La ministre Bibeau fait une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification 

Déclarations

17 juin 2017 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

La ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau, a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification :

« Aujourd’hui, en cette Journée mondiale de la lutte contre la désertification, le Canada et la collectivité mondiale reconnaissent les graves problèmes que représentent la désertification, la sécheresse et la dévastation des terres. Les changements climatiques, un des plus importants défis que doit relever le monde, aggravent ces problèmes. Le Canada a récemment réitéré son appui à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification en adhérant de nouveau à la Convention, ce qui constitue un élément essentiel de son engagement à l’égard des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.

« Chaque année, les effets cumulatifs du surpâturage, de la surexploitation des sols, de la déforestation, de la mauvaise irrigation,  combinés à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, ont de graves répercussions sur l’éradication de la pauvreté, la stabilité et le développement durable partout dans le monde.

« Le Canada est déterminé à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables à l’échelle mondiale, notamment des femmes et des filles, et à se pencher sur les graves conséquences de la désertification.

« Le Canada continuera de chercher des occasions de réaliser des progrès constructifs pour protéger l’environnement, apporter une démarche positive dans le cadre des conversations tenues à l’échelle internationale sur les changements climatiques et collaborer avec d’autres pour trouver des solutions réalisables. »

Faits en bref

  • Comme la pauvreté, la désertification touche les femmes et les filles de façon disproportionnée.
  • Selon la CNULD, en Afrique subsaharienne, environ 75 p. 100 des terres sont dévastées et 10 millions d’hectares s’ajoutent à cette superficie chaque année. Pour les agriculteurs, cette situation entraîne une perte de revenus de plus de 4 milliards de dollars par an. Pour les agricultrices, c’est encore pire, puisque les femmes n’ont souvent accès qu’à des terres moins fertiles.
  • Au cours des prochaines décennies, la désertification pourrait faire jusqu’à 135 millions de réfugiés climatiques.

Contacts

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Attachée de presse
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