Royer : Un modèle d’excellence pour l’inclusion sociale

Faire preuve d’audace

Dans les années 40, alors que la Seconde Guerre mondiale mobilise d'importantes ressources, les matières premières, comme le cuir, deviennent rares. Cette pénurie touche durement de nombreuses industries, notamment celle de la chaussure. Devant le ralentissement des activités, Louis-Philippe Royer prend la décision audacieuse d’ouvrir sa propre tannerie, ce qui assure la continuité de ses activités, améliore la durabilité de ses produits et établit la renommée de la marque.

Innovation et spécialisation

Son fils Henri prend la relève dans les années 60 et donne un nouveau souffle à l’entreprise en investissant dans des équipements modernes. Par la suite, le petit-fils du fondateur, Yves, spécialise l’entreprise dans la fabrication des chaussures de travail pour les différents corps de métier, tout en mettant en place une équipe compétente qui se consacre à la commercialisation de ces produits de niche.

Des contrats importants au Canada et à l’étranger

En 2012, Simon Larochelle se porte acquéreur de l’entreprise et se donne pour mission de développer le marché au Canada et à l’étranger. Sous sa direction, l’entreprise conclut des contrats importants, ce qui renforce la présence de l’entreprise à l’international. En 2019, Simon Larochelle inaugure une deuxième usine à la fine pointe de la technologie dans le parc industriel de Sherbrooke, une étape clé pour augmenter sa capacité de production de façon significative.  

Des emplois de qualité pour des personnes avec des limitations fonctionnelles

La mise en service de la nouvelle usine pose toutefois un défi de taille : le recrutement d’une main-d'œuvre qualifiée dans un contexte de pénurie de personnel. Face à cet enjeu, la direction de l’entreprise établit un partenariat avec Défi Polyteck, un organisme qui a pour mission de créer des emplois de qualité pour des personnes avec des limitations fonctionnelles.

Dans le cadre d’un projet pilote, Défi Polyteck et Royer forment une cohorte de 14 travailleurs avec des limitations fonctionnelles, dont la majorité sera embauchée pour le démarrage de la nouvelle usine. L’entreprise répond ainsi à ses besoins de production tout en favorisant l’intégration sur le marché du travail d’une population souvent sous-représentée.

Afin que cette opération s’avère un succès, Royer aménage des milieux de travail inclusifs. Cette main-d’œuvre peut ainsi s'intégrer facilement et contribuer de manière efficace à la chaîne de production, tout en bénéficiant d'un encadrement collectif.

Comme le souligne Simon Larochelle, président-directeur général, Royer : « Si on embauche juste une personne avec une limitation fonctionnelle, celle-ci risque d’être mise de côté et de se sentir exclue. Si tu en embauches plusieurs, elles forment d’emblée une équipe, ce qui favorise leur inclusion au sein des milieux de travail. »

L’appui de DEC : un levier pour l’innovation et la compétitivité

Grâce à l’aide de DEC, l’entreprise investit également dans l’innovation technologique afin de développer des équipements à la fine pointe dont elle avait besoin pour demeurer un chef de file sur le marché mondial.

« Pour rester concurrentiel, il est essentiel d’avoir des partenaires comme DEC. Leur appui nous permet d’avoir accès au capital nécessaire pour innover. » –  Simon Larochelle, président-directeur général, Royer

Un modèle inspirant pour l’industrie

La démarche menée par Royer et ses partenaires au fil des ans démontre qu’il est possible d’allier innovation technologique, tradition et inclusion sociale. Aujourd’hui, Royer continue de croître, avec des objectifs clairs : renforcer sa présence à l’international, concentrer ses activités manufacturières au Canada, et partager son expérience en matière d’équité, diversité et inclusion (EDI) dans le plus grand intérêt de tous.