Symptômes d’anxiété et de dépression durant la pandémie de COVID-19
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Organisation : Agence de la santé publique du Canada
Publiée : 2021-05-31
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De septembre à décembre 2020
Données de l’enquête sur la COVID-19 et la santé mentaleNote de bas de page 1
La pandémie de COVID-19 et le stress
La pandémie de COVID-19 a affecté les individus, les familles et les communautés de plusieurs manières. Près de 7 Canadiens sur 10 ont déclaré avoir été affectés négativement par la COVID-19.
Près de 2 Canadiens sur 5 ont déclaré un certain niveau de détresse au cours du dernier mois. En raison de distanciation sociale et des mesures de confinement répétées, les sentiments d’isolement et de solitude peuvent accroître les niveaux d’anxiété et de dépression.
Anxiété et dépression
Les sentiments d’anxiété et de dépression font partie des symptômes les plus courants des troubles de la santé mentale.
Les symptômes de l’anxiété peuvent inclureNote de bas de page 2 :
- Sentiment excessif et constant de nervosité
- Inquiétude et peur
Les symptômes de la dépression peuvent inclureNote de bas de page 3 :
- Manque d’énergie
- Agitation
- Baisse d’humeur
Le diagnostic d’un trouble lié à des symptômes d’anxiété ou de dépression nécessite un clinicien formé et agréé. L’enquête sur la COVID-19 et la santé mentale a utilisé des outils de dépistage basés sur les symptômes pour identifier les personnes présentant des symptômes modérés à graves d’anxiété et de dépression (c’est-à-dire celles qui auraient un dépistage positif pour le trouble anxieux généralisé (TAG) ou le trouble dépressif majeur (TDM))Note de bas de page 4.
Symptômes d’anxiété (TAG) et de dépression (TDM) chez les Canadiens âgés de 18 ans et plus
13 % des Canadiens ont eu un dépistage positif pour le TAG. C’était :
- Plus élevé chez les femmes que chez les hommes
- Femmes 16 %
- Hommes 10 %
- Plus élevé chez les 18 à 34 ans 19 %
- Plus élevé chez les femmes que chez les hommes dans ces groupes d'âge
- 2 fois plus élevé dans le groupe d'âge 18 à 34 ans
- 2 fois plus élevé dans le groupe d'âge 65 ans et plus
15 % des Canadiens ont eu un dépistage positif pour le TDM. C’était :
- Plus élevé chez les femmes que chez les hommes
- Femmes 18 %
- Hommes 13 %
- Plus élevé chez les 18 à 34 ans 23 %
- Plus élevé chez les femmes que chez les hommes dans ces groupes d'âge
- 1,5 fois plus élevé dans le groupe d'âge 18 à 34 ans
- 2 fois plus élevé dans le groupe d'âge 65 ans et plus
19 % des Canadiens ont eu un dépistage positif pour le TAG, le TDM ou les deux.
Alcool et cannabis
Depuis le début de la pandémie, 16 % des Canadiens ont déclaré une augmentation de leur consommation d’alcool, et 5 % ont déclaré une augmentation de leur consommation de cannabis.
Comparativement à ceux qui n’ont pas eu un dépistage positif pour le TAG ou le TDM, ceux qui en ont eu un étaient plus susceptibles de déclarer :
- La forte consommationNote de bas de page 5 quotidienne ou quasi quotidienne d’alcool – 3 fois plus susceptibles
- La consommation quotidienne de cannabis – 2,5 fois plus susceptibles
Groupes avec une prévalence plus élevée
Une proportion plus élevée a eu un dépistage positif pour le TAG ou le TDM :
- Identité autochtone – 2 fois plus élevée chez les groupes autochtonesNote de bas de page 6 par rapport aux groups non autochtones
- Ceux dont le revenu a diminué en raison de la pandémie de COVID-19 – 1,5 fois plus élevée que ceux dont le revenu a augmenté
- Ceux qui ont vécu un événement traumatisant au cours de leur vie – 1,5 fois plus élevée que ceux qui n’ont pas vécu d’événements traumatisants
- Travailleurs de première ligne – 1,5 fois plus élevée que ceux qui ne sont pas des travailleurs de première ligneNote de bas de page 7
Alors que la pandémie se poursuit, il est important d’apprendre à gérer le stress de manière saine afin de minimiser les symptômes d’anxiété et de dépression.
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Liens connexes
- Cycle 2 : Symptômes d'anxiété et de dépression durant la pandémie de COVID-19
- Soutien en santé mentale : Demander de l'aide
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Ressources de sensibilisation
- Espace mieux-être Canada
Références et notes :
- Note de bas de page 1
-
Statistique Canada. Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM). 2020 (consultée en janvier 2021). Accessible à l’adresse : https://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&Id=1283036.
- Note de bas de page 2
-
American Psychiatric Association. Troubles anxieux. Dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e éd.). 2022 (consulté en août 2022). Accessible à l'adresse : https://dsm.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.books.9780890425787.x05_Anxiety_Disorders.
- Note de bas de page 3
-
American Psychiatric Association. Troubles dépressifs. Dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e éd.). 2022 (consulté en août 2022). Accessible à l'adresse : https://dsm.psychiatryonline.org/doi/full/10.1176/appi.books.9780890425787.x04_Depressive_Disorders.
- Note de bas de page 4
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La gravité de l’anxiété et de la dépression a été mesurée à l’aide de l’échelle du trouble d’anxiété généralisée (GAD-7) et du questionnaire de santé du patient (PHQ-9) respectivement. Ces outils de dépistage clinique sont largement utilisés dans les enquêtes sur la santé de la population pour déceler les personnes susceptibles de souffrir de troubles anxieux généralisés et de troubles dépressifs majeurs, avec des scores de 10 ou plus (c’est-à-dire des symptômes modérés à sévères) au cours des deux semaines ayant précédé leur participation à l’enquête. Les données recueillies ci-dessus ne font pas obligatoirement état d‘un diagnostic professionnel de ces conditions.
- Note de bas de page 5
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La forte consommation d'alcool est définie comme étant quatre boissons alcoolisées ou plus pour les femmes et cinq boissons alcoolisées ou plus pour les hommes en une seule fois.
- Note de bas de page 6
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L’identité autochtone fait référence aux Premières Nations, aux Métis ou aux Inuk (Inuits). La population cible de l’enquête était constituée de personnes vivant à l’extérieur des réserves.
- Note de bas de page 7
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Un travailleur de première ligne a été défini comme « une personne susceptible d'être en contact direct avec la COVID-19 en aidant ceux qui ont reçu un diagnostic d'infection par le virus ». Les exemples fournis étaient les suivants : « policiers, pompiers, ambulanciers, personnel infirmier ou médecins ».
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