Déclaration commune à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort de Mahsa Zhina Amini

Déclaration

Le 16 septembre 2024 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

Le secrétaire d’État des États-Unis et les ministres des Affaires étrangères de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni ont publié aujourd’hui la déclaration commune suivante à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Mahsa Zhina Amini :

« Il y a 2 ans aujourd’hui, Mahsa Zhina Amini, une jeune iranienne d’origine kurde, a été tuée alors qu’elle était détenue par la police iranienne. Sa mort a déclenché un mouvement de protestation à l’échelle nationale, mené par des femmes et des filles, qui n’a pas faibli dans sa demande d’un avenir meilleur.

« Nous sommes aux côtés des femmes et des filles en Iran et des défenseurs des droits de la personne iraniens dans toutes les couches de la société dans leur lutte quotidienne pour les droits de la personne et les libertés fondamentales. En 2022 et 2023, au moins 500 personnes sont mortes et plus de 20 000 autres ont été arrêtées lors des opérations de répression brutales menées par les forces de sécurité iraniennes contre les manifestations d’opposition. Néanmoins, le mouvement mondial « Femme, vie, liberté » reste uni.

« La mission internationale indépendante d’établissement des faits sur l’Iran, mise sur pied par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, a indiqué que de nombreuses violations des droits de la personne perpétrées à l’encontre des manifestants constituaient des crimes contre l’humanité. Le gouvernement iranien n’a pas encore répondu à ces allégations, et n’a pas non plus coopéré dans le cadre de ce mandat internationalement reconnu.

« Dans la vie quotidienne, les femmes et les filles continuent d’être confrontées à une répression sévère en Iran. La nouvelle campagne de répression du « Noor », qui veille à l’application de la loi iranienne visant le port obligatoire du hijab, a déclenché une nouvelle vague de harcèlement et de violence. Le gouvernement iranien a renforcé son infrastructure de surveillance pour arrêter, détenir et, dans certains cas, torturer des femmes et des filles pour leur militantisme pacifique. Selon les organisations de défense des droits de la personne, l’Iran est l’un des pays qui exécutent le plus grand nombre de femmes dans le monde.

« Nous appelons le nouveau gouvernement iranien à tenir sa promesse d’alléger la pression sur la société civile en Iran et de mettre fin au recours à la force pour imposer le port du hijab. La récente augmentation du nombre d’exécutions, qui se sont produites en grande partie sans procès équitable, est choquante, et nous demandons instamment au gouvernement iranien de mettre fin dès maintenant aux violations des droits de la personne. Nous, l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni continuerons d’agir de concert pour tenir le gouvernement iranien responsable et de recourir à tous les instruments juridiques nationaux pertinents pour promouvoir la reddition de comptes pour les auteurs de violations des droits de la personne en Iran, y compris au moyen de sanctions et de restrictions relatives aux visas. »

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