Profil des employés en milieux de travail sous la compétence fédérale : Résultats de l’Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale de 2022

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Introduction

Le présent rapport examine les résultats de l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) de 2022 sur les caractéristiques démographiques des employés, telles que l'âge et le sexe. L'Enquête a ciblé les employés travaillant pour des employeurs couverts par la Partie III du Code canadien du travail, à l'exception de certaines activités diverses et des conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes (pour plus d'informations, voir « Source de données, méthodes et notes au lecteur »). Dans le reste du document, l'univers ciblé de l'Enquête est désigné la « compétence fédérale ». Des tableaux statistiques issus de l'enquête sont également disponibles sur le Portail du gouvernement ouvert.

Près de 29 % des employés ont moins de 35 ans

Dans l'ensemble de la compétence fédérale, seulement 6,0 % des employés avaient moins de 25 ans et 5,3 % avaient 65 ans ou plus. Les employés âgés de 25 à 34 ans représentaient 22,9 % de la compétence fédérale; ceux âgés de 35 à 44 ans, 24,8 %; ceux âgés de 45 à 54 ans, 22,7 %; et ceux âgés de 55 à 64 ans, 18,3 % (tableau 1).

Il y avait des différences notables entre les différents secteurs dans la répartition des employés selon l'âge. La proportion d'employés âgés de 55 ans et plus était particulièrement élevée dans le transport routier (31,8 %), le transport maritime (31,8 %) et la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (29,0 %). Parallèlement, 13,0 % des employés des services de messagerie et des pipelines étaient âgés de moins de 25 ans, soit beaucoup plus que dans tout autre secteur. En fait, seuls la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales et le transport aérien étaient proches avec 9,9 % et 9,4 % respectivement.

Tableau 1 : Répartition des employés par âge et par secteur
Secteur Moins de 25 25 à 34 35 à 44 45 à 54 55 à 64 65 et plus
Tous les secteurs 6,0 % 22,9 % 24,8 % 22,7 % 18,3 % 5,3 %
Transport aérien 9,4 % 24,7 % 20,8 % 19,8 % 19,0 % 6,3 %
Transport ferroviaire 4,3 % 24,0 % 24,3 % 25,2 % 17,9 % 4,3 %
Transport routier 5,3 % 18,5 % 18,9 % 25,4 % 21,9 % 10,0 %
Transport maritime 5,5 % 20,1 % 22,1 % 20,5 % 24,2 % 7,6 %
Services de messagerie et pipelines 13,0 % 24,1 % 22,2 % 19,8 % 17,4 % 3,4 %
Banques 3,0 % 25,1 % 31,4 % 21,8 % 16,6 % 2,1 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 9,9 % 21,5 % 20,4 % 19,2 % 21,8 % 7,2 %
Télécommunications et radiodiffusion 5,0 % 23,2 % 28,5 % 25,8 % 14,0 % 3,5 %

Le secteur bancaire est le seul secteur sous réglementation fédérale où les femmes sont majoritaires

La majorité des employés travaillant dans des milieux relevant de la compétence fédérale étaient des hommes (64,7 %), allant de 85,8 % dans le transport ferroviaire à 46,2 % dans les banques (figure 1). En fait, le seul secteur où les femmes représentaient la majorité des employés était les banques, avec 53,8 % de l'ensemble des employés. Parmi les autres secteurs, les télécommunications et la radiodiffusion et le transport aérien affichaient les proportions les plus élevées de femmes, soit 40,3 % et 35,3 % respectivement.

Figure 1 : Répartition des employés selon le genre et le secteur
Figure 1 : Répartition des employés selon le genre et le secteur - Description textuelle suit
Figure 1: version textuelle
Secteur Hommes Femmes
Tous les secteurs 64,7 % 35,3 %
Transport aérien 67,6 % 32,4 %
Transport ferroviaire 85,8 % 14,2 %
Transport routier 81,4 % 18,6 %
Transport maritime 76,2 % 23,8 %
Services de messagerie et pipelines 77,6 % 22,4 %
Banques 46,2 % 53,8 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 74,4 % 25,6 %
Télécommunications et radiodiffusion 59,7 % 40,3 %

En ce qui concerne la répartition professionnelle des employés, 33,7 % des femmes occupaient des emplois professionnels, 27,2 % des emplois dans le marketing et les ventes et 20,8 % des emplois de bureau et administratifs (tableau 2). Chez les hommes, 28,4 % occupaient un emploi manuel, 28,3 % étaient des professionnels et 9,7 % étaient des employés de bureau et de postes administratifs.

Les femmes représentaient la majorité des employées dans les professions du marketing et de la vente (53,3 %) et dans les emplois de bureau et administratifs (53,8 %). Les femmes représentaient 39,6 % des gestionnaires et 39,3 % des professionnels, ce qui est supérieur à leur représentation globale dans la compétence fédérale. Les femmes représentaient aussi 33,3 % des superviseurs. Parallèlement, les femmes étaient fortement sous-représentées dans les professions techniques et de métiers (5,4 %) et dans les professions manuelles (6,0 %).

Tableau 2 : Répartition des employés selon la profession et le genre
Groupe professionnel Répartition des femmes et des hommes Répartition des femmes Répartition des hommes Proportion de femmes
Total 100,0 % 100,0 % 100,0 % 35,3 %
Gestionnaires 9,4 % 10,5 % 8,8 % 39,6 %
Superviseurs 3,8 % 3,6 % 3,9 % 33,3 %
Professionnels 30,2 % 33,7 % 28,3 % 39,3 %
Personnel technique et métiers 5,4 % 0,8 % 7,9 % 5,4 %
Marketing et ventes 18,0 % 27,2 % 13,0 % 53,3 %
Personnel de bureau ou administratif 13,6 % 20,8 % 9,7 % 53,8 %
Manœuvre 19,5 % 3,3 % 28,4 % 6,0 %

La plupart des employés ont fait des études postsecondaires

Parmi les employés relevant de la compétence fédérale, 44,0 % avaient un certificat, un diplôme ou un grade universitaire; 9,4 % un certificat ou diplôme d'une école de métiers; 20,6 % un diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire; 21,1 % un diplôme d'études secondaires; tandis que 4,9 % des employés n'avaient pas terminé leurs études secondaires (tableau 3). Les employés des banques (76,0 %) étaient les plus susceptibles d'être titulaires d'un certificat, d'un diplôme ou d'un grade universitaire. Parallèlement, le transport maritime (20,8 %) et le transport ferroviaire (20,4 %) affichaient la proportion la plus élevée d'employés ayant un certificat ou diplôme d'une école de métiers. Par ailleurs, la proportion d'employés dont le diplôme d'études secondaires était la plus haute qualification était la plus élevée dans le transport ferroviaire (37,1 %); la farine, les semences, les aliments pour animaux et les céréales (34,3 %); le transport routier (34,2 %); et les services de messagerie et les pipelines (33,7 %).

Tableau 3 : Plus haut niveau de scolarité atteint par secteur
Secteur Niveau inférieur à un diplôme d'études secondaires Diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence d'études secondaires Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire Certificat ou diplôme d'une école de métiers Certificat, diplôme ou grade universitaire
Tous les secteurs 4,9 % 21,1 % 20,6 % 9,4 % 44,0 %
Transport aérien 2,9 % 20,0 % 32,1 % 13,6 % 31,3 %
Transport ferroviaire 2,9 % 37,1 % 22,2 % 20,4 % 17,4 %
Transport routier 13,9 % 34,2 % 15,9 % 17,6 % 18,4 %
Transport maritime 6,3 % 17,1 % 24,1 % 20,8 % 31,7 %
Services de messagerie et pipelines 6,3 % 33,7 % 22,0 % 7,0 % 30,9 %
Banques 0,4 % 10,2 % 12,0 % 1,5 % 76,0 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 8,9 % 34,3 % 20,6 % 12,7 % 23,5 %
Télécommunications et radiodiffusion 0,8 % 15,2 % 30,9 % 5,1 % 48,0 %

Les femmes (79,2 %) étaient plus susceptibles que les hommes (71,1 %) d’avoir fait des études postsecondaires (figure 2). Une proportion plus élevée de femmes (51,7 %) que d’hommes (39,7 %) avait obtenu un certificat, un diplôme ou un grade universitaire. Parallèlement, la proportion de femmes (23,2 %) ayant obtenu un diplôme d’études collégiales, de CÉGEP ou un autre diplôme non universitaire comme niveau de scolarité le plus élevé était légèrement plus élevée que celle des hommes (19,2 %). Enfin, la proportion d’hommes (12,2 %) ayant obtenu un certificat ou diplôme d’une école de métier comme niveau de scolarité le plus élevé était près de 3 fois supérieure à celle des femmes (4,3 %).

Figure 2 : Plus haut niveau de scolarité atteint, selon le genre
Figure 2 : Plus haut niveau de scolarité atteint, selon le genre - Version textuelle suit
Figure 2: version textuelle
Niveau de scolarité le plus élevé Hommes et Femmes Hommes Femmes
Niveau inférieur à un diplôme d'études secondaires 4,9 % 6,5 % 2,0 %
Diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence d'études secondaires 21,1 % 22,4 % 18,8 %
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire 20,6 % 19,2 % 23,2 %
Certificat ou diplôme d'une école de métiers 9,4 % 12,2 % 4,3 %
Certificat, diplôme ou grade universitaire 44,0 % 39,7 % 51,7 %

C'est dans le transport maritime que les employées temporaires sont le plus commun

Parmi les employés relevant de la compétence fédérale, 91,4 % étaient permanents et 8,6 % étaient temporaires, ce qui comprend les stagiaires, les employés saisonniers, occasionnels et à durée déterminée. Le recours à des employés temporaires était particulièrement faible dans les banques (2,3 %). Parmi les autres secteurs, les télécommunications et la radiodiffusion (6,0 %) et le transport ferroviaire (9,6 %) affichaient les proportions les plus faibles de travailleurs temporaires.

Dans l'ensemble, les hommes (9,8 %) étaient plus susceptibles d'être temporaires que les femmes (6,3 %). Toutefois, ce résultat est principalement causé par l'influence de 2 secteurs : le transport aérien et le transport routier. Dans la plupart des autres secteurs, les proportions d'hommes et de femmes temporaires étaient semblables. Il y avait même 2 secteurs (banques et transport ferroviaire) où la proportion d'hommes temporaires était inférieure à celle des femmes (figure 3).

Figure 3 : Proportion des employés temporaires par genre et par secteur
Figure 3 : Proportion des employés temporaires par genre et par secteur - Text description follows
  • Remarque : Les employés temporaires comprennent les stagiaires ainsi que les employés saisonniers, occasionnels et à durée déterminée.
Figure 3: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes employés temporaires Hommes employés temporaires Femmes employées temporaires
Tous les secteurs 8,6 % 9,8 % 6,3 %
Transport aérien 10,6 % 11,9 % 8,0 %
Transport ferroviaire 9,6 % 8,8 % 13,4 %
Transport routier 11,7 % 12,3 % 9,0 %
Transport maritime 26,6 % 26,7 % 26,3 %
Services de messagerie et pipelines 16,0 % 16,6 % 14,4 %
Banques 2,3 % 1,4 % 3,1 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 10,7 % 10,9 % 10,5 %
Télécommunications et radiodiffusion 6,0 % 6,2 % 6,0 %

Les stagiaires, les employés saisonniers, les employés à durée déterminée et les employés occasionnels sont saisis en tant qu’employés temporaires dans la figure 3. Les employés saisonniers et les stagiaires ont été regroupés en une seule catégorie aux fins du présent rapport. Le transport maritime affichait la proportion la plus élevée de stagiaires et d’employés saisonniers (14,0 %) (tableau 4). Les services de messagerie et les pipelines (7,6 %) et le transport maritime (6,5 %) étaient les 2 secteurs où la proportion de travailleurs occasionnels était la plus élevée. Parallèlement, la part des employés à durée déterminée variait de 0,8 % dans les banques à 6,5 % dans le transport maritime.

Tableau 4 : Répartition de l’emploi selon le statut d’emploi, le secteur et le genre
Secteur Permanent Stagiaire ou saisonnier temporaire Durée déterminée temporaire Occasionnel temporaire
Tous les secteurs 91,4 % 2,2 % 2,6 % 3,8 %
Transport aérien 89,4 % 2,5 % 2,7 % 5,4 %
Transport ferroviaire 90,5 % 6,9 % 1,4 % 1,3 %
Transport routier 88,3 % 2,3 % 3,6 % 5,8 %
Transport maritime 73,4 % 14,0 % 6,1 % 6,5 %
Service de messagerie et pipelines 84,0 % 3,5 % 4,9 % 7,6 %
Banques 97,7 % 0,8 % 0,7 % 0,8 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 89,3 % 5,8 % 2,2 % 2,7 %
Télécommunications et radiodiffusion 93,9 % 0,2 % 2,9 % 2,9 %

Le transport ferroviaire, les banques, les télécommunications et la radiodiffusion ont la plus grande proportion d’employés ayant 10 ans ou plus d’ancienneté; le transport routier a la plus faible

Dans le cadre de la compétence fédérale, 55,4 % des employés avaient 6 ans ou plus d’ancienneté, tandis que 17,9 % avaient 24 mois ou moins d’ancienneté (tableau 5). Par ailleurs, 26,8 % des employés avaient entre 3 et 5 ans d’ancienneté. Le transport ferroviaire, les télécommunications et la radiodiffusion et les banques affichaient la proportion la plus élevée des employés de longue date, avec entre 65,0 % et 69,1 % des employés travaillant pour leur employeur depuis 6 ans ou plus. Par contre, 58,7 % des employés des services de messagerie et des pipelines et 56,5 % des employés du transport routier travaillaient pour leur employeur depuis 5 ans ou moins.

Tableau 5 : Répartition de l’emploi selon l’ancienneté et le secteur
Secteur 12 mois ou moins 13 à 24 mois 3 à 5 mois 6 à 10 ans Plus de 10 ans
Tous les secteurs 7,6 % 10,2 % 26,8 % 20,4 % 34,9 %
Transport aérien 8,2 % 10,1 % 30,1 % 18,6 % 32,9 %
Transport ferroviaire 1,6 % 5,3 % 24,0 % 19,3 % 49,8 %
Transport routier 14,0 % 13,5 % 29,0 % 19,7 % 23,8 %
Transport maritime 9,3 % 10,6 % 28,3 % 20,8 % 31,1 %
Services de messagerie et pipelines 20,8 % 16,7 % 21,2 % 9,9 % 31,4 %
Banques 0,8 % 8,0 % 26,2 % 24,5 % 40,5 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 9,7 % 11,7 % 25,9 % 18,1 % 34,6 %
Télécommunications et radiodiffusion 4,1 % 6,5 % 23,1 % 21,0 % 45,2 %

Dans l’ensemble, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir plus d’ancienneté. En fait, 61,7 % des femmes travaillaient pour leur employeur depuis 6 ans ou plus, comparativement à 51,9 % des hommes. Toutefois, dans certains secteurs, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’avoir conservé le même employeur pendant 6 ans ou plus, notamment la farine, les semences, les aliments pour animaux, et les céréales, les télécommunications et la radiodiffusion et le transport maritime (figure 4).

Figure 4 : Proportion des employés ayant 6 ans ou plus d’ancienneté, selon le secteur et le genre
Figure 4 : Proportion des employés ayant 6 ans ou plus d’ancienneté, selon le secteur et le genre - Version textuelle suit
Figure 4: version textuelle
Secteur Hommes et Femmes avec 6 ans et plus d'ancienneté Hommes avec 6 ans ou plus d'ancienneté Femmes avec 6 ans ou plus d'ancienneté
Tous les secteurs 55,4 % 51,9 % 61,7 %
Transport aérien 51,5 % 50,2 % 54,4 %
Transport ferroviaire 69,1 % 68,7 % 71,6 %
Transport routier 43,5 % 42,1 % 49,4 %
Transport maritime 51,9 % 53,3 % 47,3 %
Services de messagerie et pipelines 41,4 % 40,5 % 44,4 %
Banques 65,0 % 59,3 % 69,9 %
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales 52,7 % 54,7 % 47,3 %
Télécommunications et radiodiffusion 66,2 % 68,6 % 62,6 %

Source de données, méthodes et notes au lecteur

Source de données et méthodes

La source de données utilisée pour le présent rapport est l'Enquête auprès des employés de compétence fédérale (EECF) de 2022. L'enquête a été menée par Statistique Canada pour le compte du Programme du travail d'Emploi et Développement social Canada. L'objectif de l'enquête était de recueillir des données sur les conditions de travail des employés qui travaillent dans les milieux de travail sous réglementation fédérale. Les sujets abordés comprennent les heures de travail, la santé et la sécurité, l'équilibre entre travail et vie personnelle, l'exposition au harcèlement et à la discrimination en milieu de travail, ainsi que l'accès aux congés, aux avantages sociaux, aux modalités de travail flexibles et à la couverture de la négociation collective. Statistique Canada a distribué l'enquête à 37 500 employés au début de 2022 (de janvier à mars). Environ 19 060 employés ont répondu à l'enquête.

L'enquête a ciblé les employés qui travaillent pour des employeurs visés par la partie III du Code canadien du travail. La partie III du Code canadien du travail couvre environ 6 % de tous les employés au Canada, ce qui comprend les employés qui travaillent dans les 8 secteurs suivants : le transport aérien; le transport ferroviaire; le transport routier; le transport maritime; les services de messagerie et les pipelines; les banques; les aliments pour animaux, farine, semences et céréales; et les télécommunications et la radiodiffusion. Dorénavant, la terminologie « compétence fédérale » (CF) est utilisée pour désigner ces secteurs. L'enquête n'a pas permis de recueillir de données auprès d'employés travaillant dans diverses activités à l'extérieur de ces 8 secteurs, comme certaines sociétés d'État et de gouvernance partagée fédérale, des mines sous réglementation fédérale et des entreprises engagées dans la gestion des pêches. L'enquête n'incluait pas non plus les conseils de bande des Premières Nations et leurs activités connexes.

Notes au lecteur

  1. La base d'échantillonnage de l'EECF a été constituée à partir de listes d'employés réputés travailler dans des établissements relevant de la compétence fédérale. Ces listes ont été fournies par les employeurs ou dérivées de sources de données administratives telles que les données fiscales. Pour certains employeurs, les listes d'employés n'ont pas été fournies ou n'étaient pas utilisables, ce qui a entrainé était une sous-représentation dans l'échantillon. Cette sous-représentation était plus importante chez les grands établissements postaux du secteur des services de messagerie et des pipelines et les établissements du secteur du transport ferroviaire. Il s'agit d'une source potentielle de biais dans les estimations pour ces domaines. De plus, en raison de la sous-représentation des services postaux et, par conséquent, de la contribution beaucoup plus importante des services de messagerie, le secteur a été renommé « services de messagerie et des pipelines » au lieu de « services postaux et des pipelines. »
  2. Le secteur des pipelines a été fusionné avec le secteur des services postaux et de messagerie. Étant donné que les pipelines sont un secteur composé d'un nombre relativement restreint d'entreprises, toutes les statistiques qui seraient déclarées pour ce seul secteur auraient tendance à entrer en conflit avec les exigences de confidentialité et qualité des données de Statistique Canada en matière de déclaration des statistiques.
  3. Les estimations présentées dans le présent rapport sont fondées uniquement sur des réponses valides, les réponses non valides ayant été exclues.
  4. Le cas échéant, les estimations peuvent ne pas totaliser exactement 100 % en raison des arrondis.
  5. L'EECF comprenait des questions sur le sexe à la naissance et le genre. Le présent rapport utilise la variable « genre », qui est conforme à l'approche utilisée dans le plus récent Recensement de la population. Étant donné que la taille de la catégorie représentant diverses identités n'était pas suffisante pour être déclarée, statistique Canada a agrégé les réponses de la catégorie représentant diverses identités de genre dans les catégories de genre binaires. Les répondants qui ont refusé de répondre à la question « Quel est votre genre » sont traités comme des non-réponses et sont donc exclus des résultats déclarés selon le genre.

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2025-03-11