Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques : réduire les écarts dans les résultats sur le plan de la santé et de l’éducation chez les enfants autochtones au Canada

Organisation :
Date publiée : 2017

Messages clés : 

Qu’est-ce que le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques?

Comment l’étude a-t-elle été réalisée ?

La figure 1. Trois types de participation antérieure à un programme de développement de la petite enfance (DPE)

Taux de non-conformité aux dispositions précises de la Loi sur le tabac et ses règlements – Secteur de la fabrication/de l'importation, de 2013-2014 à 2015-2016

Figure 1 - Description textuel

Dans cette étude, il y a trois types de participation antérieure à un programme de développement de la petite enfance. Le premier était sans statut de participation de développement de la petite enfance, le second était le statut de participation de développement de la petite enfance non destiné aux Authochtones et le troisième était le statut de participation de développement de la petite enfance destiné aux Authochtones/PAPACUN.

Comparaison du risque sociodémographique et comparaison des résultats sur le plan de la santé et de l’éducation de deux groupes de participants à l’Enquête auprès des peuples autochtones a été fait. Le premier groupe était des élèves du primaire qui étaient de la 1re à la 6e année. Le deuxième groupe était des élèves du secondaire qui étaient de la 7e à la 12e année.

Qu’avons-nous appris?

1. Le PAPACUN rejoint les enfants qui ont les besoins les plus importants , car les partipants aux programmes de développement de la petite enfance axés sur les Authochtones présentaient un nombre supérieur de facteurs de risques sociodémographique, par rapport aux participants des autres programmes de développment de la petite enfance.

Les programmes de développement de la petite enfance destinés aux Autochtones sont fréquentés par les enfants autochtones qui ont le plus haut niveau de risque. Les enfants et les jeunes autochtones qui prennent part aux programmes de développement de la petite enfance axés sur les Autochtones comme le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN), proviennent de familles qui présentent des difficultés sociodémographiques considérables en comparaison des participants d’autres programmes de développement de la petite enfance.

Le PAPACUN rejoint la clientèle visée soit les familles ayant le plus besoin de programmes d’intervention en développement de la petite enfance.

La figure 2. Différences considérables dans le risque sociodémographique des enfants et des jeunes qui ont participé aux programmes de développement de la petite enfance (DPE) axés sur les Autochtones (par rapport aux participants d’autres programmes de DPE)

  • Plus nombreux à vivre dans le nord
  • Plus nombreux à vivre dans une famille monoparentale (mesuré seulement chez les enfants du primaire)
  • Plus nombreux à avoir au moins un parent peu impliqué à l’école (différence significative chez les enfants du primaire seulement)
  • Plus nombreux à avoir une mère ayant un faible niveau de scolarité
  • Plus nombreux à avoir un parent ou un grand-parent qui a fréquenté un pensionnat
  • Plus nombreux à vivre dans un ménage à faible revenu
  • Plus nombreux à vivre dans un ménage comptant un nombre élevé de personnes
  • Moins nombreux à présenter un problème de santé chronique

2. Même s’ils sont désavantagés au niveau sociodémographique, les enfants et les jeunes autochtones qui participent au Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN) obtiennent des résultats similaires à ceux de leurs pairs sur le plan de la santé et de l’éducation.

Malgré l’existence d’un plus grand nombre de facteurs sociodémographiques défavorables peu de différences ont été observées dans les résultats sur le plan de la santé et de l’éducation entre les enfants du primaire (de la 1re à la 6e année) qui avaient participé à des programmes de développement de la petite enfance  comme le PAPACUN et les autres enfants autochtones dont la situation était plus favorable. Il en va de même chez les jeunes de la 7e à la 12e année.

La figure 3.  Résultats des enfants du primaire qui ont participé au PAPACUN/à des programmes de développement de la petite enfance autochtones.

Compte tenu des facteurs de risque sociodémographiques, les participants du PAPACUN avaient une probabilité comparable
d’obtenir les résultats suivants :

  • Obtenir une majorité de « A » dans leur dernier bulletin scolaire
  • Recevoir des services de tutorat
  • Étre en excellente ou en très bonne santé
  • Ne pas s’être absentés de l’école au cours des deux semaines précédentes
  • Ne jamais redoubler une année

Cependant, ils avaient plus de chance que les participants du développement de la petite enfance non autochtone d’être arrivés
en retard à l’école au cours des deux semaines précédentes.

La figure 4.  Résultats des jeunes du secondaire qui ont participé au PAPACUN/à des programmes de développement de la petite enfance autochtones.

Compte tenu des facteurs de risque sociodémographiques, les participants du PAPCUN avaient une probabilité comparable d’obtenir les résultats suivants :

  • Obtenir une majorité de « A » dans leur dernier bulletin scolaire
  • Recevoir des services de tutorat
  • Étre heureux à l’école
  • Étre en excellente ou en très bonne santé
  • Avoir une excellente ou une très bonne santé mentale
  • Ne pas s’être absentés de l’école au cours des deux semaines précédentes
  • Ne jamais redoubler une année
  • Ne pas être arrivés en retard à l’école au cours des deux semaines précédentes

Cependant, ils avaient plus de chance que ceux qui n’avaient pas participé au développement de la petite enfance d’avoir séché des cours dans les deux semaines précédentes.

En résumé : Compte tenu des facteurs sociodémographiques défavorables, les participants du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN) obtiennent des résultats scolaires et en matière de santé comparables à ceux de leurs pairs, sauf dans les cas suivants :

Quelles conclusions le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN) peut-il en tirer?

Remerciements

Nous tenons à remercier Leanne Findlay et Dafna Kohen de la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada pour la réalisation de l’étude qui a servi de base à ce rapport.

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