Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires : 29 mai 2024

Budget principal des dépenses 2024-2025 Services publics et approvisionnement Canada, son portefeuille et Services partagés Canada

Date : 29 mai 2024 16:30 à 17:30

Endroit : En présentiel

Sur cette page

Services publics et approvisionnement Canada

Déclaration préliminaire

L'honorable Jean-Yves Duclos,
ministre des Services publics et de l'Approvisionnement

Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires
Budget principal des dépenses 2024-2025

Le 29 mai 2024

Le texte prononcé fait foi.

Environ 860 mots

Introduction

Merci, Monsieur le Président.

Permettez-moi tout d'abord de souligner que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabe.

Je suis heureux d'être ici aujourd'hui pour parler, au nom de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et de Services partagés Canada (SPC), des fonds que nous demandons dans les budgets supplémentaires des dépenses de 2024-2025.

Budgets supplémentaires des dépenses

Services publics et Approvisionnement Canada (ou SPAC) demande une augmentation nette de 448,6 millions de dollars, ce qui porte le total du budget d'ouverture net à environ 4,8 milliards de dollars pour 2024-2025.

De cette somme, plus de 3,3 milliards de dollars seront consacrés aux biens immobiliers et aux infrastructures, y compris aux grands projets de réhabilitation entrepris un peu partout au Canada.

Le reste de la somme servira à soutenir des activités importantes du vaste mandat du Ministère, comme l'administration de la paye, nos nombreuses initiatives d'approvisionnement, ainsi que le travail essentiel du Bureau de la traduction et du Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement, pour n'en nommer que quelques-unes.

En ce qui concerne Services partagés Canada (ou SPC), Monsieur le Président, les niveaux de référence diminueront de 112 millions de dollars, ce qui en porte le total à 2,48 milliards de dollars.

SPC collabore avec les organismes centraux, ses partenaires et ses clients à l'établissement d'un cadre des technologies de l'information efficace et moderne qui comprend des processus bien définis et optimisés, ainsi qu'à la mise en place de réseaux et de systèmes regroupés. L'élimination des services anciens et non conformes se poursuit, parallèlement au renforcement des infrastructures du gouvernement du Canada pour ce qui est de la cybersécurité.

Priorités

SPAC et SPC ont de nombreuses priorités. Ils poursuivent notamment leurs efforts pour moderniser l'approvisionnement, tout en mettant l'accent sur la simplification des processus et l'augmentation du soutien aux petites et moyennes entreprises.

Comme le Comité le sait bien, il est également nécessaire d'améliorer la surveillance et l'intégrité des approvisionnements fédéraux, particulièrement en ce qui a trait aux services professionnels.

C'est pourquoi SPAC a fait des changements importants à ses processus pour faire en sorte que la prise des décision et les contrôles exercés sur les contrats de services professionnels répondent aux normes les plus rigoureuses.

Plus tôt cette année, la présidente du Conseil du Trésor et moi-même avons annoncé une série de nouvelles mesures qui visent à renforcer les régimes d'approvisionnement et d'intégrité du gouvernement.

Je suis heureux de vous annoncer que le nouveau Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs de SPAC lancera officiellement ses activités dans deux jours, soit le 31 mai.

Ainsi, nous pourrons mieux gérer les cas d'inconduites et de comportements contraires à l'éthique chez nos fournisseurs.

De plus, nous souhaitons améliorer l'efficacité du processus d'approvisionnement, en particulier en ce qui a trait à la défense. Notre gouvernement s'est donc engagé dans le Budget de 2024 à accélérer les acquisitions et à faire avancer la réforme de l'approvisionnement de défense, afin que nous puissions réaliser les nouveaux engagements décrits dans la mise à jour de la politique de défense du Canada : Notre Nord, fort et libre.

Monsieur le Président, la prestation des services continue de figurer parmi nos priorités.

À SPAC, cela consiste notamment à résoudre les problèmes de paye en attente des fonctionnaires et à poursuivre le travail lié au système de paye et de ressources humaines de prochaine génération.

À SPC, on met tout en œuvre pour s'assurer que les ministères disposent des outils numériques nécessaires pour exécuter les programmes et verser les prestations à la population canadienne. SPC continuera de fournir les services technologiques qui permettent aux fonctionnaires de travailler de manière collaborative et fluide à l'échelle du gouvernement.

Bien entendu, la réponse de notre gouvernement à la crise du logement continue de figurer parmi mes grandes priorités.

Nous avons déjà pris des mesures pour accélérer le processus de conversion des terrains fédéraux en logements.

Grâce au nouveau Plan pour l'usage de terrains publics à des fins résidentielle que nous avons annoncé dans le Budget de 2024, nous avons la possibilité de créer des centaines de milliers de nouveaux logements abordables.

SPAC mène la mise en œuvre de ce plan, et le travail est déjà entamé. Ce travail consiste notamment à recenser les terrains publics sous-utilisés et même à en acquérir, en vue de les louer pour les destiner à la construction des logements abordables dont la population a besoin.

De plus, Monsieur le Président, nous poursuivons la mise en œuvre du Régime canadien de soins dentaires en étroite collaboration avec nos partenaires clés.

Il n'y a pas si longtemps, SPAC a mené un processus d'appel d'offres pour sélectionner le tiers chargé d'administrer le Régime canadien de soins dentaires.

Aujourd'hui, un million d'aînés peuvent prendre rendez-vous pour recevoir des soins dentaires couverts par le régime fédéral. L'adhésion du double de personnes a également déjà été approuvée. Ce nombre ne fera qu'augmenter au fur et à mesure que s'élargira l'admissibilité du Régime.

Conclusion

Ce ne sont là que quelques exemples du travail en cours à SPAC et à SPC.

Le Budget principal des dépenses va nous permettre de poursuivre ce travail important et bien d'autres choses.

Merci.

Aperçu du Budget principal des dépenses 2024 à 2025

Le Budget principal des dépenses 2024 à 2025 a été déposé au Parlement le 29 février, 2024.

Le budget d'ouverture net de SPAC est de 4 784,2 millions de dollars. Comparativement au budget d'ouverture net de 2023 à 2024 qui était de 4 335,6 millions de dollars, il s'agit d'une augmentation nette de 448,6 millions de dollars attribuable principalement aux éléments décrits ci-dessous. En tenant compte des revenus de 4 029,9 millions de dollars, le budget brut du Ministère sera de 8 814,1 millions de dollars.

Tableau 1 : Postes contribuant à l'augmentation et à la (diminution) du Budget principal des dépenses de 2024 à 2025 par rapport au Budget principal des dépenses de 2023 à 2024Note de bas de page 1
Poste Variation (en millions)
Programme d'administration de la paye du gouvernement du Canada 473,8 $
Négociation collective 113,7 $
Laboratoires Canada
(Initiative fédérale sur l'infrastructure des sciences et de la technologie)
28,5 $
Dépenses non-discrétionnaires associées aux immeubles appartenant à l'État et aux espaces loués 20,7 $
Solution d'achats électronique 15,8 $
Vision et plan à long terme 11,2 $
Acceptation des cartes et frais d'affranchissement 7,8 $
Autres (résultat d'écarts de financement dans divers projets et activités) 1,0 $
Recentrer les dépenses gouvernementales (148,2 $)
Ajustement pour les régimes d'avantages sociaux des employés (RASE) (55,4 $)
Plan d'investissement en capital à long terme (20,3 $)
Augmentation nette 448,6 $

L'augmentation nette est attribuable principalement aux écarts suivants d'une année à l'autre :

Programme d'administration de la paye du gouvernement du Canada

Augmentation de 473,8 millions de dollars

Objectif du financement
Négociation collective

Augmentation de 113,7 millions de dollars

Objectif du financement
Laboratoires Canada (Initiative fédérale sur l'infrastructure des sciences et de la technologie)

Augmentation de 28,5 millions de dollars

Objectif du financement
Dépenses non discrétionnaires associées aux immeubles appartenant à l'État et aux espaces loués

Augmentation de 20,7 millions de dollars

Objectif du financement
Solution d'achats électronique

Augmentation de 15,8 millions de dollars

Objectif du financement
Vision et plan à long terme

Augmentation de 11,2 millions de dollars

Objectif du financement
Acceptation des cartes et frais d'affranchissement

Augmentation de 7,8 millions de dollars

Objectif du financement
Recentrer les dépenses gouvernementales

Diminution de 148,2 millions de dollars

Objectif du financement
Ajustement pour les régimes d'avantages sociaux des employés

Diminution de 55,4 millions de dollars

Objectif du financement
Plan d'investissement en capital à long terme

Diminution de 20,3 millions de dollars

Objectif du financement

Autres

L'augmentation nette restante de 1,0 million de dollars est négligeable et le résultat d'écarts de financement dans divers projets et activités.

Société canadienne des postes

Aperçu du Budget principal des dépenses 2024 à 2025

Maintenu à 22,2 millions de dollars.

Objectif du financement

Postes Canada reçoit un crédit annuel de 22,2 millions de dollars du gouvernement pour la livraison du courrier parlementaire et du matériel destiné aux aveugles. Ce montant est en vigueur depuis janvier 2000 et est demeuré constant.

Commission de la capitale nationale

Aperçu du Budget principal des dépenses 2024 à 2025

Le budget net initial de la Commission de la capitale nationale est de 94,8 millions de dollars. Ce montant est comparable au budget net d'ouverture de 2023 à 2024, qui s'élevait à 94,8 millions de dollars. Si l'on tient compte des revenus (qui comprennent les revenus provenant des opérations locatives et des servitudes, des droits d'accès des utilisateurs ainsi que des recouvrements et contributions de tiers) de 62,6 M$ pour l'exercice financier 2024-2025, le budget brut de l'organisme sera de 157,4 M$.

Budget de 2024

Objet

Le budget de 2024 propose de nouvelles dépenses de plus de 52 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur le logement abordable :

Si l'on insiste sur actifs fédéraux gérés par SPAC :

Si l'on insiste sur la prochaine génération du système de ressources humaines :

Contexte

Le budget de 2024 met l'accent sur un plus grand nombre de logements abordables ; élever chaque génération ; réduire les coûts quotidiens ; la croissance économique pour chaque génération ; des collectivités plus sûres et plus saines ; un avenir équitable pour les peuples autochtones ; protéger les Canadiens et défendre la démocratie ; et l'équité fiscale pour chaque génération.

Plan ministériel 2024 à 2025

Objet

Le 29 février 2024, la présidente du Conseil du Trésor a déposé à la Chambre des communes le Plan ministériel de SPAC pour l'exercice 2024 à 2025.

Faits importants

Messages clés

Contexte

Le Plan ministériel est un mécanisme de responsabilisation ministérielle qui communique les plans de dépenses ministériels pour les 3 prochaines années, ainsi que les priorités et les résultats escomptés de l'organisation pour le prochain exercice. Le plan est déposé chaque année au Parlement et publié à l'intention de tous les Canadiens.

Le Plan ministériel 2024 à 2025 énonce des cibles précises pour 98 % des indicateurs de résultats ministériels, soit 41 des 42 indicateurs. À la suite des améliorations cumulatives apportées au Cadre ministériel des résultats au cours des derniers cycles, SPAC a élaboré des indicateurs significatifs à l'appui de ses résultats ministériels, pour lesquels des cibles sont fixées et qui seront disponibles dans les futurs Rapports sur les résultats ministériels

Pour obtenir des renseignements sur le rendement de SPAC pour le dernier exercice terminé, consultez le Rapport sur les résultats ministériels 2022 à 2023.

Recentrer les dépenses gouvernementales

Expliquer comment SPAC respecte son engagement de recentrer les dépenses gouvernementales.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur les services professionnels :

Si l'on insiste sur la réduction des équivalents temps plein :

Contexte

Dans le budget de 2023, le gouvernement s'est engagé à réduire ses dépenses de 15,4 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, à compter de 2023-2024, et de 4,5 milliards de dollars annuellement par la suite.

Pour contribuer à la réalisation de cet engagement, SPAC prévoit les réductions de dépenses suivantes :

Afin de respecter son engagement, SPAC a adopté une approche fondée sur des principes qui prévoit notamment :

Le montant de la réduction des services professionnels de SPAC est une combinaison de réductions du financement des dépenses en capital et des dépenses de fonctionnement. Après avoir réalisé un exercice de priorisation des services professionnels, notamment dans les domaines de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction, en mettant l'accent sur les initiatives de santé et de sécurité et les priorités ministérielles, SPAC conclut qu'il sera en mesure de réaliser des économies à partir de son enveloppe de financement des dépenses en capital dans le cadre du programme « Biens et infrastructure ». De plus, SPAC sera en mesure de réduire ses dépenses en services professionnels du financement des dépenses de fonctionnement.

Modifications apportées aux services d'approvisionnement en réponse aux rapports de l'ombudsman de l'approvisionnement et de la vérificatrice générale

Objet

Le 2 novembre 2022, la Chambre des communes a adopté une motion demandant au Bureau de la vérificatrice générale du Canada d'effectuer une vérification de la performance d'ArriveCAN, y compris les contrats et les contrats de sous-traitance, ainsi que les paiements en vertu de ces contrats.

Les rapports suite à l'examen du Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement (BOA) et de la vérification du Bureau de la vérificatrice générale (BVG) ont été déposés le 29 janvier 2024, et le 12 février 2024, respectivement. Les rapports mettent en évidence de sérieuses préoccupations concernant la gestion du projet et proposent des recommandations en matière d'approvisionnement, en particulier en ce qui concerne les services professionnels.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur les mesures immédiates que SPAC prend pour renforcer les contrôles existants et la surveillance des contrats de services professionnels :

Si l'on insiste sur les mesures prises en réponse au rapport du bureau de la vérificatrice générale :

Si l'on insiste sur les mesures prises en réponse à l'examen du bureau de l'ombud de l'approvisionnement :

S'i l'on insiste sur les contrats avec les autochtones :

Contexte

En vertu de ses autorités, SPAC a attribué des contrats à l'appui d'ArriveCAN et était responsable de fournir des conseils en matière d'approvisionnement au ministère client. L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) était responsable du développement et de la gestion de l'application ArriveCAN selon les exigences de santé de l'Agence de santé publique du Canada conformément à la loi sur la mise en quarantaine.

Au total 46 contrats distincts ont été utilisés pour appuyer ArriveCAN. De ces 46 contrats, il a été confirmé que 31 contrats ont été attribués par Services et approvisionnement Canada en vertu de ses autorités :

Le 14 novembre 2022, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) de la Chambre des communes a adopté une motion recommandant à l'ombud de l'approvisionnement de procéder à un examen des contrats attribués relativement à l'application ArriveCAN.

Le 13 janvier 2023, le Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement a déterminé qu'il y avait des motifs valables de lancer un examen des activités d'approvisionnement associées à la création, à la mise en œuvre et à l'entretien d'ArriveCAN.

À la lumière des conclusions de l'examen et de l'audit, SPAC a pris des mesures immédiates pour renforcer les contrôles existants en matière d'administration des contrats de services professionnels. Le 28 novembre 2023, les autres ministères et organismes gouvernementaux ont été avisés des nouvelles mesures, introduisant un ensemble commun de principes et de procédures obligatoires que les clients doivent respecter afin d'utiliser les instruments de passation de marchés de services professionnels de SPAC.

Ces changements s'alignent étroitement aux recommandations dans les rapports du BVG et du BOA et sont repris dans les plans d'action de gestion que SPAC s'est engagé à mettre en œuvre.

Contrats octroyés à McKinsey & Company

Objet

L'attention des médias et du Parlement s'est récemment portée sur les contrats octroyés à McKinsey & Company.

Remarque :

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'examen des contrats avec Mckinsey & Company :

Si l'on insiste sur les allégations de fraude fiscale et d'actions à l'étranger auxquelles Mckinsey est confrontées :

Contexte

SPAC a attribué 24 contrats à McKinsey & Company entre 2011 et 2023. Ces contrats ont été examinés récemment par les services d'audit interne de SPAC, et ils sont examinés présentement par le Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement et la vérificatrice générale.

L'audit interne a permis de déterminer que, de façon générale, l'intégrité du processus d'approvisionnement avait été préservée, et que le Code de valeurs et d'éthique du secteur public, la Directive sur les conflits d'intérêts, ainsi que les instruments et les procédures des politiques d'approvisionnement applicables avaient été respectés. Plus particulièrement, l'audit n'a révélé aucun cas de non-conformité quant à de possibles conflits d'intérêts impliquant des fonctionnaires ou des titulaires de charges publiques, actuels ou anciens, ou impliquant McKinsey & Company. Il a cependant été noté que certains aspects de la gestion des dossiers et de l'administration des contrats pourraient être améliorés.

SPAC a accepté toutes les recommandations découlant de cet audit et a établi un plan d'action de la direction. De plus, comme point de départ le ministère examine actuellement toutes les offres à commandes principales et nationales pour des services d'analyse comparative de données, en vue de les remplacer par une méthode d'approvisionnement qui assurera un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent.

L'offre à commandes de McKinsey & Company a pris fin en février 2023, comme il était prévu, et toutes les autres offres à commandes pour des services d'analyse comparative viennent à échéance entre février et juin 2024.

Dix ministères ayant attribué des contrats à McKinsey & Company ont mobilisé l'attention du Secrétariat du Conseil du Trésor et de vérificateurs, y compris ceux du Bureau de la vérificatrice générale et du Bureau de l'ombudsman de l'approvisionnement. SPAC a géré l'approvisionnement de services professionnels variés tels des conseils stratégiques, de l'expertise spécialisée, des services d'analyse comparative et des services d'élaboration de stratégies de transformation pour sept de ces ministères.

Rapport du bureau de l'Ombud de l'approvisionnement sur McKinsey

Objet

Le lundi 15 avril 2024, le bureau de l'Ombud de l'approvisionnement (BOA) a publié son rapport d'examen des pratiques d'approvisionnement pour les marchés attribués à McKinsey & Company.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur la recommandation 2 : habilitations de sécurité :

Si l'on insiste sur la recommandation 4 : offre à commandes principale et nationale (OCPN) non compétitive pour les services professionnels :

Si l'on appuie sur la recommandation 5 : procédures de convocation non compétitives :

Si l'on insiste sur l'absence de documentation :

Contexte

Le 3 février 2023, le ministre des services publics et des approvisionnements a demandé à l'Ombud de l'approvisionnement de procéder à un examen de tous les contrats attribués à McKinsey & Company. Le 16 mars 2023, après avoir examiné les informations disponibles et déterminé qu'il existait des motifs raisonnables de le faire, l'Ombud de l'approvisionnement a lancé un examen des pratiques d'approvisionnement des ministères relevant de son mandat pour examiner l'attribution de contrats à McKinsey afin d'évaluer l'équité, l'ouverture et la transparence ainsi que la conformité avec les exigences législatives, réglementaires, politiques et procédurales.

Le 18 janvier 2023, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) de la Chambre des communes a adopté une motion demandant à la vérificatrice générale d'effectuer « une vérification de la performance et de l'optimisation des ressources des contrats attribués à McKinsey & Company depuis le 1er janvier 2011 par un ministère, un organisme ou une société d'État ». La motion du Comité a été acceptée par la Chambre des communes le 7 février 2023.

En outre, le 8 février 2023, le Bureau du contrôleur général du Canada (BCG) a demandé aux dirigeants principaux de la vérification des organisations gouvernementales qui avaient passé un contrat avec McKinsey de procéder à des vérifications internes des processus d'approvisionnement connexes. Les résultats de ces audits ministériels ont été publiés en mars 2023.

Facturation frauduleuse

Objet

Le gouvernement du Canada a été frauduleusement facturé d'un montant d'environ 5 millions de dollars par des individus qui travaillaient à titre de sous-traitants pour des fournisseurs ayant des contrats de services professionnels.

Messages clés

Si on insiste pour obtenir de plus amples renseignements sur les cas transmis à la GRC :

Si on insiste pour obtenir les noms des trois individus :

Si on insiste sur les conséquences pour les trois individus :

Si on insiste sur les conséquences pour les entrepreneurs principaux :

Si on insiste pour fournir la liste des ministères touchés par cette activité frauduleuse :

Contexte

SPAC a découvert trois cas de facturation frauduleuse par des sous-traitants de services professionnels (c.-à-d. des sous-traitants individuels) qui étaient employés par des entrepreneurs principaux qui détenaient de multiples contrats avec des ministères et organismes fédéraux :

Des enquêtes administratives ont été lancées et ont permis de constater que les mesures prises par les sous-traitants ont entraîné la facturation frauduleuse de quarante et un (36) ministères et organismes fédéraux et sociétés d'État. Les paiements illégitimes sont estimés à 5 millions de dollars.

Ces trois cas ont été transmis à la GRC aux fins d'enquête.

SPAC a un cadre en place pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d'actes répréhensibles afin de préserver l'intégrité du système d'approvisionnement fédéral. Cette approche inclut l'utilisation de divers outils pour déceler toute activité frauduleuse, et prendre des mesures en cas d'allégations d'inconduites au cas où le gouvernement du Canada est victime de fraude dans le cadre d'un contrat précis ou à grande échelle.

SPAC prend des mesures afin d'accroitre la sensibilisation des agents d'approvisionnement sur la façon d'identifier les cas potentiels ainsi que sur la façon d'utiliser l'analyse de données et les divulgations provenant de la population afin d'identifier les cas potentiels de fraude et d'actes répréhensibles. Afin de répondre aux cas allégués, le ministère a recours à sa capacité d'enquête afin d'examiner les allégations que le gouvernement du Canada est victime ou a été victime de fraude dans ses approvisionnements.

Les trois cas démontrent que l'approche et les techniques du Ministère pour prévenir, déceler et prendre des mesures en cas d'activités frauduleuses fonctionnent.

Le Ministère continuera d'affiner et de développer son utilisation de ses outils pour déceler et prendre des mesures en cas d'actes répréhensibles et de veiller à ce que les individus et les organisations qui participent à des activités frauduleuses ou d'autres activités illégales sont tenus responsables pour leurs actes et remboursent les sommes dues à l'État.

Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs

Objet

Le marché a grandement évolué ces dernières années, si bien que certaines lacunes du Régime d'intégrité actuel empêchent le gouvernement d'atténuer pleinement les risques posés par certains fournisseurs. SPAC a annoncé le lancement du nouveau Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs.

Faits saillants

Messages clés

Contexte

Le Régime d'intégrité a été mis en place en 2015. Il s'agit d'un système de radiation pangouvernemental fondé sur des politiques qui vise à mieux protéger l'intégrité des contrats et des opérations immobilières du gouvernement du Canada.

Le régime actuel est un système de radiation pangouvernemental qui vise à faire en sorte que le gouvernement du Canada traite avec des fournisseurs dont le comportement est conforme à l'éthique au Canada et à l'étranger. Le programme joue un rôle important dans la protection du système d'approvisionnement fédéral, ce qui représente environ 20 milliards de dollars aux contrats d'acquisition, aux contrats immobiliers, à la gestion des biens appartenant à l'État et aux paiements des loyers de 1 690 contrats de location, partout au Canada

Le nouveau Bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs offrira l'occasion de moderniser le programme d'exclusion et de suspension du gouvernement du Canada et de renforcer davantage son utilisation de l'analyse de données afin de cerner les cas potentiels de fraude et d'actes répréhensibles, et de mieux tirer parti des renseignements pertinents à l'évaluation de l'intégrité des fournisseurs avec lesquels le gouvernement conclut des contrats.

De plus amples renseignements sur le lancement du Bureau et la nouvelle politique d'inadmissibilité et de suspension seront communiqués au cours des prochaines semaines, avant l'entrée en vigueur du nouveau programme.

Contrat pour l'édifice Daniel J. Macdonald

Objet

Le 28 avril 2023, SPAC a attribué un contrat d'une valeur de 93,1 millions de dollars à Pomerleau Inc. pour les services de construction liés à la modernisation de l'édifice Daniel-J.-MacDonald à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard). Le contrat avait été initialement attribué à EllisDon pour un montant de 98 millions de dollars, mais ce contrat a été résilié après que Services publics et approvisionnements Canada a déterminé qu'il avait commis une erreur par inadvertance et sans le savoir au cours du processus d'approvisionnement.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur mesures correctives :

Contexte

Une fois que Pomerleau a appris les raisons pour lesquelles sa soumission était jugée non conforme, l'entreprise a déposé une plainte et a fourni la preuve qu'une erreur avait été commise. À ce titre, SPAC a demandé [Caviardé]. Pomerleau a par la suite retiré sa plainte auprès du Tribunal canadien du commerce extérieur (TCCE). Le contrat initial avec EllisDon a été résilié le 1er mai 2023.

Après la résiliation de l'attribution de leur contrat, EllisDon a à son tour déposé une plainte auprès du TCCE.

Le 26 septembre 2023, le TCCE a rendu sa décision, concluant que la plainte d'EllisDon était fondée et déterminant qu'EllisDon avait raté l'occasion de soumissionner sur d'autres projets alors que l'entreprise était liée par le contrat avec SPAC. En conséquence, le Tribunal a recommandé que le Canada négocie avec EllisDon pour déterminer quelle indemnisation, le cas échéant, pourrait être payable pour « occasion perdue », et si les parties ne pouvaient pas parvenir à un montant négocié, le Tribunal déterminerait le montant de l'indemnisation. SPAC avait émis un ordre d'arrêt des travaux à EllisDon le 22 février 2023.

Le 25 octobre 2023, le ministère de la Justice a déposé une demande de contrôle judiciaire de la décision du TCCE.

Le 1 février 2024, le TCCE a informé les parties que la phase d'indemnisation de la plainte est suspendue jusqu'à ce que la demande de contrôle judiciaire soit décidé.

Régime de soins de santé de la fonction publique

Objet

Depuis le 1er juillet 2023, date de la transition de l'administration du traitement des demandes de règlement de Sun Life vers la Canada Vie, certains participants au Régime de soins de santé de la fonction publique ont de la difficulté à obtenir de l'aide du centre d'appels.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'impact des réductions d'emploi en ti à la Canada Vie :

Si l'on insiste sur l'amélioration des niveaux de service :

Si l'on insiste sur l'attaque de la Canada-Vie :

Si l'on insiste sur les conséquences financières :

Si l'on insiste sur les services pour les membres à l'étranger :

Si l'on insiste sur la violation de données de MSH :

Contexte

La source de frustration des membres peux être principalement attribuée à une déficience dans la réponse à un nombre d'appel plus volumineux que prévu, qui continu d'être beaucoup plus élevé que les normes historiques et les modélisations projetées.

Le plus grand volume d'appels est le résultats d'une amalgamation de plusieurs problèmes dont les modifications au régime, les erreur d'usagers (adhésion préalable complétée incorrectement ou pas complétée), ainsi que des erreurs avec les pharmacies (certaines n'ont pas utilisées les bons codes, mêmes si les individus avaient complété leur adhésion préalable).

Régime canadien de soins dentaires

Objet

SPAC collabore avec Santé Canada pour appuyer la conception et mise en œuvre du nouveau Régime canadien de soins dentaires.

Remarque :

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'équité de l'approche de l'approvisionnement :

Contexte

Dans le budget de 2022, le gouvernement du Canada s'est engagé à verser 5,3 milliards de dollars sur cinq ans à Santé Canada pour fournir des soins dentaires aux quelque 7 à 9 millions de Canadiens et Canadiennes qui n'ont pas accès à des soins dentaires adéquats en raison de leur coût. Ce programme s'est d'abord adressé aux enfants de moins de 12 ans en 2022, et s'étendra aux enfants de moins de 18 ans, aux aînés et aux personnes en situation de handicap en 2023. La mise en œuvre complète est prévue d'ici 2025. Le programme serait limité aux familles dont le revenu annuel est inférieur à 90 000 $, sans que les familles dont le revenu annuel est inférieur à 70 000 $ paient une quote-part.

SPAC était responsable de gérer l'approvisionnement et de choisir un partenaire privé pour le traitement des demandes de soins dentaires. Cela comprend le dialogue avec l'industrie, la création de documents d'approvisionnement, la réalisation du processus d'approvisionnement et la gestion des contrats résultants associés au programme.

SPAC a publié une demande de renseignements le 25 juillet 2022. La demande de renseignements a pris fin le 22 août 2022 et 26 réponses ont été reçues de divers organismes de la communauté des soins dentaires. Les commentaires reçus ont contribué à orienter l'élaboration d'un programme de soins dentaires à long terme. Un appel d'offres subséquent a été lancé le 28 octobre 2022 et clôturé le 5 décembre 2022. Une fois l'évaluation terminée, trois fournisseurs présélectionnés (Express Scripts Canada, Medavie Inc. et Sun Life Assurance Company of Canada) ont été annoncés en janvier 2023.

Un processus de collaboration s'en est suivi de février à mai 2023, permettant d'affiner les exigences avec l'aide des fournisseurs. Une demande de propositions a ensuite été envoyée aux trois fournisseurs présélectionnés du 20 juin 2023, et s'est clôturée le 20 juillet 2023, avec la soumission d'une offre conforme.

Un accord de travail a été attribué à Sun Life le 22 août 2023 pour des travaux précontractuels nécessaires pendant que le Canada finalise les vérifications nécessaires. [Caviardé].

Le Canada a finalisé les détails du contrat et l'a attribué à la Sun Life le 1er décembre 2023, afin que la Sun Life puisse poursuivre les travaux requis pour le régime canadien de soins dentaires.

Solution d'approvisionnement électronique

Objet

Dans le contexte de la publication de rapports récents, de vérifications et de comparutions devant des comités sur les processus d'approvisionnement, SPAC prévoit de tirer parti de la solution d'approvisionnement électronique (SAE) pour moderniser les processus d'approvisionnement et contribuer à remédier à certaines lacunes.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur ArriveCAN et McKinsey :

Si l'on insiste sur les fonctions d'audit en SAE :

Si l'on insiste sur la surfacturation des services professionnels :

Si l'on insiste sur le rôle de SAE vis-à-vis le bureau de l'intégrité et de la conformité des fournisseurs (BICF) :

Contexte

En vertu de la loi sur le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux, SPAC est chargé par la loi de fournir des services d'acquisition aux ministères et organismes fédéraux.

SPAC a lancé le projet de solution d'approvisionnement électronique (SAE) en 2018 afin de passer à une plateforme d'approvisionnement électronique basée sur le cloud. Ce projet s'est achevé en juin 2023 et constitue un élément clé de la transformation numérique à l'appui du mandat du ministre visant à moderniser les approvisionnements. À la suite de l'annonce du budget 2018, dans le cadre d'un processus concurrentiel, SPAC a attribué, le 4 juillet 2018, un contrat de cinq ans pour la mise en œuvre de SAE, à Infosys Public Services (IPS) qui a proposé une solution basée sur SAP.

Le portail AchatsCanada est le volet public de la plateforme d'approvisionnement électronique qui, depuis septembre 2022, offre aux fournisseurs un guichet unique gratuit et accessible pour consulter les possibilités d'approvisionnement dans l'ensemble des administrations fédérales, provinciales, territoriales et municipales.

Avant la mise en œuvre de la SAE, SPAC était fortement tributaire d'un ensemble de systèmes obsolètes et de processus manuels pour mener à bien les activités d'approvisionnement et sauvegarder les informations clés liées aux activités d'approvisionnement (courriels, CD, Fax, e-post, copies papier et ainsi de suite). La nouvelle solution d'approvisionnement en ligne centralise les fonctions d'appel d'offres, d'attribution et de gestion des contrats au sein du SPAC et fournit des fonctions améliorées et automatisées de gestion de l'information et d'audit.

Les fonctionnalités de recherche et de gestion des contrats de la SAE ne sont accessibles qu'aux responsables des achats du SPAC. Les évaluations d'offres et autres activités d'approvisionnement menées par d'autres départements gouvernementaux (OGD) dans le cadre de leurs propres autorités sont actuellement menées en dehors de l'environnement SAP du SAE.

Les prochaines étapes prévues par le ministère en ce qui concerne SAE sont les suivantes :

Gestion du Rendement des Fournisseurs

Objet

SPAC élabore actuellement un cadre normalisé pour évaluer le rendement des fournisseurs par rapport à leurs obligations contractuelles et les tenir pour responsables en cas de mauvaise performance, afin d'optimiser le rapport qualité-prix pour les Canadiens.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur les initiatives de la gestion du rendement des fournisseurs :

Contexte

La lettre de mandat 2017 et 2019 du ministre des Services publics et de l'Approvisionnement lui enjoignait de :

" ...poursuivre l'élaboration de meilleurs outils de gestion des fournisseurs afin que le gouvernement soit en mesure de tenir les entrepreneurs responsables de leur piètre rendement ou de leur comportement inacceptable... "

SPAC a élaboré l'initiative Gestion du rendement du fournisseur en menant des consultations continues et en collaborant avec les intervenants du ministère, des ministères clients et de l'industrie. Les consultations ont commencé en 2016 et se sont terminées en 2020. Les commentaires reçus sont utilisés pour élaborer une politique de Gestion du rendement des fournisseurs qui reflète au mieux les besoins de tous les participants à l'environnement d'approvisionnement.

Bien que SPAC ait élaboré et mis à l'essai des outils, des formations et des orientations, le cadre de Gestion du rendement des fournisseurs n'a pas encore été étendu à l'ensemble du ministère et n'est actuellement pas obligatoire. Le Rendement du fournisseur est actuellement évalué et appliqué contrat par contrat, par le biais des meilleures pratiques d'administration des contrats et d'un cadre de Mesures correctives du rendement des fournisseurs qui est obligatoire pour tous les approvisionnements de SPAC.

Toutefois, le ministère travaille actuellement à l'élaboration d'une politique de Gestion du rendement des fournisseurs qui sera obligatoire pour tous les contrats dépassant certains seuils et qui sera mise en œuvre par étapes dans divers groupes de produits.

Conflit d'intérêts

Objet

Une demande de renseignements a été présentée à l'égard des processus de SPAC portant sur :

Cette demande fait suite à une récente demande de données de la part du Comité permanent des comptes publics (CPCP), qui souhaitait obtenir la liste des employés du gouvernement qui sont également des contractants. Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor a fourni au CPCP une liste unique, préparée à partir des renseignements que lui a communiqués chacun des ministères à propos de leurs propres employés.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur la non-conformité :

Si l'on insiste sur la modification de la politique :

Contexte

En mars 2024, les ministères ont reçu la directive de fournir au BDPRH-SCT les données de 2022-2023 et 2023-2024 sur les déclarations de conflits d'intérêts qui concernent des employés du gouvernement qui sont également des contractants. La demande visait une infime fraction des déclarations faites par les employés du gouvernement à l'égard d'un emploi extérieur. SPAC a comptabilisé 5 déclarations de ce type en 2022-2023 et 10 en 2023-2024

Les employés sont autorisés à occuper un emploi ou à exercer des activités hors de la fonction publique, pourvu que cet emploi ou ces activités ne donnent pas lieu à un conflit d'intérêts réel, apparent ou potentiel et ne compromettent pas l'impartialité de la fonction publique ou encore leur propre objectivité. Les employés sont tenus de présenter une déclaration de conflit d'intérêts à l'égard de tout emploi rémunéré à l'extérieur de SPAC et de toute entreprise dont ils sont propriétaires. En outre, en ce qui concerne l'ensemble de leurs activités extérieures, de leurs actifs, de leurs passifs et de leurs intérêts, les employés doivent soumettre une déclaration de conflit d'intérêts s'ils estiment qu'ils donnent lieu à une situation de conflit d'intérêts réel, apparent ou potentiel ou qu'ils compromettent l'impartialité de la fonction publique ou encore leur propre objectivité, ou s'ils ont des doutes à cet égard. Lorsqu'une déclaration est déposée, SPAC détermine si la situation présente un conflit d'intérêts réel, apparent ou potentiel, et peut exiger que la personne modifie ou abandonne l'intérêt, l'actif, le passif, l'emploi ou l'activité extérieure.

Étant donné le contexte actuel, SPAC est en train de mettre à jour ses processus en matière de conflits d'intérêts et ses outils d'évaluation connexes, comme ses critères de référence. Le dirigeant principal des ressources humaines est en train de réviser la Directive sur les conflits d'intérêts pour s'assurer que les exigences sont claires et efficaces, en particulier en ce qui concerne les employés qui occupent un emploi externe, y compris dans le cadre de contrats conclus avec le gouvernement du Canada.

Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines examine également les lignes directrices qui sont transmises aux administrateurs généraux en matière de conflits d'intérêts pour les aider à exercer efficacement leurs pouvoirs et responsabilités conformément à cette Directive et, le cas échéant, à la Politique sur la gestion des personnes. Ces activités pourraient entraîner des changements au niveau gouvernemental ou organisationnel susceptibles d'avoir une incidence sur les résultats futurs. Par exemple, les ministères pourraient revoir leurs critères de ce qui constitue un conflit d'intérêts pour les personnes assumant certains rôles ou travaillant dans certains secteurs d'activité, ce qui pourrait augmenter le nombre de déclarations de conflits d'intérêts. L'examen ciblé est en cours et devrait être terminé à l'automne. Celui-ci s'appuiera largement sur la consultation des partenaires et des intervenants pour cerner les lacunes et les améliorations possibles, étayée par des recherches sur les approches actuellement appliquées par d'autres juridictions. 

Stratégie nationale de construction navale

Objet

La Stratégie nationale de construction navale est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne, à créer un secteur maritime durable et à générer des retombées économiques pour les Canadiennes et les Canadiens.

Remarques :

Les questions relatives aux sanctions canadiennes contre la Russie doivent être adressées à la ministre des Affaires étrangères

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'acquisition par Chantier Davie canada Inc. Du Helsinki Shipyard Oy en Finlande :

Si l'on insiste sur les montants des contrats octroyés à Chantier Davie Canada Inc. :

Si l'on insiste sur l'augmentation des coûts de construction du navire hauturier de science océanographique :

Si l'on insiste sur les montants des contrats :

Si l'on insiste sur les retombées économiques :

Si l'on insiste sur le troisième chantier naval :

Si l'on insiste sur les brise-glaces polaires :

Si l'on insiste sur les brise-glaces de programme :

Si l'on insiste sur le Tribunal canadien du commerce extérieur et la cour fédérale, lors de l'attribution du contrat de prolongation de la durée de vie du navire NGCC Terry Fox :

Si l'on insiste sur un financement gouvernemental de 463 m$ pour la mise à niveau des infrastructures chez Irving shipbuilding :

Contexte

La Stratégie nationale de construction navale est un plan à long terme qui vise à renouveler les flottes de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne. La Stratégie nationale de construction navale entend éliminer les cycles d'expansion et de ralentissement dans l'approvisionnement des navires qui ont ralenti la construction navale canadienne par le passé.

En 2011, à la suite d'un processus de sélection compétitif, équitable, ouvert et transparent, le gouvernement a établi des relations stratégiques à long terme pour la construction de grands navires avec 2 chantiers navals canadiens :

Irving Shipbuilding à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour la construction de navires de combat, et Vancouver Shipyards en Colombie-Britannique pour la construction de navires non destinés au combat.

À la suite de négociations fructueuses, le gouvernement du Canada a signé une entente-cadre le 4 avril 2023 avec Chantier Davie, ce dernier construira 1 des 2 brise-glaces polaires et 6 brise-glaces de programme de la Garde côtière canadienne ainsi que 2 traversiers pour Transports Canada.

Tous les chantiers navals canadiens à travers le pays, à l'exception des trois chantiers navals stratégiques, peuvent compétitionner pour des contrats de construction de petits navires, tandis que tous les chantiers canadiens peuvent compétitionner pour les contrats de réparation, de radoub et d'entretien.

Les budgets initiaux pour les projets de construction de gros navires ont été établis il y a de nombreuses années en s'appuyant sur une expérience et des projections limitées. La construction navale est très complexe, et nous continuons de tirer parti des leçons apprises pour que les projections relatives au budget et au calendrier des projets soient réalistes et réalisables. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les chantiers navals et l'industrie pour relever les défis en cours, notamment celui des coûts, des estimations de délais et de la productivité.

Coûts des navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique

Objet

En décembre 2023, le ministère de la Défense nationale a répondu à une demande de renseignements des médias concernant les problèmes et les réparations en cours sur les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique (NPEA). Dans le cadre de cette réponse, 14 problèmes non réglés ont été divulgués de façon proactive. Ces questions continuent d'attirer l'attention des médias.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on pose des questions sur les coûts de réparation :

Si l'on pose des questions sur notre nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada :

Contexte

Des articles de presse récents ont fait état de préoccupations concernant la corrosion, les pannes mécaniques et d'inondations graves sur les NPEA. Le gouvernement est conscient de ces problèmes persistants et a établi un plan pour y remédier.

Le Canada a conclu des contrats pour des périodes de garantie propres aux projets de construction navale. La durée de la garantie de la main-d'œuvre pour les navires NPEA est de 12 mois après la livraison. Pour les navires dont la période de garantie est échue, les réparations sont effectuées aux termes du contrat de soutien en service des NPEA et des navires de soutien interarmées. Pour être admissibles en tant qu'élément de garantie, les irrégularités doivent être identifiées avant la fin de la période de 12 mois suivant l'acceptation. Il incombe toujours à l'entrepreneur de régler ces problèmes, même si les réparations sont terminées après la période de garantie.

Le Canada a travaillé en collaboration avec le constructeur de navires, la communauté de services et les membres de la Marine royale canadienne (MRC) pour atteindre ces résultats.

Le projet des navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique permettra de livrer six navires à la MRC pour mener des opérations de protection de la souveraineté et de surveillance dans les eaux canadiennes, dont l'Arctique, et diverses opérations à l'étranger. Le projet livrera également 2 NPEA modifiés pour la GCC, qui auront pour but d'effectuer des activités de surveillance maritime comme une surveillance des pêches, ainsi que d'autres missions, y compris des interventions d'urgence, le balisage, le soutien aux opérations de déglaçage et des activités de science océanique.

Les navires sont en mesure d'exécuter une grande variété de tâches, comme : assurer une présence accrue et mener des opérations de surveillance dans les eaux canadiennes, y compris dans l'Arctique; appuyer les opérations de souveraineté des Forces armées canadiennes (FAC); participer à un large éventail d'opérations internationales axées, par exemple, sur la lutte contre la contrebande, la lutte contre la piraterie, ou la sécurité et la stabilité à l'échelle internationale; contribuer à l'aide humanitaire, à l'intervention en cas d'urgence et aux secours en cas de catastrophe à l'échelle nationale ou internationale; réaliser des opérations de recherche et sauvetage et faciliter les communications entre les autres navires; appuyer les missions principales des FAC, y compris le renforcement des capacités à l'appui d'autres pays; et appuyer les autres ministères dans leur capacité d'exécuter leurs mandats respectifs.

Projet d'aéronefs multimissions canadien

Objet

Le 28 novembre 2023, le Canada a conclu un accord intergouvernemental avec le gouvernement américain pour l'acquisition d'un maximum de 16 avions P-8A Poseidon pour l'Aviation royale canadienne (ARC). Quatorze aéronefs multimissions seront acquis, avec la possibilité d'en obtenir jusqu'à deux supplémentaires. La valeur estimée de cet accord intergouvernemental, qui comprend également l'équipement connexe, les dispositifs de formation et le maintien en puissance initial, est de 5,9 milliards de dollars américains, y compris les imprévus.

Remarques :

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur le motif pour lequel le canada n'a pas utilisé un processus compétitif nonobstant l'avis du comité permanent de la défense nationale :

Contexte

L'objectif du projet d'aéronefs multimissions canadien est de remplacer la flotte de CP-140 Aurora par une nouvelle flotte qui offrira une capacité multimission à long rayon d'action et à longue endurance. La flotte actuelle de CP-140 Aurora se compose de 14 avions initialement acquis en 1980, principalement pour la patrouille maritime et la guerre anti-sous-marine. La durée de vie estimée de la flotte de CP-140 Aurora est de 2030.

Depuis son acquisition, l'avion a été utilisé pour diverses opérations au pays et à l'étranger; y compris la surveillance des eaux côtières du Canada, la guerre anti-sous-marine, le renseignement maritime et terrestre, la surveillance, la coordination des frappes, les missions de secours en cas de catastrophe et bien d'autres fonctions.

Entre juin et décembre 2021, le Canada a retenu les services d'un consultant tiers pour évaluer les exigences de la CMMA. Cette évaluation en plusieurs phases a conclu que le P-8A Poseidon est la seule capacité militaire disponible dans le commerce qui répond à toutes les exigences du projet d'aéronefs multimissions canadien.

SPAC, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale et Innovation, Sciences et Développement économique Canada, a collaboré avec l'industrie et les plus proches alliés du Canada pour déterminer la meilleure capacité de remplacer le CP-140 vieillissant.

Les informations reçues par le Canada ont démontré que la seule solution qui répond à toutes les exigences de la CMMA dans le délai requis pour remplacer la flotte de CP-140 d'ici 2030 et éviter un accroissement de l'écart de capacité est le Boeing P-8A Poseidon. Il convient de noter que le P-8A est également détenu et exploité par tous les partenaires de défense les plus proches du Canada.

Conversion des propriétés fédérales en logements

Objet

En 7 novembre 2023, le gouvernement du Canada a annoncé que 6 propriétés excédentaires du gouvernement fédéral seront redéveloppées en plus de 2 800 nouveaux logements à Calgary (Alberta), à Edmonton (Alberta), à St. John's (Terre-Neuve-et-Labrador) et à Ottawa (Ontario).

Faits saillants

Messages clés

Contexte

SPAC est l'administrateur des biens immobiliers du gouvernement fédéral et est responsable de locaux d'une superficie d'environ 6,9 millions de mètres carrés (m²) partout au Canada. Cela comprend les immeubles à bureaux, les immeubles à usage particulier et les autres biens. Les locaux à bureaux représentent une superficie d'environ 6,2 millions de . SPAC s'efforce de redimensionner, de moderniser et d'écologiser le portefeuille de locaux à bureaux du gouvernement fédéral, ce qui entraînera l'aliénation des biens qui ne sont plus nécessaires.

Pour soutenir le budget 2024, SPAC est également en train de :

La SIC est une société d'État fédérale autofinancée qui se spécialise en immobilier, en aménagement et en gestion d'attractions. La SIC a permis la construction de plus de 13 000 nouveaux logements depuis 2016. Elle est maintenant en bonne voie de permettre la construction de plus de 29 200 nouveaux logements au cours des cinq prochaines années. La SIC a établi un nouvel objectif minimum de 20 % de logements abordables pour l'ensemble des projets de son volet résidentiel. En attente de l'approbation du plan d'entreprise du SIC, la nouvelle exigence s'appliquera lorsqu'une exigence municipale minimale en matière de logements abordables est inférieure ou n'existe pas encore.

Espace de travail hybride

Objet

SPAC continueront de fournir suffisamment d'espace à bureau pour accueillir les employés de la fonction publique fédérale en milieu de travail.

Faits saillants

Messages clés

Contexte

SPAC examine fréquemment l'efficacité avec laquelle il utilise les fonds publics lorsqu'il fournit des environnements de travail aux fonctionnaires fédéraux pour offrir des programmes et des services aux Canadiens

Le passage à un environnement de travail hybride et à des postes non attitré par défaut permet une utilisation plus efficace de l'espace de bureau, ce qui n'était tout simplement pas possible auparavant lorsque les bureaux étaient attribués aux fonctionnaires sur une base individuelle. Permettre aux employés de choisir l'espace de travail qui répond le mieux à leurs besoins, en fonction de leurs tâches à accomplir et de leurs préférences, a entraîné une plus grande flexibilité

Le budget 2024 propose de fournir 1,1 milliard de dollars sur dix ans, à compter de 2024-2025, à SPAC pour réduire son portefeuille de bureaux de 50 pour cent. SPAC réalisera cette réduction en disposant des propriétés excédentaires ayant un potentiel pour le logement. Nous travaillons actuellement avec les ministères et organismes fédéraux pour établir leurs plans à long terme en matière de locaux à bureaux afin d'informer nos plans futurs

Créer plus de logements sur les propriétés fédérales - Société immobilière du Canada

Objet

Le budget 2024 prévoit le lancement du Plan pour l'usage de terrains publics qui comprend des mesures pour faire face à la crise du logement au Canada en élargissant les mandats et en investissant dans la branche immobilière du gouvernement, la Société immobilière du Canada.

Faits saillants

Messages clés

Contexte

La Société immobilière du Canada est une société d'État fédérale autofinancée, spécialisée en immobilier, en aménagement et en gestion d'attractions touristiques. La Société immobilière du Canada aura permis la construction de plus de 13 000 nouveaux logements depuis 2016. La Société immobilière du Canada est en voie de permettre la construction de plus de 29 200 nouveaux logements au cours des cinq prochaines années et, grâce aux propositions énoncées dans le budget 2024, elle s'efforcera de dépasser cet objectif. La Société immobilière du Canada s'est fixé un nouvel objectif minimum de 20 % de logements abordables pour l'ensemble des projets résidentiels. L'exigence d'accessibilité financière s'applique lorsqu'une exigence municipale minimale en matière de logement abordable est inférieure ou n'existe pas déjà.

Le budget 2024 prévoit un investissement de 9 millions de dollars sur trois ans, à partir de 2024-25, pour soutenir la Société immobilière du Canada en élargissant ses activités afin de construire plus de logements sur les terrains publics. Ces réformes visent à :

Statut de la vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire

Objet

SPAC met en œuvre la vision et le plan à long terme, une stratégie de plusieurs décennies pour restaurer et moderniser la Cité parlementaire. Le cœur de la Cité parlementaire comprend les terrains et les édifices de la Colline du Parlement, ainsi que les trois îlots qui lui font directement face.

Le Ministère soutient également Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada pour le développement d'un espace national pour les peuples autochtones au sein de la Cité parlementaire. Le projet comprend le réaménagement de l'ancienne ambassade des États-Unis (située au 100, rue Wellington), de l'immeuble de la CIBC (situé au 119, rue Sparks) et d'un espace intercalaire entre les deux édifices.

Remarque :

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur la rue Wellington :

Si l'on insiste sur l'étude sur les transports :

Si l'on insiste sur l'achat du 181, rue Queen :

Si l'on insiste sur la mise à jour semestrielle au Parlement :

Si l'on insiste sur le programme de réhabilitation de l'édifice du Centre :

Si l'on insiste sur le 3e rapport de la vérificatrice générale – réhabilitation de l'édifice du Centre du Parlement :

Si on insiste au sujet du parc de stationnement :

Si l'on insiste sur le réaménagement de l'îlot 2 :

Si l'on insiste sur un espace national pour les peuples autochtones (100, rue wellington, 119, rue sparks, et un espace réservé à la nation algonquine) :

Contexte

La vision et le plan à long terme ont été initialement approuvés en 2001 puis modifiés en 2006 en vue de la réhabilitation et de la modernisation de la Cité parlementaire du Canada. Ce programme soutient l'engagement prévu au mandat de faire avancer les travaux de réhabilitation et de redonner vie aux places et aux immeubles d'importance nationale. Les principales priorités en cours sont la réhabilitation de l'édifice du Centre et la construction d'un nouveau Centre d'accueil du Parlement, le réaménagement de l'îlot 2 (l'îlot urbain situé directement au sud de la Colline du Parlement) et la finalisation de la prochaine mise à jour de la VPLT. Tous les grands projets continuent de respecter le calendrier et le budget, y compris la réhabilitation de l'édifice du Centre.

En 2017, la vision et le plan à long terme est passée d'une stratégie axée sur des immeubles pris isolément à une approche axée sur un complexe, pour laquelle le réaménagement de l'îlot 2 est une première étape cruciale. Cette approche, approuvée par tous les partenaires parlementaires, tient compte d'éléments importants et interreliés, tels que la sécurité, l'expérience du visiteur, la conception urbaine et le paysage, la manipulation de matériel, les déplacements de personnes et de véhicules, la durabilité environnementale et l'accessibilité. La VPLT est en cours de mise à jour afin de transformer la Cité en un complexe intégré qui va au-delà de la Colline du Parlement, et sera prête pour considération par le Parlement et le gouvernement en 2024. Dans le cadre de cette mise à jour et de la conception de l'aménagement paysager en cours de l'édifice du Centre, SPAC travaille avec le Parlement et la Commission de la capitale nationale pour résoudre les attentes divergentes en ce qui concerne le stationnement, qui est une priorité absolue.

Depuis la Bibliothèque du Parlement en 2006, SPAC a réalisé avec succès 26 grands projets d'immobilisations de la VPLT, incluant l'édifice de l'Ouest et l'édifice du Sénat du Canada restaurés, ainsi que le nouveau Centre d'accueil du Parlament (phase 1), qui ont été transférés au Parlement à l'automne 2018. Ces projets ont fait suite à l'achèvement de l'édifice du 180, rue Wellington (2016) et l'édifice Sir-John-A.-Macdonald (2015).

Rue Wellington

L'étude montre que le rétablissement des restrictions imposées aux véhicules sur la rue Wellington aura des répercussions négligeables sur les activités de la Ville et la circulation au centre-ville. Elle estime le coût des mesures d'atténuation potentielles de 0 à 26 millions de dollars en fonction de 3 scénarios de volume de trafic : faible (aucun changement dans les conditions de circulation, qui sont actuellement de 75 % des niveaux d'avant la pandémie – coût nul) ; moyenne (la croissance de la demande d'automobiles revient aux volumes de trafic de pointe de 2019 – de 4,6 M$ à 10,6 M$) ; et élevée (110 % des volumes de trafic de pointe de 2019 d'ici 2046 – de 10,1 M$ à 26 M$). Les représentants de la Ville ont informé le comité des transports le 22 février 2024 des résultats de l'étude. En mars 2024, le gouvernement a publié sa réponse à la Commission sur l'état d'urgence, dans laquelle il a renouvelé son engagement à travailler avec la Ville sur le transfert de la rue Wellington sous contrôle fédéral. Une rencontre entre le premier ministre et le maire d'Ottawa a eu lieu le 18 avril, au cours de laquelle les deux dirigeants ont réitéré leur engagement à bâtir une capitale dynamique et à travailler ensemble sur l'avenir de Wellington.

181, rue Queen

L'immeuble situé au 181, rue Queen, a été construit pour la Chambre des communes en 2004 et il est utilisé par l'administration de la Chambre depuis lors (espace loué). La Chambre a confirmé qu'elle avait besoin de cet espace à long terme et qu'elle souhaitait rester sur place à l'expiration du bail.

[Caviardé]. Cet achat a été conclu le 29 février 2024 et il a permis de garantir des locaux à long terme pour l'administration de la Chambre des communes. Cela permettra aux Canadiens de réaliser des millions de dollars d'économies et contribuera à rendre la Cité plus durable et plus accessible.

Programme de réhabilitation de l'édifice du Centre

Les travaux de restauration et de modernisation de l'édifice du Centre sont en cours. Il s'agit du projet de réhabilitation du patrimoine le plus important et le plus complexe jamais réalisé au Canada. Les étapes de l'élaboration de la conception à 50 % ont été franchies pour l'édifice du Centre et pour l'aménagement paysager à l'automne 2023, et celle du Centre d'accueil du Parlement en mars 2024. À l'intérieur de l'édifice du Centre, les travaux de démolition et d'élimination des substances désignées sont substantiellement terminés, ce qui ouvre la voie à la reconstruction, en commençant par les améliorations structurelles. L'excavation détaillée du Centre d'accueil du Parlement est achevée à environ 75 %.

En mars 2023, la vérificatrice générale du Canada a publié son rapport sur l'édifice du Centre, concluant que SPAC avait géré efficacement la portée, le calendrier et les coûts grâce à ses méthodes de gestion souples, et qu'il avait collaboré avec les parties prenantes et les experts, y compris les parlementaires et les partenaires autochtones. Trois recommandations ont été formulées : réaliser une évaluation ACS Plus spécifiquement pour l'édifice du Centre; soumettre un rapport semestriel aux présidents du Sénat du Canada et de la Chambre des communes décrivant les principaux risques et les mesures d'atténuation, ainsi que les principales décisions requises, afin de relever les défis complexes en matière de gouvernance; et publier le rapport annuel sur la VPLT au cours de l'année civile. Les recommandations ont depuis été prises en compte et mises en œuvre.

Réaménagement de l'îlot 2

La réhabilitation et la modernisation de l'îlot 2, l'îlot urbain en face de l'édifice du Centre, constituent un projet clé de la VPLT qui transformera des édifices patrimoniaux désuets en installations modernes, durables et accessibles pour le Parlement, en jouant également un rôle clé dans la transformation de la Cité parlementaire en un complexe intégré. À court terme, le réaménagement de l'îlot 2 permettra de vider des édifices clés comme l'édifice de l'Est et l'édifice de la Confédération pour qu'on puisse les restaurer. À long terme, l'îlot 2 fournira des locaux parlementaires permanents et permettra le regroupement du Parlement en un complexe le long de la rue Wellington.

À la suite de la réalisation d'un concours international de conception, le contrat d'architecture et d'ingénierie pour le projet a été attribué à Zeidler Architecture Inc. (Toronto, Canada), en association avec David Chipperfield Architects (Londres, Royaume-Uni) en 2023. En décembre 2023, SPAC a attribué le contrat de services de gestion de la construction à Pomerleau inc.

Le projet a atteint le jalon clé de 20 % de la conception schématique – ce qui recentre à nouveau la conception du concours de conception à la portée actuelle du projet et aux exigences qui y sont liées. Le projet vise l'atteinte de 50 % de la conception schématique pour l'été 2024. Le programme d'enquête sur place a progressé pour appuyer la compréhension de l'état actuel des édifices. Le début des travaux de construction est prévu pour l'automne 2024.

Approvisionnement auprès d'entreprises autochtones

Ayant comme objectif d'attribuer 5 % des marchés à des entreprises autochtones, SPAC a établi des accords avec des organisations, notamment l'Association nationale des sociétés autochtones de financement, le Conseil canadien pour le commerce autochtone, le Conseil pour l'avancement des agents de développement autochtones, l'Aboriginal Apprenticeship Board of Ontario et le Conseil tribal de la nation Anishinabeg algonquine afin d'aider à atteindre cet objectif en ce qui concerne la Cité parlementaire. À ce jour, 6,8 millions de dollars ont été attribués à des entreprises autochtones dans le cadre du programme de réhabilitation de l'édifice du Centre.

Le point sur la stabilisation de la paye – soutien aux employés et investissements

Objet

La présente porte sur les efforts déployés et les progrès réalisés à ce jour pour soutenir les employés et stabiliser l'administration de la paye, ainsi que sur les sommes investies dans le système Phénix.

Remarques :

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur Dayforce :

Si l'on insiste sur des questions par rapport à l'arriéré :

Si l'on insiste sur des questions relatives au tableau de bord renouvelé :

Si l'on insiste sur la mise en œuvre des conventions collectives de 2022 :

Si l'on insiste sur le soutien offert aux employés :

Si l'on insiste sur les mesures précises qui ont été prises :

Contexte

Stabiliser l'administration de la paye

Depuis le lancement de Phénix, SPAC a mis en œuvre une série de mesures axées sur la stabilisation de l'administration de la paye.

De plus, nous nous concentrons sur d'autres priorités opérationnelles en matière d'administration de la paye, notamment les arriérés de pension, les cessations d'emploi et les trop-payés. Nous avons amélioré la conformité aux normes de service tout en gérant l'augmentation soutenue des mouvements soumis au Centre des services de paye par les ministères et les organismes, à partir de 2021 et qui devrait se poursuivre à l'avenir.

Les employés qui ont été sous-payés peuvent demander des avances de salaire d'urgence ou des paiements prioritaires de leur ministère.

Initiative de ressources humaines et de paye de prochaine génération

En novembre 2023, l'équipe de l'Initiative de ressources humaines et de paye de prochaine génération (ProGen RH et paye), qui relevait auparavant de de SPC, a officiellement rejoint SPAC.

Le mandat de cette initiative était d'évaluer la viabilité de l'adoption d'une solution « logiciel en tant que service » (SaaS) commerciale intégrée pour les ressources humaines et la paye, compte tenu de la complexité des exigences du gouvernement du Canada en matière de ressources humaines et de paye.

Après avoir été mise à l'essai dans des ministères pilotes dans le cadre de la phase 1, la solution Dayforce a été jugée techniquement viable pour fournir des services de ressources humaines et de paye au gouvernement du Canada. La stratégie globale s'appuiera sur les résultats et les conclusions des essais pour poursuivre la conception, la planification, les essais et la validation de l'évolutivité de cette solution. Ces activités sont nécessaires pour fournir au gouvernement du Canada une recommandation fondée sur des données probantes concernant l'avenir des ressources humaines et de la paye.

Mise en œuvre des conventions collectives de 2018 et de 2022

Le cycle 2018 de mise en œuvre des conventions collectives comprend les conventions signées entre 2018 et 2023, et est presque terminé. À ce jour, les rajustements salariaux et les paiements rétroactifs découlant de la mise en œuvre des conventions collectives de 2018 ont été effectués pour 147 conventions collectives du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et d'employeurs distincts au moyen du processus automatisé. Cela représente 2 milliards de dollars en paiements versés aux employés (en date de janvier 2023).

La mise en œuvre des conventions collectives de 2022 a commencé en 2022 et, au cours de l'été 2023, le gouvernement du Canada a commencé à traiter la première vague de conventions signées dans le cadre des récentes négociations collectives pour les principaux groupes. En date du 26 février 2024, les nouveaux taux de rémunération ont été mis à jour dans le système de paye pour environ 269 000 employés.

Pour la mise en œuvre des conventions collectives de 2022, comme pour celle de 2018, nous nous attendons à ce qu'une intervention manuelle soit nécessaire pour au moins un mouvement de paye pour une moyenne d'environ 10 % des employés globalement. Les résultats de chaque processus de paiement rétroactif devraient varier en fonction d'une combinaison de plusieurs facteurs, y compris la complexité de la convention. Nous sommes en bonne voie d'achever la mise en œuvre des conventions collectives de 2022 dans les délais négociés.

MaPayeGC

MaPayeGC est une application Web mise au point par SPAC pour aider à rétablir la confiance des fonctionnaires fédéraux dans l'intégrité de leur paye. Cette application leur procure une présentation centralisée et simplifiée de leur paye et de leurs avantages sociaux. Elle leur permet de déceler plus tôt les problèmes de paye et de mieux suivre leurs cas actifs.

En juillet 2023, nous avons mis en place l'accès externe à MaPayeGC, qui permet aux employés inactifs, aux anciens employés et aux employés qui n'ont pas accès au réseau du GC (c.-à-d. au libre-service de Phénix ou aux AWR) d'accéder en toute sécurité à leurs renseignements sur la paye et les avantages sociaux.

Traitement des mouvements de paye

Objet

La présente note porte sur les efforts déployés et les progrès réalisés pour stabiliser l'administration de la paye, gérer les mouvements de paye entrants et réduire de façon continue l'arriéré.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur l'augmentation de l'arriéré :

Contexte

File d'attente et arriéré

Depuis janvier 2018, le Centre des services de paye de SPAC a fait d'importants progrès dans la réduction globale de la file d'attente et de l'arriéré des mouvements de paye. Malgré les améliorations de la productivité, les niveaux élevés de demandes entrantes ont dépassé la capacité de traitement de la paye, ce qui a entraîné une augmentation de la file d'attente ainsi que de l'arriéré des cas qui datent d'un an ou plus.

Le nombre de nouveaux cas et la charge de travail du Centre des services de paye ont augmenté. Pour l'année civile 2023, le nombre de nouveaux cas s'est élevé à près de 1,44 million, dépassant le nombre de 2019 (1 million) de 44 %, celui de 2020 (865 000) de 66 %, celui de 2021 (1,04 million) de 38 %, et celui de 2022 (1,24 million) de 16 %.

SPAC continue de faire des progrès dans les anciens cas, mais la progression a ralenti en raison de la hausse du nombre de nouveaux cas et, par conséquent, du volume de travail global. Ces mouvements en suspens, c.-à-d. les nouveaux cas et l'arriéré, ne sont pas des erreurs; il s'agit d'activités normales d'administration de la paye que nous effectuons pour soutenir notre clientèle.

Le nombre de mouvements traités chaque mois varie en fonction de plusieurs facteurs, comme la complexité des cas et la mise en œuvre des conventions collectives. Les nouveaux cas présentent également des tendances saisonnières, avec des sommets à la fin de l'année civile, à la fin de l'exercice financier et à la fin de l'été, ce qui marque la fin de nombreux contrats d'étudiants et de travailleurs occasionnels.

En 2023, le Centre des services de paye a traité 247 000 transactions de plus qu'en 2022. Le nombre de nouveaux cas entrants pour la même période a lui aussi augmenté (de 203 000), atténuant l'impact de l'augmentation de la productivité. La croissance du nombre de nouveaux cas est due à l'augmentation de la population des ministères clients du Centre des services de paye ainsi qu'aux changements dans les tendances concernant le nombre de nouveaux cas par personne. Le nombre de nouveaux cas par personne est maintenant plus élevé qu'il ne l'était en 2019, ayant pleinement rebondi après le creux qui a commencé en mars 2020.

Par ailleurs, de nouvelles difficultés entravent l'élimination des mouvements en suspens et nuisent à la capacité à suivre le rythme des nouveaux cas depuis mars 2021. Parmi ces difficultés, mentionnons la grande complexité des mouvements qui demeurent dans l'arriéré, l'évolution du comportement des employés et de l'entreprise, comme l'augmentation des activités des RH et le déplacement des employés, ainsi que les priorités liées aux politiques de ressources humaines et aux priorités opérationnelles à l'échelle du gouvernement qui ont contribué à alourdir la charge de travail. Parmi les exemples, mentionnons la conversion de la classification, la mise en œuvre de la politique de vaccination obligatoire et le traitement connexe des congés non payés, le paiement des vacances et des congés compensatoires, et d'autres, y compris le traitement des congés non payés pendant la période de grève en 2023.

Santé, sécurité et capacité en interprétation du Bureau de la traduction

Objet

Le Bureau de la traduction soutient les séances hybrides du Parlement en offrant des services d'interprétation. Depuis le début de la pandémie, le Bureau de la traduction a mis en œuvre plusieurs mesures afin de protéger la santé et la sécurité des interprètes. Bien qu'on constate une diminution des incidents liés au son, ils continuent de se produire à l'occasion. Des mesures additionnelles s'ajoutent au fur et à mesure que le Bureau de la traduction réagira aux résultats des études d'experts en cours. Le Bureau de la traduction fait parfois face à des enjeux de capacité qui ont des impacts sur les réunions des comités parlementaires. Ces enjeux ont fait l'objet de nombreuses discussions, notamment, lors de réunions de comités parlementaires. Le fait que la profession d'interprète soit en grande pénurie au Canada et dans le monde contribue à ce manque de capacité en interprétation.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur Les mesures de protection acoustique :

Si l'on insiste sur la capacité :

Contexte

Le Bureau de la traduction travaille étroitement avec l'administration de la Chambre des communes pour fournir des séances hybrides. Pour mieux répondre à une demande variable de services d'interprétation, le Bureau de la traduction collabore avec ses clients pour planifier et prioriser leurs besoins à l'avance, et retient les services de pigistes au besoin. Le Bureau de la traduction sert le Parlement de façon prioritaire et travaille de près avec l'administration de la Chambre, qui détermine où les ressources sont affectées en fonction des priorités de la Chambre.

Instructions et améliorations continues

À la suite d'une plainte déposée le 31 janvier 2022 par l'Association canadienne des employés professionnels en vertu du Code canadien du travail, le Bureau de la traduction a reçu deux instructions du Programme du travail d'Emploi et Développement social Canada le 1er février 2023 concernant l'utilisation obligatoire de microphones conformes à la norme ISO. La seconde instruction a ordonné des tests aléatoires sur le lieu de travail. Les instructions ont été fermées en août 2023 et le Bureau de la traduction s'engage à donner suite à toutes les recommandations, dont plusieurs ont déjà été mises en œuvre. Il poursuivra sa démarche de protection basée sur les données probantes, et, dans une approche d'amélioration continue, explorera les nouvelles pistes de recherche suggérées par les experts pour jeter de la lumière sur cet enjeu récent où les connaissances scientifiques demeurent embryonnaires.

À la suite de la ratification de la nouvelle convention collective du groupe TR au printemps 2023, le Bureau de la traduction a tenu des discussions consistant à trouver des moyens d'augmenter la capacité d'interprétation du Bureau tout en protégeant la santé et la sécurité des interprètes.

En 2022, le Bureau a établi un contrat avec Mme Josée Lagacé, audiologiste à l'Université d'Ottawa, pour évaluer la santé auditive des interprètes. Celle-ci a soumis son premier rapport en novembre 2023. Le Bureau a convenu avec Mme Lagacé, à la lumière de ses recommandations, qu'il était préférable d'attendre les données de la prochaine phase de son étude avant d'augmenter les heures d'interprétation en mode hybride. Entre-temps, le Bureau a décidé de revenir à une pratique qui était en place pendant de nombreuses années, à savoir l'attribution de tâches de traduction pour combler le temps de la journée complète de travail n'étant pas consacré à l'interprétation ou à des tâches administratives autorisées.

Le Bureau de la traduction met à l'essai avec l'Administration de la Chambre des communes la prestation de l'interprétation par des interprètes situés hors des installations parlementaires, ce qui lui permet d'avoir recours à des pigistes se trouvant à l'extérieur de la région de la capitale nationale pour mieux répondre aux besoins du Parlement.

Stabilité financière de la Société canadienne des postes

Objet

Le 3 mai 2024, la Société canadienne des postes a publié son rapport annuel et a enregistré une perte avant impôts de 748 millions de dollars pour 2023. Le mandat de Postes Canada est d'être financièrement autonome et elle s'efforce de trouver des moyens de le faire tout en faisant face aux défis continus de la baisse des revenus et des tendances en volume. Postes Canada continue d'offrir aux Canadiens des tarifs postaux abordables.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur les spécificités de la situation financière :

Si l'on insiste sur l'augmentation des tarifs postaux :

Contexte

Les opérations de Postes Canada sont financées par les revenus générés par la vente de ses produits et services, et non par l'argent des contribuables.

Colis

En 2023, les revenus du secteur Colis ont diminué de 91 millions de dollars, ou 2,5 %, tandis que les volumes ont augmenté de 10 millions d'articles, ou 3,7 %, par rapport à 2022. Cette hausse est due à une augmentation des offres concurrentielles, à la montée des volumes de retours d'articles achetés en ligne et aux nouveaux mandats provenant de la clientèle actuelle et nouvelle du cybercommerce. L'amélioration du rendement du service, l'offre du dépôt tardif dans des marchés clés comme la région du Grand Toronto et le lancement en 2023 de la livraison carboneutre ont aussi contribué à la croissance des volumes du régime intérieur. Les revenus du secteur Colis du régime intérieur ont diminué malgré une augmentation des tarifs commerciaux. Cela est en partie attribuable à la baisse des dépenses de consommation, à l'augmentation du nombre d'articles légers circulant dans le réseau de Postes Canada et à la baisse des suppléments pour carburant liés aux taux du marché. La concurrence des groupeurs commerciaux s'est accrue au détriment du réseau postal d'arrivée conventionnel.

Courrier transactionnel

En 2023, les revenus du secteur Courrier transactionnel ont diminué de 126 millions de dollars, ou 5,2 %, tandis que les volumes ont connu une baisse de 117 millions d'articles, ou 5,0 %, par rapport à 2022. Cette situation est en grande partie attribuable à la transition vers les canaux numériques. Tout au long de 2023, les tarifs réglementés des timbres ont été maintenus aux niveaux de 2020. En avril 2024, le gouverneur en conseil a approuvé la majoration des tarifs d'affranchissement réglementés de Postes Canada, laquelle entrera en vigueur le 6 mai 2024.

Marketing direct

Les revenus du secteur Marketing direct ont baissé de 3 millions de dollars en 2023, ou 0,4 %, alors que les volumes ont connu une hausse de 17 millions d'articles, ou 0,4 %, par rapport à l'année précédente. En 2023, les volumes totaux étaient inférieurs à ceux observés avant la pandémie, le déclin des revenus étant attribuable à l'incertitude économique et au virage des entreprises vers le marketing numérique. Les revenus du service Courrier de quartier de Postes Canada ont augmenté principalement en raison de l'acquisition d'une nouvelle clientèle et du développement des produits. Le secteur Marketing direct demeure un important générateur de revenus à l'heure où l'entreprise continue de chercher des solutions qui aident à mettre en relation les entreprises et la clientèle.

Groupe d'entreprises

Le Groupe d'entreprises de Postes Canada1 a enregistré une perte avant impôt de 529 millions de dollars en 2023, comparativement à une perte avant impôt de 292 millions de dollars l'année précédente. Les résultats du Groupe d'entreprises sont imputables à la perte du secteur Postes Canada. Purolator a dégagé un bénéfice avant impôt de 293 millions de dollars, comparativement à 317 millions de dollars en 2022, tandis que SCI a inscrit un bénéfice avant impôt de 14 millions de dollars, comparativement à 16 millions de dollars en 2022.

Au début de 2024, Postes Canada et Purolator ont annoncé la cession de la totalité des actions du Groupe SCI inc. (SCI) et d'Innovapost Inc. (Innovaposte). La vente de SCI a été conclue le 1er mars et la transaction concernant Innovaposte s'est quant à elle conclue le 15 avril.

Service postal rural

Objet

Dans le passé, des questions ont été soulevées relativement au niveau de service postal dans les collectivités rurales et au moratoire sur les fermetures de bureaux de poste ruraux. Le 6 février 2024 Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires a adopté une motion visant à étudier le déclin des services postaux ruraux

Messages clés

Si l'on insiste le service postal :

Si l'on insiste sur les livraisons et les retours :

Contexte

Les opérations de Postes Canada sont financées par les revenus générés par la vente de ses produits et services, et non par l'argent des contribuables.

Services à la collectivité et moratoire rural

En 1994, le gouvernement a imposé un moratoire à durée indéterminée sur la fermeture de bureaux de poste ruraux en annonçant qu'aucun bureau de poste situé en milieu rural ou dans une petite ville ne fermerait ses portes ou ne serait converti en comptoir concessionnaire.

En 1999, le gouvernement a confirmé le maintien du moratoire, et en 2009, il a établi le Protocole du service postal canadien. Ce protocole reflète l'engagement du gouvernement en ce qui concerne la prestation d'un service postal universel, efficace et économiquement viable pour tous les Canadiens des régions rurales et urbaines. Postes Canada continue de respecter toutes nos obligations en vertu du Protocole du service postal canadien. On veille à ce que les services postaux continuent d'être universels, abordables et fiables. Postes Canada dessert les 17,2 millions d'adresses résidentielles et commerciales au Canada, y compris dans les régions rurales et éloignées. Postes Canada assure la livraison cinq jours par semaine tout en maintenant un très grand réseau de bureaux de poste.

Cependant, on reconnaît, selon le Protocole, que des situations ayant des répercussions sur l'exploitation de certains petits bureaux de poste peuvent malheureusement survenir, que ces derniers soient exploités par la Société ou qu'ils soient privés. Les départs à la retraite, les maladies, les décès, les incendies, les expirations de baux ou la vente d'entreprises sont des choses qui arrivent et qui peuvent inévitablement affecter le service dans les petits bureaux de poste ruraux. Postes Canada suit un procédé d'évaluation et de consultation pour gérer ces changements dans les collectivités rurales.

La priorité de Postes Canada est de poursuivre sans interruption le service postal local pendant qu'elle envisage des solutions visant à répondre aux besoins postaux courants dans la collectivité. Dans certains cas, des dispositions d'urgence temporaires sont mises en place pour que la livraison du courrier ne soit pas interrompue. Si c'est un concessionnaire qui exploite le bureau de poste touché, Postes Canada tâche de le remplacer. Postes Canada entreprend immédiatement de doter le bureau de poste de la Société dans les cas suivants :

Postes Canada consulte les représentants élus des collectivités dans les cas suivants :

Les décisions sont prises au cas par cas, et l'approche consiste à trouver des solutions qui sont satisfaisantes pour la collectivité en offrant le service requis de façon pratique et en tenant toujours compte des besoins de la collectivité. Tous les députés et les représentants municipaux concernés sont informés de situations affectant un bureau de poste. En 2022, il y a eu 135 événements risquant de perturber l'exploitation continue de bureaux de poste ruraux. Dans 77 % des cas, les services de vente au détail ont été maintenus dans la même collectivité. Dans les 23 % de cas restants, le problème a été résolu au moyen de services fournis dans des villes à proximité.

Programme d'indemnisation pour les armes à feu de style arme d'assaut

Objet

En décembre 2023, le gouvernement du Canada a lancé un processus concurrentiel portant sur l'acquisition de services de collecte, d'entreposage, de validation, de vérification et de destruction d'armes à feu dans le cadre d'un programme d'indemnisation obligatoire pour les armes à feu de style arme d'assaut interdites depuis le 1er mai 2020.

Note : Toutes les questions relatives aux capacités, aux exigences et au coût en cause doivent être adressées au ministre de la Sécurité publique.

Faits saillants

Messages clés

Contexte

Le 1er mai 2020, le gouvernement du Canada a annoncé l'interdiction de plus de 1 500 modèles et variantes d'armes à feu de style arme d'assaut, par exemple l'AR-15. Depuis, quelque 500 variantes supplémentaires ont également été interdites. Il n'est donc plus légal d'utiliser, d'importer, ni de vendre ces armes au Canada.

Le discours du Trône de 2021 et la lettre de mandat du ministre de la Sécurité publique ont réitéré l'engagement du gouvernement du Canada à obliger les propriétaires d'armes à feu de style arme d'assaut interdites à s'en débarrasser, en les remettant au gouvernement à des fins de destruction ou de neutralisation aux frais de l'État.

Le volume estimé de ces armes à feu détenues par les entreprises se situe dans la fourchette de 10 000 à 15 000, celui des armes à feu détenues par les particuliers dans la fourchette de 125 000 à 175 000.

Le 7 décembre 2023, le gouvernement du Canada a lancé une invitation à se qualifier portant sur l'acquisition de services de collecte, d'entreposage, de vérification, de validation, de transport et de destruction d'armes à feu dans le cadre d'un programme d'indemnisation obligatoire pour les armes à feu de style arme d'assaut interdites depuis le 1er mai 2020.

Il en a résulté, en avril 2024, un bassin de fournisseurs qualifiés qui seront admis aux étapes suivantes du processus d'approvisionnement, tant pour le volet « Entreprises » que le volet « Particuliers ».

Il y aura d'abord une demande de propositions pour le volet « Entreprises », qui concernera les stocks des revendeurs tels que les magasins d'articles de sport, puis une demande de propositions pour le volet « Particuliers », qui concernera les armes à feu interdites détenues par des particuliers qui appliqueront les leçons tirées du volet « Entreprises ».

Le 26 avril 2024, SPAC a lancé la demande de propositions préliminaire auprès des fournisseurs qualifiés pour le volet « Entreprises ». Le processus prévoit des rencontres individuelles avec ces fournisseurs et la possibilité pour ces derniers de faire part de leurs observations à SPAC.

Réfection des actifs de la Commission de la capitale nationale

Objet

Le rapport Résidences officielles du Canada : Rapport sur l'état des actifs du portefeuille – 2021 a été diffusé par la Commission de la capitale nationale en 2021 et a identifié la nécessité d'une injection de 175 millions de dollars sur 10 ans pour combler le déficit d'entretien différé des six résidences officielles.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur le rapport sur l'état des actifs du portefeuille de la Commission de la capitale nationale :

Si l'on insiste sur le 24 de la promenade Sussex :

Si l'on insiste sur le Lac Mousseau :

Si l'on insiste sur Stornoway :

Si l'on insiste sur Rideau Hall :

Contexte

En 2017, la Commission de la capitale nationale a commandé des rapports approfondis sur l'état des bâtiments les plus grands et les plus complexes du portefeuille des résidences officielles. Ces rapports, rendus publics en 2018, ont révélé que 58 % des actifs du portefeuille des résidences officielles étaient considérés comme étant dans un état « faible » à « critique », dont la moitié des résidences principales. Cette analyse a été refaite en 2021 en utilisant la même méthodologie. Les résultats sont présentés dans le rapport Résidences officielles du Canada : Rapport sur l'état des actifs du portefeuille – 2021, qui détaille l'état actuel des six résidences officielles et de leurs dépendances sous la gouverne de la Commission de la capitale nationale. Les derniers résultats confirment que l'état général du portefeuille continue de se détériorer, puisque seulement 24 % des actifs considérés sont en « bon » état, comparativement à 34 % en 2018. Le rapport a été présenté au conseil d'administration de la Commission de la capitale nationale le 23 juin 2021 et publié sur le site Web de la Commission de la capitale nationale.

Le rapport souligne le manque de financement nécessaire pour restaurer et entretenir les édifices patrimoniaux de ce portefeuille d'actifs. Depuis le rapport de 2018, la Commission de la capitale nationale a investi environ 26 millions de dollars en immobilisations dans des travaux de réhabilitation. Malgré ces investissements, le coût du déficit d'entretien différé du portefeuille a augmenté et on estime maintenant qu'une injection de 17,5 millions de dollars par an, sur 10 ans, soit un total de 175 millions de dollars, est nécessaire pour combler le déficit d'entretien différé. En plus de cette somme, le rapport identifie un besoin de 26,1 millions de dollars en financement annuel pour couvrir les coûts permanents d'entretien, de réparation et de rénovation.

Les récents investissements budgétaires du gouvernement dans la Commission de la capitale nationale n'étaient pas ciblés sur les actifs du portefeuille des résidences officielles. Les résidences officielles du Canada ont encore cruellement besoin d'être réhabilitées.

Services partagés Canada

Aperçu du Budget principal des dépenses 2024-2025

SPC demande un total de 2,480 milliards de dollars dans le cadre du Budget principal des dépenses 2024-2025 afin d'appuyer le rôle de SPC en tant que principal fournisseur de services de technologie de l'information (TI) dans l'ensemble du gouvernement du Canada (GC). Ce montant représente une diminution nette de 112 millions de dollars comparativement au Budget principal des dépenses 2023-2024 de 2,59 milliards de dollars. Le financement disponible pour 2024-2025 est net de 853 millions de dollars en revenu.

Tableau 2 : Crédits demandés dans le Budget principal des dépenses 2024-2025 (montants en millions de dollars)
Nouveau financement
Financement des services de base en matière de TI 106,0 $
Financement pour le renforcement de la cybersécurité du GC (Énoncé économique de l'automne de 2022) 24,7 $
Financement pour la protection de l'accès au calcul de haute performance pour les Services hydrométéorologiques du Canada (Énoncé économique de l'automne de 2022) 22,2 $
Reports de fonds
Financement pour le Programme de modernisation et de migration de la charge de travail (Budget de 2021) 40,9 $
Financement pour le projet de cybersécurité et de sécurité des TI : Expansion de l'Infrastructure secrète du gouvernement du Canada (ISGC) (Budget de 2018) 14,1 $
Transferts
À partir d'autres organisations
De SPAC pour le remboursement lié à une réduction des besoins en matière de locaux en raison du regroupement de centres de données 0,6 $
D'Emploi et Développement social du Canada (EDSC) pour les coûts liés à la prestation de services de base en matière de TI 0,5 $
Vers d'autres organisations
Au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) pour les programmes de développement et initiatives de la collectivité financière (0,04 $)
À SPAC, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) et la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour le modèle de services d'entreprise de TI du GC pour les recettes en remplacement de crédits (10,1 $)
Autres ajustements
Financement des ajustements de rémunération 61,5 $
Réorganisation du financement du Crédit 1 (de Fonctionnement à Personnel) pour soutenir les besoins en ressources humaines de SPC (1,6 $)
Réductions du Budget de 2023 visant à recentrer les dépenses gouvernementales
Réduction du Budget de 2023 : Économies de fonctionnement (2,2 $)
Réduction du Budget de 2023 : Services non standards et anciens (9,8 $)
Réduction du Budget de 2023 : Services professionnels et déplacements (66,2 $)
Ajustements du financement lié aux initiatives et aux projets pluriannuels
Ajustements du financement lié aux initiatives et aux projets pluriannuels dont les profils de financement ont changé (290,2 $)
Crédits législatifs  
Régime d'avantages sociaux des employés (RASE) (2,4 $)
Total (112,0 $)

Nouveau financement : Augmentation de 152,9 millions de dollars

(A) Financement des services de base en matière de TI

105 966 343 $

Objet du financement

Un financement de près de 106 millions de dollars appuiera l'intégration de nouveaux équivalents temps plein (ETP) par la prestation de services de base en matière de TI, notamment des services de réseau standardisé, l'achat de logiciels et de matériel pour les appareils technologiques en milieu de travail et la prestation de services liés à la technologie.

(B) Financement pour le renforcement de la cybersécurité du gouvernement du Canada (Énoncé économique de l'automne de 2022)

24 701 536 $

Objet du financement

Un financement de 24,7 millions de dollars sera utilisé pour améliorer la protection de l'infrastructure de TI du GC contre les cybermenaces, qui sont en constante évolution.

(C) Financement pour la protection de l'accès au calcul de haute performance pour les services hydrométéorologiques du Canada (Énoncé économique de l'automne de 2022)

22 234 718 $

Objet du financement

Un financement de 22,2 millions de dollars permettra de couvrir les coûts de la période optionnelle du contrat existant avec IBM Canada ltée, les services optionnels pour le développement du système d'accélération scientifique et la planification initiale de l'approvisionnement pour le prochain contrat de remplacement.

Reports de fonds : Augmentation de 55 millions de dollars

(D) Financement pour le Programme de modernisation et de migration de la charge de travail (Budget de 2021)

Report de fonds de 40 894 788 $

Objet du report de fonds

Un total de 40,9 millions de dollars est reporté de l'exercice 2023-2024 pour les activités liées au Programme de modernisation et de migration de la charge de travail (MCT) et à la fermeture des centres de données. Le projet de la [Caviardé], réalisé dans le cadre du Programme de MCT, a connu des retards et nécessite des fonds en 2024-2025 pour assurer son achèvement. Les fermetures d'urgence de petits sites ont rencontré des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement et des pénuries de ressources en 2022-2023, retardant les fermetures de centres de données des prochaines années.

(E) Financement pour le projet de cybersécurité et de sécurité des TI : Expansion de l'Infrastructure secrète du gouvernement du Canada (Budget de 2018)

Report de fonds de 14 119 508 $

Objet du report de fonds

Un total de 14,1 millions de dollars sera reporté de 2023-2024 pour le projet de cybersécurité et de sécurité des TI : expansion de l'ISGC. Ceci est en raison de retards dans l'approvisionnement pour le matériel de mise en réseaux, de calcul et de stockage qui ont entraîné une modification des échéanciers du projet.

Transferts : Diminution de (9,0 millions de dollars)

(F) De Services publics et approvisionnement Canada pour le remboursement lié à une réduction des exigences en matière de locaux découlant de la fusion de centres de données

Transfert de 656 448 $

Objet du transfert

Une augmentation de 650 000 $ de SPAC pour le remboursement lié à la réduction des besoins en locaux en raison du regroupement de centres de données. Conformément à une entente avec SPAC, SPC reçoit un montant pour les économies d'électricité et d'espace obtenues grâce à la fermeture de centres de données, moins les coûts de mise hors service identifiés et prévus par SPAC.

(G) D'Emploi et Développement social du Canada pour les coûts liés à la prestation de services de base en matière de TI

Transfert de 511 283 $

Objet du transfert

Une augmentation d'un peu plus d'un demi-million de dollars de la part d'EDSC pour les coûts liés à la prestation de services de base en matière de TI.

(H) Au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour les programmes de développement et initiatives de la collectivité financière

Transfert de (37 351 $)

Objet du transfert

Un transfert de plus de 37 000 $ au SCT représentant la contribution continue de SPC aux initiatives de développement de la collectivité financière du Bureau du contrôleur général du Canada.

(I) À divers ministères pour le modèle de services d'entreprise de TI du gouvernement du Canada pour les recettes en remplacement de crédits

Transfert de (10 109 203 $)

Objet du transfert

Un transfert de (10,1 millions de dollars) lié au modèle de services d'entreprise (MSE) de TI du GC pour les revenus au lieu de crédits. Étant donné que SPC et ses intervenants poursuivent la mise en œuvre du MSE, ce transfert constitue une prolongation de l'entente conclue pour 2022-2023. Cette entente reconnaît que pour les ministères qui dépendent des revenus, une partie du transfert initial du Budget de 2021 sera remboursée, et SPC facturera des montants à ces ministères au cours de l'exercice 2024-2025 comme suit :

Autres ajustements : Diminution de (308,5 millions de dollars)

(J) Financement des ajustements de rémunération

(61 524 202 $)

Objet de l'ajustement

Une augmentation de (61,5 millions de dollars) pour les ajustements de rémunération des employés de SPC associés à la signature des conventions collectives pour les groupes Fonction de contrôleurs (CT), Enseignement et bibliothéconomie (EB), Économique et services de sciences sociales (EC), Électronique (EL), Services des programmes et de l'administration (PA), Services de l'exploitation (SV), Services techniques (TC), Gestion du personnel (PE), Cadres supérieurs et hauts fonctionnaires (EX) et Technologies de l'information (IT).

(K) Réorganisation du financement du Crédit 1 (de Fonctionnement à Personnel)

(1 614 685 $)

Objet de l'ajustement

Une diminution de (1,6 million de dollars) pour la conversion des fonds du Crédit 1 (de Fonctionnement à Personnel) afin de répondre aux besoins en ressources humaines au sein du Ministère. Cet ajustement permettra de couvrir les coûts connexes du Régime d'avantages sociaux des employés (RASE).

(L) Réduction du Budget de 2023 : Économies de fonctionnement

(2 237 000 $)

Objet de l'ajustement

Grâce à des mesures de cybersécurité, SPC a été en mesure d'optimiser des ressources qui ont permis de développer des moyens de collaborer, d'utiliser des solutions communes et des technologies avancées, ainsi que de consolider et de rationaliser les technologies où et quand cela est approprié. Cela a entraîné une diminution des coûts d'exploitation de 2,2 millions de dollars.

(M) Réduction du Budget de 2023 : Services non standards et anciens

(9 812 000 $)

Objet de l'ajustement

Une diminution de (9,8 millions de dollars) représentant les réductions pour les économies du Budget de 2023. Ces économies ont été générées par l'accélération des solutions clients afin d'éliminer et/ou de réduire les services coûteux non standards et anciens. SPC travaillera en étroite collaboration avec les organismes centraux afin de stratégiquement uniformiser et de communiquer clairement les avantages de l'abandon des services non standards et anciens afin d'obtenir l'adhésion.

(N) Réduction du Budget de 2023 : Services professionnels et déplacements

(66 159 000 $)

Objet de l'ajustement

Le budget global a connu une diminution de (66,2 millions de dollars) pour les réductions prévues dans le Budget de 2023. Cette diminution a été obtenue suite à une réduction des services-conseils en gestion et une augmentation du personnel de service, ainsi qu'à une réduction des voyages pour des besoins opérationnels moins essentiels et à des réductions supplémentaires des dépenses discrétionnaires.

(O) Ajustements du financement lié aux initiatives et aux projets pluriannuels

(290 191 229 $)

Objet des ajustements

Une diminution nette de (290,2 millions de dollars) attribuable aux changements apportés aux profils de financement pour les initiatives et projets pluriannuels. Les changements sont le résultat d'un financement d'une durée limitée ou à des écarts dans le financement d'une année à l'autre. Ces ajustements sont dus à :

Crédits législatifs : Diminution de 2,4 millions de dollars

(P) Crédits législatifs

(2 378 023 $)

Objet du financement

La diminution des crédits législatifs de SPC de (2,4 millions de dollars) est liée aux cotisations au RASE et à la diminution des ETP. Cette réduction est compensée par les augmentations du financement salarial pour les nouveaux projets, initiatives, ajustements de rémunération et réalignements. La répartition de ces ajustements est la suivante :

Participation de Services Partagés Canada à ArriveCAN

Objet

L'application ArriveCAN continue de faire l'objet d'un examen minutieux. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a confirmé à la fin de mars qu'une enquête était en cours sur des allégations de fraude dans le développement de l'application.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur les contrats avec Dalian et Coradix à l'appui d'ArriveCAN :

Contexte

SPC appuie d'autres organisations pour le développement des applications alignées sur leur mandat spécifique en veillant à ce que les applications qu'elles développent soient hébergées en toute sécurité dans les centres de données du GC ou, si elles sont hébergées dans le nuage, qu'elles puissent communiquer en toute sécurité avec les centres de données du GC.

SPC a tiré parti d'un contrat du gouvernement du Canada (GC) avant la sortie de l'organisation pour fournir une connectivité au réseau de base pour l'application ArriveCAN. Le contrat était évalué à 87 000 $.

Contrats conclus par Services Partagés Canada avec Dalian et Coradix

Objet

Trois entrepreneurs font particulièrement l'objet d'un examen de la part des parlementaires et des médias : GC Strategies, Dalian et Coradix.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste au sujet de la suspension de la cote de sécurité de Dalian :

Si l'on insiste sur ArriveCAN :

Contexte

SPC avait 186 contrats avec Dalian et/ou Dalian en coentreprise avec Coradix d'une valeur (y compris les modifications) de 76 846 588,84 $ entre 2012 à 2024.

De 2012 à 2024, SPC a conclu 16 contrats avec Coradix d'une valeur de 22 926 932,45 $ (y compris les modifications).

SPC n'a octroyé aucun contrat à GC Strategies.

L'approvisionnement relatif aux pratiques d'approvisionnement d'ArriveCAN

Objet

Le Bureau de l'ombud de l'approvisionnement (BOA) a entrepris un examen des contrats attribués par le gouvernement du Canada (GC) relativement à l'application ArriveCAN.

Faits saillants

Recommandation 6 : SPC doit effectuer un examen critique de tous les aspects de ses procédures de services de courtage infonuagique afin de veiller à ce que les activités d'approvisionnement (c.-à-d. les commandes de service accordées) au titre des accords-cadres infonuagiques du gouvernement du Canada et leurs successeurs favorisent l'équité, l'ouverture et la transparence.

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur ce que SPC a fait pour donner suite à la recommandation 6 :

Contexte

Le 14 novembre 2022, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) a adopté une motion recommandant que le BOA de l'approvisionnement procède à un examen des contrats attribués relativement à l'application ArriveCAN.

Le BOA a examiné si les pratiques d'approvisionnement de ces contrats étaient conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques et aux règlements liés à celle-ci, à la politique du Conseil du Trésor et, le cas échéant, aux politiques et lignes directrices des organisations. Le rapport a été publié et les responsables du BOA se sont présentés au comité OGGO le 31 janvier 2024 pour discuter de leurs constatations.

Approvisionnement à Services Partagés Canada

Objet

Le document explique les pratiques et les réalisations de SPC en matière d'approvisionnement.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur l'attribution d'un contrat à un fournisseur exclusif :

Si l'on insiste sur le fait qu'il n'y a pas de remplacement :

Si l'on insiste sur l'autorisation d'attribution de contrat à fournisseur unique :

Si l'on insiste sur l'approvisionnement de logiciels par SPC pour d'autres ministères :

Si l'on insiste sur le rendement des fournisseurs :

Si l'on insiste sur l'utilisation de revendeurs :

Si l'on insiste sur les contrats de service professionnel :

Contexte

Des travaux sont en cours au sein de SPC et du gouvernement du Canada pour moderniser l'approvisionnement afin d'être plus agile, collaboratif et inclusif. Il existe d'importantes possibilités de continuer à « acheter mieux » et à transformer la façon dont l'approvisionnement en TI et la prestation des services sont effectués au Canada :

Diversité et inclusion : Établir un modèle d'approvisionnement et de prestation de services en TI afin d'établir des pratiques commerciales équitables et inclusives au Canada, d'uniformiser les règles du jeu pour les petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que pour les groupes autochtones et sous-représentés, et les fournisseurs qui exercent leurs activités partout au Canada, y compris dans les collectivités rurales et éloignées, et d'élargir la participation à la conception et à la prestation des services de TI.

Stratégie d'écologisation du gouvernement : Envoyer des signaux forts au marché indiquant que le gouvernement est sérieux au sujet de la protection de l'environnement, encourager une transition accélérée vers l'écologisation et la circularité pour le secteur des TI et au-delà, en établissant des objectifs et des exigences ambitieux en matière d'écologisation, et en prenant des mesures pour assurer une nouvelle responsabilisation du secteur privé.

Innovation, croissance et habilitation numérique : Établir stratégiquement SPC en tant que rassembleur des innovateurs et des fournisseurs de services en TI, en tant que premier à adopter les technologies émergentes et l'infrastructure de TI, et en tant que catalyseur de l'habilitation numérique de tous les Canadiens.

Sous-traiter les services de technologie de l'information

Objet

Les médias ont mis l'accent sur l'augmentation générale, d'une année à l'autre, de la sous-traitance au sein des ministères fédéraux.

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur les services en conseil de gestion :

Si l'on insiste sur les raisons de « sous-traiter » les technologies :

Si l'on insiste sur les raisons de « sous-traiter » le travail :

Contexte

SPC est fréquemment critiqué pour l'utilisation de services temporaires professionnels, au lieu d'augmenter sa capacité interne avec des membres de la fonction publique. Les reportages des médias ont mis l'accent sur l'augmentation d'une année à l'autre de l'impartition générale par les ministères fédéraux. L'impartition a déjà été étudiée par des comités parlementaires.

Plus récemment, les révélations concernant les entreprises engagées dans la création de l'application ArriveCAN ont entraîné une surveillance accrue de l'approvisionnement en TI et de l'impartition par le gouvernement fédéral.

Programme de gestion des cotisations et des recettes de l'agence des services frontaliers du Canada

Objet

Le projet de gestion des cotisations et des recettes (GCRA) de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a fait l'objet de questions lors des réunions récentes du Comité permanent des opérations gouvernementales (OGGO).

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur le coût du projet :

Si l'on insiste sur les contrats du programme de GCRA :

Contexte

Le programme de GCRA est une initiative pluriannuelle (372 millions de dollars) qui transformera la perception des droits et des taxes pour les marchandises importées au Canada.

L'ASFC est responsable de la gestion de la circulation des marchandises commerciales au Canada, y compris l'évaluation et la perception des droits et des taxes sur les importations commerciales.

Le programme de GCRA sera l'un des principaux catalyseurs de sa vision commerciale à l'avenir. Le projet contribuera à moderniser les processus opérationnels commerciaux de l'ASFC en simplifiant et en automatisant les nombreux processus à forte intensité de main-d'œuvre requise pour percevoir, évaluer, gérer et déclarer efficacement les recettes.

Le projet de GCRA vise à moderniser et à simplifier le processus d'importation de marchandises commerciales en :

Le projet de GCRA a fait l'objet d'un examen lors de la réunion du 18 mars du Comité permanent des opérations gouvernementales (OGGO) et lors des réunions subséquentes du comité, y compris à OGGO et au Comité permanent des comptes publics (PACP). La motion suivante visant l'ASFC a été adoptée :

Conformément à l'article 108(3)c) du Règlement, le Comité ordonne à l'Agence des services frontaliers du Canada de produire dans les deux langues officielles, une copie non caviardée de a) tous les contrats signés en lien avec le développement et la mise en œuvre du projet GCRA depuis le début de l'année 2018; b) toutes les communications de l'ASFC en lien avec le cahier de spécifications techniques de Deloitte de 2018; c) toutes les communications de l'ASFC par rapport à la mise à l'essai de la version 2 de la GCRA depuis octobre 2023, pour autant que les documents soient produits auprès du greffier du comité au plus tard, 15 jours suivant l'adoption de la présente motion; et une fois les documents reçus par les membres du Comité, que celui-ci invite à témoigner la présidence de l'Agence des services frontaliers du Canada pour une rencontre de 2 heures afin de répondre aux questions du Comité au sujet du contrat pour le développement et la mise en œuvre de la GCRA.

Aperçu de la cybersécurité

Objet

Expliquer le rôle de SPC en matière de cybersécurité, une responsabilité partagée avec le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) du Canada, le Bureau du dirigeant principal de l'information (SCT-BDPI) et le Centre canadien de cybersécurité (CCC), qui fait partie du Centre de la sécurité des télécommunications (CST).

Faits saillants

Messages clés

Si l'on insiste sur

Si l'on insiste sur les responsabilités de SPC par rapport à celles du CST :

Si l'on insiste sur un cyberévénement particulier :

Si l'on insiste sur les investissements actuels et futurs de cybersécurité :

Contexte

La cybersécurité est une dimension clé des services fournis par SPC pour assurer la sécurité des Canadiens. Les incidents de cybersécurité, en plus d'affecter la prestation continue de service de qualité, ont un impact sur la confiance envers les institutions.

Le GC s'efforce en permanence de renforcer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques grâce à des mesures de sécurité solides, en détectant les cybermenaces et les vulnérabilités, et en se préparant et en réagissant aux cyber incidents afin de mieux protéger le Canada et la population canadienne.

Le GC a amélioré sa capacité d'entreprise à détecter les cybermenaces, à se défendre contre celles-ci et à y intervenir; a centralisé les points d'accès Internet; a lancé un programme d'architecture de sécurité d'entreprise; a jeté les bases d'un programme gouvernemental de cybersécurité et a mis en œuvre un plan de réponse aux incidents à l'échelle du gouvernement.

Détails de la page

Date de modification :