Chocolat Lamontagne : une entreprise de l’Estrie à la fine pointe de l’automatisation
Depuis plus de 45 ans, Chocolat Lamontagne s’illustre dans l’offre de produits chocolatiers de qualité grâce à un savoir-faire reconnu. La marque sherbrookoise a récemment entrepris un virage vers l’automatisation en faisant l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie, les meilleurs sur le marché.
Sommaire
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Entreprise : Chocolat Lamontagne Cet appui de DEC a permis : d’acquérir et d’installer de nouveaux équipements de production automatisés (notamment des systèmes d'enrobage, de bouilloire et de refroidissement). Le projet a aussi permis au client de réaliser des activités de commercialisation pour développer le marché américain et obtenir la certification BRCGS 2200 (qualité et sécurité du produit reconnues à l’international). |
Une entreprise familiale qui se renouvelle
Ce tournant vers l'automatisation s’inscrit dans un réalignement stratégique pour assurer un haut niveau de qualité et de production, visant à conquérir de nouvelles parts de marché et à élargir son offre de services pour ses clients actuels.
Fondée par Richard Lamontagne, d’abord comme productrice de chocolats pour les campagnes d’autofinancement, la marque Lamontagne est entrée sur le marché du détail en 2018 et a remporté le Grand Prix canadien des produits nouveaux du Conseil canadien du commerce de détail en 2017, 2018, 2019 et 2024. C’est aussi en 2024 que les enfants de monsieur Lamontagne, Tina et Danny, ont acquis la totalité des parts de l’entreprise.
« Tina et moi étions déjà impliqués dans l’entreprise depuis une quinzaine d’années et nous avions de grandes idées pour le futur de Chocolat Lamontagne. L’acquisition des parts nous a permis d’appliquer notre nouvelle vision à 100 %. »
Danny Lamontagne, directeur régional, Chocolat Lamontagne
Une vision pour une production optimisée
À la suite du ralentissement économique causé par la pandémie, l’entreprise a misé gros dans l’entreposage, l’automatisation et l’exportation. Avec des partenaires tels qu’Investissement Québec, Desjardins et DEC, des investissements de près de 15 millions de dollars ont permis d’agrandir l’usine de production, de doubler le chiffre d’affaires de Chocolat Lamontagne et d’améliorer son efficacité de production, en plus de créer des emplois.
« Je crois que dans l’histoire de Chocolat Lamontagne, il y aura la période avant cet investissement et celle d’après. C’est un moment décisif pour notre capacité de production, » affirme Dany Lamontagne.
L’automatisation du processus d’enrobage de fruits et de noix et de tempérance du chocolat était primordiale pour assurer la qualité et la consistance du produit, en plus de permettre aux employés de s’affairer à d’autres activités opérationnelles. Le chocolat est une substance capricieuse qui a besoin de précision lorsque travaillée, surtout dans le cas de production industrielle : la température et l’humidité sont contrôlées tout au long du processus pour éviter la cristallisation.
C’est à Sherbrooke, dans son usine d’une superficie de 115 000 pi2, que Chocolat Lamontagne produit et entrepose ses chocolats certifiés sans gluten, sans traces d'arachide et cachers qui répondent aux besoins d’une clientèle diversifiée. Misant sur ses atouts, Chocolat Lamontagne cherche à accroître ses parts de marché au Canada et aux États-Unis. Déjà l’une des plus importantes entreprises de fabrication de produits de chocolat au pays, elle s’impose aujourd’hui comme un acteur clé de l’industrie chocolatière nord-américaine, une réussite québécoise qui fait rayonner le savoir-faire de l’Estrie à l’international.
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