Notes d’allocution de Patrick Borbey Président de la Commission de la fonction publique du Canada concernant le Budget supplémentaire des dépenses (B) et le Rapport sur les résultats ministériels 2016-2017
Discours
Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires
Le 23 novembre 2017
Je suis heureux de comparaître devant vous aujourd’hui en compagnie de Philip Morton, notre vice-président du Secteur des affaires ministérielles, pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) de la Commission de la fonction publique du Canada et de son Rapport sur les résultats ministériels 2016-2017.
La Commission de la fonction publique du Canada (CFP) favorise et assure des nominations fondées sur le mérite, et en collaboration avec ses partenaires, elle protège la nature non partisane de la fonction publique. La CFP relève directement du Parlement en ce qui concerne son mandat. La ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, en tant que ministre désignée, dépose au Parlement notre Rapport annuel et d’autres rapports en notre nom.
Budget supplémentaire des dépenses (B)
Notre Budget supplémentaire des dépenses (B) est assez simple. Il prévoit le transfert de 252 000 $ de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). L’ACIA est un employeur distinct mentionné à l’Annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques, qui utilise le Système de ressourcement de la fonction publique (SRFP) – à savoir le système soutenant le principal portail d’emplois du gouvernement. Par conséquent, cet organisme distinct n’est pas assujetti aux transferts permanents comme les autres organisations. Sa contribution financière pour soutenir le SRFP a été d’habitude fournie au moyen du processus du budget supplémentaire des dépenses. Nous cherchons à faire inclure ce montant dans les niveaux de référence annuels pour les années à venir.
Rapport sur les résultats ministériels
Pour ce qui est du Rapport sur les résultats ministériels, c’est une période excitante pour diriger la CFP. Notre rapport 2016-2017 présente de nombreuses réalisations de la CFP. Je ne vais pas les expliquer en détails, mais je tiens à souligner que nous sommes conscients qu’il n’y a pas deux organisations pareilles. C’est pourquoi nous avons accordé aux organisations toute la latitude nécessaire pour qu’elles puissent pourvoir leurs postes en tenant compte de leurs besoins uniques.
Nous mettons davantage l’accent sur la conception de nos programmes et services en fonction des besoins des utilisateurs finaux – à savoir les gestionnaires d’embauche et les candidats à la recherche d’un emploi. Nous travaillons avec nos partenaires pour explorer des façons nouvelles et très novatrices d’attirer, d’évaluer et de recruter des candidats qualifiés d’un océan à l’autre.
Un exemple que je désire porter à votre attention, c’est la refonte du processus de demandes d’emploi pour les étudiants qui a été réalisée l’an dernier. Elle a permis de réduire le temps requis pour remplir une demande d’emploi, de 60 minutes à 6 minutes, et de passer de 10 pages à 4 pages de contenu. Voilà le type d’innovation que je souhaite voir adopter pour d’autres aspects de notre travail d’évaluation et de recrutement.
J’ai encouragé les employés de la CFP à être audacieux, à prendre des risques intelligents et à ne pas avoir peur de l’échec. Je crois fermement que ces éléments sont très importants pour innover et nous permettre d’essayer de nouvelles choses et de remettre en question le statu quo.
À l’approche du 110e anniversaire de la création de la CFP, je tiens à assurer le Parlement et les Canadiens que les changements que nous apportons ne vont pas compromettre notre rôle visant à maintenir au Canada une fonction publique non partisane et fondée sur le mérite, dont on fait l’éloge dans le monde entier.
Nous serons heureux, le cas échant, de répondre à toutes les questions de votre Comité.
Je vous remercie.