Rapport sur l'application de la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires pour l'exercice terminé le 31 mars 2014
ISSN: 1487-1823
No de catalogue BT1-11/2014F-PDF
Son Excellence le très honorable David Johnston, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D., Gouverneur général du Canada
Monsieur le gouverneur général,
J'ai l'honneur de présenter à Votre Excellence le rapport annuel intitulé Rapport sur l'application de la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires pour l'exercice terminé le 31 mars 2014.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le gouverneur général, l'expression de ma très haute considération.
Copie originale signée par
L'honorable Tony Clement,
Président du Conseil du Trésor
Table des matières
- Introduction
- Aperçu de l'exercice 2013–2014
- Changements au régime de retraite des parlementaires
- Faits saillants démographiques
- Admissibilité des participants
- Dispositions du régime
- Capitalisation
- Rôles et responsabilités
- Tableaux statistiques
Introduction
La Loi sur les allocations de retraite des parlementaires (LARP ou bien la Loi) régit les dispositions relatives au régime de retraite des parlementaires, c'est-à-dire les sénateurs et les députés. En conformité avec la Loi, le régime de retraite des parlementaires prévoit aussi une allocation aux survivants pour les survivants et les enfants admissibles.
Géré par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et par le Sénat du Canada, le régime de pension des parlementaires a été établi en 1952, et s'applique aux députés depuis 1952 et aux sénateurs depuis 1965.
Le régime de retraite des parlementaires est un régime « contributif à prestations déterminées », qui prévoit des prestations calculées à l'aide d'une formule définie préétablie. La formule repose sur les années de service et sur le salaire des parlementaires.
Le présent rapport résume les principales dispositions du régime et il donne des renseignements pour l'exercice financier 2013-2014 sur les opérations inscrites aux comptes du régime, sur les parlementaires et sur les prestations versées. Il contient aussi des données historiques.
Dans le présent rapport, le terme « participants » désigne un sénateur ou un député en poste ou retraité du régime. Si nécessaire, le groupe des sénateurs est traité séparément de celui des députés.
Aperçu de l'exercice 2013–2014
- Au 31 mars 2014, 401 participants (411 participants en 2013) cotisaient au régime. Il y avait neuf sièges vacants au Sénat et deux à la Chambre des communes.
- Au 31 mars 2014, 718 allocations annuelles (722 allocations annuelles en 2013) étaient versées.
- L'allocation annuelle moyenne versée en vertu du régime, incluant l'indexation, se chiffrait à 69 931 $ (67 461 $ en 2013) pour les anciens sénateurs et à 59 974 $ (59 307 $ en 2013) pour les anciens députés.
- En 2013-2014, une somme de 280 millions de dollars a été débitée du compte des allocations de retraite des parlementaires (CARP) et une somme de 30 millions de dollars a été débitée du compte de convention de retraite des parlementaires (CCRP) pour réduire l'excédent actuariel, selon la recommandation figurant dans le Rapport actuariel modifiant le rapport actuariel sur le régime de retraite des Parlementaires en date du 31 mars 2010.
- Pour l'année civile 2014, le taux de cotisation s'est établi à 9 p. 100. La Loi sur la réforme des pensions a modifié la Loi pour que les taux de cotisation puissent augmenter au fil du temps et porter la part du coût du service courant des participants au régime à 50 p. 100 d'ici le 1er janvier 2017.
- Le 19 juin 2014, la Loi a été modifiée par la Loi no 1 sur le plan d'action économique de 2014, afin d'interdire aux parlementaires du Sénat et de la Chambre des communes de cotiser à leur régime et d'accumuler des services ouvrant droit à pension pendant une suspension.
Changements au régime de retraite des parlementaires
La Loi sur la réforme des pensions a été déposée au Parlement le 19 octobre 2012 et a reçu la sanction royale le 1er novembre 2012. Un certain nombre de changements ont été apportés à la LARP, notamment :
- Depuis le 1er janvier 2013, les taux de cotisation des participants au régime de pension des parlementaires augmentent graduellement afin de porter le ratio de partage des coûts à parts égales (50/50) d'ici le 1er janvier 2017. Les taux de cotisation pour les années civiles de 2013 à 2015 ont été fixés dans la LARP. Les taux de cotisation à compter du 1er janvier 2016 seront fixés par l'actuaire en chef du Canada.
- L'âge auquel les parlementaires peuvent recevoir une pension non réduite est passé de 55 à 65 ans pour le service ouvrant droit à pension accumulé à partir du 1er janvier 2016. Un participant peut choisir de recevoir une allocation annuelle à 55 ans, mais l'allocation sera réduite de 1 p. 100 pour chaque année pendant laquelle le participant a moins de 65 ans. Les modifications apportées à l'allocation du premier ministre sont décrites à la section « Dispositions du régime » du présent rapport.
- À compter du 1er janvier 2016, les prestations versées au titre du régime pour le service ouvrant droit à pension accumulé à partir du 1er janvier 2016 seront coordonnées avec celles du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec (RPC/RRQ). La coordination des prestations permettra de rajuster les cotisations et les prestations des participants de manière à tenir compte des cotisations versées au RPC/RRQ et des prestations versées par ces derniers. À 60 ans, la pension des parlementaires au titre du service acquis après le 1er janvier 2016 sera réduite afin de faire état des cotisations versées au régime au titre des gains qui sont aussi couverts par le RPC/RRQ.
- Le taux d'intérêt à créditer au CARP et au CCRP a été modifié et figure à la section « Intérêts » du présent rapport.
- Depuis le 1er janvier 2013, le président du Conseil du Trésor est autorisé à porter au débit du CARP et du CCRP des sommes données si, en se fondant sur des conseils actuariels, il est d'avis que le solde créditeur des comptes est supérieur au coût total de toutes les prestations à payer.
Faits saillants démographiques
Le graphique 1 illustre le nombre de cotisants par rapport au nombre de retraités de 2005 à 2014.
Graphique 1 - Version textuelle
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cotisants | 405 | 408 | 399 | 393 | 413 | 413 | 410 | 410 | 411 | 401 |
Retraités | 440 | 467 | 468 | 471 | 500 | 503 | 501 | 547 | 549 | 553 |
Admissibilité des participants
Depuis 1965, la participation au régime est obligatoire pour tous les sénateurs. Depuis le 21 septembre 2000, la participation au régime est obligatoire pour tous les députés.
Dispositions du régime
Allocations annuelles
Participants
Lorsque les parlementaires cessent d'exercer leurs fonctions à ce titre, ils ont le droit de recevoir une allocation annuelle s'ils ont cotisé au régime pendant au moins six ans. Pour les années de service allant jusqu'au 12 juillet 1995 inclusivement, les anciens parlementaires sont admissibles à une allocation annuelle immédiate. Pour leur service suivant cette date, ils n'ont pas le droit de recevoir une allocation annuelle avant l'âge de 55 ans.
Le taux d'accumulation des prestations des sénateurs est de 3 p. 100 par année de service jusqu'à un maximum de 75 p. 100 de l'indemnité de session moyenne.
Pour les députés à la Chambre des communes, le taux d'accumulation est de 3 p. 100 par année de service à compter du 1er janvier 2001; 4 p. 100 par année de service du 13 janvier 1995 jusqu'au 31 décembre 2000; et de 5 p. 100 par année de service jusqu'au 12 juillet 1995 inclusivement, jusqu'à un maximum de 75 p. 100 de l'indemnité de session moyenne. Depuis le 1er janvier 2001, l'allocation annuelle se fonde sur l'indemnité de session moyenne du parlementaire pendant les cinq années où son indemnité a été la plus élevée. Avant 2001, l'indemnité de session moyenne du parlementaire était fondée sur les six années consécutives où son indemnité avait été la plus élevée. Un prorata est appliqué à ces taux si les allocations et les traitements supplémentaires diffèrent de l'indemnité de session reçue au cours de l'année. Il n'y a aucune limite quant à l'acquisition des prestations sur les allocations et salaires additionnelsNote de bas de page 1.
L'allocation annuelle d'un parlementaire retraité est suspendue si celui-ci retourne au Parlement comme sénateur ou comme député. Si le parlementaire retraité reçoit une rémunération d'au moins 5 000 $ dans une période d'un an à titre d'employé du gouvernement fédéral ou en vertu d'un contrat de service fédéral, le total de toutes les allocations de retraite versées à ce retraité en vertu de la LARP cette année‑là est réduit d'un dollar pour chaque dollar de rémunération reçu dans l'annéeNote de bas de page 1.
Premier ministre
Les anciens premiers ministres sont admissibles à une allocation de retraite s'ils ont cotisé pendant au moins quatre ans à même leur traitement de premier ministre.
Dans le cas d'un participant ayant occupé le poste de premier ministre pendant quatre ans avant le 6 février 2006, l'allocation annuelle de retraite, versée dès qu'il n'exerce plus les fonctions de parlementaire ou à l'âge de 65 ans, selon la dernière de ces éventualités, correspond aux deux tiers du traitement annuel payable au participant le jour où l'allocation de retraite commence à être versée.
Dans le cas d'un participant ayant occupé le poste de premier ministre pendant quatre ans après le 6 février 2006, l'allocation annuelle de retraite, versée dès qu'il n'exerce plus les fonctions de parlementaire ou à l'âge de 67 ans, selon la dernière de ces éventualités, correspond à 3 p. 100 du traitement payable au participant le jour où l'allocation de retraite commence à être versée multiplié par le nombre d'années de service du participant ayant occupé le poste de premier ministre (jusqu'à concurrence des deux tiers).
Indemnité de retrait
Lorsqu'un parlementaire perd sa qualité de parlementaire avant d'avoir accumulé six ans de service ouvrant droit à pension, perd la qualité de sénateur pour cause de déchéance ou est expulsé de la Chambre des communes, il a droit à une indemnité de retrait (également appelé remboursement des cotisations).
Une indemnité de retrait est le remboursement de toutes les cotisations de retraite du parlementaire au régime de retraite et des intérêts sur ces cotisations à un taux fixé par le Règlement sur les allocations de retraite des parlementaires.
Allocation aux survivants
Participants
Les survivants et les enfants admissibles des parlementaires peuvent recevoir une allocation.
S'agissant des survivants admissibles, l'allocation est égale aux trois cinquièmes de l'allocation annuelle de base à laquelle le parlementaire en poste aurait eu droit ou que le parlementaire à la retraite recevait immédiatement avant son décès.
Les enfants des parlementaires qui ont moins de 18 ans ou qui sont des étudiants à temps plein âgés de 18 à 25 ans ont également droit à une allocation. Cette allocation est égale à un dixième de l'allocation annuelle de base du parlementaire ou à deux dixièmes si aucune allocation n'est versée à un survivant admissible, tel qu'il est défini dans la Loi.
Premier ministre
Un survivant admissible reçoit une allocation égale à la moitié de l'allocation payable à un ancien premier ministre pour le service rendu en cette qualité. Bien que le premier ministre doive verser une cotisation au taux applicable de son traitement en tant que premier ministre, en sus des cotisations à titre de député de la Chambre des communes, une allocation aux survivants est versée à un conjoint et non aux enfants d'un ancien premier ministre.
Indexation
Les allocations aux parlementaires retraités et à leurs survivants sont rajustées au début de chaque année civile. Le rajustement correspond à l'augmentation en pourcentage de la moyenne de l'indice des prix à la consommation (IPC) pour la période de 12 mois se terminant le 30 septembre précédent, selon la moyenne de l'IPC pour la même période de 12 mois de l'année précédente. L'augmentation (ou l'indexation) des allocations de retraite qui sont devenues payables en janvier 2014 était de 0,9 p. 100 (1,9 p. 100 en janvier 2013).
Les paiements d'indexation ne sont pas versés à l'ancien parlementaire avant l'âge de 60 ans. Toutefois, lorsque l'indexation entre en vigueur, les paiements tiennent compte de l'augmentation cumulative de l'IPC depuis que le parlementaire a quitté ses fonctions.
Les allocations aux survivants et les pensions d'invalidité sont indexées dès qu'elles commencent à être versées.
Capitalisation
Comptes
Deux comptes sont maintenus dans les Comptes publics du Canada pour consigner les opérations aux termes du régime : le CARP et le CCRP.
Le CARP consigne les opérations liées aux prestations prévues au régime qui sont conformes aux règles de l'impôt sur le revenu visant les régimes de pension agréés. Le CCRP consigne les opérations liées aux prestations prévues au régime qui dépassent les limites imposées par ces règles fiscales.
Le CCRP est inscrit auprès de l'Agence du revenu du Canada (ARC), et un transfert est effectué annuellement entre le CCRP et l'ARC soit pour verser un impôt remboursable de 50 p. 100 relativement aux contributions et aux revenus d'intérêts nets, soit pour porter au crédit un remboursement fondé sur les versements de prestations nets. Pour l'exercice terminé le 31 mars 2014, le CCRP a versé à l'ARC un montant de 10,0 millions de dollars (17,4 millions de dollars en 2013).
Les tableaux statistiques 1 à 4 de ce rapport présentent les données actuelles et historiques sur le CARP et le CCRP.
Évaluation actuarielle aux fins de financement
Comme l'exige la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques, le président du Conseil du Trésor demande à l'actuaire en chef d'effectuer une évaluation actuarielle aux fins de financement des dispositions relatives au régime de pension établies conformément à la LARP. L'évaluation actuarielle est effectuée par le Bureau de l'actuaire en chef au moins tous les trois ans, et le président le dépose au Parlement. L'évaluation actuarielle donne une estimation du bilan sur une base actuarielle, c'est-à-dire la valeur de l'actif et du passif ainsi que tout excédent ou déficit qui en découle. De plus, l'évaluation actuarielle permet de déterminer le coût pour le service courant prévu pour chacune des trois années suivant la date de l'évaluation. L'évaluation la plus récente, soit le Rapport actuariel sur le régime de retraite des Parlementaires en date du 31 mars 2013, a été déposée au Parlement le 31 octobre 2014.
Cotisations des parlementaires
Une augmentation de 3 p. 100 du taux de cotisation des parlementaires au régime est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. L'augmentation, qui sera étalée sur trois ans, signifie que le taux de cotisation a augmenté de 1 p. 100 en janvier 2013 (pour être porté à 8 p. 100), de 1 p. 100 en janvier 2014 (pour être porté à 9 p. 100), et de 1 p. 100 en janvier 2015 (pour être porté à 10 p. 100).
Le tableau suivant illustre les taux de cotisation des participants pour les années civiles 2014 à 2017. Ces taux de cotisation ont été définis dans le Rapport actuariel sur le régime de retraite des Parlementaires en date du 31 mars 2013.
Année civile | 2014 | 2015 | 2016Note de bas de page a | 2017Note de bas de page a |
---|---|---|---|---|
Taux de cotisation | 9 % | 10 % | 15,79 % | 21,59 % |
Un parlementaire qui n'a pas 71 ans cotise au CARP sur la partie de son indemnité de session inférieure aux gains maximums jusqu'à ce qu'il ait accumulé une allocation de retraite égale à 75 p. 100 de la moyenne annuelle de l'indemnité de session. Les gains maximums pour 2014 se chiffrent à 138 500,00 $ (134 833,50 $ en 2013) et ils sont définis par la Loi de l'impôt sur le revenu (LIR) sur le maximum des gains ouvrant droit à pension qui peuvent être accumulés pendant une année civile. Les cotisations des parlementaires sont inscrites dans le CCRP, dans la partie de leurs prestations qui dépasse les gains maximums prévus dans la LIR. Une fois qu'un participant a dépassé le maximum des gains pour l'année civile, il ne cotise qu'un certain pourcentage au CCRP, tel qu'il est prévu dans la LARP.
Jusqu'à ce qu'ils atteignent le maximum des gains ouvrant droit à pension de 75 p. 100, les sénateurs et les parlementaires cotisent à leur indemnité de session suivant les taux indiqués dans le tableau précédent. Une fois qu'un participant a accumulé une prestation maximale de 75 p. 100, le taux de cotisation est réduit à 1 p. 100 de son traitement pour le reste de ses années de service.
Certains parlementaires reçoivent des allocations et un traitement supplémentaires à l'égard des fonctions qu'ils exercent, comme celles de président, de ministre, de chef de l'opposition, de secrétaire parlementaire, etc. Ces derniers cotisent au régime en fonction de ces allocations et du traitement supplémentaires, selon les taux indiqués.
Outre les taux de cotisation appliqués aux indemnités de session de participant, le premier ministre doit aussi cotiser en fonction de son traitement en cette qualité, selon les taux indiqués dans le tableau précédent. S'il est admissible, le participant peut décider de cotiser au titre de services antérieurs au Parlement, auquel cas il doit payer de l'intérêt sur les cotisations versées au titre des services antérieurs.
Cotisations du gouvernement
Le gouvernement est tenu de verser tous les mois dans chaque compte un montant qui, une fois les cotisations des parlementaires prises en considération, assurera la capitalisation de toutes les prestations futures acquises par les membres au cours du mois. Le taux de cotisation du gouvernement au regard de chaque compte varie d'une année à l'autre et peut être exprimé en pourcentage des salaires qui donnent droit à une pension. Les taux de cotisation du gouvernement au titre du service courant pour les années civiles 2014 et 2013 sont les suivants :
2014 | 2013 | |
---|---|---|
Sénat | ||
CARP
|
8,91 | 9,18 |
CCRP
|
18,66 | 18,87 |
Chambre des communes | ||
CARP
|
14,53 | 14,21 |
CCRP
|
28,45 | 29,24 |
Intérêts
Tous les trimestres, le gouvernement crédite les intérêts sur le solde de chaque compte au taux prévu par le règlement. À compter du 1er janvier 2014, le taux d'intérêt à être crédité au CARP et au CCRP est le taux effectif trimestriel dérivé du taux d'intérêt d'évaluation énoncé dans le plus récent rapport d'évaluation actuarielle de l'actuaire en chef du Canada. Pour l'exercice terminé le 31 mars 2014, les montants d'intérêts ont été portés au crédit à un taux de 1,23 p. 100 par trimestre pour les trois trimestres terminés le 31 décembre 2013 et de 1,034 p. 100 pour le trimestre terminé le 31 mars 2014.
Crédits et débits aux comptes
Si le gouvernement détermine qu'il existe un passif actuariel non capitalisé dans le CARP ou le CCRP à la suite du dépôt d'un rapport d'évaluation actuarielle au Parlement, le gouvernement doit, dans un délai réglementaire, porter au crédit du compte les montants qui, après le délai réglementaire, couvriraient ce passif actuariel non capitalisé.
La Loi sur la réforme des pensions a modifié la LARP pour permettre au gouvernement de porter au débit du CARP et du CCRP des sommes déterminées par lui si, en se fondant sur des conseils actuariels de l'actuaire en chef, il est d'avis que le solde créditeur des comptes excède le coût total de toutes les allocations et autres prestations à payer en vertu du régime.
Conformément à la recommandation énoncée dans le Rapport actuariel modifiant le rapport actuariel sur le régime de retraite des Parlementaires en date du 31 mars 2010, une somme de 280 millions de dollars a été débitée du CARP et une somme de 30 millions de dollars a été débitée du CCRP en 2013-2014 afin de réduire l'excès actuariel des deux comptes. Après prise en considération de ces débits, il a été déterminé dans le plus récent rapport actuariel, à savoir le Rapport actuariel sur le régime de retraite des Parlementaires en date du 31 mars 2013, que l'excès actuariel du CARP se chiffrait à 13,2 millions et que celui du CCRP s'établissait à 23,4 millions. Pour maintenir une marge de prudence, il a été recommandé qu'aucune autre somme ne soit débitée des comptes.
Prestation minimale
Si le parlementaire, actuel ou retraité, décède sans laisser un survivant admissible à une allocation, sa succession reçoit le montant représentant l'excédent de ses cotisations sur toutes les allocations déjà versées.
Rôles et responsabilités
La responsabilité générale de la LARP revient au président du Conseil du Trésor, qui bénéficie du soutien du Secrétariat à titre d'organe administratif du Conseil du Trésor, de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et du Sénat du Canada.
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Le président du Conseil du Trésor est responsable de la gestion globale du régime, et il en est le répondant. Pour appuyer le rôle du Conseil du Trésor, le Secrétariat est responsable de l'élaboration des politiques relatives au financement, à la conception et à la gouvernance des programmes et des régimes de retraite des parlementaires.
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et le Sénat du Canada
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et le Sénat du Canada sont chargés de l'administration quotidienne du régime. Cela inclut l'élaboration et la tenue à jour des systèmes de pension de la fonction publique, des livres comptables, des dossiers et des contrôles internes, ainsi que la préparation des États des opérations des comptes aux fins de présentation dans les Comptes publics.
Bureau de l'actuaire en chef
Le Bureau de l'actuaire en chef est une unité indépendante au sein du Bureau du surintendant des institutions financières Canada qui offre une gamme de services et de conseils actuariels au gouvernement du Canada, y compris des services et des conseils concernant le régime de retraite des parlementaires. Le Bureau de l'actuaire en chef est responsable d'effectuer, à des fins comptables, une évaluation actuarielle annuelle ainsi qu'une évaluation triennale à des fins de financement au titre du régime de retraite, de fixer les taux de cotisation au régime et d'établir les facteurs de coordination du régime, et de recommander les crédits et les débits aux comptes.
Tableaux statistiques
2014 | 2013 | |
---|---|---|
Compte d'allocations de retraite des parlementaires, Solde d'ouverture (A) | 755 806 | 708 049 |
Recettes et autres crédits | ||
Cotisations des parlementaires, service actuel
|
2 015 | 1 942 |
Cotisations du gouvernement, service actuel
|
8 917 | 9 000 |
Cotisations des parlementaires arrérages du principal, intérêts et assurance-décès
|
14 | 31 |
Cotisations du gouvernement comptes créditeurs (options)
|
0 | 0 |
Intérêts
|
36 078 | 62 795 |
Virement du Compte de prestations de retraite supplémentaires
|
0 | 0 |
Redressement du passif actuariel
|
0 | 0 |
Recettes totales (B) | 47 024 | 73 768 |
Paiements et autres débits | ||
Allocations annuelles
|
26 330 | 25 766 |
Indemnités de retrait, y compris les intérêts
|
33 | 15 |
Paiements de partage des prestations de retraite
|
0 | 230 |
Virements au Compte de pension de retraite de la fonction publique
|
0 | 0 |
Redressement actuariel
|
280 000 | 0 |
Paiements totaux (C) | 306 363 | 26 011 |
Excédent des recettes sur les paiements (B - C) = (D) | (259 339) | 47 757 |
Compte d'allocations de retraite des parlementaires, Solde de clôture (A + D) | 496 467 | 755 806 |
2014 | 2013 | |
---|---|---|
Certaines données comparatives ont fait l'objet d'un reclassement afin d'être conformes aux conventions de l'exercice en cours. | ||
Compte de convention de retraite des parlementaires, Solde d'ouverture (A) | 243 993 | 231 416 |
Recettes et autres crédits | ||
Cotisations des parlementaires, service actuel
|
3 427 | 2 784 |
Cotisations du gouvernement, service actuel
|
17 500 | 19 212 |
Cotisations des parlementaires arrérages du principal, intérêts et assurance-décès
|
32 | 33 |
Intérêts
|
11 878 | 20 885 |
Redressement du passif actuariel
|
0 | 0 |
Recettes totales (B) | 32 837 | 42 914 |
Paiements et autres débits | ||
Allocations annuelles
|
12 355 | 12 014 |
Indemnités de retrait plus intérêts
|
71 | 71 |
Paiements de partage des prestations de retraite
|
0 | 284 |
Virements à d'autres caisses de retraite
|
0 | 0 |
Impôt remboursable
Note de bas de tableau 2 note a
|
10 001 | 17 368 |
30 000 | 600 | |
Paiements totaux (C) | 52 427 | 30 337 |
Excédent des recettes sur les paiements (B - C) = (D) | (19 590) | 12 577 |
Compte de convention de retraite des parlementaires, Solde de clôture (A + D) | 224 403 | 243 993 |
Période/ Exercice |
Cotisations des parlementaires Note de bas de tableau 3 note a |
Cotisations du gouvernement |
Intérêts | Redressements actuariels et comptables |
Recettes totales |
Allocations annuelles |
Indemnités de retrait |
Virements au CPRFPNote de bas de tableau 3 note d |
AutresNote de bas de tableau 3 note e | Dépenses totales |
Solde du compte |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Notes | |||||||||||
1952–1989 | 26 299 441 | 25 786 913 | 22 917 200 | 0 | 75 003 554 | 41 114 724 | 4 365 056 | 269 623 | 0 | 45 749 403 | 29 254 221 |
1989–1990 | 2 267 074 | 2 082 958 | 2 960 449 | 0 | 7 310 481 | 6 197 822 | 124 942 | 24 593 | 0 | 6 347 357 | 30 217 345 |
1990–1991 | 2 305 080 | 2 175 581 | 3 059 384 | 0 | 7 540 045 | 6 368 934 | 27 364 | 0 | 0 | 6 396 298 | 31 361 092 |
1991–1992 | 2 060 258 | 2 220 659 | 3 440 449 | 167 941 788Note de bas de tableau 3 note b | 175 663 154 | 7 187 271 | 7 339 | 0 | 0 | 7 194 610 | 199 829 636 |
1992–1993 | 1 042 520 | 2 131 335 | 20 493 768 | 0 | 23 667 623 | 9 813 446 | 17 221 | 0 | 0 | 9 830 667 | 213 666 592 |
1993–1994 | 1 048 643 | 2 064 761 | 21 882 703 | 0 | 24 996 107 | 12 084 079 | 1 852 076 | 0 | 0 | 13 936 155 | 224 726 544 |
1994–1995 | 1 070 539 | 1 884 100 | 22 861 864 | 0 | 25 816 503 | 15 432 287 | 58 833 | 0 | 0 | 15 491 120 | 235 051 927 |
1995–1996 | 990 505 | 1 685 476 | 23 933 398 | 0 | 26 609 379 | 14 947 496 | 936 723 | 0 | 0 | 15 884 219 | 245 777 087 |
1996–1997 | 876 577 | 1 561 870 | 25 029 451 | 0 | 27 467 898 | 15 000 643 | 138 516Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 15 139 159 | 258 105 826 |
1997–1998 | 941 060 | 1 707 658 | 26 262 499 | 0 | 28 911 217 | 15 251 902 | 840 524Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 16 092 426 | 270 924 617 |
1998–1999 | 1 081 944 | 2 261 589 | 27 620 578 | 0 | 30 964 111 | 15 211 454 | 673 914Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 15 885 368 | 286 003 360 |
1999–2000 | 1 054 926 | 2 673 500 | 29 409 145 | 0 | 33 137 571 | 15 311 534 | 680 015Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 15 991 549 | 303 149 382 |
2000–2001 | 1 582 118 | 2 882 101 | 31 014 334 | 0 | 35 478 553 | 15 514 009 | 405 499Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 15 919 508 | 322 708 427 |
2001–2002 | 1 366 802 | 3 847 838 | 33 226 180 | 0 | 38 440 820 | 15 993 470 | 154 314Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 16 147 784 | 345 001 463 |
2002–2003 | 1 340 110 | 4 395 891 | 35 221 387 | 0 | 40 957 388 | 16 623 728 | 846 514Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 17 470 242 | 368 488 609 |
2003–2004 | 1 100 713 | 4 557 315 | 37 822 796 | 0 | 43 480 824 | 16 551 392 | 862 213Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 17 413 605 | 394 555 828 |
2004–2005 | 1 361 109 | 4 780 613 | 40 502 434 | 0 | 46 644 156 | 18 108 177 | 566 431Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 18 674 608 | 422 525 376 |
2005–2006 | 1 600 703 | 5 226 747 | 43 384 988 | 0 | 50 212 438 | 18 977 081 | 311 777Note de bas de tableau 3 note c | 188 576 | 0 | 19 477 434 | 453 260 380 |
2006–2007 | 1 653 756 | 5 355 841 | 46 554 638 | 0 | 53 564 235 | 20 017 711 | 149 303Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 20 167 014 | 486 657 601 |
2007–2008 | 1 635 495 | 5 592 419 | 50 003 648 | 0 | 57 231 562 | 20 530 863 | 260 000Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 20 790 863 | 523 098 300 |
2008–2009 | 1 690 181 | 6 065 645 | 53 771 144 | 0 | 61 526 970 | 21 404 062 | 559 833Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 21 963 895 | 562 661 375 |
2009–2010 | 1 821 235 | 6 800 618 | 57 879 875 | 0 | 66 501 728 | 22 448 720 | 0Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 22 448 720 | 606 714 383 |
2010–2011 | 1 840 317 | 7 618 115 | 62 459 846 | 0 | 71 918 278 | 22 996 056 | 0Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 22 996 056 | 655 636 605 |
2011–2012 | 1 964 975 | 9 002 051 | 67 506 190 | 0 | 78 473 216 | 24 682 295 | 1 172 223Note de bas de tableau 3 note c | 206 238 | 0 | 26 060 756 | 708 049 065 |
2012–2013 | 1 973 869 | 8 999 607 | 62 794 895 | 0 | 73 768 371 | 25 766 262 | 245 281Note de bas de tableau 3 note c | 0 | 0 | 26 011 543 | 755 805 893 |
2013–2014 | 2 029 259 | 8 916 866 | 36 078 041 | 47 024 166 | 26 329 938 | 33 367 | 280 000 000 | 26 363 305 | 496 466 754 |
Période/ Exercice |
Cotisations des parlementaires |
Cotisations du gouvernement |
Intérêts | Redressements actuariels et comptables |
Recettes totales |
Allocations annuelles |
Indemnités de retrait |
Impôt remboursable |
Virements à d'autres fonds de pension | AutresNote de bas de tableau 4 note c | Dépenses totales |
Solde du compte |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Notes | ||||||||||||
1992–1993 | 1 944 720 | 13 837 316 | 806 119 | 0 | 16 588 155 | 71 198 | 3 901 | 6 516 391 | 6 591 490 | 9 996 665 | ||
1993–1994 | 1 553 821 | 10 394 866 | 1 487 793 | 0 | 13 436 480 | 391 546 | 571 762 | 6 637 345 | 7 600 653 | 15 832 492 | ||
1994–1995 | 1 610 329 | 9 058 349 | 2 025 049 | 0 | 12 693 727 | 727 802 | 27 755 | 5 807 226 | 6 562 783 | 21 963 436 | ||
1995–1996 | 1 246 927 | 5 971 846 | 2 563 705 | 0 | 9 782 478 | 762 478 | 574 632Note de bas de tableau 4 note a | 4 808 645 | 6 145 755 | 25 600 159 | ||
1996–1997 | 1 074 385 | 4 944 660 | 2 853 534 | 0 | 8 872 579 | 772 012 | 57 167Note de bas de tableau 4 note a | 3 884 619 | 4 713 798 | 29 758 940 | ||
1997–1998 | 1 147 880 | 5 410 244 | 3 257 976 | 0 | 9 816 100 | 954 739 | 718 385Note de bas de tableau 4 note a | 3 982 375 | 5 655 499 | 33 919 541 | ||
1998–1999 | 1 353 367 | 6 816 386 | 3 769 294 | 0 | 11 939 047 | 976 109 | 113 933Note de bas de tableau 4 note a | 5 101 490 | 6 191 532 | 39 667 056 | ||
1999–2000 | 1 248 721 | 7 397 670 | 4 458 146 | 0 | 13 104 537 | 1 017 774 | 464 361Note de bas de tableau 4 note a | 5 790 772 | 7 272 907 | 45 498 686 | ||
2000–2001 | 1 812 679 | 7 831 603 | 5 031 774 | 0 | 14 676 056 | 1 113 039 | 207 462Note de bas de tableau 4 note a | 6 460 747 | 7 781 248 | 52 393 494 | ||
2001–2002 | 2 448 630 | 15 269 084 | 6 396 263 | 0 | 24 113 977 | 1 368 096 | 448 629Note de bas de tableau 4 note a | 10 049 942 | 11 866 667 | 64 640 804 | ||
2002–2003 | 2 571 907 | 15 859 000 | 7 248 223 | 9 773 275 | 35 452 405 | 1 445 396 | 412 384Note de bas de tableau 4 note a | 10 982 904 | 12 840 684 | 87 252 525 | ||
2003–2004 | 2 925 422 | 16 921 883 | 9 979 113 | 9 773 275 | 39 599 693 | 1 529 508 | 523 313Note de bas de tableau 4 note a | 17 926 813 | 19 979 634 | 106 872 584 | ||
2004–2005 | 2 629 785Note de bas de tableau 4 note b | 16 297 793 | 11 702 344 | 9 645 766 | 40 275 688 | 3 254 354 | 441 259Note de bas de tableau 4 note a | 17 944 084 | 21 639 697 | 125 508 575 | ||
2005–2006 | 2 755 607Note de bas de tableau 4 note b | 16 529 339 | 13 591 352 | 5 708 760 | 38 585 058 | 4 113 948 | 980 709Note de bas de tableau 4 note a | 18 223 501 | 23 318 158 | 140 775 475 | ||
2006–2007 | 2 663 652Note de bas de tableau 4 note b | 16 178 865 | 15 103 392 | 0 | 33 945 909 | 5 886 618 | 211 517Note de bas de tableau 4 note a | 13 540 275 | 19 638 410 | 155 082 974 | ||
2007–2008 | 2 579 374Note de bas de tableau 4 note b | 16 480 107 | 16 501 512 | 0 | 35 560 993 | 6 281 662 | 43 987Note de bas de tableau 4 note a | 18 318 531 | 24 644 180 | 165 999 787 | ||
2008–2009 | 2 644 227Note de bas de tableau 4 note b | 17 921 071 | 17 734 300 | 600 000 | 38 899 598 | 7 431 275 | 801 124Note de bas de tableau 4 note a | 15 438 016 | 23 670 415 | 181 228 970 | ||
2009–2010 | 2 710 973Note de bas de tableau 4 note b | 18 071 572 | 19 272 737 | 600 000 | 40 655 282 | 8 697 147 | 30 562Note de bas de tableau 4 note a | 15 693 048 | 24 420 757 | 197 463 495 | ||
2010–2011 | 2 705 797Note de bas de tableau 4 note b | 19 084 944 | 20 980 723 | 600 000 | 43 371 464 | 8 985 433 | (4 123)Note de bas de tableau 4 note a | 16 820 431 | 25 801 741 | 215 033 218 | ||
2011–2012 | 2 757 757Note de bas de tableau 4 note b | 20 398 894 | 22 706 928 | 600 000 | 45 863 579 | 11 268 702 | 1 541 549Note de bas de tableau 4 note a | 16 792 406 | 477 875 | 30 080 532 | 231 416 266 | |
2012–2013 | 2 816 628Note de bas de tableau 4 note b | 19 212 077 | 20 884 907 | 0 | 42 913 612 | 12 013 724 | 354 656Note de bas de tableau 4 note a | 17 368 459 | 600 000 | 30 336 839 | 243 993 039 | |
2013–2014 | 3 459 061Note de bas de tableau 4 note b | 17 500 384 | 11 878 044 | 0 | 32 837 489 | 12 355 325 | 70 619 | 10 001 484 | 30 000 000 | 52 427 428 | 224 403 100 |
Tableau 5 : Nouvelles allocations et allocations antérieures pour l'exercice 2013-2014
Parmi les nouvelles allocations, 21 ont été versées aux personnes suivantes :
- 5 anciens sénateurs
- 1 survivants d'un ancien sénateur
- 8 anciens députés
- 0 ancien parlementaire dont les allocations ont été rétablies
- 5 survivants d'anciens députés
- 2 anciens députés dont les allocations ont été rétablies en vertu de la Loi modifiant la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires.
Des indemnités de retrait (c'est-à-dire le remboursement des cotisations des parlementaires avec intérêts) ont été versées à 1 député et à 2 sénateurs.
Le versement des allocations a cessé pour 22 personnes, notamment :
a) 19 parlementaires décédés pendant l'exercice :
- 1 sénateur
- 2 anciens sénateurs
- 3 survivants d'anciens sénateurs
- 7 anciens députés
- 6 survivants d'anciens députés
b) 3 parlementaires pour les raisons ci-après :
- 2 anciens députés suspendus en vertu de la Loi modifiant la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires.
- 1 allocation aux étudiants à l'enfant d'un ancien député suspendu
Depuis l'entrée en vigueur de la Loi, le 20 novembre 1952, 1 565 (1 545 en 2013) allocations annuelles et 958 (956 en 2013) indemnités de retrait ont été autorisées.
La répartition des allocations annuelles versées (y compris l'indexation et le CCRP qui s'appliquent) au 31 mars 2014 s'établissait ainsi :
Montant de l'allocation ($) | Anciens parlementaires | Survivants | Enfants/étudiants à charge | Total 2014 | Total 2013 |
---|---|---|---|---|---|
90 000 et plus | 100 | 1 | 0 | 101 | 90 |
85 000 – 89 999 | 20 | 0 | 0 | 20 | 23 |
80 000 – 84 999 | 19 | 0 | 0 | 19 | 22 |
75 000 – 79 999 | 17 | 2 | 0 | 19 | 18 |
70 000 – 74 999 | 22 | 1 | 0 | 23 | 22 |
65 000 – 69 999 | 46 | 0 | 0 | 46 | 47 |
60 000 – 64 999 | 25 | 2 | 0 | 27 | 25 |
55 000 – 59 999 | 36 | 7 | 0 | 43 | 44 |
50 000 – 54 999 | 28 | 4 | 0 | 32 | 32 |
45 000 – 49 999 | 40 | 10 | 0 | 50 | 46 |
40 000 – 44 999 | 49 | 26 | 0 | 75 | 76 |
35 000 – 39 999 | 30 | 12 | 0 | 42 | 46 |
30 000 – 34 999 | 39 | 18 | 0 | 57 | 56 |
25 000 – 29 999 | 33 | 21 | 0 | 54 | 55 |
20 000 – 24 999 | 17 | 17 | 0 | 34 | 38 |
15 000 – 19 999 | 14 | 13 | 0 | 27 | 29 |
Jusqu'à 14 999 | 18 | 23 | 8 | 49 | 53 |
Totals | 553 | 157 | 8 | 718 | 722 |
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