Déclaration à l’issue de la 22e réunion plénière du Processus de Kimberley sur les diamants de conflit
Déclaration
Le 3 décembre 2025 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada
Affaires mondiales Canada a fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« Le Canada a participé à la 22e réunion plénière du Processus de Kimberley, qui s’est tenue du 17 au 21 novembre 2025 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Le Canada remercie les Émirats arabes unis d’avoir accueilli cette réunion.
« Cette année a marqué la fin d’un cycle de trois ans consacré à l’examen et à la réforme, qui comprenait des efforts visant à réviser la définition des diamants de conflit. La réunion plénière comprenait également une réunion ministérielle organisée par les Émirats arabes unis pour aborder cette question. En tant que membre fondateur du Processus de Kimberley, le Canada demeure déterminé à réaliser le mandat du forum, qui consiste à rompre le lien entre les diamants et les conflits, un principe que le Canada défend depuis sa création en 2003.
« Le Canada regrette que, pour la quatrième année consécutive, la Russie ait empêché les participantes et participants de discuter du rôle que joue en partie la vente de ses diamants bruts dans le financement de sa guerre d’agression injustifiable et non provoquée contre l’Ukraine. Le Canada continue d’appuyer l’appel lancé par l’Ukraine afin que le Processus de Kimberley se penche sur la manière dont les diamants russes alimentent son invasion illégale et à grande échelle de l’Ukraine.
« Bien que les membres aient progressé vers l’élargissement de la définition révisée des diamants de conflit, aucun consensus n’a été atteint sur les acteurs étatiques qui devraient être inclus dans cette définition. Le Canada et ses partenaires continuent de plaider en faveur d’une définition modernisée qui permettrait au Processus de Kimberley de remplir son mandat fondamental, soit celui d’éliminer l’utilisation des diamants bruts pour financer les conflits armés et de préserver l’intégrité du commerce des diamants. Ce mandat [HB1] inclut la prise en compte des situations dans lesquelles des acteurs étatiques utilisent les revenus tirés des diamants pour financer des conflits, comme on le voit dans la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine.
« Pour que le Processus de Kimberley reste un mécanisme crédible et efficace de prévention des conflits, la définition des diamants de conflit doit évoluer et des réformes significatives sont nécessaires de toute urgence. Une définition modernisée devrait refléter la réalité des conflits provoqués par les États et répondre aux attentes éthiques croissantes des consommateurs du monde entier. Le Canada maintient fermement sa position en faveur d’une définition qui représente un progrès substantiel, non seulement pour protéger la réputation de l’industrie du diamant, mais aussi pour garantir que les communautés productrices de diamants continuent de bénéficier d’un commerce responsable et durable.
« La plus grande force du Processus de Kimberley réside dans sa capacité à vérifier l’origine des diamants bruts, une fonction qui revêt une importance croissante alors que la demande mondiale en matière de transparence et de traçabilité s’accroît. La certification du pays d’origine demeure la première étape essentielle vers une traçabilité totale et une confiance absolue des consommatrices et des consommateurs.
« Le Canada, l’un des principaux pays producteurs de diamants bruts, reste déterminé à collaborer avec les partenaires du Processus de Kimberley pour faire progresser ces objectifs. »
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