Déclaration de la ministre des Affaires étrangères à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention sur les armes chimiques
Déclarations
Le 29 avril - Ottawa, Canada - Affaires mondiales Canada
La ministre des Affaires étrangères, l’honorable Chrystia Freeland, a fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« Lorsque la Convention sur les armes chimiques est entrée en vigueur il y a de cela 20 ans aujourd’hui, la communauté internationale dénonçait à l’unanimité l’utilisation d’armes chimiques par quiconque, quels que soient l’endroit et les circonstances.
« Ces deux dernières décennies, 192 pays ont adhéré à la Convention. Ce faisant, ils acceptaient de ne jamais mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker ou détenir des armes chimiques et s’étaient engagés à toutes les détruire.
« Malheureusement, l’utilisation persistante d’armes chimiques en Syrie nous rappelle qu’il reste encore du travail à faire si la communauté internationale souhaite éliminer ces armes. À la suite de la toute dernière attaque à l’arme chimique du régime syrien contre son propre peuple, le Canada a imposé des sanctions contre 5 entités et 17 hauts dirigeants du régime Assad en lien avec l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Comme le disait le premier ministre plus tôt ce mois-ci, cette attaque est un crime de guerre.
« Le Canada figure parmi les principaux donateurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC], laquelle est responsable de la mise en œuvre de la Convention. Au titre de son Programme de réduction des menaces liées aux armes de destruction massive, le Canada a versé plus de 23 millions de dollars à l’OIAC depuis 2012 pour aider à la destruction des armes chimiques en Libye, en Irak et en Syrie et enquêter sur les allégations d’utilisation d’armes chimiques dans le conflit syrien.
« Alors que le Canada se joint à la communauté internationale pour souligner cet anniversaire important, nous réaffirmons fermement notre soutien au combat acharné de l’OIAC pour débarrasser la planète des armes chimiques. Nous saluons les courageux inspecteurs hautement qualifiés de l’OIAC pour leur travail inestimable. Nous exhortons également les quatre pays qui ne sont pas encore parties à la Convention à y adhérer sans tarder.
« Mais encore plus important, nous honorons aujourd’hui la mémoire des enfants, des femmes et des hommes innocents tués dans des attaques à l’arme chimique. Aujourd’hui et tous les jours, nous promettons de tout mettre en œuvre pour faire disparaître cette arme de la surface de la Terre. »
Les faits en bref
- L’OIAC est la seule institution multilatérale chargée d’éliminer une catégorie complète d’armes de destruction massive. Elle inspecte certaines installations industrielles et de recherche partout dans le monde pour s’assurer qu’elles ne sont pas utilisées pour la production clandestine d’armes chimiques.
- Jusqu’à maintenant, l’OIAC a supervisé l’élimination de 95 % des armes chimiques déclarées dans le monde. Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 2013 pour ses réalisations.
- Le Programme de réduction des menaces liées aux armes de destruction massive du Canada relève d’Affaires mondiales Canada. Il a été établi en 2002 dans le cadre de la contribution du Canada au Partenariat mondial du G7 contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, qui vise à réduire les menaces posées par la prolifération d’armes et de matières chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, et de l’expertise qui y est associée.
Liens connexes
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L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
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