Déclaration du ministre de la Diversification du commerce international à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée en vigueur de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne 

Déclaration

Le 21 septembre 2018 – Ottawa, Ontario – Affaires mondiales Canada

« L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne est entré en vigueur il y a un an aujourd’hui, et les consommateurs et les entreprises canadiennes en tirent déjà des avantages. L’AECG est un accord historique qui établit de nouvelles normes pour l’établissement des futures ententes commerciales.

« Voyons d’abord les chiffres : 28 pays, 510 millions de consommateurs et le marché le plus lucratif du monde. Après un an, le Canada enregistre déjà des retombées positives au sein des entrepreneurs, exportateurs et premiers adhérents qui ont su saisir cette occasion. Cela s’est traduit par une hausse du commerce de près de 10 %, soit 100 milliards de dollars en échanges bilatéraux.

« De nouvelles compagnies maritimes ont vu le jour pour répondre à l’augmentation du transport par conteneurs. Ces conteneurs sont remplis de marchandises produites par un grand nombre de Canadiens dans les champs et les usines d’un bout à l’autre du pays.

« Parmi les exemples frappants, mentionnons une augmentation de 206 % des exportations d’aluminium vers l’Union européenne, de 96 % pour les automobiles et les pièces automobiles, de 46 % pour les combustibles minéraux et les hydrocarbures, et de 28 % pour les bleuets biologiques. Entre octobre 2017 et juin 2018, nous avons également réalisé des gains importants dans l’exportation vers l’Union européenne des matières plastiques, de la pâte de bois, des métaux communs et des produits pharmaceutiques.

« Derrière ces chiffres, on trouve des Canadiens qui travaillent fort mais qui, grâce aux nouveaux débouchés créés par l’AECG, peuvent maintenant réaliser leurs ambitions mondiales grâce à un nouvel accès direct et à une plus grande mobilité leur permettant de travailler et de vendre en Europe. Ils peuvent maintenant faire des voyages d’affaires de 90 jours pour commercialiser leurs produits, nouer des liens, soutenir la concurrence et réussir.

« L’AECG est aussi une preuve que, lorsque la classe moyenne est mise au premier plan, il est possible d’avoir de bonnes conditions d’échanges pour un plus grand nombre encore de travailleurs acharnés. L’AECG représente une innovation, car il garantit que la croissance économique va de pair avec les droits des travailleurs et une protection environnementale de niveau élevé.

« L’AECG protège le droit du gouvernement de réglementer dans l’intérêt du public et de maintenir des services publics solides. Il s’agit là des principes qui régissent l’AECG et qui ont aussi orienté l’approche adoptée par le Canada dans le cadre d’autres accords commerciaux réussis, comme l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste.

« L’AECG est un signe indubitable que le Canada et l’Union européenne sont prêts à faire des affaires et à faire plus d’affaires ensemble. Nous croyons en des sociétés et des économies ouvertes, et reconnaissons que les accords commerciaux ne devraient pas maintenir le statu quo, mais le remettre en question pour permettre à un plus grand nombre de gens de bénéficier de la création d’emplois et de la richesse qui accompagnent un meilleur accès à un plus grand nombre de marchés.

 « Nous avons poussé l’AECG plus loin en posant la question : qu’est-ce qui permettrait à un nouvel entrepreneur, au propriétaire d’une petite entreprise, à un agriculteur ou à un fabricant d’être mieux outillés pour soutenir la concurrence et réussir?

« Nous avons travaillé avec eux pour obtenir de meilleures conditions dans le cadre de l’AECG et nous avons montré qu’avec beaucoup de travail, nous pouvons le faire encore dans le monde entier.

« Nous devons aider nos petites et moyennes entreprises à s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement mondiales, à créer des liens avec les multinationales et à participer à des projets d’infrastructure partout dans le monde.

« Plus d’entreprises devraient considérer le Canada comme essentiel et nécessaire à leur chaîne d’approvisionnement. Et les petites et moyennes entreprises canadiennes, qu’elles soient situées à Delta, à Dauphin ou à Dartmouth, doivent avoir accès aux marchés internationaux pour prendre de l’expansion.

« Rien ne vaut l’image de marque du Canada. Nous sommes naturellement ouverts sur le monde.

« Cependant, nous n’avons pas toujours été activement ouverts sur le monde.

« Notre travail consiste à ouvrir plus de portes et à nous assurer qu’un plus grand nombre de Canadiens ont accès aux marchés. L’AECG ouvre la voie aux Canadiens pour qu’ils aient accès au deuxième marché le plus vaste de la planète. Le temps est venu de convertir cet accès en nouveaux consommateurs, en nouveaux clients et, par le fait même, en emplois de qualité. »

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