Déclaration du ministre Sajjan à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Déclaration
Le 25 novembre 2021 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada
Le ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Pacifique Canada, l’honorable Harjit S. Sajjan, a fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« Qu’elle se produise au Canada ou à l’extérieur de ses frontières, la violence sexuelle et fondée sur le genre est inacceptable.
« Au Canada, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être victimes de violence familiale et d’agressions sexuelles. Bien que tout le monde puisse être victime de violence, les filles et les jeunes femmes, les femmes autochtones, les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles ainsi que les femmes vivant dans des régions éloignées sont plus susceptibles d’être victimes de violence.
« À l’échelle mondiale, près d’une femme sur 3 a été victime de violence de la part d’un partenaire intime ou de violence sexuelle commise par une personne autre que son partenaire, ou des 2, au moins une fois dans sa vie. Nous devons reconnaître que derrière ces chiffres se cachent des personnes de tous horizons qui ont le droit de vivre dans la dignité, à l’abri de la peur, de la coercition, de la violence et de la discrimination.
« La pandémie de COVID‑19 a intensifié la violence à l’égard des femmes et des filles dans le monde, au point que cette hausse de la violence est désormais qualifiée de pandémie fantôme. Les lignes d’écoute et les refuges pour victimes de violence familiale dans nos communautés partout dans le monde continuent de recevoir un nombre croissant d’appels à l’aide. Avant la pandémie, on estimait à 12 millions par année le nombre de filles dans le monde qui étaient contraintes de se marier avant leur 18e anniversaire. Aujourd’hui, nous prévoyons voir 10 millions de cas supplémentaires au cours de la prochaine décennie en raison de la pandémie.
« Alors que nous marquons la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous donnons également le coup d’envoi de la campagne 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le genre. Le thème de la campagne de cette année est Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes!
« La couleur orange représente l’espoir d’un avenir meilleur, exempt de toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles, parce que chaque personne, quel que soit son lieu de naissance ou son genre, devrait pouvoir vivre sa vie en toute sécurité, en bénéficiant des mêmes droits de la personne et de la même dignité.
« Mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le genre et atteindre l’égalité des genres sont la meilleure façon de bâtir un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère. C’est pourquoi l’élimination de la violence sexuelle et fondée sur le genre est au cœur de la Politique d’aide internationale féministe du Canada.
« Depuis le lancement de cette politique en 2017, le Canada a versé plus de 231 millions de dollars pour le financement de nouveaux projets visant à lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le genre. Le Canada est l’un des principaux donateurs internationaux contribuant à ces efforts. Nous investissons dans les organisations de défense des droits des filles et des femmes et dans les mouvements de la société civile pour mettre fin à la violence et aux pratiques nuisibles et pour modifier les normes sociales.
« Nous constatons déjà des résultats. Au cours des 2 dernières années, plus de 30 millions de personnes ont reçu de l’aide dans le cadre de projets qui contribuent à prévenir, à combattre et à éliminer la violence sexuelle, y compris les mariages d’enfants, précoces et forcés et la mutilation génitale féminine.
« Le partenariat avec des organisations de la société civile, comme Oxfam Canada au titre de son projet Établir un environnement favorable, contribue à réduire la violence à l’égard des femmes et des filles ainsi que la prévalence des mariages d’enfants, précoces et forcés au Bangladesh, en Indonésie, au Népal, au Pakistan et aux Philippines.
« Les efforts de défense importants déployés par les organisations de la société civile ont contribué à faire augmenter l’âge minimum légal du mariage pour les filles en Indonésie et aux Philippines, aidant ainsi à lutter contre les mariages d’enfants, précoces et forcés.
« Aujourd’hui, réfléchissons à la manière dont chacun d’entre nous peut agir pour soutenir ces organisations partenaires et pour prévenir et éliminer toute forme de violence sexuelle et fondée sur le genre. »
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