Entretien avec le DPT — questions de suivi

Au printemps 2019, nous vous avons présenté le dirigeant principal de la technologie (DPT) de SPC, Luc Gagnon.

Depuis, plusieurs choses ont changé dans la Direction générale du dirigeant principal de la technologie (DGDPT). Nous avons discuté de ces changements avec Luc et de ce qui attend ses équipes pour la suite.

Q : Comment trouvez-vous le rôle de DPT depuis votre arrivée il y a quelques mois?

Luc : C’est assez incroyable. Je suis passionné par la technologie, surtout la technologie émergente, alors c’est formidable de parler de ce sujet avec nos partenaires. J’adore vraiment mon travail et mes collègues. J’ai le sentiment que j’aide nos partenaires et que nous, en tant qu’équipe, faisons une véritable différence dans la vie des Canadiens. J’ai rencontré beaucoup de gens : des employés de SPC, des partenaires, des représentants l’industrie et de nombreux intervenants. Les discussions ont été très intéressantes et je suis toujours vraiment impressionné par notre sphère de responsabilité et le rôle très important que nous jouons au sein du gouvernement du Canada.

Q : Est-ce que des choses vous ont surpris depuis votre entrée en poste?

Luc : C’est une question qu’on me pose souvent, puisque je travaillais auparavant dans le secteur privé. Les gens veulent savoir en quoi les choses sont différentes pour moi, en tant que DPT, dans la fonction publique. Il m’a fallu un temps d’adaptation. Les processus sont différents, bien entendu. Certaines tâches peuvent être faites plus rapidement, d’autres non, mais nous travaillons là-dessus en tant qu’organisation. La signature de contrats avec les fournisseurs est un bon exemple de tâche réalisée beaucoup plus rapidement ici.

Q : Il y a eu beaucoup de changements dans votre direction générale et à SPC depuis votre entrée en fonction. Comment accompagnez-vous les employés dans le changement tout en conciliant les priorités?

Luc : En à peine 12 mois, la DGDPT a connu des changements importants. Nous avons accompli beaucoup de choses, mais ce fut un exercice d’équilibre. Grâce à ces changements, nous avons renforcé l’approche d’entreprise qui est au cœur d’une telle expansion.

Je me suis efforcé de diriger de manière souple et d’établir des priorités. Nous nous sommes conformés à la vision de SPC 3.0 et avons adopté une approche de gestion axée sur l’engagement au sein de l’équipe de direction de la DGDPT. Bien sûr, nous avons dû faire beaucoup de recrutement, et je suis convaincu que nous avons fait appel aux bonnes personnes.

Q : Comme nous l’avons mentionné plus haut, les responsabilités de votre portefeuille ont considérablement augmenté. Pensez-vous que votre direction générale continuera à évoluer?

Luc : Les TI évoluent à la vitesse de l’éclair. D’autres changements viendront pour la DGDPT, bien sûr, mais aussi pour l’ensemble de SPC. Nous voulons amener à maturité numérique l’écosystème des plateformes du gouvernement du Canada, qui est axé sur l’expérience utilisateur, et offrir les bons services aux Canadiens, n’importe quand, n’importe où et sur n’importe quel appareil.

Q : L’infonuagique est une grande priorité pour le gouvernement. Parlez-nous des perspectives qu’il ouvre pour SPC et la DGDPT.

Luc : L’adoption de l’infonuagique nous permet de répondre à la demande croissante en options numériques qui permettent au gouvernement du Canada de répondre aux besoins des Canadiens. Ces derniers s’attendent à ce que nous leur offrions une gamme de services numériques, à divers niveaux de sécurité et, au bout du compte, nous arrivons à le faire pour eux. SPC est responsable de l’approvisionnement, de la préparation, de la mise en service et de la normalisation des services infonuagiques. Nous travaillons fort sur ces éléments jour après jour tout en tirant de précieuses leçons sur la façon de migrer vers l’infonuagique rapidement et en toute sécurité. Notre travail acharné porte ses fruits : nous avons lancé le tout premier portail Service de courtage infonuagique GC; une solution en ligne unique où nos partenaires ont accès à des milliers de services publics en nuage offerts par les principaux fournisseurs mondiaux de services infonuagiques.

C’est un travail sans précédent et emballant. Bien plus encore se profile à l’horizon, restez à l’affût!

Q : Parlez-nous de la Direction de l’activation numérique de la DGDPT. Que signifie-t-elle pour SPC et le gouvernement?

Luc : La Direction de l’activation numérique vise principalement la modernisation de l’infrastructure de TI. Elle permettra d’améliorer la souplesse, la capacité, la résilience, la fiabilité et la sécurité afin de répondre aux attentes des utilisateurs et aux besoins opérationnels à l’appui des objectifs du gouvernement du Canada en matière de transformation numérique.

Nous avons utilisé la méthodologie des trois horizons tout en développant les services existants.

Q : Quelle est votre vision pour le Programme scientifique? En quoi cadre-t-il avec votre modèle?

Luc : Le Programme scientifique de SPC est une réponse directe aux besoins et aux exigences en matière de TI des scientifiques du gouvernement du Canada de différents domaines. Essentiellement, il vise à trouver et à fournir des solutions intégrées de technologie, de gestion des données et de collaboration qui répondent aux besoins communs en sciences. Comme vous le savez, les chercheurs ont besoin d’un environnement sécurisé pour collaborer avec leurs collègues situés au bout du couloir, mais aussi dans les quatre coins du pays et le monde entier.

Q : De quelle manière aimeriez-vous que les architectes de SPC créent une valeur continue pour nos clients internes et externes?

(*Remarque : L’architecture d’entreprise (AE) est axée sur différentes couches d’architecture (opérations, information, applications, technologie, sécurité et protection de la vie privée) pour apporter de la valeur stratégique et opérationnelle à une organisation.)

Luc : Le rôle de l’AE est d’adopter une perspective horizontale dans les diverses unités opérationnelles de SPC. Elle fournit ensuite une feuille de route pour aider à atteindre les objectifs de ces unités, lesquelles élaborent des documents qui permettent à SPC de prendre de meilleures décisions de gestion et d’investissement. Nous pouvons alors fournir de meilleurs services à nos partenaires et clients plus rapidement.

Q : Comment les architectes peuvent-ils incarner et permettre la transformation numérique du gouvernement?

Luc : Les architectes nous aident à réaliser une transformation numérique évolutive. C’est un rôle de premier plan pour la direction. Le rôle des architectes est d’aider SPC ainsi que ses partenaires à concevoir rapidement des solutions globales en utilisant des données, des analyses, l’intelligence artificielle et bien plus. Nous en aurons besoin pour arriver à une véritable activation numérique.

Q : Que nous réservez-vous pour les mois à venir?

Luc : Nous avons beaucoup d’initiatives intéressantes prévues pour les prochains mois.

Nous allons notamment mettre en place des services infonuagiques, qui comprennent les services infonuagiques privés, l’intégration des opérations infonuagique, les conteneurs d’entreprise et les opérations infonuagiques.

Dans le cadre du Programme d’activation numérique, nous mettrons au point une perspective d’entreprise pour les activités d’intelligence artificielle et un cadre de fiabilité.

Nous prévoyons également de mettre en place une approche coordonnée de la cybersécurité dès la conception à l’échelle de SPC. Cette méthode permettra d’assurer la confidentialité, l’accessibilité et l’intégrité des systèmes et des renseignements du gouvernement. Cette approche comprend également l’établissement d’un processus d’intégration opérationnelle pour des services optimisés et normalisés d’évaluation des risques en matière de sécurité de la TI.

Côté architecture, mon équipe vient de lancer le Programme de certification professionnelle en architecture et mettra en œuvre le Modèle des capacités opérationnelles et les outils d’architecture pour SPC.

Nous mettons au point la « science en tant que service » et collaborons avec les intervenants de la communauté scientifique fédérale pour évaluer et cerner les autres besoins horizontaux en TI.

Enfin, nous continuerons à mettre en œuvre une stratégie de plateforme numérique et un parcours d’apprentissage numérique pour SPC.

Q : Comment votre vision de la DGDPT concorde-t-elle avec la nouvelle orientation 3.0?

Luc : En tant que direction générale, nous sommes conformes à SPC 3.0, car nos multiples initiatives seront réalisées selon une approche d’entreprise.

Nous chercherons également autant que possible à consolider, à moderniser et à normaliser nos activités pour améliorer la fiabilité et réduire les risques. Nous donnerons suite aux principaux programmes numériques de SPC 3.0, comme l’exigence de la politique « L’infonuagique d’abord ».

En tant que direction générale, nous avons hâte de jouer un rôle de premier plan dans l’adoption de la plateforme numérique du gouvernement.

Q : Lors de notre premier entretien, vous nous avez parlé de votre passion pour l’activité physique, entre autres, par la course à pied sur de longues distances. Avez-vous trouvé le temps de pratiquer des activités physiques depuis que vous avez accepté ce nouveau poste?

Luc : Oui, je suis toujours actif. Je cours tous les deux jours et mon endurance est bonne. J’aime ce que je fais, ça aide!

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2025-06-24