Mise à jour POLAIRE numéro 12, été 2019
- Saison de travail sur le terrain 2019 au campus de la Station canadienne de recherche dans l’ExtrêmeArctique (SCREA)
- Publication en ligne des produits du savoir de la Conférence sur le logement dans le Nord
- Mobiliser les collectivités des régions de Kitikmeot et des Inuvialuits
- Étudiants embauchés pour l’été à POLAIRE
- Gagnants du concours de vidéos CinéPOLAIRE
- SmartICE remporte le prix de l’innovation du gouverneur général
Mise à jour POLAIRE, été 2019
Saison de travail sur le terrain 2019 au campus de la Station canadienne de recherche dans l’ExtrêmeArctique (SCREA)
Savoir polaire Canada (POLAIRE) a du pain sur la planche cet été durant la saison de travail sur le terrain, et notre personnel de recherche du campus de la SCREA à Cambridge Bay, au Nunavut, entreprendra les activités suivantes :
- Recueillir des échantillons biologiques pour augmenter la bibliothèque de référence de l’ADN des plantes, des champignons et des animaux arctiques de POLAIRE aux fins de surveillance environnementale et d’études sur le réseau trophique ;
- Mettre en place une surveillance météorologique et environnementale à long terme dans la région qui entoure le campus de la SCREA ;
- Cartographier les écosystèmes terrestres dans le bassin versant Greiner, à proximité de Cambridge Bay ;
- Surveiller la répartition et l’abondance des oiseaux autour de Cambridge Bay et dans la région continentale nordique adjacente pour comprendre l’écologie de la reproduction et les régimes de migration ;
- Surveiller les changements dans le pergélisol ;
- Effectuer des recherches sur les habitats du fond océanique ; et
- Amorcer la surveillance à long terme des événements liés au changement climatique et des événements extrêmes hivernaux.

Savoir polaire Canada s’associe avec le Conseil national de recherches du Canada pour mener des essais de ventilateurs récupérateurs de chaleur et récupérateurs d’énergie, et pour effectuer la surveillance de ces dispositifs, au campus de la SCREA et dans la collectivité de Cambridge Bay. On souhaite ainsi améliorer la qualité de l’air dans les logements de tout le Nord. Cette association permettra aussi de faire l’essai et la démonstration d’un réacteur de traitement bioélectrochimique des eaux usées en milieu anaérobie au campus de la SCREA cet automne. On vise à long terme à ce que les eaux rejetées dans les étangs d’épuration soient plus propres et à ce que de l’énergie soit générée comme sous-produit. POLAIRE travaille également avec Ressources naturelles Canada (RNCan) à évaluer l’énergie utilisée dans les collectivités éloignées, première étape vers l’intégration de solutions d’énergie propre dans l’avenir. Les deux organismes surveilleront aussi la fréquence et la vitesse des vents, ainsi que la durée et l’intensité de l’ensoleillement à Cambridge Bay, pour contribuer à l’élaboration de futurs projets d’énergie propre pour la collectivité et le campus de la SCREA.
Publication en ligne des produits du savoir de la Conférence sur le logement dans le Nord
Un nouvel ensemble de produits du savoir sur le logement dans le nord est maintenant publié sur le site Web de POLAIRE. Ces produits sont issus de la Conférence sur le logement dans le Nord, commanditée par POLAIRE en mai 2018, qui a rassemblé à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, plus de cent spécialistes de tout le Canada et de l’Alaska. Les participants ont cherché des solutions à l’un des problèmes les plus épineux du Nord : la crise du logement qui cause la surpopulation, l’itinérance et le stress connexe dans les collectivités du Nord.
Les participants ont fourni une foule de renseignements portant sur les aspects sociaux, techniques et financiers du logement. Les produits du savoir, qui comprennent un ensemble de fiches d’information, éclairent la situation et comportent des recommandations visant à corriger les problèmes liés au logement dans le Nord. Renseignez-vous sur ces nouvelles ressources ici.

Mobiliser les collectivités des régions de Kitikmeot et des Inuvialuits
Ce printemps, le personnel de POLAIRE basé à Cambridge Bay a sillonné la région de Kitikmeot (Kugaaruk, Taloyoak, Gjoa Haven et Kugluktuk) au Nunavut et s’est rendu à Sachs Harbour, dans la région des Inuvialuits des Territoires du Nord-Ouest, pour informer les collectivités sur les programmes et activités de l’organisme et se renseigner sur les priorités locales. À Sachs Harbour, par exemple, le personnel de POLAIRE a rencontré le Conseil inuvialuit de gestion du gibier. Les priorités des membres ont trait aux populations de caribous et de baleines : abondance, migration, écologie, santé, habitats essentiels et liens avec la sécurité alimentaire. Les membres ont cerné plusieurs autres préoccupations, notamment la gestion du nombre croissant de grizzlis, les effets des activités maritimes sur la santé de l’environnement marin et les observations sur le changement climatique recueillies grâce au savoir autochtone. En plus de permettre de définir les priorités des Inuvialuits, la rencontre a fourni une excellente occasion de renforcer les liens et d’examiner la possibilité pour POLAIRE de soutenir les projets du Conseil.

Photo : Timkal, Wikipedia Commons
Étudiants embauchés pour l’été à POLAIRE
Onze étudiants d’universités et collèges canadiens, notamment plusieurs personnes embauchées dans le cadre du premier programme de recrutement d’étudiantes et étudiants inuits de POLAIRE, ont rejoint nos rangs pour l’été au siège social de POLAIRE à Cambridge Bay et à notre bureau d’Ottawa. Ils prêtent main-forte dans de nombreux domaines, notamment l’administration, les médias sociaux, la liaison avec d’autres organisations et la recherche sur des thèmes tels que l’énergie propre, les habitats d'eau douce, la biodiversité des mousses et des lichens, les insectes pollinisateurs et les oiseaux. POLAIRE apprécie l’énergie et l’expertise qu’ils apportent durant notre saison la plus occupée.

Gagnants du concours de vidéos CinéPOLAIRE
POLAIRE a récemment organisé un concours de vidéos, CinéPOLAIRE, dans le but d’encourager les chercheurs en début de carrière et les chercheurs autochtones à partager leur enthousiasme sur la recherche polaire au moyen d’une vidéo de deux minutes sur leurs projets. En avril, les juges ont choisi trois gagnants parmi les excellentes vidéos reçues. Le premier prix, une introduction d’une semaine aux recherches effectuées au campus de la SCREA à Cambridge Bay, au Nunavut, a été décerné à Kayla Buhler, étudiante au doctorat de l’Université de Saskatchewan, (microbiologie vétérinaire), pour sa vidéo My Arctic Research Summarized in Under 2 minutes (Mes recherches sur l’Arctique résumées en moins de deux minutes). Laura Dalman, étudiante à la maîtrise au Centre des sciences d’observation de la terre de l’Université du Manitoba, a obtenu le deuxième prix, une bourse de 1 500 $, pour sa vidéo Mysterious Sea Algae (Mystérieuses algues de mer). La gagnante du troisième prix, soit une bourse de 1 000 $, est Neomi Jayaratne, étudiante à la maîtrise en études environnementales à l’Université Wilfrid Laurier, pour sa vidéo intitulée Community Resilience to Climate Change (Résilience communautaire au changement climatique).

https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire/cinepolaire.html.
SmartICE remporte le prix de l’innovation du gouverneur général
SmartICE, un projet novateur qui compte POLAIRE parmi ses bailleurs de fonds, a gagné un prix du Gouverneur général pour l’innovation de 2019. SmartICE élimine une partie des incertitudes dans les déplacements sur la glace en périodes de changement en associant l’expertise des chasseurs inuits à une technologie complexe pour procurer aux chasseurs des renseignements sur l’épaisseur de la glace de mer recueillis au moyen de capteurs immobiles et d’instruments mobiles fixés à des traîneaux. SmartICE, entreprise sociale communautaire qui donne à des jeunes l’occasion de participer à un projet scientifique, a d’abord été lancé à Nain, au Nunatsiavut, et à Pond Inlet, au Nunavut. Le projet a été élargi à d’autres collectivités, notamment Cambridge Bay, au fur et à mesure que les Inuits de tout le Nord ont compris à quel point il pouvait améliorer la sécurité des déplacements sur la glace.

Détails de la page
- Date de modification :