Document d'information - Produits livrables de la Politique étrangère du Canada pour l'Arctique

Document d'information

Le 6 décembre 2024, l'honorable Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères, a annoncé le lancement de la Politique étrangère du Canada pour l'Arctique (PECA).

Le financement de la Politique étrangère pour l'Arctique s'élève à 34,7 millions de dollars sur 5 ans et à 7 millions de dollars en continu. Ce montant s'ajoute aux 8 millions de dollars par an alloués à l'Initiative pour le leadership mondial dans l'Arctique au titre du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord.

La politique étrangère pour l'Arctique permettra à Affaires mondiales Canada :

  • de nommer un ambassadeur ou ambassadrice aux affaires arctiques, avec un bureau dans le Nord canadien : L'ambassadeur ou ambassadrice aux affaires arctiques travaillera avec les alliés de l'Arctique et les partenaires nationaux, y compris les peuples autochtones et les gouvernements territoriaux et provinciaux, afin d'établir des liens entre les programmes de politique intérieure et étrangère du Canada, de promouvoir les intérêts polaires du Canada dans les forums multilatéraux et de sensibiliser l'opinion internationale aux droits des peuples autochtones dans le contexte de l'Arctique. L'ambassadeur ou ambassadrice aux affaires arctiques travaillera également avec le Conseiller scientifique en chef du Canada sur les questions liées à la science et à la recherche dans l'Arctique.
  • d’ouvrir de nouveaux consulats à Anchorage, en Alaska, et à Nuuk, au Groenland : L'ouverture de ces consulats contribuera à approfondir l'engagement diplomatique du Canada avec ses voisins, les États-Unis, y compris l'Alaska, et le Royaume du Danemark, y compris le Groenland. Cela rendra l'Arctique canadien et nord-américain plus sûr et créera de nouvelles possibilités de coopération économique, de collaboration scientifique et d'échanges culturels.
  • d’entamer un dialogue sur la sécurité dans l'Arctique avec les États arctiques aux vues similaires : Les discussions entre les ministres des affaires étrangères pourraient porter sur l'échange de renseignements et d'analyses sur les enjeux relatifs aux relations internationales et à la sécurité dans l'Arctique, sur l'examen des enjeux transversaux en matière de sécurité, sur la promotion des possibilités de collaboration et sur le renforcement de la résilience collective.
  • d’étendre l’échange de renseignements au niveau national sur les tendances internationales émergentes en matière de sécurité dans l'Arctique : Cela permettra de s'assurer que les gouvernements territoriaux et provinciaux et les dirigeants autochtones soient en mesure de prendre des décisions éclairées sur la sécurité de leurs communautés et de tenir compte d'une perspective de sécurité nationale pour la recherche étrangère dans l'Arctique canadien.
  • de soutenir les partenaires nationaux dans la prise en compte d'une optique de sécurité nationale pour la recherche étrangère dans l'Arctique canadien, notamment en organisant une table ronde annuelle.
  • de travailler à la délimitation des frontières de l'Arctique : Affaires mondiales Canada respectera les engagements pris par le Canada dans le cadre de la Déclaration d'Ilulissat pour le règlement ordonné des revendications maritimes qui se chevauchent et la délimitation des limites extérieures du plateau continental étendu, en entamant des négociations avec les États-Unis pour résoudre le problème non résolu de la frontière en mer de Beaufort et des chevauchements du plateau continental dans l'océan Arctique, et en finalisant la mise en œuvre de l'accord frontalier entre le Canada et le Royaume du Danemark concernant Tartupaluk (l'île Hans).
  • d’assurer un financement supplémentaire pour l'Initiative pour le leadership mondial dans l'Arctique : En augmentant le financement de l'Initiative pour le leadership mondial dans l'Arctique, le Canada renforcera son leadership mondial dans l'Arctique et continuera à soutenir les initiatives menées par la société civile et les partenaires autochtones. Par exemple, cela permettra au Canada de s'engager davantage et de jouer un rôle de premier plan dans les travaux du Conseil de l'Arctique qui intègrent la protection de l'environnement et le développement socio-économique durable, essentiels aux moyens de subsistance et aux modes de vie des populations nordiques. Il permettra également d'accroître la représentation des peuples autochtones de l'Arctique et du Nord dans les forums internationaux pertinents.
  • de renforcer la présence diplomatique du Canada dans la région nordique : Un nouveau poste sera créé dans l'une des ambassades du Canada dans les pays nordiques. Le ou la titulaire de ce poste aura le mandat d'accroître la coordination et le partage d'informations, notamment sur les questions de sécurité, avec les partenaires nordiques.
  • de poursuivre une approche inclusive de consultation auprès des principaux acteurs et actrices de Nord et de l’Arctique canadien : Affaires mondiales Canada poursuivra son approche consultative de manière rapide, significative et soutenue auprès des gouvernements territoriaux et provinciaux, des gouvernements et organisations autochtones de l'Arctique et du Nord et des habitants du Nord en général. Nous étudierons également la possibilité de mener des consultations fondées sur des distinctions avec les Premières nations, les Inuits, les Métis, ainsi qu’auprès des partenaires signataires de traités modernes et d’ententes sur l’autonomie gouvernementale.
  • de mettre en place un programme de stages pour les jeunes Autochtones de l'Arctique et du Nord : Afin de soutenir ses efforts de recrutement et d'accroître les perspectives autochtones au sein du ministère, Affaires mondiales Canada mettra sur pied un programme de stages rémunérés pour les jeunes Autochtones de l'Arctique et du Nord, qui tiendra compte du besoin des jeunes Autochtones de l'Arctique et du Nord de rester proches de leur famille et de leur communauté, et qui veillera à ce que des mesures de soutien appropriées soient mises en place.
  • d’établir des principes de coopération avec les États et les acteurs non arctiques : Compte tenu d’un accroissement de la concurrence dans l'Arctique, le Canada optera pour une approche stratégique en priorisant la coopération pragmatique avec les États et les acteurs non arctiques qui s'alignent sur les valeurs, les intérêts et les objectifs du Canada.

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