Voici Paul – Chapitre 1 : Souvenirs d’enfance sur l’argent 

Transcription

Texte à l’écran : L’Agence de la consommation en matière financière du Canada présente Histoires d’argent, Une série sur le bien-être financier, Édition Pause café

Poppa Bean 

Poppa Bean Coffee Roastery est l’idée de Paul Foster, qu’il a mis en œuvre avec le soutien continu de sa conjointe Sarah. 

Après avoir obtenu son diplôme universitaire, Paul a obtenu un travail de bureau qui lui a permis de rencontrer des gens qui partageaient ses habitudes en matière de café. 

Paul a rapidement créé un club de café, fournissant son propre café et le faisant torréfier dans des éclateurs de maïs à air chaud, d’où vient le nom… Poppa Bean. 

Voici son histoire.

(L’écran se divise en quatre carrés, et chaque carré s’affiche à tour de rôle. Une voiture roule sur une route de campagne; une vue aérienne révèle une maison entourée d’arbres; une autre vue aérienne montre une longue entrée privée menant à la maison, et la voiture roule vers la maison. Les quatre carrés se combinent en une seule image faisant un zoom sur Paul qui est assis dans son garage sur de gros sacs de grains de café. Il met son chapeau et sourit.)

Texte à l’écran : Chapitre 1 : Voici Paul Foster.

(Paul est assis sur un tabouret dans son garage et l’on voit en arrière-plan une machine industrielle à torréfier.) 

Paul : Bonjour! Je m’appelle Paul Foster et je suis torréfacteur ici à Ottawa, ou à Vars, en Ontario. 

(Un sac de café de Poppa Bean s’affiche à l’écran.)

Paul : J’ai 38 ans. J’ai une femme et deux garçons âgés de cinq et trois ans. L’année prochaine, nous fêterons notre dixième anniversaire de mariage. 

(Une vidéo à l’ancienne montre un petit garçon qui porte un manteau et tient la main d’une dame.)

Paul : Je faisais partie d’une fratrie de cinq et si nous n’avons jamais connu la fortune, nous avons toujours bénéficié d’une sécurité financière. Mes parents avaient une attitude très proactive en matière d’économies. Ils ont toujours travaillé pour ne pas avoir à compter uniquement sur leur pension. Ils voulaient s’assurer d’avoir des placements et des réserves au cas où l’argent viendrait à manquer.

Ma famille a toujours été très ouverte sur les questions d’argent. C’est un sujet dont on discutait. Pour ma part, j’ai toujours été, dès le plus jeune âge, obsédé par l’idée de gagner de l’argent. Lorsque j’avais seulement trois ans, je parcourais les rues de mon quartier pour vendre des pommes de pin à mes voisins. 

(Les mains d’un petit garçon tiennent des pommes de pin. La scène se transforme et l’on voit un petit garçon souriant dehors.)

Paul : Ma mère était morte de honte! Et elle me ramenait à la maison en me disant, « non, non, non, non, on ne peut pas vendre des pommes de pin à ses voisins. Tu dois d’abord en faire quelque chose! » La plupart des voisins étaient amusés par mon audace et mon ingéniosité et me laissaient garder l’argent. Ils trouvaient cela tellement adorable.

(Des grains de café s’échappent d’une machine à torréfier vers la caméra.) 

Paul : J’ai donc travaillé dans le secteur bancaire pendant neuf ans. J’étais très stratégique dans mon travail. Mon travail était un travail; alors que mon entreprise est une passion. Je l’aime. 

Lorsque j’ai commencé à travailler pour la banque, cela me convenait parfaitement. Je devais payer mes factures et je devais économiser de l’argent. J’avais besoin d’avantages sociaux et de toutes ces choses qu’il faut dans la vie.

(Un gros plan s’attarde sur une casquette portant le logo de Poppa Bean.)

Paul : Mais, en même temps, je désirais fonder une entreprise. 

(Paul se penche au-dessus d’un sac en toile de jute rempli de grains de café. Il défait les cordons et ouvre le sac, qui contient des grains de café non torréfiés. Paul prend des grains de café dans sa main, puis les laisse retomber dans le sac.)

Paul : J’étais convaincu. J’allais créer mon entreprise. Je devais simplement le faire de façon responsable. Lorsque j’ai démarré mon entreprise, il s’agissait plutôt d’un passe-temps. J’avais découvert que je pouvais torréfier du café dans un éclateur à maïs, que je pouvais me procurer en quelques jours des grains de café verts ainsi que des cafés particulièrement intéressants de partout dans le monde, les torréfier, et les apporter au bureau pour les déguster avec mes amis.

(Des jeunes adultes jasent et rient ensemble en savourant leur café.)

Paul : Le café est un excellent produit social. Les gens achètent rarement du café lorsqu’ils sont malheureux ou mécontents. Lorsque j’ai rencontré ma conjointe, nous nous retrouvions dans des petits cafés. Ce sont ces petits rendez-vous qui nous ont permis de nouer une relation très agréable.

(Un jeune couple souriant assis à une table sur une terrasse déguste un café en discutant.)

Paul : J’avais prévu de ne répondre qu’à la demande pour mes produits et j’avais calculé le temps nécessaire pour la production, la torréfaction et la livraison. Je livrais le café avant de me rendre au travail et je revenais directement du travail afin de torréfier plus de café chez moi. Le lendemain, je me réveillais et répétais l’exercice.

Texte à l’écran : Poppa Bean Coffee Roastery – Poursuivre l’histoire de Paul au chapitre 2 : Paul parle des finances, des cartes de crédit et de l’importance de bien gérer sa dette de carte de crédit. 

(Le mot-symbole Canada apparaît.)

Voix hors champ : Un message du gouvernement du Canada. 

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