Notes d’allocution pour l’honorable Stephen Fuhr, secrétaire d’État, Approvisionnement en matière de défense

Discours

Réunion d’information sur le marché de la défense Canada-Royaume-Uni

Le 8 septembre 2025 - Londres (Royaume-Uni)

Le texte prononcé fait foi.

J’ai le plaisir d’être ici pour discuter de certaines des priorités de défense que le Canada et le Royaume-Uni ont en commun dans un contexte mondial de plus en plus imprévisible et difficile.

Le gouvernement du Canada modifie son approche à l’égard des dépenses de défense, dans l’intérêt des Forces armées canadiennes, de l’industrie canadienne et de notre économie. Je vois un changement similaire ici au Royaume-Uni avec la Stratégie de sécurité nationale 2025, qui met l’accent sur la résilience au niveau national, la sécurité collective à l’étranger et l’investissement dans les capacités souveraines.

Comme bon nombre d’entre vous le savent, nos 2 pays ont récemment signé l’engagement en matière d’investissement de défense de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cet engagement consiste à investir 5 % du produit intérieur brut d’ici 2035 pour améliorer notre sécurité individuelle et collective. Pour que le Canada progresse vers cet objectif, le premier ministre Carney m’a chargé de superviser une nouvelle agence d’approvisionnement en matière de défense qui se consacrera à réinvestir pour rebâtir et réarmer nos Forces armées d’une manière adaptée au contexte actuel, et je m’acquitterai de cette tâche avec diligence.

Mon objectif immédiat sera d’amener le Canada à atteindre l’objectif de 2 % de son produit intérieur brut d’ici le 31 mars 2026. Cela représente 9,3 milliards de dollars supplémentaires pour l’exercice 2025 à 2026, ce qui porte le budget total de la défense du Canada à environ 63 milliards de dollars. À l’avenir, ma responsabilité ne sera pas seulement de superviser l’approvisionnement, mais aussi d’aider à faciliter les partenariats qui élargissent les possibilités pour le Canada en collaboration avec d’autres alliés aux vues similaires, comme le Royaume-Uni.

En août, j’étais en Suède et en Finlande, où j’ai pu voir ce genre de partenariats se concrétiser. Parmi ceux-ci, il y a la collaboration entre le fabricant canadien de véhicules blindés Roshel et le producteur d’acier suédois Swebor pour produire de l’acier balistique au Canada, ou encore l’investissement d’ALMACO au Québec pour le projet du brise-glace Polar Max avec Davie. Il s’agit là d’exemples éloquents de la manière dont la collaboration entre le Canada et d’autres pays peut permettre de livrer des produits de calibre mondial tout en créant des emplois et en favorisant la croissance économique pour toutes les parties concernées.

Le Canada et le Royaume-Uni ont déjà une longue tradition de collaboration industrielle dans l’approvisionnement en matière de défense, et le navire de combat mondial de type 26 de BAE en est un bon exemple. Cette conception du Royaume-Uni est maintenant à la base de la prochaine génération de destroyers canadiens de la classe Fleuves et rivières, soit le plus important projet d’approvisionnement en matière de défense de l’histoire du Canada. Construit par Irving Shipbuilding à Halifax avec une large participation canadienne à la chaîne d’approvisionnement, ce programme combine l’innovation navale britannique et la capacité industrielle canadienne. Il permettra à nos marines de mener leurs opérations côte à côte avec des navires de guerre hautement interopérables, tout en créant des milliers d’emplois au Canada et des possibilités de soutien à long terme. Pour nos 2 pays, le navire de type 26 démontre comment la collaboration peut produire des capacités de classe mondiale et des retombées économiques durables.

Cette collaboration est possible parce que le Canada possède une robuste industrie de la défense, qui contribue à hauteur de près de 10 milliards de dollars à notre produit intérieur brut et qui permet le maintien de plus de 81 000 emplois. Et comme environ 60 % de ses ventes proviennent de l’exportation, l’industrie est déjà très présente à l’échelle mondiale.

Ici, à Londres, nous démontrons cette industrie robuste avec la participation de plus de 200 entreprises canadiennes au  salon mondial de la défense et de la sécurité. Il s’agit de la plus grande présence du Canada à ce salon à ce jour.

En juin, le Canada a également adhéré à Préparation à l’horizon 2030, le plus grand cadre de mobilisation de défense jamais mis en place en Europe. Bien que l’accord connexe Agir pour la sécurité en Europe soit toujours en cours de négociation, cette étape garantit que le Canada sera représenté à la table lorsque de nouvelles possibilités de collaboration se présenteront avec nos alliés européens. C’est un signal puissant de la lancée sur laquelle nous sommes, et ce n’est que le début de ce que nous pouvons accomplir ensemble. 

Personnes-ressources

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Mujtaba Hussain
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2025-09-08