Déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Déclaration

Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable François-Philippe Champagne, et la ministre du Développement international, l’honorable Karina Gould, ont fait aujourd’hui la déclaration suivante :

« Au Canada et dans le monde entier, on estime qu’une femme sur trois subit encore de la violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Cette violence peut prendre de nombreuses formes, allant de la violence exercée par un partenaire intime au viol, à la traite, à la mutilation génitale féminine ou à l’excision, en passant par le mariage d’enfants, précoce et forcé. Malheureusement, la plupart des survivantes ne se sentent pas à l’aise de dénoncer ces abus en raison de stigmates désuètes, de systèmes juridiques complexes et de la douleur de revivre les événements.

« La violence sexuelle et fondée sur le genre n’a pas lieu dans le vide : nous savons que des risques supplémentaires et la stigmatisation touchent les femmes et les filles autochtones, racialisées, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queers ou bispirituelles, vivant avec un handicap ou sans domicile fixe. Nous savons aussi que les mesures d’atténuation de la COVID-19, en particulier les ordres de confinement, ont contribué à accroître les abus et à perturber l’accès aux services d’aide.

« Non seulement ces survivantes subissent-elles les effets à vie des gestes posés par leurs agresseurs, mais la violence sexuelle et fondée sur le genre touche des communautés entières en constituant un obstacle à la paix, à la sécurité et à la prospérité.

« C’est pourquoi le Canada adopte une approche féministe en matière de politique étrangère et d’aide internationale. C’est ce qui motive notre engagement multilatéral, notamment à l’égard de la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Il y a 25 ans de cela, la Déclaration de Beijing reconnaissait les droits des femmes comme des droits de la personne. Nous appelons à la poursuite des progrès, notamment en ce qui concerne les nouvelles formes d’abus, comme la violence contre les femmes et les filles dans le monde numérique.

« Le Canada est inspiré par les efforts de ceux et celles qui sont aux premières lignes de la lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et par leur résilience continue, en particulier pendant la pandémie actuelle de COVID-19. Il continue d’appuyer les organisations de défense des droits des femmes, les défenseurs des droits de la personne et les médias dans leur lutte contre la violence. Sur le plan institutionnel, il appuie également l’augmentation du recrutement et de la formation des femmes dans les services de police et de sécurité, pour qu’il soit plus facile pour les survivantes de signaler les abus en toute sécurité. Le Canada préconise l’intégration et l’adoption rapide des mesures de prévention, d’atténuation et d’intervention en matière de violence sexuelle et fondée sur le genre à toutes les étapes des interventions humanitaires.

« Alors que le Canada marque le début de la campagne de 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre, qui prendra fin le 10 décembre, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, vous êtes invités à participer au dialogue au moyen du mot-clic #16Jours. Écoutez, croyez, exprimez-vous, intervenez et agissez pour vous allier à cette cause. »

Personnes-ressources

Syrine Khoury
Attachée de presse
Cabinet du ministre des Affaires étrangères
Syrine.Khoury@international.gc.ca

Guillaume Dumas
Attaché de presse
Cabinet de la ministre du Développement international
Guillaume.Dumas@international.gc.ca

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