Le nouveau soutien du Canada pour aider à mettre fin à la violence fondée sur le genre dans le monde entier

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Le Canada a annoncé l’octroi de 4,3 millions de dollars en aide au développement pour 3 projets visant à mettre fin à la violence fondée sur le genre dans les pays en développement. Les fonds sont distribués comme indiqué ci-dessous.

Projet : Renforcement de la justice pour les femmes, les filles et les peuples autochtones au Guyana
Partenaire : Justice Education Society
Financement annoncé : 2 millions de dollars (de 2021 à 2026)

Cette initiative vise à instaurer une plus grande égalité dans l’accès à la justice pour les femmes et les filles au Guyana, ainsi qu’à renforcer le pouvoir des femmes et des filles autochtones afin qu’elles soient moins vulnérables à la violence. Ce projet fournira aux forces de police guyanaises une formation et un encadrement en matière de prise en charge initiale des plaintes au moyen d’une approche tenant compte des traumatismes. Il formera également les policiers des unités chargées des délits sexuels aux techniques avancées d’entrevue et de signalement de la violence sexuelle et fondée sur le genre, ainsi qu’aux préjugés et stéréotypes fondés sur le genre, afin de favoriser une justice sensible au genre pour les femmes et les filles victimes de violence sexuelle et fondée sur le genre.

Le projet comprendra une collaboration avec le bureau du directeur des poursuites publiques, le système judiciaire et l’association du barreau du Guyana, et la mise en place d’un programme de sensibilisation et d’éducation visant à renforcer le pouvoir des femmes dans 2 communautés autochtones locales. Le projet profitera directement à 12 000 femmes et filles vivant dans des communautés éloignées et vulnérables. Le projet vise à donner aux femmes et aux filles les moyens d’exercer leurs droits et à soutenir une société plus inclusive, sensible aux questions de genre et culturellement consciente.

Projet : Pour un Internet plus sûr 2 : Enquête mondiale sur la violence basée sur le genre facilitée par la technologie
Partenaires : Centre de recherches pour le développement international et Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale
Financement annoncé : 1,5 million de dollars (de 2022 à 2025)

Le Canada, par l’intermédiaire du Centre de recherches pour le développement international, soutient ce projet depuis 2019. Cette deuxième phase du projet permettra de poursuivre la constitution d’une base de données probantes pour comprendre l’ampleur de la violence fondée sur le genre en ligne et facilitée par la technologie, ainsi que les facteurs qui y contribuent, tant dans les pays du Sud que du Nord. Le projet élargira la portée de la recherche initiale qui s’est concentrée sur le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, la Jordanie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Kenya, l’Algérie, l’Argentine, le Chili, l’Équateur, la Colombie, le Canada, la France, l’Allemagne et les États-Unis d’Amérique pour inclure 15 à 18 pays supplémentaires. Le projet cherche à comprendre l’étendue de la violence fondée sur le genre en ligne et facilitée par la technologie dans le Sud, ainsi que les facteurs contribuant à ces formes de violence, dans le but de mobiliser des preuves pour stimuler l’action et le changement.

Projet : Les femmes et les systèmes de justice pénale : Une approche sensible au genre
Partenaire : Association pour la prévention de la torture
Financement annoncé : 844 000 dollars (de 2022 à 2025)

Cette initiative permettra d’accroître le recours à des solutions de rechange à la détention tenant compte de la dimension de genre pour les femmes en contact avec les systèmes de justice pénale et d’améliorer leurs conditions de détention et leur traitement. La réalisation d’efforts stratégiques de sensibilisation, la réalisation d’évaluations des besoins et le développement de formations et d’outils donneront de la visibilité aux risques spécifiques de discrimination et de mauvais traitements auxquels sont confrontées les femmes en contact avec les systèmes de justice pénale et y répondront. L’initiative mobilisera les parties prenantes nationales, régionales et internationales pour faire évoluer les lois, les politiques, les procédures et les pratiques. Elle s’inscrit dans le prolongement de l’adoption, en 2010, des Règles des Nations unies concernant le traitement des détenues et l’imposition de mesures non privatives de liberté aux délinquantes (Règles de Bangkok), qui ont permis de remédier à un manque de normes de longue date concernant les caractéristiques et les besoins propres aux femmes délinquantes et détenues.

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