Heures de travail, horaire de travail et régimes de travail flexibles en milieux de travail sous la compétence fédérale : Résultats de l’Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale de 2022

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Introduction

Le présent rapport examine les résultats de l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) de 2022 sur les caractéristiques démographiques des employés, telles que l'âge et le sexe. L'Enquête a ciblé les employés travaillant pour des employeurs couverts par la partie III du Code canadien du travail, à l'exception de certaines activités diverses et des conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes (pour plus d'informations, voir « Source de données, méthodes et notes au lecteur »). Dans le reste du document, l'univers ciblé de l'Enquête est désigné la « compétence fédérale ». Des tableaux statistiques issus de l'enquête sont également disponibles sur le Portail du gouvernement ouvert.

Les femmes dans le secteur du transport aérien sont presque 2 fois plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel

Dans le cadre de la compétence fédérale, 12,0 % des employés travaillaient à temps partiel (moins de 30 heures par semaine), avec les femmes (14,2 %) étant légèrement plus susceptibles que les hommes (10,8 %) de le faire (figure 1).Footnote 1 Les secteurs de compétence fédérale qui affichaient les taux les plus élevés de travail à temps partiel étaient les services de messagerie et les pipelines (31,7 %) et le transport aérien (25,4 %). Parmi les secteurs de compétence fédérale, la proportion de femmes (37,8 %) qui travaillaient à temps partiel dans le transport aérien était nettement plus élevée que celle des hommes (19,4 %). Parallèlement, les femmes (7,7 %) dans les télécommunications et la radiodiffusion étaient presque aussi susceptibles que les hommes (7,9 %) de travailler à temps partiel.

Figure 1 : Travail à temps partiel, selon le secteur et le genre
Figure 1 : Travail à temps partiel, selon le secteur et le genre - Version textuelle suit
  • Remarque : Les employés qui travaillent à temps partiel sont ceux qui ont déclaré travailler habituellement moins de 30 heures par semaine.
Figure 1: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes Hommes Femmes
Tous les secteurs 12,0 % 10,8 % 14,2 %
Transport aérien 25,4 % 19,4 % 37,8 %
Transport ferroviaire 3,1 % 2,4 % 7,3 %
Transport routier 9,4 % 8,5 % 13,2 %
Transport maritime 7,9 % 7,6 % 8,7 %
Services de messagerie et pipelines 31,7 % 31,2 % 33,4 %
Banques 4,4 % 1,5 % 7,0 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 7,0 % 6,0 % 10,4 %
Télécommunications et radiodiffusion 7,8 % 7,9 % 7,7 %

Environ 1 homme sur 4 travaillant à temps partiel cite l’indisponibilité du travail à temps plein comme la principale raison de travailler à temps partiel

Les employés peuvent travailler à temps partiel pour diverses raisons, y compris l’indisponibilité du travail à temps plein, les obligations familiales, les obligations liées aux études ou parce qu’ils ont un autre emploi. Les employés peuvent également travailler à temps partiel pour « d’autres » raisons, comme la santé ou parce qu’ils choisissent volontairement de le faire. Si l’on exclut la catégorie « autre », les 3 raisons les plus fréquemment invoquées pour travailler à temps partiel étaient l’indisponibilité du travail à temps plein (24,6 %), le fait d’avoir un autre emploi (17,2 %) et les obligations liées aux études (16,3 %).Footnote 2 Les obligations familiales ont été citées par 7,1 % des employés à temps partiel, avec les femmes (13,9 %) étant plus de 6 fois plus susceptibles que les hommes (2,2 %) d’indiquer cette raison (figure 2). Par contre, les hommes (20,9 %) étaient 2 fois plus susceptibles que les femmes (10,0 %) de citer les obligations liées aux études comme principale raison de travailler à temps partiel.

Figure 2 : Principale raison de travailler à temps partiel, selon le genre
Figure 2 : Principale raison de travailler à temps partiel, selon le genre - Version textuelle suit
  • Remarque : Les réponses sont limitées aux employés qui ont déclaré travailler habituellement moins de 30 heures par semaine.
Figure 2: version textuelle
Principale raison de travailler à temps partiel Hommes et Femmes Hommes Femmes
Travail à temps plein non disponible 24,6 % 26,3 % 22,2 %
Obligations familiales 7,1 % 2,2 % 13,9 %
Obligations liées aux études 16,3 % 20,9 % 10,0 %
Autre emploi 17,2 % 18,8 % 14,9 %
Autre 34,8 % 31,8 % 39,0 %

Environ 45 % des travailleurs à temps partiel préféreraient travailler 30 heures ou plus par semaine

Parmi les employés travaillant à temps partiel, 45,6 % ont déclaré qu’ils préféreraient travailler 30 heures ou plus par semaine (figure 3).Footnote 3 Les hommes (48,7 %) étaient légèrement plus susceptibles que les femmes (41,3 %) d’avoir une telle préférence. Dans le cadre de la compétence fédérale, les travailleurs à temps partiel du transport ferroviaire étaient les plus susceptibles de déclarer qu’ils préféreraient travailler à temps plein (78,6 %). En revanche, seulement 24,0 % des travailleurs à temps partiel dans la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales avaient une telle préférence.

Figure 3 : Proportion des employés à temps partiel qui préféreraient travailler à temps plein, selon le secteur
Figure 3 : Proportion des employés à temps partiel qui préféreraient travailler à temps plein, selon le secteur - Version textuelle suit
  • Remarque : Les réponses sont limitées aux employés qui ont déclaré travailler habituellement moins de 30 heures par semaine.
Figure 3: version textuelle
Secteur Proportion des employés à temps partiel qui préféreraient travailler à temps plein
Tous les secteurs 45,6 %
Transport aérien 50,3 %
Transport ferroviaire 78,6 %
Transport routier 36,6 %
Transport maritime 38,6 %
Services de messagerie et pipelines 60,0 %
Banques 28,9 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 24,0 %
Télécommunications et radiodiffusion 38,9 %

Les hommes sont beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler plus de 40 heures par semaine

Dans le cadre de la compétence fédérale, 18,9 % des employés travaillaient plus de 40 heures par semaine (figure 4).Footnote 4 Le transport routier (46,3 %) et le transport maritime (34,4 %) étaient les 2 secteurs où les employés étaient les plus susceptibles de travailler plus de 40 heures par semaine. En revanche, le travail de plus de 40 heures par semaine était beaucoup moins fréquent dans les télécommunications et la radiodiffusion (4,8 %) et dans les banques (7,5 %).

Dans l’ensemble, les femmes (6,6 %) étaient moins susceptibles que les hommes (25,7 %) de travailler plus de 40 heures par semaine. Cette tendance était plus prononcée dans certains secteurs. Par exemple, les hommes (53,2 %) travaillant dans le transport routier étaient plus de 3 fois plus susceptibles que les femmes (16,4 %) de travailler plus que 40 heures par semaine. Parallèlement, les hommes (5,1 %) travaillant dans les télécommunications et la radiodiffusion étaient presque aussi susceptibles que les femmes (4,4 %) de travailler de telles heures.

Figure 4 : Proportion des employés qui travaillent plus de 40 heures par semaine, selon le secteur et le genre
Figure 4 : Proportion des employés qui travaillent plus de 40 heures par semaine, selon le secteur et le genre - Version textuelle suit
Figure 4: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes Hommes Femmes
Tous les secteurs 18,9 % 25,7 % 6,6 %
Transport aérien 14,4 % 17,7 % 7,4 %
Transport ferroviaire 26,8 % 28,0 % 20,0 %
Transport routier 46,3 % 53,2 % 16,4 %
Transport maritime 34,4 % 40,4 % 15,2 %
Services de messagerie et pipelines 10,8 % 12,0 % 6,9 %
Banques 7,5 % 11,6 % 4,0 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 18,2 % 21,9 % 7,4 %
Télécommunications et radiodiffusion 4,8 % 5,1 % 4,4 %

Les horaires de travail non réguliers sont les plus courants dans le transport ferroviaire et aérien

Dans le cadre de la compétence fédérale, 66,2 % des employés travaillaient selon un horaire régulier de jour, tandis que 6,6 % travaillaient un horaire régulier de soir ou de nuit (tableau 1).Footnote 5 Les 27,2 % restants des employés travaillaient selon un horaire de travail non régulier, qui comprend un quart de travail rotatif, un quart de travail fractionné, un horaire irrégulier ou un autre horaire de travail. Les employés travaillant dans le transport ferroviaire (52,7 %) et le transport aérien (51,8 %) étaient les plus susceptibles d’avoir un horaire de travail non régulier, tandis que les employés travaillant dans les banques étaient les moins susceptibles (5,6 %). Parallèlement, les employés travaillant dans les services de messagerie et les pipelines (26,0 %) étaient les plus susceptibles de travailler un horaire régulier de nuit ou de soir.

Tableau 1 : Proportion des employés selon l’horaire de travail habituel, selon le secteur
Secteur Horaire régulier de jour Horaire régulier de soir ou de nuit Horaire de travail non régulier
Tous les secteurs 66,2 % 6,6 % 27,2 %
Transport aérien 36,7 % 11,5 % 51,8 %
Transport ferroviaire 40,7 % 6,6 % 52,7 %
Transport routier 52,2 % 7,4 % 40,5 %
Transport maritime 50,7 % 2,9 % 46,4 %
Services de messagerie et pipelines 59,3 % 26,0 % 14,8 %
Banques 94,1 % 0,3 % 5,6 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 69,9 % 4,6 % 25,5 %
Télécommunications et radiodiffusion 75,1 % 3,4 % 21,5 %
  • Remarque : Un horaire de travail « non régulier » comprend un quart de travail rotatif, un quart de travail fractionné, un horaire irrégulier ou un autre horaire de travail.

Les hommes sont plus susceptibles de travailler selon un horaire non régulier que les femmes

Environ 78 % de toutes les femmes avaient un horaire régulier de jour, comparativement à 60 % des hommes. Parmi les 40 % restants d’hommes, 8 % avaient un horaire régulier de soir ou de nuit, tandis que 32 % avaient un horaire de travail non régulier (figure 5). Par ailleurs, sur les 22 % restants de femmes, 4 % avaient un horaire régulier de soir ou de nuit, tandis que 18 % avaient un horaire de travail non régulier. Les horaires de travail non réguliers étaient beaucoup plus courants chez les hommes que chez les femmes dans les secteurs suivants : transport routier, transport maritime et farine, semences, aliments pour animaux et céréales.

Figure 5 : Proportion des employés ayant des horaires de travail non réguliers, selon le secteur et le genre
Figure 5 : Proportion des employés ayant des horaires de travail non réguliers, selon le secteur et le genre - Version textuelle suit
  • Remarque : Un horaire de travail non régulier comprend un quart de travail rotatif, un quart de travail fractionné, un horaire irrégulier ou un autre horaire de travail.
Figure 5: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes Hommes Femmes
Tous les secteurs 27,2 % 31,9 % 18,4 %
Transport aérien 51,8 % 50,5 % 54,8 %
Transport ferroviaire 52,7 % 52,4 % 54,5 %
Transport routier 40,5 % 45,4 % 19,2 %
Transport maritime 46,4 % 53,6 % 23,5 %
Services de messagerie et pipelines 14,8 % 15,5 % 12,3 %
Banques 5,6 % 5,1 % 6,0 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 25,5 % 31,0 % 9,2 %
Télécommunications et radiodiffusion 21,5 % 23,4 % 18,7 %

La plupart des employés qui travaillent selon un horaire de travail non régulier préféreraient travailler selon un horaire régulier

Parmi les employés qui travaillent selon un horaire non régulier, 53,4 % ont indiqué qu’ils préféreraient travailler selon un horaire régulier.Footnote 6 Les employés du transport ferroviaire (70,3 %), des télécommunications et de la radiodiffusion (68,9 %) et de la farine, des semences, des aliments pour animaux et des céréales (63,9 %) étaient les plus susceptibles d’avoir une telle préférence (figure 6).

Dans l’ensemble, les hommes (53,4 %) travaillant selon un horaire non régulier étaient aussi susceptibles que les femmes (53,2 %) de préférer travailler selon un horaire régulier. Toutefois, il y avait certaines différences selon le secteur. Par exemple, les femmes dans les banques (53,1 %) ayant un horaire non régulier étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes (34,4 %) de déclarer qu’elles préféreraient avoir un horaire régulier. L’inverse était vrai dans la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales, avec 66,3 % des hommes ayant un horaire non régulier ayant déclaré qu’ils préféreraient travailler selon un horaire régulier, comparativement à 40,0 % des femmes.

Figure 6 : Proportion des employés ayant un horaire de travail non régulier qui préféreraient travailler selon un horaire de travail régulier, selon le secteur
Figure 6 : Proportion des employés ayant un horaire de travail non régulier qui préféreraient travailler selon un horaire de travail régulier, selon le secteur - Version textuelle suit
  • Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré avoir habituellement un horaire de travail non régulier dans l’entreprise en question.
Figure 6: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes Hommes Femmes
Tous les secteurs 53,4 % 53,4 % 53,2 %
Transport aérien 50,7 % 50,9 % 50,2 %
Transport ferroviaire 70,3 % 71,6 % 62,9 %
Transport routier 50,6 % 51,2 % 44,7 %
Transport maritime 47,1 % 47,6 % 43,6 %
Services de messagerie et pipelines 59,5 % 61,0 % 52,7 %
Banques 45,1 % 34,4 % 53,1 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 63,9 % 66,3 % 40,0 %
Télécommunications et radiodiffusion 68,9 % 68,8 % 69,1 %

Les employés du transport routier et ferroviaire sont les plus susceptibles de connaître leur horaire de travail 24 heures ou moins à l’avance

Dans le cadre de la compétence fédérale, parmi les employés qui ont déclaré que leur horaire de travail était autre chose qu’un horaire régulier de jour, de soir ou de nuit, 19,2 % ont indiqué que leur horaire de travail ne changeait pas régulièrement (tableau 2).Footnote 7 Parmi les restants, 32,8 % ont déclaré connaître leur horaire de travail 24 heures ou moins à l’avance, 11,5 % entre 2 et 6 jours à l’avance, 15,4 % entre une et 2 semaines à l’avance et 21,0 % plus de 2 semaines à l’avance. Les employés du transport routier (64,0 %) et du transport ferroviaire (53,2 %) étaient les plus susceptibles de connaître leur horaire 24 heures ou moins à l’avance, tandis que les employés des télécommunications et de la radiodiffusion (3,7 %) étaient les moins susceptibles.

Tableau 2 : Temps à l’avance avec lequel l’horaire de travail est habituellement connu, selon le secteur
Secteur 24 heures ou moins 2 à 6 jours 1 à 2 semaines Plus de 2 semaines Pas de changement régulier
Tous les secteurs 32,8 % 11,5 % 15,4 % 21,0 % 19,2 %
Transport aérien 13,6 % 8,8 % 23,9 % 34,3 % 19,3 %
Transport ferroviaire 53,2 % 9,3 % 9,7 % 9,9 % 17,8 %
Transport routier 64,0 % 14,2 % 4,8 % 1,5 % 15,4 %
Transport maritime 29,0 % 17,3 % 9,7 % 12,9 % 31,1 %
Services de messagerie et pipelines 31,5 % 17,5 % 18,3 % 4,8 % 28,0 %
Banques 16,1 %E 6,9 %E 9,3 %E 41,7 %E 25,9 %E
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 21,5 % 18,6 % 12,6 % 18,1 % 29,3 %
Télécommunications et radiodiffusion 3,7 % 8,2 % 29,0 % 42,5 % 16,6 %
  • Notes : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré que leur horaire de travail habituel était autre chose qu’un horaire régulier de jour, un horaire régulier en soirée ou un horaire régulier de nuit.
  • E : Utilisez l’estimation avec prudence : les intervalles de confiance de 95 % sont grands.

Parmi les employés dont l’horaire de travail changeait régulièrement, 58,4 % ont indiqué qu’ils étaient « très satisfaits » ou « satisfaits » du temps à l’avance avec lequel ils connaissaient leur horaire de travail (tableau 3).Footnote 8 Le secteur où les employés étaient les moins susceptibles d’être « très satisfaits » ou « satisfaits » était le transport ferroviaire (33,9 %), suivi des services de messagerie et des pipelines (53,0 %).

Tableau 3 : Degré de satisfaction de l’avance avec laquelle l’horaire de travail était connu, selon le secteur
Secteur Très satisfait ou satisfait Ni satisfait ni insatisfait Insatisfait ou très insatisfait Ne s'applique pas
Tous les secteurs 58,4 % 22,7 % 13,5 % 5,4 %
Transport aérien 60,3 % 21,9 % 14,1 % 3,6 %
Transport ferroviaire 33,9 % 27,6 % 33,9 % 4,6 %
Transport routier 55,5 % 23,2 % 14,8 % 6,5 %
Transport maritime 60,9 % 22,4 % 11,2 % 5,5 %
Services de messagerie et pipelines 53,0 % 20,0 % 15,8 % 11,1 %
Banques 62,9 % 24,9 % 3,8 % 8,4 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 64,7 % 16,5 % 11,9 % 6,9 %
Télécommunications et radiodiffusion 64,1 % 23,6 % 9,3 % 3,0 %
  • Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré que leur horaire de travail habituel était autre chose qu’un horaire régulier de jour, un horaire régulier de soir ou un horaire régulier de nuit et que leur horaire de travail changeait régulièrement.

La plupart des employés sont satisfaits de leur capacité de rencontrer leurs responsabilités familiales compte tenu de leur horaire de travail

La majorité (64,7 %) des employés de compétence fédérale étaient « très satisfaits » ou « satisfaits » de leur capacité de rencontrer leurs responsabilités familiales compte tenu de leur horaire de travail.Footnote 9 Les femmes (69,7 %) étaient plus susceptibles que les hommes (62,0 %) d’être au moins satisfaites (figure 7). Dans l’ensemble des secteurs de compétence fédérale, les employés travaillant dans les secteurs de la farine, des semences, des aliments pour animaux et des céréales (74,3 %), des télécommunications et de la radiodiffusion (71,3 %) et des services bancaires (71,2 %) étaient les plus susceptibles d’être « très satisfaits » ou « satisfaits », tandis que les employés du transport ferroviaire (46,7 %) étaient les moins susceptibles.

Figure 7 : Proportion des employés qui sont « très satisfaits » ou « satisfaits » à l’égard de leur capacité de rencontrer les responsabilités familiales en fonction de l’horaire de travail, selon le genre et le secteur
Figure 7 : Proportion des employés qui sont « très satisfaits » ou « satisfaits » à l’égard de leur capacité de rencontrer les responsabilités familiales en fonction de l’horaire de travail, selon le genre et le secteur - Version textuelle suit
Figure 7: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes Hommes Femmes
Tous les secteurs 64,7 % 62,0 % 69,7 %
Transport aérien 55,6 % 54,0 % 59,1 %
Transport ferroviaire 46,7 % 46,6 % 47,8 %
Transport routier 61,0 % 59,3 % 68,2 %
Transport maritime 62,0 % 60,7 % 66,1 %
Services de messagerie et pipelines 60,1 % 60,8 % 57,5 %
Banques 71,2 % 67,2 % 74,6 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 74,3 % 72,6 % 79,3 %
Télécommunications et radiodiffusion 71,3 % 71,5 % 71,2 %

La disponibilité du télétravail est limitée en dehors des banques et des télécommunications et de la radiodiffusion

Parmi les employés de compétence fédérale, 51,8 % avaient accès à au moins un type de régime de travail flexible, 26,8 % ne se voyaient offrir aucun type de régime de travail flexible, tandis que 21,4 % ont déclaré qu’ils ne savaient pas (tableau 4).Footnote 10 Les 2 régimes de travail flexibles les plus courants étaient le télétravail (29,3 %) et l’horaire de travail variable (27,4 %). Parmi les secteurs sous la compétence fédérale, les régimes de travail flexibles étaient les plus répandus dans les télécommunications et la radiodiffusion (69,9 %) et dans les banques (61,5 %), tandis qu’ils étaient beaucoup moins fréquents dans le transport routier (40,4 %), la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (40,0 %) et le transport ferroviaire (34,7 %).

Tableau 4 : Disponibilité de régimes de travail flexibles, selon le secteur
Secteur Disponibilité d'au moins un régime de travail flexible Aucune Ne sais pas
Tous les secteurs 51,8 % 26,8 % 21,4 %
Transport aérien 45,9 % 32,5 % 21,6 %
Transport ferroviaire 34,7 % 43,1 % 22,2 %
Transport routier 40,4 % 36,8 % 22,8 %
Transport maritime 44,0 % 35,4 % 20,6 %
Services de messagerie et pipelines 37,6 % 32,5 % 29,9 %
Banques 61,5 % 17,0 % 21,5 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 40,0 % 37,1 % 22,9 %
Télécommunications et radiodiffusion 69,9 % 16,3 % 13,8 %

Le télétravail était plus répandu en tant que régime de travail flexible dans le secteur des télécommunications et de la radiodiffusion (57,1 %) et dans les banques (49,0 %). À l’extérieur de ces 2 secteurs, entre 8,1 % et 20,5 % des travailleurs avaient accès à ce type de régime de travail (figure 8). Parallèlement, selon le secteur, entre 18,9 % et 32,9 % des employés avaient accès à un horaire de travail variable.

Figure 8 : Proportion des employés qui ont indiqué que le télétravail était l’un des régimes de travail flexibles offerts par leur employeur, selon le secteur
Figure 8 : Proportion des employés qui ont indiqué que le télétravail était l’un des régimes de travail flexibles offerts par leur employeur, selon le secteur - Version textuelle suit
Figure 8: version textuelle
Secteur Proportion des employés qui ont indiqué que le télétravail était l'un des régimes de travail flexibles offerts par leur employeur
Tous les secteurs 29,3 %
Transport aérien 12,9 %
Transport ferroviaire 8,1 %
Transport routier 8,8 %
Transport maritime 20,5 %
Services de messagerie et pipelines 9,9 %
Banques 49,0 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 15,6 %
Télécommunications et radiodiffusion 57,1 %

Les employés du transport ferroviaire sont les moins susceptibles d’être satisfaits des régimes de travail flexibles qui leur sont offertes

Environ 78,9 % des employés qui avaient accès à un ou plusieurs régimes de travail flexibles étaient « très satisfaits » ou « satisfaits » des régimes de travail flexibles qui s’offraient à eux (figure 9).Footnote 11 Par ailleurs, 15,6 % des employés n’étaient « ni satisfaits ni insatisfaits » et 5,6 % étaient « insatisfaits » ou « très insatisfaits ». Les employés du transport ferroviaire (56,2 %) étaient les moins susceptibles d’être « très satisfaits » ou « satisfaits ».

Figure 9 : Proportion des employés qui sont « très satisfaits » ou « satisfaits » des régimes de travail flexibles qui leur sont offerts, selon le secteur
Figure 9 : Proportion des employés qui sont « très satisfaits » ou « satisfaits » des régimes de travail flexibles qui leur sont offerts, selon le secteur - Version textuelle suit
  • Remarque : Les réponses se limitent à ceux qui ont déclaré qu’une ou plusieurs régimes de travail flexibles étaient disponibles.
Figure 9: version textuelle
Secteur Proportion des employés qui sont « très satisfaits » ou « satisfaits » des régimes de travail flexibles qui leur sont offerts
Tous les secteurs 78,9 %
Transport aérien 71,6 %
Transport ferroviaire 56,2 %
Transport routier 76,2 %
Transport maritime 72,5 %
Services de messagerie et pipelines 66,8 %
Banques 85,9 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 83,1 %
Télécommunications et radiodiffusion 78,7 %

Le transport ferroviaire est le secteur où la proportion de travailleurs travaillant des heures supplémentaires payées est la plus élevée

Parmi les employés de compétence fédérale, 26,4 % travaillaient des heures supplémentaires payées au cours d’une semaine typique (figure 10).Footnote 12 Environ 12,5 % des employés ont déclaré qu’au cours d’une semaine typique, ils effectuaient 6 heures supplémentaires payées ou plus. En moyenne, les travailleurs de compétence fédérale ont indiqué qu’ils travaillaient en moyenne 2,5 heures par semaine en heures supplémentaires payées.

Parmi les secteurs sous la compétence fédérale, le transport ferroviaire (48,3 %), les services de messagerie et les pipelines (46,8 %), ainsi que la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (46,5 %) étaient les 3 secteurs ayant les proportions les plus élevées de travailleurs travaillant des heures supplémentaires payées. En revanche, les services bancaires (11,9 %) étaient le secteur où les travailleurs étaient les moins susceptibles d’effectuer de telles heures supplémentaires. En ce qui concerne les heures supplémentaires, les travailleurs de la farine, des semences, des aliments pour animaux et des céréales (23,7 %) étaient les plus susceptibles de faire 6 heures supplémentaires payées ou plus, tandis que les travailleurs des télécommunications et de la radiodiffusion (5,3 %) étaient les moins susceptibles.

Figure 10 : Proportion des employés qui travaillent des heures supplémentaires payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur
Figure 10 : Proportion des employés qui travaillent des heures supplémentaires payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur - Version textuelle suit
Figure 10: version textuelle
Secteur Proportion des employés qui travaillent des heures supplémentaires payées au cours d'une semaine typique
Tous les secteurs 26,4 %
Transport aérien 33,1 %
Transport ferroviaire 48,3 %
Transport routier 28,7 %
Transport maritime 36,8 %
Services de messagerie et pipelines 46,8 %
Banques 11,9 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 46,5 %
Télécommunications et radiodiffusion 21,2 %

Les heures supplémentaires non payées sont les plus fréquentes dans les banques

Environ 32,5 % des employés de compétence fédérale ont déclaré avoir fait des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, et 16,5 % des employés ont indiqué qu’ils travaillaient 6 heures ou plus d’heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique (figure 11). En moyenne, les travailleurs relevant de la compétence fédérale ont indiqué qu’ils travaillaient 2,7 heures supplémentaires non payées par semaine.

Les travailleurs des banques (50,4 %) étaient les plus susceptibles de faire des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, faisant en moyenne 4,2 heures supplémentaires non payées par semaine. Dans l’ensemble, environ 28,3 % des travailleurs de ce secteur travaillaient 6 heures supplémentaires non payées ou plus au cours d’une semaine typique. En revanche, les travailleurs du transport aérien (18,3 %) et des services de messagerie et des pipelines (15,7 %) étaient les moins susceptibles de travailler de telles heures. Les employés de ces 2 secteurs travaillaient en moyenne entre 1,3 et 1,4 heure supplémentaire non payée par semaine.

Figure 11 : Proportion des employés qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur
Figure 11 : Proportion des employés qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur - Version textuelle suit
Figure 11: version textuelle
Secteur Proportion des employés travaillant des heures supplémentaires non payées au cours d'une semaine typique
Tous les secteurs 32,5 %
Transport aérien 18,3 %
Transport ferroviaire 20,0 %
Transport routier 21,3 %
Transport maritime 28,7 %
Services de messagerie et pipelines 15,7 %
Banques 50,4 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 22,0 %
Télécommunications et radiodiffusion 36,4 %

Les heures supplémentaires non payées sont plus fréquentes chez les salariés

Parmi les employés qui travaillaient des heures supplémentaires non payées, 84,2 % étaient salariés tandis que 15,8 % étaient payés à l’heure. Dans l’ensemble, les employés salariés étaient plus susceptibles d’effectuer des heures supplémentaires non payées que ceux payés à l’heure, avec 45,6 % d’entre eux travaillant de telles heures comparativement à 12,8 % des employés payés à l’heure (figure 12). De plus, les salariés travaillaient en moyenne plus d’heures supplémentaires non payées par semaine que leurs homologues payés à l’heure, soit 3,9 heures contre 0,9 heure.

Les employés salariés travaillant dans les banques (53,5 %) et dans les services de messagerie et les pipelines (53,2 %) étaient les plus susceptibles de faire des heures supplémentaires non payées, tandis que ceux travaillant dans le transport routier (29,7 %) étaient les moins susceptibles. Les employés salariés des banques travaillaient en moyenne 4,5 heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, tandis que les travailleurs des télécommunications et de la radiodiffusion travaillaient 3,1 heures.

Figure 12 : Proportion des employés salariés qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, par secteur
Figure 12 : Proportion des employés salariés qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, par secteur - Version textuelle suit
Figure 12: version textuelle
Secteur Proportion des employés salariés qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d'une semaine typique
Tous les secteurs 45,6 %
Transport aérien 36,4 %
Transport ferroviaire 35,3 %
Transport routier 29,7 %
Transport maritime 42,5 %
Services de messagerie et pipelines 53,2 %
Banques 53,5 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 43,1 %
Télécommunications et radiodiffusion 46,5 %

Les employés payés à l’heure travaillant dans les télécommunications et la radiodiffusion (23,0 %) étaient les plus susceptibles de faire des heures supplémentaires non payées, tandis que les employés travaillant dans les services de messagerie et les pipelines (6,5 %) étaient les moins susceptibles (figure 13). Les employés payés à l’heure dans les télécommunications et la radiodiffusion travaillaient en moyenne 1,5 heure d’heures supplémentaires non payées et ceux des services de messagerie et des pipelines 0,5 heure.

Figure 13 : Proportion des employés rémunérés à l’heure qui travaillaient des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur
Figure 13 : Proportion des employés rémunérés à l’heure qui travaillaient des heures supplémentaires non payées au cours d’une semaine typique, selon le secteur - Version textuelle suit
Figure 13: version textuelle
Secteur Proportion des employés payés à l'heure qui travaillent des heures supplémentaires non payées au cours d'une semaine typique
Tous les secteurs 12,8 %
Transport aérien 10,8 %
Transport ferroviaire 10,8 %
Transport routier 10,8 %
Transport maritime 14,9 %
Services de messagerie et pipelines 6,5 %
Banques 17,9 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 9,1 %
Télécommunications et radiodiffusion 23,0 %

Les employés des banques sont très susceptibles d’être aux moins légèrement préoccupés par les conséquences négatives du refus d’heures supplémentaires

Environ 14,1 % des employés ayant fait des heures supplémentaires étaient extrêmement ou très préoccupés par les conséquences négatives qu’aurait pu entraîner le refus de faire des heures supplémentaires (tableau 5).Footnote 13 Un autre 14,2 % étaient « préoccupés », 25,0 % étaient « légèrement préoccupés » et 46,7 % étaient « pas du tout préoccupés ». Les employés travaillant dans les télécommunications et la radiodiffusion (55,8 %) et dans les banques (62,5 %) étaient les plus susceptibles d’être au moins un peu préoccupés.

Tableau 5 : Degré de préoccupation à l’égard des conséquences négatives qu’aurait pu entraîner le refus de faire des heures supplémentaires, selon le secteur
Secteur Extrêmement ou très préoccupé Préoccupé Légèrement préoccupé Pas du tout préoccupé
Tous les secteurs 14,1 % 14,2 % 25,0 % 46,7 %
Transport aérien 12,5 % 13,7 % 22,1 % 51,7 %
Transport ferroviaire 23,5 % 9,8 % 17,5 % 49,1 %
Transport routier 12,7 % 13,3 % 19,5 % 54,5 %
Transport maritime 10,7 % 15,0 % 24,3 % 50,0 %
Services de messagerie et pipelines 11,6 % 11,4 % 23,2 % 53,7 %
Banques 17,6 % 16,6 % 28,3 % 37,5 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 9,3 % 7,6 % 21,3 % 61,8 %
Télécommunications et radiodiffusion 11,6 % 13,8 % 30,4 % 44,2 %
  • Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré travailler des heures supplémentaires payées ou non payées.

Les employés du transport ferroviaire sont les plus susceptibles de déclarer ressentir au moins une certaine pression de la part de leur employeur pour faire des heures supplémentaires

Environ 60 % des employés ont déclaré ressentir au moins une certaine pression de la part de leur employeur pour faire des heures supplémentaires, y compris 12,1 % qui ont ressenti beaucoup de pression, 22,8 % qui ont ressenti une certaine pression et 25,1 % qui ont ressenti un peu de pression (tableau 6).Footnote 14 Les employés du transport ferroviaire (68,5 %) et des banques (65,6 %) étaient les plus susceptibles de ressentir au moins un peu de pression.

Tableau 6 : Proportion des employés selon le niveau de pression pour faire des heures supplémentaires, selon le secteur
Secteur Beaucoup de pression Une certaine pression Un peu de pression Aucune pression
Tous les secteurs 12,1 % 22,8 % 25,1 % 40,0 %
Transport aérien 15,9 % 20,6 % 23,7 % 39,8 %
Transport ferroviaire 24,2 % 20,6 % 23,7 % 31,5 %
Transport routier 11,7 % 21,3 % 19,7 % 47,3 %
Transport maritime 13,3 % 20,3 % 21,9 % 44,5 %
Services de messagerie et pipelines 13,2 % 18,5 % 23,9 % 44,4 %
Banques 11,2 % 27,2 % 27,2 % 34,4 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 9,3 % 19,3 % 23,9 % 47,5 %
Télécommunications et radiodiffusion 9,2 % 20,6 % 31,2 % 39,0 %
  • Remarque : Les réponses se limitent aux employés qui ont déclaré travailler des heures supplémentaires payées ou non payées.

Source de données, méthodes et notes au lecteur

Source de données et méthodes

La source de données utilisée pour le présent rapport est l'Enquête auprès des employés de compétence fédérale (EECF) de 2022. L'enquête a été menée par Statistique Canada pour le compte du Programme du travail d'Emploi et Développement social Canada. L'objectif de l'enquête était de recueillir des données sur les conditions de travail des employés qui travaillent dans les milieux de travail sous réglementation fédérale. Les sujets abordés comprennent les heures de travail, la santé et la sécurité, l'équilibre entre travail et vie personnelle, l'exposition au harcèlement et à la discrimination en milieu de travail, ainsi que l'accès aux congés, aux avantages sociaux, aux modalités de travail flexibles et à la couverture de la négociation collective. Statistique Canada a distribué l'enquête à 37 500 employés au début de 2022 (de janvier à mars). Environ 19 060 employés ont répondu à l'enquête.

L'enquête a ciblé les employés qui travaillent pour des employeurs visés par la partie III du Code canadien du travail. La partie III du Code canadien du travail couvre environ 6 % de tous les employés au Canada, ce qui comprend les employés qui travaillent dans les 8 secteurs suivants : le transport aérien; le transport ferroviaire; le transport routier; le transport maritime; les services de messagerie et les pipelines; les banques; les aliments pour animaux, farine, semences et céréales; et les télécommunications et la radiodiffusion. Dorénavant, la terminologie « compétence fédérale » (CF) est utilisée pour désigner ces secteurs. L'enquête n'a pas permis de recueillir de données auprès d'employés travaillant dans diverses activités à l'extérieur de ces 8 secteurs, comme certaines sociétés d'État et de gouvernance partagée fédérale, des mines sous réglementation fédérale et des entreprises engagées dans la gestion des pêches. L'enquête n'incluait pas non plus les conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes.

Notes au lecteur

  1. La base d'échantillonnage de l'EECF a été constituée à partir de listes d'employés réputés travailler dans des établissements relevant de la compétence fédérale. Ces listes ont été fournies par les employeurs ou dérivées de sources de données administratives telles que les données fiscales. Pour certains employeurs, les listes d'employés n'ont pas été fournies ou n'étaient pas utilisables, ce qui a entraîné était une sous-représentation dans l'échantillon. Cette sous-représentation était plus importante chez les grands établissements postaux du secteur des services de messagerie et des pipelines et les établissements du secteur du transport ferroviaire. Il s'agit d'une source potentielle de biais dans les estimations pour ces domaines. De plus, en raison de la sous-représentation des services postaux et, par conséquent, de la contribution beaucoup plus importante des services de messagerie, le secteur a été renommé « services de messagerie et des pipelines » au lieu de « services postaux et des pipelines. »
  2. Le secteur des pipelines a été fusionné avec le secteur des services postaux et de messagerie. Étant donné que les pipelines sont un secteur composé d'un nombre relativement restreint d'entreprises, toutes les statistiques qui seraient déclarées pour ce seul secteur auraient tendance à entrer en conflit avec les exigences de confidentialité et qualité des données de Statistique Canada en matière de déclaration des statistiques.
  3. Les estimations présentées dans le présent rapport sont fondées uniquement sur des réponses valides, les réponses non valides ayant été exclues.
  4. Le cas échéant, les estimations peuvent ne pas totaliser exactement 100 % en raison des arrondis.
  5. L'EECF comprenait des questions sur le sexe à la naissance et le genre. Le présent rapport utilise la variable « genre », qui est conforme à l'approche utilisée dans le plus récent Recensement de la population. Étant donné que la taille de la catégorie représentant diverses identités n'était pas suffisante pour être déclarée, statistique Canada a agrégé les réponses de la catégorie représentant diverses identités de genre dans les catégories de genre binaires. Les répondants qui ont refusé de répondre à la question « Quel est votre genre » sont traités comme des non-réponses et sont donc exclus des résultats déclarés selon le genre.

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2025-03-11