Projet de mine d'or souterraine Red Mountain — Décision relative à l'évaluation environnementale

Communiqué de presse

Le 14 janvier 2019 — Ottawa — Agence canadienne d'évaluation environnementale

Le gouvernement du Canada maintient fermement son engagement à protéger l'environnement pour les générations futures tout en stimulant notre économie.

Aujourd'hui, Catherine McKenna, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a annoncé que le projet de mine d'or souterraine Red Mountain n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants lorsque les mesures d'atténuation décrites dans le rapport d'évaluation environnementale sont prises en compte. Le projet comprend une mine d'or et d'argent souterraine proposée par IDM Mining Ltd., située à 15 kilomètres au nord-est de Stewart, en Colombie-Britannique. Selon le promoteur, environ 200 emplois seraient créés pendant la phase d'exploitation du projet.

Le projet est également assujetti aux exigences de l'Accord définitif Nisga'a, un traité moderne signé par les gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique, et la Nation Nisga'a. Conformément au traité, la ministre a formulé une recommandation relative au projet qui comprend une conclusion concernant les effets potentiels du projet en vertu de l'Accord définitif Nisga'a.

Pour prendre sa décision, la ministre a tenu compte de la recommandation relative au projet et du rapport d'évaluation environnementale, qui renferme les conclusions et les recommandations de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale concernant les effets environnementaux potentiels du projet, les effets potentiels sur la Nation Nisga'a, les mesures d'atténuation proposées, l'importance des effets environnementaux négatifs et les exigences du programme de suivi.

La déclaration de décision de la ministre établit plus de 120 conditions que le promoteur doit respecter pendant toute la durée du projet. Ces conditions permettront de réduire ou d'éliminer les effets potentiels du projet sur l'environnement et comprennent des mesures visant à protéger le poisson et son habitat, les oiseaux migrateurs, les espèces en péril, la santé humaine, le patrimoine naturel et culturel et l'usage courant des terres et des ressources à des fins traditionnelles par les peuples autochtones.

La décision annoncée aujourd'hui est conforme à l'approche et aux principes provisoires du gouvernement du Canada, qui permettent d'assurer que les décisions relatives aux projets reposent sur des évaluations environnementales rigoureuses et fondées sur les données scientifiques, des consultations significatives auprès des peuples autochtones, les commentaires du public, y compris les connaissances traditionnelles autochtones, et sur une évaluation des émissions de gaz à effet de serre.

Citations

« Le gouvernement du Canada s'est engagé à réaliser des évaluations environnementales qui assurent la protection de notre environnement, favorisent la croissance économique et créent de bons emplois pour la classe moyenne. Nous sommes sûrs que, grâce aux mesures d'atténuation mises en place et aux conditions juridiquement contraignantes que le promoteur devra respecter, ce projet ira de l'avant d'une manière qui soutient le développement durable. »

—L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique

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Personnes-ressources

Sabrina Kim
Attachée de presse
Cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique
819-743-7138

Karen Fish
Conseillère en communications
Agence canadienne d'évaluation environnementale
613-552-1195
Karen.Fish@canada.ca

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