Cas de violations des droits de la personne au Myanmar
Document d'information
Le Canada demeure profondément préoccupé par le sort réservé aux Rohingyas et aux autres minorités ethniques du Myanmar. Les exécutions extrajudiciaires et autres violations graves des droits de la personne, y compris la violence sexuelle, s’inscrivent dans une attaque généralisée contre les Rohingyas. Ce sont des crimes contre l'humanité.
Par conséquent, le Canada impose immédiatement, en vertu de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, des sanctions contre le major-général Maung Maung Soe. De l'avis du gouverneur en conseil du Canada, le major-général est responsable ou complice de violations graves des droits de la personne reconnus à l’échelle internationale, commises contre des personnes au Myanmar qui cherchaient à exercer et à défendre leurs droits et libertés.
Ces sanctions imposent à l’individu visé une interdiction d’effectuer des opérations et, ce faisant, gèlent les avoirs détenus par cet individu au Canada et l’interdisent de territoire au pays en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.
Ces sanctions s'ajoutent à celles qui sont liées au Myanmar et qui ont été imposées en 2007, puis modifiées en 2012, en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales. Ces sanctions ont été prises en raison de la gravité de la situation humanitaire et de l’état des droits de la personne au Myanmar, qui menaçait la paix et la sécurité dans toute la région.
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