Voici Mark – Chapitre 1 : Un entrepreneur social des Premières Nations
Transcription
Texte à l’écran : L’Agence de la consommation en matière financière du Canada présente Histoires d’argent, Une série sur le bien-être financier, Édition Pause café
Les Autochtones ont indiqué que l’éducation financière est une priorité et complète les autres programmes de formation au sein de leurs communautés.
Pour réussir, des interventions en littératie financière doivent être déployées par la collectivité et être créées par et pour les Autochtones.
Mark Marsolais-Nahwegahbow apporte sa contribution.
Tout en ayant deux emplois, Mark a démarré une nouvelle entreprise sociale afin de mieux subvenir aux besoins de sa famille et d’aider la communauté à son tour.
Voici son histoire.
(Mark s’agenouille près de la rivière des Outaouais. On voit les édifices parlementaires en arrière-plan. Il ravive un feu qui brûle dans un foyer entouré de pierres. La scène change et Mark est assis dans un fauteuil dans un bureau. Pour le reste de la vidéo, les scènes extérieures alternent avec les images de Mark assis dans un bureau.)
Mark : Je m’appelle Mark Marsolais-Nahwegahbow. Je suis membre des Premières Nations et je suis Ojibway et membre de la bande des Premières Nations de Whitefish River dans la région de Birch Island, en Ontario, sur l’île Manitoulin. Je vis actuellement à Ottawa, en Ontario.
(Mark est dehors; il s’éloigne du feu.)
Mark : Je suis fier d’être un entrepreneur des Premières Nations. Je possède une entreprise appelée IndiGenius Associates.
(On voit une photo montrant des tipis se dresser au coucher du soleil, avec au premier plan le texte « We are Indegenius & Associates, An Aboriginal Justice Consultancy ». La scène change, et on voit l’image d’une forêt de bouleaux et le texte « Coffee Making a Difference ». L’énoncé de mission de l’entreprise apparaît brièvement au bas de l’écran.)
Mark : Et j’ai récemment lancé une autre entreprise, une entreprise sociale appelée Birch Bark Coffee Company qui redonne à nos communautés.
Texte à l’écran : À tous les 40 sacs de café vendus, Mark planifie installer un purificateur d’eau dans les maisons des réserves dont les familles ont reçu l’ordre de faire bouillir de l’eau.
(Mark monte les escaliers de pierre du Wabano Centre for Aboriginal Health à Ottawa.)
Mark : Grâce à ma passion, je redonne constamment à ma communauté. Je travaille de nuit et je suis conseiller en intervention d’urgence pour les anciens élèves des pensionnats indiens et leurs familles. Je travaille aux lignes d’écoute téléphonique pendant la nuit.
(Mark marche dans le couloir du Wabano Centre.)
Mark : Mais le jour je dois gérer mes deux entreprises, ce qui m’occupe beaucoup. Je travaille beaucoup, 24 heures sur 24.
(Mark est dehors, avec une vue sur la rivière des Outaouais. Il retire ses lunettes.)
Mark : C’est dur. Ces gens vous racontent leur histoire sacrée, et beaucoup de ces histoires sont assez horribles. Les gens se sentent perdus, ils veulent une oreille attentive, pouvoir parler et raconter leur histoire. Quand vous regardez nos communautés, vous constatez que beaucoup d’entre elles sont marginalisées; il y a beaucoup de déracinement. Je n’en suis pas heureux, mais je sais qu’en tant que membres des Premières Nations, nous devons aller de l’avant...
(Mark s’agenouille devant le foyer et fait passer de la fumée dans ses cheveux. Il place ses mains au-dessus de la fumée et regarde le feu.)
Mark : Et rompre ce cycle. Si nous voulons guérir en tant que peuple, nous devons briser ce cycle, aller de l’avant, examiner les aspects positifs et essayer de reprendre le cours normal de nos vies.
Texte à l’écran : Poursuivre l’histoire de Mark au chapitre 2 : Ce que Mark a appris en passant ses étés dans la réserve au sujet de la vie, de la façon de subvenir aux besoins d’une famille et des finances personnelles.
(Le mot-symbole Canada apparaît.)
Voix hors champ : Un message du gouvernement du Canada.
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