Page 9 : Le VIH et le sida au Canada : Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2014 - Conclusion

Conclusion

Le nombre annuel de cas de VIH déclarés à l'ASPC pour l'année 2014 était le plus bas jamais enregistré depuis le début de la déclaration du VIH en 1985. À 5,8 cas pour 100 000 habitants, le taux de diagnostics de VIH en 2014 est le plus bas enregistré jusqu'à présent. L'Agence de la santé publique du Canada continuera à surveiller les données de surveillance du VIH afin d'observer si cette diminution se poursuit.

Dans l'ensemble, la catégorie d'exposition des HARSAH demeure la principale catégorie d'exposition au VIH au Canada, suivie par les contacts hétérosexuels et les expositions liées à l'utilisation de drogues injectables. Toutefois, la catégorie d'exposition diffère selon le sexe, la province et le territoire, et selon la race ou l'origine ethnique.

À l'échelle nationale, des différences marquées ont été observées entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l'âge au moment du diagnostic du VIH. Le diagnostic du VIH avait tendance à être établi à un plus jeune âge chez les femmes que chez les hommes. Depuis le début des déclarations en 1985, la proportion de cas de VIH parmi les Canadiens âgés de 50 ans et plus a progressivement augmenté et les hommes étaient plus nombreux que les femmes dans ces groupes plus âgés.

Compte tenu des variations du nombre de déclarations de cas d'infection au VIH et de sida, ainsi que des variations d'un profil démographique à l'autre (p. ex. race ou origine ethnique, âge et sexe) dans les provinces et les territoires, les données figurant dans le présent rapport font ressortir la nécessité de concevoir des interventions propres à chaque population.

Les données nationales de surveillance du VIH et du sida recueillies par l'ASPC continuent à éclairer les travaux suivants : les estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, l'élaboration et l'évaluation des directives et recommandations nationales en matière de santé publique (p. ex. lignes directrices sur le dépistage du VIH), l'élaboration de politiques et de programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux pour prévenir et contrôler le VIH/sida, l'élaboration et la diffusion de connaissances crédibles et d'une orientation fondées sur les preuves en matière de santé publique pour appuyer les professionnels de la santé et l'élaboration de stratégies d'intervention ciblées à l'échelle locale, provinciale et nationale.

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