La ministre Gould annonce un appui pour la santé et les droits sexuels et reproductifs

Communiqué de presse

Le 22 juin 2020 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

Alors que les systèmes de santé s’efforcent de répondre de manière adéquate à la pandémie, il importe plus que jamais de protéger les progrès dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs, notamment l’accès à des services d’avortement et de contraception sécuritaires, en veillant à ce que les services essentiels ne soient pas détournés. Le Canada reste déterminé à respecter sa politique d’aide internationale féministe et ses engagements en matière de développement dans le contexte de la COVID-19.

La ministre du Développement international, l’honorable Karina Gould, a annoncé aujourd’hui un investissement de 93,7 millions de dollars pour faire en sorte que chaque grossesse soit désirée, que chaque accouchement soit sans danger et que chaque fille et chaque femme soit traitée avec la dignité et le respect qu’elle mérite. Une portion de ce financement fait partie des engagements annoncés par le premier ministre Justin Trudeau en juin 2019.

L’aide du Canada sera axée sur des domaines souvent négligés de l’aide au développement : une éducation sexuelle complète et un soutien aux adolescents, la défense des droits ainsi que la planification familiale et la contraception. Ce programme contribuera également à prévenir et à combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre, notamment les mariages d’enfants, précoces et forcés et les mutilations génitales féminines, ainsi qu’à soutenir le droit de choisir un avortement sûr et légal et l’accès à des soins post-avortement. Le financement aidera les plus vulnérables en supprimant les obstacles rencontrés par les femmes marginalisées.

La ministre a fait cette annonce lors de la table ronde virtuelle #SheDecidesNow, qu’elle a coorganisée avec la championne et jeune leader de SheDecides 25 x 25, Sonali Silva.

La Politique d’aide internationale féministe du Canada continue à placer les femmes et les filles au centre de ses initiatives de développement, notamment en veillant à ce que les systèmes de santé répondent aux besoins des femmes et des filles, plus particulièrement en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs complets.

Les fonds investis aujourd’hui aideront les principaux partenaires à appuyer les personnes les plus vulnérables, en s’assurant que les services essentiels seront maintenus et que les progrès en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs se poursuivront.

Citations

« Même en pleine pandémie, nous devons continuer à aller de l’avant et à faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes dans toute leur diversité dans les pays en développement. Ces droits sont le fondement de l’égalité des genres et de la réalisation des objectifs de développement en matière de sécurité alimentaire, de développement économique, et d’amélioration des résultats concernant la santé et l’éducation. »à

- Karina Gould, ministre du Développement international

Faits en bref

  •  En juin 2019, lors de la Conférence Women Deliver, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un investissement historique de 1,4 milliard de dollars par an sur 10 ans, à partir de 2023. Cet investissement permettra d’appuyer les femmes dans toute leur diversité ainsi que la santé des filles dans le monde entier, et 700 millions de dollars de cette somme annuelle seront consacrés aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

  • En mars 2017, le Canada a annoncé qu’il verserait 650 millions de dollars sur 3 ans pour combler les lacunes en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs dans le monde.

  • Toutes les 2 minutes, une femme meurt des suites de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. La plupart de ces décès sont évitables.

  • Dans les pays en développement, 214 millions de femmes ont besoin de moyens de contraception modernes, qu’elles n’arrivent pas à obtenir.

  • Chaque année, 25 millions d’avortements à risque ont lieu à cause de la stigmatisation et des restrictions d’accès à des traitements médicaux sûrs.

  • Selon les prévisions, quelque 47 millions de femmes dans 114 pays à faible et à moyen revenu ne pourront pas recourir à des moyens de contraception modernes si le confinement ou d’autres perturbations liées à la COVID-19 se poursuivent encore pendant 6 mois et entraînent des interruptions majeures des services. Sept millions de grossesses non désirées supplémentaires ainsi que de 12 200 à 56 000 décès maternels supplémentaires dans les pays à faible ou à moyen revenu pourraient également en résulter.

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