Voici Luc et Pierre – Chapitre 2 : C’est quoi le bien-être financier

Transcription

Texte à l’écran : L’Agence de la consommation en matière financière du Canada présente Histoires d’argent, Une série sur le bien-être financier, Édition Pause café

(Une enseigne construite de planches de bois grises affiche le nom « Bluebarn ».)

Texte à l’écran : Les torréfacteurs Bluebarn, Chapitre 2 : Qu’est-ce que le bien-être financier?

(Pierre Alary est assis devant de grands sacs de grains de café en toile de jute.) 

Pierre : Pour moi le bien-être financier, c’est vraiment de pouvoir vivre ta vie sans trop penser à l’argent. Alors, je dis pas que je suis nécessairement là à ce point-ci, mais vraiment c’est ça. Si tu peux vraiment profiter de la vie sans trop penser à l’argent, sans trop penser à chaque dollar quand t’es au restaurant. Vraiment c’est ça le bien-être financier, à mon avis.

(Luc Alary est assis dans une pièce ensoleillée.)

Luc : Le bien-être financier pour moi, c’est de pas vraiment à avoir à trop m’en faire pour l’argent, de pas être obligé de garder l’œil sur le solde de mon compte de banque à chaque jour ou même à chaque semaine. 

Pierre : La liberté de pouvoir voyager où est-ce que tu veux, liberté de pouvoir vraiment acheter ce que tu veux. 

(Un avion traverse le ciel, puis un homme dans un aéroport marche, transportant une valise.)

Pierre : Tu veux être responsable en même temps. Tu veux pas, tout dépenser ton argent, mais pour vivre bien et une vie confortable sans trop penser à l’argent pour moi c’est un bien-être financier. 

Texte à l’écran : Comment faites-vous pour atteindre le bien-être financier?

Pierre : C’est ça. J’ai pas de voiture parce que j’habite à Ottawa. Je travaille à deux minutes d’où j’habite. À Ottawa, tu peux prendre des taxis, des Uber, des Lyft, alors vraiment, pour moi, j’économise tellement d’argent sans avoir d’auto que, même si je pouvais me permettre d’acheter un véhicule, pas de problème, je m’en passe. Je trouve que – je fais des calculs puis si c’est pas nécessaire de l’acheter, tu sauves tellement d’argent que tu peux dépenser cet argent-là à d’autres endroits comme investir dans Bluebarn.

Texte à l’écran : Que pensez-vous du crédit?

Luc : Le crédit dans le fond, je vois ça comme un petit peu comme étant un bon pour un mal. Dans la première année de Bluebarn, ça été quand même assez corsé comme période. Grosse croissance, des gros investissements, un après l’autre, puis en même temps on se rémunérait avec des salaires quand même assez minimes afin de pouvoir réinvestir au maximum dans la compagnie. 

Donc j’ai dans le fond dû retirer du crédit pour pouvoir passer les périodes un petit peu plus creuses de Bluebarn, mais on s’est rétabli. C’est à fin de budgéter, tu te fais un budget sur une période d’un an ou deux puis, tu te récupères puis on se remet à zéro dans le temps de le dire. 

Mes investissements dans Bluebarn ont été mesurés. J’ai jamais investi de quoi que je pouvais pas me payer de perdre en bout de ligne. Avec le temps, la somme augmente, mais en même temps demain on pourrait être frappé par la foudre puis on pourrait s’en sortir. 

(On voit une grange bleue entourée de tournesols et d’arbres.)

Texte à l’écran : Poursuivre l’histoire de Luc et Pierre au chapitre 3 : Quels sont vos plus grands défis?

(Le mot-symbole Canada apparaît.)

Voix hors champ : Un message du gouvernement

 

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