Cahier d’information pour le comité HUMA : comparution de la Ministre des Aînés – 10 février 2023

De : Emploi et Développement social Canada

Titre officiel: Comparution par la ministre des Aînés – Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) - Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023, Date : le 10 février 2023.

Sur cette page

  1. Notes d’allocution
  2. Mesures de soutien du revenu
  3. Protéger les aînés vulnérables
  4. Dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (B)
  5. Suivi de la lettre de mandat
  6. Environment parlementaire
  7. Fausses déclarations interne

1. Allocution de la ministre Khera devant le Comité HUMA

Monsieur le Président, Membres du Comité,

Avant de commencer, j’aimerais souligner que je me joins à la réunion à partir du territoire traditionnel de la confédération des Haudenosaunees [HOE-DEH-NO-SHO-NEE], de la Nation des Anishinabés [AH-NICHE-NAH-BE], de la Nation des Hurons-Wendats, et des Mississaugas de la Première Nation Credit.

Je suis contente d’être ici avec vous aujourd’hui.

Je vous remercie de m’avoir invitée à prendre la parole dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 à titre de ministre des Aînés, au nom d’Emploi et Développement social Canada.

Je suis heureuse d’être accompagnée par :

  • Jean-François Tremblay
  • Cliff Groen
  • Nisa Tummon
  • Elisha Ram
  • Karen Hall, et
  • Karen Robertson.

Ils sont parmi les meilleurs fonctionnaires, et j’aimerais tous les remercier du travail qu’eux et leurs équipes font chaque jour pour soutenir les Canadiens à travers le pays.

Comme vous le savez, le soutien aux aînés a toujours été et sera toujours une priorité de premier ordre pour le gouvernement. Nous mettons tout en œuvre pour répondre aux besoins variés des personnes du groupe d’âge qui connaît la plus forte croissance au Canada.

Il ne fait aucun doute que tous les Canadiens, dont plus de 7 millions d’aînés, traversent une période difficile. Près du quart des Canadiens devraient avoir 65 ans ou plus d’ici 2051. En résumé, nous devons être prêts à soutenir une population vieillissante, et pour ce faire, nous devons nous assurer de mettre en place les programmes et services adéquats.

J’occupe le poste de ministre des Aînés depuis 1 an et demi, et à ce titre, j’ai eu la très grande chance de voyager partout au pays et de rencontrer des aînés et des intervenants.

À la suite de ce vaste effort de mobilisation, nous avons énoncé les priorités suivantes, qui contribueront à améliorer la qualité de vie des Canadiens âgés. Ces priorités sont :

  • bénéficier d’une sécurité financière, surtout lorsque l’inflation mondiale rend la vie moins abordable;
  • vieillir confortablement chez soi;
  • demeurer actif et impliqué au sein de sa communauté.

Je suis déterminée à veiller à ce que les aînés puissent bénéficier d’une retraite sûre et digne, entourés de leur famille et de leurs amis, sans avoir à se soucier constamment de leurs besoins fondamentaux.

Les mesures prises dans le cadre des budgets précédents et, plus récemment, dans l’Énoncé économique de l’automne – jumelées aux services et prestations que nous offrons actuellement – nous permettent de donner suite à ces priorités clés de façon efficace. Nous remettons plus d’argent dans les poches des aînés, appuyons les efforts visant à les aider à vieillir à la maison et leur donnons de l’autonomie dans leur collectivité.

Il s’agit maintenant de renforcer davantage ces services et programmes.

En ce qui concerne les progrès que nous avons réalisés, j’aimerais aborder plus en détail le travail que nous avons accompli récemment relativement aux aspects suivants :

  1. la Sécurité de la vieillesse
  2. le financement de la Modernisation du versement des prestations, et
  3. le financement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés.

1. La Sécurité de la vieillesse

Comme vous le savez tous, la Sécurité de la vieillesse est le premier pilier du système de retraite du Canada. L’an dernier seulement, plus de 60 milliards de dollars en prestations ont été versés à 7 millions de bénéficiaires, ce qui en fait sans contredit un programme essentiel. 

En vieillissant, les aînés ont souvent un revenu plus faible alors que leurs dépenses liées à la santé augmentent. C’est pourquoi, en juillet 2022, nous avons pris une mesure historique en augmentant de 10 % la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de 75 ans et plus.

C’est la première augmentation ciblée de la pension de la Sécurité de la vieillesse depuis 1973 et elle permettra aux pensionnés touchant la pleine pension de recevoir 800 $ de plus au cours de la première année, ce qui les aidera à payer des produits de première nécessité, comme des aliments sains. Cette mesure a renforcé la sécurité financière de 3,3 millions d’aînés, dont 56 % sont des femmes.

En plus de cette augmentation, les Canadiens peuvent compter sur le fait que les prestations de soutien du revenu comme la pension de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et les prestations du Régime de pensions du Canada sont indexées à l’inflation pour qu’elles reflètent l’évolution du coût de la vie, et qu’elles ne diminueront jamais.

Toutefois, afin de pouvoir servir et soutenir efficacement les Canadiens âgés, nous devons augmenter la capacité du centre d’appels dédié aux pensions. EDSC demande 46,4 millions de dollars dans le cadre de ce budget supplémentaire des dépenses. Nous pourrons ainsi réduire le temps d’attente et mieux répondre aux demandes de renseignements, pour que les aînés puissent facilement obtenir les prestations dont ils ont besoin, au bon moment.

2. Le financement de la Modernisation du versement des prestations 

Dans le budget de 2021, nous nous sommes engagés à accélérer le remplacement de la plateforme de la Sécurité de la vieillesse pour garantir que nos systèmes demeurent solides et fiables et que les prestations de la Sécurité de la vieillesse sont versées rapidement, avec efficacité et en toute sécurité.

Le Programme de modernisation du versement des prestations transforme la façon dont le gouvernement du Canada livre les prestations, en s’assurant que les Canadiens demeurent au cœur de nos services. Les 13,5 millions de dollars supplémentaires affectés aux dépenses de fonctionnement permettront la création d’un nouveau modèle de centre de contact où une main-d’œuvre bien formée et intégrée offrira un service d’excellence aux Canadiens.

3. Le financement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Enfin, j’aimerais parler du programme Nouveaux Horizons pour les aînés et de l’énorme incidence qu’il a sur l’autonomie dont jouissent les aînés dans leur collectivité.

Dans le cadre de mon travail, j’ai rencontré des aînés qui, grâce au programme Nouveaux Horizons pour les aînés, ont pu demeurer actifs et engagés dans leur collectivité. Je m’estime très chanceuse d’avoir pu constater par moi‑même l’incidence positive de ces programmes sur la vie des aînés. Par exemple, j’ai rencontré Lalitha, qui a participé à un programme financé par le programme Nouveaux Horizons pour les aînés, où on lui a appris à utiliser Zoom. Lalitha a ainsi pu rester en contact avec ses proches et être moins isolée socialement pendant la pandémie.

Il ne fait aucun doute que les projets financés par le programme Nouveaux Horizons pour les aînés sont un excellent moyen d’offrir aux aînés des occasions de transmettre leurs connaissances et leurs compétences à d’autres personnes et de rester socialement actifs, ce qui est essentiel pour rester en bonne santé et avoir une bonne qualité de vie.

Depuis la création du programme, plus de 33 500 projets ont été réalisés dans des centaines de communautés, ce qui a permis d’aider environ un demi-million d’aînés chaque année.

Toutefois, il y a une demande substantielle de financement à laquelle nous ne pouvons répondre. Lors du dernier appel de propositions, plus de 4 200 demandes ont été reçues, mais seulement 3 000 projets ont pu être financés. C’est pourquoi nous cherchons à renforcer la capacité du programme à financer davantage de projets visant à lutter contre l’isolement social et la fraude à l’égard des aînés, à développer les compétences numériques et à favoriser le vieillissement en santé dans un environnement inclusif et accessible.

EDSC demande 10 millions de dollars pour améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés, de manière à appuyer davantage de projets qui amélioreront le bien-être des aînés.

Comme je l’ai mentionné précédemment, les aînés sont et ont toujours été une priorité clé du gouvernement, et notre bilan le montre bien.

Conclusion 

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de parler des nombreuses mesures que nous prenons pour respecter notre engagement à améliorer la vie des aînés partout au pays. Je me ferai maintenant un plaisir de répondre à vos questions. Merci beaucoup.

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2. Mesures de soutien du revenu

2.a. Financement pour augmenter la capacité de la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 46,4 millions de dollars pour augmenter la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse (SV) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?

Contexte

Le programme de la SV est l’un des plus importants programmes de pensions du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60,8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions d’aînés. Pour un nombre important de ces aînés, les prestations de la SV (en particulier le Supplément de revenu garanti et d’autres prestations fondées sur l’examen du revenu) représentent leur seule source de revenus. Le fait de ne pas recevoir ces prestations de base à temps peut entraîner de graves difficultés financières.

Le nombre de clients de la SV a augmenté de 67 % depuis 2004 à 2005. Selon le Bureau du surintendant des institutions financières, ce nombre augmentera de 53 % entre 2020 et 2035, pour atteindre 10,1 millions d’ici 2035. Environ 62 000 nouveaux articles de travail sont reçus chaque semaine. Tout article de travail qui n’est pas terminé dans les 30 jours ouvrables devient un arriéré.

Les autorisations financières de base pour l’exécution du programme de la SV n’ont pas été rajustées depuis leur établissement en 2004 à 2005.

Depuis 2012 à 2013, le Ministère a demandé un financement supplémentaire annuel par services votés pour l’exécution du programme, car les autorisations financières de base ne suffisent pas pour répondre à la demande actuelle et aux besoins correspondants en matière de charge de travail. Afin d’atténuer l’écart de financement, EDSC est retourné 6 fois au ministère des Finances (au moyen de demandes budgétaires) et au Secrétariat du Conseil du Trésor depuis 2012 à 2013 pour demander des fonds supplémentaires afin de compenser les pressions liées à la charge de travail. Cela représente en moyenne 40 % du budget de traitement de la SV depuis 2016 à 2017, jusqu’à 48 % en 2020 à 2021.

 Faits saillants

À la fin de 2021 à 2022, il y avait près de 775 000 articles de travail dans l’arriéré de la SV. En date du 15 janvier 2023, le niveau d’arriéré à jour pour l’exercice en cours était de 949 858 articles de travail. L’état actuel du traitement montre que les normes de service peuvent être atteintes avec un niveau d’arriéré de 650 000 à 750 000.

En 2021 à 2022, le temps d’attente moyen pour parler à un agent du Centre d’appels des pensions était de 24 minutes. En date du 20 janvier 2023, le temps d’attente moyen était de 42,6 minutes.

Au printemps 2022, le Ministère a reçu une approbation pour la charge de travail de la SV d’un montant de 282,7 millions de dollars sur 3 ans (de 2022‑2023 à 2024‑2025). De ce montant, 46,4 millions de dollars ont été approuvés pour 2022 à 2023 pour les coûts liés au personnel et au fonctionnement, à l’exclusion des régimes d’avantages sociaux des employés et des services partagés.

Messages clés

Le financement prévu dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) permettra au Ministère de maintenir sa capacité de traitement et d’accroître la capacité du Centre d’appels des pensions pour mieux répondre aux demandes de renseignements des clients et réduire au minimum les répercussions sur les temps d’attente.

La stabilisation de l’arriéré de la SV est essentielle pour s’assurer que les aînés reçoivent les prestations de la SV auxquelles ils ont droit en temps opportun, conformément aux normes de service d’EDSC. Avec les fonds reçus dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 et des fonds supplémentaires annoncés dans l’Énoncé économique de l’automne, EDSC prévoit être en mesure de respecter ses normes de service et d’améliorer l’ensemble de ses résultats cette année et au cours des années à venir.

En l’absence de ces fonds, le Ministère prévoit que les temps d’attente au Centre d’appels des pensions augmenteront pour atteindre une moyenne estimée de 60 minutes en 2023 à 2024, certains d’entre eux dépassant une heure et plus pendant les périodes où le volume d’appels est élevé. Sans ce financement, les niveaux d’arriéré devraient également augmenter de près de 3 millions d’éléments de travail d’ici la fin de 2023 à 2024.

Le financement de la charge de travail de la SV servira précisément à maintenir la capacité de prestation de services. D’autres sources de financement permettent de déployer la SV sur la nouvelle plateforme de versement des prestations et d’organiser des activités de sensibilisation, notamment pour les aînés isolés.

2.b. Augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés âgés de 75 ans et plus

Enjeu

Pourquoi est-ce que le gouvernement a limité l’augmentation de 10% de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) aux aînés âgés de 75 ans et plus, plutôt que d’augmenter la pension de la SV à tous les aînés de 65 ans et plus?

Contexte

Le programme de la SV est un programme non-contributif, fondé sur la résidence et financé au moyen des recettes fiscales générales. Son objectif est d'assurer un revenu minimum aux aînés et de contribuer à leur remplacement de revenu à la retraite. Les prestations sous le programme de la SV comprennent la pension de base de la SV, versée à toute personne de 65 ans ou plus qui répond au critère de résidence et aux exigences relatives à la situation juridique, le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les aînés à faible revenu, et les Allocations pour les Canadiens à faible revenu, âgés de 60 à 64 ans qui sont les époux ou les conjoints de fait d’un bénéficiaire du SRG, ou qui sont veufs ou veuves.

Comme annoncé dans le budget de 2021, le gouvernement a introduit une augmentation de 10 % à la pension de la SV pour les aînés âgés de 75 ans et plus. Cette mesure a été mise en place en 2 temps :

  • une subvention imposable de 500 $, laquelle a été émise en août 2021, pour répondre aux besoins immédiats des pensionnés de la SV âgés de 75 ans ou plus à compter du 30 juin 2022; et
  • une augmentation permanente de 10 % de la pension mensuelle de la SV pour les aînés de 75 ans et plus, laquelle a débuté en juillet 2022

Cette augmentation donne aux aînés une plus grande sécurité financière plus tard dans leur vie, à un moment où ils font face à une plus grande vulnérabilité financière. Avec l’âge, les aînés ont tendance à avoir de plus faibles revenus et ils doivent souvent composer avec des dépenses en soins de santé accrues en raison de l’apparition d’une maladie ou d’une incapacité. Cette vulnérabilité est exacerbée par de moins nombreuses possibilités de compléter leurs revenus grâce à un emploi rémunéré, et le risque d’épuiser les économies personnelles.

Parmi les aînés de 75 ans et plus:

  • peu travaillent, et ceux qui le font ont un revenu d'emploi annuel médian de seulement 720 $;
  • près de la moitié ont un handicap, dont plus de la moitié ont des handicaps graves (56 %);
  • 4 sur 10 sont veuves;
  • 6 sur 10 ont des revenus inférieurs à 30 000 $; et
  • 4 sur 10 reçoivent le SRG.

Faits marquants

Durant l’année fiscale 2021 à 2022, le gouvernement a fourni 60,8 milliards de dollars en prestations de la SV à 7,0 millions de bénéficiaires, ce qui comprend 46,2 milliards de dollars en prestations de la pension de la SV à 6,9 millions de prestataires.

En septembre 2022, 3,2 millions de pensionnés de la SV (46%) étaient âgés de 75 ans et plus.

Le 17e rapport actuariel de la SV prévoit que 3,2 millions pensionnaires de la SV âgés de 75 ans et plus vont bénéficier de cette augmentation en 2022, et cela devrait augmenter à 3,8 millions d’ici 2026.

Messages clés

Le programme de la Sécurité de la vieillesse soutient les aînés canadiens depuis plus de 70 ans, et continuera d’être là pour les Canadiens dans les années à venir.

Nous reconnaissons que les aînés font face à une vulnérabilité financière accrue à mesure qu'ils vieillissent. Avec l’âge, les aînés ont tendance à avoir de plus faibles revenus et ils doivent souvent composer avec des dépenses en soins de santé accrues en raison de l’apparition d’une maladie ou d’une incapacité. Cela est particulièrement vrai pour ceux de 75 ans et plus.

Cette vulnérabilité est exacerbée par de moins nombreuses possibilités de compléter leurs revenus grâce à un emploi rémunéré, le risque d’épuiser les économies personnelles et le risque de veuvage.

C’est pourquoi le gouvernement prend des mesures pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens à mesure qu’ils vieillissent. En juillet 2022, le gouvernement a augmenté la pension de la SV de 10 % pour les aînés de 75 ans et plus.

2.c. Augmenter le Supplément de revenu garanti

Enjeu

Quand est-ce que le gouvernement tiendra-t-il sa promesse d’augmenter la Supplément de revenu garanti (SRG), de 500 $ pour les aînés vivant seuls et de 750 $ pour les couples?

Contexte

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est le premier pilier du système de revenu de retraite du Canada et joue un rôle important en offrant une sécurité du revenu aux Canadiens à l’âge de la retraite. Les prestations sous le programme de la SV comprennent la pension de base de la SV, versée à toute personne de 65 ans ou plus qui répond au critère de résidence, le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les aînés à faible revenu, et les Allocations pour les Canadiens à faible revenu, âgés de 60 à 64 ans qui sont les époux ou les conjoints de fait d’un bénéficiaire du SRG ou qui sont veufs ou veuves.

Jusqu’à maintenant, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour améliorer la sécurité financière des aînés à faible revenu. Depuis 2016, le gouvernement a :

  • augmenté jusqu’à 947 $ par année la prestation complémentaire du SRG pour les aînés vivant seuls étant les plus à faible revenu, ce qui a aidé près de 900 000 aînés qui dépendent presque exclusivement de la pension de la SV et du SRG;
  • rétabli l’âge d’admissibilité à la pension de la SV et au SRG à 65 ans alors qu’il était de 67 ans, ce qui a permis d’éviter qu’environ 100 000 futurs aînés ne tombent dans la pauvreté;
  • fait passer de 3 500 $ à 5 000 $ l’exemption des gains du SRG, étendu l’admissibilité à l’exemption au revenu tiré d’un travail indépendant, et introduit une exemption supplémentaire de 50 % sur les revenus tirés d’un emploi et d’un travail indépendant entre 5 000 $ et 15 000 $. Depuis juillet 2020, cette mesure a permis aux bénéficiaires du SRG qui travaillent de gagner jusqu’à 15 000 $ en revenus d’emploi et de travail indépendant avant que la réduction des prestations du SRG ne s’applique à leurs pleins revenus;
  • introduit une augmentation de la pension de la SV pour les aînés de 75 ans et plus. Cette mesure a été mise en œuvre en 2 étapes : un paiement unique de 500 $, lequel a été émis en août 2021, aux pensionnés de la SV qui étaient âgés de 75 ans ou plus à compter du 30 juin 2022; et une augmentation permanente de 10 % de la pension de la SV pour ce groupe d’aînés à compter de juillet 2022.

La lettre de mandat de la ministre des Aînés comprend un engagement à augmenter le SRG de 500 $ pour les personnes vivant seules et de 750 $ pour les couples, à partir de 65 ans. Cette augmentation nécessiterait des modifications législatives à la Loi sur la Sécurité de la vieillesse.

Faits marquants

Une augmentation au SRG de 500 $ pour les aînés vivant seuls et de 750 $ pour les couples a été annoncée pour la première fois dans la plateforme du Parti libéral de 2021. Cela a été inclus dans la lettre de mandat de la ministre des Aînés.

Cette augmentation nécessiterait des modifications législatives à la Loi sur la Sécurité de la vieillesse.

Durant l’année fiscale 2021 à 2022, 60,8 milliards de dollars ont été versés en prestations de la SV à 7,0 milliards de bénéficiaires, desquels 14,0 milliards de dollars en prestations de SRG ont été versés à 2,2 millions de bénéficiaires du SRG.

Messages clés

Tous les aînés méritent un gouvernement sûr et digne. Ce gouvernement a travaillé sans relâche pour en faire une réalité, de la restauration de l’âge d’admissibilité aux prestations de la SV de 65 ans à 67 ans, à l’augmentation du SRG pour les aînés vivant seuls à plus de 947 $ par année, à la bonification de l’exemption des gains du SRG, et à l’augmentation la pension de la SV de 10 % pour les aînés âgés de 75 ans et plus.

Notre gouvernement a également fourni aux aînés un soutien financier supplémentaire à l’aide de paiements uniques, pour les frais supplémentaires engagés pendant la pandémie de COVID-19.

Notre gouvernement s’est engagé à augmenter la SRG de 500 $ pour les aînés vivant seuls et de 750 $ pour les couples. Le moment où cette augmentation sera mise en œuvre sera rendu public en temps voulu.

2.d. L'impact de l'inflation sur les aînés et les pensions

Enjeu

Considérant les taux d'inflation durant la dernière année, comment l'augmentation aux prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Régime de pensions du Canada (RPC) se maintient-elle, pour permettre aux aînés de faire face à la hausse du coût de la vie?

Contexte

Les prestations de la SV et du RPC sont rajustées en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour qu’elles conservent leur valeur au fil du temps et pour protéger le pouvoir d’achat des bénéficiaires.

Les prestations de la SV, incluant la pension de la SV, le Supplément de revenu garanti (SRG) et les Allocations, sont rajustées 4 fois par année, soit en janvier, avril, juillet et octobre. L’indexation trimestrielle aide à rajuster plus rapidement les montants des prestations de la SV en fonction des augmentations du coût de la vie.

Les prestations du RPC, comprenant les prestations de retraite, les prestations d'invalidité et les prestations de survivant et d'enfant, sont rajustés annuellement en janvier sur la base des estimations de l'inflation lors d'une année, telles que mesurées par l'IPC.

La Loi sur la sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada comportent des dispositions garantissant que les prestations ne diminueront jamais, même en cas de recul de l’IPC. Si le coût moyen de la vie diminuait, le montant des prestations de la SV serait le même que celui du trimestre précédent.

Faits marquants

Durant l’année fiscale 2021 à 2022, environ 6,8 millions d'aînés ont reçu les prestations de la SV et 5,6 millions d'aînés ont reçu la rente de retraite du RPC chaque mois.

En janvier 2023, les prestations de la SV ont augmenté de 0,3 %, pour une augmentation totale de 7,1 % au cours de la dernière année.

Les prestations du RPC ont augmenté de 6,5 % pour l'année commençant en janvier 2023.

Messages clés

Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que les prestations de la SV et du RPC suivent le rythme de l'augmentation du coût de la vie des aînés.

Les prestations de la SV sont ajustées 4 fois par année. Avec l'augmentation de janvier 2023, les prestations de la SV ont augmenté de 7,1 % au cours de la dernière année.

Les prestations du RPC ont augmenté de 6,5 % pour l'année commençant en janvier 2023.

2.e. Mesures de soutien du revenu / Revenu de base garanti

Objet

Le niveau d’intérêt à l’égard de la mise en place d’un revenu de base a augmenté depuis le début de la pandémie.

Contexte

Projets de loi émanant des députés

En février 2021, la députée libérale Julie Dzerowicz a présenté le projet de loi C-273 qui aurait obligé la ministre des Finances à élaborer une stratégie nationale pour évaluer les modèles de mise en œuvre d’un revenu de base garanti.

En décembre 2021, la députée néo-démocrate Leah Gazan a déposé le projet de loi C‑223 qui obligerait la ministre des Finances à collaborer avec ses homologues des ministères fédéraux et provinciaux, des représentants autochtones et d’autres intervenants afin de créer un cadre national pour la mise en œuvre d’un revenu de base garanti suffisant, qui signifie « le revenu de base ».

Les provinces et territoires

En octobre 2022, la province de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé la création d’un programme de revenu de base pour les jeunes, qui se limite aux jeunes participant à certains programmes provinciaux. L’ancien ministre du Développement social et du Logement de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), Ernie Hudson, a demandé au gouvernement fédéral « d’envisager d’autres partenariats, comme un soutien financier » pour un projet pilote sur le revenu de base, et le premier ministre de l’Î.-P.-É., Dennis King, a fait une demande semblable. En 2020, le gouvernement de l’Î.-P.-É. a également créé un projet pilote sur le « revenu garanti », avec des prestations fondées sur le revenu pour les personnes qui se butent à de sérieuses difficultés à intégrer le marché du travail. Le gouvernement de la Colombie-Britannique (C.-B.) a examiné le revenu de base dans le contexte de ses efforts de réduction de la pauvreté. En janvier 2021, un groupe d’experts a publié un rapport et une série de documents de recherche. Le groupe a recommandé à la C.-B. de ne pas instaurer un revenu de base ni de mettre en place un projet pilote. Il a plutôt proposé 65 recommandations afin d’améliorer le système de soutien social et de soutien du revenu de la province.

En avril 2017, le gouvernement de l’Ontario a lancé un projet pilote de revenu de base sur 3 ans. Les 4 000 participants étaient des personnes à faible revenu âgées de 18 à 64 ans vivant au sein de localités sélectionnées. Le montant des versements correspondait à 75 % de la mesure de faible revenu (MFR) de Statistique Canada. Après un changement de gouvernement, en juillet 2018, la ministre des Services sociaux et communautaires de l’Ontario a annoncé que le projet pilote sur le revenu de base serait annulé avant la fin des 3 années.

En janvier 2023, le Québec a annoncé la création du Programme de revenu de base pour les personnes qui reçoivent déjà des prestations au titre du Programme de solidarité sociale et qui présentent une capacité très limitée d’emploi (c'est-à-dire, de graves problèmes de santé qui limitent les possibilités de travail d’un adulte; ces problèmes de santé peuvent être liés à l’état physique ou mental de l’adulte et doivent être constatés par un médecin dans un rapport médical) pendant au moins 66 mois au cours des 72 derniers mois. Les personnes admissibles sont automatiquement transférées du Programme de solidarité sociale au Programme de revenu de base.

La prestation de base sera de 1 138 $ par mois et sera indexée le 1er janvier de chaque année. Il est possible d’ajouter des montants afin de rajuster la prestation de base, notamment pour les personnes seules (337 $ de plus par mois) et pour les enfants à charge (20 $ de plus par mois pour un enfant mineur et 345 $ par mois pour un enfant adulte âgé de 18 ans et plus qui fréquente un établissement d’enseignement postsecondaire). Près des 3 quarts des personnes bénéficiant actuellement du Programme de solidarité sociale et présentant de graves contraintes à l’emploi seraient admissibles au Programme de revenu de base.

Faits saillants

Le terme « revenu de base » désigne généralement les programmes qui offrent aux bénéficiaires des revenus garantis suffisants pour satisfaire leurs besoins fondamentaux, tout en posant peu de conditions, et sans obligation d’avoir un emploi ou d’en chercher un. Au Canada, le soutien du revenu est un domaine de compétence partagée et les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables des principaux programmes de soutien du revenu comme l’aide sociale. À l’échelon fédéral, le gouvernement du Canada a déjà mis en place des programmes comportant les caractéristiques d’un revenu de base partiel, comme l’Allocation canadienne pour enfants à l’intention des familles ayant des enfants, ainsi que la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti à l’intention des aînés.

Emploi et Développement social Canada (EDSC) surveille les rapports et les recherches sur le revenu de base, ainsi que les résultats des projets pilotes au Canada et à l’étranger. Les détracteurs du revenu de base expriment des inquiétudes quant aux coûts prévus et aux facteurs qui découragent le travail, et beaucoup s’opposent à des versements sans obligation de travailler ou de chercher un emploi. On craint également que d’importants programmes fondés sur les besoins ne soient réduits ou supprimés pour aider à contenir les coûts si un revenu de base était instauré, ce qui pourrait aggraver la situation de certaines personnes vulnérables. Certains critiques suggèrent également que les gouvernements devraient non pas instaurer un revenu de base, mais augmenter les dépenses pour les services sociaux comme l’assurance-médicaments, l’assurance dentaire, la garde d’enfants et le logement.

Messages clés

Il est important de reconnaître que les gouvernements provinciaux et territoriaux jouent un rôle important dans les décisions concernant la conception et l’exécution des programmes de soutien du revenu au Canada. À l’échelon fédéral, le gouvernement du Canada a mis en place des programmes comportant les caractéristiques d’un revenu de base partiel, comme l’Allocation canadienne pour enfants à l’intention des familles ayant des enfants, ainsi que la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti à l’intention des aînés. Le gouvernement du Canada continue de surveiller les recherches sur le revenu de base. Si un gouvernement provincial ou territorial entreprend un projet pilote lié au revenu de base, le gouvernement fédéral a offert de partager des données administratives, fiscales et d’enquête dans le cadre de l’évaluation.

2.f. La pauvreté chez les aînés au Canada

Objet

Les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté chez les aînés.

Contexte

En août 2018, le gouvernement a lancé Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. La Stratégie fixe des objectifs concrets et ambitieux en matière de réduction de la pauvreté reposant sur le seuil officiel de la pauvreté au Canada : réduire la pauvreté de 20 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2030, en s’appuyant sur 2015 comme année de référence. Le Canada connaîtra ainsi le taux de pauvreté le plus bas de son histoire. Le gouvernement a investi des sommes considérables pour réduire la pauvreté chez les aînés, notamment en améliorant la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, de même qu’en rétablissant à 65 ans, plutôt que 67, l’âge d’admissibilité à ces 2 programmes, grâce à quoi, 100 000 aînés âgés de 65 et 66 ans ont évité de sombrer dans la pauvreté. Pour aider les aînés qui vivent dans la pauvreté et ceux qui y sont le plus à risque, le gouvernement a bonifié le Supplément de revenu garanti en 2016 en augmentant le montant reçu jusqu’à 947 dollars par année pour les aînés célibataires les plus vulnérables et en contribuant à améliorer la sécurité financière de 900 000 aînés.

Depuis juillet 2022, le gouvernement a augmenté la pension de la Sécurité de la vieillesse de 10 % pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Cette hausse vise à fournir un nouveau soutien de plus de 800 dollars aux retraités qui touchent la pension complète au cours de la première année et à augmenter les prestations pour plus de 3 millions d’aînés. Afin de veiller à ce que les prestations canadiennes d’urgence liées à la pandémie de COVID‑19 n’aient pas de répercussions sur les montants des paiements de Supplément de revenu garanti ou de l’Allocation, le gouvernement du Canada a prévu jusqu’à 742,4 millions de dollars dans le cadre de l’Énoncé économique et budgétaire de décembre 2021 afin d’effectuer des paiements ponctuels aux bénéficiaires du Supplément de revenu garanti et de l’Allocation qui ont reçu la Prestation canadienne d’urgence ou la Prestation canadienne de la relance économique en 2020. Ces paiements ont été émis automatiquement en avril 2022 sans qu’il soit nécessaire de présenter une demande. Le gouvernement a également instauré des modifications à la Loi sur la sécurité de la vieillesse afin d’exempter tout montant de la Prestation canadienne d’urgence, de la Prestation canadienne de la relance économique, de la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique, de la Prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants et de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement du calcul du revenu pour le Supplément de revenu garanti et les allocations en 2021 ou plus tard.

Faits saillants

Les dernières données de l’Enquête canadienne sur le revenu montrent qu’il y a eu une diminution du taux de pauvreté chez les aînés en 2020, tel que mesuré par le seuil officiel de la pauvreté au Canada (la mesure du panier de consommation). Le taux de pauvreté des aînés a diminué à 3,1 % en 2020, comparativement à 5,7 % en 2019 et 7,1 % en 2015. Nous avons donc réussi à aider 187 000 aînés à sortir de la pauvreté durant cette période. La diminution du taux de pauvreté global entre 2019 et 2020 correspond à la tendance à la baisse du taux de pauvreté observée depuis 2015. Ceci dit, la diminution importante de la pauvreté entre 2019 et 2020 s’expliquerait surtout par les mesures de soutien du revenu temporaires liées à la COVID-19 qui ont été fournies en 2020. En 2020, le taux de pauvreté des femmes âgées (3,5 %) était plus élevé que celui des hommes âgés (2,7 %). En 2020, le taux de pauvreté des personnes âgées de 65 à 74 ans était de 3,2 %, soit légèrement supérieur au taux de pauvreté des personnes âgées de 75 ans et plus (3,0 %). Les aînés célibataires continuent d’afficher des taux de pauvreté plus élevés que ceux qui vivent en famille. Le taux de pauvreté des aînés célibataires est passé de 16,9 % en 2015 à 7,4 % en 2020, tandis que le taux de pauvreté des aînés vivant en famille est passé de 3,3 % à 1,3 % pendant la même période. Les personnes âgées appartenant à des groupes vulnérables tels que les personnes âgées autochtones (4,6 %), les personnes âgées immigrantes (4,0 %), les personnes âgées appartenant à des minorités visibles (4,4 %) et les personnes âgées en situation de handicap (3,2 %) ont des taux de pauvreté relativement plus élevés que l’ensemble de la population âgée (3,1 %) en 2020.

Messages clés

Le gouvernement demeure déterminé à améliorer la qualité de vie des aînés, maintenant et pour les générations à venir. Le gouvernement a fait des investissements importants pour réduire la pauvreté chez les personnes âgées, notamment en améliorant la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, ainsi qu’en rétablissant l’âge d’admissibilité, qui était de 67 ans, à 65 ans pour les 2 programmes, en bonifiant le Supplément de revenu garanti et en augmentant le montant de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Nos efforts en matière de lutte contre la pauvreté chez les aînés portent leurs fruits. Le taux de pauvreté chez les aînés est passé de 7,1 % en 2015 à 3,1 % en 2020. Ce sont donc 187 000 aînés qui sont sortis de la pauvreté.

Si l’on insiste sur l’incidence des prestations d’urgence liées à la pandémie de COVID‑19 sur le Supplément de revenu garanti

Afin d’éviter des réductions dans les paiements du Supplément de revenu garanti et de l’Allocation pour les bénéficiaires qui ont également reçu des prestations d’urgence liées à la pandémie de COVID‑19 en 2020, le gouvernement a également prévu jusqu’à 742,4 millions de dollars pour des paiements ponctuels en avril 2022.

2.g. Assurance-médicaments et soins dentaires

Enjeu

Comment le gouvernement fait-il progresser ses engagements en matière d’assurance-médicaments et de soins dentaires?

Contexte

Assurance-médicaments

Dans le budget de 2018, le gouvernement a annoncé la création du Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments, présidé par le Dr Eric Hoskins. Le 12 juin 2019, le rapport final du Conseil a été déposé, recommandant la mise en œuvre d’un régime national universel d’assurance-médicaments.

Le budget de 2019 a annoncé 35 millions de dollars sur 4 ans, à compter de 2019 à 2020, pour établir un bureau de transition afin d’appuyer la création d’une Agence canadienne des médicaments et d’un formulaire national. Il a également annoncé un investissement pouvant atteindre 1 milliard de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, et jusqu’à 500 millions de dollars par année par la suite, pour aider les Canadiens atteints d’une maladie rare à avoir accès aux médicaments dont ils ont besoin.

Le 11 août 2021, le gouvernement fédéral a annoncé une entente visant à fournir à l’Île-du-Prince-Édouard 35 millions de dollars sur 4 ans (de 2021 à 2022 à 2024 à 2025) pour appuyer les efforts de la province visant à offrir à ses résidents un accès plus abordable aux médicaments d’ordonnance.

Dans le budget de 2022, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il poursuivrait ses efforts en vue d’établir un programme national universel d’assurance-médicaments. Il s’agira notamment de déposer un projet de loi sur l’assurance-médicaments du Canada et de s’efforcer de le faire adopter d’ici la fin de 2023, puis de charger l’Agence canadienne des médicaments d’élaborer une liste nationale de médicaments essentiels et un plan d’achat en vrac.

Soins dentaires

Le budget de 2022 proposait 5,3 milliards de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, et 1,7 milliard de dollars par la suite, pour permettre à Santé Canada d’offrir des soins dentaires aux Canadiens à faible revenu, en fonction d’un revenu de 90 000 $, sans quote-part à payer pour les personnes dont le revenu annuel est inférieur à 70 000 $.

Le 13 septembre 2022, le gouvernement a annoncé la première étape vers le respect de cet engagement en créant la Prestation dentaire canadienne (PDC). La PDC a été lancée le 1er décembre 2022 et pourrait aider jusqu’à 500 000 enfants canadiens à obtenir les soins dentaires dont ils ont besoin pendant qu’un programme national complet de soins dentaires est élaboré.

Le gouvernement demeure déterminé à mettre en œuvre intégralement un programme de soins dentaires pour les ménages dont le revenu est inférieur à 90 000 $ d’ici 2025.

En plus de la PDC, le gouvernement fédéral offre actuellement une couverture dentaire par l’entremise de 4 volets :

  • les avantages sociaux pour les employés fédéraux, les retraités fédéraux, les membres des Forces armées canadiennes et les anciens combattants;
  • le Programme fédéral de santé intérimaire offre une couverture limitée aux personnes protégées, y compris les réfugiés réinstallés, les demandeurs d’asile et certains autres groupes;
  • Service correctionnel Canada offre des services de santé bucco-dentaire essentiels aux détenus sous responsabilité fédérale;
  • pour les Inuits et les Premières Nations admissibles, par (1) l’Initiative en santé bucco-dentaire pour les enfants (pour les enfants de 7 ans et moins) et (2) le Programme des services de santé non assurés.

Faits saillants

Assurance-médicaments

Selon le rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé sur les dépenses en médicaments prescrits au Canada, 2021 :

  • en 2021, les dépenses des régimes publics de médicaments représentaient 44 % des dépenses en médicaments prescrits au Canada;
  • les régimes publics d’assurance-médicaments ont dépensé 16,2 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à 2020 (le taux de croissance le plus élevé depuis 2018).
Soins dentaires

Les aînés sont 40 % moins susceptibles d’avoir une assurance dentaire privée. En fait, plus de la moitié des Canadiens âgés n’ont pas d’assurance dentaire.

Les aînés moins fréquemment aux soins, malgré des taux élevés de maladies parodontales (52 % des personnes âgées de 65 à 79 ans; 74 % des résidents de centres de soins de longue durée souffrent de gingivite modérée à grave).

Les aînés peuvent également avoir du mal à prendre soin d’eux-mêmes de leur bouche (en raison de limitations physiques ou de maladies, par exemple) et présentent des taux plus élevés de maladies chroniques associées à la santé bucco-dentaire.

Les maisons de soins de longue durée ont souvent une capacité insuffisante pour la prestation de services de santé bucco-dentaire et la détection rapide des problèmes bucco-dentaires. On estime que 9 % des résidents des établissements de soins de longue durée ont besoin d’un traitement urgent pour des infections buccales, des caries dentaires graves, des ulcères et des dents cassées.

Messages clés

Aucun Canadien ne devrait avoir à choisir entre acheter de la nourriture ou payer les médicaments d’ordonnance dont il a besoin.

Nous reconnaissons que les aînés, en particulier ceux qui vivent dans des établissements de soins avec assistance, ont des besoins élevés en matière de santé bucco-dentaire et des taux d’accès aux soins plus faibles. De plus, nous savons que les besoins dentaires des aînés sont influencés par des facteurs uniques de santé bucco-dentaire et de santé globale, ainsi que par des obstacles distincts à l’accès aux soins.

Mon bureau et moi avons récemment rencontré plusieurs organisations, comme l’Association canadienne des hygiénistes dentaires, l’Association des denturologues du Canada et l’Association dentaire canadienne, pour entendre leurs préoccupations à ce sujet.

Les détails des programmes d’assurance-médicaments et de soins dentaires sont mieux traités par mes collègues de Santé Canada, qui est le chef de file dans ces dossiers.

3. Protéger les aînés vulnérables

3.a. Financement de 10 millions de dollars pour le Programme Nouveaux Horizons pour les aînés (Budget de 2022)

Objet

Le budget de 2022 a annoncé un financement de 20 millions de dollars sur 2 ans, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour le programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés afin d'appuyer plus de projets qui améliorent la vie des aînés et qui les aident à continuer de participer pleinement au sein de leurs collectivités.

Contexte

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) est un programme de subventions et de contributions créé en 2004 qui aide les aînés à profiter de la qualité de vie dans leurs collectivités et à y contribuer, grâce aux objectifs de programme suivants :promouvoir le bénévolat chez les aînés et les autres générations; faire participer les aînés à la collectivité à titre de mentor auprès d'autres personnes; accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés, y compris l'exploitation financière; appuyer la participation sociale et l'inclusion des aînés; fournir un aide à l'immobilisation pour des projets ou des programmes communautaires nouveaux ou existants destinés aux aînés.

Le programme comprend 2 volets de financement, soit le volet communautaire et le volet pancanadien.

Le budget de 2022 a fourni 20 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, pour le volet communautaire du programme élargi Nouveaux Horizons afin d'appuyer plus de projets qui améliorent la qualité de vie des aînés et qui les aident à continuer de participer pleinement au sein de leurs collectivités.

Le budget annuel actuel s'élève à 70 millions de dollars, répartis comme suit : 50,04 millions de dollars pour le volet communautaire; 13,1 millions de dollars pour le volet pancanadien; 6,86 millions de dollars pour les coûts d'administration du programme.

Les modalités du programme prévoient un financement maximal par projet communautaire de 100 000 $ sur 2 ans. Cependant, le financement est généralement attribué selon un processus annuel d'appel de propositions, qui finance les subventions jusqu'à concurrence de 25 000 $ sur 1 an.

Les projets sont dirigés ou inspirés par des aînés et visent un ou plusieurs des 5 objectifs du programme.

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés continue d’être sursouscrit.

Principaux faits

Ce financement supplémentaire permettra d'appuyer environ 500 projets supplémentaires dans le cadre de l'appel de propositions annuel de 2022, lancé le 21 septembre 2022 et ayant pris fin en novembre.

EDSC demande l'autorisation d'inscrire 10 000 000 $ au crédit 5 (Subventions) pour le programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023.

Depuis son lancement en 2004, le programme Nouveaux Horizons pour les aînés a financé plus de 33 500 projets dans des centaines de collectivités au pays.

Les fonds sont répartis de façon aussi équitable que possible et se rendent dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada.

Messages clés

Le PNHA a effet positif sur les collectivités.

En 2020 à 2021, l'année la plus récente pour laquelle les résultats finaux des projets sont disponibles, de nombreux projets ont ciblé les populations d'aînés les plus marginalisées et sous-représentées.

De nombreux bénéficiaires de financement ont ciblé les aînés qui vivent dans l'isolement. Près de 33 % des projets ont ciblé les aînés racisés. Les bénéficiaires ont également axé leurs projets sur d'autres aînés marginalisés et sous-représentés, notamment les aînés immigrants (26 %) et les aînés appartenant à un groupe ethnoculturel (26 %).

Dans l'ensemble, ces projets ont davantage été bénéfiques aux femmes aînées (56 %) par rapport aux hommes aînés. Les femmes aînées représentaient (63 %) des aînés qui se sont portés volontaires pour la mise en œuvre de ces projets. Certains des aînés (68 %) qui se sont portés volontaires en tant que mentors à d'autres aînés et à des jeunes étaient des femmes.

3.b. Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 6,0 millions de dollars

Enjeu

La campagne publicitaire « Point d’accès unique », qui nécessiterait un investissement de 6 millions de dollars sur une période de 3 ans, aidera les aînés à disposer de toute l’information nécessaire pour planifier et vivre une retraite sûre et digne.

Contexte

Des campagnes publicitaires ciblant les aînés ont été menées chaque année depuis 2018. Elles étaient axées autour d’une page de campagne, qui publiait de l’information en lien avec les aînés, y compris des messages sur la planification de la retraite. Toutes les campagnes ont connu un franc succès, générant une forte fréquentation de la page de la campagne. Elles ont joué un rôle clé dans la communication proactive avec les aînés afin de les informer des services pour les aînés offerts par le gouvernement du Canada.

La campagne publicitaire triennale est une fois de plus proposée pour mieux faire connaître les services et programmes aux aînés. Cette initiative appuie l’engagement de la ministre Kamal Khera de continuer à fournir aux aînés des occasions d’être plus connectés et mieux soutenus.

Faits saillants

Les fonds publicitaires sont essentiels pour accroître la fréquentation sur la page Web et assurer la communication avec les aînés pour bien les informer. Ils améliorent la visibilité de la page et incitent les gens à la visiter année après année.

La campagne publicitaire relative aux services aux aînés de 2018 à 2023 a démontré que la création d’un point d’accès unique ne suffit pas et qu’elle doit s’accompagner d’un plan tactique de communication, de marketing et de publicité soutenue.

Messages clés

Il incombe au gouvernement du Canada de veiller à ce que tous les aînés aient accès à la même information.

La promotion du point d’accès unique pour les aînés au moyen de fonds publicitaires permettra de s’assurer que tous les aînés connaissent les services et programmes offerts par le gouvernement du Canada, y compris l’information pour les aider à préparer et à vivre une retraite sûre et digne.

3.c. Stratégie nationale pour les aînés

Enjeu

Le gouvernement envisage-t-il une stratégie nationale pour les aînés?

Contexte

Ces dernières années, de multiples acteurs ont réclamé une stratégie nationale pour les aînés, notamment des commissions parlementaires et divers groupes d’intervenants.

Les personnes âgées constituent une population diversifiée dont les besoins varient selon plusieurs critères, notamment l’âge, le sexe, la culture, la santé et le statut socioéconomique. En tant que telles, les questions relatives aux personnes âgées sont par nature interdisciplinaires et complexes, et les compétences en matière de santé et de problèmes socioéconomiques rencontrés par les personnes âgées sont partagées entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux, municipaux et certains gouvernements autochtones.

Le soutien du gouvernement du Canada aux aînés est de nature horizontale, reconnaissant que les politiques et les programmes correspondent à la diversité des besoins au sein de la population d’aînés. Les politiques et les programmes s’étendent au-delà des cadres ministériels et dans plusieurs domaines.

Le gouvernement s’est engagé à soutenir les personnes âgées et à veiller à ce qu’elles puissent participer à tous les aspects de la vie. Le gouvernement s’est fortement engagé dans la protection de la santé, du bien-être et de la qualité de vie des personnes âgées, en particulier pendant la pandémie de COVID-19.

Faits saillants

En 2015, une coalition de parties prenantes du secteur des aînés a demandé l’adoption d’une stratégie nationale pour les aînés, ce qui a été réitéré en 2020. Cet appel a été repris par d’autres intervenants du secteur des aînés.

En 2017, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées a réclamé une stratégie nationale pour les aînés.

En 2018, le Conseil national des aînés a été invité à donner son avis sur le thème d’une stratégie nationale pour les aînés.

En 2022, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, a recommandé, dans son rapport intitulé Répercussions de la COVID-19 sur le bien-être des aînés, que le gouvernement du Canada crée un bureau fédéral de défense des aînés qui aurait pour mandat d’élaborer une stratégie nationale pour les aînés, de fournir des conseils au gouvernement du Canada en ce qui concerne les aînés et leurs besoins, et de s’attaquer à la maltraitance envers les aînés.

Principaux messages

Le gouvernement du Canada a fait preuve de leadership à l’échelle nationale pour favoriser le vieillissement en santé des aînés et a investi dans de nombreux domaines importants pour les aînés, notamment en favorisant l’inclusion sociale et la sécurité des aînés, en améliorant les soins et les services de soutien et en soutenant la sécurité du revenu des aînés.

Nous avons pris des mesures concrètes pour améliorer la sécurité de la retraite des Canadiens, leur assurant ainsi une meilleure qualité de vie et une plus grande sécurité financière.

Le gouvernement a également fait progresser plusieurs initiatives en faveur des personnes âgées, qu’il s’agisse du nouveau financement accordé aux provinces et aux territoires, de l’investissement dans les soins à domicile, des mesures prises pour améliorer la planification des effectifs de santé ou de plusieurs investissements récents visant à renforcer les soins de longue durée au Canada.

Le Canada s’est engagé tant à l’échelle nationale qu’internationale à faire en sorte que les personnes âgées vieillissent dans le respect et la dignité. Le Canada s’est également engagé à protéger les droits de la personne de tous, y compris les personnes âgées.

3.d. Aides familiaux : Soins de longue durée

Enjeu

Comment le gouvernement fédéral a-t-il travaillé avec les provinces et les territoires pour protéger les Canadiens vulnérables dans les établissements de soins de longue durée, en particulier pendant la pandémie de COVID-19?

Contexte

Le gouvernement du Canada a travaillé en collaboration avec les provinces et les territoires tout au long de la pandémie de COVID-19 pour protéger les Canadiens vulnérables dans les établissements de soins de longue durée (SLD).

Le gouvernement fédéral a répondu à COVID-19 au moyen de plusieurs initiatives, notamment en fournissant du financement (dans l’Énoncé économique de l’automne 2020 et dans le budget de 2021) pour aider les provinces et les territoires à apporter des améliorations dans les SLD.

Les lettres de mandat des ministres de la Santé et des Aînés de décembre 2021 comprenaient plusieurs engagements visant à soutenir les efforts pour améliorer la qualité et la disponibilité des foyers et des lits de soins de longue durée, y compris l’élaboration de normes en matière de SLD et d’une loi sur les SLD sécuritaires.

Le 1er décembre 2022, à la suite d’un processus d’élaboration de normes de 21 mois, comprenant de vastes consultations avec les intervenants et le public, le Groupe CAS a publié des normes indépendantes, la norme CSA Z8004 « Foyers de soins de longue durée – exploitation et prévention et contrôle des infections » sur le site Web du Groupe CSA. La norme CSA Z8004 fournit des directives sur les pratiques d’exploitation sécuritaires et les pratiques efficaces de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de SLD.

En complément de la norme CSA, le 31 janvier 2023, l’Organisation de normes en santé (HSO) a publié sa norme nationale indépendante, CAN/HSO 21001:2023 « Norme nationale pour les soins de longue durée ». La norme de HSO met l’accent sur la prestation de services de SLD sécuritaires, fiables et de grande qualité, y compris la prestation de soins axés sur les résidents, un effectif sain, sécuritaire et compétent, ainsi qu’une amélioration de la qualité et une culture organisationnelle axée sur les résultats.

Faits saillants

La pandémie de COVID-19 a nui de manière disproportionnée aux Canadiens recevant des soins de longue durée en milieu communautaire, notamment les établissements de soins de longue durée, les établissements avec assistance et les résidences pour personnes âgées.

Bien que Santé Canada n’ait pas financé l’élaboration des normes de SLD récemment publiées, il a fourni du financement au Groupe CSA et à HSO pour appuyer une mobilisation et des consultations accrues auprès des Canadiens et des intervenants afin de veiller à ce que les divers points de vue des intervenants soient pris en compte au cours des processus d’élaboration des 2 normes.

Principaux messages

Tous les aînés au Canada méritent de vivre dans la dignité, la sécurité et le confort, peu importe où ils vivent.

Le 31 janvier 2023, le gouvernement a salué la publication de normes complémentaires et indépendantes sur les soins de longue durée par le Groupe CSA et l’Organisation de normes en santé (HSO).

Ensemble, les normes mettent l’accent sur la prestation de services de SLD sécuritaires, fiables et de grande qualité, sur des pratiques d’exploitation sécuritaires et sur des mesures de prévention et de contrôle des infections dans les établissements de SLD.

Les normes complètent le travail de collaboration du gouvernement du Canada avec les provinces et les territoires pour contribuer à l’amélioration des soins de longue durée. De plus, le budget de 2021 prévoyait 3 milliards de dollars sur 5 ans pour appuyer les provinces et les territoires dans leurs efforts visant à améliorer les soins de longue durée dans leur administration.

Nous croyons que le renforcement des activités de conformité et d’application de la loi dans les établissements de soins de longue durée, ainsi que le soutien de la stabilité de l’effectif par des suppléments salariaux et l’amélioration des conditions de travail, sont essentiels pour améliorer la sécurité et les soins pour les patients, ainsi que créer un environnement plus positif et plus sain pour tous ceux qui vivent ou travaillent dans les établissements de soins de longue durée.

Afin d’assurer la sécurité des aînés et d’améliorer leur qualité de vie, le gouvernement du Canada annonce également en octobre 2022 que le Conseil national des aînés servira de groupe d’experts pour examiner des mesures, y compris une allocation Vieillir chez soi, afin de soutenir davantage les Canadiens qui souhaitent vieillir dans le confort de leur maison.

Pour ce qui est des investissements et des initiatives en matière de soins de longue durée, mon collègue, l’honorable ministre de la Santé, est le mieux placé pour parler des particularités du programme.

Si l’on insiste sur la loi sur les soins de longue durée sécuritaires

Le gouvernement du Canada est également déterminé à en faire plus pour soutenir les aînés partout au pays. Nous savons que les Canadiens veulent vieillir plus près de leur domicile et de leur famille, mais ils s’attendent aussi à ce que les SLD soient sécuritaires, s’ils sont nécessaires. Par conséquent, nous envisageons d’élaborer une loi sur les SLD sécuritaires pour veiller à ce que les aînés reçoivent les soins qu’ils méritent, tout en respectant les compétences provinciales et territoriales. Au cours des prochains mois, le gouvernement du Canada entreprendra des consultations et mobilisera les intervenants et les Canadiens au sujet de la loi sur les SLD sécuritaires.

3.e. Aides familiaux : Vieillir chez soi

Enjeu

Que fait le gouvernement pour aider les aînés à vieillir à domicile?

Contexte

Vieillir chez soi, c’est disposer des aides et des services sociaux et de santé dont vous avez besoin pour vivre en toute sécurité et de manière autonome chez vous ou dans votre collectivité aussi longtemps que vous le souhaitez et que vous en êtes capable.

Les Canadiens préfèrent nettement vieillir chez eux. Cette situation a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sur les soins de longue durée. Pas moins de 96 % des Canadiens âgés de 65 ans et plus déclarent qu’ils « feraient tout ce qu’ils peuvent » pour éviter de déménager dans un établissement institutionnel (National Institute on Ageing, 2022).

Le budget de 2022 proposait la création d’un comité d’experts pour étudier l’idée d’une allocation Vieillir chez soi. La ministre des Aînés et le ministre de la Santé ont annoncé en octobre 2022 que le Conseil national des aînés servirait de groupe d’experts.

Le Conseil national des aînés a été créé en 2007 par décret pour conseiller le gouvernement du Canada sur des questions liées au bien-être des aînés et à leur qualité de vie. Le Conseil fournit des conseils à la ministre des Aînés et au ministre de la Santé.

Le Conseil compte un maximum de 12 membres qui sont nommés par le gouverneur en conseil sur recommandation des ministres. Les membres sont diversifiés et peuvent comprendre des aînés, des représentants d’organismes qui répondent aux besoins ou aux intérêts des aînés et des experts des domaines d’études liés aux aînés et au vieillissement.

Compte tenu ses vastes connaissances et de son expertise sur les questions touchant les aînés, le Conseil national des aînés est bien placé pour fournir des conseils et consulter les intervenants dans le cadre de son travail sur cette question importante.

Le budget de 2022 prévoit d’autres engagements qui pourraient avoir une incidence sur les aînés qui vieillissent chez eux. Ces engagements comprennent le doublement du crédit d’impôt pour l’accessibilité des habitations, soit 20 000 $ pour les années d’imposition 2022 et suivantes, et l’introduction d’un crédit d’impôt pour la rénovation des habitations multigénérationnelles, qui apporterait une aide pouvant atteindre 7 500 $ pour la construction d’un appartement secondaire pour un aîné ou un adulte en situation de handicap.

Faits saillants

Selon le National Institute on Ageing, pas moins de 96 % des Canadiens âgés de 65 ans et plus déclarent qu’ils « feraient tout ce qu’ils peuvent » pour éviter de déménager dans un établissement institutionnel (2022).

Si elles ont l’aide adéquate, certains aînés peuvent rester chez eux, tandis que d’autres doivent passer à une vie en communauté ou en établissement. L’Institut canadien d’information sur la santé note qu’environ 1 résident sur 9 des établissements de soins de longue durée nouvellement admis aurait potentiellement pu être soigné à domicile (2019).

Principaux messages

Les aînés veulent vivre chez elles et dans leur collectivité le plus longtemps possible. Toutefois, cela peut devenir un défi à mesure qu’ils vieillissent.

Le gouvernement du Canada investit 90 millions de dollars dans l’initiative Bien vieillir chez soi. Cette initiative fournira un financement aux organismes de services aux aînés qui mobilisent des bénévoles au niveau local pour fournir un soutien pratique aux aînés à faible revenu ou autrement vulnérables afin de les aider à vieillir chez eux. Les projets aideront également les aînés à s’orienter et à accéder aux services admissibles, tels que l’entretien de la maison et les travaux ménagers légers, fournis par d’autres organisations locales.

L’initiative « Bien vieillir chez soi » soutiendra également des projets nationaux et régionaux visant à étendre la prestation de services qui ont déjà donné des résultats positifs en aidant les aînés à vieillir chez eux.

L’initiative « Bien vieillir chez soi » a été lancée à l’été 2022, avec des appels de financement pour les volets « Mise à l’échelle des services pour les aînés » et « Projet pilote de soutien à domicile ». Nous sommes satisfaits des résultats de ce lancement et le ministère est en train d’évaluer les demandes. Les projets devraient commencer au printemps 2023.

Le gouvernement du Canada a fait d’autres investissements importants pour aider les Canadiens âgés à vieillir chez eux, sur place. Notamment :

  • 6 milliards de dollars sur 10 ans transférés aux provinces et aux territoires pour soutenir leur prestation de services de soins à domicile et en milieu communautaire;
  • 7 millions de dollars par an pour le programme Nouveaux Horizons pour les aînés afin d’aider les aînés à rester actifs et à participer dans leur collectivité, avec un investissement supplémentaire de 20 millions de dollars sur 2 ans dans le budget de 2022 pour soutenir davantage de projets.

Bien que de nombreuses mesures soient en place, le gouvernement reconnaît que des problèmes subsistent et qu’il faut les résoudre. C’est pourquoi le ministre de la Santé et moi-même avons demandé au Conseil national des aînés de servir de groupe d’experts pour examiner des mesures, y compris une potentielle prestation de vieillissement à domicile, afin de soutenir davantage les Canadiens qui souhaitent vieillir dans le confort de leur foyer.

Le Conseil national des aînés s'est réuni à Ottawa du 16 au 18 novembre pour discuter des mesures de soutien au vieillissement à domicile. Il s'agissait de la réunion inaugurale des travaux du Conseil en tant que groupe d'experts chargé d'examiner les mesures visant à soutenir davantage les Canadiens qui souhaitent vieillir chez eux ou dans leur collectivité.

Je me suis jointe aux membres du Conseil et j'ai participé à des discussions préliminaires sur ce sujet important et j'ai hâte de recevoir les recommandations du Conseil.

3.f. Portail du mieux-être

Enjeu

Portail de la santé mentale du gouvernement du Canada – Espace mieux-être Canada.

Contexte

Afin de s’attaquer à la santé mentale des aînés, le gouvernement a mis en œuvre de nombreuses mesures pour aider les Canadiens confrontés à des problèmes de santé mentale en lien avec la COVID-19, y compris les aînés.

Par exemple, en 2020, le gouvernement du Canada a lancé le portail Espace mieux-être Canada (EMEC) afin de fournir aux Canadiens un soutien gratuit en matière de santé mentale et de toxicomanie tout au long de la pandémie. Les principaux objectifs étaient de contribuer à répondre à l’augmentation prévue des besoins en matière de santé mentale et aux perturbations de la prestation normale des services résultant de la pandémie. On s’attendait à ce que tous 2 exercent une pression considérable sur les ressources provinciales et territoriales.

À ce jour, plus de 3,1 millions de personnes dans tous les provinces et territoires ont accédé au portail au cours de plus de 8,74 millions de sessions Web. En tant que plateforme unique en son genre à l’échelle nationale, le portail a la capacité de fournir un accès gratuit immédiat, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à une gamme de mesures d’aides à la santé mentale et à la toxicomanie disponibles dans les 2 langues officielles.

Le portail EMEC peut être utile aux aînés en favorisant l’accès à des services opportuns, équitables et de qualité, qui comprennent des outils de littératie en santé mentale et en toxicomanie, des cours et des programmes autodirigés, le soutien par les pairs en ligne et l’accès à des services de consultation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par téléphone et par message texte. Pour aider les utilisateurs à naviguer dans le portail, une ligne téléphonique réservée est disponible pour accéder aux navigateurs du programme qui peuvent aider à trouver les ressources adéquates.

En janvier 2022, le gouvernement du Canada a lancé PocketWell, une application complémentaire gratuite au portail en ligne EMEC. Cette application complémentaire offre une autre façon d’aider les Canadiens à accéder à des ressources et à du soutien en ligne en matière de santé mentale et de toxicomanie, et leur permet de mesurer et de suivre des aspects de leur bien-être mental. Grâce à PocketWell, les gens de partout au Canada peuvent facilement se connecter aux services et au soutien du portail EMEC.

En outre, dans le budget de 2022, le gouvernement a fourni 140 millions de dollars sur 2 ans, à partir de 2022 à 2023, à Santé Canada pour le portail Espace mieux-être Canada afin qu’il puisse continuer à fournir aux Canadiens des outils et des services pour soutenir leur santé mentale et leur bien-être.

Faits saillants

En tant que plateforme unique en son genre à l’échelle nationale, le portail a la capacité de fournir un accès gratuit immédiat, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à une gamme de mesures d’aides disponibles dans les 2 langues officielles.

À ce jour, plus de 3,13 millions de personnes dans tous les provinces et territoires ont accédé au portail au cours de plus de 8,7 millions de sessions Web. L’application mobile PocketWell a été téléchargée 32 715 fois.

Principaux messages

Les aînés, en particulier ceux qui souffrent de conditions médicales sous-jacentes et ceux qui résident dans des établissements de soins de longue durée, ont été touchés de manière disproportionnée par la COVID-19.

Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour répondre à la COVID-19 et à ses conséquences sur les aînés, comme la mise en œuvre de mesures pour les personnes confrontées à des problèmes de santé mentale, notamment le lancement du portail Espace mieux-être, qui est à la disposition de tous au Canada.

En tant que plateforme unique en son genre à l’échelle nationale, le portail Espace mieux-être Canada a la capacité de fournir un accès gratuit immédiat, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à une gamme de mesures d’aides à la santé mentale et à la toxicomanie disponibles dans les 2 langues officielles.

Mon collègue, l’honorable ministre de la Santé, est le mieux placé pour parler des particularités des investissements et des initiatives en matière de soins de longue durée.

3.g. Point d’accès unique pour les aînés

Objet

Que fait le Ministère pour s’assurer que les aînés reçoivent efficacement et en temps opportun des renseignements centralisés sur un large éventail de programmes et de services?

Contexte

La population canadienne vieillissante est en pleine croissance, tout comme la demande de services plus centralisés et plus opportuns pour les aînés, d’autant plus que leurs besoins deviennent plus complexes et diversifiés.

Dans leur lettre de mandat, la ministre des Aînés et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont la responsabilité de mettre en place un point d’accès unique pour les aînés à un large éventail de services et de prestations du gouvernement.

Bien qu’il existe déjà des points d’accès aux services gouvernementaux pour les aînés par téléphone et en personne, le Ministère explore actuellement différents moyens de centraliser l’information destinée aux aînés provenant des divers ordres de gouvernement.

Faits saillants

En tant qu’organisation, Service Canada est déjà le chef de file pour ce qui est de fournir aux Canadiens un point d’accès unique à une vaste gamme de services et d’avantages gouvernementaux. Pour ce faire, il dispose de 317 centres Service Canada, de 247 sites de services mobiles réguliers (158 réactivés depuis le 16 janvier 2023), de 15 sites de partenaires de prestation de services et de 21 sites de services de passeport.

Service Canada fournit également une plateforme Web commune à 83 ministères. Avec 869,4 millions de visites pour l’exercice 2021 à 2022 et 603,2 millions de visites pour cet exercice à ce jour, Canada.ca est le principal site Web du gouvernement.

Les aînés disposent actuellement de plusieurs points d’accès à certains programmes gouvernementaux (par exemple, la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada, etc.) par téléphone au Centre d’appels des pensions et au 1‑800‑O‑Canada, en personne dans les centres de Service Canada, par le biais d’activités de sensibilisation, et par le biais de Service Canada en ligne.

Par l’entremise du Service de liaison avec les communautés et les services d’approche, Service Canada offre d’autres options de prestation de services (y compris l’accès au Centre d’appui des services mobiles, ligne sans frais) aux clients vulnérables, y compris les aînés, en travaillant directement avec les organismes communautaires pour rejoindre les aînés qui, autrement, ne pourraient pas avoir accès aux canaux habituels.

Des améliorations continuent d’être apportées pour offrir aux aînés un accès plus centralisé aux services gouvernementaux.

Messages clés

Le Ministère explore différentes avenues pour respecter les engagements énoncés dans les lettres de mandat des ministres Khera et Gould.

Des mesures continuent d’être mises en œuvre pour s’assurer que les aînés ont accès en temps opportun à l’information et au soutien dont ils ont besoin, tout en ayant une expérience client positive.

Par exemple, au cours des dernières années, des initiatives comme la demande intégrée de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti (SV-SRG) et l’inscription automatique à la SV-SRG ont éliminé la nécessité pour environ 50 % des aînés de présenter une demande de SV-SRG.

Le Centre d’appels des pensions a également amélioré l’expérience de ses clients en adoptant une nouvelle plateforme téléphonique, qui permet à pratiquement tous les clients de choisir d’attendre pour parler à un agent, ce qui augmente la capacité des files d’attente et le nombre d’appelants qui peuvent attendre un agent.

Le Centre d’appels des pensions a également apporté diverses améliorations au système de réponse vocale interactive, ce qui a permis d’accroître les capacités de libre-service pour les aînés.

Les aînés s’attendent plus que jamais à ce que Service Canada offre ses services de base de manière efficace, accessible et opportune, en respectant les normes de service et les besoins changeants des aînés canadiens.

3.h. Mauvais traitements envers les aînés

Enjeu

Renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance envers les personnes âgées.

Contexte

La maltraitance envers les personnes âgées demeure un problème souvent caché, mais grave qui touche les vies de nombreux aînés au Canada. La maltraitance des personnes âgées comprend la violence physique, la violence psychologique, la violence financière et la violence sexuelle.

Le Conseil national des aînés a soutenu le gouvernement dans ses efforts pour lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées. Pour conseiller les ministres sur les mesures à prendre pour lutter contre les crimes financiers et les préjudices causés aux personnes âgées, le Conseil a organisé une table ronde d’experts et une séance de discussion ouverte en mars 2019. Le Conseil a conclu ses travaux sur ce sujet par la publication d’un rapport « Ce que nous avons entendu » résumant les discussions. Le rapport a été publié sur le site Web du gouvernement du Canada en août 2019. En juillet 2021, le Conseil a soutenu la ministre des Aînés en coanimant une série de tables rondes régionales sollicitant l’avis d’intervenants pour l’élaboration d’une définition fédérale de la maltraitance envers les personnes âgées.

En juin et juillet 2021, le gouvernement a tenu des consultations avec divers experts afin d’obtenir leurs commentaires sur l’élaboration d’une proposition de définition stratégique fédérale des mauvais traitements envers les aînés. À l’appui de l’engagement pris dans le mandat de renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance des personnes âgées, le Ministère va de l’avant avec la création d’une définition stratégique fédérale.

En octobre 2022, le gouvernement a publié un rapport intitulé Enrichir les données canadiennes sur la maltraitance envers les personnes aînées : Une étude exploratoire. Cette recherche sur l’opinion publique a été menée par la professeure Marie Beaulieu, experte en la matière et titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes âgées de l’Université de Sherbrooke. Ce rapport met en lumière les défis que posent le signalement des cas de maltraitance envers les personnes âgées et la collecte de données dans tout le pays, et présente des approches pragmatiques pour les relever.

Dans le cadre de ses priorités pour 2022 à 2025, le Forum fédéral, provincial et territorial (FPT) des ministres responsables des aînés analyse l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur la maltraitance envers les personnes âgées, dans le but d’orienter les programmes et les politiques FPT.

Faits saillants

Depuis sa création en 2007, le volet financement pancanadien du programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) a soutenu 149 projets de collaboration visant à accroître l'inclusion sociale des aînés, ce qui représente un investissement de plus de 102 millions de dollars. En augmentant l'inclusion sociale des aînés, tous les projets pancanadiens contribuent à réduire le risque de maltraitance des personnes âgées. De plus, le volet communautaire du PNHA continue d’accroître la sensibilisation face à la maltraitance envers les personnes âgées en finançant chaque année des projets communautaires d’une durée d’un an pour un montant allant jusqu’à 25 000 $.

Le budget de 2021 a augmenté de 50 millions de dollars l’investissement de l’Agence de la santé publique du Canada dans la lutte contre la violence familiale afin de se concentrer sur les initiatives de prévention. L’objectif général de cet investissement est d’accroître la base de données probantes et la mise en œuvre de programmes et d’interventions de promotion de la santé qui sont efficaces pour prévenir la violence familiale, y compris les mauvais traitements infligés aux enfants, la violence entre partenaires intimes et les mauvais traitements infligés aux personnes âgées, et pour s’attaquer à ses répercussions sur la santé.

Principaux messages

Nous reconnaissons que la maltraitance envers les personnes âgées est un problème grave qui touche de nombreuses personnes au Canada, et encore plus dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a contribué à isoler davantage les aînés.

Le gouvernement s’est engagé à protéger les Canadiens vulnérables, en particulier les Canadiens âgés et les personnes handicapées vivant dans des établissements de soins de longue durée.

Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a investi 50 millions de dollars sur 5 ans pour concevoir et mettre en œuvre des interventions visant à promouvoir des relations sécuritaires et à prévenir la violence familiale, y compris la maltraitance envers les personnes âgées.

Comme souligné dans ma lettre de mandat, je m’engage à continuer de travailler au renforcement de l’approche du Canada pour contrer la maltraitance des aînés en achevant la définition des mauvais traitements envers les aînés, en investissant dans une meilleure collecte de données et en établissant de nouvelles infractions et pénalités dans le Code criminel relativement aux mauvais traitements envers les aînés. Je travaille avec mon collègue, le ministre de la Justice et procureur général du Canada, pour faire avancer ce travail.

Au cours de l’été 2021, le gouvernement a organisé des consultations à l’échelle du pays afin de recueillir des commentaires sur une définition stratégique fédérale des mauvais traitements envers les aînés. Conformément à l’engagement pris dans ma lettre de mandat de « renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance des personnes âgées », le gouvernement ira de l’avant avec la création d’une définition fédérale

Une fois approuvée, la définition contribuera à sensibiliser et à informer les programmes et les politiques du gouvernement visant à réduire la prévalence de la maltraitance envers les personnes âgées au Canada. De plus, le gouvernement encouragera une large utilisation de cette définition, y compris auprès des provinces et des territoires

4. Dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (B) d’ESDC pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023

4.a. Vue d’ensemble

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il des autorisations additionnelles dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?

Faits saillants

Le Budget supplémentaire des dépenses demande l’autorisation du Parlement d’ajuster les plans de dépenses ministériels pour l’exercice financier en cours.

EDSC demande un total de 414,4 millions de dollars en autorisations additionnelles dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses B.

  • 164,5 millions de dollars au Crédit 1 Dépenses de fonctionnement;
  • 225,7 millions de dollars au Crédit 5 Subventions et contributions; et
  • 21,2 millions de dollars en ajustement législatifs.

Réponse

EDSC demande l’approbation pour:

Tableau 1 : Crédits votés (en dollars)
A. Crédits votés (en dollars) Fonctionnement Crédit 1 Subventions et contributions Crédit 5 Total
1 - Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs 430 172 199 476 227 199 906 399
2 - Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse 46 420 245 0 46 420 245
3 - Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) 18 742 308 0 18 742 308
4 - Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes 16 251 407 0 16 251 407
5 - Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) 13 810 143 0 13 810 143
6 - Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) 6 033 995 7 576 525 13 610 520
7 - Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations 13 531 250 0 13 531 250
8 - Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence 13 449 235 0 13 449 235
9 - Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) 13 300 680 0 13 300 680
10 - Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) 3 628 628 9 633 486 13 262 114
11 - Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) 0 10 000 000 10 000 000
12 - Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) 6 000 000 0 6 000 000
13 - Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) 5 941 433 0 5 941 433
14 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants 0 4 422 857 4 422 857
15 - Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement 0 4 356 106 4 356 106
16 - Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé 3 104 112 0 3 104 112
17 - Fonds destinés à la rémunération rétroactive 2 155 118 0 2 155 118
18 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones 0 1 885 963 1 885 963
19 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) 1 722 859 0 1 722 859
20 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi 0 800 000 800 000
21 - Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) 169 135 0 169 135
Total des crédits votés 164 690 720 238 151 164 402 841 884
Tableau 2 : Transferts (en dollars)
B. Transferts (en dollars) Fonctionnement Crédit 1 Subventions et contribution Crédit 5 Total
22 - Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones 0 14 587 931 14 587 931
23 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada 0 0 0
24 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage 0 0 0
25 - Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités -30 000 0 -30 000
26 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres -125 000 0 -125 000
27 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones 0 -27 087 752 -27 087 752
Total des transferts -155 000 -12 499 821 -12 654 821
Tableau 3 : Postes législatifs budgétaires (en dollars)
C. Postes législatifs budgétaires (en dollars) Total
28 - Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés 21 202 344
Total des postes législatifs budgétaires 21 202 344

Contexte

A. Crédits votés
1. Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs – 199,9 millions de dollars

Le budget de 2021 a annoncé un investissement de 200 millions de dollars pour créer un nouveau Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs.

Dirigé par des Canadiens noirs pour des Canadiens noirs, le Fonds de dotation créera une source de financement durable pour les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs, qui luttent contre le racisme anti-noir et améliorent les résultats sociaux et économiques des communautés noires.

Le gouvernement du Canada fournira 199,5 millions de dollars (en contributions pluriannuelles initiales) à une seule organisation nationale bénéficiaire dirigée par des Noirs et au service des Noirs, soutenue par une ou plusieurs sociétés de gestion de placements ainsi qu'une fondation publique établie qui lui fourniront un soutien et des conseils pour une période de 3 ans ou plus.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 430 172 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts des régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 81 523 de dollars) et 199 476 227 de dollars au Crédit 5 (Contributions) destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

2. Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse – 46,4 millions de dollars

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est l'un des plus importants programmes du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60,8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions de bénéficiaires.

Dans le cadre d'une décision reportée du budget de 2022, EDSC demande un financement de

46,4 millions de dollars pour 2022 à 2023 afin de faire face à l'augmentation de la charge de travail de la SV en raison de la démographie, pour ralentir la croissance des niveaux d'inventaire et d'augmenter la capacité du Centre d'appels des pensions afin de mieux répondre aux demandes des clients et à minimiser les impacts du temps d'attente.

En l'absence de ces fonds, le centre d’appel des pensions a prévu que les temps d'attente pourraient augmenter jusqu'à une moyenne estimée de 60 minutes et les niveaux d’inventaire à près de 3 millions d'éléments de travail d'ici la fin de 2023 à 2024.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 46 420 245 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 7 882 045 de dollars) pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

3. Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) – 18,7 millions de dollars

Le budget de 2022 a annoncé l'accès à 64,6 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, pour améliorer la prestation de services du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) en traitant des volumes accrus d'études d'impact sur le marché du travail (EIMT).

Ce financement permettra à Service Canada d'allouer des ressources pour faire face aux pressions continues découlant de la charge de travail et aux pressions accrues sur le volume de l'EIMT qui devraient se poursuivre dans les années à venir. Cela aidera également à atténuer le risque d'un inventaire croissant de demandes d'EIMT en attente et garantira que les employeurs reçoivent des décisions en temps opportun.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 18 742 308 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 3 792 404 de dollars) destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

4. Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes – 16,3 millions de dollars

EDSC est la plus grande organisation fédérale de prestation de services au Canada. Cependant, des décennies de sous-investissement chronique dans la technologie de l'information (TI) ont placé EDSC dans une situation sans précédent où les systèmes pourraient tomber en panne et nuire à la prestation continue de programmes et de services essentiels aux Canadiens.

Reconnaissant la nécessité de stabiliser et d'assainir les systèmes de TI d'EDSC, le gouvernement du Canada a approuvé en mai 2020 une demande de financement hors cycle de 469 millions de dollars sur 6 ans (2020-2021 à 2025-2026) pour mettre en œuvre l'Initiative d'assainissement de la dette technique d'EDSC.

Pour 2022 à 2023, le financement opérationnel requis est de 64,9 millions de dollars pour poursuivre les activités visant à résoudre les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les systèmes de TI vieillissants d'EDSC, comme l'amélioration des performances du réseau, la stabilisation des TI vieillissantes et la mise en place de solutions de reprise après sinistre pour améliorer la capacité de répondre à la reprise des activités d'EDSC. Cela comprend 58,9 millions de dollars de nouveau financement provenant de la décision approuvée de financement hors cycle de 2020 et un report de 6,0 millions de dollars des fonds inutilisés de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022.

Les 16,3 millions de dollars représentent la portion du Trésor du financement requis pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023. De plus, 40,2 millions de dollars sont financés par le Compte des opérations de l'assurance-emploi (AE) et 8,4 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada (RPC), qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 16 251 407 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 824 299 de dollars) destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

5. Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) – 13,8 millions de dollars

Le budget de 2021 a annoncé 54,9 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à EDSC (52,7 millions de dollars) et à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) (2,2 millions de dollars) pour augmenter le nombre d'inspections des employeurs dans le cadre du régime de conformité des employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et de s'assurer que les travailleurs étrangers temporaires ont des conditions de travail et des salaires appropriés.

La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 autorise l'utilisation du financement restant du budget de 2021 à compter de 2022 à 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible.

Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 810 143 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 949 556 de dollars) destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

6. Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) – 13,6 millions de dollars

Le budget de 2022 propose d’octroyer 272,6 millions de dollars sur 5 ans (2022-2023 à 2026-2027) à EDSC pour soutenir la mise en œuvre d'une stratégie d'emploi pour les personnes handicapées par l'intermédiaire du Fonds d'intégration. Cela aidera à remédier aux pénuries de main-d'œuvre grâce à une participation accrue des personnes en situation de handicap et à rendre les lieux de travail plus inclusifs et accessibles.

Le budget de 2022 propose également de fournir 38 millions de dollars sur 7 ans (2022-2023 à 2028-2029) pour soutenir la production et la distribution de documents de lecture en médias substituts par le Centres d’accès équitable aux bibliothèques et le réseau national de services équitables de bibliothèque, afin de mener des recherches grâce à une enquête pour mieux comprendre les lacunes dans la disponibilité de matériel de lecture accessible, et de lancer un nouveau programme d'accès équitable à la lecture pour stimuler la production de matériel de lecture en format accessible grâce à des partenariats innovants.

Sur les 13,6 millions de dollars demandés dans le cadre du présent Budget des dépenses, 11,4 millions de dollars sont destinés au Fonds d'intégration (5,8 millions de dollars au Crédit 1 et 5,6 millions de dollars au Crédit 5) et 2,2 millions de dollars sont destinés au matériel de lecture en média substitut (0,2 million de dollars au Crédit 1 et 2,0 millions de dollars au Crédit 5).

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 033 995 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 1 065 026 de dollars) et 7 576 525 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

7. Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations – 13,5 millions de dollars

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer le remplacement de la solution de la SV afin de minimiser le risque que ce système vieux de 60 ans tombe en panne et ait une incidence sur les prestations des aînés.

Le programme de modernisation du versement des prestations (MVP) met en œuvre une plate-forme commune du versement des prestations (PCVP), qui a été choisie comme nouvelle technologie moderne pour fournir la SV et éventuellement d'autres prestations. En remplaçant l'ancien système, la plate-forme CVP atténuera le risque de défaillance informatique et maintiendra la capacité du ministère à émettre des paiements de prestations aux personnes âgées.

EDSC a demandé 2 reports du financement de 2021-2022 à 2022-2023 pour la MVP, pour un total de 64,5 millions de dollars. Le premier concerne l'intégration de la SV dans la MVP pour un total de 11,5 millions de dollars de financement du Trésor. Le second concerne la mise en œuvre de la tranche 1 : phase de fondation pour un total de 52,9 millions de dollars, dont 2,0 millions de dollars sont financés par le Trésor. Les portions restantes de 47,7 millions de dollars financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,2 millions de dollars par le RPC, ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 531 250 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à la Modernisation du versement des prestations dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

8. Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence – 13,5 millions de dollars

EDSC a reçu 328,9 millions de dollars en fonds de fonctionnement sur 4 ans dans l'Énoncé économique de l'automne 2020 pour s'assurer que l'Agence du revenu du Canada (ARC) ait la capacité continue de faire progresser les activités d'observation, de vérification et de recouvrement des trop-payés en ce qui concerne la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE). En raison de retards dans la capacité de l'ARC à terminer ces activités, 44,8 millions de dollars de surplus de l'exercice financier se terminant le 31 mars 2022 sont reportés aux exercices futurs, en fonction des dépenses prévues mises à jour de l'ARC. Les activités de l'ARC dans les années à venir comprennent également la perception des trop-payés de prestations canadienne d'urgence de l'assurance-emploi (PCUAE), au nom d'EDSC.

Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC demande d'utiliser 13,5 millions de dollars de la PCU et de la PCUE inutilisées de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 pour financer les activités d'intégrité et de recouvrement de la PCU (1,8 million de dollars) et la PCUAE (11,7 millions de dollars) que l'ARC effectuera au nom du ministère.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 449 235 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

9. Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars

La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 accorde le pouvoir d'utiliser le financement restant du budget de 2021 à compter de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible. (Voir également le point 5 ci-dessus – Financement pour accroître la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans la mesure du possible).

Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 300 680 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 522 787 de dollars) destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

10. Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars

Les 13,3 millions de dollars demandés font partie des 115 millions de dollars sur 5 ans annoncés dans le budget de 2022, dont 30 millions de dollars en financement continu pour le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTFC) et 84,2 millions de dollars sur 4 ans (2022-2023 à 2025-2026) pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS).

Le Canada fait face à d'importantes pénuries de main-d'œuvre partout au pays. Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, 4,6 millions de dollars (1,8 million de dollars au Crédit 1 et 2,8 millions de dollars au Crédit 5) du financement demandé dans le cadre du présent Budget des dépenses pour le PRTFC aideront à soutenir l'intégration au marché du travail des nouveaux arrivants qualifiés, en mettant initialement l'accent sur les professionnels de la santé formés à l'étranger.

Également pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, le financement de 8,7 millions de dollars (1,9 million de dollars au Crédit 1 et 6,8 millions de dollars au Crédit 5) pour le PFIMS sera utilisé pour aider les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones et les Canadiens racisés à démarrer une carrière dans les métiers désignés Sceau rouge y compris par le mentorat, les services d'orientation professionnelle et l'appariement des emplois.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 628 628 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 701 535 de dollars) et 9 633 486 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

11. Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) – 10,0 millions de dollars

Le budget de 2022 a annoncé 20 millions de dollars sur 2 ans, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour un programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés afin de soutenir davantage de projets qui améliorent la qualité de vie des aînés et les aident à continuer de participer pleinement à leurs collectivités.

Le financement supplémentaire appuiera des projets qui amélioreront le bien-être des aînés et aideront les collectivités à tirer parti de la participation et de la contribution accrues des aînés à la vie communautaire.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 10 000 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions) destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

12. Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 6,0 millions de dollars

Conformément au budget de 2022, certains des objectifs du gouvernement du Canada consistent à :

  • mettre en place des mesures pour éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap pour trouver un emploi intéressant et bien rémunéré;
  • veiller à ce que les aînés canadiens aient une retraite sûre et digne et à ce que des programmes et des services soient élaborés pour répondre au vieillissement de la population canadienne; et
  • que le gouvernement se concentre sur l'établissement de liens entre les travailleurs et de bons emplois dans les secteurs en croissance, en créant de nouvelles possibilités et en augmentant la diversité dans les métiers, et en aidant les Canadiens à acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour réussir dans l'économie d'aujourd'hui.

Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC a demandé 6,0 millions de dollars pour des campagnes publicitaires, répartis comme suit :

  • 0,5 million de dollars pour la campagne « Milieux de travail inclusifs » visant à promouvoir l'embauche de personnes en situation de handicap.
  • 2,5 millions de dollars pour la campagne « Services pour les aînés » visant à promouvoir les programmes et services liés aux aînés.
  • 3,0 millions de dollars pour la campagne « Campagne nationale sur les métiers spécialisés » visant à promouvoir les métiers spécialisés comme premier choix de carrière.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 000 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux programmes de publicité du gouvernement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

13. Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) – 5,9 millions de dollars

EDSC a reçu un financement de 29,8 millions de dollars dans le budget de 2022, dont 5,9 millions de dollars proviennent du Trésor. La portion restante de 20,3 millions de dollars est financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,6 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses. Ce financement est utilisé pour se conformer aux exigences de la santé publique, soit en maintenant les services de commissionnaire/agent de sécurité pour appliquer les mesures de santé et de sécurité, et est nécessaire pour maintenir l'accès aux services en personne, en particulier pour les groupes à risque qui dépendent davantage du réseau en personnes.

Ce financement répond aux exigences de santé publique nécessaires pour fournir des services en personne au public, en particulier les exigences de santé et de sécurité au travail pertinentes aux obligations du Ministère en tant qu'employeur.

Bien que le dépistage et le suivi actifs des employés et des visiteurs sur place ne soient plus requis, toutes les personnes entrant dans les Centres Service Canada (CSC) doivent porter un masque médical ou un respirateur. Les différences entre les exigences provinciales et fédérales pour le port du masque créent des points de friction avec le public. Conjuguée au retour à la pleine occupation et à des volumes de clientèle particulièrement élevés, la situation nécessite une présence continue des commissionnaires dans les CSC.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 5 941 433 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

14. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants – 4,4 millions de dollars

Le budget de 2017 a annoncé 100 millions de dollars sur 10 ans pour le Programme d'innovation pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) et l'Énoncé économique de l'automne 2020 a rendu ce financement permanent avec 15 millions de dollars par année à compter de 2028 à 2029.

EDSC demande de reporter à l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023, 4,4 millions de dollars des subventions et contributions non utilisées lors de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 dans le cadre de l'AGJE. Le financement à reporter se compose de 0,2 million de dollars pour soutenir les données et la recherche des AGJE, et de 4,2 millions de dollars pour les projets d'innovation des AGJE.

Le report du financement des subventions pour le programme de données et de recherche de l'AGJE est demandé en raison de retards dans la collaboration avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour lancer des appels de propositions pour des projets de données et de recherche, et de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l'année. Les fonds reportés soutiendront la communauté d'experts dans son ensemble dans le développement de nouveaux projets pour combler les lacunes en matière de données et de recherche sur l'AGJE.

L'appel de propositions du programme d'innovation AGJE 2020 s'est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a abouti à un nombre de candidatures nettement plus élevé que prévu, ce qui a prolongé la période d'évaluation. Bien que les projets aient finalement été approuvés à la fin de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2021, le financement n'a été versé aux bénéficiaires qu'en 2022 à 2023. Les reports de fonds soutiendront des projets pluriannuels commençant en 2022 à 2023, garantissant ainsi l'impact positif continu du programme d'innovation de l'AGJE.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 422 857 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

15. Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement – 4,4 millions de dollars

Le budget de 2021 a annoncé 50 millions de dollars sur 2 ans (25 millions de dollars par exercice) pour le Programme de préparation à l'investissement renouvelé à compter de 2021 à 2022.

Sur les 23 millions de dollars de subventions et de contributions disponibles en 2021 à 2022, 15 millions de dollars ont été engagés dans des ententes, ce qui a donné lieu à des fonds non engagés d'environ 8 millions de dollars. EDSC demande de reporter ces fonds non engagés sur 2 exercices (4,4 millions de dollars en 2022 à 2023 et 3,3 millions de dollars en 2023 à 2024).

Le report de ces fonds sur 2 exercices financiers aidera à atténuer l'impact causé par les retards et donnera aux bénéficiaires du financement le temps dont ils ont besoin pour mener à bien leurs activités de projet. Le report de profil garantira également que le programme atteigne les résultats et les réalisations auxquels il s'est engagé.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 356 106 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés au Programme de préparation à l’investissement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

16. Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé – 3,1 millions de dollars

Grâce à une décision reportée du budget de 2022, EDSC a reçu 9,3 millions de dollars sur 3 ans à compter de 2022 à 2023 pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé pour les employés sous réglementation fédérale.

Les fonds serviront à préparer des modifications réglementaires, à élaborer du matériel pédagogique, à mettre à jour les systèmes d'information, à informer les inspecteurs des changements, à répondre aux plaintes et à appliquer les nouvelles exigences législatives pour assurer la conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 104 112 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 608 593 de dollars) destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

17. Fonds destinés à la rémunération rétroactive – 2,2 millions de dollars

En 2019, EDSC a travaillé en collaboration avec les gestionnaires, les employés et le syndicat pour résoudre un grief de longue date concernant la description de poste des commis à la prestation du soutien aux programmes.

Le budget de 2019 a engagé des fonds pour la résolution de la reclassification. Par la suite, EDSC a obtenu un financement pour les exercices 2019 à 2020 et 2020 à 2021 afin de couvrir les paiements rétroactifs et les rajustements salariaux pour le travail effectué depuis 2006.

En 2022, EDSC a reçu un financement permanent pour compenser les coûts à partir de 2022 à 2023. Ce financement comprend 2,2 millions de dollars provenant du Trésor et 1,4 million de dollars provenant du Compte des opérations de l'assurance-emploi (qui n'est pas inclus dans le Budget des dépenses) pour soutenir les coûts supplémentaires permanents.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 2 155 118 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 591 882 de dollars) destinés à la rémunération rétroactive dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

18. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones – 1,9 millions de dollars

En 2022 à 2023, un certain nombre de gouvernements autochtones en partenariat avec le gouvernement du Canada pour la mise en œuvre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) ont demandé des ajustements à leurs allocations de financement pluriannuelles prévues. Des ajustements ont été demandés afin de répondre à l'impact de la pandémie sur leurs communautés et de donner aux partenaires plus de temps pour positionner, planifier et dépenser les investissements supplémentaires de l'AGJEA.

Pour répondre à ces demandes des gouvernements autochtones, EDSC reporte un financement de 11,9 millions de dollars de 2021 à 2022 aux années à venir, dont 1,9 million de dollars en 2022 à 2023. Le financement reporté provient à l'origine de l'annonce faite dans le budget 2017, l'Énoncé économique de l'automne 2020 et dans le budget 2021 pour l'AGJEA.

Le report de fonds donnera aux communautés autochtones touchées par la pandémie plus de temps pour dépenser le financement qui était prévu pour 2021 à 2022, faire avancer les engagements décrits dans le cadre d'AGJEA élaboré conjointement et soutenir les stratégies et les plans de travail élaborés par les Premières Nations, les Inuits et les communautés Métis.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 885 967 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

19. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) – 1,7 million de dollars

Comme annoncé dans le budget de 2022, le financement de 1,7 million de dollars soutiendra l'achèvement de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, qui est mené par un groupe de travail indépendant.

Ce montant comprend le financement de fonctionnement pour permettre à EDSC d'obtenir les compétences et les ressources nécessaires pour soutenir le groupe de travail dans la gestion et la planification des consultations, la recherche, l'analyse des politiques et les communications. Ce montant tient compte de la portée élargie de l'examen et des délais accélérés pour son achèvement.

Après avoir terminé son examen de la Loi, le groupe de travail fera des recommandations au ministre du Travail sur la meilleure façon d'adapter la Loi aux nouvelles réalités sociodémographiques, économiques et politiques de la société canadienne et de son marché du travail. Un rapport final devrait être publié le 31 décembre 2022. Le Programme du travail devrait proposer des modifications législatives, réglementaires, politiques et/ou au programme même découlant de l'examen.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 722 859 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 154 284 de dollars) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

20. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (Report de fonds) – 0,8 million de dollars

Sur le financement accordé dans l'Énoncé économique de l'automne 2020, EDSC a demandé le report de financement de 0,8 million de dollars de fonds inutilisés dans le cadre de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, liés à des engagements communautaires améliorés qui ciblent davantage les organisations locales d’autochtones et de personnes handicapées.

Ce report de fonds aidera les organisations représentant les communautés méritant l'équité à cibler davantage les communautés autochtones et de personnes handicapées, par conséquent, permettra de recueillir et de partager un éventail encore plus large de points de vue avec le groupe de travail.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 800 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

21. Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) – 0,2 million de dollars

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a dirigé une présentation au Conseil du Trésor multi-ministérielle demandant un financement égal à l'augmentation progressive des admissions de résidents permanents en plus de ce qui a déjà été approuvé dans le Plan des niveaux d'immigration 2021 à 2023. Ce plan comprend l'augmentation de l'engagement du Canada en matière de réinstallation allant jusqu'à 50 000 réfugiés afghans.

Avec une augmentation des niveaux d'immigration due à l'initiative de réinstallation des Afghans, le programme de numéro d'assurance sociale (NAS) prévoit une augmentation correspondante du nombre de personnes ayant accès au programme, y compris les demandes nécessitant une assistance de niveau II (cas complexes).

EDSC demande 0,2 million de dollars pour couvrir les coûts supplémentaires des opérations de niveau II du numéro d'assurance sociale/registre d'assurance sociale (NAS/RAS). Ce montant permettra au SIN/SIR de soutenir le fonctionnement des cliniques des agents des services aux citoyens (niveau I), y compris les services du NAS pour les réfugiés afghans réinstallés au Canada.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 169 135 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 38 410 de dollars) destinés à la réinstallation des réfugiés afghans dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

B. Transferts
22. Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de l’Emploi et du Développement social pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones – 14,6 millions de dollars

Ce financement est transféré à EDSC pour l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) sur la base d'une récente décision prise par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador de faire passer le financement par EDSC, qui était auparavant acheminé par le biais d'ententes sur la santé des Premières Nations et des Inuits, et a donc été affecté au Budget principal des dépenses 2022 à 2023 de Services aux Autochtones Canada. Le protocole d'entente actuel, qui définit les modalités du transfert de fonds pour l’AGJEA, a été modifié et signé pour un financement supplémentaire de 14,6 millions de dollars pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 14 587 931 de dollars au Crédit 5 (Contributions) du ministère des Services aux Autochtones pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

23. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada

Le Conseil d'information sur le marché du travail (CIMT) est un organisme sans but lucratif qui travaille à promouvoir la coopération entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (P/T) et d'autres intervenants sur les priorités pancanadiennes et régionales en matière d'information sur le marché du travail.

L'enveloppe de financement du CIMT est partagée entre le gouvernement du Canada (1,1 million de dollars provenant des Subventions aux apprentis de EDSC) et les provinces et territoires (1,1 million de dollars, provenant des P/T sur une base par habitant). Les contributions de EDSC et des gouvernements P/T sont gérées au moyen d'ententes distinctes, la partie P/T passant par le Secrétariat du Forum des ministres du marché du travail (FMMT) et EDSC par le biais des subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.

Le paiement de 2022 à 2023 au CIMT a augmenté de 0,1 million de dollars, ce qui a nécessité un transfert des Subventions aux apprentis vers les subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.

EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).

24. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage

Le budget de 2019 a annoncé l'élaboration d'une nouvelle Stratégie canadienne d'apprentissage pour accroître l'impact de la gamme actuelle des mesures de soutien à l'apprentissage du gouvernement et aider à relever les défis continus dans les systèmes d'apprentissage.

Mise en œuvre en 2022, la Stratégie canadienne sur l'apprentissage fournit un cadre pour les initiatives fédérales d'apprentissage qui soutiennent une main-d'œuvre de métiers qualifiée, inclusive, certifiée et productive. Il s'appuie sur le succès des mesures d'apprentissage telles que le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions aux apprentis et le Service d'apprentissage, et aide les pré-apprentis, les apprentis, les employeurs, les syndicats et les gens de métier à explorer les métiers spécialisés et participer à l'apprentissage.

À l'avenir, les Subventions aux apprentis et la subvention pour le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical seront reportées sous le titre du programme mixte des subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage.

EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l'innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).

25. Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités – 30 000 dollars

Ce financement contribue aux services et aux initiatives de la communauté de vérification interne fournis par le Bureau du contrôleur général qui visent à renforcer le rôle de la fonction de vérification interne en tant que fournisseur d'assurance crédible et opportun qui conseille la direction à la lumière de la stratégie, des objectifs et de la tolérance au risque des organisations pour l'ensemble du gouvernement du Canada.

EDC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 30 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

26. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres – 125 000 dollars

Ce transfert de 0,1 million de dollars d'EDSC à Ressources naturelles Canada vise à appuyer la plantation de 25 000 arbres au Canada. Cela comprend la préparation appropriée du site, la plantation et les activités de surveillance pour soutenir un taux de survie élevé des arbres. Ces arbres doivent être au-delà de ce que le programme 2 milliards d'arbres serait autrement en mesure de soutenir et à l'appui de la séquestration du carbone lié aux efforts d'approvisionnement d'EDSC.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 125 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

27. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones – 27,1 millions de dollars

Dans le cadre de l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement soit avancée dans le cadre d'ententes de financement existantes avec une sélection de ministères fédéraux qui offrent des programmes AGJEA, à savoir EDSC, Services aux Autochtones Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Cette approche appuie les engagements énoncés et co-développés dans le cadre de l'AGJEA, concernant la flexibilité et la prestation de services pour les partenaires autochtones.

En 2022, un certain nombre de partenaires autochtones ont demandé que leur financement AGJEA soit avancé dans le cadre d'ententes avec le ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, pour un total de 27,1 millions de dollars. Ces partenaires autochtones sont : l’Administration régionale Kativik au Québec, le gouvernement du Nunatsiavut à Terre-Neuve-et-Labrador et une sélection de partenaires de la Nation métisse - le Ralliement national des Métis, la Nation métisse de l'Alberta, la Nation métisse de la Saskatchewan et la Fédération des Métis du Manitoba.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 27 087 752 de dollars au Crédit 5 (Contributions) au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

C. Postes législatifs budgétaires
28. Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés – Augmentation de 21,2 millions de dollars

Les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l’assurance-emploi.

L'augmentation prévue de 21 202 344 de dollars est directement liée au crédit 1 – Dépenses de fonctionnement demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour les crédits votés présentés à la section A (postes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 16, 17, 19 et 21) ci-dessus.

Citations clés

S.O.

  • Préparé par : Martine Rioux, Directrice principale, Planification et gestion des dépenses, DGDPF
  • Contact clé : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 31 octobre 2022

4.b. La charge de travail de la Sécurité de la vieillesse (SV)

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 46,4 millions de dollars pour augmenter la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse (SV) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?

Faits saillants

Les autorisations financières de base pour l’exécution du programme de la SV n’ont pas été rajustées depuis leur établissement en 2004 à 2005.

Le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie ont accru la clientèle de la SV et entraîné une croissance sans précédent de la charge de travail. Par exemple, le nombre de prestataires de la SV a augmenté de 67 % dans les 18 dernières années, passant de 4,2 millions en 2004 à 2005, à 6,9 millions en 2021 à 2022. Cela s’ajoute à la complexité accrue du programme, aux changements sur le marché du travail et aux répercussions de la pandémie de COVID‑19.

Depuis 2012 à 2013, le Ministère a demandé un financement supplémentaire annuel par services votés pour l’exécution du programme, car les autorisations financières de base ne conviennent pas pour répondre à la demande actuelle et aux besoins correspondants en matière de charge de travail. Afin d’atténuer l’écart de financement, EDSC est retourné 6 fois au ministère des Finances (au moyen de demandes budgétaires) et au Secrétariat du Conseil du Trésor depuis 2012 à 2013 pour demander des fonds supplémentaires afin de compenser les pressions liées à la charge de travail.

Au printemps 2022, le Ministère a reçu une approbation pour la charge de travail de la SV d’un montant de 282,7 millions de dollars sur 3 ans (de 2022‑2023 à 2024‑2025). De ce montant, 46,4 millions de dollars ont été approuvés pour 2022 à 2023 pour les coûts liés au personnel et au fonctionnement, à l’exclusion des régimes d’avantages sociaux des employés et des services partagés.

Réponse

Le financement prévu dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) permettra au Ministère de maintenir sa capacité de traitement et d’accroître la capacité du Centre d’appels des pensions pour mieux répondre aux demandes de renseignements des clients et réduire au minimum les répercussions sur les temps d’attente.

La stabilisation de l’arriéré de la SV est essentielle pour s’assurer que les aînés reçoivent les prestations de la SV auxquelles ils ont droit en temps opportun. Avec les fonds reçus dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 et des fonds supplémentaires annoncés dans l’Énoncé économique de l’automne, EDSC prévoit être en mesure de respecter ses normes de service et d’améliorer l’ensemble de ses résultats cette année et au cours des années à venir.

En l’absence de ces fonds, le Centre d’appels des pensions prévoit que les temps d’attente augmenteront pour atteindre une moyenne estimée de 60 minutes en 2023 à 2024, certains d’entre eux dépassant une heure et plus pendant les périodes où le volume d’appels est élevé. Sans ce financement, les niveaux d’arriéré devraient également augmenter de près de 3 millions d’éléments de travail d’ici la fin de 2023 à 2024.

Contexte

Tableau 4: Fonds pour la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse (titre non inclus dans le cahier original)
Financement ($) et ETP Financement existant (PM 2022 à 2023) Budget supplémentaire des dépenses (B) Total du financement
ETP 2 118 381 2 499
Salaire 140 199 931 29 192 760 169 392 691
F et E 39 228 323 17 227 485 56 455 808
Total des coûts de fonctionnement (crédit 1) 179 428 254 46 420 245 225 848 499
S et C (crédit 5) 0 0 0
Sous-total 179 428 254 46 420 245 225 848 499
RASE 37 853 981 7 882 045 45 736 026
Total 217 282 235 54 302 290 271 584 525

Le programme de la SV est l’un des plus importants programmes de pensions du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60,8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions d’aînés. Pour un nombre important de ces aînés, les prestations de la SV (en particulier le Supplément de revenu garanti et d’autres prestations fondées sur l’examen du revenu) représentent leur seule source de revenus. Le fait de ne pas recevoir ces prestations de base à temps peut entraîner de graves difficultés financières.

La charge de travail de la SV désigne le traitement des demandes de la SV, les révisions des prestations et des appels, ainsi que les éléments à l’appui qui assurent la surveillance, la rapidité et la qualité. Le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie ont accru la clientèle de la SV et, par conséquent, la charge de travail.

Le nombre de clients de la SV a augmenté de 67 % depuis 2004 à 2005. Selon le Bureau du surintendant des institutions financières, ce nombre augmentera de 53 % entre 2020 et 2035, pour atteindre 10,1 millions d’ici 2035. Environ 62 000 nouveaux articles de travail sont reçus chaque semaine. Tout article de travail qui n’est pas terminé dans les 30 jours ouvrables devient un arriéré.

Depuis 2012 à 2013, le Ministère a demandé un financement supplémentaire annuel par services votés pour l’exécution du programme, car les autorisations financières de base ne conviennent pas pour répondre à la demande actuelle et aux besoins correspondants en matière de charge de travail. Afin d’atténuer l’écart de financement, EDSC est retourné 6 fois au ministère des Finances (au moyen de demandes budgétaires) et au Secrétariat du Conseil du Trésor depuis 2012 à 2013 pour demander des fonds supplémentaires afin de compenser les pressions liées à la charge de travail. Cela représente en moyenne 40 % du budget de traitement de la SV depuis 2016 à 2017, jusqu’à 48 % en 2020 à 2021.

À la fin de 2021 à 2022, il y avait près de 775 000 articles de travail dans l’arriéré de la SV. En date du 15 janvier 2023, le niveau d’arriéré à jour pour l’exercice en cours était de 949 858 articles de travail. L’état actuel du traitement montre que les normes de service peuvent être atteintes avec un niveau d’arriéré de 650 000 à 750 000.

En 2021 à 2022, le temps d’attente moyen pour parler à un agent du Centre d’appels des pensions était de 24 minutes. En date du 20 janvier 2023, le temps d’attente moyen était de 42,6 minutes.

La stabilisation de l’arriéré de la SV est essentielle pour s’assurer que les aînés reçoivent les prestations de la SV auxquelles ils ont droit en temps opportun, conformément aux normes de service d’EDSC. Avec les fonds reçus dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 et des fonds supplémentaires annoncés dans l’Énoncé économique de l’automne, EDSC prévoit être en mesure de respecter ses normes de service et d’améliorer l’ensemble de ses résultats cette année et au cours des années à venir.

Citations clés

S.O.

  • Préparé par :
    • Maren Delion. Directrice, Direction des orientations stratégiques
    • Benoit Julien, Directeur exécutif, Opérations du RPC et de la SV
  • Expert-conseil :
    • Barbara Curran, Directrice générale, Opérations du RPC et de la SV, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par :
    • Tammy Bélanger, Sous-ministre adjointe principale, Direction générale des prestations et des services intégrés, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date d’approbation : 24 janvier 2023

4.c. Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il la somme de 10,0 millions de dollars pour des fonds destinés à l’amélioration du programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?

Faits saillants

Depuis son lancement en 2004, le programme Nouveaux Horizons pour les aînés a financé plus de 33 500 projets dans des centaines de collectivités à travers le pays.

Réponse

Les 10 millions de dollars du Budget supplémentaire des dépenses (B) proviennent du Budget de 2022 qui prévoyait 20 millions de dollars sur 2 ans, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour un programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés.

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés appuie les objectifs globaux du gouvernement du Canada visant à améliorer la qualité de vie et à promouvoir la pleine participation des personnes, y compris les aînés, à tous les aspects de la vie canadienne.

Le Programme fait une différence dans les collectivités, et il existe une demande énorme non satisfaite de financement. Lors de notre dernier appel de financent, tenu à l’automne 2021, nous avons reçu plus de 4 200 demandes et avons pu financer plus de 3 000 projets.

Le financement additionnel permettra d’appuyer davantage de projets visant à non seulement améliorer le bien-être des aînés, mais également à permettre aux collectivités de bénéficier de la participation et de la contribution accrues des aînés à la vie communautaire.

Contexte

Tableau 5 : Tableau informations financières (titre non inclus dans le cahier original)
Financement ($) et ETP Fonds existants (PM 2022 à 2023) Budget supplémentaire des dépenses B Financement total
ETP 99 0 99
Salaire 8 612 996 0 8 612 996
F et E 711 578 0 711 578
Total fonctionnement (crédit 1) 9 324 574 0 9 324 574
S et C (crédit 5) 76 712 578 10 000 000 86 712 578
Total partiel 86 037 152 10 000 000 96 037 152
RASE 1 291 949 0 1 291 949
Total 87 329 101 10 000 000 97 329 101

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) est un programme de subventions et de contributions créé en 2004 pour aider les aînés à profiter de la qualité de vie dans leur collectivité et à y contribuer, grâce aux objectifs de programme suivants :

  • promouvoir le bénévolat chez les aînés et les autres générations;
  • faire participer les aînés à la collectivité à titre de mentors auprès d’autres personnes;
  • accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés, y compris l’exploitation financière;
  • appuyer la participation sociale et l’inclusion des aînés;
  • fournir une aide à l’immobilisation pour des projets ou des programmes communautaires nouveaux ou existants destinés aux aînés.

Les fonds actuels pour le programme en 2022 à 2023 de 87,3 millions de dollars comprend 2 différents volets de financement (communautaire et pancanadien), ainsi que l’initiative Bien vieillir chez-soi annoncé ans le cadre du budget de 2021 et lancé en juin 2022.

Le budget annuel actuel du PNHA est de 63,14 millions de dollars en crédit 5, en plus de l’administration :

  • le budget annuel du volet communautaire s’élève à 50,04 millions de dollars;
  • le budget annuel du volet pancanadien s’élève à 13,1 millions de dollars;
  • les coûts d’administration du programme s’élèvent à 5,84 millions de dollars, en plus de 0,44 million de dollars pour le régime d’avantages sociaux pour les employés.

Le budget de 2022 à 2023 de l’initiative Bien vieillir chez soi s’élève à 13,6 millions de dollars en crédit 5, en plus de l’administration de 3,48 millions de dollars en crédit 1 et de 0,85 million de dollars pour le régime d’avantages sociaux pour les employés.

Un montant modeste de frais généraux supplémentaires soutient également l’administration, mais ne peut être qu’estimé et n’est pas inclus dans le tableau ci-dessus.

Le budget de 2022 propose un financement de 20 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour un programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés afin d’appuyer davantage de projets qui améliorent la qualité de vie des aînés et qui les aident à continuer de participer pleinement au sein de leur collectivité.

Les fonds supplémentaires reçus par l’intermédiaire du Budget supplémentaire des dépenses (B) en 2022 à 2023 permettront au Ministère de financer environ 500 projets communautaires de plus.

Chaque année, les organisations sont invitées à présenter une demande de financement communautaire dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le cadre d’un appel de propositions. Les projets communautaires peuvent recevoir jusqu’à 25 000 $ en subventions. L’appel de financement de 2022 à 2023 est ouvert du 21 septembre 2022 au 1er novembre 2022.

Citations clés

S.O.

  • Préparé par : Heather Meek, Analyste principale des politiques, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
  • Expert-conseil : Susan MacPhee, Directrice, Division des programmes sociaux, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karen Hall, Sous-ministre adjointe associée, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : le 20 janvier, 2023

4.d. Publicité gouvernementale

Enjeu

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 6 millions de dollars pour les programmes de publicité gouvernementaux dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023?

Faits saillants

Conformément au budget de 2022, l’un des objectifs du gouvernement du Canada est de mettre en place des mesures pour éliminer les obstacles auxquels font face les personnes en situation de handicap afin de trouver un emploi valorisant et bien rémunéré.

Le budget de 2022 visait à faire en sorte que les aînés canadiens bénéficient d’une retraite sûre et digne et que des services et prestations soient élaborés pour réagir au vieillissement de la population canadienne.

Dans le budget de 2022, le gouvernement affirmait vouloir mieux diriger les travailleurs vers de bons emplois dans les secteurs en croissance, en créant de nouvelles possibilités, en accroissant la diversité dans les métiers et en aidant les Canadiens à acquérir les compétences de base nécessaires pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui.

Le gouvernement communique avec le public dans les 2 langues officielles pour informer les Canadiens au sujet des politiques, des programmes, des services et des initiatives, ainsi que de leurs droits et responsabilités en vertu de la loi.

Réponse

Pour le Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023, le Ministère a demandé 6 millions de dollars pour des campagnes publicitaires.

Un budget de 0,5 million de dollars sera alloué à la campagne « Milieux de travail inclusifs ». Cette campagne favorise l’embauche de personnes en situation de handicap.

Un budget de 2,5 millions de dollars sera alloué à la campagne « Services aux aînés ». Cette campagne fait la promotion des services et prestations destinés aux aînés.

Un budget de 3 millions de dollars sera alloué à la campagne publicitaire nationale « Métiers spécialisés ». Cette campagne fait la promotion des métiers spécialisés comme premier choix de carrière.

Contexte

Tableau 6 : Financement (titre non inclus dans le cahier original)
Financement ($) Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
F et E 1 500 000 6 000 000 7 500 000
Total des dépenses de fonctionnement (crédit 1) 1 500 000 6 000 000 7 500 000
Objectifs du programme

Objectifs de la campagne publicitaire de 2022 à 2023 :

  • Milieux de travail inclusifs : Augmenter les taux d’emploi des personnes en situation de handicap en réduisant les obstacles culturels à l’emploi et en créant des milieux de travail plus accessibles et inclusifs.
  • Services aux aînés : Faire connaître les services et prestations du gouvernement du Canada qui profitent directement ou indirectement aux aînés et inciter ces derniers à visiter la page de la campagne Canada.ca/aines et à composer le 1 800 O-Canada pour leur permettre d’obtenir plus d’information.
  • Métiers spécialisés : Encourager les jeunes à considérer les métiers spécialisés comme leur premier choix de carrière. La campagne mettra également l’accent sur les parents et les parents substituts afin de les encourager à discuter des métiers spécialisés comme option de carrière avec les jeunes dans leur vie.
Affectation des fonds

EDSC, en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), conclura des contrats avec des agences de publicité dans le cadre du processus d’offre à commandes en matière de publicité.

La passation de marchés est gérée par l’intermédiaire de SPAC. Des fonds sont affectés pour couvrir les coûts de planification, de production, d’achat de médias et d’évaluation des campagnes publicitaires.

Résultats prévus

Milieux de travail inclusifs :

  • atteindre ou dépasser 10 000 visites sur le Web;
  • atteindre ou dépasser les indicateurs de rendement clés (IRC) de la campagne de 2021 à 2022.

Services aux aînés :

  • atteindre ou dépasser 657 384 visites sur le Web;
  • atteindre ou dépasser les IRC de la campagne de 2021 à 2022.

Métiers spécialisés :

  • atteindre ou dépasser 489 468 visites sur le Web, sur la page d’accueil principale de la campagne;
  • atteindre ou dépasser les IRC de la campagne de 2021 à 2022.
Suivi et mesure

Les campagnes publicitaires seront évaluées comme suit :

  • résultats de l’Outil d’évaluation de la campagne publicitaire (OECP) – taux de rappel assisté ou spontané pour la campagne Services pour les aînés et la campagne nationale Métiers spécialisés;
  • rapports d’évaluation de l’agence de coordination et analyses des annonces payantes sur les médias sociaux;
  • trafic Web sur les pages Web des campagnes.

À titre d’information seulement :

Cette phase vise à informer les jeunes et les adultes canadiens au sujet des divers programmes offerts pour les aider à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour se préparer à s’intégrer au marché du travail d’aujourd’hui et à les diriger vers la page de la nouvelle campagne « Développez vos compétences », où ils obtiendront plus d’information sur des initiatives précises.

Citations clés

S.O.

  • Rédigé par : Meagan Campbell, Conseillère principale en communications, Marketing et publicité, Direction générale des affaires publiques et des relations avec les intervenants (DGAPRI)
  • Expert conseil : Stéphanie Leroux, Directrice, Marketing et publicité, DGAPRI, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Timothy Weil, Directeur général, Direction des communications sur l’emploi et des opérations, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 7 octobre 2022, mise à jour approuvée le 19 janvier 2023

4.e. Infographique : Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 d’EDSC

Formats substituts

EDSC demande un total de 411,4 millions de dollars d’autorisations supplémentaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), ce qui porterait le total des dépenses prévues à 174,8 milliards de dollars.

Figure 1 : Total des dépenses prévues et du Budget des dépenses à ce jour d’EDSC
Figure 1
Figure 1 : Version texte du Total des dépenses prévues et du Budget des dépenses à ce jour d’EDSC.

Figure de gauche: Le total des dépenses prévues d’EDSC est 174,8 milliards de $

  • Les dépenses prévues de prestations d’Assurance-emploi (A‑E) sont 24,8 milliards de $ ou 14,2% du total des dépenses prévues
  • Les dépenses prévues de prestations du Régime de pension du Canada (RPC) sont 57,2 milliards de $ ou 32,7% du total des dépenses prévues
  • Les autres dépenses prévues de recouvrements de l’A-E et RPC et Indemnisation des accidentés du travail sont 2,5 milliards de $ ou 1,4% du total des dépenses prévues
  • Les dépenses prévues des dépenses de fonctionnement de l’A‑E et RPC sont 2,6 milliards de $ ou 1,5% du total des dépenses prévues
  • Le Budget des dépenses à ce jour (le Budget principal des dépenses plus les Budgets supplémentaires des dépenses A et B) représente 87,7 milliards de $ ou 50,2% du total des dépenses prévues

Figure de droite: Le Budget des dépenses à ce jour d’EDSC est 87,7 milliards de $

  • Les dépenses prévues des postes législatifs sont 75,7 milliards de $ ou 86% du total du Budget des dépenses à ce jour
  • Les dépenses prévues du Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement sont 1,4 milliards ou 2% du total du Budget des dépenses à ce jour
  • Les dépenses prévues du Crédit 5 – Subventions et contributions sont 10,6 milliards ou 12% du total du Budget des dépenses à ce jour

Des dépenses prévues de 174,8 milliards de $, 87,7 milliards de $ est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 86,3 milliards de $ sont des paiements de transfert législatifs et votés. Les programmes pour les Aînés votés et législatifs suivants sont inclus dans les dépenses prévues d’EDSC:

  • Programme de la Sécurité de la vieillesse (incluant le Supplément de revenu garanti et les Allocations) (législatif) = 67 906,0 millions de $
  • Paiement unique pour les bénéficiaires du Supplément de revenu garanti ayant reçu des prestations de pandémie (voté) = 740,0 millions de $
  • Programme Nouveaux Horizons pour les aînés (voté) = 86,7 millions de $

Du 411,4 millions de $ demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), les items suivants sont liés aux Aînés:

  • Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse = 46,4 millions de $
  • Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations = 13.5 millions de $Note de bas de page 1
  • Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (Budget 2022) = 10,0 millions de $
  • Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) (2,5 millions de $ sur un total de 6,0 millions de $ demandé est pour la campagne des Services aux aînés) = 2,5 millions de $
Figure 2 : Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service
Figure 2
Figure 2 : Version texte Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service
  • EDSC a 338 Centres Service Canada (y compris les bureaux de Passeport desquels 15 sont intégrés et 21 isolés)
  • EDSC fournit des services dans 247 sites de services mobiles (146 ont été réactivés à partir du 21 novembre 2022)
  • EDSC a accès à 15 sites des partenaires de prestation de services

L’espace occupé par EDSC compte au total 405 sites, qui comprend les Centres Services Canada susmentionnés, des espaces de bureaux généraux, des sites d’impression de passeports et des sites de traitement et centre d’appels.

Au 1er janvier 2023, le nombre total d’ETP d’EDSC (y compris les employés de Passeport) est 37,234.

Mandat ministériel

5.a. Aperçu des engagements énoncés dans la lettre de mandat de la ministre Khera, 10 février 2023

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 1

En nous appuyant sur notre engagement à l’égard de la Sécurité de la vieillesse, augmenter le Supplément de revenu garanti de 500 $ pour les aînés vivant seuls et de 750 $ pour les couples, à compter de l’âge de 65 ans.

Avancement - Engagements énoncés 1

Le Ministère entreprend la planification nécessaire pour préparer la mise en œuvre.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 1

Puisque le gouvernement a annoncé le moment où le changement aura lieu, il faudra apporter des modifications à la Loi sur la sécurité de la vieillesse.

La rédaction des modifications législatives, en collaboration avec le ministère de la Justice, pourrait commencer dès l’hiver 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 2

Avec l’appui du ministre de la Santé, créer un comité d’experts chargé de formuler des recommandations sur la mise en œuvre d’une allocation Vieillir chez soi.

Avancement - Engagements énoncés 2

L’annonce a été faite en octobre 2022, et le groupe d’experts a par la suite commencé ses travaux de recherche et l’examen des renseignements.

Depuis lors, le groupe se réunit régulièrement, avec le soutien de ministères fédéraux.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 2

Le groupe consultera des adultes âgés, des organisations et des experts pour valider les résultats et étayer les conclusions du rapport final, prévu pour l’automne 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 3

Aider les organismes communautaires à fournir un soutien pratique pour aider les aînés à faible revenu ou autrement vulnérables à vivre chez eux aussi longtemps que possible, et appuyer les projets régionaux et nationaux qui facilitent l’expansion de services ayant déjà fait leurs preuves pour ce qui est d’aider les aînés à demeurer dans leur domicile.

Avancement - Engagements énoncés 3

La présélection et l’évaluation des demandes de financement pour le volet Mise à l’échelle des services pour les aînés sont terminées.

La présélection des demandes pour le volet Projet pilote de soutien à domicile est terminée, et l’évaluation des demandes est en cours.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 3

L’évaluation des demandes pour le volet Projet pilote de soutien à domicile se poursuivra tout au long de l’hiver 2023. La conclusion d’accords de financement pour les 2 volets est prévue pour le printemps 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 4

Travailler avec la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social pour fournir aux aînés un point d’accès unique à un vaste éventail de services et de prestations du gouvernement.

Avancement - Engagements énoncés 4

Emploi et Développement social Canada (EDSC) a trouvé des solutions qui permettraient de s’assurer que les aînés au Canada sont en mesure d’accéder aux prestations et aux services auxquels ils ont droit. Il poursuit sa recherche afin de trouver d’autres possibilités à ce sujet.

Service Canada soutient l’accès aux prestations et aux services pour les aînés par des moyens comme le 1 800 O-Canada, le Centre d’appels des pensions et Canada.ca.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 4

Les travaux se poursuivront pour veiller à ce que les aînés aient accès aux services et aux prestations dont ils ont besoin.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 5

Continuer de collaborer avec le ministre de la Justice et procureur général du Canada pour renforcer l’approche du Canada à l’égard de la maltraitance des personnes âgées en mettant la dernière main à la définition nationale des mauvais traitements infligés aux aînés, en investissant des fonds pour améliorer la collecte de données, et en établissant dans le Code criminel de nouvelles infractions et de nouvelles sanctions liées à la maltraitance des aînés.

Avancement - Engagements énoncés 5

En juin et en juillet 2021, EDSC a mené des consultations auprès d’experts, d’intervenants et de personnes intéressées afin de recueillir leurs commentaires sur une définition fédérale de la maltraitance des personnes âgées.

Le ministère de la Justice a rédigé et publié le rapport intitulé « Enrichir les données canadiennes sur la maltraitance envers les personnes aînées : Une étude exploratoire », qui indique des façons de combler les lacunes en ce qui a trait aux données nationales.

Des travaux sont en cours au ministère de la Justice pour établir de nouvelles pénalités et infractions au Code criminel liées à la maltraitance des personnes âgées.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 5

EDSC travaille à la définition d’une politique qui pourrait être utilisée par les ministères fédéraux pour lutter contre la maltraitance des personnes âgées. Lorsque cette politique sera prête, EDSC encouragera son utilisation à grande échelle, y compris au sein des provinces et des territoires.

EDSC continuera d’appuyer le ministère de la Justice dans ses efforts pour modifier le Code criminel.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 6

Aider le ministre de la Santé à améliorer la qualité et la disponibilité des foyers et des lits de soins de longue durée. Pour ce faire, travailler avec les provinces et territoires pour améliorer les mesures de prévention et de contrôle des infections, définir les principes communs et élaborer des normes nationales afin que les aînés reçoivent les soins qu’ils méritent.

Avancement - Engagements énoncés 6

Le budget de 2021 prévoyait un investissement de 3 milliards de dollars pour aider les provinces et les territoires à appliquer les normes relatives aux soins de longue durée et à apporter des changements permanents, dans le but notamment de favoriser la stabilité de la main d’œuvre et de renforcer l’application des normes de soins et de sécurité.

Des organismes de normalisation tiers indépendants, l’Organisation de normes en santé et le Groupe de l’Association canadienne de normalisation (CSA), ont mené de vastes consultations publiques afin de définir des normes nationales pour les soins de longue durée.

Le Groupe CSA a publié sa norme nationale définitive en décembre 2022.

Depuis 2020, Santé Canada fournit des fonds à Excellence en santé Canada pour son initiative SLD+, ce qui a permis de soutenir son expansion et la croissance des pratiques prometteuses de prévention et d’atténuation de la COVID-19.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 6

Des négociations sont en cours entre Santé Canada et les provinces et les territoires sur des accords qui exposeront des principes communs pour l’utilisation du financement afin de garantir des normes pour les soins de longue durée. Les provinces et les territoires participent également au renouvellement des priorités partagées en matière de santé et des accords bilatéraux de 2017 pour les soins à domicile et en milieu communautaire et les services de santé mentale et de toxicomanie.

L’Organisation de normes en santé devrait publier sa norme nationale à l’hiver 2023.

EDSC continuera de travailler avec Santé Canada afin d’adopter une loi sur la sécurité des soins de longue durée en collaboration avec les provinces et les territoires, afin de s’assurer que les aînés obtiennent les soins qu’ils méritent.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 7

Représenter le gouvernement du Canada au Forum des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des aînés.

Avancement - Engagements énoncés 7

Le Forum des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des aînés s’est concentré sur les priorités suivantes : le vieillissement dans la collectivité, l’âgisme et la participation des aînés au marché du travail. Le Forum a publié un rapport intitulé « Travailleurs âgés : Étude et élimination des préjugés ». 4 autres rapports ont été publiés en 2022 :

  1. Examen des répercussions sociales et économiques de l’âgisme;
  2. Une étude de cas sur l’âgisme pendant la pandémie de COVID-19;
  3. Permettre aux aînés de vieillir dans la collectivité;
  4. Symposium virtuel sur l’avenir du vieillissement au Canada : Ce que nous avons entendu.

Lors de la réunion de février 2022, le plan de travail de 2022 à 2025 a été approuvé, y compris le report de la priorité sur l’âgisme dans le nouveau cycle de travail.

À l’automne 2022, les consultations nationales sur l’âgisme ont pris fin, et les travaux sur les domaines prioritaires de la maltraitance des personnes âgées et du rôle de la technologie étaient bien avancés.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 7

Les 3 priorités sur lesquelles les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux collaboreront de 2022 à 2025 sont les suivantes :

  1. le rôle de la technologie dans l’amélioration du vieillissement chez soi;
  2. les mauvais traitements envers les aînés pendant et après la pandémie;
  3. les logements avec services de soutien pour une population d’aînés diversifiée.

La réunion des ministres FPT devrait avoir lieu en Ontario en avril 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 8

Continuer de diriger les travaux d’EDSC portant sur les programmes destinés aux aînés, ce qui comprend le programme Nouveaux Horizons pour les aînés.

Avancement - Engagements énoncés 8

L’appel de propositions annuel pour le volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés a été conclu en novembre 2022.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 8

Les demandes de financement dans le cadre de l’appel de propositions de novembre 2022 du programme Nouveaux Horizons pour les aînés sont en cours d’évaluation, et des accords de financement seront conclus avec les demandeurs sélectionnés à l’hiver 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 9

Veiller à ce que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) n’aient pas d’incidence négative sur l’admissibilité des aînés au Supplément de revenu garanti (SRG).

Avancement - Engagements énoncés 9

Dans sa mise à jour économique et financière, le gouvernement s’est engagé à verser un paiement unique aux bénéficiaires du SRG qui ont reçu des montants de prestations moins élevés au cours de la période de paiement allant de juillet 2021 à juin 2022, car ils ont reçu la PCU ou la PCRE en 2020. Ce paiement est calculé en fonction de la perte annualisée de SRG subie en juillet 2021.

Un paiement unique a été annoncé pour les personnes âgées qui ont subi une réduction de leurs prestations du SRG en juillet 2022.

Le projet de loi C-12 a reçu la sanction royale et a modifié la Loi sur la sécurité de la vieillesse afin d’exempter les prestations liées à la pandémie de COVID 19 du calcul du revenu pour le SRG et les Allocations.

Prochaines étapes - Engagements énoncés 9

S.O.

6. Environnement parlementaire (titre inclus pour l’accessibilité)

6.a. Note de scénario

Aperçu

Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) vous a invitée à comparaître dans le contexte de son étude du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023.

Délibérations du Comité

La comparution doit avoir lieu le 10 février 2023, de 9 h 45 à 10 h 45.

Vous êtes invitée à comparaître pendant une heure avec d’autres représentants du Ministère, virtuellement ou en personne. Vous serez accompagnée des hauts fonctionnaires suivants :

  • Jean-François Tremblay, sous‑ministre
  • Cliff Groen, responsable opérationnel, Modernisation du versement des prestations
  • Karen Robertson, dirigeante principale des finances et sous-ministre adjointe principale
  • Nisa Tummon, sous-ministre adjointe, Direction générale des opérations de programmes
  • Elisha Ram, sous-ministre adjoint principal, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
  • Sous-ministre adjointe déléguée, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social

Vous aurez jusqu’à 5 minutes pour le mot d’ouverture.

Le Comité a convenu de répartir le temps alloué pour interroger les témoins de la manière suivante :

  • Au premier tour, chaque parti disposera de 6 minutes, et l’ordre des interventions sera le suivant :
    • Parti conservateur
    • Parti libéral
    • Bloc Québécois
    • Nouveau Parti démocratique
  • Pour le deuxième tour et les tours subséquents, l’ordre des intervenants et le temps qui leur sera alloué seront les suivants :
    • Parti conservateur, 5 minutes
    • Parti libéral, 5 minutes
    • Bloc Québécois, 2 minutes et demie
    • Nouveau Parti démocratique, 2 minutes et demie
    • Parti conservateur, 5 minutes
    • Parti libéral, 5 minutes

6.b. Questions anticipées, d’après l’analyse de l’opinion des basées sur l’environnement parlementaires

Mesures de soutien du revenu

  • Financement pour l’augmentation de la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse
  • Augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de 75 ans et plus
  • Augmentation du Supplément de revenu garanti
  • Répercussions de l’inflation sur les aînés et les pensions
  • Soutiens au revenu et Revenu de base garanti
  • Pauvreté chez les aînés au Canada
  • Assurance-médicaments/soins dentaires/médicaments
Questions anticipées
  • Pouvez-vous assurer à ce comité que les temps d’attente du centre d’appels des pensions s’amélioreront réellement à la suite de l’approbation de ce financement?
  • Comment les fonds versés pour accroître la capacité de charge de travail de la SV seront-ils utilisés pour mieux répondre aux demandes de renseignements des clients et réduire au minimum les répercussions sur les temps d’attente?
  • Quelles études et données probantes avez-vous utilisées pour fixer le seuil de l’augmentation de la sécurité de la vieillesse à 75 ans au lieu de 65 ans, compte tenu du fait que le régime de retraite universel, sous certaines conditions, s’applique à partir de 65 ans? Pourquoi tenir compte de l’âge plutôt que de la situation personnelle?
  • L’admissibilité au SRG devrait-elle être élargie? Est-ce suffisant de s’en tenir au seuil de pauvreté? Ne devrions-nous pas nous efforcer de faire mieux?
  • Quelles ont été les conséquences imprévues de la pandémie sur l’admissibilité au SRG des aînés qui ont demandé la PCU/PCRE?
  • Leah Gazan (NPD) a présenté un projet de loi émanant des députés relative à un revenu minimum garanti. Soutiendriez-vous ce projet de loi? Votre gouvernement étudie-t-il les avantages d’un revenu de base?
  • La pauvreté empêche les gens de contribuer pleinement dans leur collectivité et a des répercussions négatives en matière de société, d’économie et de santé au Canada. Les aînés méritent mieux, surtout en ces temps difficiles sur le plan économique. Que fait le gouvernement pour lutter contre ce phénomène?
  • Avez-vous des indicateurs de pauvreté à partager?
  • Que fait le gouvernement pour protéger les aînés contre l’inflation – nos aînés vulnérables qui n’ont pas les moyens de continuer à payer leur facture d’électricité?
  • Les pensions sont-elles protégées contre l’inflation?
  • Sommes-nous inquiets de la viabilité de notre système de retraite?
  • Prévoyez-vous changer le système de pension?
  • Assurance-médicaments/soins dentaires : combien d’aînés bénéficieront de l’entente avec le NPD? Combien cela coûtera-t-il aux Canadiens?

Protéger les aînés vulnérables

  • Fonds destinés au programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget de 2022) – 10 millions de dollars
  • Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 6,0 millions de dollars
  • Stratégie nationale pour les aînés
  • Prestation de soins : Soins de longue durée/Vieillissement à domicile
  • Portail du mieux-être
  • Point d’accès unique pour les aînés
  • Mauvais traitements envers les aînés/mauvais traitements envers les personnes âgées
Questions anticipées
  • Ce nouveau financement du PNHA vise l’expansion de nouveaux projets. Pouvez-vous nous parler de ces nouveaux projets et des régions auxquelles ils représentent?
  • Comment le PNHA a-t-il une incidence positive dans nos collectivités? Avons-nous des données sur les personnes qui en bénéficient le plus? Femmes? Minorités
  • Pourriez-vous expliquer en quoi le financement prévu pour de la publicité dans le Budget supplémentaire des dépenses serviront à faire en sorte que les aînés profitent d’une retraite sûre et digne?
  • Quels sont les programmes et services offerts aux aînés qui doivent être mieux communiqués?
  • Qu’avons-nous appris de la pandémie, et comment pouvons-nous nous assurer que les aînés disposent d’un système de soutien? Recueillez-vous des données, étudiez-vous la question, comment pouvons-nous cibler l’aide à fournir aux plus vulnérables?
  • Le NPD appuie l’adoption d’une stratégie nationale visant à faire des soins de santé des aînés une priorité et à réduire l’isolement, la pauvreté et la négligence et les mauvais traitements à l’égard des aînés, ainsi qu’à mettre fin aux établissements de soins de longue durée privés à but lucratif. Que fait le gouvernement? Le gouvernement envisage-t-il une stratégie nationale?
  • Le gouvernement augmentera-t-il les paiements de transfert aux provinces au lieu de chercher à adopter une norme nationale relative aux soins de longue durée, qui constituent une responsabilité provinciale?
  • Que fait le gouvernement au sujet de la pénurie de travailleurs dans les établissements de soins de longue durée?
  • Groupe d’experts sur le vieillissement chez soi : un autre groupe d’experts, un autre rapport contenant des recommandations? Pourquoi est-ce utile?
  • Quels sont les réussites et les enjeux de l’initiative Bien vieillir? Pourriez-vous faire le point pour le Comité?
  • Pourriez-vous nous donner un aperçu du portail du mieux-être et de la façon dont il aidera les aînés?
  • Pourriez-vous informer le Comité des progrès réalisés dans la simplification de l’accès pour les aînés? Ils ont de la difficulté à naviguer sur Internet et ont un manque de littératie numérique, et beaucoup n’ont pas accès à Internet. Que faites-vous pour remédier à ces problèmes?
  • De nombreux aînés, y compris dans les communautés autochtones et les collectivités rurales, n’ont pas accès à la large bande. Que faites-vous pour éliminer les obstacles, joindre les aînés et accroître leurs connaissances sur ce qui est disponible?
  • Nous disons que nous nous soucions de nos aînés, mais le Canada consacre un montant disproportionnellement faible aux soins à domicile par rapport à la moyenne de l’OCDE. Pourquoi?
  • Appuyez-vous le projet de loi C-295 qui vise à créer une infraction qui s’appliquerait aux établissements de soins de longue durée, à leurs propriétaires et à leurs gestionnaires qui ne fournissent pas les nécessités de la vie à leurs résidents?

6.c. Profil du comité

Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA) – profil du comité (octobre 2022).

  • Membres du Comité HUMA
    • Chad Collins (PLC)
    • Michael Coteau (PLC)
    • Wayne Long (PLC)
    • Soraya Martinez Ferrada (PLC)
    • Robert (Bobby) J. Morrissey (PLC)
    • Tony Van Bynen (PLC)
    • Rosemarie Falk (PCC)
    • Michelle Ferreri (PCC)
    • Tracy Gray (PCC)
    • Scott Aitchison (PCC)
    • Bonita Zarrillo (NPD)
    • Louise Chabot (BQ)
  • Parti libéral du Canada
    • Chad Collins, Ontario
    • Michael Coteau, Ontario
    • Wayne Long, Nouveau Brunswick
    • Soraya Martinez Ferrada, Québec, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement)
    • Robert (Bobby) J. Morrissey, Île-du-Prince-Édouard
    • Tony Van Bynen, Ontario
  • Parti conservateur du Canada
    • Rosemarie Falk, Saskatchewan, Porte-parole associée responsable du Travail
    • Michelle Ferreri, Ontario, Porte-parole responsable de la Famille, de l’enfance et du Développement social
    • Tracy Gray (vice-présidente), Colombie Britannique, Porte-parole responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées
    • Scott Aitchison, Ontario, Porte-parole responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion
  • Nouveau Parti démocratique du Canada
    • Bonita Zarrillo, Colombie Britannique, Porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap
  • Bloc Québécois
    • Louise Chabot, Porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main d’œuvre et de Travail

Courtes biographies des membres du Comité (titre inclus pour l’accessibilité)

Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est—Stoney Creek – Ontario

Courte biographie

Chad Collins a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek le 20 septembre 2021. Chad, qui a vécu toute sa vie dans la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek, habite dans la région de Davis Creek avec sa femme Mary et leurs 2 enfants, Chase et Reese. Il a fréquenté l’école secondaire Glendale, l’Université Western Ontario et l’Université McMaster. Chad a été élu pour la première fois au conseil municipal en 1995, à l’âge de 24 ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes élus de l’histoire de la ville.

Chad se passionne pour la mobilisation des résidents de sa circonscription et des intervenants communautaires, et investit beaucoup d’efforts dans la revitalisation des infrastructures, la création de logements sociaux et la simplification des programmes municipaux.

En tant que président de l’organisme City Housing Hamilton, Chad s’est employé à remédier au vieillissement du parc de logements abordables de la ville en faisant pression sur tous les ordres de gouvernement pour qu’ils investissent dans la réparation grandement nécessaire de plus de 7000 logements publics. Il poursuit son travail sur près d’une douzaine de nouveaux projets qui sont menés aux 4 coins de la ville et de la circonscription et qui permettront d’offrir de nouveaux logements abordables aux personnes dans le besoin.

Qu’il s’agisse de la création et de l’aménagement de nouveaux parcs et sentiers communautaires, ou de l’ouverture d’une nouvelle banque alimentaire, Chad sait que la consultation communautaire joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens de Hamilton Est–Stoney Creek.

À souligner :

  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • logement abordable
Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est – Ontario

Courte biographie

Michael Coteau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Don Valley Est le 20 septembre 2021. Auparavant, il était le député provincial de Don Valley Est depuis 2011. Pendant son mandat au gouvernement de l’Ontario, il a occupé les postes ministériels suivants : ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse; ministre délégué à l’Action contre le racisme; ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport; ministre responsable des Jeux panaméricains et para-panaméricains de 2015; et ministre des Affaires civiques et de l’Immigration.

Avant de faire son entrée au gouvernement provincial, Michael a été élu membre du Conseil scolaire du district de Toronto en 2003, 2006 et 2010. En tant que membre du Conseil scolaire, Michael a plaidé en faveur de la nutrition des élèves, de l’utilisation des divers bâtiments par la collectivité et de l’utilisation de la technologie éducative. Il a présenté la motion portant sur l’utilisation des écoles par la collectivité qui a permis de réduire de façon considérable les frais d’utilisation et a rendu les écoles plus accessibles aux groupes qui offrent des programmes pour enfants. Il a contribué à instaurer des changements nutritionnels dans les écoles afin d’appuyer les programmes d’alimentation saine et de mieux faire connaître le problème de la faim chez les élèves.

Avant de devenir organisateur communautaire pour un organisme Centraide à Scarborough, Michael a été professeur d’anglais langue seconde et concepteur de programmes d’études. De plus, il a été directeur du marketing pour l’organisme Alpha pour la vie Canada, où il était responsable de l’organisation de la Journée de l’alphabétisation familiale pour l’ensemble du Canada, et directeur général d’Alpha Plus, un organisme national d’alphabétisation mandaté de soutenir l’éducation des adultes au moyen de la technologie.

Michael a grandi à Don Valley-Est et a fréquenté l’école intermédiaire Don Mills et l’institut collégial Victoria Park. Il est titulaire d’un diplôme en sciences politiques et en histoire canadienne de l’Université Carleton. Sa femme Lori et lui vivent à Toronto avec leurs 2 filles, Maren et Myla.

À souligner :

  • il a passé 10 ans à l’Assemblée législative de l’Ontario
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • familles à faible revenu
    • appuyer les communautés noires du Canada
Wayne Long, Parti libéral, Saint John–Rothesay — Nouveau-Brunswick

Courte biographie

Wayne Long a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Saint John–Rothesay en 2015, et a été réélu en 2019 et en 2021. Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au Canada, l’équipe ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, qui est remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.

Avant son travail auprès des Sea Dogs, Wayne a été président de la Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès à titre de gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restauration et des chaînes de détail d’envergure nationale. Il a remporté 2 fois le prix d’excellence en ventes et en marketing de l’Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et de Salmon Marketing.

Wayne est né dans la circonscription et il y habite avec son épouse, Denise, et leurs 2 enfants, Khristian et Konnor.

À souligner :

  • Wayne est membre du Comité HUMA depuis le début de la 42e législature (2015)
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • pauvreté
    • santé mentale
    • il appuie sans réserve le projet d’oléoduc Énergie Est
    • il a déjà dérogé de la ligne de parti (Énergie Est, politique fiscale, SNC-Lavalin‑), ce qui a donné lieu à son expulsion des comités de la Chambre en guise de punition
    • il fait de fréquentes analogies avec le sport (hockey)
    • il appuie les programmes et les mesures de soutien du gouvernement qui profitent à ses électeurs
Soraya Martinez Ferrada, Parti libéral, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Hochelaga – Québec

Courte biographie

Soraya Martinez Ferrada a été élue pour la première fois à la Chambre des communes pour la circonscription d’Hochelaga en 2019, et a été réélue en 2021. Elle a été nommée secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté en 2019 et est devenue secrétaire parlementaire du ministre des Transports en 2021. Elle a également siégé au Comité permanent des langues officielles pendant la dernière législature.

Elle est une fière résidente de l’est de Montréal. D’origine chilienne, sa famille s’y est installée depuis les années 1980. Elle y est profondément enracinée et y vit maintenant avec son fils et sa fille.

Avant d’être élue, Soraya a œuvré pendant plus de 20 ans dans le milieu communautaire où elle s’est spécialisée en communication et a créé de multiples projets culturels et politiques. Elle a, notamment, mis sur pied le premier programme culturel d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un exemple unique dans le domaine du développement durable à Montréal.

En 2005, elle est élue conseillère municipale et nommée par le maire au poste de conseillère associée à la culture au sein du comité exécutif de la ville. En 2009, elle devient chef de cabinet de la Chef de l’opposition officielle de Montréal. En 2015, elle fait le saut au gouvernement fédéral en occupant le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien.

Elle a créé les capsules vidéo Vedette d’Hochelaga où elle souligne l’engagement de citoyens, d’organismes communautaires ou encore d’entrepreneurs dans la circonscription d’Hochelaga. Elle a également mis sur pied des tables rondes virtuelles et des bulletins périodiques qui présentent des programmes fédéraux destinés directement aux gens de sa circonscription

À souligner :

  • Secrétaire parlementaire – Logement et Diversité et Inclusion (Logement)
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • pauvreté
    • Province de Québec
    • multiculturalisme
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard

Courte biographie

En 2015, Bobby a été élu à la Chambre des communes; il a été réélu en 2019 et en 2021. Il a été membre du Comité permanent des pêches et des océans ainsi que du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Bobby a été élu à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en 1982. Il a consacré toute sa carrière et son travail de bénévole aux résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ayant exercé les fonctions de député pendant près de 20 ans, Bobby a une compréhension approfondie des besoins de ses communautés. Il a occupé plusieurs postes de premier plan au sein de l’Assemblée, comme ministre des Transports et des Travaux publics, ministre du Développement économique et du Tourisme et leader parlementaire de l’opposition. Il était également responsable du réaménagement de la base des Forces canadiennes Summerside et de la communauté environnante après sa fermeture par le gouvernement fédéral en 1989. Bobby a quitté la politique en 2000 pour se joindre au secteur privé en tant que consultant spécialisé dans les relations gouvernementales, les pêches et le marché du travail. Bobby a été membre du conseil d’administration de la Fondation des maladies du cœur de l’Île-du-Prince-Édouard. Il était aussi le membre fondateur et ancien président de la Tignish Seniors Home Care Coop, et vice-président de Tignish Special Needs Housing.

À souligner :

  • Président du Comité HUMA
  • Bobby a été membre du Comité HUMA en 2019 (brièvement, avant les élections générales)
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket–Aurora – Ontario

Courte biographie

Tony Van Bynen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes dans la circonscription de Newmarket–Aurora en 2019; et a été réélu en 2021. Résidents de Newmarket depuis plus de 40 ans, Tony et sa femme Roxanne y ont élevé leurs 2 filles.

Le service communautaire, le bénévolat et l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin sont les enjeux qui motivent Tony au quotidien. Roxanne et lui font du bénévolat à l’hôpital Southlake et auprès de l’organisme Inn from the Cold depuis plus de 10 ans. Ils livrent aussi de la nourriture pour la banque alimentaire de Newmarket, et Tony a joué un rôle déterminant dans la création de l’organisme Belinda’s Place, un établissement polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.

Il a aussi eu le privilège d’occuper le poste de maire de Newmarket pendant 12 ans. Durant cette période, le goût du développement communautaire a guidé Tony, qui s’est donné pour mission de revitaliser la rue Main, de rénover l’ancien hôtel de ville historique et d’aménager le site Riverwalk Commons pour que familles et amis puissent profiter de merveilleux lieux publics.

Grâce à ses fonctions de président de la Chambre de commerce et à ses 30 années de carrière dans le secteur bancaire, Tony comprend ce dont les entreprises locales ont besoin pour prospérer et croître. Il a proposé des solutions novatrices pour aider les propriétaires d’entreprises locales à réussir, notamment en créant le réseau à large bande Envi, grâce auquel les entreprises de la communauté disposent d’une connectivité à très haute vitesse, ce qui a été particulièrement utile pendant la pandémie.

À souligner :

ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : études ciblées pour aider les Canadiens, particulièrement à passer à travers la pandémie

Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail – Battlefords-Lloydminster, Saskatchewan

Courte biographie

Rosemarie Falk, du Parti conservateur, est la députée de la circonscription de Battlefords-Lloydminster. Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle y réside encore avec son époux, Adam, et leurs enfants. Elle a toujours été très active au sein de sa communauté. Au cours de sa carrière à titre de travailleuse sociale ainsi que dans le cadre de ses activités de bénévolat, elle a travaillé auprès de certains des membres les plus vulnérables de la collectivité.

Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle tenue le 11 décembre 2017. Auparavant, elle a été travailleuse sociale agréée en Saskatchewan. Elle détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Elle a également acquis de l’expérience professionnelle à titre d’assistante juridique spécialisée en droit de la famille et d’adjointe législative en matière de politique fédérale.

En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre associée responsable du Travail et de porte-parole associée en matière de travail.

Points à souligner :

  • elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration et du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées;
  • Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales;
  • elle est porte-parole associée en matière de travail au sein du cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough-Kawartha, Ontario

Courte biographie

Michelle est la députée fédérale de Peterborough-Kawartha. Elle a été élue lors des élections de 2021. Elle a été nommée au cabinet fantôme du Parti conservateur à titre de ministre responsable du Tourisme lors de la 44e législature. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Avant d’être élue députée, Michelle s’est fait connaître à titre d’intervenante communautaire, d’entrepreneure primée, de bénévole engagée, de conférencière prisée et de spécialiste du marketing sur les médias sociaux.

Elle possède plus de 20 ans d’expérience en tant que conférencière et de spécialiste des médias ainsi que du marketing. L’une des expériences les plus mémorables de Michelle au cours de sa carrière de journaliste a été sa visite de la Station des Forces canadiennes Alert, de même que le vol pour se rendre à la station à bord d’un C17 Globemaster.

Michelle est diplômée de l’Université Trent (biologie/anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont notamment amenée à œuvrer avec ardeur à la promotion de la santé physique et mentale.

Elle est la fière maman de 3 enfants dont l’âge va de 12 à 17 ans, et elle partage sa vie avec son conjoint Ryan et les 3 filles de ce dernier.

Points à souligner :

  • Elle est membre du Comité permanent de la condition féminine depuis le 9 décembre 2021.
  • Elle porte beaucoup d’intérêt à des domaines comme la santé physique et mentale, le logement, l’économie et la sécurité alimentaire.
  • Elle est porte-parole pour la famille, les enfants et le développement social dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna – Lake Country-Colombie-Britannique

Courte biographie

Tracy a été élue députée de la circonscription de Kelowna-Lake Country en octobre 2019. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées. Toujours à titre de membre du cabinet fantôme, elle a été auparavant ministre responsable du Commerce interprovincial et ministre responsable de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Tracy possède une vaste expérience dans le domaine du commerce, ayant mené la majeure partie de sa carrière dans l’industrie des boissons en Colombie-Britannique. Elle a été fondatrice et propriétaire des magasins de vin Discover Wines VQA; d’ailleurs, l’un de ses magasins s’est classé en tête des ventes de vin dans la province pendant 13 ans. Elle a aussi travaillé auprès de petites entreprises de différents secteurs, dont les services financiers, les importations, les services pétroliers et gaziers, sans oublier sa participation au lancement d’une entreprise technologique.

Fille d’un pompier et d’une enseignante des écoles catholiques, Tracy a grandi dans un milieu où servir l’intérêt public et observer une bonne éthique de travail étaient des valeurs importantes. Elle est mariée depuis 27 ans et a un fils.

Tracy a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix canadien d’entrepreneuriat féminin RBC et le prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce de Kelowna, et elle figurait parmi les « 100 nouvelles pionnières » (« 100 New Woman Pioneers ») de la Colombie Britannique.

Elle a travaillé auprès de nombreux organismes au fil des ans. Le cabinet de la Colombie-Britannique l’a notamment nommée à la Passenger Transportation Board, et elle a été élue au conseil de la Prospera Credit Union, où elle a siégé pendant 10 ans. Elle a aussi siégé à l’Okanagan Film Commission, à la Clubhouse Childcare Society, au conseil d’administration de la bibliothèque régionale de l’Okanagan et à l’Okanagan Basin Water Board, dont elle a été présidente.

Points à souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la future main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle
  • Marraine du projet de loi C-283, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers), et du projet de loi M46, Mois national de sensibilisation à l’adoption (qui ne fait pas partie de l’ordre de priorité)
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound–Muskoka, Ontario

Courte biographie

Scott Aitchison est né et a grandi à Huntsville, en Ontario. Ayant quitté son foyer à l’âge de 15 ans, Scott a pu bénéficier de l’esprit d’entraide prévalant dans sa ville natale. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, il a été nommé au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.

C’est à l’âge de 21 ans que Scott a été élu pour la première fois, au conseil municipal de Huntsville. Après avoir été conseiller municipal, conseiller de district et maire adjoint, il a été élu maire de Huntsville en 2014, grâce à un programme axé sur la rigueur budgétaire, la gouvernance responsable et l’excellence du service à la clientèle. En tant que maire, il s’est bâti une réputation d’artisan du consensus, cherchant constamment à éliminer les obstacles et à trouver des solutions.

Point à souligner :

Porte-parole en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle.

Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody–Coquitlam, Colombie Britannique

Courte biographie

Bonita Zarrillo a été élue pour la première fois députée de la circonscription de Port Moody–Coquitlam en 2021. Elle est reconnue comme étant une défenseure de l’égalité et des changements systémiques qui donnent la priorité aux gens. Elle a fait son entrée en politique pour défendre les travailleurs et soutenir les besoins des plus vulnérables de la collectivité. Elle a fait la promotion de l’achat local en tant qu’outil permettant aux petites entreprises de prospérer et d’embaucher des personnes de la localité, a mis les entreprises d’oléoducs au défi de payer leur juste part, et a mis en place une stratégie pour le logement abordable qui a généré le plus grand nombre de mises en chantier de logements locatifs dans sa région.

Au sein du conseil municipal de Coquitlam, Bonita a été membre des organismes suivants : conseil consultatif des administrations municipales de l’organisme Fraser Health, comité consultatif sur le multiculturalisme, comité des relations avec les Autochtones du Grand Vancouver, comité consultatif sur l’accessibilité universelle et conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. Elle a siégé au conseil d’administration de 2 organismes sans but lucratif locaux qui défendent l’égalité entre les sexes et prend régulièrement la parole devant la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.

Avant d’être élue au niveau municipal, Bonita a travaillé dans le secteur des produits de consommation à titre d’analyste d’affaires pour des entreprises d’Amérique du Nord et d’Europe. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Université du Manitoba, d’un certificat en gestion des ressources humaines de l’Université de Calgary et d’un diplôme en informatique du Collège CDI à Montréal.

À souligner :

  • Porte-parole – l’inclusion des personnes handicapées
  • elle s’est engagée à aider les Canadiens par le travail de collaboration du Comité
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • santé mentale et prévention du suicide
    • enjeux touchant les femmes et égalité entre les sexes
    • conditions de travail
    • économie des soins
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d'œuvre et de Travail, Thérèse De Blainville – Québec

Courte biographie

Louise Chabot a été élue députée pour la première fois en 2019 et a été réélue en 2021. Née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse, au Québec, elle est une syndicaliste et une femme politique québécoise. Elle a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Au départ, l’organisme représentait près de 200 000 membres; 130 000 d’entre eux appartenaient au secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui a mené au regroupement de plus de 15 000 gestionnaires de garderies en milieu familial, une première dans le monde syndical au Canada.

À souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la main d’œuvre et Travail
  • Louise a parrainé les travaux du comité chargé de l’Examen du régime d’assurance emploi en 2021, est critique du régime d’assurance emploi en général et a fortement dénoncé le « trou noir » dans lequel se retrouvent les travailleurs saisonniers, ainsi que les congés de maladie inadéquats
  • elle s’intéresse à la sécurité financière des aînés et à leur pouvoir d’achat
  • elle souhaite faire adopter une loi fédérale anti-briseurs de grève
  • elle appuie les organisations syndicales et a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
  • elle est membre du comité consultatif de la Commission de l’équité salariale du Québec
  • elle milite en faveur d’une augmentation des transferts en santé
  • respect des compétences provinciales
  • pénuries de main-d'œuvre
  • elle est infirmière de profession

6.d. Bénéficiaires du PNHA dans les circonscriptions membres du HUMA (AP 2021 à 2022)

Direction générale: Direction générale des opérations de programme

Programme: Programme Nouveaux Horizons pour les aînés

Tableau 7 : Bénéficiaires du PNHA dans les circonscriptions membres du HUMA (AP 2021 à 2022) (titre non inclus dans le cahier original)
Membre Poste Circonscription Nombre de projets financés Montant du financement
Robert J. Morrissey Président Egmont 9 192 065 $
Tracy Gray Vice-président Kelowna—Lake Country 8 172 880 $
Louise Chabot Vice-président Thérèse-De Blainville 7 156 966 $
Scott Aitchison Membre Parry Sound—Muskoka 5 89 596 $
Chad Collins Membre Hamilton East—Stoney Creek 0 0 $
Michael Coteau Membre Don Valley East 14 323 559 $
Rosemarie Falk Membre Battlefords—Lloydminster 4 87 384 $
Michelle Ferreri Membre Peterborough—Kawartha 9 189 881 $
Wayne Long Membre Saint John—Rothesay 6 133 988 $
Soraya Martinez Ferrada Membre Hochelaga 12 218 735 $
Tony Van Bynen Membre Newmarket—Aurora 7 149 485 $
Bonita Zarrillo Membre Port Moody—Coquitlam 4 79 200 $

7. Fausses déclarations interne

7.a. Congédiement d’employés d’EDSC/Service Canada qui ont obtenu des prestations d’urgence liées à la COVID-19

Question en litige

EDSC/Service Canada a congédié des employés du ministère après avoir conclu qu’ils avaient fait de fausses déclarations sur leur situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles ils n’étaient pas admissibles.

Historique

Dans le cadre de son mandat d’élaborer et de mettre en œuvre un système de prestation de services moderne, résilient, sécuritaire et fiable pour les Canadiens, EDSC/Service Canada continue de renforcer et d’améliorer ses mécanismes de contrôle afin de prévenir, de détecter et de contrer la fraude, les erreurs et les abus. Afin de préserver l’intégrité de ses programmes et de maintenir la confiance des Canadiens, EDSC/Service Canada fait la promotion de la détection et de la résolution précoces.

EDSC/Service Canada demeure déterminé à protéger ses données, ses biens et ses employés, y compris contre les risques internes et en temps de crise où les risques sont plus élevés.

En raison de l’urgence de mettre de l’argent entre les mains des Canadiens admissibles le plus rapidement possible, le déploiement des programmes de prestations d’urgence liées à la COVID-19 prévoyait une vérification après paiement plutôt qu’une vérification de l’admissibilité avant paiement, augmentant ainsi le risque de fraude, d’erreur et d’abus. Toutefois, les questions étaient rédigées en langage clair, avec des réponses « oui/non », exigeant que le demandeur réponde « oui » à toutes ces questions pour être admissible et certifie la véracité de ses réponses.

La ministre de l’Emploi et du Développement social est responsable des programmes de prestations d’urgence liées à la COVID-19, conformément aux lois applicables. On s’attend à ce que les employés du ministère appuient les ministres dans leurs responsabilités.

Chaque jour, EDSC/Service Canada offre de nombreux services et prestations aux Canadiens conformément aux dispositions de diverses lois régissant ces services et prestations. En général, les employés du ministère ont une meilleure connaissance et une meilleure compréhension des conditions d’admissibilité que le demandeur usuel.

Faits essentiels

En menant des enquêtes internes sur d’autres allégations, EDSC/Service Canada a découvert que certains employés du ministère recevaient des prestations d’urgence liées à la COVID-19 tout en continuant de recevoir leur plein salaire provenant de leur emploi au ministère.

Conformément à la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social, EDSC/Service Canada a comparé les données de ses systèmes de ressources humaines et de paie avec les données du programme de prestations d’urgence liées à la COVID-19 afin d’identifier les employés qui ont reçu pour les mêmes périodes des prestations ainsi que leur salaire provenant de leur emploi au ministère.

EDSC/Service Canada a mené des enquêtes internes et, conformément à la Norme sur le filtrage de sécurité du Secrétariat du Conseil du Trésor, a examiné la cote de sécurité des employés qui avaient fait de fausses déclarations sur leur situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles ils n’étaient pas admissibles.

En date du 12 janvier 2023, 49 employés ont été congédiés à la suite d’enquêtes administratives relative à leur cote de sécurité où les employés en question recevaient leur salaire provenant de leur emploi au ministère et ont réclamé des prestations d’urgence. En date du 12 janvier 2023, 8 autres enquêtes administratives étaient toujours en cours. Les enquêtes n’ont identifié aucun gestionnaire ou cadre supérieur qui aurait fait de fausses déclarations.

Le recouvrement des prestations a lieu après la fin du processus d’enquête. Les employés qui ont fait de fausses déclarations ont été congédiés. Quiconque est jugé inadmissible devra rembourser les prestations.

Messages clés

La protection de l’intégrité de ses programmes, de ses données, de ses biens et de son personnel est de la plus haute importance et exige qu’EDSC/Service Canada maintienne des pratiques de sécurité rigoureuses, y compris la prise de mesures proactives contre les risques posés par les employés du ministère.

EDSC/Service Canada fait la promotion d'une saine culture éthique en fournissant à tous les employés des ressources, des outils, de la formation, de la communication et du soutien en matière de valeurs et d’éthique. Ils sont tenus de suivre un programme de formation au cours de la première année de leur emploi qui comprend des cours sur le Code de valeurs et d’éthique du secteur public ainsi que sur le Code de conduite d’EDSC. Cela comprend également une exigence cyclique de recertifier certaines formations, comme la formation sur la gérance de l’information et les comportements en milieu de travail.

En plus de ses activités de surveillance active, comme la surveillance de l’accès aux bases de données de ses programmes, EDSC a mis en place un système robuste pour signaler les atteintes à la sécurité ainsi que les actes répréhensibles présumés. Cela comprend le portail de communication interne, les produits d’éducation et de sensibilisation, ainsi que des outils de dénonciation.

La direction de l’Intégrité interne et de la Sécurité enquête sur les infractions potentielles au Code de conduite d’EDSC, en particulier celles qui présentent un risque possible pour la sécurité. En plus d’une enquête administrative, une revue pour motif valable de la cote de sécurité de l’employé peut être effectuée.

Dans les 49 cas, le dirigeant principal de la sécurité d’EDSC/Service Canada a conclu que l’employé avait fait de fausses déclarations sur sa situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles il n’était pas admissible. Ce faisant, ils ont perdu la confiance de leur employeur et ont été congédiés parce qu’ils ne respectaient plus les conditions de leur emploi en raison de la révocation de leur cote de sécurité.

7.b. Sujet: Protéger l’intégrité des programmes d’EDSC

Objet

Que fait EDSC pour assurer la surveillance et la détection de façon proactive des activités inhabituelles ou suspectes des systèmes ministériels et pour garantir l'intégrité des programmes de prestations et des services offerts aux Canadiens ?

Faits saillants

Dans le cadre des mesures d'intégrité internes, il a été déterminé que 49 employés d'EDSC avaient réclamé des prestations de la Prestation canadienne d'urgence (PCU).

Par conséquent, ces employés ont vu leur cote de fiabilité révoquée et ont perdu leur emploi.

Réponse

EDSC/Service Canada a mis en place des contrôles et des mécanismes solides qui surveillent activement et identifient les cas potentiels d'erreur, de fraude ou d'abus dans nos systèmes.

Les employés du ministère qui ne respectent pas le code de conduite d'EDSC peuvent faire l'objet de mesures administratives et/ou disciplinaires, pouvant aller jusqu'au congédiement.

Au cours de l’enquête, il a été décrété que ces 49 employés avaient enfreint le Code de valeurs et d’éthique. Leur cote de fiabilité devait donc être révoquée et ils ont perdu leur emploi au sein d’EDSC/Service Canada.

Ces mesures soutiennent la bonne gestion des fonds publics.

Si demandé

La protection de l’intégrité des programmes, de leur utilisation et des renseignements du ministère est de la plus haute importance et exige qu’EDSC maintienne des pratiques de sécurité rigoureuses, notamment en prenant des mesures proactives contre les risques que peuvent poser les employés du ministère. Ceci dit, tous les employés ayant pris avantage de la PCU ont été congédiés puisqu’ils ont brisé la confiance de l’employeur envers eux et ne répondent plus à leurs conditions d’emploi.

EDSC s'engage à maintenir la confiance du public dans l'intégrité du secteur public fédéral, qui est essentielle au bien-être du Canada.

Les employés doivent respecter le code de conduite d'ESDC (le code), qui est une condition d'emploi et qui décrit les exigences des employés du ministère en matière de professionnalisme et de respect des valeurs fondamentales du secteur public dans leur travail quotidien.

Le ministère encourage activement une culture éthique forte en fournissant à tous les employés des ressources, des outils, des formations, des communications et un soutien en matière de valeurs et d'éthique.

EDSC prend très au sérieux les conclusions de ses enquêtes à l'interne et a pris des mesures pour récupérer les paiements inéligibles. Ces employés devront rembourser les fonds, comme tout autre Canadien décrété non admissible aux prestations d’urgence.

Contexte

Tout au long de la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada est resté déterminé à faire en sorte que les Canadiens reçoivent le plus rapidement possible le soutien et les services financiers dont ils ont besoin pour traverser cette période difficile.

Nous savons qu'en temps de crise, les risques de fraude sont accrus. EDSC dispose de solides capacités d'analyse de données qui surveillent et identifient activement les cas de fraude potentielle dans nos systèmes depuis le lancement de la prestation du PCU.

EDSC a mis en œuvre plusieurs initiatives et mesures pour examiner la situation et identifier les irrégularités.

En conséquence, il a été établi que certains employés ont reçu la PCU alors qu'ils n'y avaient pas droit.

Tous les employés qui ont profité des avantages du PCU ont été congédiés parce qu'ils ont brisé la confiance de l'employeur à leur égard et ne remplissent plus leurs conditions d'emploi.

Citations clés

S.O.

  • Préparé par : Kimberly Arp, Conseillère principale
  • Expert-conseil : Robert Bonnefoy, Dirigeant principal de la sécurité
  • Approuvé par : Mary Crescenzi, Sous-ministre adjointe, Services d’intégrité
  • Date : Février 3 2023

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