SPC met à l’essai l’Internet des objets pour suivre et analyser le matériel de laboratoire du MPO
Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) gère beaucoup de matériel. Dans le cadre de leur mandat, les scientifiques du MPO effectuent de la recherche sur les milieux aquatiques, les poissons, les mammifères marins, le changement climatique et l’hydrographie, entre autres. Les laboratoires effectuant de la recherche à la fois sur terre et sur l’eau, cet équipement se trouve à de nombreux endroits. Il peut être difficile de suivre et de surveiller son emplacement exact, son utilisation, son état et son impact sur l’environnement.
Le MPO a demandé à Services partagés Canada (SPC) de l’aider à mener à bien un projet de validation de principe. Ce projet vise à étudier comment les appareils de l’Internet des objets (IdO) peuvent aider le MPO à gérer son portefeuille de matériel de laboratoire. Les microscopes, le matériel de stérilisation et l’équipement spécialisé d’analyse de l’eau sont quelques-uns des objets qui ont été choisis pour ce projet.
Le projet de validation de principe a 2 objectifs principaux :
- étudier la valeur de l’IdO en tant qu’outil de suivi et de surveillance du matériel de laboratoire;
- déterminer si les appareils de l’IdO peuvent aider le MPO à prendre de meilleures décisions d’investissement liées au matériel.
Les données suivantes sont recueillies et évaluées dans le cadre du projet :
- Emplacement du matériel : Des radiobalises de repérage sont installées sur le matériel clé afin de suivre et de surveiller son emplacement précis. Ces données permettent de tenir à jour l’information et d’éviter les inventaires manuels, ce qui accroît l’efficacité et la précision de ces inventaires.
- Utilisation et état du matériel : Des systèmes de l’IdO intégrés sont mis à l’essai pour surveiller et consigner l’utilisation, l’état et le rendement du matériel au fil du temps. L’analyse de ces données permet au MPO de prendre des décisions éclairées sur ses besoins en matériel.
- Consommation d’énergie : Des capteurs de surveillance de l’alimentation sont utilisés pour continuellement déterminer les besoins énergétiques du matériel. Ces données permettent au MPO de mieux cerner les besoins énergétiques et de prendre des décisions éclairées quant aux remplacements futurs.
SPC cherche des moyens de déterminer facilement l’emplacement du matériel. Pour le projet, SPC utilise des radiobalises de repérage pour déterminer l’emplacement précis du matériel. En contrôlant les radiobalises, le MPO peut générer des listes d’inventaire plus précises. Grâce à ces informations de localisation, les employés n’ont plus besoin de faire l’inventaire manuellement, ce qui permet au ministère d’économiser du temps et de l’argent.
Le projet porte également sur l’utilisation et l’état du matériel. En évaluant les modes d’utilisation du matériel et l’évolution de son état au fil du temps, le MPO peut prédire avec précision la fréquence à laquelle le matériel devra être remplacé.
Pour mener à bien cette analyse des données, les systèmes intégrés utilisent leurs capteurs incorporés pour recueillir les données et les transférer vers des outils d’analyse de données dans le nuage. Ces outils compilent les informations et en tirent des conclusions sur le matériel de laboratoire. Ces conclusions aident ensuite le MPO à optimiser son portefeuille de matériel de laboratoire grâce à un processus décisionnel fondé sur des données probantes.
Pour déterminer si l’IdO peut aider le MPO à prendre de meilleures décisions en matière d’approvisionnement, SPC utilise des capteurs de surveillance de l’alimentation. Ces capteurs suivent l’énergie consommée par le matériel de laboratoire. En peu de temps, des schémas d’utilisation émergent et des calculs peuvent être effectués pour déterminer si un appareil est éteint, allumé, mais inactif ou allumé et en cours d’utilisation. Le MPO peut ainsi savoir quels appareils sont utilisés et à quelle fréquence, ce qui lui permet de prendre des décisions d’investissement plus éclairées.
Vous voulez en savoir plus sur l'IdO? Consultez cet article explicatif (accessible uniquement sur le réseau du gouvernement du Canada).