Voici Luc et Pierre – Chapitre 3 : Les plus grandes difficultés des entrepreneurs
Transcription
Texte à l’écran : L’Agence de la consommation en matière financière du Canada présente Histoires d’argent, Une série sur le bien-être financier, Édition Pause café
(Un torréfacteur commercial brassant des grains de café.)
Texte à l’écran : Les torréfacteurs Bluebarn
Chapitre 3 : Quels sont vos plus grands défis?
(Luc est assis dans une pièce ensoleillée.)
Luc : Dans le fond, il existe nombre de différentes difficultés financières qu’il faut remonter afin de pouvoir avoir une entreprise comme la nôtre. Une, entre autres, c’est le fait qu’on est une nouvelle entreprise puis qu’on est une petite entreprise. Par exemple, on vient tout juste d’acheter un immeuble commercial dans le village Wakefield dans lequel on va s’aménager au cours des prochains mois. Mais étant donné qu’on est une entreprise avec moins de trois ans d’histoire, les banques sont vraiment pas prêtes à prêter de l’argent malgré le fait que notre croissance va super bien puis nos comptes sont beaux. C’est quand même difficile. On vient qu’à devoir dépendre du côté privé pour le financement.
(Pierre est assis devant de grands sacs de grains de café en toile de jute.)
Pierre : Il y a beaucoup de barrières à l’entrée, si tu veux partir un torréfacteur qui va compétitionner avec les meilleurs dans la région. Alors il faut de l’argent. Il faut pouvoir acheter ton torréfacteur, premièrement. Il faut pouvoir acheter tout l’équipement qui va aller avec ça. Alors avant ta première journée de travail où tu lances ta « business », il faut que tu dépenses on va dire 100 000 $. Alors c’est pas n’importe qui qui peut faire ça.
Luc : La majorité des cafés qu’on vend deviennent disponibles au même temps de l’année, donc c’est vraiment cyclique pour nous. Il y a des hauts puis il y a des bas, puis c’est vraiment s’assurer qu’on va pas frapper le bas, le fond, dans le fond.
Pierre : Parce que comme vous pouvez voir, il y a beaucoup de choses à acheter. Alors c’est vraiment – c’est une « business » où est-ce que le « cash flow », c’est vraiment un problème. Même si les choses vont bien, il faut que tu achètes du café pour 40 000 $ la semaine prochaine. Il faut que ce soit dans le compte. Alors c’est ça. C’est vraiment avoir l’argent pour faire ce que tu veux faire au jour le jour, mais aussi pouvoir faire les gros projets qui t’excitent. Alors, autant que tu peux avoir des rêves puis que tu peux avoir des passions, c’est pas nécessairement assez pour partir une compagnie de torréfacteur de café qui va compétitionner.
Texte à l’écran : Comment faites-vous pour surmonter les difficultés?
Pierre : Tu veux avoir le meilleur équipement pour faire le meilleur café. Pour Bluebarn, il faut absolument avoir un budget. Il faut savoir combien d’argent il y a dans le compte de banque.
Luc : Il faut vraiment qu’on soit prêt pis qu’on soit aux aguets puis qu’on garde l’œil sur nos finances parce qu’on sait jamais ce qui pourrait se produire. Je veux pas manquer mon coup, mais on fait de la planification assez aiguë pour les 3 à 6 mois à venir, mais c’est rare qu’on regarde passé ça.
Texte à l’écran : Histoires d’argent
canada.ca/histoires-argent
(Le mot-symbole Canada apparaît.)
Voix hors champ : Un message du gouvernement du Canada