non vaccinés (n=1 046) dans l'agglomération de New York, y compris leur relation phylogénétique, la distribution des variants et les profils de mutation en spicule complet. Des analyses statistiques non appariées et appariées prenant en compte l'âge, le sexe, le type de vaccin et le mois d'étude comme covariables ont été réalisées. L'infection post-vaccinale a été définie comme une infection survenant >14 jours après l'inoculation de la deuxième dose des vaccins ARNm ou du vaccin Janssen COVID-19 à dose unique.

  • On a enregistré 101 cas d'infection post-vaccinale entre le 1er février et le 30 avril 2021, ce qui représente 1,4 % des 7 147 cas totaux de SRAS-CoV-2 positifs dans le système de santé et 0,08 % de la population entièrement vaccinée dans les dossiers médicaux. 76 cas ont fourni des génomes complets du SRAS-CoV-2 pour l'analyse.
  • 7/76 infections post-vaccinales ont nécessité une hospitalisation et une personne est décédée.
  • La plupart des infections post-vaccinales (57/76) sont survenues avec les variants Alpha ou Iota.
  • Les analyses statistiques non appariées et appariées ont montré des distributions de variants égales entre les vaccinés et les non-vaccinés dans les tests du chi carré et de McNemar (p>0,1), mettant en évidence une grande efficacité du vaccin contre les variants Alpha et Iota.

McEwen (2021)Note de bas de page 67

Cas-témoins

É.-U.
Févr.-avril 2021

Examen des génomes du SRAS-CoV-2 isolés chez des personnes identifiées comme des cas d'infections post-vaccinales (n=20) et comparaison avec le fond de séquences du SRAS-CoV-2 provenant de Washington au cours du même intervalle de temps (n=5174). L'infection post-vaccinale a été définie comme un test positif par RT-PCR >2 semaines après la deuxième dose de vaccins Comirnaty ou Spikevax).

  • Tous les cas d'infection post-vaccinale ont reçu des vaccins à base d'ARNm (14 Comirnaty, 5 Spikevax). 15 des 18 cas ont signalé des symptômes, mais aucun n'a nécessité d'hospitalisation. Les échantillons ont été prélevés en moyenne 67,7 jours après la vaccination (entre 39 et 112 jours)
  • Les 20 (100 %) cas d'infection post-vaccinale ont été classés comme des VP : 8 (40 %) Alpha, 1 (5 %) Beta, 2 (10 %) Epsilon (B.1.427), 8 (40 %) Epsilon (B.1.429), et 1 (5 %) Gamma. En revanche, pendant le même intervalle de temps, 68 % des cas séquencés représentaient des VP, dont 31 % d'Alpha, 1 % de Beta, 3 % d'Epsilon (B.1.427), 27 % d'Epsilon (B.1.429) et 7 % de Gamma.
  • Dans l'ensemble, les VP étaient surreprésentés dans les cas d'infection post-vaccinale, la fréquence de tous les VP dans les cas d'infection post-vaccinale étant multipliée par 1,47 par rapport au groupe témoin (IC 95 %, 1,45-1,50, p=0,001).
  • Les variants Epsilon (B.1.427), Epsilon (B.1.429) et Alpha étaient 3,38 fois (0,90-12,71, p=0,119), 1,51 fois (0,88-2,59; p 0,203), et 1,29 fois (0,75-2,20; p=0,468) plus fréquents dans les cas d'infection post-vaccinale par rapport aux témoins.
  • Ensemble, les variants qui ont été signalés comme étant associés à l'évasion immunitaire (Bêta, Epsilon et Gamma) ont été identifiés dans 60 % des cas d'infection post-vaccinale et 36,7 % des cas témoins, soit une variation de 1,63 fois (IC 95 %, 1,14-2,34, p=0,037).

Mor (2021)Note de bas de page 18
Prépublication

Cas-témoins

Israël
Déc. 2020-mars 2021

Nous avons utilisé la régression logistique, avec le type de variante comme variable dépendante, le statut vaccinal (Cominarty) comme principale variable explicative, en tenant compte de l'âge, du sexe, de la sous-population, du lieu de résidence et du moment de l'échantillonnage, pour estimer le rapport de cotes pour qu'un cas vacciné présente le variant Bêta par rapport au variant Alpha, parmi les personnes vaccinées et non vaccinées dont le test est positif. Les renseignements (y compris les résultats du séquençage) sur les cas confirmés de COVID-19 dans le pays ont été récupérées dans les bases de données du ministère israélien de la santé.

  • La base de données nationale contenait les résultats du séquençage de 11 624 échantillons obtenus à partir d'individus distincts, dont 596 cas vaccinés et 2 515 cas non vaccinés étaient admissibles pour l'analyse.
  • Il y avait 19 cas de variant Bêta (3,2 %) parmi les personnes vaccinées plus de 14 jours avant l'échantillon positif et 88 (3,5 %) parmi les personnes non vaccinées. Le rapport de cotes estimé de l'infection post-vaccinale causée par le variant Bêta par rapport à l'Alpha était de 1,29 (95 % IC 0,66-2,50, p=0,46).
  • En supposant que l'efficacité contre le variant Alpha était de 95 %, l'efficacité estimée contre le variant Delta était de 94 % (95 % IC 87-97 %).

Kustin (2021)Note de bas de page 14

Étude cas-témoins

Israël
Janv. 2020-mars 2021

Examen de la distribution des variants du SRAS-CoV-2 observés dans les infections de personnes vaccinées et dans les infections appariées de personnes non vaccinées. Les auteurs ont effectué l'analyse en tenant compte des infections post-vaccinales, c'est-à-dire des personnes dont le test PCR était positif au moins une semaine après l'administration de la deuxième dose de vaccin (dénommée efficacité totale, ET). Cependant, ils fournissent également les numéros de cas qui ont été infectés après 14 jours de la 2e dose. Réalisation d'une PCR et d'un séquençage du génome viral sur 149 paires de personnes « totalement vaccinés » et 247 paires de personnes « partiellement vaccinés » (1 seule dose).

  • Alpha était la souche prédominante du virus en Israël pendant toute la période d'échantillonnage, avec une fréquence croissante au fil du temps. La souche Bêta était à une fréquence globale de 1,6 % dans l'échantillon total.
  • Il n'y avait pas de différences statistiquement significatives dans les taux d'infection Alpha chez les cas « entièrement vaccinés » par rapport aux témoins non vaccinés (RC : 6:4, p=0.38).
  • La proportion de Bêta était significativement plus élevée chez les cas « entièrement vaccinés » que chez les témoins non vaccinés (RC : 8:1, p=0.02).
  • 79 (49 %) des personnes « totalement vaccinées » ont été testées positives les jours 7 à 13 après la seconde dose et 76 (51 %) ont reçu un résultat de test positif >14 jours après la seconde dose.
  • Sur les huit cas « entièrement vaccinés » avec Bêta, l'un a été détecté exactement 14 jours après la deuxième dose et les autres ont été infectés 7 à 13 jours après la deuxième dose. Aucun cas de Bêta n'a été observé >14 jours.

Tableau 2. Réponses immunitaires ≥6 mois après la première série de vaccination contre la COVID-19 chez des personnes sans antécédents de COVID-19 (n=26)

Étude

Méthode

Principaux résultats

Réponses immunitaires des anticorps circulants, des cellules B et des cellules T (n=4)

7 mois

   

Haverall (2021)Note de bas de page 39
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Suède
Avril 2020 - févr. 2021

Les anticorps de liaison (IgG) des travailleurs de la santé, les réponses des cellules T et les anticorps neutralisants contre le type sauvage et le type Delta ont été évalués à l'aide d'échantillons de sang collectés longitudinalement dans le cadre de l'étude COMMUNITY (COVID-19 Immunity) pendant une période allant jusqu'à 7 mois. Lors de la dernière mesure, des données étaient disponibles pour 246 personnes naïves (66 précédemment infectées) ayant reçu le vaccin Comirnaty.
Les anticorps liant les S-IgG ont été déterminés par un réseau multiplex de billes antigènes, l'IFN-γ Les anticorps neutralisants ont été déterminés par des tests de virus pseudotypés et, pour un sous-ensemble de 17 vaccinés naïfs, par une microneutralisation du virus vivant.
Les résultats concernant les personnes infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Cellules T à 7 mois :

  • Les titres de cellules T IFN-γ étaient plus faibles à 7 mois qu'à 3 mois (MGT 18,7 contre 26,8).

Les anticorps à 7 mois :

  • Si l'on compare les titres de liaison S-IgG à 7 mois et à 6 semaines, on constate une diminution de 6,6 fois.
  • Les titres de neutralisation pseudo-typés ont été divisés par 3,3 entre la semaine 6 et le mois 7.
  • Les titres de S-IgG étaient fortement corrélés aux titres d'anticorps neutralisants de type sauvage et Delta.

VP à 7 mois :

  • Les NAb Delta ont été divisés par 4,6 entre la semaine 6 et le mois 7.
  • Les anticorps neutralisants pseudotypés à 7 mois n'étaient pas significativement différents des titres de type sauvage (MGT 4,8 contre 4,7).
  • La neutralisation du virus vivant pour Delta était légèrement supérieure à la capacité d'inhibition de la liaison par rapport au type sauvage.

6 mois

   

Giménez (2021)Note de bas de page 30
LE
nouveau

Cohorte prospective

Espagne
Févr.-sept. 2021

Quarante-six résidents de maisons de retraite (10 précédemment infectés) d'une étude antérieure qui a capturé les réponses des cellules B et T après la vaccination par Comirnaty ont été réévalués entre 179 et 195 jours pour les anticorps DLR et N totaux (IgG et IgM) (n=45) en utilisant le test d'électrochimiluminescence Roche Elecsys®ainsi que l'IFNγ-produisant de l'IFN γ-CD8+ et CD4+ mesurées par cytométrie de flux.

Les résultats relatifs aux personnes infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Cellule T à 6 mois :

  • 73 % (34/46) des individus ont eu des réponses des cellules T. 48,5 % (16/33) ont perdu des réponses de cellules T.
  • 61,5 % (8/13) des individus initialement négatifs ont gagné des cellules T détectables.
  • 25 % (9/36) des personnes naïvement vaccinées présentaient des taux détectables d'IFN-γ CD8+ et 39 % (25/36) avaient des cellules IFN-γ CD4+.
  • IFN-γ La fréquence des cellules T CD8+ a diminué au cours du suivi alors que celle des cellules T CD4+ a augmenté, ce qui suggère que les cellules T CD4+ peuvent se développer plus tard que les cellules T CD8+ chez les résidents des maisons de retraite.
  • Aucune corrélation n'a été trouvée entre les anticorps anti-DLR et l'IFN-γ et les cellules T CD4+ ou CD8+.

Les anticorps à 6 mois :

  • 100 % des personnes qui avaient des anticorps détectables au départ avaient des anticorps détectables lors du suivi.
  • 83 % (29/35) des personnes naïvement vaccinées ont présenté une diminution des anticorps anti-DLR entre le début de l'étude et le sixième mois.

Goel (2021)Note de bas de page 29
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Janv.-août 2021

Les réponses longitudinales des anticorps (1, 3, 6 mois après la deuxième dose) et des cellules à mémoire B et T, y compris contre les VP (Alpha, Bêta, Delta) après un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) ont été mesurées chez 45 individus naïfs et 16 individus guéris. Les IgG DLR et spicule ont été mesurées par ELISA, les NAb ont été déterminés par rapport à des variants pseudo-typées, les cellules T ont été détectées par un test de marqueur induit par l'activation (AIM) et les cellules B par l'utilisation de protéines biotinylées en combinaison avec différents conjugués streptavidine (SA) - fluorophore à partir d'échantillons de cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC).
Les résultats concernant les personnes infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Les cellules B à 6 mois :

  • Les cellules B à mémoire positive spicule et DLR ont augmenté jusqu'à 6 mois chez les individus naïfs - vaccinés.
  • Le phénotype des cellules B à mémoire est décrit; les cellules B positives IgG+ ont augmenté au fil du temps alors que les cellules IgM+ et IgA+ ont diminué, indiquant un changement de catégorie au fur et à mesure du développement de l'immunité.
  • Le nombre de cellules B CD71+ a diminué à l'approche du sixième mois, indiquant des cellules B au repos plus matures.
  • À 6 mois, les cellules B à mémoire étaient capables de produire rapidement des anticorps fonctionnels.
  • Les cellules B spécifiques du variant indiquées par la liaison au variant existent jusqu'à 6 mois avec des réponses plus fortes pour les individus vaccinés naïfs que l'infection naturelle seule.

Cellules T à 6 mois :

  • 90 % (28/31) des individus vaccinés naïfs testés avaient des cellules T CD4+détectables et cette population s'est stabilisée. 42 % (13/31) avaient des cellules CD8+ détectables et cette population a continué à diminuer.
  • Les cellules CD4+ et Th1 étaient corrélées aux anticorps.
  • La fréquence des cellules à mémoire effectrice 1 (EM1; CD45RA-CD27+ CCR7 -) s'est stabilisée de 3 à 6 mois après la vaccination.
  • La cellule T effectrice était significativement associée à la durabilité de la réponse globale des cellules T CD4+ à 3 et 6 mois.
  • Les réponses maximales après la deuxième dose de vaccin prédisaient la réponse immunitaire cellulaire et humorale à 6 mois.

Les anticorps à 6 mois :

  • 100 % avaient des IgG S et DLR détectables. Les titres ont diminué rapidement jusqu'à 3 mois, puis à un rythme plus lent entre 3 et 6 mois. Les taux de désintégration en deux phases n'étaient pas différents entre les personnes vaccinées précédemment infectées ou naïves.

NAb à 6 mois :

  • 88 % (24/27) des individus vaccinés naïfs avaient des NAb détectables à 6 mois.
  • Les taux de décroissance étaient plus longs pour les NAb (111-387 jours de demi-vie dans tous les groupes d'étude).
  • Les anticorps (S et DLR-IgG) étaient fortement corrélés aux NAb.
  • Les NAb étaient comparables entre le type sauvage et le Delta mais étaient significativement plus faibles pour le Bêta.

Ciabattini (2021)Note de bas de page 31

Cohorte prospective

Italie
Janv.-août 2021

Les cellules B à mémoire spécifique du spicule et les réponses humorales jusqu'à 6 mois après la vaccination avec le vaccin Comirnaty (2 doses à 3 semaines d'intervalle) ont été étudiées chez 145 travailleurs de la santé âgés de 24 à 75 ans sans antécédents d'infection SRAS-CoV-2 confirmés en laboratoire.
Des échantillons de plasma ont été collectés après la première dose 21 jours, après la seconde dose 7 jours, 21, 28, 90 et 160-180.
Des tests de neutralisation de substitution ont été utilisés pour évaluer si les anticorps bloquent l'interaction RBD-ACE2.
Des tests ELISpot ont été utilisés pour mesurer les cellules sécrétant des anticorps spécifiques du spicule dans les expériences de restimulation.

Anticorps IgG spécifiques du spicule :

  • Les titres d'anticorps spécifiques du spicule (IgG) et l'activité neutralisante ont été observés six mois après la deuxième dose (MGT 3457, 95 % IC 2768-4317), malgré une baisse progressive significative au fil du temps (p≤ 0,001 entre les jours 28 et 160-180). Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les jours 90 et 180.
  • À 28 jours après la deuxième dose, la neutralisation était de 100 %, après quoi on a observé une diminution régulière du pourcentage d'inhibition. Il y avait une corrélation positive modérée entre les titres d'IgG et l'inhibition (r=0,6706, p<0,001)

Cellules B mémoires spécifiques du spicule

  • Alors que les anticorps diminuaient, les cellules B mémoire spécifiques du pic (CD19+), principalement de classe IgG, augmentaient et persistaient 6 mois après la vaccination.
  • Parmi les cellules B mémoire détectées à 6 mois, seule une faible quantité exprimait des IgM (3,2 ±3,6 %) ou des IgA (8,9 ±6,3 %), tandis que la majorité était passée aux IgG (86 ±7 %).
  • Lorsque les PBMC ont été restimulées in vitro, les cellules B mémoire circulantes spécifiques du spicule étaient capables de se réactiver et de se différencier en anticorps IgG chez 66 % et IgM chez 20 % des personnes vaccinées.

Réponses immunitaires par anticorps circulants (n=22)

Canaday (2021)Note de bas de page 38
LE
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Janv.-juillet 2021

Les anticorps circulants et les anticorps non spécifiques ont été mesurés chez 120 résidents de maisons de retraite et 92 travailleurs de la santé, 2 semaines et 6 mois après une première série complète de vaccination par Comirnaty. S et DLR-IgG ont été mesurés par ELISA et les NAb par un test de neutralisation de pseudovirus.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

À 6 mois :

  • Seuls 30 % (22/73) des résidents de maisons de retraite vaccinés et non infectés auparavant présentaient des NAb, contre 84 % (54/64) des travailleurs de la santé. Il s'agit d'un taux de séro-réversion de 54 % parmi les résidents.
  • Les taux d'IgG NAb, anti-spicule et anti-DLR ont diminué de plus de 84 % entre 2 semaines et 6 mois après la vaccination, indépendamment du statut d'infection préalable par la COVID-19.

Eyran (2021)Note de bas de page 50
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Israël
Juin 2020- Sept. 2021

Un sous-ensemble de 20 patients guéris de la COVID-19 et de 17 individus naïfs de la COVID-19 qui ont reçu le vaccin Cominarty et ont été suivis pour des échantillons 8, 35, 91 et 182 jours (6 mois) après la deuxième dose afin de mesurer les niveaux d'Ig DLR.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Les anticorps à 6 mois :

  • Toutes les personnes vaccinées naïves ont atteint la limite inférieure de détection pour les IgG, IgM et IgA du DLR.

Hsu (2021)Note de bas de page 35
Prépublication
nouveau

Cohorte rétrospective

É.-U.
Janv. 2021-juillet 2021

Les patients sous dialyse (1 567 sans antécédents de COVID-19 et 299 avec antécédents de COVID-19) qui fréquentaient un centre de dialyse de maintenance et avaient reçu les deux doses de vaccin (441 Comirnaty/779 Spikevax/347 Janssen*) ont été analysés pour leurs réponses à long terme aux IgG de spicule (S). L'antigène de pointe du SRAS-CoV-2 a été mesuré à l'aide de l'essai par chimiluminescence ADVIA Centaur®XP/XPT COV2G.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Patients naïfs vaccinés sous dialyse :

  • Les titres de S-IgG ont diminué vers 6 mois, les titres les plus élevés étant observés chez les receveurs de Spikevax, suivis de Comirnaty et de Janssen.
  • Titres médians d'anticorps à 6 mois [EI]
    • Comirnaty =1,30 [0,15-3,59] U/L.
    • Spikevax= 6,20 [1,74-20] U/L.
    • Janssen = >1 U/L (limite inférieure de détection).
  • À 6 mois, 43,9 % (76/174) des vaccinés par Comirnaty et 14,1 % (12/85) des vaccinés par Spikevax présentaient des titres d'IgG <1 U/l.
  • Ceux qui présentaient un titre initial de S-IgGG <20 U/L étaient plus susceptibles de devenir séronégatifs après 6 mois (RH 23,9 [95 % IC : 16,1-35,5])

Kontopoulou (2021)Note de bas de page 47
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Grèce
Févr.-sept. 2021

Les réponses IgG DLR après Comrinaty ont été étudiées longitudinalement de 2 semaines à 6 mois dans une cohorte de 252 travailleurs de la santé (35 infections antérieures/217 sans infection antérieure). Les anticorps IgG ont été évalués par l'essai SARS-CoV-2 IgG II Quant.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

  • À 6 mois, les IgG DLR étaient détectables dans 99 % de l'échantillon.
  • Les adultes plus âgés (60-69 ans) présentaient des titres plus faibles que les adultes de moins de 50 ans.

Rémy (2021)Note de bas de page 34
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Août 2020 - Oct. 2021

Un échantillon de commodité composé d'employés d'une société de recherche médicale et de membres du foyer (n=261) a été utilisé. Des échantillons de sang prélevés volontairement ont été mesurés pour les IgG du spicule une fois par mois jusqu'à 13 mois. Les personnes ayant terminé leur première série de vaccination (n= 21 Janssen, n= 78 Moderna, n=152 Pfizer) et 9 n'étaient pas vaccinées. Quarante-trois participants ont déclaré un test PCR positif avant la vaccination, 9 ont déclaré une infection post-vaccinale et 24 ont déclaré une vaccination de rappel.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

6 mois après la vaccination :

  • A 6 mois, les signaux d'anticorps diminuaient pour tous les vaccins, les vaccinés Spikevax présentant un déclin significativement plus lent du titre (0,06 unité de signal en moins par jour) par rapport à ceux de Comirnaty (0,08 unité de signal par jour), la pente de régression <0, p<0,0001. Les vaccinés Janssen ont commencé avec des titres plus faibles que ceux qui ont reçu Comirnaty ou Spikevax et sa pente de régression n'était pas significativement différente de 0.
  • Des différences significatives dans les signaux d'anticorps existaient entre les sexes. Jusqu'à 300 jours après l'infection, il n'y avait pas de tendance à la diminution des titres de S-IgG.

Salvagno (2021)Note de bas de page 46
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Italie
Janv.-août 2021

787 travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty à 3 semaines d'intervalle ont fait l'objet de prélèvements sanguins avant la première et la deuxième dose ainsi que 1, 3 et 6 mois après la deuxième dose afin de suivre la cinétique des anticorps totaux mesurés par l'essai par chimiluminescence Roche Elecsys Anti-SARS-CoV-2 S
Immuno-essai.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont présentés dans le Tableau 3.

Les anticorps à 6 mois :

  • À 6 mois, les anticorps totaux étaient de 57 % (EI : 35-71 %) inférieurs aux concentrations correspondantes mesurées au pic (1 mois après la deuxième dose).
  • 92,3 % (576/624) des vaccinés naïfs ont présenté une baisse des titres d'anticorps.
  • Les vaccinés plus âgés (plus de 65 ans) présentaient des titres deux fois plus faibles que ceux de 65 ans et plus.

Zhong (2021)Note de bas de page 49
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Juin 2020- Sept. 2021

1 960 travailleurs de la santé, 1 887 travailleurs de la santé sans infection préalable (1 530 Comirnaty/357 Spikevax), avant la vaccination, et 73 avec infection préalable (62 Comirnaty/11 Spikevax) ont été analysés pour déterminer les réponses IgG 1, 3, 6 mois après la vaccination; autres vaccins non spécifiés). Les IgG anti-spicule (S) ont été mesurées par le test ELISA d'Euroimmun. La régression linéaire a ajusté les IgG médianes en fonction du temps écoulé depuis la vaccination, de l'infection antérieure, du vaccin, de l'âge et du sexe.
Les résultats relatifs aux personnes précédemment infectées puis vaccinées sont en Tableau 3.

À 6 mois :

  • Le taux médian ajusté de S-IgGG a diminué à 4,55 (IC 95 % : 4,16-4,91) à 6 mois, passant de 7,28 (IC 95 % : 7,15-7,40) à 3 mois, et 8,69 (IC 95 % : 8,56-8,80) à 1 mois dans le groupe vacciné qui n'avait pas été préalablement infecté par la COVID-19.

Doria-Rose (2021)Note de bas de page 36
LE

Essai contrôlé randomisé

É.-U.
Août 2020 - mars 2021

L'immunité vaccinale a été évaluée chez 33 adultes en bonne santé participant à un essai de phase 1 en cours, dont les anticorps ont été rapportés 180 jours après la deuxième dose d'ARNm-1273 (Moderna). Le calendrier vaccinal prévoyait deux doses à 28 jours d'intervalle.
La demi-vie a été estimée en utilisant un modèle de décroissance exponentielle et un modèle de loi de puissance.

À 6 mois, l'activité des anticorps était élevée chez tous les participants et les anticorps de liaison moyens étaient plus faibles avec la moyenne géométrique des titres (MGT) finale :

  • 92 451 (95 % IC 57 148 -149 562) 18 - 55 ans
  • 62 424 (95 % IC 36 765 - 105 990) 56 - 70 ans
  • 49 373 (95 % IC 25 171 - 96 849) 71 ans et plus

Presque tous les participants ont présenté une activité détectable dans un test de pseudo-neutralisation avec des MGT à 50 % de dilution inhibitrice (DI50) :

  • 80 (95 % IC 40 à 135) 18 - 55 ans
  • 57 (95 % IC 30 à 106) 56 - 70 ans
  • 59 (95 % IC 29 à 121) 71 ans et +

et tous les participants ont présenté une activité sur le test de neutralisation de la focalisation-réduction du virus vivant nNeonGreen ID50 GMTs avec des niveaux plus faibles à mesure que l'âge augmente :

  • 406 (95 % IC 286 à 578) 18 - 55 ans
  • 171 (95 % IC, 95 à 307) 56 - 70 ans (p=0,02)
  • 131 (95 % IC, 69 à 251) 71 ans et + (p=0,004)

Les moyennes estimées de la demi-vie des anticorps de liaison après le 43e jour étaient de 52 à 109 jours, des nAbs de 69 à 173 jours et de la neutralisation du virus vivant de 68 à 202 jours, ce qui est cohérent avec les données provenant de patients infectés antérieurement jusqu'à 8 mois.

Pegu (2021)Note de bas de page 44

Cohorte prospective

É.-U.
Août 2020 - avril 2021

L'impact des variants du SRAS-CoV-2 sur les anticorps de liaison, de neutralisation et de compétition avec l'ACE2 provoqués par le vaccin mRNA-1273 (Moderna) pendant 7 mois a été évalué. Le calendrier vaccinal prévoyait deux doses à 28 jours d'intervalle.
Le sérum d'un échantillon aléatoire de 8 volontaires dans chacun des trois groupes d'âge (18-55, 55-70, et 71 et +) a été testé à quatre points dans le temps : 4 semaines après la première dose, et 2 semaines, 3 mois et 6 mois après la seconde dose (jours 29, 43, 119 et 209 après la première dose, respectivement).
Trois essais fonctionnels et deux essais de liaison ont été utilisés pour évaluer la réponse immunitaire humorale à la protéine du spicule du SRAS-CoV-2.

  • Les anticorps de liaison et fonctionnels contre tous les variants ont persisté chez la plupart des personnes, bien qu'à des niveaux faibles par rapport à WA1 et D614G, pendant 6 mois après la vaccination. Dans tous les tests, B.1.351 (Bêta) présentait la reconnaissance d'anticorps la plus faible, plus de la moitié des individus conservant une activité neutralisante au jour 209.
  • L'activité contre tous les variants a atteint un sommet deux semaines après la deuxième dose (jour 43), puis a diminué modérément jusqu'au jour 209.
  • En utilisant le test du pseudovirus basé sur le lentivirus, tous les sérums du jour 209 ont neutralisé D614G et B.1.429 (Epsilon), mais moins de sérums ont neutralisé les autres variants, 88 %, 96 %, 96 %, 88 %, 85 % et 54 % des sérums neutralisant respectivement WA1, B.1.1.7 (Alpha), B.1.617.2 (Delta), B.1.526 (Iota), P.1 (Gamma) et B.1.351 (Bêta).
  • En utilisant le test du virus vivant, tous les sérums au jour 209 ont neutralisé WA1 et D614G, 88 % des sérums ont neutralisé B.1.1.7 (Alpha), et 58 % ont neutralisé B.1.351 (Bêta).
  • Le test de compétition ACE2 a montré une activité réduite contre B.1.351 (Bêta) au jour 209.
  • Bien que de nombreuses personnes du groupe d'âge le plus élevé aient conservé une activité neutralisante contre les variants au jour 209, des titres plus faibles ont été observés par rapport aux autres groupes d'âge, avec des différences marginales statistiquement significatives dans certains tests pour certains variants.

Liao (2021)Note de bas de page 87
LE

Cohorte prospective

Chine
Mai 2020 - mars 2021

La persistance immunitaire d'échantillons de sérum de 158 adultes âgés de 18 à 59 ans a été évaluée 180 jours après une 2e dose de vaccin inactivé contre le SRAS-CoV-2 (essai clinique NCT04412538).

  • Les moyennes géométriques des titres d'anticorps neutralisants et d'anticorps identifiés par test ELISA, spécifiques des protéines S et N, ont montré une tendance à la baisse au fil du temps (14, 28 et 180 jours après la vaccination). Données présentées dans les graphiques.
  • Les taux positifs d'anticorps neutralisants sont passés de 92 % au 28e jour à moins de 35,6 % et 51,7 % dans les tableaux 0/14 jours pour la 1ère et la 2e dose par rapport à 0/28 jours, respectivement, à 6 mois.
  • Les anticorps identifiés par test ELISA ont montré une tendance similaire, le taux de positivité des anticorps anti-S passant de 100 % au 28e jour à 52,1 % avec le schéma 0/14 et 52,4 % avec le schéma 0/28, et le taux de positivité des anticorps anti-N diminuant à 50,7 % et 45,3 %, respectivement, à 6 mois.

Li (2021)Note de bas de page 89
Prépublication

Essai contrôlé randomisé

Chine
Mai 2020 - avril 2021

Dans la phase 1 de cet essai, 68 adultes en bonne santé âgés de plus de 60 ans ont été répartis de manière aléatoire (1:1:1) entre un traitement par 3 μg, 6 μg, ou un groupe placebo. Les titres d'anticorps neutralisants ont été évalués 6 mois ou plus après la deuxième dose de CoronaVac chez tous les participants.
L'impact d'une 3e dose de CoronaVac sur les réponses immunitaires a été évalué. jusqu'à 28 jours après le rappel donné 8 mois après la 2e dose. 303 participants ont été assignés de manière aléatoire (2:2:2:1) à un traitement de 1,5 μg, 3 μg, 6 μg, ou groupe placebo.
Le titre limite positif pour les anticorps neutralisants contre le virus vivant du SRAS-CoV-2 était de 1/8.

  • Les titres d'anticorps neutralisants sont passés sous le seuil de séropositivité chez 70 % des individus 6 mois après la vaccination dans tous les groupes de vaccins à la fin de l'essai de phase 1.
  • Les moyennes géométriques des titres (MGT) étaient de 3,1 (IC 95 % : 2,7-3,6), 3,4 (95 % IC : 2,9-4,1), et 4,1 (95 % IC : 3,3-5,1) dans la zone de 1,5 μg, 3 μg, et 6 μg de vaccin, ce qui correspond à une diminution de la séropositivité de plus de 90 % au jour 28 après la 2e dose à 11,76 % (95 % IC : 5,79-20,57 %), 17,78 % (95 % IC : 10,52-27,26 %], et 21,52 % (95 % IC : 13,06-32,20 %] à six mois.
  • Une troisième dose administrée 8 mois ou plus après la deuxième dose a permis de retrouver des taux de séropositivité de 97,5 % à 100 % dans tous les groupes.

Herishanu (2021)Note de bas de page 42
nouveau

Cohorte prospective

Israël
RN

Ce rapport fait le suivi d'une cohorte de patients adultes naïfs atteints de leucémie lymphocytaire chronique (LLC) ou de lymphome à petits lymphocytes (SLL) qui ont été immunisés avec deux doses de Comirnaty. Ce rapport a couvert les réponses en anticorps de 61 patients atteints de LLC/SLL et de 39 contrôles sains 6 mois (EI : 168,0 -178,5 jours) a mesuré le test Elecsys®Anti-SARS-CoV-2 S.

  • 90,2 % des patients atteints de LLC/SLL présentaient des anticorps positifs à 6 mois (100 % des témoins sains).
  • La séropositivité était significativement plus faible chez les personnes actuellement sous traitement, les niveaux étant plus faibles chez les patients naïfs de traitement et les patients précédemment traités.
  • 9,8 % (6/61) des patients atteints de LLC/SLL ont perdu la positivité des anticorps au bout de 6 mois, ce qui peut être lié au début ou à la poursuite du traitement.
  • Les patients atteints de LLC/SLL ont commencé avec des réponses en anticorps plus faibles et présentaient des anticorps plus faibles à 6 mois par rapport aux témoins sains. Cependant, les patients atteints de LLC/SLL ont connu une diminution plus lente des titres (diminution médiane de 58,2 % contre 77,1 % chez les témoins).

Levin (2021)Note de bas de page 40
nouveau

Cohorte prospective

Israël
Déc. 2020-juillet 2021

Les travailleurs de la santé du Centre Médical de Sheba ont été recrutés avant l'administration du vaccin Comirnaty puis échantillonnés mensuellement après la deuxième dose jusqu'à 6 mois. Sur les 12 603 travailleurs de la santé admissibles, 4 868 ont été recrutés pour participer à l'étude. Lors du suivi de 6 mois, 1 370 travailleurs de la santé ont été testés pour les anticorps et 517 pour les NAb.

Les DLR-IgG ont été évalués à l'aide du test IgG SARS-CoV-2 de Beckman Coulter, disponible dans le commerce, en plus des tests de neutralisation des pseudovirus.

Les anticorps à 6 mois :

  • Les IgG ont diminué chaque mois, avec une diminution de 18,3 facteurs au cours des 6 mois de suivi.
  • Les taux maximaux d'IgG étaient faiblement et positivement corrélés avec la diminution de la pente.
  • La modélisation mixte des titres d'IgG à 6 mois a révélé que des titres plus faibles à 6 mois étaient significativement associés à un âge ≥45 ans ou au sexe masculin, à la présence de 2 conditions coexistantes ou plus, à la présence d'une maladie auto-immune ou à la prise d'un médicament immunosuppresseur.
  • Les IgG et les NAb de DLR étaient corrélés à 6 mois.

NAb :

  • Les NAb ont fortement diminué au cours du premier mois (diminution d'un facteur 3,9), mais le déclin a été plus lent vers 6 mois (diminution d'un facteur 1,2).
  • La modélisation mixte des titres NAb à 6 mois a révélé que les titres les plus faibles étaient significativement associés aux personnes âgées de ≥45 ans, aux hommes, aux personnes souffrant d'une maladie immunitaire et que les titres les plus élevés étaient associés à un IMC supérieur à 30 plutôt qu'à un IMC inférieur à 30.
  • Les pics de NAb étaient négativement et fortement corrélés au taux de décroissance des NAb. Le taux de dégradation était plus rapide dans les 70 jours et s'équilibrait vers 6 mois.
  • Six mois après la deuxième dose, les titres d'anticorps neutralisants étaient sensiblement plus faibles chez les hommes que chez les femmes (rapport des moyennes, 0,64; IC 95 %, 0,55 à 0,75), plus faibles chez les personnes âgées de 65 ans ou plus que chez celles âgées de 18 à moins de 45 ans (rapport des moyennes, 0,58; IC 95 %, 0,48 à 0,70), et plus faibles chez les participants présentant une immunosuppression que chez ceux n'en présentant pas (rapport des moyennes, 0,30; IC 95 %, 0,20 à 0,46).

Kertes (2021)Note de bas de page 48
Prépublication
nouveau

Cohorte rétrospective

Israël
Janv. 2021-juillet 2021

Cette étude a extrait des données de la base de données d'un grand centre de santé qui effectuait des tests sérologiques (trousse Abbot Quant II IgG anti-spicule CoV2-SARS) pour les employés et les résidents gériatriques des établissements médicaux et de retraite. Tous les membres du centre de santé ayant reçu les deux doses du vaccin Comirnaty et ayant eu un test IgG ultérieur ont été inclus. Les résultats sérologiques étaient disponibles pour 1 820 personnes au bout de 6 mois (>150 jours après la vaccination).

À 6 mois :

  • Les taux moyens de S-IgG (AU/ml) étaient de 1 411, précédés d'une forte diminution entre les mois 1 et 3 et d'une diminution plus lente entre les mois 3 et 6. Cette étude fait état d'un taux plus élevé d'infections post-vaccinales chez les personnes vaccinées depuis 6 à 8 mois (0,19 %) par rapport à celles vaccinées depuis 3 à 5 mois (0,11 %), p<0,01.
  • Des diminutions significatives des niveaux moyens d'anticorps ont été observées pour tous les groupes d'âge, les sexes, le statut socio-économique, les comorbidités et la gravité de la maladie.
  • Il y avait une différence de <10 % dans les niveaux d'IgG des personnes >60 contre <60 à 6 mois.

Yue (2021)Note de bas de page 88
LE
nouveau

Cohorte prospective

Chine
2020 - Juin 2021 (est)

Trois cent cinquante-cinq volontaires participant au développement de vaccins inactivés ont reçu deux doses de vaccin (0 et 14 jours ou 0 et 28 jours). Les titres d'anticorps neutralisants ont ensuite été mesurés à 1 et 8 mois après la deuxième dose.

  • 48,5 % des participants avaient un taux de séroconversion positif au mois 8, contre 88,5 % à un mois.
  • Il n'y avait pas de différences statistiquement significatives dans les titres d'anticorps neutralisants en raison du sexe, du calendrier de vaccination ou de l'âge (moins et plus de 30 ans).

Choi (2021)Note de bas de page 83
nouveau

Essai contrôlé randomisé

É.-U.
Mai 2020 - avril 2021

Dans cet essai de phase 2 a en cours sur Spikevax, les participants où la dose de 100 µg pour la série de vaccins primaires ont reçu une dose de rappel de Spikevax ou d'un vaccin à ARNm modifié par un variant, y compris l'ARNm-1273.211 multivalent (mélange de Spikevax et d'ARNm-1273.351) ou l'ARNm-1273.351 seul. Seules les données recueillies à 6 mois après la série primaire et avant les doses de rappel répondaient aux critères d'inclusion de cette revue, n= 59 participants.
Test PsVN basé sur le VSV.

6 mois après la première série :

  • En comparant les MGT 6 mois et 1 mois après la série primaire, on constate une chute de 6 à 7 fois pour le variant original et une chute de 24 à 69 fois pour Bêta et Gamma, de 33 à 40 fois pour B.1.617.1 et Delta.
  • À 6 mois, la plupart des Nab étaient au-dessus du seuil de détection pour le variant original, tandis que 30 à 44 % des échantillons étaient en dessous du seuil de détection pour B.1.351 et P.1 et 45 % (5/11) pour Delta.

Waldhorn (2021)Note de bas de page 43
nouveau

Cohorte prospective

Israël
Janv.-août 2021

Cent cinquante-quatre patients ayant reçu deux doses de Comirnaty et subissant un traitement contre le cancer pendant toute la durée de l'étude ont été recrutés puis appariés à des agents de santé du même âge, les deux ayant fait l'objet d'une sérologie aux mêmes moments. Les anticorps sériques ont été mesurés à l'aide du test Liaison; DiaSorin SARS-CoV-2 anti-spike (S) S1/S2 IgG après la première vaccination, 14 jours après la deuxième dose et à 6 mois.

À 6 mois :

  • Les patients atteints de cancer étaient moins nombreux (79 %) à présenter des résultats positifs pour les IgG S que les travailleurs de la santé (84 %).
  • Un taux de séroréversion de 15 % a été rapporté pour les patients atteints de cancer, ce qui est similaire à celui des travailleurs de la santé.
  • La probabilité d'un statut séronégatif était plus élevée chez les personnes recevant une chimiothérapie que chez celles recevant d'autres modalités de traitement (OR = 0,31; P = 0,02).
  • Aucune différence significative n'a été constatée dans les sérologies positives selon l'âge, le sexe ou le stade de la maladie.

Sadoff (2021)Note de bas de page 37
Prépublication
nouveau

Essai de contrôle randomisé

États-Unis, Belgique
Juillet 2020 - mai 2021

Suivi à long terme des participants à un essai de phase 1/2a pour la dose unique de Janssen (5x1010 particules virales (pv)).
Un sous-ensemble de participants à un essai Janssen de phase 1a/ 2a (n=42), de phase 2 (n=73) ou de phase 3 (n=22) en cours ont reçu une dose de rappel (Janssen de 5×1010 vp ou 1,25×1 010 pv) 6 mois après leur première dose (données non extraites). Les anticorps IgG neutralisants et spicule ont été évalués pendant 6 à 9 mois après la dose primaire.

Après 1 dose Janssen :

  • NAb 95 %- 100 % à 6-8 mois chez les adultes de 18 à 65 ans.
  • S-IgG 93 % (n=44) à 6 mois chez les adultes de 18 à 65 ans.
  • NAb 68 %-69 % à 6-9 mois chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
  • S-IgG 86 % (n=29) à 6 mois chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

Dose de rappel à 6 mois :

  • Une forte immunogénicité a été obtenue dans les échantillons prélevés entre 7 et 28 jours après la dose de rappel.

Israël (2021)Note de bas de page 45
Prépublication
nouveau

Cohorte rétrospective

Israël
Janv. 2021-juillet 2021

La cinétique des anticorps IgG a été étudiée dans une cohorte de 2 653 patients entièrement vaccinés contre le Comrinaty (résumé) et de 4 361 patients non vaccinés ayant déjà été infectés (non résumé), provenant des Leumit Health Services (LHS), une grande organisation de soins de santé intégrés (OSSI). Les résultats de sérologie (système Abbot Alinity™ i) ciblent les anticorps IgG de la protéine de spicule et les données démographiques ont été extraites des dossiers médicaux.

Personnes vaccinées jusqu'à 6 mois :

  • Niveaux de S-IgG détectables (titre >50) par rapport aux résultats de l'infection précédente.
    • 94,2 % contre 86,8 % au mois 1
    • 94,2 % contre 92,7% au mois 2
    • 94,1% contre 93,7% au mois 3
    • 90,8% contre 90,4% au mois 4
    • 90,6% contre 90,1% au mois 5
    • 83,9% contre 90,6% au mois 6
  • L'analyse de régression révèle une diminution de 40 % des titres d'anticorps chaque mois. Cette évolution a été plus rapide que celle des titres de l'infection précédente, qui ont chuté de ~4 % par mois.
  • Le facteur de déclin moyen des anticorps augmentait avec l'âge (>60 ans), les maladies rénales chroniques, l'insuffisance pondérale (IMC <18,5), les tumeurs malignes solides, les maladies pulmonaires obstructives chroniques, le diabète et l'hypertension.
  • Les facteurs de déclin étaient plus faibles chez les femmes et les sujets arabes et juifs ultra-orthodoxes.

Achiron (2021)Note de bas de page 41
nouveau

Étude transversale

Israël
Déc. 2020 - févr. 2021

Des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) (n=414) et des témoins sains (n=89) ont subi une prise de sang au moins 28 jours (2,3 à 6,3 mois) après l'administration du vaccin Comirnaty. Les échantillons ont été évalués pour les niveaux de S-IgG (Euroimmun) et, pour un sous-ensemble, pour les réponses des cellules B et T* 2 à 4 mois après la vaccination (tests DLR ELISpotPlus et IFNg et IL2 FluoroSpot de Mabtech).

Des anticorps :

  • Les patients atteints de SEP recevant un traitement (n=74) présentaient des S-IgG plus faibles que les patients atteints de SEP ne recevant pas de traitement (n=21) ou que les contrôles sains à 6 mois (n=25). Après ajustement pour l'âge et le sexe, les patients atteints de SEP sous fingolimod, ocrelizumab et rituximab présentaient des taux d'IgG significativement plus faibles à 6 mois.

Chu (2021)Note de bas de page 84
Prépublication
nouveau

Essai contrôlé randomisé

É.-U.
Juin 2020 - Oct 2021

Dans cet essai de phase 2 en cours, 600 personnes ont été randomisées pour recevoir un placebo, 50 µg de Spikevax ou 100 µg de Spikevax de rappel. Les titres d'anticorps neutralisant le pseudo-virus ont été évalués avant l'administration du rappel, 6 à 8 mois après la série primaire.

  • Les NAb n'étaient pas différents de 27 jours après la deuxième dose à au moins 6 mois la série primaire.

Pan (2021)Note de bas de page 85
Prépublication
nouveau

Programme de surveillance

RN
Juin-août 2021

Dans le cadre d'un programme de tests de surveillance utilisant le test rapide NIDS®COVID-19 Neutralizing Antibody (NAb), 93 personnes vaccinées par Spikevax et 122 personnes vaccinées par Cominarty ont vu leurs titres d'anticorps neutralisants testés jusqu'à 7 mois après la vaccination complète.

5 et 7 mois après la série vaccinale complète :

  • 40 % des vaccinés avec Spikevax n'ont pas répondu au virus de type sauvage et plus de 60 % des receveurs de Cominarty. Données présentées dans les graphiques.
  • Les niveaux de non-réponse étaient plus élevés pour Kappa (plus de 70 % pour les deux vaccins) et pour Delta (plus de 50 % pour Spikevax et plus de 70 % pour Comirnarty). Données présentées dans les graphiques.

LE= lettre à l'éditeur, est.= date estimée sur la base de la soumission de la publication, DLR= domaine de liaison des récepteurs, S = spicule

Tableau 3. Réponses immunitaires dans les ≥6 mois après la série primaire de la vaccination contre la covid-19 chez les personnes ayant des antécédents de covid-19 (n=10)

Étude

Méthode

Principaux résultats

Réponses immunitaires des anticorps circulants, des cellules B et des cellules T (n=3)

Goel (2021)Note de bas de page 29

nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Janv.-août 2021

Les réponses longitudinales des anticorps (1, 3, 6 mois après la deuxième dose) et des cellules à mémoire B et T, y compris contre les VP (Alpha, Bêta, Delta) après un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax) ont été mesurées chez 45 individus naïfs et 16 individus guéris. Les IgG DLR et spicule ont été mesurées par ELISA, les NAb ont été déterminés par rapport à des variants pseudo-typées, les cellules T ont été détectées par un test de marqueur induit par l'activation (AIM) et les cellules B par l'utilisation de protéines biotinylées en combinaison avec différents conjugués streptavidine (SA) - fluorophore à partir d'échantillons de cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC).

Les cellules B à 6 mois :

  • Chez les personnes précédemment infectées, le nombre de cellules B à mémoire avait commencé à diminuer par rapport aux valeurs maximales, cependant, il n'y avait pas de différence dans la fréquence de ces cellules B entre les individus naïfs et les individus précédemment infectés, ce qui reflète peut-être un niveau de cellules B qui peut être maintenu à long terme.
  • Cellules T à 6 mois : Une infection antérieure a renforcé de façon transitoire les réponses des cellules T mais a eu un impact limité sur les réponses des cellules T à long terme.

Les anticorps à 6 mois :

  • Les taux de décroissance biphasique des IgG S et DLR n'étaient pas différents entre les vacanciers précédemment infectés ou naïfs.

NAb à 6 mois :

  • 100 % (8/8) des personnes précédemment infectées et vaccinées présentaient des NAb détectables à 6 mois.

Haverall (2021)Note de bas de page 39
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Suède
Avril 2020 - févr. 2021

Les anticorps de liaison (IgG) des travailleurs de la santé et les anticorps neutralisants contre le type sauvage et les VP ont été évalués à l'aide d'échantillons de sang collectés longitudinalement dans le cadre de l'étude COMMUNITY (COVID-19 Immunity) pendant une période allant jusqu'à 7 mois. Lors de la dernière mesure, des données étaient disponibles pour 246 personnes naïves (66 précédemment infectées) ayant reçu le vaccin Comirnaty.

Les anticorps liant les S-IgG ont été déterminés par un réseau multiplex de billes antigènes, l'IFN-γ Les anticorps neutralisants ont été déterminés par des tests de virus pseudotypés et, pour un sous-ensemble de 17 vaccinés naïfs, par une microneutralisation du virus vivant.

Cellules T à 7 mois :

  • Les titres de cellules T IFN-γ étaient 6 fois plus élevés chez les individus guéris que chez les individus vaccinés naïfs.

Les anticorps à 7 mois :

  • Si l'on compare les titres de liaison S-IgG entre le 7e mois et le 6e semaine, on constate une diminution de 3,6 fois (contre 1,5 fois entre le 6e et le 12e semaine).
  • Le test de neutralisation du virus pseudo-typique a connu une diminution de 5,1 fois entre la semaine 6 et le mois 7 (contre une diminution de 2,3 fois entre la 6e et la 12e semaine).

VP à 7 mois :

  • Les NAb Delta ont été divisés par 3,6 de la semaine 6 au mois 7 (contre 2,1 entre 6 et 12 semaines).
  • La capacité de neutralisation des individus récupérés pour les variants Alpha, Bêta, Gamma et Delta) était au moins 2 fois supérieure à celle des vaccinés naïfs.

Giménez (2021)Note de bas de page 30
LE
nouveau

Cohorte prospective

Espagne
Févr.-sept. 2021

Quarante-six résidents de maisons de retraite (10 précédemment infectés) d'une étude antérieure qui a capturé les réponses des cellules B et T après la vaccination par Comirnaty ont été réévalués entre 179 et 195 jours pour les anticorps DLR et N totaux (IgG et IgM) (n=45) en utilisant le test d'électrochimiluminescence Roche Elecsys®ainsi que l'IFNγ-produisant de l'IFN γ-CD8+ et CD4+ mesurées par cytométrie de flux.

Des anticorps :

  • 10 % (1/10) des personnes infectées-vaccinées ont présenté une diminution des anticorps anti-DLR entre le début de l'étude et le sixième mois.

Cellule T :

  • 80 % (8/10) des personnes précédemment infectées présentaient des taux détectables d'IFN-γ CD8+ et 70 % (7/10) avaient des lymphocytes T CD4+, ce qui est supérieur à celui des vaccinés naïfs à 6 mois.

Réponses immunitaires par anticorps circulants (n=7)

Salvagno (2021)Note de bas de page 46
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Italie
Janv.-août 2021

787 travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty à 3 semaines d'intervalle ont fait l'objet de prélèvements sanguins avant la première et la deuxième dose ainsi que 1, 3 et 6 mois après la deuxième dose afin de suivre la cinétique des anticorps totaux mesurés par l'essai par chimiluminescence Roche Elecsys Anti-SARS-CoV-2 S
Immuno-essai.

  • Les diminutions par rapport aux titres maximaux étaient plus importantes chez les personnes précédemment infectées que chez les vaccinés naïfs (74 % contre 52 %).
  • 98,1 % (160/163) des individus précédemment infectés ont présenté une baisse des titres d'anticorps.

Eyran (2021)Note de bas de page 50
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Israël
Juin 2020- Sept. 2021

Un sous-ensemble de 20 patients guéris de la COVID-19 et de 17 individus naïfs de la COVID-19 qui ont reçu le vaccin Cominarty et ont été suivis pour des échantillons 8, 35, 91 et 182 jours (6 mois) après la deuxième dose afin de mesurer les niveaux d'Ig DLR.

Les personnes qui se sont remises ont reçu une seule dose :

  • Le taux de décroissance des IgG, IgA et IgM du RBD était plus lent chez les individus guéris que chez les individus naïvement vaccinés.

Kontopoulou (2021)Note de bas de page 47
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

Grèce
Févr.-sept. 2021

Les réponses IgG DLR après Comrinaty ont été étudiées longitudinalement de 2 semaines à 6 mois dans une cohorte de 252 travailleurs de la santé (217 sans infection antérieure). Les anticorps IgG ont été évalués par l'essai SARS-CoV-2 IgG II Quant.

  • À 6 mois, les IgG DLR étaient plus élevées chez ceux qui avaient déjà été infectés par la COVID-19.
  • Les diminutions des titres étaient moins rapides chez les personnes ayant déjà été infectées, mais la différence était limitée lorsque l'on comparait 6 mois à 3 mois.
  • Les trajectoires estimées des titres d'anticorps ont indiqué des niveaux élevés de protection au-delà d'un an pour les personnes ayant déjà été infectées.

Zhong (2021)Note de bas de page 49
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Juin 2020- Sept. 2021

1 960 travailleurs de la santé, 1 887 travailleurs de la santé sans infection préalable (1 530 Comirnaty/357 Spikevax), avant la vaccination, et 73 avec infection préalable (62 Comirnaty/11 Spikevax) ont été analysés pour déterminer les réponses IgG 1, 3, 6 mois après la vaccination; autres vaccins non spécifiés). Les IgG anti-spicule (S) ont été mesurées par le test ELISA d'Euroimmun. La régression linéaire a ajusté les IgG médianes en fonction du temps écoulé depuis la vaccination, de l'infection antérieure, du vaccin, de l'âge et du sexe.

À 6 mois :

  • La médiane ajustée des S-IgG était plus élevée chez les personnes précédemment infectées : 7,12 (95 % IC 6,29, 8,64).

Rémy (2021)Note de bas de page 34

Prépublication

nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Août 2020 - sept. 2021

Un échantillon de commodité composé d'employés d'une société de recherche médicale et de membres du foyer (n=261) a été utilisé. Des échantillons de sang prélevés volontairement ont été mesurés pour les IgG du spicule une fois par mois jusqu'à 13 mois. Les personnes ayant terminé leur première série de vaccination (n= 21 Janssen, n= 78 Moderna, n=152 Pfizer) et 9 n'étaient pas vaccinées. Quarante-trois participants ont déclaré un test PCR positif avant la vaccination, 9 ont déclaré une infection post-vaccinale et 24 ont déclaré une vaccination de rappel.

  • Jusqu'à 300 jours après l'infection, il n'y avait pas de tendance à la diminution des titres de S-IgG.

Canaday (2021)Note de bas de page 38
LE
Prépublication
nouveau

Cohorte prospective

É.-U.
Janv.-juillet 2021

Les anticorps circulants et les anticorps non spécifiques ont été mesurés chez 120 résidents de maisons de retraite et 92 travailleurs de la santé, 2 semaines et 6 mois après une première série complète de vaccination par Comirnaty. S et DLR-IgG ont été mesurés par ELISA et les NAb par un test de neutralisation de pseudovirus.

À 6 mois :

  • Parmi ceux qui avaient déjà été vaccinés contre la COVID-19, 65 % (28/43) présentaient des anticorps non spécifiques, contre 81 % (21/26) des travailleurs de la santé. Le taux de séro-réversion était de 35 % chez les résidents.
  • Les taux d'IgG NAb, anti-spicule et anti-DLR ont diminué de plus de 84 % entre 2 semaines et 6 mois après la vaccination, indépendamment du statut d'infection préalable par la COVID-19.

Hsu (2021)Note de bas de page 35
Prépublication
nouveau

Cohorte rétrospective

É.-U.
Janv. 2021-juillet 2021

Les patients sous dialyse (1 567 sans antécédents de COVID-19 et 299 avec antécédents de COVID-19) qui fréquentaient un centre de dialyse de maintenance et avaient reçu les deux doses de vaccin (441 Comirnaty/779 Spikevax/347 Janssen*) ont été analysés pour leurs réponses à long terme aux IgG de spicule (S). L'antigène de pointe du SRAS-CoV-2 a été mesuré à l'aide de l'essai par chimiluminescence ADVIA Centaur®XP/XPT COV2G.

Patients de dialyse infectés puis vaccinés :

  • >75 % des personnes ayant déjà été infectées par la COVID-19 et le Spikevax (14/15) et le Comirnaty (30/34) ont conservé des S-IgG >20 U/L (limite de détection maximale).

LE= lettre à l'éditeur, est.= date estimée sur la base de la soumission de la publication, DLR= domaine de liaison des récepteurs, S = spicule

Tableau 4. Examens systématiques et rapides concernant l'immunité vaccinale (n=3)

Étude

Méthode

Principaux résultats

Chen (2021)Note de bas de page 90

Revue systématique

S.O.
Juillet 2021 (est.)

Une revue systématique de 6 bases de données a été réalisée avec une date de recherche fixée au 8 juillet 2021. No d'enregistrement PROSPERO CRD42021256932.
Des titres de neutralisation de 50 % ont été extraits.
Aucun risque de biais n'a été évalué.
Une méta-analyse à effets aléatoires des MGT a été réalisée.

  • Parmi les 106 études incluses, 65 et 10 portaient sur des participants précédemment infectés par le variant original et le VP respectivement. 15 comprenaient des participants vaccinés.
  • La neutralisation a été réalisée dans le cadre d'essais de neutralisation de virus vivants (n=48 études), d'essais de neutralisation de pseudovirus par vecteur lentivirus (n=39) et d'essais de neutralisation de pseudovirus par vecteur VSV (n=24).
  • Ils fournissent une MGT groupée pour les variants originaux et les VP montrant des réductions de 4,2 et 3,3 fois dans la neutralisation de Bêta et Delta respectivement.
  • Les titres des receveurs de vaccins sont également présentés avec une forte hétérogénéité entre les études et une neutralisation réduite pour Bêta et Delta. La puissance de l'immunité dépendait de la plateforme vaccinale.
  • Chez les personnes vaccinées qui avaient été infectées auparavant, la neutralisation était significativement plus élevée que chez les personnes vaccinées non infectées.
  • Les données ne sont pas analysées pour les changements dans les titres de neutralisation au fil du temps.

Notarte (2021)Note de bas de page 91
Prépublication

Revue systématique

S.O.
Juillet 2021 (est.)

Une recherche systématique de la littérature a été menée pour trouver les études rapportant les facteurs affectant la réponse humorale des individus ayant reçu les vaccins à ARNm. Date de recherche fin juillet 2021.
Résultats : IgG, IgA et NAb
Aucun risque de partialité.

  • 32 articles ont été inclus. Les associations entre la réponse humorale et l'âge (n=7), le sexe (n=3), l'état sérologique de base (n=12) et les comorbidités (n=18) ont été examinées et les comorbidités (n=18) ont été examinées.
  • Classes de comorbidité : hémodialyse ou insuffisance rénale terminale (5 articles), cancer et maladies auto-immunes (6 articles), patients transplantés (4 articles) et dérèglements métaboliques (3 articles).
  • Les individus plus âgés, de sexe masculin, séronégatifs et ceux qui présentent plus de comorbidités sous-jacentes ont monté une réponse immunitaire humorale moins importante.

Carr (2021)Note de bas de page 92

Revue systématique

S.O.
Juillet 2021 (est.)

Une revue systématique de l'immunité après vaccination chez les personnes atteintes d'une maladie rénale chronique (MRC), y compris les patients sous dialyse et les transplantés.

  • 35 études ont été incluses. 17 avaient un groupe de contrôle.
  • Après l'administration d'une dose de vaccin, 18 à 53 % des patients atteints de MRC présentaient des anticorps.
  • Après l'administration de 2 doses de vaccin, 70 à 96 % des patients atteints de MRC avaient des anticorps.

est=La date de recherche ou la date de publication lorsque la date de recherche n'était pas disponible a été utilisée.

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Note de bas de page 65

Pramod S, Govindan D, Ramasubramani P, et al. Effectiveness of Covishield vaccine in preventing COVID–19 — A test–negative case–control study. medRxiv. 2021:2021.07.19.21260693. DOI:10.1101/2021.07.19.21260693 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 66

Li XN, Huang Y, Wang W, et al. Efficacy of inactivated SARS-CoV-2 vaccines against the delta variant infection in Guangzhou: A test-negative case-control real-world study. Emerg Microbes Infect. 2021 Aug 14:1-32. DOI:10.1080/22221751.2021.1969291 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 67

McEwen AE, Cohen S, Bryson-Cahn C, et al. Variants of concern are overrepresented among post-vaccination breakthrough infections of SARS-CoV-2 in Washington state. Clin Infect Dis. 2021 Jun 24 DOI:10.1093/cid/ciab581 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 68

Rovida F, Cassaniti I, Paolucci S, et al. SARS-CoV-2 vaccine breakthrough infections with the alpha variant are asymptomatic or mildly symptomatic among health care workers. Nat Commun. 2021 Oct 15;12(1):6032. DOI:10.1038/s41467-021-26154-6 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 69

Blain H, Tuaillon E, Pisoni A, et al. Prior covid-19 and high RBD-IgG levels correlate with protection against VOC-delta SARS-CoV-2 infection in vaccinated nursing home residents. medRxiv. 2021:2021.09.21.21263880. DOI:10.1101/2021.09.21.21263880 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 70

Gazit S, Shlezinger R, Perez G, et al. Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: Reinfections versus breakthrough infections. medRxiv. 2021:2021.08.24.21262415. DOI:10.1101/2021.08.24.21262415 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 71

Patalon T, Gazit S, Pitzer VE, et al. Short term reduction in the odds of testing positive for SARS-CoV-2; a comparison between two doses and three doses of the BNT162b2 vaccine. medRxiv. 2021:2021.08.29.21262792. DOI:10.1101/2021.08.29.21262792 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 72

Teijaro JR, Farber DL. PMC7934118; COVID-19 vaccines: Modes of immune activation and future challenges. Nat Rev Immunol. 2021 Mar 5:1-3. DOI:10.1038/s41577-021-00526-x (en anglais seulement).

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Note de bas de page 73

Dai L, Gao GF. Viral targets for vaccines against COVID-19. Nat Rev Immunol. 2020 Dec 18:1-10. DOI:10.1038/s41577-020-00480-0 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 74

Post N, Eddy D, Huntley C, et al. Antibody response to SARS-CoV-2 infection in humans: A systematic review. PLoS One. 2020;15(12):e0244126. DOI:10.1371/journal.pone.0244126 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 75

Wang Z, Muecksch F, Schaefer-Babajew D, et al. Naturally enhanced neutralizing breadth against SARS-CoV-2 one year after infection. Nature. 2021 Jun 14 DOI:10.1038/s41586-021-03696-9 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 76

Lu Z, Laing ED, Pena DaMata J, et al. Durability of SARS-CoV-2-specific T cell responses at 12-months post-infection. J Infect Dis. 2021 Oct 21 DOI:10.1093/infdis/jiab543 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 77

Rank A, Tzortzini A, Kling E, et al. One year after mild COVID-19: The majority of patients maintain specific immunity, but one in four still suffer from long-term symptoms. Journal of Clinical Medicine. 2021;10(15) DOI:10.3390/jcm10153305 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 78

Feng C, Shi J, Fan Q, et al. Protective humoral and cellular immune responses to SARS-CoV-2 persist up to 1 year after recovery. Nat Commun. 2021 Aug 17;12(1):4984. DOI:10.1038/s41467-021-25312-0 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 79

Sonnleitner ST, Prelog M, Jansen B, et al. Maintenance of neutralizing antibodies over ten months in convalescent SARS-CoV-2 afflicted patients. Transbound Emerg Dis. 2021 May 7 DOI:10.1111/tbed.14130 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 80

Kahre E, Galow L, Unrath M, et al. Kinetics and seroprevalence of SARS-CoV-2 antibodies: A comparison of 3 different assays. Sci Rep. 2021 Jul 21;11(1):14893. DOI:10.1038/s41598-021-94453-5 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 81

Perez-Saez J, Zaballa ME, Yerly S, et al. PMC8261139; persistence of anti- SARS-CoV-2 antibodies: Immunoassay heterogeneity and implications for serosurveillance. Clin Microbiol Infect. 2021 Jul 7 DOI:10.1016/j.cmi.2021.06.040 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 82

Vengesai A, Midzi H, Kasambala M, et al. A systematic and meta-analysis review on the diagnostic accuracy of antibodies in the serological diagnosis of COVID-19. Syst Rev. 2021 May 26;10(1):155. DOI:10.1186/s13643-021-01689-3 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 83

Choi A, Koch M, Wu K, et al. Safety and immunogenicity of SARS-CoV-2 variant mRNA vaccine boosters in healthy adults: An interim analysis. Nat Med. 2021 DOI:10.1038/s41591-021-01527-y (en anglais seulement).

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Note de bas de page 84

Chu L, Montefiori D, Huang W, et al. Immune memory response after a booster injection of mRNA-1273 for severe acute respiratory syndrome coronavirus-2 (SARS-CoV-2). medRxiv. 2021:2021.09.29.21264089. DOI:10.1101/2021.09.29.21264089 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 85

Pan J, Li Z, Wang L, et al. COVID-19 neutralizing antibody surveillance testing for fully vaccinated individuals during delta variant spread. medRxiv. 2021:2021.10.01.21264371. DOI:10.1101/2021.10.01.21264371 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 86

Goel RR, Painter MM, Apostolidis SA, et al. mRNA vaccination induces durable immune memory to SARS-CoV-2 with continued evolution to variants of concern. bioRxiv. 2021:2021.08.23.457229. DOI:10.1101/2021.08.23.457229 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 87

Liao Y, Zhang Y, Zhao H, et al. Intensified antibody response elicited by boost suggests immune memory in individuals administered two doses of SARS-CoV-2 inactivated vaccine. Emerg Microbes Infect. 2021 May 29:1-10. DOI:10.1080/22221751.2021.1937328 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 88

Yue L, Xie T, Yang T, et al. A third booster dose may be necessary to mitigate neutralizing antibody fading after inoculation with two doses of an inactivated SARS-CoV-2 vaccine. J Med Virol. 2021 Sep 13 DOI:10.1002/jmv.27334 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 89

Li M, Yang J, Wang L, et al. A booster dose is immunogenic and will be needed for older adults who have completed two doses vaccination with CoronaVac: A randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 1/2 clinical trial. medRxiv. 2021:2021.08.03.21261544. DOI:10.1101/2021.08.03.21261544 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 90

Chen X, Chen Z, Azman AS, et al. Neutralizing antibodies against SARS-CoV-2 variants induced by natural infection or vaccination: A systematic review and pooled meta-analysis. Clin Infect Dis. 2021 Jul 24 DOI:10.1093/cid/ciab646 (en anglais seulement).

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Note de bas de page

Notarte KI, Ver AT, Velasco JV, et al. Effects of age, sex, serostatus and underlying comorbidities on humoral response post-SARS-CoV-2 Pfizer-BioNTech vaccination: A systematic review. medRxiv. 2021:2021.10.10.21264825. DOI:10.1101/2021.10.10.21264825 (en anglais seulement).

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Note de bas de page 92

Carr EJ, Kronbichler A, Graham-Brown M, et al. PMC8257418; systematic review of early immune response to SARS-CoV-2 vaccination among patients with chronic kidney disease. Kidney Int Rep. 2021 Jul 6 DOI:10.1016/j.ekir.2021.06.027 (en anglais seulement).

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