Cahier d’information pour le comité HUMA : comparution de la Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social – 14 février 2023

Titre officiel: Comparution par le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social – Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) – Étude : Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023, le 14 février 2023, 15h30 à 16h30.

Sur cette page

  1. Notes d’allocution
  2. Enjeux critiques - prestation de services
  3. Enjeux critiques - AGJE
  4. Fiches – AGJE
  5. Enjeux critiques - Progrès sociaux et économiques
  6. Fiches - Progrès sociaux et économiques
  7. Budget supplémentaire des dépenses (B)
  8. Aperçu de la lettre de mandate
  9. Environnement parlementaire

1. Allocation d’ouverture

Notes d’allocution de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould pour une comparution devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) - Chambre des communes - Le 14 février 2023.

La version prononcée fait foi

Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du Comité, je vous remercie de m’avoir invitée aujourd’hui. Je tiens à souligner que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin anishinaabe.

Je vais maintenant vous parler des aspects du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022 à 2023 qui sont liés à mon portefeuille à titre de ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social du Canada.

Emploi et Développement social Canada (EDSC) est la plus importante organisation fédérale de prestation de services au Canada.

Comme nous l’avons constaté pendant la pandémie de COVID‑19, les programmes et les services offerts par EDSC sont essentiels et ont des effets positifs sur la vie des Canadiens.

Les demandes formulées aujourd’hui visent à renforcer les mesures de protection offertes et à continuer de bâtir un pays plus fort et plus inclusif.

Sécurité de vieillesse

Le programme de la Sécurité de la vieillesse a versé plus de 60 milliards de dollars en prestations à 7 millions de prestataires l’an dernier.

Depuis 2004, le nombre de clients a augmenté de 67 %, et on s’attend à ce qu’il y ait plus de 10 millions de clients d’ici 2035. Chaque semaine, le ministère reçoit environ 62 000 nouvelles demandes.

EDSC demande 46,4 millions de dollars pour :

  • servir les Canadiens efficacement;
  • accroître la capacité du centre d’appels des pensions afin de mieux répondre aux demandes et de réduire le temps d’attente.

Modernisation du versement des prestations

Pour pouvoir aider les aînés, nous devons pouvoir exécuter efficacement le programme de la Sécurité de la vieillesse.

Nous demandons 13,5 millions de dollars de plus pour les dépenses de fonctionnement afin de moderniser le système informatique et d’améliorer le versement de la Sécurité de la vieillesse.

Ces fonds faciliteront la création d’un nouveau modèle de centre de contact, qui disposera d’une main‑d’œuvre bien formée et intégrée, afin d’offrir des services d’excellente qualité.

Infrastructure informatique vieillissante d’EDSC

Les systèmes informatiques d’EDSC risquent de tomber en panne.

Nous demandons 16,3 millions de dollars pour stabiliser les systèmes informatiques afin d’améliorer le rendement du réseau et d’atténuer les risques.

Monsieur le président, j’aimerais mentionner rapidement d’autres initiatives pour lesquelles nous demandons des fonds.

Je tiens d’abord à mentionner le Fonds de dotation philanthropique dirigé par les Noirs, une initiative annoncée dans le budget de 2021, qui relevait du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion. Il vise à créer une source de financement durable pour les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance enregistrés dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs.

La ministre Qualtrough a également parlé de cette initiative plus tôt. Grâce à une somme d’environ 200 millions de dollars, EDSC appuiera la mise en œuvre du Fonds et donnera à un organisme bénéficiaire national les moyens d’établir et de gérer le Fonds de dotation à compter de l’exercice 2022 à 2023.

Cet investissement servira à lutter contre le racisme visant les Noirs et à améliorer les résultats sociaux et économiques dans les communautés noires.

Je vais maintenant parler du Programme de préparation à l’investissement. Il s’agit d’une initiative de 50 millions de dollars pour faire progresser l’innovation sociale et la finance sociale.

Environ 4,4 millions de dollars aideront les organismes à vocation sociale à renforcer leur capacité et leurs compétences de manière à trouver des moyens novateurs de lutter contre les inégalités sociales, réduire la pauvreté et les changements climatiques.

Troisièmement, je tiens aussi à mentionner les accords historiques sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants que le gouvernement fédéral a signés avec l’ensemble des provinces et des territoires. Ces accords visent à réduire les frais des services de garde réglementés, à créer des places en service de garde de haute qualité, souples et inclusives, de même qu’à appuyer les éducateurs de la petite enfance.

Un montant de 4,4 millions de dollars appuiera le Programme d’innovation en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et d’autres projets de données et de recherche sur la garde d’enfant. Ceux-ci visent à explorer, à mettre à l’essai et à élaborer des moyens d’aider les familles à accéder aux services de garde d’enfants, en plus de combler les lacunes et d’améliorer les connaissances nécessaires à la mise en place d’un système pancanadien.

Ces fonds supplémentaires serviront à combler les lacunes et à améliorer les connaissances requises pour bâtir un système pancanadien.

Enfin, je vais parler de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones.

Nous savons que des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants adaptés à la culture et conçus par et avec des partenaires autochtones offrent aux enfants autochtones le meilleur départ possible dans la vie.

Le montant de 1,9 million de dollars demandé servira à faire progresser les engagements énoncés dans le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, qui a été élaboré conjointement, et à appuyer les stratégies établies par les gouvernements et les organisations des Premières Nations, des Inuit et des Métis.

Enfin, monsieur le président, il faut mettre en œuvre des mesures de santé publique dans les Centres Service Canada. Depuis la réouverture des Centres Service Canada, en 2020, le nombre d’interactions en personne avec les clients a doublé. EDSC demande 5,9 millions de dollars pour répondre aux exigences en matière de santé publique afin de protéger les clients et le personnel.

Il ne fait aucun doute que les ressources financières demandées aujourd’hui contribueront à améliorer le niveau et la qualité de vie de tous les Canadiens.

Merci. Je suis maintenant prête à répondre à vos questions.

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2. Notes concernant les enjeux critiques – Prestation de services

2.a. Modernisation du versement des prestations

Enjeu

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) requiert-il du financement supplémentaire pour l’exercice financier 2022 à 2023, afin de poursuivre la mise en œuvre des travaux essentiels à la modernisation de la prestation des programmes sociaux au Canada ?

Contexte

Le programme de Modernisation du versement des prestations (MVP) transforme la façon dont le gouvernement du Canada verse les prestations en s’assurant que les Canadiens sont au cœur de nos services.

Le programme de MVP offrira éventuellement une expérience de classe mondiale au moyen d’une série de projets, en modernisant la manière dont le gouvernement sert les Canadiens, des aînés aux jeunes, des personnes à la recherche d’un emploi à ceux qui vivent avec un handicap.

De plus, le programme de la MVP actualisera la technologie en ayant recours à une nouvelle plateforme commune de versement des prestations, minimisant ainsi les risques de cybermenaces et de menaces à la sécurité, réduisant les fraudes, les erreurs et les délais.

Le programme de Sécurité de la vieillesse sera le premier à être intégré à la plateforme commune de versement des prestations.

Faits marquants

EDSC est la plus vaste organisation fédérale responsable de la prestation de services au Canada. Le Ministère a versé 135 milliards de dollars en prestations directes aux Canadiens en 2019 à 2020, par l’entremise des programmes de la Sécurité de la vieillesse (SV), de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada. Ces prestations essentielles maintiennent un filet social pour les Canadiens vulnérables au plan économique.

Le programme a établi une plateforme commune de versement des prestations et a amorcé l’intégration de la Sécurité de la vieillesse en tant que première prestation.

EDSC cherche à réallouer le financement de 2022 à 2023 au moyen d’une demande de budget supplémentaire (B) pour poursuivre ces travaux.

Le Ministère est engagé à poursuivre cette tâche complexe de moderniser le système de SV en se tournant vers une nouvelle technologie et en éliminant la dette technique, ainsi qu’en s’assurant que les aînés continuent de recevoir leurs prestations en temps opportun et ce, sans interruption.

Messages clés

Le gouvernement du Canada continue à investir dans la modernisation des systèmes de prestation de services.

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à accélérer le remplacement de la solution de la SV, afin de minimiser le risque de défaillance du système, vieux de 60 ans, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les prestations aux aînés.

Un financement supplémentaire permettra de poursuivre nos efforts en vue de faire progresser le programme de MVP, afin de moderniser la façon dont nous offrons les programmes sociaux au Canada. Une fois mise en service, la MVP, qui est une transformation opérationnelle habilitée par les TI, offrira aux Canadiens une expérience client moderne, réduisant les temps d’attente, uniformisant les applications et fournissant des versements de prestations plus rapides.

Les contraintes financières empêcheraient le Ministère d’achever avec succès le projet de transformation de la SV. Le GC continuera d’encourir des coûts élevés pour maintenir l’actuel système jusqu’à ce que le nouveau soit pleinement mis en service.

EDSC demeure engagé à réaliser le mandat de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, dans le but d’offrir une expérience de service au client d’état futur, à la fois moderne, résiliente, sécuritaire et fiable.

2.b. Modernisation du versement des prestations et prestations de Sécurité de la vieillesse

Enjeu

Ajout d’une question à prévoir :

À mesure que les prestations de Sécurité de la vieillesse seront migrées vers la nouvelle plateforme commune de versement des prestations, que fera le programme de Modernisation du versement des prestations pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’interruption de paiement et de services aux aînés lorsque la nouvelle solution de TI sera mise en service ?

Contexte

Le programme de Modernisation du versement des prestations (MVP) transforme la façon dont le gouvernement du Canada verse les prestations en s’assurant que les Canadiens sont au cœur de nos services.

Le programme de MVP offrira une expérience de service de classe mondiale en modernisant la manière dont le gouvernement sert les Canadiens, des aînés aux jeunes, des personnes à la recherche d’un emploi à ceux qui vivent avec un handicap.

Le programme de Sécurité de la vieillesse sera la première prestation à être intégrée à la nouvelle plateforme commune de prestations.

Faits marquants

La migration des prestations de la SV vers la nouvelle plateforme sera achevée par l’entremise d’un certain nombre de mises en service de systèmes au cours des 2 prochains exercices financiers.

Le plan de migration par étape, qui comprend une importante mise à l’essai et des activités d’assurance de la qualité, demeure en bonne voie d’être achevé en décembre 2024. Il sera suivi d’une période d’étroite surveillance de 9 mois.

La migration s’effectuera en 3 étapes :

  • La première est prévue pour l’exercice financier 2023 à 2024. Elle offrira une fonction de gestion des cas pour le personnel qui soutient les bénéficiaires de prestations étrangères dans l’obtention de revenu de pension d’autres instances internationales. Le gouvernement du Canada n’émet pas de paiements ou de feuillets T4 à ces clients. Dans ce contexte, il n’existe aucun risque d’interruption des paiements de prestations.
  • La seconde comprend un traitement de bout en bout à des fins de mise à l’essai exhaustive et d’activités pilotes.
  • La troisième est prévue pour décembre 2024 et comprend le traitement intégral de bout en bout et la fonctionnalité du système de paiement, les services électroniques ainsi que la migration de tous les prestataires actuels de la SV, de même que des données historiques.

Messages clés

La continuité en matière de paiements et de service aux clients demeure la principale priorité du projet dans le cadre de toutes ses activités.

Une mise à l’essai rigoureuse et exhaustive répondra aux changements que vivent les clients, notamment ceux qui ont une incidence sur l’admissibilité et les droits, tels que le statut matrimonial, l’âge, l’adresse, etc.

De plus, les activités pilotes prévues avant la mise en service offriront une autre garantie que :

  • les systèmes de MVP et les actuels systèmes produisent les montants de prestation attendus;
  • les systèmes de la MVP ont la capacité de traiter le volume nécessaire de paiements pour le programme de SV;
  • les employés travaillant pour le programme de la SV auront reçu suffisamment de formation et auront accès aux nouveaux outils et processus requis pour le soutien aux clients.

Le système ne sera pas mis en service tant qu’il n’aura pas fait la preuve hors de tout doute qu’il verse aux aînés les prestations sans interruption.

De plus, si une défectuosité importante devait être découverte dans les premiers jours suivant la mise en service, nous aurions la capacité de nous tourner vers les anciens systèmes.

2.c. Intégrité et prévention de la fraude

Enjeu

Au cours des dernières années, les programmes du Ministère sont de plus en plus devenus la cible de fraudes. La nature et le volume des fraudes ont augmenté, y compris la fraude cybernétique. Les stratagèmes sont plus sophistiqués et organisés.

Contexte

À l’échelle mondiale, les institutions du secteur public sont aux prises avec des cyberattaques de plus en plus sophistiquées et complexes. Les fraudeurs utilisent des renseignements personnels volés pour accéder à des prestations sociales.

Service Canada prend l’intégrité de ses programmes très au sérieux et reste déterminé à assurer la bonne gérance financière de ses programmes.

Service Canada doit concilier la protection des fonds publics et la nécessité de verser des paiements aux clients de la façon la plus rapide et la plus harmonieuse possible.

Les activités d’intégrité à EDSC sont principalement axées sur la détection; la plus importante cible les enquêtes. Le Ministère utilise divers outils et processus pour aider à cerner et à traiter les cas d’erreur, d’abus et de fraude. En 2021 à 2022, EDSC a mené près de 160 000 enquêtes sur les programmes de l’assurance-emploi, du RPC/de la SV et du NAS.

Faits saillants

Le Ministère tire parti des capacités d’analyse des données et de renseignement pour repérer les vecteurs et les tendances en matière de fraude et prendre des mesures proactives afin de prévenir le versement de paiements aux fraudeurs.

D’autres outils ont été recensés et seront élaborés dans les domaines de la détection de la fraude en ligne et de la gestion des vulnérabilités afin d’améliorer la posture de sécurité du Ministère dans le but d’atténuer les menaces continues. Il s’agit :

  • de pare-feu améliorés pour éliminer certains types d’accès inapproprié;
  • de la protection contre les accès automatisés, scénarisés ou robotisés aux systèmes (« robots »);
  • de l’analyse des modèles de comportement pour signaler les activités suspectes dans nos systèmes;
  • d’une certaine surveillance des activités internes et de l’accès afin de déceler les menaces internes;
  • d’une meilleure collecte de preuves d’activités inappropriées pour que les alertes, les interventions et le suivi soient déclenchés en temps opportun.

Depuis le 1er avril 2022, un total de 11 303 arrêts de paiement ont été imposés. Ces arrêts de paiement ont permis de déceler des trop-payés totalisant 40,5 millions de dollars et d’éviter que des paiements de 128,1 millions soient versés à des fraudeurs. Service Canada a mis en œuvre une série de mesures visant à détecter et à combattre la fraude grâce à de nouveaux outils de détection de la fraude en ligne. Le nombre d’arrêts de paiement créés mensuellement est passé d’environ 3 400 en avril 2022 à près de 200 en décembre 2022.

Dans le volume III des Comptes publics du Canada 2021 à 2022, EDSC a déclaré des pertes de fonds publics totalisant 53,3 millions de dollars (15,7 millions de dollars en 2020 à 2021) attribuables à des infractions, à des actes illicites ou à des accidents. Le gros de ce montant (43,5 millions de dollars) est lié à des demandes frauduleuses d’assurance-emploi.

À l’automne 2020, on a mis fin aux paiements pour plus de 30 000 demandes de Prestation d’assurance-emploi d’urgence. Cela représentait des paiements d’environ 42 millions de dollars.

Messages clés

Service Canada accorde une très grande importance à l’intégrité de ses programmes. Nous savons qu’en période de crise, le risque de fraude augmente.

Le Ministère met à profit ses capacités d’analyse et de renseignement pour empêcher, détecter et contrer la fraude.

Dès le début de la pandémie, des fraudeurs utilisant des identités volées pour présenter des demandes frauduleuses d’assurance-emploi ont eu des répercussions sur les Canadiens. Ces fraudeurs ont touché de façon disproportionnée les résidents du Québec.

De nouvelles solutions de TI ont été mises en œuvre pour cerner les tendances en matière de fraude plus tôt dans le processus de demande et empêcher la présentation de demandes frauduleuses en ligne.

Les allégations de fraude ou d’actes illicites font l’objet d’une enquête exhaustive et sont renvoyées aux organismes d’application de la loi, selon le cas. Des dettes sont établies et des pénalités sont imposées lorsque les allégations sont fondées.

Des mesures sont en place pour soutenir en priorité les clients touchés par le vol ou la fraude.

Service Canada travaille également en étroite collaboration avec le Centre antifraude du Canada, le Centre canadien pour la cybersécurité, d’autres ministères, des organismes d’application de la loi et des institutions financières pour aider à vaincre ces fraudeurs.

2.d. Remboursement de la PCU

Objet

Que fait Service Canada au sujet des notifications et des trop‑payés de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ?

Contexte

De nombreux clients qui ont présenté une demande de PCU à Service Canada avant le 14 juin 2020 ont reçu un paiement de 2 000 $. Il s’agissait d’un paiement anticipé couvrant 4 semaines, qui a été émis afin de mettre de l’argent dans les poches des Canadiens le plus rapidement possible.

Cette approche a été adoptée parce que les paiements de la PCU de Service Canada suivaient la logique des systèmes d’assurance‑emploi, qui effectuent normalement des paiements à terme échu. À l’inverse du modèle de l’Agence du revenu du Canada (ARC), selon lequel les paiements sont versés à l’avance, les clients auraient reçu leur premier paiement en retard. Les personnes dont la demande de PCU a été traitée le 14 juin 2020 ou après cette date n’ont pas reçu de paiement anticipé de 2 000 $.

Pour rapprocher ce paiement anticipé, qui a été versé pour aider les Canadiens qui sont demeurés admissibles à la PCU, le Ministère a appliqué cette avance à l’été 2020 à d’autres périodes de paiement en juin, juillet et août (pour les semaines 13 et 14, ainsi que pour les semaines 18 et 19 de leur demande), où les bénéficiaires ont constaté une interruption des paiements servant à appliquer l’argent versé aux semaines d’admissibilité. Les paiements anticipés versés à 1 million de clients ont été entièrement rapprochés.

Si les bénéficiaires n’avaient pas droit et/ou n’ont pas reçu de paiements de la PCU pendant au moins 20 semaines, une partie ou la totalité du paiement anticipé est restée sous forme de solde dû.

Au 2 septembre 2022, 1,8 million de clients ayant un trop‑payé en suspens à la suite du paiement anticipé de la PCU ont reçu un avis de dette indiquant le solde en souffrance ainsi que des instructions de remboursement et un résumé de leurs droits d’appel.

Faits saillants

Les Canadiens ayant présenté une demande de PCU à Service Canada ont reçu un paiement de 2 000 $. Il s’agissait d’un paiement anticipé correspondant à 4 semaines de la PCU, qui a été émis afin de mettre de l’argent dans les poches des Canadiens le plus rapidement possible.

Pour rapprocher ce paiement anticipé, qui a été versé pour aider les Canadiens qui sont demeurés admissibles à la PCU, Service Canada a pris les mesures qui s’imposaient pour rapprocher entièrement les paiements versés à plus d’un million de clients.

En novembre 2021, Service Canada a commencé à communiquer directement avec les personnes qui ont cessé de recevoir la PCU après leur retour au travail et avant que ce paiement anticipé ne soit rapproché.

Au 3 février 2023, 881 757 clients avaient entièrement remboursé leur dette pour un total de 1,48 milliard de dollars, et 330 654 clients avaient partiellement remboursé leur dette pour un total de 256 millions de dollars. Au total, des remboursements correspondant à 1,73 milliard de dollars ont été effectués. Un solde de 1,36 milliard de dollars demeure impayé.

L’ARC est responsable du recouvrement de ces dettes dues à EDSC, et a conçu des modalités de paiement élargies afin d’offrir aux clients une plus grande souplesse de remboursement et d’éviter les difficultés excessives.

Messages clés

  • Les Canadiens ayant présenté une demande de PCU à Service Canada ont reçu un paiement anticipé de 2 000 $. Cependant, certains Canadiens sont retournés au travail ou n’ont pas reçu de PCU assez longtemps pour concilier ces paiements anticipés.
  • Des avis de dette ont été envoyés aux Canadiens ayant des soldes impayés.
  • Les personnes concernées peuvent contacter Service Canada pour obtenir une explication de la décision ou pour fournir des renseignements supplémentaires qui pourraient modifier la décision.
  • Des plans de remboursement souples peuvent être discutés avec l’Agence du revenu du Canada.

2.e. Point d’accès unique pour les ainés à la recherche de programmes et de services

Objet

Que fait le Ministère pour s’assurer que les aînés reçoivent efficacement et en temps opportun des renseignements centralisés sur un large éventail de programmes et de services ?

Contexte

La population canadienne vieillissante est en pleine croissance, tout comme la demande de services plus centralisés et plus opportuns pour les aînés, d’autant plus que leurs besoins deviennent plus complexes et diversifiés.

Dans leur lettre de mandat, la ministre des Aînés et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont la responsabilité de mettre en place un point d’accès unique pour les aînés à un large éventail de services et de prestations du gouvernement.

Bien qu’il existe déjà des points d’accès aux services gouvernementaux pour les aînés par téléphone et en personne, le Ministère explore actuellement différents moyens de centraliser l’information destinée aux aînés provenant des divers ordres de gouvernement.

Faits saillants

En tant qu’organisation, Service Canada est déjà le chef de file pour ce qui est de fournir aux Canadiens un point d’accès unique à une vaste gamme de services et d’avantages gouvernementaux. Pour ce faire, il dispose de 317 centres Service Canada, de 247 sites de services mobiles réguliers (158 réactivés depuis le 16 janvier 2023), de 15 sites de partenaires de prestation de services et de 21 sites de services de passeport.

Service Canada fournit également une plateforme Web commune à 83 ministères. Avec 869,4 millions de visites pour l’exercice 2021 à 2022 et 603,2 millions de visites pour cet exercice à ce jour, Canada.ca est le principal site Web du gouvernement.

Les aînés disposent actuellement de plusieurs points d’accès à certains programmes gouvernementaux (par exemple la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada) par téléphone au Centre d’appels des pensions et au 1‑800‑O‑Canada, en personne dans les centres de Service Canada, par le biais d’activités de sensibilisation, et par le biais de Service Canada en ligne.

Par l’entremise du Service de liaison avec les communautés et les services d’approche, Service Canada offre d’autres options de prestation de services (y compris l’accès au Centre d’appui des services mobiles, ligne sans frais) aux clients vulnérables, y compris les aînés, en travaillant directement avec les organismes communautaires pour rejoindre les aînés qui, autrement, ne pourraient pas avoir accès aux canaux habituels.

Des améliorations continuent d’être apportées pour offrir aux aînés un accès plus centralisé aux services gouvernementaux.

Key messages

Le Ministère continue d’explorer différentes avenues pour respecter les engagements énoncés dans les lettres de mandat des ministres Khera et Gould.

Des mesures continuent d’être mises en œuvre pour s’assurer que les aînés ont accès en temps opportun à l’information et au soutien dont ils ont besoin, tout en ayant une expérience client positive.

Par exemple, au cours des dernières années, des initiatives comme la demande intégrée de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti (SV-SRG) et l’inscription automatique à la SV-SRG ont éliminé la nécessité pour environ 50 % des aînés de présenter une demande de SV-SRG.

Le Centre d’appels des pensions a également amélioré l’expérience de ses clients en adoptant une nouvelle plateforme téléphonique, qui permet à 100 % des clients de choisir d’attendre pour parler à un agent, ce qui augmente la capacité des files d’attente et le nombre d’appelants qui peuvent attendre un agent.

Le Centre d’appels des pensions a également apporté diverses améliorations au système de réponse vocale interactive, ce qui a permis d’accroître les capacités de libre-service pour les aînés.

Les aînés s’attendent plus que jamais à ce que Service Canada offre ses services de base de manière efficace, accessible et opportune, en respectant les normes de service et les besoins changeants des aînés canadiens.

2.f. Assurer la sûreté et la sécurité des Centres Services Canada

Question

Pourquoi EDSC demande-t-il 5,9 millions de dollars pour rendre les Centres Service Canada sûrs et sécurisés dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Contexte

Le 27 mars 2020, le Ministère a temporairement fermé l’accès à ses CSC aux clients en personne, en raison de la pandémie. Une approche graduelle de la réouverture a commencé avec 13 millions de dollars obtenu par l’intermédiaire de l’énoncé économique de l’automne de 2020 (EEA).

Le ministère a reçu un financement de 25,6 millions de dollars dans le budget 2021, ce qui a permis à 316 CSC d'être ouverts au cours de 2021 à 2022. Les fonds ont été utilisés pour le nettoyage accru, modifier les espaces physiques et embaucher des commissionnaires/agents de sécurité pour contrôler l'entrée aux CSC.

Le budget 2022 a fourni 29,8 millions de dollars pour financer l'utilisation continue des commissionnaires afin de contrôler les entrées et de gérer le flux de clients dans les CSC. L'augmentation du financement reflète la nécessité d'avoir plusieurs commissionnaires dans certains grands bureaux pour toute l'année. L'hypothèse de planification de l'an dernier était que les commissionnaires ne seraient pas nécessaires dans tous les bureaux pour toute l'année, ce qui n’a pas été le cas.

La demande de 5,9 millions de dollars correspond à la partie des 29,8 millions de dollars qui est financée par le Fonds du revenu consolidé FRC. La portion restante de 20,2 millions de dollars est financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,6 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada, qui ne sont pas inclus dans le budget des dépenses.

Toutes les personnes qui entrent dans les CSC doivent porter un masque. Les différences entre les exigences provinciales et fédérales en matière de port de masque créent des points de friction avec le public. Combinée au retour à une occupation complète et aux volumes de clients particulièrement élevés, la situation nécessite une présence continue des commissionnaires dans les CSC.

Les commissionnaires pour les bureaux de passeport ne sont pas inclus dans cette demande. Les employés des bureaux de passeport et les coûts associés aux opérations de passeport sont financéés par le Fonds renouvelable du Programme de passeport.

Fait essentiels

Le volume cumulé de clients du mode de services en personne a essentiellement doublé de 2021 à 2022, à 2022 à 2023.

Nous avons embauché environ 1 500 employés dans les opérations de passeport depuis juillet 2022 pour répondre à la demande de passeports et tous les bureaux ont mis en œuvre des stratégies de gestion des files d'attente afin de les réduire au minimum.

Message clés

  • Le Ministère s'est engagé à soutenir la prestation de services de première ligne par l’entremise des opérations securitaires de des Centres Service Canada en personne.
  • Le retour à l'occupation complète des Centres Service Canada, les volumes élevés de clients et les différences entre les exigences provinciales et fédérales en matière de port de masque, nécessitent la présence continue des commissionnaires pour contrôler l'entrée et gérer le flux de clients dans les CSC.
  • Le budget 2022 prévoyait 29,8 millions de dollars en 2022 à 2023 pour permettre l'accès aux Centres Service Canada tout en respectant les consignes de santé publique et de santé et sécurité au travail.
  • La demande de 5,9 millions de dollars correspond à la partie des 29,8 millions de dollars qui est financée par le Trésor.

2.g. Normes de service pour les demandes d’assurance-emploi

Objet

Quelles sont les normes de service actuelles pour les demandes d’assurance-emploi ?

Contexte

Emploi et Développement social Canada (EDSC) est le plus grand organisme fédéral de prestation de services au Canada, offrant des prestations et des services afin de soutenir les Canadiens à toutes les étapes de leur vie. Depuis le début de la pandémie, EDSC travaille sans relâche pour gérer efficacement le traitement des demandes d’assurance-emploi et le volume d’appels, et a versé 36,4 milliards de dollars en prestations d’assurance-emploi durant l’exercice 2021 à 2022.

Le principal indicateur de rendement du service à la clientèle de Service Canada pour le traitement des demandes d’assurance-emploi est la rapidité de paiement (RP). La cible fixée est de verser un paiement ou d’émettre un avis de non-paiement dans les 28 jours suivant la date à laquelle une demande de prestations a été présentée, dans 80 % des cas.

Pour l’exercice 2022 à 2023 (en date du 4 février 2023), Service Canada a reçu un total de 2,62 millions de nouvelles demandes d’assurance-emploi. Ce volume se situe à 1,6 % près de la prévision (3,05 millions) pour 2022 à 2023. Service Canada a traité 2,56 millions de demandes et a actuellement 176 016 demandes initiales ou renouvelées en attente. De ce nombre, 74 637 demandes (42,4 %) datent de 29 jours ou plus.

Pour l’exercice 2022 à 2023 (au 3 février 2023), le centre d’appels de l’assurance-emploi a répondu à plus de 5,1 millions d’appels. Service Canada prévoit entre 6 et 6,5 millions d’appels auxquels les agents du centre d’appels de l’assurance-emploi répondront d’ici la fin de 2022 à 2023.

Faits saillants

Service Canada n’épargne aucun effort pour respecter les normes de service de l’assurance-emploi qui prévoient l’envoi d’un paiement ou d’un avis de non-paiement dans les 28 jours suivant le dépôt d’une nouvelle demande, dans 80 % des cas. Toutefois, certaines situations empêchent le Ministère d’atteindre cet objectif, notamment pendant les périodes de pointe annuelles d’été et d’hiver, ou en raison de documents manquants ou de renseignements erronés.

Au cours de l’exercice 2021 à 2022, Service Canada a envoyé 85,4 % des paiements d’assurance-emploi ou des avis de non-paiement dans un délai de 28 jours. Il s’agit du deuxième résultat le plus élevé des 15 dernières années.

Jusqu’à présent, au cours de l’exercice 2022 à 2023, en date du 31 janvier 2023, 78,1 % des paiements d’assurance-emploi ou des avis de non-paiement ont été envoyés dans un délai de 28 jours. Le nombre moyen de jours qu'il a fallu à un client pour recevoir son premier paiement de prestations d'AE était de 23 jours. Pour la même période, 2,19 millions de demandes initiales et de renouvellement de l'AE ont été traitées, dont 1,81 million (82,8 %) dans un délai de 35 jours.

En 2021 à 2022, les agents du centre d’appels de l’assurance-emploi ont répondu à 7,2 millions d’appels, comparativement à 5,6 millions en 2020 à 2021. Le temps d’attente moyen était de 20 minutes, soit un temps d’attente beaucoup moins long comparativement à celui de l’exercice précédent qui était de plus d’une heure en moyenne.

En 2022 à 2023, le résultat cumulatif en date du 3 févier 2023 pour les appels auxquels on a répondu dans un délai de 10 minutes est de 38 %, et le temps d’attente moyen est de 19 minutes. Le centre d’appel de l’assurance-emploi a amélioré son accessibilité qui se situe à près de 100 % pour les appelants accédant à la file d’attente pour parler à un agent, contre 50 % en 2020 à 2021.

Le 3 novembre 2022, dans l’Énoncé économique de l’automne, le gouvernement a annoncé un financement de 1,02 milliard de dollars pour aider Service Canada à traiter plus rapidement les demandes d’assurance-emploi et de la Sécurité de la vieillesse, tout en réduisant l’arriéré des demandes d’assurance-emploi. De plus, il a annoncé un financement de 574 millions de dollars visant à réduire le temps d’attente dans les centres d’appels de l’assurance-emploi et des pensions.

Messages clés

  • Le régime d’assurance-emploi, y compris ses centres d’appels, demeure au premier plan des services offerts par le gouvernement du Canada à la population canadienne.
  • Alors que le Canada sort de la pandémie, les périodes de pointe annuelles continueront d’avoir une incidence pour certains Canadiens qui devront attendre plus longtemps avant que leur demande soit traitée ou avant qu’un agent réponde à leur appel.
  • Service Canada continue de mettre en place des mesures qui permettent de s’assurer que les Canadiens ont accès rapidement aux prestations d’assurance-emploi quand ils en ont le plus besoin.
Si l’on insiste
  • Le régime d’assurance-emploi est l’un des piliers du filet de sécurité sociale du Canada, et il joue un rôle déterminant dans la vie des Canadiens en leur offrant un soutien du revenu essentiel lorsqu’ils en ont le plus besoin.
  • En 2021 à 2022, Service Canada a versé 36,4 milliards de dollars en prestations directes d’assurance-emploi pour assurer le bien-être économique et social des Canadiens.
  • Bien que je ne puisse pas discuter de cas individuels, tous les clients qui attendent une décision concernant leur admissibilité aux prestations d’assurance-emploi et qui se trouvent dans une situation d’urgence ou de grand besoin devraient communiquer avec le centre d’appels de l’assurance-emploi pour obtenir de l’aide.

2.h. Rapport du BVG sur l’audit de rendement de prestations particulières liées à la COVID-19

Enjeu

Le 6 décembre 2022, la vérificatrice générale du Canada a déposé à la Chambre des communes son rapport sur l’audit de rendement de prestations particulières liées à la COVID‑19.

Contexte

Le 17 décembre 2021, la Loi visant à fournir un soutien supplémentaire en réponse à la COVID‑19, aussi appelée projet de loi C‑2, a reçu la sanction royale. Cette loi vise à prolonger ou à créer des prestations et des programmes particuliers liés à la COVID‑19.

La Loi exige également que la vérificatrice générale (VG) du Canada effectue un audit de rendement de certains programmes et prestations liés à la COVID‑19. Les prestations et les programmes visés par cet audit sont les suivants :

  • la prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (« PCTCC »);
  • la prestation canadienne de la relance économique (« PCRE »);
  • la prestation canadienne de maladie pour la relance économique (« PCMRE »);
  • la prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (« PCREPA »);
  • la prestation canadienne d’urgence (« PCU »);
  • la prestation d’assurance-emploi d’urgence (« PAEU »);
  • le programme de subvention salariale d’urgence du Canada (« SSUC »).

La VG a maintenant terminé cet audit visant à déterminer si Emploi et Développement social Canada (EDSC) et l’Agence du revenu du Canada (ARC) ont effectué des paiements de prestations et de subventions liés à la COVID‑19 qui étaient à la fois efficients et efficaces et, le 6 décembre 2022, elle a publié son rapport.

Les contrôles de vérification et de validation ont été étudiés dans le cadre de cet audit de rendement, de même que la capacité de l’ARC de recouvrer les paiements non admissibles.

Faits saillants

Les conclusions suivantes ont été tirées dans le rapport de la VG du 6 décembre 2022 :

  • EDSC et l’ARC ont exécuté efficacement les programmes d’urgence liés à la COVID‑19 afin d’offrir de l’aide aux personnes et aux employeurs touchés par la pandémie, de prévenir une augmentation de la pauvreté, d’atténuer les inégalités de revenu et d’aider l’économie à redémarrer;
  • des paiements totalisant 4,6 milliards de dollars ont été faits en trop à des prestataires non admissibles et l’on estime qu’il faudrait examiner de plus près des paiements effectués en faveur de particuliers et d’employeurs, totalisant au moins 27,4 milliards de dollars;
  • les plans de vérification après paiement de l’ARC et d’EDSC ne comprenaient pas la vérification de tous les paiements effectués en faveur des prestataires identifiés comme étant à risque d’être inadmissibles aux programmes de prestations liées à la COVID‑19;
  • les efforts pour recouvrer les montants dus ont été limités jusqu’à maintenant et environ 2,3 milliards de dollars en trop‑payés ont été recouvrés.

Dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne de 2020, le gouvernement a annoncé l’octroi de 260,4 millions de dollars sur 4 ans à EDSC et à l’ARC afin d’accroître leurs capacités respectives de détection, d’enquête et de traitement des cas d’erreur, de fausse déclaration, d’abus et de fraude liés à la PCU.

De cette somme, EDSC a reçu 114,3 millions de dollars pour renforcer les mesures d’intégrité afin de continuer à détecter et à régler les cas présentant un risque élevé d’erreur, de fausse déclaration, d’abus et de fraude liés à la PAEU et à enquêter sur ces cas, et s’est engagé à achever 157 000 vérifications après paiement sur une période de 4 ans.

Les efforts et les activités de recouvrement d’EDSC à ce jour comprennent :

  • Au printemps de 2020, EDSC a entrepris des activités de vérification, en mettant l’accent sur les secteurs qui présentent un risque élevé, où la fraude et le vol d’identité étaient plus susceptibles de se produire. À l’automne de 2020, les paiements ont cessé pour plus de 30 000 demandes potentiellement frauduleuses. Cela représentait environ 42 millions de dollars en paiements. De plus, 12 507 dossiers de fraude soupçonnée ont été renvoyés à la GRC pour une enquête approfondie.
  • Afin que l’aide financière soit fournie le plus rapidement possible aux Canadiens, les personnes qui ont présenté une demande relative à la PAEU au début de la pandémie par l’entremise de Service Canada ont reçu un paiement anticipé de la prestation. En novembre 2021, Service Canada a commencé à communiquer directement avec les personnes qui ont cessé de toucher la PAEU avant le rapprochement de ce paiement
  • Les 4,6 milliards sont divisés selon 2 catégories. Environ 1,8 million de personnes ont reçu des avis de dette relatifs à des trop-payés découlant de paiements anticipés non rapprochés, ce qui correspond à un montant de 3,1 milliards de dollars; 1,67 milliard de dollars avaient été remboursés au 30 décembre 2022.
  • Les 1,5 milliard de dollars restants sont associés à environ 711 000 prestataires qui auraient reçu plus d’une prestation au cours d’une période donnée; l’ARC est chargée de recouvrer ce montant.
  • Près de la moitié des 27,4 milliards de dollars de paiements sont liés à la subvention salariale d’urgence du Canada (15,5 G$), qui était administrée par l’ARC. Les 12 milliards de dollars restants en paiements potentiellement inadmissibles à enquêter se rapportent à des programmes de prestations aux particuliers comme la prestation canadienne d’urgence (à laquelle la PAEU est incluse), la prestation canadienne de la relance économique et la prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement.
  • La PCU et la PAEU sont présentées globalement dans l’audit et représentent 9 milliards de dollars de trop‑payés potentiels en faveur d’environ 2 millions de prestataires. Sur ce montant, environ 1,6 milliard de dollars peuvent être attribués à la PAEU administrée par EDSC.
  • Dans le cadre de ses activités de vérification après paiement, EDSC a envoyé plus de 55 000 lettres de recherche de faits demandant une preuve d’admissibilité à des prestataires potentiellement non admissibles. Les travaux se poursuivront tout au long de 2023 à 2024 et 2024 à 2025.
  • Au 18 janvier 2023, 32 609 débiteurs de la PAEU avaient entièrement remboursé leur dette, pour un total de 68,2 M$. Cela comprend les paiements volontaires, le recouvrement de l’assurance‑emploi si le débiteur touche encore des prestations, les activités de recouvrement par l’ARC, y compris la négociation d’une entente de paiement et les compensations de l’ARC.

Messages clés

  • Le gouvernement du Canada remercie le Bureau du vérificateur général du Canada pour son travail.
  • La vérificatrice générale a conclu que les programmes de prestations du gouvernement liés à la COVID‑19 ont atteint leurs objectifs en matière d’atténuation de la pauvreté et de l’inégalité des revenus ainsi que d’aide à la reprise économique.
  • Le processus de demande fondé sur une attestation qui a été approuvé par le Parlement était le seul moyen efficace d’acheminer rapidement l’argent aux Canadiens.
  • Le gouvernement était pleinement conscient des risques associés à cette approche.
  • L’utilisation d’un processus de demande fondé sur une attestation est une pratique exemplaire reconnue par l’International Public Sector Fraud Forum (IPSFF) quand il s’agit de fournir rapidement du soutien.
  • Le processus de demande fondé sur une attestation a été équilibré par un cadre d’intégrité fondé sur le risque en arrière‑plan axé sur les vérifications après paiement.
  • EDSC a offert la prestation d’assurance‑emploi d’urgence et a utilisé l’analyse des données pour évaluer 100 % des demandes de PAEU afin de détecter les fausses déclarations potentielles. Le Ministère s’est engagé à effectuer 157 000 vérifications après paiement sur une période de 4 ans.
  • Le gouvernement dispose d’un solide plan de vérification après paiement qu’il continuera de faire progresser méthodiquement.
  • Bien que le pire de la pandémie puisse sembler derrière nous, les Canadiens et les entreprises continuent de devoir faire face à d’importants défis, notamment l’augmentation du coût de la vie, combinée à un niveau d’endettement élevé.
  • Les demandeurs jugés inadmissibles devront rembourser le montant dû; toutefois, le gouvernement s’est engagé à continuer de faire preuve d’empathie et d’accorder priorité aux personnes dans ses efforts pour recouvrir les paiements inadmissibles, et de collaborer avec les Canadiens pour s’assurer qu’ils ne subiront pas de difficultés financières en remboursant les prestations d’urgence qu’ils ont reçues.

2.i. Congédiement d’employés d’EDSC/Service Canada qui ont obtenu des prestations d’urgence liées à la COVID-19

Question en litige

EDSC/Service Canada a congédié des employés du ministère après avoir conclu qu’ils avaient fait de fausses déclarations sur leur situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles ils n’étaient pas admissibles.

Historique

Dans le cadre de son mandat d’élaborer et de mettre en œuvre un système de prestation de services moderne, résilient, sécuritaire et fiable pour les Canadiens, EDSC/Service Canada continue de renforcer et d’améliorer ses mécanismes de contrôle afin de prévenir, de détecter et de contrer la fraude, les erreurs et les abus. Afin de préserver l’intégrité de ses programmes et de maintenir la confiance des Canadiens, EDSC/Service Canada fait la promotion de la détection et de la résolution précoces.

EDSC/Service Canada demeure déterminé à protéger ses données, ses biens et ses employés, y compris contre les risques internes et en temps de crise où les risques sont plus élevés.

En raison de l’urgence de mettre de l’argent entre les mains des Canadiens admissibles le plus rapidement possible, le déploiement des programmes de prestations d’urgence liées à la COVID-19 prévoyait une vérification après paiement plutôt qu’une vérification de l’admissibilité avant paiement, augmentant ainsi le risque de fraude, d’erreur et d’abus. Toutefois, les questions étaient rédigées en langage clair, avec des réponses « oui/non », exigeant que le demandeur réponde « oui » à toutes ces questions pour être admissible et certifie la véracité de ses réponses.

La ministre de l’Emploi et du Développement social est responsable des programmes de prestations d’urgence liées à la COVID-19, conformément aux lois applicables. On s’attend à ce que les employés du ministère appuient les ministres dans leurs responsabilités.

Chaque jour, EDSC/Service Canada offre de nombreux services et prestations aux Canadiens conformément aux dispositions de diverses lois régissant ces services et prestations. En général, les employés du ministère ont une meilleure connaissance et une meilleure compréhension des conditions d’admissibilité que le demandeur ordinaire.

Faits essentiels

En menant des enquêtes internes sur d’autres allégations, EDSC/Service Canada a découvert que certains employés du ministère recevaient des prestations d’urgence liées à la COVID-19 tout en continuant de recevoir leur plein salaire provenant de leur emploi au ministère.

Conformément à la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social, EDSC/Service Canada a comparé les données de ses systèmes de ressources humaines et de paie avec les données du programme de prestations d’urgence liées à la COVID-19 afin d’identifier les employés qui ont reçu pour les mêmes périodes des prestations ainsi que leur salaire provenant de leur emploi au ministère.

EDSC/Service Canada a mené des enquêtes internes et, conformément à la Norme sur le filtrage de sécurité du Secrétariat du Conseil du Trésor, a examiné la cote de sécurité des employés qui avaient fait de fausses déclarations sur leur situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles ils n’étaient pas admissibles.

En date du 12 janvier 2023, 49 employés ont été congédiés à la suite d’enquêtes administratives relative à leur cote de sécurité où les employés en question recevaient leur salaire provenant de leur emploi au ministère et ont réclamé des prestations d’urgence. En date du 12 janvier 2023, 8 autres enquêtes administratives étaient toujours en cours. Les enquêtes n’ont identifié aucun gestionnaire ou cadre supérieur qui aurait fait de fausses déclarations.

Le recouvrement des prestations a lieu après la fin du processus d’enquête. Les employés qui ont fait de fausses déclarations ont été congédiés. Quiconque est jugé inadmissible devra rembourser les prestations.

Messages clés

La protection de l’intégrité de ses programmes, de ses données, de ses biens et de son personnel est de la plus haute importance et exige qu’EDSC/Service Canada maintienne des pratiques de sécurité rigoureuses, y compris la prise de mesures proactives contre les risques posés par les employés du ministère.

EDSC/Service Canada fait la promotion d'une saine culture éthique en fournissant à tous les employés des ressources, des outils, de la formation, de la communication et du soutien en matière de valeurs et d’éthique. Ils sont tenus de suivre un programme de formation au cours de la première année de leur emploi qui comprend des cours sur le Code de valeurs et d’éthique du secteur public ainsi que sur le Code de conduite d’EDSC. Cela comprend également une exigence cyclique de recertifier certaines formations, comme la formation sur la gérance de l’information et les comportements en milieu de travail.

En plus de ses activités de surveillance active, comme la surveillance de l’accès aux bases de données de ses programmes, EDSC a mis en place un système robuste pour signaler les atteintes à la sécurité ainsi que les actes répréhensibles présumés. Cela comprend le portail de communication interne, les produits d’éducation et de sensibilisation, ainsi que des outils de dénonciation.

La direction de l’Intégrité interne et de la Sécurité enquête sur les infractions potentielles au Code de conduite d’EDSC, en particulier celles qui présentent un risque possible pour la sécurité. En plus d’une enquête administrative, une revue pour motif valable de la cote de sécurité de l’employé peut être effectuée.

Dans les 49 cas, le dirigeant principal de la sécurité d’EDSC/Service Canada a conclu que l’employé avait fait de fausses déclarations sur sa situation afin d’obtenir des prestations d’urgence liées à la COVID-19 auxquelles il n’était pas admissible. Ce faisant, ils ont perdu la confiance de leur employeur et ont été congédiés parce qu’ils ne respectaient plus les conditions de leur emploi en raison de la révocation de leur cote de sécurité.

2.j. Sujet: protéger l'intégrité des programmes d'EDSC

Objet

Que fait EDSC pour assurer la surveillance et la détection de façon proactive des activités inhabituelles ou suspectes des systèmes ministériels et pour garantir l'intégrité des programmes de prestations et des services offerts aux Canadiens ?

Faits saillants

Dans le cadre des mesures d'intégrité internes, il a été déterminé que 49 employés d'EDSC avaient réclamé des prestations de la Prestation canadienne d'urgence (PCU).

Par conséquent, ces employés ont vu leur cote de fiabilité révoquée et ont perdu leur emploi.

Réponse

  • EDSC/Service Canada a mis en place des contrôles et des mécanismes solides qui surveillent activement et identifient les cas potentiels d'erreur, de fraude ou d'abus dans nos systèmes.
  • Les employés du ministère qui ne respectent pas le code de conduite d'EDSC peuvent faire l'objet de mesures administratives et/ou disciplinaires, pouvant aller jusqu'au congédiement.
  • Au cours de l’enquête, il a été décrété que ces 49 employés avaient enfreint le Code de valeurs et d’éthique. Leur cote de fiabilité devait donc être révoquée et ils ont perdu leur emploi au sein d’EDSC/Service Canada.
  • Ces mesures soutiennent la bonne gestion des fonds publics.
Si demandé
  • La protection de l’intégrité des programmes, de leur utilisation et des renseignements du ministère est de la plus haute importance et exige qu’EDSC maintienne des pratiques de sécurité rigoureuses, notamment en prenant des mesures proactives contre les risques que peuvent poser les employés du ministère. Ceci dit, les employés ayant pris avantage de la PCU ont été congédiés puisqu’ils ont brisé la confiance de l’employeur envers eux et ne répondent plus à leurs conditions d’emploi.
  • EDSC s'engage à maintenir la confiance du public dans l'intégrité du secteur public fédéral, qui est essentielle au bien-être du Canada.
  • Les employés doivent respecter le code de conduite d'ESDC (le code), qui est une condition d'emploi et qui décrit les exigences des employés du ministère en matière de professionnalisme et de respect des valeurs fondamentales du secteur public dans leur travail quotidien.
  • Le ministère encourage activement une culture éthique forte en fournissant à tous les employés des ressources, des outils, des formations, des communications et un soutien en matière de valeurs et d'éthique.
  • EDSC prend très au sérieux les conclusions de ses enquêtes à l'interne et a pris des mesures pour récupérer les paiements inéligibles. Ces employés devront rembourser les fonds, comme tout autre Canadien décrété non admissible aux prestations d’urgence.

Contexte

Tout au long de la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada est resté déterminé à faire en sorte que les Canadiens reçoivent le plus rapidement possible le soutien et les services financiers dont ils ont besoin pour traverser cette période difficile.

Nous savons qu'en temps de crise, les risques de fraude sont accrus. EDSC dispose de solides capacités d'analyse de données qui surveillent et identifient activement les cas de fraude potentielle dans nos systèmes depuis le lancement de la prestation du PCU.

EDSC a mis en œuvre plusieurs initiatives et mesures pour examiner la situation et identifier les irrégularités.

En conséquence, il a été établi que certains employés ont reçu la PCU alors qu'ils n'y avaient pas droit.

Les employés qui ont profité des avantages du PCU ont été congédiés parce qu'ils ont brisé la confiance de l'employeur à leur égard et ne remplissent plus leurs conditions d'emploi.

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Kimberly Arp, Conseillère principale
  • Expert-conseil : Robert Bonnefoy, Dirigeant principal de la sécurité
  • Approuvé par : Mary Crescenzi, Sous-ministre adjointe, Services d’intégrité
  • Date : 3 février 2023

2.k. Acquisition des services-conseils à EDSC

Enjeu

Au cours des dernières semaines, l’attention des médias nationaux sur l’acquisition des services-conseils par le gouvernement fédéral s’est accrue, en particulier sur l’utilisation par le gouvernement des services-conseils de McKinsey & Company (McKinsey) depuis 2015.

Contexte

En tant que l’un des plus grands ministères du gouvernement du Canada, EDSC attribue des centaines de contrats chaque année. En effet, l’acquisition de biens et de services permet au ministère de soutenir la prestation de programmes et de services aux Canadiennes et Canadiens, tout en garantissant le meilleur rapport qualité-prix pour la Couronne.

Par ailleurs, EDSC entreprend un certain nombre d’initiatives d’amélioration, de modernisation et de transformation de ses activités afin de répondre aux besoins et aux attentes de sa clientèle. Le travail de transformation de EDSC s’articule autour de 4 objectifs qui représentent l’avenir de l’organisation à savoir, une expérience numérique sans faille, l’accessibilité des services, des méthodes de travail favorisant l’autonomie et l’alignement des politiques et de la conception des services pour optimiser les résultats.

Faits marquants sur McKinsey

Au total, 4 contrats ont été attribués à McKinsey pour des services d’analyse comparative qui consistent en des outils fonctionnels, des bases de données et un soutien d’experts pour mesurer leur rendement par rapport à des organisations canadiennes et internationales similaires, afin de mettre en évidence les lacunes et les possibilités d’amélioration, ainsi que des services-conseils de haut niveau sur les stratégies de conception et de mise en œuvre de la transformation.

Les contrats ont été attribués à McKinsey sans appel d’offres étant donné que la société détient des droits de propriété exclusifs sur les données et les recherches utilisées pour répondre aux exigences. (Règlement sur les marchés de l’État, article 6).

L’offre à commandes principale et nationale de SPAC a été utilisée pour contracter les services de McKinsey pour des méthodologies d’analyse comparative exclusives. Ces services consistent en des outils fonctionnels, des bases de données et un soutien d’experts pour mesurer leur rendement par rapport à des organisations canadiennes et internationales similaires afin de mettre en évidence les lacunes et les possibilités d’amélioration.

Détails des contrats
Contrat 1 - Services consultatifs de haut niveau pour minimiser les risques de la transformation à mesure que l’organisation poursuit son évolution et accroître les possibilités de réussite des programmes, 3 août 2020 au 31 mars 2021, 40 000 $ (incluant les taxes). Aperçu des services

McKinsey a fourni un accès sur demande à des conseils d’experts concernant la gouvernance de programmes de transformation pluriannuels à grande échelle et le développement du modèle de prestation de services de l’organisation pour faire valoir Service Canada en tant que service. McKinsey a apporté son soutien aux initiatives, aux projets et aux analyses de rentabilisation du Ministère en ce qui concerne la transformation.

Contrat 2 : Services d’analyse comparative, 25 mars 2021 au 28 avril 2021, 339 894,84 $ (incluant les taxes). Aperçu des services

Afin de faire progresser les efforts de transformation du Ministère, Service Canada a sollicité l’expertise et les conseils de l’industrie sur l’analyse comparative liée à la gouvernance de programmes de transformation pluriannuels à grande échelle et au développement du modèle de prestation de services de l’organisation.

Contrat 3 : Services consultatifs, 26 octobre 2021 au 4 janvier 2022, 517 387,50 $ (incluant les taxes). Aperçu des services

McKinsey a fourni des services consultatifs stratégiques et des conseils en matière de leadership afin d’appuyer le travail effectué par la haute direction en vue de faire progresser les efforts de transformation du Ministère.

Contrat 4 - en cours : Services d’analyse comparative, 16 août 2022 au 31 mai 2023, 5 742 857,53 $ (incluant les taxes). Aperçu des services

McKinsey offre des services d’analyse comparative pour soutenir la transformation du Ministère grâce à une analyse comparative de l’expérience client et à l’établissement de l’architecture, à la conception et à l’essai d’un parcours lié à l’expérience des citoyens pour améliorer l’expérience des clients et des utilisateurs et la prestation de services. Les produits livrables incluent l’évaluation et la création d’un ensemble de personas fondées sur l’expérience; la mise en œuvre d’un laboratoire du parcours, qui met l’accent sur l’amélioration de la façon dont les services sont obtenus et fournis; des conseils sur les mesures des performances et les résultats; et la détermination des rôles et des responsabilités d’un agent principal de l’expérience client.

Messages clés

EDSC privilégie les efforts de transformation afin de continuer à améliorer les services que les Canadiennes et les Canadiens sont en droit d’attendre.

Approvisionnement

EDSC se conforme au Règlement sur les marchés de l’État et à la Directive sur la gestion de l’approvisionnement. Toutes les acquisitions sont équitables et ouvertes.

  • Les contrats de plus de 10 000 dollars sont divulgués de manière proactive.
  • Chaque exigence est clairement définie dans un énoncé des travaux et une demande de propositions est exigée lorsque la concurrence est nécessaire.
  • De nombreux contrats de moins de 40 000 dollars sont attribués sur la base d’un fournisseur unique en vertu de l’exception relative à la faible valeur du dollar ou par l’utilisation d’outils des SPAC.

EDSC utilise les instruments de passation de marchés des SPAC pour la plupart de ses contrats de conseil d’une valeur de plus de 40 000 dollars :

  • offre à commande principale et nationale;
  • arrangement en matière d’approvisionnement.

Le recours à un contrat à fournisseur unique ne se justifie que pour des raisons limitées, telles que :

  • le travail ne peut être réalisé que par une seule personne ou un seul fournisseur, par exemple, l’accès à une base de données ou à des services spécialisés;
  • faible valeur du dollar (pour les services, moins de 40 000 dollars).
Contrats attribués à McKinsey par EDSC
  • EDSC a attribué 4 contrats à McKinsey, pour un montant total de 6 640 139,87 dollars.
  • 3 de ces 4 contrats passés à McKinsey, d’une valeur totale de 6,6 millions de dollars, ont été attribués par les SPAC par le biais de l’instrument de passation de marchés du gouvernement, l’offre à commande principale et nationale.
  • Le plus gros contrat d’EDSC attribué à McKinsey par le biais de l’OCPN est évalué à 5,7 millions de dollars.
  • Le seul contrat attribué directement par EDSC à McKinsey, qui relève de l’autorité du ministère, se situe sous le seuil de faible valeur du dollar de 40 000 dollars pour un fournisseur unique.

Si questionné sur la transparence du processus

  • Les 4 contrats passés par EDSC à McKinsey ont été rendus publics par le biais d’un rapport de divulgation proactive.
  • EDSC collabore avec la commission parlementaire chargée d’examiner les services-conseils de McKinsey et partagera tous les contrats et renseignements connexes.

3. Notes concernant les enjeux critiques – AGJE

3.a. AGJE : cheminement du projet de loi

Enjeu

Le point sur l’engagement à présenter un projet de loi sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE).

Contexte

Afin de favoriser un engagement fédéral durable, le gouvernement s’est engagé, dans son budget de 2021, à présenter une loi fédérale sur l’AGJE à la suite de consultations auprès des provinces, des territoires, des Autochtones et des intervenants.

Cet engagement a été réaffirmé dans la lettre de mandat de décembre 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, ainsi que dans l’entente de soutien et de confiance avec le Nouveau Parti démocratique, qui prévoit la présentation d’une loi sur l’AGJE avant la fin de 2022.

La consultation préalable au dépôt du projet de loi a eu lieu entre janvier et mars 2022. Trente-trois propositions écrites ont été reçues, et une table ronde a été organisée avec des experts. Un rapport « Ce que nous avons entendu » a été publié le 25 novembre 2022. La rétroaction, résumée ci-dessous, a contribué à l’orientation et à la mise au point du projet de loi.

  • Les provinces et les territoires ont souligné l’importance pour le fédéral de respecter leurs compétences dans le domaine de l’AGJE et la nécessité d’inclure dans la loi des engagements explicites de financement permanent et à long terme.
  • Les partenaires autochtones ont indiqué que la loi devrait faire référence à l’engagement du gouvernement du Canada à promouvoir la réconciliation. En outre, ils ont souligné l’importance de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants adaptés sur le plan culturel, la nécessité d’un financement à long terme et soutenu, et l’importance de rapports publics pour renforcer la responsabilité fédérale. Les partenaires des Premières Nations, en particulier, ont fait remarquer que la loi devrait être inclusive et ont proposé que le gouvernement envisage une approche collaborative et d’élaboration conjointe.
  • Les experts et les intervenants ont souligné la nécessité d’associer des conditions au financement des provinces et des territoires, de définir clairement les principes qui seraient inscrits dans la loi et d’établir un engagement de financement fédéral à long terme. De nombreux experts et intervenants ont aussi souligné l’importance de produire régulièrement des rapports publics afin d’appuyer la responsabilisation.

Faits saillants

Le 8 décembre 2022, le gouvernement a présenté le projet de loi intitulé la Loi rélative à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada. Le débat en deuxième lecture a eu lieu les 30 et 31 janvier 2023. Le 1er février 2023, le projet de loi C-35 a été adopté à l’unanimité à l’étape de la deuxième lecture et renvoyé au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA). Le calendrier de l’étude du projet de loi n’a pas encore été déterminé.

La loi proposée inscrirait les principes fédéraux concernant l’accès, le caractère abordable, l’inclusion et la grande qualité dans la loi, ainsi qu’un engagement de collaboration continue et de financement à long terme des provinces, des territoires et des peuples autochtones pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

La loi proposée respecte les compétences provinciales et territoriales, tout en reconnaissant que le gouvernement fédéral a un rôle à jouer dans l’établissement de principes directeurs fédéraux.

La loi proposée respecterait et défendrait les droits des Autochtones, notamment le droit à l’autodétermination, et soutiendrait l’engagement du gouvernement du Canada à concrétiser la réconciliation.

Elle n’impose aucune condition aux provinces, aux territoires ou aux peuples autochtones.

La loi proposée compléterait, sans remplacer ni annuler, le Cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, qui a été élaboré avec les provinces et les territoires, ainsi que le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, qui a été élaboré conjointement avec les Autochtones. Elle s’harmonise également avec les accords à l’échelle du Canada.

La loi proposée améliorerait la transparence et la responsabilité en exigeant que la ministre rende compte au public chaque année des investissements fédéraux et des progrès réalisés pour mettre sur pied et maintenir le système à l’échelle du Canada.

Elle inscrirait également dans la loi le Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.

Messages clés

Conformément à son engagement de présenter une loi sur l’AGJE, le gouvernement a déposé, le 8 décembre 2022, le projet de loi intitulé la Loi rélative à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada. Le projet de loi a été renvoyé à HUMA le 1er février 2023.

Si elle est adoptée, la Loi rélative à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada renforcera la base du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada en inscrivant les éléments suivants dans la loi :

  • l’objectif, la vision et les principes fédéraux pour un système à l’échelle du Canada, qui consiste à offrir aux familles un accès à des services d’apprentissage et de garde d’enfants abordables, inclusifs et de grande qualité, peu importe où elles vivent.
  • un engagement visant à assurer un financement fédéral soutenu et continu aux provinces et les territoires au moyen d’accords négociés, et pour les peuples Autochtones, un financement qui continuerait d’être fourni dans le cadre d’accords de partenariat.
  • l’obligation pour la ministre de rendre compte au public chaque année des investissements fédéraux et des progrès réalisés pour mettre sur pied et maintenir le système à l’échelle du Canada.

De plus, au titre de la loi proposée, le Conseil consultatif national sur l’AGJE, annoncé le 24 novembre 2022, serait converti en un organisme consultatif prescrit par la loi. Cette conversion permettrait de s’assurer que des conseils d’experts orientent la création et le maintien d’un système à l’échelle du Canada à long terme.

La loi proposée :

  • respecterait la compétence des provinces et des territoires et les droits des peuples autochtones;
  • ne remplacerait ni n’annulerait le Cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones ou leurs accords connexes;
  • n’imposerait pas de conditions ou d’exigences aux provinces et aux territoires ou aux partenaires autochtones.

La loi proposée soutient également l’engagement du gouvernement à concrétiser la réconciliation. Elle contribuerait à faire en sorte que les services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants pour les familles autochtones soient dirigés par les peuples autochtones, et que le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones continue d’orienter ces services.

En plus des investissements substantiels réalisés par le gouvernement, les engagements inscrits dans la Loi relative à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants au Canada proposée feraient croître l’économie, permettant à un plus grand nombre de parents, surtout des femmes, d’intégrer le marché du travail, en plus de donner aux enfants du Canada le meilleur départ possible dans la vie.

3.b. Création de places pour les enfants autochtones

Enjeu

La création de 3 300 nouvelles places en garderie pour les enfants autochtones dans le cadre du système d’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) à l’échelle du Canada.

Contexte

Dans son budget de 2021, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de plus de 27 milliards de dollars sur 5 ans afin de procéder à une transformation qui aboutira à la création d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.

Dans le budget de 2021, le gouvernement a aussi annoncé des investissements de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans pour appuyer l’AGJEA, dont 420 millions de dollars sur 3 ans à compter de 2023 à 2024, et 21 millions par la suite, pour construire et entretenir de nouveaux centres d’AGJEA dans d’autres communautés.

Ces sommes complètent les investissements des provinces et des territoires et font partie intégrante d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada visant à accroître la disponibilité de programmes et de services de grande qualité, adaptés à la culture et accessibles aux peuples autochtones.

Guidés par le Cadre d’AGJEA, ces investissements :

  • permettent la mise en place de systèmes dirigés par les Autochtones grâce à des investissements réservés à la gouvernance, aux partenariats et au renforcement des capacités, afin que les gouvernements autochtones, ainsi que les provinces et les territoires, soient des partenaires à part entière dans le travail à accomplir pour établir un système à l’échelle du Canada;
  • élargissent l’accès à des programmes et à des services adaptés à la culture et s’appuient sur les fondements du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones et des programmes de garderies antérieurs destinés aux Premières Nations et aux Inuits;
  • prévoient la rénovation d’installations d’AGJEA plus anciennes ou en mauvais état et la construction de nouvelles installations dans les communautés autochtones ayant un accès limité aux services ou dépourvues de programmes et de services d’AGJEA.

La lettre de mandat de 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social inclut un engagement à travailler avec les partenaires autochtones pour s’assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès, dans leur communauté, à des services d’apprentissage et de garde autochtone de qualité et appropriés sur le plan culturel, en plus de créer 3 300 places en garderie pour les enfants autochtones au Canada.

Faits saillants

Grâce à des partenariats solides avec les gouvernements et les organisations autochtones, le financement fédéral accordé à l’AGJEA permet d’améliorer la qualité des programmes communautaires adaptés sur le plan culturel, et ces investissements bénéficient à plus de 35 000 enfants :

  • de 463 garderies dans les communautés inuites et des Premières Nations;
  • de 341 programmes d’aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves;
  • de 133 programmes d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques.

Une consultation avec les gouvernements et les organisations des Premières Nations, inuits et métis est en cours pour le financement des grands projets d’infrastructure, afin de déterminer les priorités pour les investissements dans les infrastructures d’AGJEA et une stratégie pour les réaliser.

Ces investissements contribueront à faciliter l’accès des enfants et des familles autochtones à des programmes de qualité et adaptés sur le plan culturel, ainsi qu’à démontrer les progrès réalisés par rapport aux engagements pris dans le cadre du mandat de créer 3 300 nouvelles places pour les enfants autochtones.

En plus de la création de places, les partenaires autochtones ont relevé d’autres priorités importantes, dont les suivantes :

  • la mise au point de programmes, d’outils d’apprentissage et de programmes de revitalisation linguistique adaptés sur le plan culturel, afin de permettre la mise en place de programmes d’AGJEA de grande qualité dans divers contexts;
  • la formation et le maintien en poste d’une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir des services d’AGJE appropriés sur le plan culturel;
  • des réparations et des rénovations immédiates des sites du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones et des services de garde en place afin d’assurer des milieux d’apprentissage sûrs, sains et enrichissants pour les jeunes enfants.

Étant donné que la mise en œuvre du budget de 2021 en est à ses débuts, des données complètes sur la création de places ne sont pas disponibles pour l’instant. Le gouvernement du Canada s’est engagé à collaborer avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse pour élaborer conjointement des méthodes de communication des résultats d’ici mars 2025, afin de démontrer et d’évaluer les progrès accomplis dans la réalisation de la vision et des objectifs du Cadre d’AGJEA.

Pendant que ces travaux d’élaboration conjointe sont en cours, les bénéficiaires de financement autochtones rendent compte annuellement des progrès réalisés dans le cadre d’accords de contribution.

Messages clés

Les gouvernements autochtones sont des partenaires importants dans la mise en place d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires.

Le financement fédéral des programmes d’AGJEA appropriés sur le plan culturel favorise un développement sain et bénéficie à plus de 35 000 enfants autochtones dans les communautés du Canada.

L’élargissement de l’accès à des programmes d’AGJE appropriés sur le plan culturel, qui comprend la création de nouvelles places en garderie et l’offre d’horaires plus souples dans les services en place, est une priorité importante partagée avec les partenaires des Premières Nations, inuits et métis. Le gouvernement collabore avec les gouvernements et les organisations autochtones pour déterminer les priorités en matière d’infrastructure afin de soutenir un secteur de l’AGJEA en pleine croissance.

Des démarches ont aussi été entamées pour élaborer conjointement de approches pour mesurer les progrès afin d’atteindre cet objectif.

3.c. Places créées dans le cadre de l’AGJE

Enjeu

Création de places en garderie pour les enfants âgés de 0 à 5 ans dans le cadre du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l’échelle du Canada.

Contexte

Le gouvernement du Canada fait un investissement transformateur pour mettre en place un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada en partenariat avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones. Le budget de 2021 prévoit de nouveaux investissements totalisant jusqu’à 30 milliards de dollars sur 5 ans, y compris un montant maximal de 27,2 milliards de dollars destinés spécifiquement aux provinces et aux territoires pour accroître l’accès à un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordable, inclusif et de grande qualité à l’échelle du Canada.

La lettre de mandat de 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social comprenait des directives afin de conclure des négociations avec les provinces et les territoires et mettre en œuvre des ententes dans le but :

  • de réduire de 50 % en moyenne les frais des services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de 2022 partout au Canada, à l’extérieur du Québec;
  • de réduire à 10 dollars par jour en moyenne les frais de services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026 partout au Canada, à l’extérieur du Québec;
  • de créer 250 000 places en services de garde de grande qualité d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026 (voir le tableau 1 pour connaître les détails).

Les gouvernements du Canada et du Québec ont conclu des accords asymétriques sur l’AGJE, étant donné que la province dispose déjà d’un système abordable et bien établi. À ce titre, le Québec n’est pas assujetti aux mêmes exigences en matière de responsabilité et de production de rapports, et n’a pas de plan d’action annuel.

La demande de services de garde devrait augmenter à mesure que la contribution parentale diminue. L’expérience québécoise a permis de comprendre qu’une transition graduelle et mesurée vers un système de garde d’enfants à faible coût est essentielle pour assurer la qualité. À mesure que les provinces et les territoires mettront en œuvre le système à l’échelle du Canada, l’offre de service variera selon les régions et les compétences. Le gouvernement fédéral continuera de travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour accroître l’offre de places de grande qualité; former et recruter la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance; construire des infrastructures; et réglementer et surveiller adéquatement la transition.

Cadre de contrôle des coûts de l’Alberta

Conformément à l’accord bilatéral entre le Canada et l’Alberta sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, un comité de mise en œuvre Canada-Alberta a travaillé à l’élaboration d’un plan d’expansion des garderies à but lucratif et d’un cadre de contrôle des coûts pour soutenir la croissance de places réglementées supplémentaires chez des fournisseurs autorisés à but lucratif.

Le 31 janvier 2023, le Canada et l’Alberta ont annoncé le Plan d’expansion des garderies à but lucratif et le cadre de contrôle des coûts pour la province. Le cadre de contrôle des coûts s’appliquera à la fois aux services de garde sans but lucratif et aux services à but lucratif afin d’assurer une utilisation saine et raisonnable des fonds publics au titre de l’accord entre le Canada et l’Alberta sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Cette annonce permet la création de 22 500 places dans des services de garde à but lucratif en plus des 3 700 places (à but lucratif) et des 42 500 places (sans but lucratif) qui ont fait l’objet d’un engagement préalable dans l’accord entre le Canada et l’Alberta à l’échelle du Canada. Cela signifie que l’Alberta s’est engagée à créer un total de 68 700 places (42 500 places dans des services de garde à but non lucratif et 26 200 places dans des services de garde à but lucratif) dans la province d’ici mars 2026.

Faits saillants

Le gouvernement du Canada a maintenant conclu des accords avec toutes les provinces et tous les territoires en vue de mettre en œuvre un système AGJE à l’échelle du Canada.

Toutes les provinces et tous les territoires (sauf le Québec) se sont engagés à atteindre, d’ici 5 ans, des cibles de création de nouvelles places, ce qui portera à un peu plus de 250 000 le nombre de places partout au Canada d’ici mars 2026. L’Ontario et la Colombie‑Britannique ont fixé des cibles de création de nouvelles places au-delà de l’exercice financier 2025 à 2026.

Toutes les provinces et tous les territoires (sauf le Québec) se sont engagés à mettre au point et à financer un plan visant à garantir aux enfants et aux familles appartenant à des groupes diversifiés et/ou vulnérables un accès équitable à des places en fonction de la proportion de la population ou des besoins évalués.

Messages clés

Dans le cadre des accords conclus à l’échelle du Canada, les provinces et les territoires ont pris l’engagement de créer un total combiné de plus de 275 000 places en garderie d’ici le 31 mars 2026.

À ce jour, ils ont annoncé la création de plus de 50 000 nouvelles places.

Les provinces et les territoires (sauf le Québec) ont également pris des engagements et établi des plans pour s’assurer que les enfants et les familles vulnérables auront un meilleur accès aux places.

Le plan d’action de chaque accord comporte un objectif visant à créer des places sur 2 ans, ainsi qu’un engagement à créer des places sur 5 ans. Cette approche établit un équilibre entre les objectifs à l’échelle du Canada et la souplesse dont les provinces et les territoires ont besoin pour créer des places en fonction de leurs priorités en matière de garde d’enfants et de leurs besoins communautaires.

Les nouvelles places seront créées en majorité auprès de fournisseurs de services de garde agréés sans but lucratif, publics et en milieu familial.

Les provinces et les territoires présenteront des rapports annuels au Secrétariat fédéral responsable de l’AGJE afin de rendre des comptes sur le respect des engagements énoncés dans chaque accord, y compris le nombre de nouvelles places en garderie.Note de bas de page 1

Si on insiste sur le cadre de contrôle des coûts de l’Alberta

Les accords sur l’AGJE conclus à l’échelle du Canada soutiennent principalement les fournisseurs de services de garde d’enfants sans but lucratif, publics et en milieu familial, mais étant donné le contexte unique des services de garde d’enfants dans l’ensemble du pays, incluant l’Alberta, le Canada reconnaît que les services de garde d’enfants autorisés et à but lucratif seront également mis à contribution.

Le Plan d’expansion des garderies à but lucratif et le cadre de contrôle des coûts garantiront une utilisation saine et raisonnable des fonds publics dans le secteur des services de garde de l’Alberta. En ce qui concerne les exploitants à but lucratif, le plan repose sur les approches éprouvées en place en matière de collaboration avec le secteur privé pour augmenter le nombre et la qualité des places, sans créer d’obstacles inutiles à la croissance, à l’innovation et à la créativité.

Le cadre de contrôle des coûts prescrira la manière dont les fonds fédéraux peuvent être utilisés pour soutenir la création d’un maximum de 22 500 nouvelles places en garderie parmi les fournisseurs de services de garde à but lucratif agréés de l’Alberta pendant la durée de l’accord entre le Canada et l’Alberta sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Ces places s’ajoutent à l’engagement précédent de l’Alberta de créer 3 700 places dans des établissements à but lucratif et 42 500 places dans des garderies sans but lucratif en Alberta.

Tableau 1 : Cibles de création de places par province et territoire dans les accords sur l’AGJE à l’échelle du Canada
Province ou territoire Nombre de places initialement prévues d’ici la fin de 2022 à 2023 Engagement en matière de création de places d’ici la fin de 2025 à 2026 Engagement en matière de création de places au-delà de 2025 à 2026 Nombre estimé de places en garderie annoncées à ce jour
Terre-Neuve-et-Labrador 1 645 5 895 0 600
Île-du-Prince-ÉdouardNote de bas de page 2 452 452 0 230
Nouvelle-Écosse 4 000 9 500 0 1 100
Nouveau-Brunswick 500 3 400 0 0
QuébecNote de bas de page 3 S/O 30 000 0 Accord asymétrique
Ontario 42 000 76 700 86 000 d’ici la fin de l’année civile 2026 33 000Note de bas de page 4
Manitoba 3 425 23 000 0 2 319
Saskatchewan 12 100 28 000 0 4 000
AlbertaNote de bas de page 5 10 000 68 700 0 5 500
Colombie-Britannique 5 850 30 000 40 000 d’ici 2027 à 2028 3 587
Yukon 50 110 0 200
Territoires du Nord-Ouest 75 300 0 67
Nunavut 30 238 0 30
Total 80 127 nouvelles places 276 295 nouvelles places 295 595 nouvelles places 50 633 places

3.d. Main-d’œuvre en éducation de la petite enfance

Enjeu

Qualifications et pénurie d’éducatrices et d’éducateurs de la petite enfance

Contexte

Le gouvernement du Canada a fait un investissement transformateur de plus de 27 milliards de dollars sur 5 ans, dans le cadre de son budget de 2021, pour mettre en place un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l’échelle du Canada, avec les provinces et les territoires.

De plus, à l’exercice financier 2021 à 2022, le gouvernement du Canada a accordé 420 millions de dollars aux provinces et aux territoires pour soutenir le recrutement et le maintien en poste des éducateurs de la petite enfance, en reconnaissance du rôle central de la main-d’œuvre dans la prestation de services d’apprentissage et de garde de jeunes enfants de grande qualité.

Plutôt que d’inclure des dispositions sur l’embauche d’un nombre précis d’éducatrices et d’éducateurs de la petite enfance, les accords sur l’AGJE à l’échelle du Canada conclus avec toutes les provinces et les territoires, à l’exception du Québec, accordent la priorité à la qualité au moyen d’exigences consistant à :

  • élaborer et mettre en œuvre des cadres, des normes et des outils de qualité fondés sur des données probantes pour l’AGJE;
  • augmenter le pourcentage de travailleurs certifiés en services de garde;
  • mettre en œuvre des grilles salariales ou des cadres quand il n’en existe pas.

Cette approche offre plus de souplesse aux provinces et aux territoires pour adapter leurs efforts de recrutement et de maintien en poste dans leur secteur unique d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de leur juridiction et répondre à leurs besoins.

Plusieurs provinces et territoires ont déjà annoncé de nouvelles mesures de soutien pour le personnel des services de garde dans des domaines, tels que l’embauche, le maintien en poste, la formation et les salaires.

Faits saillants

La main-d’œuvre en éducation de la petite enfance relève de la compétence des provinces et des territoires. Les provinces et les territoires réglementent les exigences particulières en matière de formation pour obtenir une certification en éducation de la petite enfance.

En date de décembre 2022, selon les estimations de l’Enquête sur la population active, le niveau d’emploi des éducateurs et aides-éducateurs de la petite enfance (EPE) au Canada est de 11 % inférieur à celui d’avant la pandémie, soit environ 28 500 personnes de moins dans cette profession, principalement des femmes, comparativement au début de l’année 2020. Au même moment, les niveaux d’emploi globaux du Canada ont dépassé les niveaux antérieurs à la pandémie (+3,3 %), ce qui laisse penser qu’un grand nombre de ces travailleurs ont pu changer de profession au cours de cette périodeNote de bas de page 6.

Les bas salaires dans le secteur sont l’un des facteurs qui contribuent le plus à la pénurie de main-d’œuvre. En 2021, le personnel qui travaillait dans des services de garde réglementés avait des gains médians de 20 dollars l’heureNote de bas de page 7. Parmi les autres difficultés rencontrées pour recruter et maintenir en poste une main-d’œuvre qualifiée, on compte le manque d’avantages sociaux, les mauvaises conditions de travail et le manque de reconnaissance et de respect de la profession Note de bas de page 8

Les accords sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada contiennent tous des engagements visant à soutenir une main-d’œuvre hautement qualifiée en éducation de la petite enfance, notamment à créer des grilles salariales pour les EPE et à accroître le pourcentage d’EPE certifiés.

Selon les estimations d’un rapport de l’Université de Toronto, il faudrait 32 000 éducateurs de plus pour atteindre l’objectif du système d’AGJE à l’échelle du Canada, soit d’offrir des services à 59 % des enfants d’âge préscolaire au cours des 5 prochaines années Note de bas de page 7.

Les estimations du budget de 2022 concernant la création d’emplois d’éducateurs de la petite enfance montrent que l’objectif du gouvernement visant à embaucher 40 000 éducateurs de la petite enfance de plus d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026 sera probablement atteint d’ici la fin des accords. Cet objectif a été énoncé dans la lettre de mandat de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Messages clés

Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et formée en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants afin d’assurer la disponibilité de services de garde de grande qualité.

C’est pourquoi nous fournissons aux provinces et aux territoires plus de 27 milliards de dollars sur 5 ans dans le cadre d’accords bilatéraux pour soutenir la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.

Les accords bilatéraux avec les provinces et les territoires contiennent tous des engagements visant à soutenir la main-d’œuvre qualifiée en éducation de la petite enfance, comme des grilles salariales pour les éducateurs et des initiatives ayant pour but d’accroître le pourcentage d’éducateurs de la petite enfance certifiés.

À l’exercice financier 2021 à 2022, nous avons également fourni aux provinces et aux territoires un financement de 420 millions de dollars réservé à la main-d’œuvre pour des initiatives visant à attirer et à maintenir en poste les éducateurs de la petite enfance.

Certaines provinces et certains territoires ont déjà commencé à annoncer des stratégies liées à la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et des mesures visant à recruter et à maintenir en poste les travailleurs de ce secteur.

Par exemple, tout au long de 2022, plusieurs provinces et territoires, dont le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan, l’Alberta, la Colombie-Britannique et les Territoires du Nord-Ouest, ont annoncé des augmentations salariales, tandis que le Manitoba a annoncé la création d’une grille salariale.

3.e. Répercussions de l’inflation sur le système d’AGJE à l’échelle du Canada

Enjeu

Répercussions de l’inflation sur le système d’AGJE à l’échelle du Canada

Contexte

Dans son budget de 2021, le gouvernement a annoncé de nouveaux investissements totalisant jusqu’à 30 milliards de dollars sur 5 ans, y compris jusqu’à 27,2 milliards de dollars sur 5 ans en transferts aux provinces et aux territoires afin de réduire les frais payés par les parents à un montant moyen de 10 dollars par jour par enfant et de créer 250 000 nouvelles places d’ici l’exercice financier 2025 à 2026.

Au cours des 5 prochaines années, les transferts annuels aux provinces et aux territoires augmenteront progressivement au fur et à mesure que les frais seront réduits et que des places seront créées. À compter de l’exercice financier 2026 à 2027, les transferts aux provinces et territoires atteindront un niveau stable de 8,35 milliards de dollars par année y compris les investissements du budget de 2017 (rendus permanents dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020) et du budget de 2021.

La lettre de mandat de 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social contenait des directives pour poursuivre la création d’un système durable d’AGJE à l’échelle du Canada.

En réponse aux demandes des provinces et territoires et pour soutenir la mise en œuvre d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada, le budget de 2022 prévoyait 625 millions de dollars sur 4 ans, à compter de l’exercice financier de 2023 à 2024, à Emploi et Développement social Canada pour la mise sur pied d’un fonds pour l’infrastructure de l’AGJE. Ce financement permettra aux provinces et territoires de faire des investissements supplémentaires dans les services de garde. Au Québec, le financement sera fourni dans le cadre d’un accord asymétrique qui permettra à la province d’améliorer son système de services de garde.

Faits saillants

En raison des répercussions économiques directes et indirectes de la pandémie et du conflit en cours en Ukraine, l’économie mondiale a connu une inflation plus élevée que prévu, y compris ici au Canada. Selon la moyenne annuelle, l’inflation au Canada a augmenté de 6,8 % en 2022, la plus forte hausse depuis 1982.

En outre, les coûts de construction et des principaux matériaux ont augmenté à des taux qui dépassent de loin l’inflation, ce qui a créé des pressions supplémentaires sur les coûts des projets d’immobilisations d’infrastructure actuellement prévus par les provinces et les territoires dans le cadre du système d’AGJE à l’échelle du Canada.

Le financement du système d’AGJE à l’échelle du Canada augmente chaque année (de 2021 à 2022, à 2025 à 2026), ce qui offre une certaine souplesse pour répondre à l’inflation au cours de la durée des accords actuels avec les provinces et territoires.

On s’attend à ce que le coût du maintien d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada augmente de façon proportionnelle au taux d’inflation chaque année, à tout le moins.

Messages clés

Le financement du système d’AGJE à l’échelle du Canada augmentera chaque année jusqu’en 2025 à 2026, et les provinces et territoires ont pris des engagements fermes pour atteindre les objectifs communs et les cibles convenues.

Pendant que le gouvernement fédéral travaillait avec les provinces et les territoires à la mise en œuvre des accords, il a été signalé a de nombreuses reprises que le financement des infrastructures posait des défis pour les fournisseurs publics et à but non lucratif lorsque les coûts de l’immobilier étaient trop élevés ou le prix des matériaux de construction était trop cher

C’est pourquoi dans le cadre du budget de 2022, le gouvernement prévoit 625 millions de dollars sur 4 ans, à compter de 2023 à 2024, pour un fonds pour l’infrastructure de l’AGJE.

Ce financement aidera les provinces et territoires à investir davantage dans les services de garde.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les provinces et les territoires, nous parlons aux intervenants et nous écoutons les parents et les familles alors que nous poursuivons le travail en cours pour bâtir un système d’AGJE à l’échelle du Canada plus résilient.

Tout au long de ce processus, nous connaîtrons des difficultés, mais le passage d’un modèle de services de garde en pièces détachées à un système à l’échelle du Canada a été fait en partie pour protéger ce service essentiel contre des chocs futurs comme la pandémie et les perturbations économiques mondiales.

3.f. Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants

Objet

Établissement du Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants

Contexte

Dans son budget de 2021, le gouvernement s’est engagé à mettre sur pied un Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (le Conseil). L’engagement du gouvernement a été réitéré dans la lettre de mandat de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social en décembre 2021.

Dans le cadre de cet engagement, un appel de candidatures de 8 semaines a été lancé le 4 août 2021, et 140 personnes du secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants de partout au Canada ont posé leur candidature.

À la suite d’un processus de sélection ouvert, transparent et fondé sur le mérite, le 24 novembre 2022, la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a annoncé les membres du Conseil. Il s’agit de 16 personnes hautement qualifiées qui reflètent la diversité géographique, culturelle et linguistique du Canada.

Le Conseil servira de forum de consultation sur les enjeux et défis auxquels le secteur est confronté, et fournira des conseils d’experts indépendants au gouvernement du Canada. La première tâche confiée au Conseil est de fournir des conseils d’experts et de se pencher sur les enjeux et les défis liés à la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance au Canada. Les résultats des travaux du Conseil permettront de documenter et de faire progresser les travaux du gouvernement fédéral en vue de l’élaboration d’une Stratégie relative à la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance.

La première rencontre en personne du Conseil a eu lieu du 30-31 janvier 2023 à Gatineau. L'objectif de cette première réunion était de permettre aux membres de discuter de la vision du Conseil et de la manière dont il fonctionnera pour faire avancer les travaux sur les questions relatives à la main-d'œuvre des éducateurs de la petite enfance.

Faits saillants

Le Conseil, créé à l’aide des pouvoirs ministériels découlant de la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social, fournira des conseils d’experts indépendants et servira de forum de consultation sur les enjeux et défis auxquels le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants est confronté.

Le Conseil est un groupe engagé et diversifié d’experts, qui comprend des universitaires, des défenseurs, des praticiens et des fournisseurs de soins, y compris un membre d’office et un président à temps plein. Le mandat des membres est d’une durée de 3 ans et pourra être renouvelé. Le président, Don Giesbrecht, a été président du conseil d’administration et chef de la direction de la Fédération canadienne des services de garde à l’enfance.

Les membres du Conseil ne sont pas affiliés, ce qui signifie qu’ils ne représentent pas les organisations avec lesquelles ils travaillent ou les provinces ou territoires dans lesquels ils vivent, mais plutôt leurs expériences uniques dans le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants. Les membres non affiliés représentant différents intervenants aideront à garantir que le ministère de l’Emploi et du Développement social ait accès aux conseils impartiaux nécessaires pour prendre des décisions éclairées et fondées sur des données probantes.

Le Conseil complète les mécanismes de consultation sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants déjà en place; il ne les remplace pas. Les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones continueront de travailler avec le gouvernement fédéral selon une approche bilatérale.

Le 8 décembre 2022, un projet de loi fédéral sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants a été déposé à la Chambre des communes. Le projet de loi C-35 propose d’établir en droit le Conseil en place dans le but d’assurer une plus grande stabilité et l’indépendance de ce Conseil et de démontrer l’engagement à long terme du gouvernement du Canada à bâtir un système durable d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.

Messages clés

Le Conseil consultatif national soutient l’engagement du gouvernement du Canada à bâtir un système d’apprentissage et de garde des enfants à l’échelle du Canada.

Le Conseil servira de forum de consultation sur les enjeux et défis auxquels le secteur est confronté, et fournira des conseils d’experts indépendants au gouvernement du Canada.

Le Conseil rassemble un groupe diversifié de 16 membres, y compris des éducateurs, des spécialistes, des universitaires et des défenseurs du secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants.

La loi proposée transformerait ce même Conseil en un organisme créé par la loi, à l’instar de ce qui a été fait avec le Conseil consultatif national sur la pauvreté et le Conseil national du logement.

3.g. Subventions et contributions pour le programme d’innovation en matière d’AGJE, et données et recherche

Enjeu

Report de 14,9 millions de dollars, dont 4,4 millions à l’exercice financier 2022 à 2023, pour le Programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans le budget supplémentaire des dépenses (B).

Contexte

Dans les budgets de 2016 et de 2017, une somme de 7,5 milliards de dollars sur 11 ans a été prévue pour l’AGJE, à compter de l’exercice 2017 à 2018, qui comprend 195 millions de dollars sur 10 ans pour des investissements en innovation, en recherche et en données sur la garde d’enfants.

Programme d’innovation en matière d’AGJE

Le Programme d’innovation en matière d’AGJE permet d’explorer, de mettre à l’essai et de développer des approches novatrices pour favoriser l’accès des enfants et des familles à des programmes et services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables, souples, inclusifs et de grande qualité dans tout le pays. Les projets ont une portée locale, régionale ou nationale et ciblent les besoins des enfants de moins de 6 ans et de leurs familles.

L’appel de propositions pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE de 2020 s’est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a donné lieu à un nombre de candidatures nettement plus élevé que prévu, ce qui a prolongé la période d’évaluation.

Bien que les projets aient été approuvés à la fin de 2021, les fonds n’ont pas été acheminés aux bénéficiaires avant l’exercice 2022 à 2023. Par conséquent, les 14,5 millions de dollars en contributions prévus pour l’exercice 2021 à 2022 ont été reportés sur les 3 années suivantes (de 2022 à 2023, à 2024 à 2025), ce qui comprend un report de 4,2 millions de dollars en contributions sur l’exercice financier 2022 à 2023.

Recherche et données sur l’AGJE

Le financement de la recherche et des données sur l’AGJE vise à combler les principales lacunes relatives à l’information et à améliorer la capacité de connaissances internes nécessaire pour bâtir unsystème à l’échelle du Canada. Il soutient la production de rapports, éclaire l’élaboration de politiques et améliore la mesure et la compréhension de l’incidence des investissements en AGJE sur les enfants et les familles. Le financement facilite également l’échange et la diffusion des recherches qui soutiennent l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et favorisent une prise de décisions efficace.

Pour l’exercice 2021 à 2022, 850 000 dollars du fonds de fonctionnement et entretien pour la recherche et les données sur l’AGJE ont été convertis en subventions et contributions afin de diversifier les investissements fédéraux dans la recherche et les données, lesquels reposent principalement sur des projets avec Statistique Canada pour l’instant. Un programme de subventions et de contributions facilite l’utilisation de perspectives et de méthodologies différentes, et il diversifie les approches pour l’échange de connaissances, par exemple, avec les défenseurs et les organisations du secteur de l’AGJE, le milieu universitaire et le grand public.

Dans l’ensemble, on a demandé à ce que 472 500 dollars du budget de 2021 à 2022 soient reportés sur les 3 prochains exercices financiers (de 2022 à 2023, à 2024 à 2025), dont 152 500 dollars pour l’exercice 2022 à 2023.

Faits saillants

Le financement à reporter à l’exercice 2022 à 2023 consiste en 152 500 dollars pour soutenir la recherche et les données sur l’AGJE, et en 4 270 357 dollars dirigés vers les projets d’innovation en matière d’AGJE (tableau 2).

Programme d’innovation en matière d’AGJE

L’appel de propositions pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE s’est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a donné lieu à un nombre de demandes beaucoup plus élevé que prévu, ce qui a prolongé la période d’évaluation. Bien que les projets aient finalement été approuvés à la fin de 2021, les fonds n’ont pas été acheminés aux bénéficiaires avant l’exercice 2022 à 2023.

Le report de 4,27 millions de dollars en contributions du financement du Programme d’innovation en matière d’AGJE permettra de continuer à obtenir des résultats à l’échelle nationale, régionale et locale.

Recherche et données sur l’AGJE

Le financement de la recherche et des données sur l’AGJE favorise la participation de la communauté d’experts et d’organisations plus larges (milieu universitaire, intervenants, autres organisations non gouvernementales) à la mise au point de nouveaux projets visant à combler des lacunes de longue date relatives à la recherche et aux données.

Le report des fonds des subventions est demandé en raison de retards dans le travail avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour le lancement d’appels de propositions dans le cadre de projets de recherche et de données, ainsi que de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l’année.

Tableau 2 : Financement actuel, budget supplémentaire des dépenses (B) et financement total, 2022 à 2023
Financement ($) Financement actuel pour 2022 à 2023 Budget supplémentaire des dépenses B 2022 à 2023 Financement total pour 2022 à 2023
Subventions 1 250 000 152 500 1 402 500
Contributions 11 702 668 4 270 357 15 973 025
Total du crédit 5 12 952 668 4 422 857 17 375 525

Messages clés

Les fonds reportés pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE soutiendront des projets pluriannuels à partir de l’exercice financier 2022 à 2023, veillant ainsi à l’incidence positive continue du Programme d’innovation en matière d’AGJE sur le secteur de la garde d’enfants.

Les fonds reportés pour la recherche et les données sur l’AGJE pour l’exercice financier 2022 à 2023 favoriseront la participation d’une plus vaste communauté d’experts dans le développement de nouveaux projets visant à combler les principales lacunes en matière de recherche et données.

3.h. Couverture médiatique récente des services de garde d’enfants

Enjeu

La couverture médiatique récente sur le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) à l’échelle du Canada.

Contexte

Le système d’AGJE à l’échelle du Canada a fait l’objet d’une importante couverture médiatique et de commentaires des intervenants au cours de la dernière année. Du 1er au 31 janvier 2023, l’AGJE au Canada a été mentionné dans environ 1 080 articles (y compris les réimpressions), ce qui reste assez constant par rapport à ce qui a été recensé pour les 6 mois précédents.

Au début du mois de janvier, plusieurs médias ont exprimé leur inquiétude concernant la dotation en personnel, mais le nombre d’articles plus positifs a augmenté vers la fin du mois, principalement en raison de l’annonce voulant que de nouveaux centres de la petite enfance feront désormais partie du système à l’échelle du Canada, ces centres étant notamment situés en Colombie-Britannique, en Ontario, en Alberta et en Saskatchewan.

La plupart des défenseurs des services de garde d’enfants et des intervenants étaient enthousiastes à l’idée que l’ensemble des provinces et des territoires aient signé des accords avec le gouvernement fédéral, qualifiant cette réalisation d’« historique ».

Cependant, beaucoup sont restés sceptiques quant à leur mise en œuvre. Les médias ont continué à faire état du faible nombre de places et de travailleurs en garderie, par opposition à la forte demande de places à 10 $ par jour dans tout le pays.

Les défenseurs des services de garde d’enfants, les groupes de réflexion sur la politique sociale et les universitaires ont accueilli favorablement les investissements visant à augmenter l’offre de services de garde d’enfants, à former davantage d’éducateurs et éducatrices de la petite enfance (EPE) et à améliorer les salaires de ces derniers. Ils ont également souligné qu’il y a encore du travail à faire pour réduire davantage les frais, améliorer la qualité des services de garde, s’attaquer aux mauvaises conditions de travail, augmenter le nombre de places en garderie et recruter davantage d’EPE pour répondre à la demande.

Les défenseurs des services de garde d’enfants ont également fait part de leurs inquiétudes quant à l’assouplissement de certaines restrictions sur le recours aux garderies à but lucratif et à la reddition de comptes pour les fonds fédéraux en Ontario et en Alberta. Selon eux, le fait de trop compter sur les fournisseurs à but lucratif « fera perdurer les ratés qui ternissent le système canadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants depuis toujours ».

Les intervenants en matière de garde d’enfants et les syndicats ont accueilli favorablement les réductions de frais et les progrès réalisés par rapport à la mise en place du système dans certaines provinces, dont la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan, tout en notant que des défis subsistent.

Dans d’autres provinces, comme en Ontario, les défenseurs et les fournisseurs de services de garde d’enfants ont exprimé leur confusion et leur inquiétude face à un « manque troublant de transparence » entourant le versement des subventions et un calendrier de mise en œuvre qui n’a « jamais été réaliste ».

Les recherches sur l’opinion publique continuent de montrer un soutien élevé à l’AGJE, avec une étude de Léger (en avril 2022) qui révèle que 69 % des Canadiens soutiennent l’introduction des services de garde d’enfants à 10 $ par jour. Cependant, selon le sondage, le soutien tombe à 36 % si, hypothétiquement, l’AGJE devait être financé au moyen d’une augmentation de la TPS.

Un petit nombre de médias, dont CTV NewsNote de bas de page 9, ont fait état du dépôt du projet de la Loi relative à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à la Chambre des communes par la ministre Gould le 8 décembre 2022. Les médias se sont concentrés sur la certitude que la loi apporterait aux parents si elle était adoptée et sur l’assurance que le système d’AGJE à l’échelle du Canada ne serait pas facilement éliminé par un futur gouvernement fédéral.

Faits saillants

L’AGJE à l’échelle du Canada a suscité l’attention des médias au cours de la dernière année, de façon majoritairement positive. Toutefois, une grande partie de la couverture médiatique a été générée par les accords récemment conclus avec les provinces et les territoires.

Or, comme en témoigne la couverture médiatique, le scepticisme concernant la mise en place réussie d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada est largement répandu chez les intervenants et les défenseurs. Les difficultés de mise en œuvre dans quelques provinces et territoires ont amplifié ce scepticisme.

Messages clés

Le gouvernement fédéral continuera de travailler avec les provinces et les territoires pour mettre en place le système pancanadien.

3.i. État de la réduction des frais pour les services d’AGJE

Enjeu

Mise à jour sur la réduction des frais des services de garde réglementés dans le cadre du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.

Contexte

Le gouvernement du Canada fait un investissement transformateur pour mettre en place un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada en partenariat avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones. Le budget de 2021 prévoit de nouveaux investissements totalisant jusqu’à 30 milliards de dollars sur 5 ans, y compris un montant maximal de 27,2 milliards de dollars destinés spécifiquement aux provinces et aux territoires pour accroître l’accès à un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordable, inclusif et de grande qualité à l’échelle du Canada.

La lettre de mandat de 2021 de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social comprend une directive selon laquelle cette dernière doit conclure des négociations avec les provinces et les territoires et mettre en œuvre des ententes dans le but :

  • de réduire de moitié en moyenne les frais des services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de 2022 partout au Canada, sauf au Québec;
  • d’abaisser à 10 $ par jour en moyenne les frais de services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026 partout au Canada, sauf au Québec;
  • de créer 250 000 places en services de garde de grande qualité d’ici la fin de l’exercice 2025 à 2026.

Les gouvernements du Canada et du Québec ont conclu des accords asymétriques sur l’AGJE, étant donné que la province dispose déjà d’un système abordable et bien établi. Par conséquent, le Québec n’est pas tenu de respecter les mêmes exigences en matière de responsabilité et de rapports ni de présenter de plans d’action annuels.

Le gouvernement du Canada a conclu des accords avec toutes les provinces et tous les territoires en vue de mettre en œuvre un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada.

Toutes les provinces et tous les territoires ont annoncé des réductions des frais des services de garde réglementés (voir le tableau 3).

Messages clés

Dans le cadre du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, le gouvernement fédéral collabore avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour réduire les frais des services de garde réglementés à une moyenne de 10 $ par jour.

Avant la mise en place du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, le Québec et le Yukon offraient déjà des services de garde à 10 $ par jour ou moins.

Dans le cadre du système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, le Nunavut et Terre-Neuve-et-Labrador ont réduit les frais des services de garde réglementés à une moyenne de 10 $ par jour. Les réductions du Nunavut sont entrées en vigueur le 1er décembre 2022 et celles de Terre-Neuve-et-Labrador le 1er janvier 2023.

Les autres provinces et territoires ont réduit leurs frais de 30 à 70 %.

Si l’on insiste sur la situation au Manitoba

Le gouvernement fédéral travaille avec le gouvernement du Manitoba pour vérifier si la province a atteint la cible de réduction des frais de 50 %.

Tableau 3 : État de la réduction des frais par province ou territoire
Province ou territoire État de la réduction des frais
Terre-Neuve-et-Labrador 10 dollars par jour à compter du 1er janvier 2023 (pas encore annoncé)
Nouvelle-Écosse Réduction moyenne de 50 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Île-du-Prince-Édouard Réduction moyenne de 50 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Nouveau-Brunswick Réduction moyenne de 50 %; frais moyens de 12,82 dollars par jour pour les services de garde préscolaire
Québec Moins de 10 dollars par jour avant la création du système à l’échelle du Canada
Ontario Réduction moyenne de 50 %; frais moyens de 23 dollars par jour
Manitoba Réduction moyenne de 30 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Saskatchewan Réduction moyenne de 70 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Alberta Réduction moyenne de 50 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Colombie-Britannique Réduction moyenne de 50 %; frais moyens de 21 dollars par jour
Yukon 10 dollars par jour avant la création du système à l’échelle du Canada
Territoires du Nord-Ouest Réduction moyenne de 50 %; en attente des données pour évaluer les nouveaux frais quotidiens moyens
Nunavut 10 dollars par jour à compter du 1er décembre 2022

4. Document d'information – AGJE

4.a. Indicateurs sociaux

Contexte

Dans son budget de 2021, le gouvernement a annoncé de nouveaux investissements totalisant jusqu’à 30 milliards de dollars sur 5 ans, y compris jusqu’à 27,2 milliards de dollars sur 5 ans en transferts aux provinces et aux territoires afin de réduire les frais payés par les parents pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) à un montant moyen de 10 dollars par jour par enfant et de créer 250 000 nouvelles places d’ici l’exercice financier 2025 à 2026. Des accords bilatéraux ont été conclus avec toutes les provinces et tous les territoires, et la mise en œuvre du système d’AGJE à l’échelle du Canada est en cours.

Le nouveau système d’AGJE à l’échelle du Canada offrira un plus grand accès aux services de garde d’enfants, principalement sans but lucratif, ce qui permettra aux parents (surtout aux mères) d’avoir plus de possibilités d’intégrer ou de réintégrer le marché du travail. Une augmentation de la participation des femmes au marché du travail procure des avantages économiques et sociaux à tous les Canadiens.

La pandémie a fait de l’accès à l’apprentissage et aux services de garde des jeunes enfants une question universelle qui touche tous les secteurs, toutes les régions et toutes les tranches de revenus.

Profil démographique

Selon Statistique Canada, en 2022, environ 2,28 millions d’enfants étaient âgés de 0 à 5 ans au Canada. Ces dernières années, le nombre d’enfants âgés de moins de 6 ans n’a cessé de diminuer. Par conséquent, les jeunes enfants représentent maintenant moins de 6 % de la population, comparativement à 6,7 % en 2002, ce qui reflète un vieillissement démographique. La pandémie de COVID-19 a particulièrement accéléré le vieillissement de la population canadienne, l’année 2020 ayant été marquée par le plus faible nombre de naissances et la plus forte baisse des naissances d’une année sur l’autre depuis 2006.

Le plus récent recensement estime que plus de 1,64 million de familles avaient un ou plusieurs enfants âgés de 0 à 5 ans, en légère baisse par rapport aux résultats du Recensement de 2016.

Participation des femmes au marché du travail et garde des jeunes enfants

Une étude précédenteNote de bas de page 10 estimait que près d’une décennie après que le Québec a mis en place son programme de services de garde d’enfants, environ 70 000 mères de plus occupaient un emploi, ce qui a entraîné une croissance économique de presque 5,1 milliards de dollars attribuable au programme de garde d’enfants à contribution réduite de la province.

En 2022, les estimations de l’Enquête sur la population active indiquaient que les mères du Québec ayant un plus jeune enfant de moins de 6 ans avaient un taux de participation au marché du travail de plus de 82,5 %, ce qui est plus élevé que le taux de participation de 77,4 % des mères ayant de jeunes enfants dans le reste du Canada. Depuis 1997, soit l’année à laquelle le Québec a instauré son programme de services de garde à contribution réduite, le taux de participation des femmes ayant des enfants de moins de 6 ans a augmenté d’environ 16 points de pourcentage au Québec en 2022, tandis qu’il a augmenté de près de 8 points de pourcentage dans le reste du Canada.Note de bas de page 11

Comme il a été mentionné dans le budget de 2021, si les femmes du reste du Canada participaient au même niveau que celles du Québec, où les services de garde à contribution réduite sont offerts depuis 1997, on ajouterait environ 240 000 travailleuses à la population active d’aujourd’hui.Note de bas de page 12

Main-d’œuvre en éducation de la petite enfance

En décembre 2022, l’Enquête sur la population active du Canada a estimé que le niveau d’emploi du personnel en services de garde et des adjoints au Canada était inférieur de plus de 11 % aux niveaux d’avant la pandémie, soit une réduction d’environ 28 500 personnes, principalement des femmes (par rapport au début de 2020). Au même moment, les niveaux d’emploi globaux du Canada ont dépassé les niveaux antérieurs à la pandémie (+3,3 %), ce qui laisse penser qu’un grand nombre de ces travailleurs ont pu changer de profession au cours des 2 dernières annéesNote de bas de page 13.

Les femmes représentent la majorité du personnel des services de garde (environ 96 %)Note de bas de page 14 De plus, environ 26 % des femmes travaillant dans le secteur des services de garde sont immigrantesNote de bas de page 15. Selon les données, les industries dominées par des femmes, telles que le secteur de l’AGJE, semblent dévalorisées en fonction des hypothèses sur le « travail des femmes » et de la perception qu’il a intrinsèquement moins de valeur que le travail effectué dans les industries dominées par les hommesNote de bas de page 16. Cela pourrait contribuer aux difficultés auxquelles sont confrontés les acteurs de l’industrie, notamment la réticence historique à augmenter les salaires et à améliorer les conditions de travail du personnel en services de gardeNote de bas de page 16. De plus, la main-d’œuvre continue de connaître des difficultés au lendemain de la pandémie de COVID-19, car la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur persisteNote de bas de page 16.

Incidence économique

Stimulation de l’économie : L’ajout de travailleurs à la population active entraînerait à long terme une hausse du PIB réel par habitant pouvant atteindre 1,2 %.

Rendement des investissements : Les Services économiques TD se sont appuyés sur une série d’études qui ont montré que pour chaque dollar dépensé dans l’éducation de la petite enfance, l’économie dans son ensemble reçoit entre 1,50 et 2,80 dollars en retour.

Augmentation de l’utilisation des services de garde d’enfants réglementés : Une étude universitaireNote de bas de page 17 fait état d’une augmentation substantielle de l’utilisation des services de garde d’enfants, notamment des services de garde réglementés au Québec par rapport aux autres provinces (de 10 % avant le programme à 30 % en 2002). L’utilisation des services de garde non réglementés n’a pas augmenté de façon significative au Québec, comparativement aux autres provinces (de 1994 à 2002).

4.b. Fiche d’information sur la situation des accords

Yukon

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 23 juillet 2021. Financement total annoncé : 41,7 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 12 août 2021. Financement total annoncé : 10,2 millions de dollars et un montant additionnel de 2,5 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Avant la signature de l’Accord à l’échelle du Canada, le Yukon avait déjà mis en œuvre un système de garde d’enfants à 10 $ par jour en avril 2021.

Accès

Grâce à l’Accord à l’échelle du Canada, le Yukon a créé 200 places supplémentaires à l’exercice financier 2021 à 2022, dépassant ainsi sa cible de 110 places à l’échelle du Canada.

Qualité

Éléments clés des accords relatifs aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance (EPE) :

Salaires et avantages sociaux

  • Financer les dépenses opérationnelles liées aux salaires de 325 EPE et offrir des avantages sociaux complets à 25 EPE travaillant dans des programmes de garde d’enfants réglementés.
  • Les EPE bénéficient d’un accès nettement plus élevé à des prestations d’assurance complètes, en partie grâce à un financement fédéral (décembre 2021).

Éducation et formation

  • Augmenter le nombre de cours supplémentaires dans les établissements postsecondaires pour au moins 90 étudiants de plus en éducation de la petite enfance, notamment pour les Autochtones et les habitants des régions rurales du Yukon.
  • Octroyer une bourse d’études à temps plein et 90 bourses d’études à temps partiel à des étudiants en éducation de la petite enfance.
  • Aider 30 éducateurs qui travaillent sans certificat à obtenir un diplôme complet.
  • Créer des cours en ligne, des réseaux d’apprentissage, des communautés de pratique et des possibilités de perfectionnement professionnel sans crédit.
  • Créer un nouveau programme de cheminement vers un diplôme professionnel pour aider les EPE à obtenir des titres de compétences complets.

Recrutement et marketing

Faire connaître la valeur de la profession d’EPE grâce à une campagne de sensibilisation locale et à la remise de prix aux EPE.

Mise en œuvre

Le comité de mise en œuvre s’est réuni à 2 reprises, en juillet et en novembre, pour discuter des mesures de mise en œuvre prises à ce jour et des défis à relever avec les partenaires et les intervenants.

Territoires du Nord-Ouest

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 15 décembre 2021. Financement total annoncé : 51,1 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 9 août 2021. Financement total annoncé : 10,3 millions de dollars et un montant additionnel de 2,6 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

En mars 2022, les Territoires du Nord-Ouest ont annoncé une réduction de 50 % en moyenne des frais de garde d’enfants, rétroactivement au 1er janvier 2022, devançant ainsi l’objectif de décembre 2022.

Les Territoires du Nord-Ouest sont en train de réévaluer le fonctionnement des subventions après un certain tollé de la part d’exploitants qui sont mécontents du plafond de subvention qui leur est imposé afin de bénéficier du financement fournit à travers l’Accord à l’échelle du Canada.

Accès

Grâce à l’Accord à l’échelle du Canada, les Territoires du Nord-Ouest ont annoncé la création de 67 nouvelles places en garderie en vue d’atteindre la cible de 300 places à créer d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026.

Qualité

En octobre 2022, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et le gouvernement du Canada ont annoncé un investissement de 4,6 millions de dollars pour augmenter les salaires des EPE, de l’exercice financier 2022 à 2023 à l’exercice financier 2023 à 2024, et pour soutenir le recrutement et le maintien en poste des EPE. Le financement transitoire de 2 ans vise à augmenter les salaires des éducateurs jusqu’à la mise en œuvre d’une grille salariale durant l’exercice financier 2024 à 2025.

Éléments clés des accords relatifs aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance :

Salaires et avantages sociaux

Établir une grille salariale pour les EPE qui serait mise en œuvre durant l’exercice financier 2024 à 2025.

Éducation et formation

  • Améliorer l’offre du programme de diplôme en éducation de la petite enfance en personne et offrir un enseignement à distance pour les apprenants à temps partiel et un cours à double reconnaissance de crédit pour les élèves du secondaire pour 87 étudiants.
  • Fournir jusqu’à 20 bourses d’études pour répondre à la demande de l’offre élargie du programme de diplôme postsecondaire.
  • Élargir les possibilités d’apprentissage professionnel, notamment par la mise en place d’un réseau d’apprentissage et d’une formation postsecondaire à temps partiel pour un maximum de 300 éducateurs.
Mise en œuvre

En décembre 2022, les Territoires du Nord-Ouest ont tenu la première réunion bilatérale du comité de mise en œuvre. L’organisation de la deuxième réunion du comité de mise en œuvre avec les intervenants et les partenaires autochtones est en cours.

Nunavut

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 23 janvier 2022. Financement total annoncé : 66,1 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Un financement total de 10 millions de dollars et un montant additionnel de 2,8 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Le 17 novembre, le gouvernement du Nunavut et le Canada ont annoncé que les enfants d’âge préscolaire fréquentant un centre de la petite enfance réglementé ou un service de garde en milieu familial réglementé auraient accès à des services de garde à 10 $ par jour à partir du 1er décembre 2022.

Accès

Grâce à l’Accord, le Nunavut a annoncé la création de 30 nouvelles places en garderie en vue d’atteindre la cible de 238 places à créer d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026.

Qualité

Éléments clés des accords relatifs aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance :

Salaires et avantages sociaux

Compléter l’analyse des échelles salariales, préparer un plan d’introduction de l’échelle salariale et soutenir les dépenses opérationnelles liées aux salaires pour 301 éducateurs.

Éducation et formation

  • Aider 240 éducateurs à accéder à une formation spécialisée pour soutenir la qualité des services de garde qu’ils fournissent.
  • Créer un plan visant à offrir différents types de soutien à la formation pour augmenter le nombre de membres accrédités en AGJE parmi la main-d’œuvre dans le secteur de l’AGJE dans l’ensemble du territoire.
Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre (séance bilatérale) a eu lieu le 16 mai. Une deuxième réunion avec des partenaires et des intervenants, notamment Nunavut Tunngavik Inc., a eu lieu le 15 juin 2022. Une autre séance avec les partenaires et les intervenants a eu lieu le 6 décembre 2022, suivie d’une séance bilatérale le 15 décembre 2022.

Colombie-Britannique

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 8 juillet 2021. Financement total annoncé : 3,2 milliards de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 12 août 2021. Financement total annoncé : 272,3 millions de dollars et un montant additionnel de 48,8 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Le 2 décembre 2022, la Colombie-Britannique a annoncé qu’elle avait réduit les frais dans la province de 50 % en moyenne, en combinant la réduction des frais de garde d’enfants et la conversion de 10 500 places en places à 10 $ par jour (ce nombre passera à 12 500 au début de 2023).

Le 31 janvier 2023, la Colombie-Britannique a annoncé que 725 places additionnelles en garderie seront ajoutées au programme des centres de la petite enfance à 10 $ par jour en février 2023, portant le nombre de places à plus de 12 700 et aidant les familles de toute la province à économiser des milliers de dollars par année.

Accès

Le 2 mai 2022, le gouvernement du Canada et la Colombie-Britannique ont annoncé que le gouvernement provincial créerait 30 500 places supplémentaires dans les centres de la petite enfance réglementés financés depuis le lancement de ChildCareBC, en 2018. Cette création de places ne comprend pas les 30 000 places que la Colombie-Britannique s’est engagée à créer d’ici mars 2026 conformément à l’Accord à l’échelle du Canada. D’ici mars 2028, la Colombie‑Britannique aura augmenté le nombre de places financées à l’échelle du Canada pour les porter à un total de 40 000.

Qualité

En février 2022, la Colombie-Britannique a annoncé des initiatives de recrutement et de maintien en poste des EPE, y compris des bourses, des programmes de mentorat par les pairs, soutien à l’inclusion, etc.

En avril 2022, la Colombie-Britannique a annoncé qu’elle étendait l’augmentation salariale de 4 $ l’heure financée par la province afin d’inclure tous les EPE travaillant dans les établissements d’AGJE, y compris ceux qui occupent des postes administratifs et qui ne travaillent pas directement avec les enfants.

Éléments clés des accords sur l’AGJE relatifs aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance :

Salaires et avantages sociaux

  • Élaboration et mise en œuvre d’une grille salariale.
  • Mise en place de mesures d’incitation à l’agrément de 5 000 nouveaux EPE.

Éducation et formation

Soutenir la distribution de 11 400 bourses, offrir des programmes supplémentaires de double reconnaissance de crédit dans 10 nouveaux districts scolaires, soutenir l’apprentissage intégré au travail pour 140 EPE et offrir des programmes de mentorat par les pairs à 200 EPE dans 17 collectivités, y compris de la formation.

Recrutement et marketing

Mettre en œuvre des initiatives de recrutement et de maintien en poste des EPE, y compris des bourses d’études, des programmes de mentorat par les pairs et un soutien à l’inclusion (février 2022). Fournir un soutien pour la traduction de documents en français ou provenant de l’étranger pour 250 éducateurs francophones ou formés à l’étranger.

Mise en œuvre

Deux réunions du comité de mise en œuvre ont eu lieu et ont donné lieu à des discussions musclées avec les partenaires et les intervenants.

Alberta

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 14 novembre 2021. Financement total annoncé : 3,8 milliards de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 23 juillet 2021. Financement total annoncé : 235 millions de dollars et un montant additionnel de 56 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

En novembre 2021, l’Alberta a annoncé qu’à partir de janvier 2022, les frais de garde seraient réduits de moitié en moyenne, et que les familles dont le revenu est inférieur à 180 000 $ bénéficieraient de subventions supplémentaires.

Accès

Grâce à l’Accord à l’échelle du Canada, l’Alberta a annoncé la création de 5 500 nouvelles places en garderie (1 800 pas à but lucratif et 3 700 à but lucratif) en vue d’atteindre la cible de 68 700 places à créer (42 500 pas à but lucratif et 26 200 à but lucratif) d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026.

Qualité

Éléments clés des accords relatifs aux éducatrices et éducateurs de la petite enfance :

Salaires et avantages sociaux

  • À compter du 1er octobre 2022, toutes les heures rémunérées travaillées par les EPE agréés de première ligne sont admissibles aux compléments de salaire en place. Cet élargissement des compléments de salaire inclura désormais les heures indirectes ainsi que les vacances payées par l’employeur.
  • En date du 1er janvier 2023, les compléments de salaire en place pour toutes les heures rémunérées ont augmenté d’un maximum de 2 $ l’heure. Tous les EPE salariés ayant déclaré des heures en octobre et en novembre 2022 et ayant continué de travailler en décembre ont également pu recevoir un paiement unique.

Éducation et formation

  • Un financement fédéral de 1,5 million de dollars a été accordé pour la tenue d’ateliers en personne et virtuels à l’intention des EPE travaillant dans des centres de la petite enfance réglementés afin d’approfondir leur connaissance des besoins sociaux et affectifs des enfants de moins de 12 ans.
  • Un montant de 5,2 millions de dollars a été versé à l’Association of Early Childhood Educators of Alberta (AECEA) et à l’Alberta Resource Centre for Quality Enhancement (ARCQE) pour donner aux EPE des possibilités d’améliorer leur compréhension de la science du cerveau et du développement de la petite enfance.
Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre avec l’Alberta et les intervenants a eu lieu le 27 juin 2022.

La deuxième réunion du comité de mise en œuvre avec l’Alberta et les intervenants a eu lieu le 9 décembre 2022.

Le 31 janvier 2023, le Canada et l’Alberta ont annoncé un cadre de contrôle des coûts et un Plan d’expansion des garderies à but lucratif. Le cadre de contrôle des coûts s’appliquera à la fois aux exploitants sans but lucratif et aux exploitants à but lucratif pour assurer une utilisation saine et raisonnable des fonds publics dans le cadre de l’Accord entre le Canada et l’Alberta sur l’AGJE à l’échelle du Canada. Ainsi, un total de 22 500 places à but lucratif pourront être créées, en plus des 3 700 places à but lucratif et des 42 500 places à but non lucratif déjà prévues par l’Accord entre le Canada et l’Alberta à l’échelle du Canada. Cela signifie que l’Alberta s’est engagée à créer 68 700 nouvelles places en garderie d’ici mars 2026.

Saskatchewan

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 13 août 2021. Financement total annoncé : 1,1 milliard de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement total annoncé : 68,5 millions de dollars et un montant additionnel de 17,2 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Réduction d’environ 70 % des frais à la charge des parents à compter du 1er septembre 2022.

Accès

Grâce à l’Accord à l’échelle du Canada, la Saskatchewan a annoncé la création de 4 000 nouvelles places en garderie en vue de respecter son engagement d’augmenter le nombre net de places réglementées en garderie d’au moins 28 000 d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026.

Qualité

Subvention unique aux centres de la petite enfance réglementés et opérationnels pour les aider à recruter et à maintenir en poste des EPE qualifiés (mars 2022); augmentation salariale de 1 $ à 5 $ l’heure pour les EPE (novembre 2021 et septembre 2022); création de 3 nouveaux centres de ressources familiales pour la petite enfance dans les communautés de Lloydminster, de Swift Current et de Weyburn (mars 2022); et formation gratuite et soutien aux frais de scolarité pour la main-d’œuvre du secteur de l’AGJE grâce à des partenariats avec le Collège Mathieu, l’Institut indien de technologie de la Saskatchewan (IITS) et Saskatchewan Polytechnic (Sask Polytech) (août 2022).

Inclusion

Des subventions pour les familles ayant des enfants vulnérables et des enfants en situation de handicap (mars 2022), des subventions supplémentaires pour l’inclusion versées à 3 programmes de la Saskatchewan visant à améliorer les initiatives d’inclusion dans les services de garde d’enfants (formation axée sur les compétences propres à la garde d’enfants de moins de 6 ans ayant des besoins médicaux complexes, 2 rôles de conseillers en développement et 5 postes d’animateurs de services de garde dans les centres de ressources familiales pour la petite enfance de la province) (mai 2022); et des mesures de soutien particulières pour les enfants qui ont besoin d’un soutien intensif pour participer aux programmes d’AGJE, ce qui permettra de soutenir 150 enfants d’âge préscolaire additionnels pour l’année scolaire 2022 à 2023 (novembre 2022).

Mise en œuvre

Le comité de mise en œuvre a tenu 2 réunions (13 juin et 25 octobre 2022). Plus de 25 intervenants ont participé à ces 2 réunions, et la rétroaction recueillie a été très positive, particulièrement en ce qui a trait au caractère abordable et à l’augmentation des salaires des EPE. Cependant, des préoccupations ont aussi été soulevées au sujet de la main-d’œuvre du secteur de l’AGJE et des plans pour l’augmentation rapide du nombre de places.

Manitoba

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 9 août 2021. Financement total annoncé : 1,2 milliard de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 22 février 2022. Financement total annoncé : 78,8 millions de dollars et un montant additionnel de 19,2 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

En février 2022, le Manitoba a élargi l’admissibilité à son Programme d’allocations pour la garde d’enfants, ce qui fera en sorte que près de la moitié des places réglementées seront subventionnées. Cet élargissement réduira de 30 % en moyenne les frais que doivent débourser les parents dont les enfants fréquentent des services de garde réglementés. Le Manitoba était l’une des provinces où les frais de garde payés par les parents étaient les plus bas (20,70 $ par jour) avant la signature de l’Accord à l’échelle du Canada. La province s’est engagée à atteindre une moyenne de 10 $ par jour pour les services de garde d’ici mars 2023 pour les enfants âgés de 6 ans et moins, soit 3 ans avant l’objectif général fixé par les Accords à l’échelle du Canada pour l’ensemble du pays.

Accès

Dans le cadre de l’Accord à l’échelle du Canada, le Manitoba a annoncé la création de 2 319 nouvelles places en garderie en vue de respecter son engagement de créer 23 000 places d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026. Sur les 2 319 places créées, 2 129 l’ont été grâce au financement fournit par l’Accord à l’échelle du Canada, et 190 grâce à un financement provincial.

Qualité

Le Manitoba a introduit une grille salariale pour les EPE en fonction du niveau de formation et d’expérience, rétroactivement au 1er juillet 2022. Le gouvernement provincial a également annoncé le remboursement des frais de scolarité pour les EPE le 27 octobre 2022.

Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 25 novembre 2022. Deux membres de la table de consultation des ministres du Manitoba ainsi que 2 représentants de la Manitoba Child Care Association ont fait part de leur rétroaction. Les sujets de discussion comprenaient le caractère abordable, la main-d’œuvre, la création de places et l’inclusion. Les représentants du Manitoba ont abordé brièvement les progrès réalisés à ce jour dans chaque domaine, mais ont surtout mis l’accent sur les travaux en cours et les prochaines étapes.

La deuxième réunion du comité de mise en œuvre devrait avoir lieu au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2022 à 2023.

Ontario

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 27 mars 2022. Financement total annoncé : 10,2 milliards de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement total annoncé : 764,5 millions de dollars et un montant additionnel de 150 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022. Note : Ces ententes n’ont pas été officiellement annoncées ni publiées en ligne.

Caractère abordable

Le 28 mars 2022, l’Ontario a annoncé que les frais de garde d’enfants dans les centres de la petite enfance réglementés seraient réduits d’un maximum de 25 %, jusqu’à un minimum de 12 $ par jour, rétroactivement au 1er avril 2022.

Au 31 décembre 2022, les frais de garde d’enfants dans les centres de la petite enfance réglementés qui font partie du système d’AGJE à l’échelle du Canada ont diminué de 50 % en moyenne (comparativement à 2020).

Accès

Le 19 décembre 2022, l’Ontario a publié son plan qui consiste à attribuer 53 000 nouvelles places en garderie dans l’ensemble de la province d’ici décembre 2026, ce qui porterait le nombre total de nouvelles places créées depuis 2019 à 86 000, et le gouvernement confirme que 33 000 places ont été créées depuis 2019.

Qualité

Le 1er avril 2022, l’Ontario a introduit un plancher salarial horaire minimum de 18 $ l’heure pour les EPE inscrits et de 20 $ l’heure pour les superviseuses et superviseurs des EPE inscrits employés par des fournisseurs réglementés participant au système d’AGJE à l’échelle du Canada.

Tel que cela a été confirmé dans les lignes directrices de l’Ontario de 2023 en matière de financement, des hausses salariales seront accordées au personnel admissible, en plus du plancher salarial établi en 2022. Le financement permettra d’accorder un supplément pouvant atteindre jusqu’à 1 $ l’heure, jusqu’à un maximum de 25 $ l’heure, ainsi qu’une augmentation du plancher salarial des EPE inscrits (19 $ l’heure pour les EPE inscrits et 21 $ l’heure pour les superviseuses et superviseurs des EPE inscrits) en 2023.

Mise en œuvre

La partie bilatérale de la réunion du comité de mise en œuvre avec l’Ontario s’est déroulée le 28 octobre 2022 et a donné aux responsables la possibilité de discuter de l’inscription au système d’AGJE à l’échelle du Canada, des lignes directrices en matière de financement, de la création de places et de l’inclusion. Le volet du comité de mise en œuvre qui concerne les intervenants sera planifié une fois que le mandat aura été accepté.

L’Ontario mène des séances de consultation avec le personnel du secteur de la garde d’enfants sur les priorités en matière d’accès et d’inclusion, sur la main-d’œuvre qui compose les services de garde d’enfants et sur la pédagogie de l’Ontario destinée à la petite enfance.

Québec

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 5 août 2021. Financement total annoncé : 6 milliards de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 20 septembre 2022. Financement total dans le cadre de l’accord : 448 millions de dollars et 90 millions de dollars en financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022. Note : Ces ententes n’ont pas été officiellement annoncées ni publiées en ligne.

Mise en œuvre

Le gouvernement fédéral a proposé au gouvernement du Québec des accords asymétriques sur l’AGJE étant donné qu’il existe déjà dans cette province un système abordable et bien établi. À ce titre, il n’est pas nécessaire d’avoir de plan d’action fédéral-provincial ni de comité de mise en œuvre.

Nouveau-Brunswick

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 12 décembre 2021. Financement total annoncé : 492 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 13 août 2021. Financement total annoncé : 48,1 millions de dollars et un montant additionnel de 9,3 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Le Nouveau‑Brunswick a réussi à réduire ses frais de 50 % en moyenne au 1er juin 2022, soit 6 mois avant l’échéance prévue, et a mis en œuvre une grille tarifaire normalisée pour les parents, qui fixe les frais que les exploitants peuvent facturer aux parents. Le programme de subventions aux parents a également été modifié afin de tenir compte du nouveau modèle de frais réduits et continuera à soutenir les familles à faible revenu et les familles à revenu moyen grâce à d’autres réductions des coûts.

Accès

Le 1er novembre 2022, une nouvelle politique de création de places pour les établissements désignés est entrée en vigueur. Elle vise à donner la priorité aux établissements sans but lucratif, y compris les services de garde en milieu familial, et à la création de places destinées aux nourrissons, et prévoit un processus fondé sur les besoins pour soutenir une croissance responsable du secteur. Ces objectifs s’inscrivent dans la nouvelle stratégie de création de places du Nouveau‑Brunswick.

Le Nouveau-Brunswick a aussi annoncé l’élargissement du programme de subventions aux parents pour y inclure les nouveaux arrivants.

Le 23 mars 2022, le Nouveau-Brunswick a annoncé des mises à jour au Portail des parents en ligne, qui permet aux parents d’inscrire leurs enfants à des services de garde en ligne.

Le 31 janvier 2023, le Nouveau‑Brunswick a lancé un appel de propositions pour créer un plus grand nombre de places dans les centres de la petite enfance, et plus particulièrement pour élargir l’accès aux places destinées aux nourrissons. Toutes les propositions seront prises en considération, mais la priorité sera accordée aux établissements sans but lucratif et aux services de garde en milieu familial. Une grille d’attribution des places a été créée pour déterminer les régions ayant les besoins les plus grands. Les candidatures retenues seront admissibles à 3 nouveaux types de financement qui visent à soutenir la création de nouvelles places en garderie.

Qualité

Le 1er novembre 2022, le Nouveau-Brunswick a mis en œuvre une grille salariale pour les EPE. Elle fonctionne plutôt comme un plancher salarial, et les exploitants peuvent choisir de payer les éducateurs plus que les montants prévus dans la grille. Le salaire maximum d’un EPE de niveau 1 correspond à l’augmentation salariale annoncée précédemment pour les EPE formés (23,47 $ l’heure), tandis que le salaire maximum d’un EPE de niveau d’entrée correspond à l’augmentation salariale annoncée précédemment pour les EPE non formés (16,90 $ l’heure).

Le 29 juin 2022, le Nouveau‑Brunswick a annoncé que le personnel d’appui à l’inclusion recevra une augmentation du salaire horaire comparable à celle des EPE.

Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre du système d’AGJE à l’échelle du Canada a eu lieu le 6 mai 2022. La deuxième réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 9 décembre 2022. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de l’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, y compris : le caractère abordable, l’accès, la qualité, la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives d’inclusion.

Nouvelle-Écosse

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 13 juillet 2021. Financement total annoncé : 605 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 9 juillet 2021. Financement total annoncé : 58 millions de dollars et un montant additionnel de 10,9 millions de dollars sous forme de financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

En janvier 2022 (ainsi qu’en mars 2022), la Nouvelle-Écosse a annoncé une réduction moyenne de 25 % des frais de garde à compter du 1er avril 2022, rétroactivement au 1er janvier 2022. Elle a annoncé une réduction supplémentaire de 25 % pour atteindre l’objectif commun d’une réduction de 50 % des frais de garde d’enfants le 28 novembre 2022; cette réduction supplémentaire a été mise en œuvre le 31 décembre 2022.

Accès

Le 28 novembre 2022, le gouvernement provincial a annoncé qu’il créerait 1 100 nouvelles places d’ici la fin de l’année conformément à l’Accord à l’échelle du Canada en vue d’atteindre la cible de création de 9 500 places d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026.

Qualité

Le 11 octobre 2022, une nouvelle échelle salariale pour les EPE a été annoncée, et celle‑ci prévoyait une augmentation de salaire rétroactive au 4 juillet 2022 d’environ 30 % pour la plupart des 2 600 EPE. Le 18 février 2022, la Nouvelle-Écosse a annoncé un financement additionnel destiné aux exploitants afin de compenser la réduction de 25 % des frais facturés aux parents et une subvention unique pour les aider à faire face aux coûts opérationnels plus élevés.

Le 20 mai 2022, la Nouvelle-Écosse a lancé la table d’engagement du ministre sur l’AGJE, chargée de fournir une orientation et des commentaires directs sur les prochaines étapes de l’intention du gouvernement provincial de transformer les services de garde d’enfants.

Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 14 juin 2022, et la deuxième, le 30 novembre 2022. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de l’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, y compris : le caractère abordable, l’accès, la qualité, la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives d’inclusion.

Transition vers les services sans but lucratif : La Nouvelle-Écosse avait l’intention de transformer l’ensemble de son secteur des services de garde d’enfants en services de garde publics dans le cadre du plan d’action de l’Accord à l’échelle du Canada. Cette transition a suscité des inquiétudes de la part des fournisseurs de services de garde à but lucratif, qui représentent actuellement environ 56 % des fournisseurs. La Nouvelle-Écosse a reporté la transition, a pris l’engagement de mettre en place un processus de consultation et a offert à tous les exploitants de services de garde des accords de financement pour l’exercice financier 2022 à 2023, comme c’était le cas au cours des années précédentes.

Île-du-Prince-Édouard

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 27 juillet 2021. Financement total annoncé : 117,7 millions de dollars et 3,6 millions de dollars en financement unique pour la main-d’œuvre en 2021 à 2022.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 12 août 2021. Financement total annoncé : 16 millions de dollars.

Caractère abordable

Le 16 décembre 2022, l’Île‑du‑Prince‑Édouard a annoncé qu’elle avait atteint l’objectif commun de réduction de 50 % des frais de garde d’enfants en mettant en œuvre des frais de 20 $ par jour facturés aux parents, en plus des subventions provinciales et de l’élargissement du programme public de prématernelle.

Le 21 décembre 2021, l’Île-du-Prince-Édouard a annoncé que les parents et les tuteurs dont les enfants fréquentent des centres de la petite enfance désignés et réglementés de la province verraient les frais de garde réduits à 25 $ par jour à compter du 1er janvier 2022.

Accès

Le 4 février 2022, puis le 8 novembre 2022, l’Île-du-Prince-Édouard a annoncé la mise en place d’un nouveau soutien financier pour les fournisseurs de services de garde d’enfants en milieu familial qui souhaitent obtenir un permis d’exercice en tant que garderies en milieu familial.

Le 27 avril 2022, l’Île-du-Prince-Édouard a annoncé l’ajout de plus de 230 places en garderie à prix abordable dans la province. Cinq autres garderies ont reçu la désignation officielle de centre de la petite enfance de la province.

Le 16 décembre 2022, l’Île‑du‑Prince‑Édouard a annoncé qu’elle avait attribué la désignation officielle de centre de la petite enfance à 7 autres établissements.

Qualité

Le 18 février 2022, l’Île-du-Prince-Édouard a lancé une nouvelle subvention unique de 5 000 $ pour le retour à la profession d’éducateur et d’éducatrice de la petite enfance, afin de soutenir la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et pour aider à recruter des EPE à nouveau dans le secteur.

Le 8 novembre 2022, l’Île-du-Prince-Édouard a annoncé un soutien supplémentaire aux centres de la petite enfance réglementés sous forme de subventions et de mesures incitatives visant à réduire les frais imposés aux parents, ainsi qu’à financer les salaires et le perfectionnement professionnel, de même que l’achat de fournitures.

Le 16 décembre 2022, l’Île‑du‑Prince‑Édouard a annoncé des augmentations salariales pour le personnel des centres de la petite enfance, y compris les EPE.

Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 30 août 2022, et la deuxième, le 29 novembre 2022. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de l’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, y compris : le caractère abordable, l’accès, la qualité, la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives d’inclusion.

Terre-Neuve-et-Labrador

Financement

L’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada – 2021 à 2026 a été signé le 28 juillet 2021. Financement total annoncé : 306 millions de dollars.

L’accord de prolongation de 2021 à 2025 a été signé le 28 juillet 2021. Financement total annoncé : 35 millions de dollars et 6,5 millions de dollars en financement ponctuel pour la main‑d’œuvre en 2021 à 2022.

Caractère abordable

Terre‑Neuve‑et‑Labrador a mis en œuvre des services de garde à 10 $ par jour le 1er janvier 2023 (une annonce officielle sera faite prochainement).

Le 9 mars 2022, Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé que le 1er janvier 2022, elle aurait réussi à mettre en place des services de garde à 15 $ par jour. Cette réduction dépasse l’objectif de réduire de 50 % les frais moyens de 2019 d’ici décembre 2022. La province a également indiqué qu’un comité consultatif du ministre de l’Apprentissage et de la garde des jeunes enfants avait été créé.

Le 15 décembre 2021, Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé des changements au seuil de revenu net de la subvention pour la garde d’enfants (Child Care Subsidy) et l’élimination des contributions parentales dans le cadre de ce programme afin d’aider les familles à faible revenu à accéder à des services de garde réglementés à contribution réduite ou sans frais, un an avant la date prévue.

Accès

Terre-Neuve-et-Labrador a lancé un programme pilote de prématernelle avec le YMCA, qui créera 600 places d’ici le 31 mars 2023 en vue d’atteindre la cible de 5 895 places à créer d’ici le 31 mars 2026.

Qualité

Le 12 juillet 2022, Terre‑Neuve‑et‑Labrador a annoncé la création d’une nouvelle bourse incitative fondée sur les besoins pour suivre une formation en éducation de la petite enfance afin de verser aux étudiants admissibles inscrits à des programmes approuvés des bourses non remboursables pouvant atteindre jusqu’à 10 000 $.

Le 25 novembre 2021, Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé qu’à compter du 1er janvier 2022, le taux de rémunération de base des EPE travaillant dans des services de garde d’enfants réglementés en vertu du programme de subventions de fonctionnement (Operating Grant Program) passera de 14 $ à 15 $ l’heure.

On s’attend à ce que Terre‑Neuve‑et‑Labrador mette en œuvre une grille salariale pour les EPE en 2023.

Mise en œuvre

La première réunion du comité de mise en œuvre a eu lieu le 26 juillet 2022, et la deuxième, le 16 novembre 2022. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de l’Accord sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, y compris : le caractère abordable, l’accès, la qualité, la main-d’œuvre en éducation de la petite enfance et les initiatives d’inclusion.

5. Questions d’actualité

5.a. Politique nationale en matière d’alimentation à l’école

Enjeu

Engagement visant à mettre en place une politique nationale en matière d’alimentation à l’école.

Contexte

Dans le budget de 2022, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ont réaffirmé, en décembre 2021, leur engagement à travailler, au cours de la prochaine année, avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants pour élaborer une politique nationale en matière d’alimentation à l’école et pour faire augmenter le nombre d’enfants canadiens qui reçoivent des aliments nutritifs à l’école. À l’automne 2022, le gouvernement du Canada a entamé des consultations auprès des gouvernements provinciaux et territoriaux, des partenaires autochtones et des intervenants au sujet d’une politique nationale en matière d’alimentation à l’école :

  • les consultations comprenaient des tables rondes avec divers intervenants et un questionnaire public en ligne permettant à tous les Canadiens de donner leur point de vue jusqu’en décembre dernier;
  • des plans sont également en cours d’élaboration afin de consulter directement les enfants sur l’alimentation dans les écoles, avec l’aide d’une organisation externe spécialisée dans la consultation des enfants.

Emploi et Développement social Canada (EDSC) et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) travaillent ensemble pour respecter cet engagement. Les travaux actuels consistent à analyser et à élaborer des politiques, à travailler avec les partenaires fédéraux et à consulter de façon continue les provinces et les territoires, les partenaires autochtones et les principaux intervenants.

Faits saillants

Les programmes d’alimentation dans les écoles contribuent au bien-être des enfants, de leurs familles et des communautés de diverses manières, notamment en augmentant la consommation d’aliments sains et en influençant positivement les habitudes alimentaires des enfants, ce qui aide les jeunes à adopter des habitudes alimentaires saines tout au long de leur vie.

On a également constaté que ces programmes améliorent le comportement des élèves et leur sentiment d’appartenance, qu’ils augmentent l’assiduité, l’achèvement des études et les résultats scolaires, et qu’ils soutiennent les agriculteurs locaux, les économies, les systèmes et les pratiques alimentaires durables. Les programmes d’alimentation dans les écoles sont également des facteurs d’égalisation sociale. En complément des mesures de sécurité du revenu, les programmes d’alimentation dans les écoles peuvent réduire les pressions exercées sur les budgets familiaux et jouer un rôle dans le soutien apporté à environ 1,4 million (1 jeune sur 5) d’enfants et de jeunes de moins de 18 ans vivant dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire (Enquête canadienne sur le revenu, 2020), qui sont de manière disproportionnée des personnes racisées, autochtones ou à faible revenu.

Les programmes d’alimentation dans les écoles peuvent également contribuer à remédier aux inégalités en matière d’accès à une alimentation saine, car les enfants vivant dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire sont plus susceptibles d’avoir une mauvaise alimentation et de consommer des aliments ultra-transformés que les enfants vivant dans des ménages en situation de sécurité alimentaire. Des programmes de repas scolaires sont proposés sous une forme ou une autre dans toutes les provinces et tous les territoires, ainsi que dans de nombreuses communautés autochtones; la portée, la couverture et la qualité de tels programmes varient beaucoup. À l’heure actuelle, les programmes de repas scolaires ne sont offerts qu’à qu’environ 21 % des enfants en âge scolaire.

En plus du financement des gouvernements provinciaux et territoriaux, la plupart des programmes dépendent fortement des bénévoles et des dons des groupes communautaires, des parents, des organismes de bienfaisance et du secteur privé. Pendant les consultations, les intervenants ont souligné qu’un manque de financement pour les coûts non liés à l’alimentation (par exemple, pour l’infrastructure ou la dotation en personnel) et une trop grande dépendance à l’égard des bénévoles signifient que les programmes actuels ne sont pas viables. Les programmes d’alimentation dans les écoles relèvent de la compétence des provinces et des territoires, à l’exception de ceux visant les membres des Premières Nations vivant dans les réserves, cependant, le gouvernement du Canada a fourni des fonds pour soutenir les initiatives d’alimentation dans les écoles :

  • par exemple, le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés de l’Agence de la santé publique du Canada a investi environ 12 millions de dollars pour soutenir 4 projets visant à assurer une saine alimentation dans les écoles;
  • le Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire d’AAC a également fourni un financement d’environ 12 millions de dollars pour soutenir plus de 800 projets alimentaires dans les écoles du pays, y compris des programmes de déjeuners et de repas à l’école;
  • services aux Autochtones Canada finance des initiatives d’alimentation dans les écoles pour les enfants des Premières Nations et Inuits, respectivement grâce au principe de Jordan et à l’Initiative : Les enfants inuits d’abord;
  • il existe aussi des accords de financement flexibles à long terme, également connus sous le nom d’ententes sur le mieux-être dans le Nord, établis dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, qui sont utilisés pour financer des initiatives en matière d’alimentation dans les écoles.

Orientée par les consultations auprès des gouvernements provinciaux et territoriaux, des partenaires autochtones et des intervenants, la politique visera à encadrer la mise en place des programmes de repas dans les écoles en fonction des principes et objectifs principaux, tout en garantissant une approche flexible qui permet de procéder à une adaptation locale. La politique aura également pour but de jeter les bases d’une collaboration et d’un investissement accrus afin que davantage d’enfants aient accès à des aliments nutritifs à l’école.

Messages clés

Les enfants méritent d’avoir accès à une alimentation saine et nutritive pour les aider à apprendre et à réaliser tout leur potentiel. Jusqu’à 1 jeune sur 5 déclare aller à l’école ou se coucher le ventre vide au moins quelquefois parce qu’il n’y a pas assez de nourriture à la maison. La ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et moi-même avons pris l’engagement commun de travailler avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants au cours de la prochaine année pour élaborer la politique nationale en matière d’alimentation à l’école et chercher à faire augmenter le nombre d’enfants canadiens qui reçoivent des aliments nutritifs à l’école.

Au cours des derniers mois, nous avons consulté les provinces, les territoires, les partenaires autochtones, les municipalités, les intervenants et les Canadiens sur la politique nationale en matière d’alimentation à l’école.

Grâce à ce processus, nous avons entendu plus de 200 intervenants et reçu 5 200 réponses de Canadiens d’un océan à l’autre par l’intermédiaire de notre questionnaire en ligne.

À l’avenir, nous continuerons à travailler avec les provinces, les territoires, les partenaires autochtones et les principaux intervenants, y compris les enfants et les jeunes, afin de respecter notre engagement important.

5.b. Initiative Appuyer les communautés noires du Canada

Enjeu

Comment les 50 millions de dollars annoncés dans le budget de 2022 bénéficieront-ils aux communautés noires du Canada ?

Contexte

En 2018, le premier ministre a reconnu la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (la Décennie) des Nations Unies, et le gouvernement du Canada s'est engagé à :

  • mieux comprendre les problèmes auxquels font face les Canadiens noirs;
  • améliorer la recherche et la collecte de données pour élaborer des politiques fondées sur des données probantes;
  • investir dans l'autonomisation des Canadiens noirs.

Dans le cadre de cet engagement, le budget de 2019 a alloué 25 millions de dollars sur 5 ans pour la mise en place de l'initiative Appuyer les communautés noires du Canada (IACNC). L’IACNC a pour mandat de prendre des mesures ciblées pour lutter contre le racisme systémique envers les Noirs et de renforcer les capacités des communautés noires du Canada.

Le budget de 2021 a alloué 100 millions de dollars supplémentaires à l’IACNC. Il a également annoncé 200 millions de dollars pour la création du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs, afin d'autonomiser et de soutenir les organisations et les organismes de bienfaisance dirigés par des Noirs qui œuvrent auprès des jeunes, ainsi que les projets sociaux.

Le budget de 2022 a alloué 50 millions de dollars supplémentaires sur 2 ans, à partir de 2022 à 2023, pour continuer à soutenir les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs, ainsi que les efforts qu’ils déploient pour promouvoir l'inclusion. Il a également demandé à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social d’explorer des options pour continuer à soutenir à long terme les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs.

Faits saillants

Afin de combler les lacunes pour la communauté noire, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a mis en place plusieurs initiatives clés visant à autonomiser les communautés noires et les organisations dirigées par des Noirs partout au Canada.

Par exemple, le Ministère a créé un Réseau national de bailleurs de fonds composé de 4 organisations dirigées par des Noirs pour soutenir le renforcement des capacités des organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs.

À ce jour, le Réseau national de bailleurs de fonds a octroyé plus de 25,7 millions de dollars à 705 organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs partout au Canada. Ce soutien a été utile pour renforcer ces organisations et accroître la portée et l'impact de leurs programmes et services au sein des communautés noires.

Le Réseau national de bailleurs de fonds autonomise les organisations dirigées par des Noirs et au service des Noirs ainsi que les communautés qu’elles desservent grâce à des activités telles que :

  • la sensibilisation et l'inclusion;
  • la programmation jeunesse;
  • la création d'emplois;
  • les initiatives économiques;
  • la santé et le bien-être;
  • l'entrepreneuriat.

Par l’entremise du volet d'aide aux projets d'immobilisations de l'IACNC, le Ministère a également investi plus de 82 millions de dollars dans plus de 1 370 projets visant à aider les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs quant aux rénovations et à l'achat d'équipement.

Le Ministère a lancé le Groupe de référence externe (GRE) de l'IACNC le 7 novembre 2022.

Le mandat du GRE est de soutenir la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social ainsi qu'EDSC dans le cadre des efforts de l’IACNC en fournissant des conseils concernant :

  • la promotion de l'inclusion des organismes communautaires noires;
  • l'élimination des obstacles afin d’assurer la pleine participation des Canadiens noirs au pays;
  • les problèmes nouveaux et actuels qui touchent les Canadiens noirs ainsi que les communautés noires;
  • les questions liées à la Décennie.

Pour soutenir de nouvelles priorités et des projets répondant aux besoins particuliers des communautés noires, EDSC a accordé 1,5 million de dollars de financement pour la rénovation et la transformation du Nova Scotia Home for Coloured Children en centre communautaire accessible pour la communauté afro-néo-écossaise.

Le site a de nouveau ouvert ses portes le 23 octobre 2022 sous le nom de Kinney Place comme incubateur d'entreprises noires et carrefour communautaire.

Messages clés

EDSC a lancé plusieurs initiatives clés en vue de soutenir le renforcement des capacités des organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs, ainsi que pour améliorer leurs espaces de travail.

À date, le Réseau national de bailleurs de fonds a accordé plus de 25,7 millions de dollars à 705 organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs partout au Canada pour soutenir leurs activités. De plus, EDSC a investi plus de 82 millions de dollars dans plus de 1 370 organisations dirigées par des Noirs et au service des Noirs pour rénover et acheter du matériel afin de mieux servir leurs communautés.

Afin de continuer à soutenir les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs, le Ministère accordera un total de 31,4 millions de dollars en 2022 à 2023 au Réseau national de bailleurs de fonds pour financer des projets supplémentaires, ainsi que pour soutenir les organisations déjà financées afin de les aider à devenir durables.

Le Ministère fournira également un financement pour améliorer l'accès aux plateformes d’organismes de financement afin de s'assurer que personne n'est laissé pour compte, y compris les personnes noires en situation de handicap.

Ce soutien renforcera davantage l'infrastructure fondamentale au sein des communautés noires du Canada et améliorera la capacité des organisations financées à soutenir les communautés qu’elles desservent.

Le Ministère continuera à collaborer avec les communautés noires pour s'assurer que les investissements supplémentaires répondent à leurs besoins et apportent des effets positifs aux communautés noires partout au Canada en éliminant les obstacles systémiques et en luttant contre le racisme envers les Noirs.

5.c. Stratégie de réduction de la pauvreté

Objet

La Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, « Une chance pour tous », fixe une cible de réduction de la pauvreté de 50 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2015 (cible inscrite dans la Loi sur la réduction de la pauvreté [2019]).

Contexte

Le 16 décembre 2021, le premier ministre a mandaté la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social pour continuer à diriger la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies, en mettant en œuvre la Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté et d’autres mesures. À la suite de la publication du document « Une chance pour tous », le gouvernement fédéral a inscrit les éléments suivants dans la Loi sur la réduction de la pauvreté (2019) :

  • le seuil officiel de la pauvreté au Canada, qui est fondé sur la mesure du panier de consommation (MPC);
  • des cibles de réduction de la pauvreté correspondant à une réduction de 20 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2030, par rapport au niveau de 2015;
  • la création du Conseil consultatif national sur la pauvreté, qui formule des conseils indépendants à la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social sur la réduction de la pauvreté, et rend compte des progrès réalisés par le gouvernement pour atteindre ses cibles de réduction de la pauvreté.

La Stratégie réunit les nouveaux investissements importants réalisés par le gouvernement depuis 2015 afin de favoriser le bien-être social et économique des Canadiens. Ces investissements comprennent d’importantes initiatives de réduction de la pauvreté comme l’Allocation canadienne pour enfants, l’augmentation de la prestation complémentaire au Supplément de revenu garanti ainsi que la Stratégie nationale sur le logement. L’Allocation canadienne pour enfants représente à elle seule un investissement de plus de 25 milliards de dollars par an.

Faits saillants

Les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2020 montrent que le taux de pauvreté général au Canada était de 6,4 % en 2020, en baisse par rapport à 10,3 % en 2019 et à 14,5 % en 2015.Près de 2,7 millions de personnes en moins vivaient dans la pauvreté en 2020 comparativement à 2015.

La diminution importante de la pauvreté entre 2019 et 2020 s’explique principalement par les mesures temporaires de soutien du revenu d’urgence liées à la COVID‑19 offertes en 2020. Le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a diminué d’environ 1,4 million de 2019 à 2020.

Le risque de pauvreté demeure inégal malgré un taux de pauvreté général plus faible. Ces dernières années, les taux de pauvreté chez les aînés et les enfants étaient inférieurs au taux de pauvreté général au Canada. En revanche, le taux de pauvreté chez les personnes en situation de handicap, les immigrants récents, les Autochtones et les personnes célibataires (ne faisant pas partie d’une « famille économique ») est resté constamment supérieur au taux général du Canada.

Une analyse interne d’EDSC indique que le taux de pauvreté en 2020 aurait pu atteindre 12,5 % chez la population âgée de 15 ans et plus en l’absence des prestations d’urgence du gouvernement fédéral (notamment la PCU)*, par rapport au taux réel de 6,7 %.

Cette analyse suggère que la fin des prestations d’urgence pourrait entraîner une augmentation considérable de la pauvreté après 2020, en particulier chez les personnes qui occupent un emploi précaire et dont les revenus sont demeurés inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie.

Le 17 janvier 2023, Statistique Canada a publié un document qui fournit des valeurs attendues du taux de pauvreté général au Canada pour 2021 et 2022 en fonction d’un modèle de régression. Les résultats de cet exercice de modélisation indiquent que le taux de pauvreté général au Canada pourrait augmenter à 7 % en 2021, et à 9,8 % en 2022. Il est important d’observer, cependant, que ces valeurs attendues ne se fondent que sur un modèle de prédiction et qu’elles pourraient différer considérablement des données officielles sur le taux de pauvreté pour ces années lorsqu’elles seront publiées. Statistique Canada devrait publier les taux de pauvreté officiels de 2021 au printemps 2023.

Messages clés

« Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté » expose une vision ambitieuse d’un Canada sans pauvreté, et les efforts de réduction de la pauvreté du gouvernement du Canada donnent déjà des résultats positifs. Il y avait 2,7 millions de personnes en moins vivant dans la pauvreté en 2020 comparativement à 2015, y compris 782 000 enfants et 187 000 aînés.

Guidé par la Stratégie, le gouvernement a déployé des efforts importants depuis 2015 pour favoriser le bien-être socioéconomique de tous les Canadiens grâce à plusieurs investissements clés. Ces investissements comprennent le financement d’initiatives clés de réduction de la pauvreté, telles que :

  • l’Allocation canadienne pour enfants, qui représente à elle seule un investissement de plus de 25 milliards de dollars par année;
  • des améliorations à la pension de la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti, ainsi que le rétablissement de l’âge d’admissibilité à 65 ans au lieu de 67 ans;
  • la création et la bonification de l’Allocation canadienne pour les travailleurs;
  • la Stratégie nationale sur le logement.

En 2022, le gouvernement a également annoncé le Plan pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens, soit une série de mesures totalisant 12,1 milliards de dollars en soutien pour aider à rendre la vie de millions de Canadiens plus abordable à mesure que le coût de la vie augmente. Ce plan comprend de nouveaux investissements dans les soins dentaires pour les enfants de moins de 12 ans et dans l’accès au logement à prix abordable, ainsi que des bonifications aux prestations actuelles comme l’Allocation canadienne pour les travailleurs et le crédit pour taxe sur les produits et services.

Le gouvernement poursuivra ses efforts pour atteindre la cible prévue par la Loi dans la Stratégie, soit de réduire la pauvreté de 50 % d’ici 2030 par rapport au niveau de 2015.

Si on insiste sur les répercussions de l’inflation sur la pauvreté

Le gouvernement reconnaît que les Canadiens sont inquiets des récentes augmentations du coût de la vie. Comme en témoigne la mise en œuvre du Plan pour rendre la vie plus abordable pour les Canadiens en 2022, le gouvernement partage cette préoccupation et s’engage à soutenir la population canadienne face à ce nouveau défi en prenant des mesures concrètes et efficaces pour rendre la vie plus abordable.

6. Document d’information

6.a. Principaux indicateurs économiques

Indicateurs de pauvreté

Les données de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2020, les premières depuis de début de la pandémie, ont montré une baisse significative du taux officiel de pauvreté au Canada avec un taux de 6,4 % (contre 10,3 % en 2019). La baisse de pauvreté était généralisée dans presque tous les groupes de population et types de familles.

La baisse significative de la pauvreté entre 2019 et 2020 peut être attribuée principalement aux soutiens temporaires du revenu d’urgence liés à la COVID-19 fournis en 2020.

Tableau 4 : Taux de pauvreté par groupes de population spécifiques (Mesure du panier de consommation, base de 2018), 2019 et 2020
Groupe de population Taux de pauvreté, 2019 Taux de pauvreté, 2020
Canada, tous les âges 10,3 % 6,4 %
Enfants, moins de 18 ans 9,4 % 4,7 %
Aînés, 65 ans et plus 5,7 % 3,1 %
Personnes en situation de handicap, 16 ans et plus 13,7 % 8,5 %
Immigrants récents (10 ans ou moins), 16 ans et plus 17,2 % 8,6 %
Autochtones vivant hors réserve, 16 ans plus 18,6 % 11,8 %
Personnes vivant dans des familles monoparentales, tous les âges 22,0 % 13,5 %
Personnes n’appartenant pas à une famille économique, tous les âges 26,9 % 20,9 %
Personnes n’appartenant pas à une famille économique, 18 à 64 ans 33,6 % 27,1 %
  • Source : Enquête canadienne sur le revenu, estimations révisées publiées en 2022.
Tableau 5 : Taux de pauvreté par groupe de population désigné comme minorités visibles (Mesure du panier de consommation, base de 2018), population âgée de 15 à 69 ans, 2020
Groupe de population Taux de pauvreté
Pas une minorité visible 5,8 %
Total – minorités visibles 8,0 %
Sud-Asiatiques 7,5 %
Chinois 9,6 %
Noirs 7,5 %
Philippins 3,6 %
Arabes 10,0 %
Autre minorité visible 8,8 %
  • Source : Enquête canadienne sur le revenu, estimations révisées publiées en 2022.

Indicateurs du marché du travail et économiques

L’emploi global a augmenté de 104 000 par rapport au mois précédent en décembre 2022, et le taux de chômage a diminué de 0.1 point de pourcentage pour atteindre 5.0 %, se situant juste au-dessus de son niveau le plus bas atteint en juin et en juillet 2022 (4,9 %).

Les taux d’activité pour les jeunes canadiens (15 à 24 ans) et les plus âgés (55 à 64 ans) étaient inférieurs au taux des Canadiens du principal groupe d’âge (25 à 54 ans), le groupe plus âgé connaissant également des déficits par rapport aux taux d’avant la pandémie. Le vieillissement de la population a ralenti la croissance globale du taux d’activité car beaucoup plus de Canadiens atteignent l’âge où ils participent moins dans la population active.

Les minorités visibles (15 ans et plus) étaient plus susceptibles de participer à la population active que ceux qui n’appartiennent pas à une minorité visible.

La reprise économique rapide après la pandémie a entraîné une augmentation des postes vacants alors que les employeurs cherchaient à embaucher en grand nombre. Après avoir surpassé le million de postes vacants au printemps 2022, le nombre de postes vacants a depuis diminué, mais demeurait légèrement au-dessus de 900 000 en octobre 2022. Le taux de postes vacants, c’est-à-dire le nombre de postes vacants par rapport à la demande total de main-d’œuvre (la somme des postes pourvus et des postes vacants), était de 5,0 % ce mois-là.

Les tensions mondiales, l’inflation élevée et les pénuries de main-d’œuvre devraient ralentir la croissance économique.

Tableau 6 : Indicateurs du marché du travail au Canada, population âgée de 15 ans et plus, décembre 2022 et variation par rapport au mois précédent et aux niveaux observés avant la pandémie
Indicateur du marché du travail Décembre 2022 Variation par rapport au mois précédent (novembre 2022) Variation par rapport à février 2020 Indice de l'emploi depuis le début de la pandémie (février 2020 = 100)
Population 32 007 000 +42 300 +1 057 700 103,4
Population active 20 807 100 +91 200 +505 800 102,5
Emploi 19 770 300 +104 000 +626 700 103,3
Emploi à temps plein 16 198 500 +84 500 +645 600 104,2
Emploi à temps partiel 3 571 800 +19 500 -18 900 99,5
Chômeurs 1 036 900 -12 700 -120 700 89,6
Chômage de longue durée 174 000 +500 -6 100 96,6
Personnes inactives 11 199 900 -48 900 +551 900 105,2
Taux d’activité 65,0 % +0,2 pp -0,6 pp n/a
Taux d’emploi 61,8 % +0,3 pp -0,1 pp n/a
Taux de chômage 5,0 % -0,1 pp -0,7 pp n/a
  • Source : Enquête sur la population active de Statistique Canada, Tableaux 14-10-0287-01 et 14-10-0342-01. Remarques : Les données sont désaisonnalisées; pp = point de pourcentage. Le chômage de longue durée comprend tous ceux qui n'ont pas travaillé au cours des 27 dernières semaines (ou plus) mais qui ont continuellement cherché un emploi au cours de cette période.
Tableau 7 : Indicateurs du marché du travail, par groupe d’âge et genre, décembre 2022 et variation par rapport aux niveaux observés avant la pandémie
Groupe de population Taux d’emploi, décembre 2022 Taux d’emploi, variation par rapport à février 2020 Taux d’activité, décembre 2022 Taux d’activité, variation par rapport à février 2020 Taux de chômage, décembre 2022 Taux de chômage, variation par rapport à février 2020
15 à 64 ans, les 2 genres 75,6 % +1,2 pp 79,6 % +0,8 pp 5,0 % -0,7 pp
15 à 24 ans, les 2 genres 58,5 % +0,4 pp 65,1 % +0,2 pp 10,1 % -0,5 pp
25 à 54 ans, les 2 genres 84,6 % +1,4 pp 88,2 % +0,9 pp 4,1 % -0,6 pp
55 à 64 ans, les 2 genres 63,6 % +0,1 pp 66,6 % -0,5 pp 4,5 % -0,8 pp
15 à 64 ans, hommes 78,4 % +1,2 pp 82,6 % +0,5 pp 5,1 % -0,8 pp
15 à 64 ans, femmes 72,7 % +1,2 pp 76,5 % +0,9 pp 4,9 % -0,4 pp
  • Source : Enquête sur la population active de Statistique Canada, Tableau 14-10-0287-01.Remarques : Les données sont désaisonnalisées; pp = point de pourcentage.

Tableau 8 : Taux d’emploi, d’activité et de chômage, par groupe de population désigné comme minorités visibles, population âgée de 15 ans et plus, décembre 2022

Groupe de population Taux d’emploi, décembre 2022 Taux d’emploi, variation par rapport à « Pas une minorité visible » Taux d’activité, décembre 2022 Taux d’activité, variation par rapport à « Pas une minorité visible » Taux de chômage, décembre 2022 Taux de chômage, variation par rapport à « Pas une minorité visible »
Pas une minorité visible 60,0 % n/a 62,6 % n/a 4,2 % n/a
Total - minorités visibles 65,8 % +5,8 pp 69,7 % +7,1 pp 5,5 % +1,3 pp
Sud-Asiatiques 66,8 % +6,8 pp 70,7 % +8,1 pp 5,6 % +1,4 pp
Chinois 57,6 % -2,4 pp 60,8 % -1,8 pp 5,2 % +1,0 pp
Noirs 66,6 % +6,6 pp 72,1 % +9,5 pp 7,7 % +3,5 pp
Philippins 73,9 % +13,9 pp 76,7 % +14,1 pp 3,7 % -0,5 pp
Arabes Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible
Latino-Américains Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible Non disponible
Asiatiques du Sud-Est 67,6 % +7,6 pp 70,4 % +7,8 pp 4,0 % -0,2 pp
  • Source : Enquête sur la population active de Statistique Canada, Tableau 14-10-0373-01. Remarques : Les données sont non désaisonnalisées et sur une moyenne mobile sur 3 mois (moyenne du mois le plus récent et des 2 mois précédents); pp = point de pourcentage. Les estimations pour décembre 2022 correspondent à la moyenne des mois d’octobre, novembre et décembre 2022. Par conséquent, les récentes variations des indicateurs du marché du travail seront plus lentes à apparaître dans les données. En novembre 2022, une erreur a été décelée pour les données sur les groupes de population Arabe et Latino-Américain. Les estimations pour ces groupes ne seront pas disponibles pendant que les données sont en cours de révision. Voir « Principaux concepts » pour en savoir plus sur les nouveaux renseignements sur les groupes de population désignés comme minorités visibles.
Tableau 9 : Postes vacants et taux de postes vacants, par province, octobre 2022
Province Postes vacants Taux de poste vacants
Canada 902 570 5,0 %
Terre-Neuve-et-Labrador 8 500 3,9 %
Île-du-Prince-Édouard 2 990 4,0 %
Nouvelle-Écosse 22 010 5,0 %
Nouveau-Brunswick 14 735 4,2 %
Québec 217 770 5,3 %
Ontario 336 595 4,9 %
Manitoba 28 035 4,4 %
Saskatchewan 23 495 4,5 %
Alberta 107 985 5,1 %
Colombie-Britannique 135 450 5,3 %
  • Source : Enquête sur les postes vacants et les salaires de Statistique Canada, Tableau 14-10-0371-01. Remarque : Les données sont non désaisonnalisées.
Tableau 10 : Variation moyenne annuelle de l’indice des prix à la consommation, Canada, 2010 à 2021
Année Ensemble Biens Services
2010 +1,8 % +1,5 % +2,1 %
2011 +2,9 % +3,4 % +2,4 %
2012 +1,5 % +1,0 % +2,1 %
2013 +0,9 % +0,5 % +1,3 %
2014 +2,0 % +1,7 % +2,1 %
2015 +1,1 % +0,3 % +2,0 %
2016 +1,4 % +0,9 % +1,8 %
2017 +1,6 % +0,8 % +2,2 %
2018 +2,3 % +1,9 % +2,7 %
2019 +1,9 % +1,3 % +2,3 %
2020 +0,7 % -0,2 % +1,4 %
2021 +3,4 % +4,7 % +2,3 %
2022 +6.8% +8.7% +5.0%
  • Source : Statistique Canada, Tableau 18-10-0005-01. Remarques : Les données sont non désaisonnalisées. Voir « Principaux Concepts » pour plus d’information sur les biens et les services.

Principaux concepts

Indicateurs de pauvreté

Famille économique désigne un groupe de 2 personnes ou plus habitant dans le même logement et apparentées par le sang, le mariage, l'union libre, l'adoption ou une relation de famille d'accueil.

La Mesure du panier de consommation (MPC) est fondée sur le coût d'un panier de biens et de services précis correspondant à un niveau de vie de base modeste. Le panier comprend la nourriture, les vêtements, le transport, le logement et d'autres dépenses pour une famille de référence. Ces coûts sont comparés au revenu disponible des familles pour déterminer si elles vivent ou non sous le seuil de la pauvreté.

Indicateurs du marché du travail et économiques

Population : La population ciblée par l’Enquête sur la population active correspond à toutes les personnes âgées de 15 ans et plus qui résident dans une des provinces du Canada, à l’exception des personnes suivantes : les personnes qui vivent dans des réserves indiennes, les membres à temps plein des forces armées régulières, et les personnes vivant en établissement (par exemple, les détenus des établissements pénitentiaires, les malades dans les hôpitaux ou les pensionnaires des maisons de soins infirmiers depuis au moins 6 mois).

Population active : Nombre de civils qui ne vivent pas en établissement et qui sont âgés de 15 ans et plus et qui, pendant la semaine de référence (c’est-à-dire, semaine civile comprenant le 15 du mois), occupaient un emploi ou étaient au chômage. Les personnes vivant dans des réserves et les membres à temps plein des Forces armées canadiennes ne font pas partie de la population active.

Emploi : Nombre de personnes qui, au cours de la semaine de référence, ont fait un certain travail contre rémunération ou en vue d’un bénéfice, ont effectué un travail familial non rémunéré, ou avaient un emploi, mais n’étaient pas au travail à cause d’une maladie ou d’une incapacité, d’obligations personnelles ou familiales, de vacances, par suite d’un conflit de travail ou du fait de tout autre facteur.

Une personne est considérée à temps plein si elle travaille habituellement 30 heures ou plus par semaine à son emploi principal ou son unique emploi.

Une personne est considérée à temps partiel si elle travaille habituellement moins de 30 heures par semaine à son emploi principal ou son unique emploi.

Chômeurs : Nombre de personnes qui, pendant la semaine de référence, étaient sans emploi, avaient activement cherché un emploi au cours des 4 dernières semaines et étaient disponibles pour travailler. Les personnes mises à pied ou celles qui avaient trouvé un nouvel emploi débutant dans 4 semaines ou moins sont considérées comme étant au chômage. Il est important de noter que les étudiants à temps plein cherchant un emploi à temps plein ne sont pas considérés comme étant au chômage.

Taux d’activité : Nombre de participants à la population active exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d’activité d’un groupe donné (par exemple, selon l’âge, le sexe et le niveau de scolarité) correspond au nombre de participants à la population active au sein de ce groupe exprimé en pourcentage de la population de ce groupe.

Taux d’emploi : Nombre de personnes employées exprimé sous forme de pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus. Le taux d’emploi d’un groupe particulier (par exemple, selon l’âge, le sexe ou la scolarité) est le nombre de personnes de ce groupe qui ont un emploi par rapport à la population totale de ce groupe, exprimé en pourcentage.

Taux de chômage : Nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (c’est-à-dire, personnes employées et au chômage). Le taux de chômage d’un groupe donné (par exemple, selon l’âge, le sexe et le niveau de scolarité) correspond au nombre de personnes au chômage dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active de ce groupe. Il est important de noter qu’en raison de différences méthodologiques, le taux de chômage n’est pas toujours le meilleur indicateur pour faire des comparaisons à l’échelle internationale. Habituellement, le taux d’emploi est un indicateur plus fiable.

L'Indice des prix à la consommation (IPC) représente les variations de prix comme expérimenté par les consommateurs canadiens. Il mesure la variation de prix en comparant, au fil du temps, le coût d'un panier fixe de biens et services. Les biens et services dans le panier de l'IPC sont divisés en 8 composantes majeures : aliments; logement; dépenses courantes, ameublement et équipement du ménage; vêtements et chaussures; transports; soins de santé et soins personnels; loisirs, formation et lecture et boissons alcoolisées, tabac et cannabis récréatif.

Biens : Il s'agit de biens matériels ou corporels qui sont habituellement classifiés selon leur durée utile en biens non durables, semi-durables et durables. Les biens non durables sont ceux qui se consomment en moins d'un an dans des conditions d'usage normal (par exemple, les aliments frais, les appareils photographiques jetables et l'essence). Les biens semi-durables sont ceux qui peuvent durer plus ou moins de 12 mois selon leur utilisation (par exemple, les vêtements, les chaussures et les articles ménagers en matière textile). Enfin, les biens durables sont ceux qui peuvent s'utiliser d'une manière répétée ou continue pendant plus d'un an dans des conditions d'usage normal (par exemple, les voitures, le matériel audio-vidéo et les meubles).

Services : Dans l'Indice des prix à la consommation (IPC), on caractérise un service comme le travail utile qu'accomplit une personne ou un organisme pour le compte d'un consommateur (par exemple, les entretiens de la voiture, les coiffures ou les transports en commun). Les opérations sur services peuvent englober le prix de certains biens par nature (par exemple, les aliments consommés dans les services de restauration et les articles employés dans les services de réparation de vêtements).

Produit intérieur brut (PIB) : Le (PIB) aux prix de base est une mesure de la production économique qui s'effectue en territoire canadien. Le terme « brut » dans PIB signifie que cette mesure inclut la dépréciation du capital (par exemple, les édifices, les machines et le matériel).

Nouveaux renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l'Enquête sur la population active (EPA) recueille des informations sur l'appartenance à des groupes racialisés, en utilisant la norme statistique existante sur les minorités visibles.

Entre juillet 2020 et décembre 2021, les informations ont été recueillies à la suite de l'entrevue principale de l'EPA. À partir de janvier 2022, la question sollicitant cette information est incluse dans le questionnaire principal de l'EPA et posée à tous les 15 ans et plus. En raison de ce changement et des ajustements associés à la stratégie de pondération, les comparaisons avec les données collectées de juillet 2020 à décembre 2021 doivent être effectuées avec prudence.

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». La catégorie restante est décrite comme les « pas une minorité visible ».

Postes vacants

Postes vacants : Selon l’Enquête sur les postes vacants et les salaires de Statistique Canada, un poste est vacant s’il répond aux conditions suivantes :

  • le poste est vacant le jour de la date de référence (1er jour du mois), ou le poste deviendra vacant au cours du mois;
  • des tâches doivent être effectuées au cours du mois par le ou la titulaire du poste en question; et
  • l’employeur cherche activement, à l’extérieur de l’organisation, une personne qui occupera le poste en question. Ce poste peut être à temps plein, à temps partiel, permanent ou temporaire. Les emplois réservés aux sous-traitants, aux consultants externes ou aux autres travailleurs qui ne sont pas considérés comme étant des employés sont exclus.

Taux de postes vacants : Nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de travail (c’est-à-dire, tous les postes occupés et les postes vacants). Un taux de postes vacants plus élevé signifie qu’une plus grande proportion du nombre total d’emplois est composée de postes vacants. Un taux de postes vacants plus élevé est souvent, mais pas toujours, associé à un marché de l’emploi plus restreint.

6.b. Fiche d’information sur les programmes qui favorisent la réduction de la pauvreté

Investissements pour les enfants

Apprentissage et garde des jeunes enfants

Le gouvernement du Canada a fait un investissement transformateur de plus de 27 milliards de dollars sur 5 ans dans le cadre de son budget de 2021 pour bâtir un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada avec les provinces et les territoires. Combiné à d’autres investissements, y compris ceux pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones, jusqu’à 30 milliards de dollars sur 5 ans sont destinés à l’apprentissage et la garde des jeunes enfants. L’objectif est que toutes les familles canadiennes aient accès à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants réglementés à un coût moyen de 10 dollars par jour d’ici mars 2026.

Il s’agit d’un plan visant à stimuler la croissance économique, à accroître la participation au marché du travail, surtout chez les mères, et à offrir à chaque enfant au Canada le meilleur départ possible dans la vie. Un système pancanadien de services d’apprentissage et de garde de jeunes enfants améliorerait considérablement la qualité de vie de milliers de familles à faible et moyen revenu au Canada qui ont actuellement du mal à trouver des services d’AGJE abordables et de grande qualité.

Cet investissement vient soutenir le plan de 2022 pour rendre la vie plus abordable du gouvernement du Canada. Des accords pour un système pancanadien pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants ont été conclus avec les 13 provinces et un territoire, ainsi qu’un accord asymétrique avec le Québec. Les frais de garde d’enfants en services de garde réglementés ont déjà été réduits dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada, l’objectif étant une réduction moyenne de 50 % d’ici la fin de 2022. Le système à l’échelle du Canada permet aux familles de tout le pays de réaliser des économies, car le gouvernement du Canada travaille avec les provinces et les territoires pour réduire les frais de services de garde réglementés afin d’atteindre une moyenne de seulement 10 dollars par jour d’ici 2025 à 2026. Le Nunavut est devenu la première administration du système à l’échelle du Canada à réduire les frais à 10 dollars par jour, en vigueur depuis le 1er décembre, rejoignant ainsi le Québec et le Yukon qui offrent des services de garde réglementés à 10 dollars par jour ou moins.

Allocation canadienne pour enfants

Comme l’ACE est fondée sur le revenu et est non imposable, elle offre une aide plus généreuse aux familles qui en ont le plus besoin. Chaque année, l’ACE aide plus de 6 millions d’enfants provenant de 3,5 millions de familles canadiennes à hauteur de quelque 25 milliards de dollars, non imposables.

Soins dentaires pour les Canadiens

Le gouvernement du Canada a adopté une loi qui prévoit une couverture dentaire pour les Canadiens gagnant moins de 90 000 dollars par année, en commençant par les enfants de moins de 12 ans en 2022, afin que les familles puissent assumer le coût des soins dentaires. On estime que 500 000 enfants canadiens bénéficieront de cette aide.

Investissements pour les personnes en âge de travailler

Allocation canadienne pour les travailleurs

Dans son budget de 2021, le gouvernement a bonifié l’Allocation canadienne pour les travailleurs afin de soutenir environ 1 million de Canadiens supplémentaires qui occupent un emploi à faible salaire, ce qui les aidera à retourner au travail tout en augmentant les prestations pour les personnes les plus vulnérables au Canada.

Le plan de 2022 pour rendre la vie plus abordable du gouvernement du Canada comprend une nouvelle mesure de soutien pour améliorer l’Allocation canadienne pour les travailleurs, au coût de 1,7 milliard de dollars en nouveau soutien pour les travailleurs en 2022. On estime que 3 millions de Canadiens toucheront une somme supplémentaire; en effet, un couple pourrait recevoir jusqu’à 2 400 dollars de plus cette année, tandis que les travailleurs célibataires pourraient recevoir jusqu’à 1 200 dollars de plus.

Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement propose également d’émettre automatiquement des paiements anticipés de l’Allocation canadienne pour les travailleurs aux personnes qui étaient admissibles à la prestation l’année précédente.

Taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH)

Le crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH) est un paiement trimestriel non imposable qui aide les particuliers et les familles à revenu faible ou modeste à récupérer, en totalité ou en partie, la TPS/TVH qu’ils paient. Il n’était pas nécessaire de présenter une demande pour recevoir ce paiement; toutes les personnes qui y avaient droit l’ont reçu. Les Canadiens vivant seuls peuvent recevoir jusqu’à 456 dollars par année. Le montant annuel s’élève à 598 dollars pour les Canadiens mariés ou en union de fait et à 157 dollars pour chaque enfant de moins de 19 ans.

Ce paiement a permis de doubler efficacement les montants des prestations pour l’année de prestations 2019 à 2020, et un soutien supplémentaire a été versé en un paiement forfaitaire. Le montant supplémentaire moyen se chiffrait à près de 400 dollars pour les personnes seules et à près de 600 dollars pour les couples.

Dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne de 2022 du gouvernement, environ 11 millions de personnes et de familles à revenu faible ou modeste recevront un paiement supplémentaire au titre du crédit pour la TPS. Les Canadiens célibataires sans enfant recevront jusqu’à 234 dollars de plus, les couples avec 2 enfants recevront jusqu’à 467 dollars de plus, et les aînés recevront en moyenne 225 dollars de plus. Ce paiement, qui équivaut à doubler le crédit pour la TPS pendant 6 mois, fournira un soutien ciblé supplémentaire de 2,5 milliards de dollars. Les bénéficiaires actuels du crédit pour la TPS recevront ce montant automatiquement.

Accès souple aux prestations d’assurance-emploi

Dans son budget de 2021, le gouvernement a fourni un financement total de 648 millions de dollars sur 7 ans, selon la comptabilité de caisse, à Emploi et Développement social Canada et au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, à compter de 2021 à 2022, afin de poursuivre la mise en œuvre de la modernisation du versement des prestations, d’investir dans les systèmes de TI et les activités connexes de Service Canada et de soutenir la prestation des services aux Canadiens à l’avenir.

Prestations de maladie de l’assurance-emploi

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 3 milliards de dollars sur 5 ans à partir de 2021 à 2022, et 966,9 millions de dollars par année par la suite pour faire passer les prestations de maladie de 15 à 26 semaines, comme cela avait été promis dans la lettre de mandat de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées.

Moderniser les ententes de transfert relatives au marché du travail

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de modifier la partie II de la Loi sur l’assurance-emploi pour qu’un plus grand nombre de travailleurs aient droit à un soutien avant d’être au chômage, et pour que les employeurs puissent recevoir une aide directe pour recycler leurs employés. Au cours de l’année à venir, le gouvernement entend également intensifier le travail qu’il mène avec les provinces et les territoires afin de moderniser ces ententes, en fonction de l’évolution des besoins et des défis du marché du travail canadien actuel et futur. Il s’agira notamment de travailler ensemble pour soutenir les travailleurs à mi-carrière en transition vers de nouveaux secteurs et d’aider les économies locales à s’adapter et à prospérer.

Investissements pour les aînés

Sécurité de la vieillesse

Dans le cadre du plan de 2022 pour rendre la vie plus abordable du gouvernement, depuis juillet 2022, la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de 75 ans et plus a augmenté de 10 %. Cette hausse fournira plus de 800 dollars en soutien supplémentaire aux pensionnés touchant la prestation intégrale la première année, et elle bonifiera la somme des prestations reçues par plus de 3 millions d’aînés.

Supplément de revenu garanti (SRG)

En 2016, pour aider les personnes âgées qui vivent dans la pauvreté ou qui sont les plus à risque de vivre dans la pauvreté, dont la majorité sont des femmes, le gouvernement du Canada a augmenté le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les personnes âgées seules aux revenus les plus faibles. Les investissements et les résultats clés comprennent une augmentation allant jusqu’à 947 dollars par année pour les aînés célibataires à faible revenu.

Investissements pour les personnes en situation de handicap

Accès aux mesures de soutien pour les étudiants et les emprunteurs en situation de handicap

Dans son budget de 2021, le gouvernement a annoncé son intention d’élargir la portée du soutien offert aux personnes en situation de handicap dans le cadre du Programme canadien de prêts aux étudiants afin d’inclure les personnes dont l’incapacité est persistante ou prolongée, mais pas nécessairement permanente.

Crédit d’impôt pour personnes handicapées

Dans son budget de 2021, le gouvernement a mis à jour la liste des fonctions mentales nécessaires aux activités de la vie courante qui sont utilisées pour évaluer l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées. L’utilisation de termes qui sont plus pertinents sur le plan clinique facilitera l’évaluation, réduira les retards et améliorera l’accès aux prestations.

Toujours dans son budget de 2021, le gouvernement a également proposé de reconnaître un plus grand nombre d’activités pour déterminer le temps consacré aux soins thérapeutiques essentiels et de réduire la fréquence minimale requise de soins thérapeutiques pour être admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Le gouvernement entreprendra un examen de ces changements en 2023 pour s’assurer qu’ils permettent aux demandeurs d’obtenir une évaluation juste et appropriée de leur admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Vers une prestation d’invalidité

Dans son budget de 2021, le gouvernement a alloué à Emploi et Développement social Canada un financement de 11,9 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, pour entreprendre des consultations visant à réformer le processus d’admissibilité aux prestations et aux programmes fédéraux d’invalidité. Ce financement permettra de maximiser la portée des programmes et améliorera la qualité de vie des Canadiens en situation de handicap, sans oublier qu’il contribuera directement à la conception d’une nouvelle prestation d’invalidité.

Fonds d’intégration pour les personnes handicapées

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’accorder 272,6 millions de dollars sur 5 ans à Emploi et Développement social Canada pour appuyer la mise en œuvre d’une stratégie d’emploi pour les personnes en situation de handicap par l’intermédiaire du Fonds d’intégration. La participation accrue des personnes en situation de handicap sur le marché du travail aidera à pallier les pénuries de main‑d’œuvre, et la stratégie permettra aussi de rendre les lieux de travail plus inclusifs et plus accessibles. De ce financement, 20 millions seront attribués au programme Prêts, disponibles et capables pour aider les personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme ou ayant des déficiences intellectuelles à trouver un emploi. Cette mesure constituera également un élément important du Plan pour l’inclusion des personnes en situation de handicap du gouvernement, qui vise à améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap et à tirer parti du financement de plus de 1,1 milliard de dollars que le gouvernement fédéral a engagé depuis 2015 pour faire progresser l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de doubler le plafond des dépenses admissibles au crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire à 20 000 dollars pour l’année d’imposition 2022 et les suivantes. Ainsi, un crédit d’impôt pouvant atteindre 3 000 dollars est offert pour des rénovations ou des modifications importantes pour l’accessibilité, ce qui représente une augmentation par rapport au crédit d’impôt précédent, dont la limite était fixée à 1 500 dollars. Cette mesure visant à doubler la limite annuelle du crédit aidera à rendre plus abordables les modifications et rénovations plus importantes.

Investissements dans l’éducation, les études postsecondaires et la formation

Stratégie emploi et compétences jeunesse

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 109,3 millions de dollars en 2022‑2023 dans la Stratégie emploi et compétences jeunesse afin de mieux répondre aux besoins des jeunes vulnérables qui font face à de multiples obstacles à l’emploi.

Emplois d’été Canada

Dans son budget de 2021, le gouvernement a injecté 371,8 millions de dollars dans un nouveau financement destiné à Emplois d’été Canada en 2022‑2023 afin de soutenir environ 75 000 nouveaux stages durant l’été 2022.

Services aux apprentis

Dans son budget de 2021, le gouvernement a accordé 470 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021‑2022, à Emploi et Développement social Canada afin d’établir un nouveau service aux apprentis.

Compétences pour réussir

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 298 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021‑2022, dans un nouveau programme intitulé Compétences pour réussir qui sera dirigé par Emploi et Développement social Canada et qui aidera les Canadiens de tous les niveaux de compétences à améliorer leurs compétences fondamentales et transférables.

Bourses d’études canadiennes

Le gouvernement a l’intention de prolonger de 2 années scolaires, soit jusqu’en juillet 2023, le complément de 1 600 dollars des bourses d’études canadiennes à temps plein pour les apprenants adultes.Dans son plan de 2022 pour rendre la vie plus abordable, le gouvernement du Canada prévoit doubler la bourse canadienne pour étudiants afin de fournir jusqu’à 6 000 dollars par an jusqu’en juillet 2023.

Élimination des intérêts sur les prêts fédéraux aux étudiants et aux apprentis

Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement propose que tous les prêts canadiens aux étudiants et aux apprentis soient définitivement exempts d’intérêt, y compris ceux qui sont en cours de remboursement, à compter du 1er avril 2023. Le coût de ce changement est estimé à 2,7 milliards de dollars sur 5 ans, et à 556,3 millions par la suite.

Investissements pour la communauté autochtone

Mise au point conjointe d’indicateurs de la pauvreté et du bien-être des Autochtones

Dans le cadre de l’initiative Une chance pour tous, le gouvernement du Canada s’est engagé à travailler avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits pour déterminer et mettre au point conjointement des indicateurs de la pauvreté et du bien-être.

Stratégie nationale de gouvernance des données des Premières Nations

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 73,5 millions de dollars sur 3 ans afin de poursuivre les travaux d’élaboration et de mise en œuvre d’une stratégie nationale de gouvernance des données des Premières Nations.

Programme d’entrepreneuriat autochtone

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 42 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, afin d’élargir le Programme d’entrepreneuriat autochtone.

Programme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations

Dans son budget de 2022, le gouvernement fédéral affectera 2 milliards de dollars des 20 milliards de dollars prévus pour la réforme à long terme du Programme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations afin de répondre aux besoins en matière de logement des enfants des Premières Nations une fois qu’une entente de règlement définitive aura été conclue.

Mesure du panier de consommation du Nord

En janvier 2021, Statistique Canada a proposé une mesure du panier de consommation du Nord et son revenu disponible pour les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon. La nouvelle méthode vise à rajuster le contenu de la mesure pour tenir compte de la vie dans le Nord. Au Nunavut, le processus est en cours et suit une voie distincte.

Investir dans le logement abordable pour les communautés autochtones

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de verser 4 milliards de dollars supplémentaires sur 7 ans, à compter de 2022 à 2023, à Services aux Autochtones Canada et à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada afin d’accélérer les travaux visant à combler les lacunes en matière de logement dans les communautés autochtones comme suit :

  • un financement de 2,4 milliards de dollars sur 5 ans pour soutenir le logement des Premières Nations dans les réserves;
  • un financement de 565 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir le logement dans les communautés des Premières Nations autonomes et titulaires de droits issus de traités modernes;
  • un financement de 845 millions de dollars sur 7 ans pour soutenir le logement dans les communautés inuites;
  • un financement de 190 millions de dollars sur 7 ans pour soutenir le logement dans les communautés métisses.

Toujours dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’investir 300 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, par l’intermédiaire de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, afin d’élaborer conjointement et de mettre sur pied une stratégie de logement autochtone en milieu urbain, rural et nordique.

Mettre en œuvre la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

L’entrée en vigueur de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a marqué une étape historique dans le cheminement collectif du Canada vers la réconciliation, une étape ancrée dans la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat. Le gouvernement fédéral demeure déterminé à assurer la mise en œuvre complète et efficace de la Loi en collaborant avec les peuples autochtones.

À cette fin, dans son budget de 2022, le gouvernement propose de verser 65,8 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, et 11 millions de dollars par la suite à Justice Canada et à Ressources naturelles Canada afin d’accélérer les travaux visant à satisfaire aux exigences législatives, y compris l’élaboration conjointe d’un plan d’action avec les partenaires autochtones. À l’appui de ces efforts, le gouvernement propose également de verser 9,5 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, au ministère de la Défense nationale pour lui permettre d’harmoniser ses opérations et ses activités de mobilisation avec les peuples autochtones et la Loi.

Appuyer le développement économique des entreprises et des communautés autochtones

Dans son budget de 2022, le gouvernement reconnaît l’importance de soutenir le développement communautaire et économique des Autochtones au moyen des éléments suivants :

  • un financement de 150 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, au Programme des services relatifs aux terres et au développement économique et au Programme de préparation des collectivités aux possibilités économiques dirigés par Services aux Autochtones Canada, afin de favoriser des possibilités économiques prêtes à démarrer dans les communautés autochtones;
  • un financement de 15 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, à l’Agence canadienne de développement économique du Nord pour soutenir le développement économique autochtone dans le Nord;
  • un montant de 35 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, à Services aux Autochtones Canada afin d’augmenter les mesures de soutien en matière de capacité économique, notamment des possibilités de formation spécialisée offertes par des organismes dirigés par des Autochtones;
  • la radiation de jusqu’à 50 % des prêts consentis dans le cadre de l’Initiative de soutien aux entreprises autochtones liée à la COVID-19 aux entreprises qui avaient besoin d’aide durant la pandémie.

Grâce à ces investissements, les entreprises détenues par des Autochtones seront en bonne position pour réussir à long terme.

Faire progresser la compétence fiscale des gouvernements autochtones

Depuis 1998, le gouvernement fédéral a conclu 61 accords de compétence fiscale avec les gouvernements autochtones, lesquels ont généré des revenus importants qui appuient les priorités communautaires et font progresser l’autodétermination. Le gouvernement confirme son engagement à négocier des accords avec les gouvernements autochtones intéressés qui permettent la mise en œuvre d’une taxe sur les produits et services des Premières Nations à l’intérieur de leurs réserves ou de leurs terres visées par règlement. Le gouvernement continue à travailler avec les gouvernements autochtones autonomes intéressés afin de leur permettre de mettre en œuvre un impôt sur le revenu des particuliers à l’intérieur de leurs terres visées par règlement.

Comme il s’est engagé à le faire dans son budget de 2021, le gouvernement travaillera avec les groupes et les organisations autochtones afin de préparer un cadre pour une éventuelle taxe de vente sur le carburant, l’alcool, le cannabis et le tabac (CACT), en tant qu’option supplémentaire par laquelle les gouvernements autochtones peuvent exercer leur compétence fiscale.

Le gouvernement fédéral cherche en permanence à faciliter les arrangements fiscaux entre les provinces ou territoires intéressés et les gouvernements autochtones.

Soutenir les enfants des Premières Nations par l’application du principe de Jordan

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’accorder 4 milliards de dollars sur 6 ans, à compter de 2021 à 2022, afin que les enfants des Premières Nations continuent de recevoir l’aide dont ils ont besoin par l’application du principe de Jordan. Ce financement appuiera également des réformes à long terme qui visent à améliorer la mise en œuvre du principe de Jordan.

Améliorer les résultats en matière de santé dans les communautés autochtones

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’investir 268 millions de dollars en 2022 à 2023 afin de continuer à fournir des soins de grande qualité dans les réserves éloignées et isolées des Premières Nations.

Les communautés autochtones continuent à faire face à des défis uniques liés à la COVID-19. Dans son budget de 2022, le gouvernement propose aussi d’injecter 190,5 millions de dollars supplémentaires en 2022 à 2023 dans le Fonds de soutien aux communautés autochtones dirigé par Services aux Autochtones Canada en vue d’aider les communautés et les organismes autochtones à continuer d’atténuer les répercussions de la COVID-19.

Santé mentale et mieux-être fondés sur les distinctions

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’accorder 227,6 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, pour maintenir des services adaptés à la culture, qui tiennent compte des traumatismes et qui sont dirigés par des Autochtones en vue d’améliorer le mieux-être mental, et pour appuyer les efforts entrepris dans son budget de 2021 visant à créer conjointement des stratégies de santé mentale et de mieux-être fondées sur les distinctions.

Enseignement primaire et secondaire

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’investir 310,6 millions de dollars supplémentaires sur 5 ans pour favoriser de meilleurs résultats scolaires grâce à une entente régionale en matière d’éducation avec le Conseil en Éducation des Premières Nations, qui regroupe 22 communautés membres au Québec.

Investissements dans le développement communautaire

Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale

Les organismes à vocation sociale (par exemple, les organismes sans but lucratif, les entreprises sociales et les coopératives) jouent un rôle clé dans la résolution de problèmes socioéconomiques et environnementaux auxquels sont confrontées les collectivités canadiennes, tels que la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. La Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale vise à aider ces organisations à accéder à des possibilités de financement souples qui leur permettent de croître et d’accroître leurs retombées. Le Programme de préparation à l’investissement et le Fonds de finance sociale sont des éléments fondamentaux de la Stratégie. Dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a investi 50 millions de dollars pour renouveler le Programme de préparation à l’investissement pour 2 ans, de 2021 à 2023, et il a annoncé la mise en œuvre accélérée du Fonds de finance sociale en déployant 220 millions de dollars du total de 682,5 millions de dollars de financement sous forme de contribution au cours des 2 premières années du programme, à compter de l’exercice 2021 à 2022.

Soutien aux travailleuses ayant fait une fausse couche ou ayant accouché d’un bébé mort-né

Dans son budget de 2022, le gouvernement s’est engagé à présenter des modifications législatives au Code canadien du travail au cours de la prochaine année, lesquelles prévoiraient du soutien supplémentaire pour les employées sous réglementation fédérale qui ont fait une fausse couche ou qui ont accouché d’un bébé mort-né.

Des partenariats plus solides dans le secteur de la bienfaisance

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu pour permettre à un organisme de bienfaisance de fournir ses ressources à des organismes qui ne sont pas des donataires reconnus, à condition que l’organisme de bienfaisance satisfasse à certaines exigences assurant la reddition de comptes. On vise ainsi à mettre en place l’esprit du projet de loi S-216 (Loi sur l’efficacité et la responsabilité des organismes de bienfaisance), qui est actuellement à l’étude au Parlement.

Stimuler les dépenses de bienfaisance dans nos communautés

À la suite de consultations menées en 2021 auprès du secteur des organismes de bienfaisance, le gouvernement a proposé, dans son budget de 2022, d’établir un nouveau taux de contingent des versements progressif pour les organismes de bienfaisance. Le taux du contingent des versements passera de 3,5 % à 5 % pour les actifs d’investissement de plus d’un million de dollars.

Terminer l’examen de la Loi sur l’équité en matière d’emploi

Le 14 juillet 2021, le gouvernement a mis sur pied un groupe de travail indépendant chargé d’examiner la Loi sur l’équité en matière d’emploi et de donner des conseils sur la façon de moderniser le cadre fédéral d’équité en matière d’emploi.

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir 1,9 million de dollars en 2022 à 2023 afin de terminer l’examen de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Un rapport final sera publié à la fin de l’automne 2022.

Appuyer les communautés noires du Canada

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de verser 50 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, à Emploi et Développement social Canada pour l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada, afin de continuer à renforcer les moyens d’action des organismes communautaires dirigés par des Canadiens des communautés noires et au service des Canadiens des communautés noires et le travail qu’ils font pour favoriser l’inclusion. La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social explorera d’autres options pour continuer à soutenir le renforcement des capacités au sein des organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Canadiens des communautés noires à long terme.

Appuyer le bien-être des Canadiens grâce au Portail Espace Mieux-être Canada

Le gouvernement fédéral a lancé le portail Espace Mieux-être Canada en avril 2020 en réponse à l’augmentation sans précédent des niveaux de stress, d’anxiété et de dépression associés à la pandémie. Depuis, plus de 2 millions de personnes partout au Canada ont pu avoir accès à de l’aide par l’intermédiaire du portail. Les enfants et les jeunes représentent près de 50 % des utilisateurs, et 42 % des utilisateurs de SMS se sont identifiés comme membres de la communauté LGBTQ2.

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir à Santé Canada un financement de 140 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, pour le portail Espace Mieux-être Canada, afin que ce portail puisse continuer d’offrir à la population canadienne des outils et des services en matière de santé mentale et de mieux-être. En complément du portail Espace Mieux-être Canada, l’application gratuite Mieux-être a été lancée en janvier 2022. Elle aide les Canadiens à avoir accès à des séances gratuites et confidentielles avec des travailleurs sociaux, des psychologues et d’autres professionnels, ainsi qu’à d’autres services en matière de santé mentale et de prévention de consommation de substance à partir de leur téléphone.

Investissements dans l’hébergement

Un paiement pour un logement abordable

Dans le cadre de son plan de 2022 pour rendre la vie plus abordable, le gouvernement versera un paiement unique de 500 dollars non imposable à près d’un million de locataires canadiens à faible revenu qui ont de la difficulté à payer leur logement.

Initiative pour la création rapide de logements

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir 1,5 milliard de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, à la Société canadienne d’hypothèques et de logement pour prolonger l’Initiative pour la création rapide de logements afin de répondre aux besoins urgents des Canadiens vulnérables en leur fournissant un logement abordable et adéquat sans tarder.

Nouveau fonds pour accélérer la construction de logements

La Société canadienne d’hypothèques et de logement lancera un nouveau Fonds pour accélérer la construction de logements, conçu pour s’adapter aux besoins et aux réalités des villes et des collectivités, et dont l’objectif sera d’accroître l’offre. Les 4 milliards de dollars proposés sur 5 ans seront destinés à accroître l’offre de logements abordables.

Accélérer la construction et la réparation de logements pour les Canadiens vulnérables

Dans son budget de 2022, le gouvernement a injecté 2,9 milliards de dollars, selon la comptabilité de caisse, dans le cadre du Fonds national de co-investissement pour le logement. Cet argent est destiné à la construction et à la réparation de logements pour les Canadiens les plus vulnérables; tous les fonds restants seront dépensés d’ici 2025 à 2026.

Tirer parti du financement du transport en commun pour construire plus de logements

Dans son budget de 2022, le gouvernement a instauré cette mesure pour que le financement proposé précédemment aux municipalités (750 millions de dollars en 2021 à 2022) comble les manques à gagner en matière de transport public. Cette mesure est conditionnelle à l’engagement des provinces et des territoires à égaler la contribution fédérale et à accélérer leur travail avec les municipalités pour construire plus de logements pour les Canadiens.

Soutien direct aux personnes ayant besoin d’un logement

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir 475 millions de dollars en 2022 à 2023 pour verser un paiement unique de 500 dollars à ceux qui font face à des difficultés d’accès au logement abordable. Les détails de cette initiative sont à venir.

Fonds d’innovation pour le logement abordable

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose un montant supplémentaire de 200 millions de dollars dans le cadre du Fonds d’innovation pour le logement abordable afin d’aider au développement et à l’expansion des projets de location avec option d’achat.

Allocation de logement pour les femmes et les enfants à faible revenu fuyant la violence

Dans son budget de 2021, le gouvernement propose un financement de 315,4 millions de dollars sur 7 ans, à compter de 2021 à 2022, par l’intermédiaire de l’Allocation canadienne pour le logement, pour accroître le soutien financier offert directement aux femmes à faible revenu fuyant la violence et leurs enfants afin de les aider à payer leur loyer.

Initiative fédérale de logement communautaire

Dans son budget de 2021, le gouvernement propose un financement de 118,2 millions de dollars sur 7 ans, à compter de 2021 à 2022, dans le cadre de l’Initiative fédérale de logement communautaire, pour appuyer les fournisseurs de logements communautaires qui offrent des logements à long terme à un grand nombre de nos citoyens les plus vulnérables.

Fonds national de co-investissement pour le logement

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’avancer un financement de 2,9 milliards de dollars, selon la comptabilité de caisse, dans le cadre du Fonds national de co-investissement pour le logement, de sorte que tous les fonds restants seront dépensés d’ici 2025 à 2026, ce qui accélérera la création d’un maximum de 4 300 nouveaux logements et la réparation d’un maximum de 17 800 logements pour les Canadiens qui en ont le plus besoin.

Nouvelle génération de coopératives d’habitation

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de réaffecter 500 millions de dollars de financement du Fonds national de co-investissement pour le logement selon la comptabilité de caisse afin de lancer un nouveau programme de développement de coopératives d’habitation visant à augmenter le nombre de coopératives d’habitation au Canada. Il propose également de réaffecter un milliard de dollars de prêts supplémentaires de l’initiative Financement de la construction de logements locatifs pour favoriser la mise en œuvre de projets de coopératives d’habitation.

Logement abordable dans le Nord

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir 150 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, afin d’appuyer le logement abordable et l’infrastructure connexe dans le Nord.

Crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’instaurer un crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles, qui permettrait de verser un soutien pouvant atteindre 7 500 dollars pour la construction d’un logement secondaire pour une personne âgée ou un adulte en situation de handicap.

Réponses communautaires à l’itinérance

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de verser 18,1 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, à Infrastructure Canada afin qu’il effectue des recherches pour comprendre les autres mesures qui pourraient contribuer à éliminer l’itinérance chronique.

Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose d’instaurer le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, qui offrirait aux éventuels acheteurs d’une première maison la possibilité d’épargner jusqu’à 40 000 dollars.

Crédit d’impôt pour l’achat d’une première propriété

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de doubler le crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation, pour le porter à 10 000 dollars et d’explorer des options pour rendre le programme plus souple et mieux adapté aux besoins des acheteurs d’une première propriété.

Adopter une charte des droits des acheteurs de propriété

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de nouer le dialogue avec les provinces et les territoires pour concevoir et mettre en œuvre une Charte des droits des acheteurs d’une propriété et présenter un plan national pour mettre fin aux négociations par offres à l’aveugle. Il propose également d’investir 5 millions de dollars sur 2 ans, à partir de 2022 à 2023, pour soutenir les efforts de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

Des logements pour les Canadiens, et non pour les grandes sociétés

Dans son budget de 2022, le gouvernement annonce un examen fédéral du logement en tant que catégorie d’investissements, qui permettra de mieux comprendre le rôle des grands acteurs du marché ainsi que l’incidence sur les locataires et les propriétaires canadiens.

Assistance pour les propriétaires touchés par la pyrrhotite

Dans son budget de 2022, le gouvernement prévoit 26 millions de dollars en 2022 à 2023 pour soutenir les propriétaires au Québec dont les maisons nécessitent des travaux en raison de dommages aux fondations causés par la pyrrhotite.

Investissements dans la lutte contre l’itinérance

Vers un chez-soi : la Stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement du Canada a fait des investissements supplémentaires par l’intermédiaire de Vers un chez-soi pour aider à lutter contre l’itinérance dans le cadre de la pandémie de COVID‑19. Ces investissements représentent plus de 400 millions de dollars en financement d’urgence supplémentaire en 2020 à 2021, et 299,4 millions de dollars en 2021 à 2022 pour lutter contre la propagation de la COVID‑19 et éviter que les Canadiens à risque ne deviennent itinérants.

Dans son budget de 2021, le gouvernement a investi 567 millions de dollars supplémentaires sur 2 ans, à partir de 2022 à 2023, dans le programme Vers un chez-soi pour que le secteur des services aux sans-abri continue d’offrir des services aux itinérants en toute sécurité et pour éviter que les Canadiens à risque ne deviennent itinérants après la pandémie.

Améliorer les réponses communautaires à l’itinérance

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de verser 18,1 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, à Infrastructure Canada afin qu’il effectue des recherches pour comprendre les autres mesures qui pourraient contribuer à éliminer l’itinérance chronique.

Itinérance chez les vétérans

Dans le cadre du budget de 2022, le gouvernement propose 62,2 millions de dollars sur 3 ans, à partir de 2024 à 2025, pour lancer un nouveau programme de lutte contre l’itinérance chez les vétérans.

Investissements dans la sécurité alimentaire

Politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles

Selon le budget de 2022, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social collaboreront avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants afin d’élaborer une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et d’examiner la façon dont un plus grand nombre d’enfants canadiens peuvent recevoir des aliments nutritifs à l’école. Une politique nationale d'alimentation scolaire viendrait compléter d'autres investissements en faveur des familles et des enfants qui contribuent à réduire l'insécurité alimentaire.

Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire et le Fonds des infrastructures alimentaires locales

Dans son budget de 2021, le gouvernement a proposé de fournir un financement de 140 millions de dollars en 2021‑2022 afin de bonifier le Fonds d’urgence pour la sécurité alimentaire et le Fonds des infrastructures alimentaires locales, ce qui permettrait de prévenir la faim, de renforcer la sécurité alimentaire dans nos communautés et de fournir des aliments nutritifs à un plus grand nombre de Canadiens.

Programme Nutrition Nord Canada

Dans son budget de 2021, le gouvernement a proposé d’accorder 163,4 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, pour élargir la portée du programme Nutrition Nord Canada et permettre au ministre des Affaires du Nord de travailler directement avec les partenaires autochtones, notamment l’Inuit Nunangat, pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Investissements dans l’équité des genres et l’inclusion

Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs

Dans son budget de 2021, le gouvernement a proposé de fournir à Emploi et Développement social Canada un financement de 200 millions de dollars, pour l’exercice 2021 à 2022, afin d’établir un nouveau Fonds de dotation philanthropique dirigé par les Noirs.

Fondation canadienne des relations raciales

Dans son budget de 2021, le gouvernement a proposé de fournir un financement de 11 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2021 à 2022, pour élargir la portée de la Fondation canadienne des relations raciales. Cet investissement lui permettrait d’intensifier ses efforts destinés à renforcer l’autonomie des Canadiens racisés et à aider les groupes communautaires à lutter contre le racisme sous toutes ses formes.

Un plan d’action fédéral LGBTQ2

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir un financement de 100 millions de dollars sur 5 ans, à compter de 2022 à 2023, afin d’appuyer la mise en œuvre du prochain Plan d’action fédéral LGBTQ2, qui appuiera un Canada plus juste et plus équitable pour les Canadiens LGBTQ2.

Mettre à l’essai un fonds d’équité en matière de produits d’hygiène féminine pour les personnes dans le besoin

Dans son budget de 2022, le gouvernement propose de fournir un financement de 25 millions de dollars sur 2 ans, à compter de 2022 à 2023, à Femmes et Égalité des genres Canada afin d’établir un projet pilote national pour la création d’un fonds d’équité en matière de produits d’hygiène féminine qui aidera à mettre les produits d’hygiène féminine à la disposition des Canadiennes dans le besoin.

7. Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023

7.a. Vue d’ensemble – Dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (B)

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande‑t‑il des autorisations additionnelles dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le Budget supplémentaire des dépenses demande l’autorisation du Parlement d’ajuster les plans de dépenses ministériels pour l’exercice financier en cours.

EDSC demande un total de 414,4 millions de dollars en autorisations additionnelles dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses B.

  • 164,5 millions de dollars au Crédit 1 Dépenses de fonctionnement;
  • 225,7 millions de dollars au Crédit 5 Subventions et contributions, et
  • 21,2 millions de dollars en ajustement législatifs.

Réponse

EDSC demande l’approbation pour:

Tableau 11 : Crédits votés (en dollars)
A. Crédits votés (en dollars) Fonctionne-ment Crédit 1 Subventions et contributions Crédit 5 Total
1 - Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs 430 172 199 476 227 199 906 399
2 - Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse 46 420 245 0 46 420 245
3 - Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) 18 742 308 0 18 742 308
4 - Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes 16 251 407 0 16 251 407
5 - Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) 13 810 143 0 13 810 143
6 - Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) 6 033 995 7 576 525 13 610 520
7 - Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations 13 531 250 0 13 531 250
8 - Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence 13 449 235 0 13 449 235
9 - Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) 13 300 680 0 13 300 680
10 - Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) 3 628 628 9 633 486 13 262 114
11 - Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) 0 10 000 000 10 000 000
12 - Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) 6 000 000 0 6 000 000
13 - Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) 5 941 433 0 5 941 433
14 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants 0 4 422 857 4 422 857
15 - Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement 0 4 356 106 4 356 106
16 - Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé 3 104 112 0 3 104 112
17 - Fonds destinés à la rémunération rétroactive 2 155 118 0 2 155 118
18 - Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones 0 1 885 963 1 885 963
19 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) 1 722 859 0 1 722 859
20 - Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi 0 800 000 800 000
21 - Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) 169 135 0 169 135
Total des crédits votés 164 690 720 238 151 164 402 841 884
Tableau 12 : Transferts (en dollars)
B. Transferts (en dollars) Fonctionne-ment Crédit 1 Subventions et contribution Crédit 5 Total
22 - Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de lʼEmploi et du Développement social pour lʼInitiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones 0 14 587 931 14 587 931
23 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada 0 0 0
24 - Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage 0 0 0
25 - Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités -30 000 0 -30 000
26 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres -125 000 0 -125 000
27 - Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones 0 -27 087 752 -27 087 752
Total des transferts -155 000 -12 499 821 -12 654 821

Tableau 13 : Postes législatifs budgétaires (en dollars)
C. Postes législatifs budgétaires (en dollars) Total
28 - Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés 21 202 344
Total des postes législatifs budgétaires 21 202 344

Contexte

A. Crédits votés
1. Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs – 199,9 millions de dollars

Le budget de 2021 a annoncé un investissement de 200 millions de dollars pour créer un nouveau Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs.

Dirigé par des Canadiens noirs pour des Canadiens noirs, le Fonds de dotation créera une source de financement durable pour les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs, qui luttent contre le racisme anti-noir et améliorent les résultats sociaux et économiques des communautés noires.

Le gouvernement du Canada fournira 199,5 millions de dollars (en contributions pluriannuelles initiales) à une seule organisation nationale bénéficiaire dirigée par des Noirs et au service des Noirs, soutenue par une ou plusieurs sociétés de gestion de placements ainsi qu'une fondation publique établie qui lui fourniront un soutien et des conseils pour une période de 3 ans ou plus.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 430 172 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts des régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) au montant de 81 523 de dollars) et 199 476 227 de dollars au Crédit 5 (Contributions) destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

2. Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse – 46,4 millions de dollars

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est l'un des plus importants programmes du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60,8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions de bénéficiaires.

Dans le cadre d'une décision reportée du budget de 2022, EDSC demande un financement de

46,4 millions de dollars pour 2022 à 2023 afin de faire face à l'augmentation de la charge de travail de la SV en raison de la démographie, pour ralentir la croissance des niveaux d'inventaire et d'augmenter la capacité du Centre d'appels des pensions afin de mieux répondre aux demandes des clients et à minimiser les impacts du temps d'attente.

En l'absence de ces fonds, le centre d’appel des pensions a prévu que les temps d'attente pourraient augmenter jusqu'à une moyenne estimée de 60 minutes et les niveaux d’inventaire à près de 3 millions d'éléments de travail d'ici la fin de 2023 à 2024.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 46 420 245 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 7 882 045 de dollars) pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

3. Fonds destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail (budget fédéral de 2022) – 18,7 millions de dollars

Le budget de 2022 a annoncé l'accès à 64,6 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2022 à 2023, pour améliorer la prestation de services du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) en traitant des volumes accrus d'études d'impact sur le marché du travail (EIMT).

Ce financement permettra à Service Canada d'allouer des ressources pour faire face aux pressions continues découlant de la charge de travail et aux pressions accrues sur le volume de l'EIMT qui devraient se poursuivre dans les années à venir. Cela aidera également à atténuer le risque d'un inventaire croissant de demandes d'EIMT en attente et garantira que les employeurs reçoivent des décisions en temps opportun.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 18 742 308 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 3 792 404 de dollars) destinés au Programme des travailleurs étrangers temporaires pour le remaniement du traitement des études d’impact sur le marché du travail dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

4. Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes – 16,3 millions de dollars

EDSC est la plus grande organisation fédérale de prestation de services au Canada. Cependant, des décennies de sous-investissement chronique dans la technologie de l'information (TI) ont placé EDSC dans une situation sans précédent où les systèmes pourraient tomber en panne et nuire à la prestation continue de programmes et de services essentiels aux Canadiens.

Reconnaissant la nécessité de stabiliser et d'assainir les systèmes de TI d'EDSC, le gouvernement du Canada a approuvé en mai 2020 une demande de financement hors cycle de 469 millions de dollars sur 6 ans (2020 à 2021 à 2025 à 2026) pour mettre en œuvre l'Initiative d'assainissement de la dette technique d'EDSC.

Pour 2022 à 2023, le financement opérationnel requis est de 64,9 millions de dollars pour poursuivre les activités visant à résoudre les problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les systèmes de TI vieillissants d'EDSC, comme l'amélioration des performances du réseau, la stabilisation des TI vieillissantes et la mise en place de solutions de reprise après sinistre pour améliorer la capacité de répondre à la reprise des activités d'EDSC. Cela comprend 58,9 millions de dollars de nouveau financement provenant de la décision approuvée de financement hors cycle de 2020 et un report de 6,0 millions de dollars des fonds inutilisés de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022.

Les 16,3 millions de dollars représentent la portion du Trésor du financement requis pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023. De plus, 40,2 millions de dollars sont financés par le Compte des opérations de l'assurance-emploi (AE) et 8,4 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada (RPC), qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 16 251 407 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 824 299 de dollars) destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

5. Fonds destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires (poste horizontal) – 13,8 millions de dollars

Le budget de 2021 a annoncé 54,9 millions de dollars sur 3 ans, à compter de 2021 à 2022, à EDSC (52,7 millions de dollars) et à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) (2,2 millions de dollars) pour augmenter le nombre d'inspections des employeurs dans le cadre du régime de conformité des employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et de s'assurer que les travailleurs étrangers temporaires ont des conditions de travail et des salaires appropriés.

La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 autorise l'utilisation du financement restant du budget de 2021 à compter de 2022 à 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible.

Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 810 143 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 949 556 de dollars) destinés à accroître, dans la mesure du possible, la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

6. Fonds destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (budget fédéral de 2022) – 13,6 millions de dollars

Le budget de 2022 propose d’octroyer 272,6 millions de dollars sur 5 ans (2022 à 2023 à 2026 à 2027) à EDSC pour soutenir la mise en œuvre d'une stratégie d'emploi pour les personnes handicapées par l'intermédiaire du Fonds d'intégration. Cela aidera à remédier aux pénuries de main-d'œuvre grâce à une participation accrue des personnes en situation de handicap et à rendre les lieux de travail plus inclusifs et accessibles.

Le budget de 2022 propose également de fournir 38 millions de dollars sur 7 ans (2022 à 2023 à 2028 à 2029) pour soutenir la production et la distribution de documents de lecture en médias substituts par le Centres d’accès équitable aux bibliothèques et le réseau national de services équitables de bibliothèque, afin de mener des recherches grâce à une enquête pour mieux comprendre les lacunes dans la disponibilité de matériel de lecture accessible, et de lancer un nouveau programme d'accès équitable à la lecture pour stimuler la production de matériel de lecture en format accessible grâce à des partenariats innovants.

Sur les 13,6 millions de dollars demandés dans le cadre du présent Budget des dépenses, 11,4 millions de dollars sont destinés au Fonds d'intégration (5,8 millions de dollars au Crédit 1 et 5,6 millions de dollars au Crédit 5) et 2,2 millions de dollars sont destinés au matériel de lecture en média substitut (0,2 million de dollars au Crédit 1 et 2,0 millions de dollars au Crédit 5).

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 033 995 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 1 065 026 de dollars) et 7 576 525 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à bâtir un Canada prospère et plus inclusif dans le cadre du Plan d’action pour l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

7. Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations – 13,5 millions de dollars

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer le remplacement de la solution de la SV afin de minimiser le risque que ce système vieux de 60 ans tombe en panne et ait une incidence sur les prestations des aînés.

Le programme de modernisation du versement des prestations (MVP) met en œuvre une plate-forme commune du versement des prestations (PCVP), qui a été choisie comme nouvelle technologie moderne pour fournir la SV et éventuellement d'autres prestations. En remplaçant l'ancien système, la plate-forme CVP atténuera le risque de défaillance informatique et maintiendra la capacité du ministère à émettre des paiements de prestations aux personnes âgées.

EDSC a demandé 2 reports du financement de 2021 à 2022 à 2022 à 2023 pour la MVP, pour un total de 64,5 millions de dollars. Le premier concerne l'intégration de la SV dans la MVP pour un total de 11,5 millions de dollars de financement du Trésor. Le second concerne la mise en œuvre de la tranche 1 : phase de fondation pour un total de 52,9 millions de dollars, dont 2,0 millions de dollars sont financés par le Trésor. Les portions restantes de 47,7 millions de dollars financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,2 millions de dollars par le RPC, ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 531 250 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à la Modernisation du versement des prestations dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

8. Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence – 13,5 millions de dollars

EDSC a reçu 328,9 millions de dollars en fonds de fonctionnement sur 4 ans dans l'Énoncé économique de l'automne 2020 pour s'assurer que l'Agence du revenu du Canada (ARC) ait la capacité continue de faire progresser les activités d'observation, de vérification et de recouvrement des trop-payés en ce qui concerne la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE). En raison de retards dans la capacité de l'ARC à terminer ces activités, 44,8 millions de dollars de surplus de l'exercice financier se terminant le 31 mars 2022 sont reportés aux exercices futurs, en fonction des dépenses prévues mises à jour de l'ARC. Les activités de l'ARC dans les années à venir comprennent également la perception des trop-payés de prestations canadienne d'urgence de l'assurance-emploi (PCUAE), au nom d'EDSC.

Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC demande d'utiliser 13,5 millions de dollars de la PCU et de la PCUE inutilisées de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 pour financer les activités d'intégrité et de recouvrement de la PCU (1,8 million de dollars) et la PCUAE (11,7 millions de dollars) que l'ARC effectuera au nom du ministère.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 449 235 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

9. Fonds destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars

La nouvelle orientation stratégique prévue dans le budget de 2022 accorde le pouvoir d'utiliser le financement restant du budget de 2021 à compter de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 pour continuer à effectuer des inspections, avec le nouvel objectif d'augmenter la portée des inspections dans la mesure du possible. (Voir également le point 5 ci-dessus – Financement pour accroître la portée des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires dans la mesure du possible).

Les ressources provenant des décisions de financement combinées du budget de 2021 et du budget de 2022 permettront à EDSC de s'appuyer sur les efforts déjà en cours pour améliorer la qualité, la rapidité et la réactivité des inspections, et d'entreprendre des travaux préliminaires pour soutenir la reconstruction du régime de conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 13 300 680 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 2 522 787 de dollars) destinés à améliorer la qualité des inspections du Programme des travailleurs étrangers temporaires et à commencer à rétablir le régime de la conformité des employeurs dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

10. Fonds destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain (budget fédéral de 2022) – 13,3 millions de dollars

Les 13,3 millions de dollars demandés font partie des 115 millions de dollars sur 5 ans annoncés dans le budget de 2022, dont 30 millions de dollars en financement continu pour le Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTFC) et 84,2 millions de dollars sur 4 ans (2022- 2023 à 2025- 2026) pour le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical (PFIMS).

Le Canada fait face à d'importantes pénuries de main-d'œuvre partout au pays. Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, 4,6 millions de dollars (1,8 million de dollars au Crédit 1 et 2,8 millions de dollars au Crédit 5) du financement demandé dans le cadre du présent Budget des dépenses pour le PRTFC aideront à soutenir l'intégration au marché du travail des nouveaux arrivants qualifiés, en mettant initialement l'accent sur les professionnels de la santé formés à l'étranger.

Également pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023, le financement de 8,7 millions de dollars (1,9 million de dollars au Crédit 1 et 6,8 millions de dollars au Crédit 5) pour le PFIMS sera utilisé pour aider les femmes, les personnes en situation de handicap, les Autochtones et les Canadiens racisés à démarrer une carrière dans les métiers désignés Sceau rouge y compris par le mentorat, les services d'orientation professionnelle et l'appariement des emplois.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 628 628 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 701 535 de dollars) et 9 633 486 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à répondre à la demande de main-d’œuvre et à former la main-d’œuvre de demain dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

11. Fonds destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (budget fédéral de 2022) – 10,0 millions de dollars

Le budget de 2022 a annoncé 20 millions de dollars sur 2 ans, en commençant par 10 millions de dollars en 2022 à 2023, pour un programme élargi Nouveaux Horizons pour les aînés afin de soutenir davantage de projets qui améliorent la qualité de vie des aînés et les aident à continuer de participer pleinement à leurs collectivités.

Le financement supplémentaire appuiera des projets qui amélioreront le bien-être des aînés et aideront les collectivités à tirer parti de la participation et de la contribution accrues des aînés à la vie communautaire.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 10 000 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions) destinés à améliorer le programme Nouveaux Horizons pour les aînés dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

12. Fonds destinés aux programmes de publicité du gouvernement (poste horizontal) – 6,0 millions de dollars

Conformément au budget de 2022, certains des objectifs du gouvernement du Canada consistent à :

  • mettre en place des mesures pour éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes en situation de handicap pour trouver un emploi intéressant et bien rémunéré;
  • veiller à ce que les aînés canadiens aient une retraite sûre et digne et à ce que des programmes et des services soient élaborés pour répondre au vieillissement de la population canadienne; et
  • que le gouvernement se concentre sur l'établissement de liens entre les travailleurs et de bons emplois dans les secteurs en croissance, en créant de nouvelles possibilités et en augmentant la diversité dans les métiers, et en aidant les Canadiens à acquérir les compétences fondamentales nécessaires pour réussir dans l'économie d'aujourd'hui.

Pour l'exercice financier se terminant le 31 mars 2023, EDSC a demandé 6,0 millions de dollars pour des campagnes publicitaires, répartis comme suit :

  • 0,5 million de dollars pour la campagne « Milieux de travail inclusifs » visant à promouvoir l'embauche de personnes en situation de handicap;
  • 2,5 millions de dollars pour la campagne « Services pour les aînés » visant à promouvoir les programmes et services liés aux aînés;
  • 3,0 millions de dollars pour la campagne « Campagne nationale sur les métiers spécialisés » visant à promouvoir les métiers spécialisés comme premier choix de carrière.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 6 000 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés aux programmes de publicité du gouvernement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

13. Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) – 5,9 millions de dollars

EDSC a reçu un financement de 29,8 millions de dollars dans le budget de 2022, dont 5,9 millions de dollars proviennent du Trésor. La portion restante de 20,3 millions de dollars est financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,6 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses. Ce financement est utilisé pour se conformer aux exigences de la santé publique, soit en maintenant les services de commissionnaire/agent de sécurité pour appliquer les mesures de santé et de sécurité, et est nécessaire pour maintenir l'accès aux services en personne, en particulier pour les groupes à risque qui dépendent davantage du réseau en personnes.

Ce financement répond aux exigences de santé publique nécessaires pour fournir des services en personne au public, en particulier les exigences de santé et de sécurité au travail pertinentes aux obligations du Ministère en tant qu'employeur.

Bien que le dépistage et le suivi actifs des employés et des visiteurs sur place ne soient plus requis, toutes les personnes entrant dans les Centres Service Canada (CSC) doivent porter un masque médical ou un respirateur. Les différences entre les exigences provinciales et fédérales pour le port du masque créent des points de friction avec le public. Conjuguée au retour à la pleine occupation et à des volumes de clientèle particulièrement élevés, la situation nécessite une présence continue des commissionnaires dans les CSC.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 5 941 433 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

14. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants – 4,4 millions de dollars

Le budget de 2017 a annoncé 100 millions de dollars sur 10 ans pour le Programme d'innovation pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) et l'Énoncé économique de l'automne 2020 a rendu ce financement permanent avec 15 millions de dollars par année à compter de 2028 à 2029.

EDSC demande de reporter à l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023, 4,4 millions de dollars des subventions et contributions non utilisées lors de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022 dans le cadre de l'AGJE. Le financement à reporter se compose de 0,2 million de dollars pour soutenir les données et la recherche des AGJE, et de 4,2 millions de dollars pour les projets d'innovation des AGJE.

Le report du financement des subventions pour le programme de données et de recherche de l'AGJE est demandé en raison de retards dans la collaboration avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour lancer des appels de propositions pour des projets de données et de recherche, et de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l'année. Les fonds reportés soutiendront la communauté d'experts dans son ensemble dans le développement de nouveaux projets pour combler les lacunes en matière de données et de recherche sur l'AGJE.

L'appel de propositions du programme d'innovation AGJE 2020 s'est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a abouti à un nombre de candidatures nettement plus élevé que prévu, ce qui a prolongé la période d'évaluation. Bien que les projets aient finalement été approuvés à la fin de l’exercice financier se terminant le 31 mars 2021, le financement n'a été versé aux bénéficiaires qu'en 2022 à 2023. Les reports de fonds soutiendront des projets pluriannuels commençant en 2022 à 2023, garantissant ainsi l'impact positif continu du programme d'innovation de l'AGJE.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 422 857 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

15. Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement – 4,4 millions de dollars;

Le budget de 2021 a annoncé 50 millions de dollars sur 2 ans (25 millions de dollars par exercice) pour le Programme de préparation à l'investissement renouvelé à compter de 2021 à 2022.

Sur les 23 millions de dollars de subventions et de contributions disponibles en 2021 à 2022, 15 millions de dollars ont été engagés dans des ententes, ce qui a donné lieu à des fonds non engagés d'environ 8 millions de dollars. EDSC demande de reporter ces fonds non engagés sur 2 exercices (4,4 millions de dollars en 2022 à 2023 et 3,3 millions de dollars en 2023 à 2024).

Le report de ces fonds sur 2 exercices financiers aidera à atténuer l'impact causé par les retards et donnera aux bénéficiaires du financement le temps dont ils ont besoin pour mener à bien leurs activités de projet. Le report de profil garantira également que le programme atteigne les résultats et les réalisations auxquels il s'est engagé.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 4 356 106 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés au Programme de préparation à l’investissement dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

16. Fonds destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé – 3,1 millions de dollars

Grâce à une décision reportée du budget de 2022, EDSC a reçu 9,3 millions de dollars sur 3 ans à compter de 2022 à 2023 pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé pour les employés sous réglementation fédérale.

Les fonds serviront à préparer des modifications réglementaires, à élaborer du matériel pédagogique, à mettre à jour les systèmes d'information, à informer les inspecteurs des changements, à répondre aux plaintes et à appliquer les nouvelles exigences législatives pour assurer la conformité des employeurs.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 3 104 112 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 608 593 de dollars) destinés à la modification au Code canadien du travail pour mettre en œuvre 10 jours de congé de maladie payé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

17. Fonds destinés à la rémunération rétroactive – 2,2 millions de dollars

En 2019, EDSC a travaillé en collaboration avec les gestionnaires, les employés et le syndicat pour résoudre un grief de longue date concernant la description de poste des commis à la prestation du soutien aux programmes.

Le budget de 2019 a engagé des fonds pour la résolution de la reclassification. Par la suite, EDSC a obtenu un financement pour les exercices 2019 à 2020 et 2020 à 2021 afin de couvrir les paiements rétroactifs et les rajustements salariaux pour le travail effectué depuis 2006.

En 2022, EDSC a reçu un financement permanent pour compenser les coûts à partir de 2022 à 2023. Ce financement comprend 2,2 millions de dollars provenant du Trésor et 1,4 million de dollars provenant du Compte des opérations de l'assurance-emploi (qui n'est pas inclus dans le Budget des dépenses) pour soutenir les coûts supplémentaires permanents.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 2 155 118 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 591 882 de dollars) destinés à la rémunération rétroactive dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

18. Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones – 1,9 millions de dollars

En 2022 à 2023, un certain nombre de gouvernements autochtones en partenariat avec le gouvernement du Canada pour la mise en œuvre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) ont ​​demandé des ajustements à leurs allocations de financement pluriannuelles prévues. Des ajustements ont été demandés afin de répondre à l'impact de la pandémie sur leurs communautés et de donner aux partenaires plus de temps pour positionner, planifier et dépenser les investissements supplémentaires de l'AGJEA.

Pour répondre à ces demandes des gouvernements autochtones, EDSC reporte un financement de 11,9 millions de dollars de 2021 à 2022 aux années à venir, dont 1,9 million de dollars en 2022 à 2023. Le financement reporté provient à l'origine de l'annonce faite dans le budget 2017, l'Énoncé économique de l'automne 2020 et dans le budget 2021 pour l'AGJEA.

Le report de fonds donnera aux communautés autochtones touchées par la pandémie plus de temps pour dépenser le financement qui était prévu pour 2021 à 2022, faire avancer les engagements décrits dans le cadre d'AGJEA élaboré conjointement et soutenir les stratégies et les plans de travail élaborés par les Premières Nations, les Inuits et les communautés Métis.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 885 967 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

19. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (budget fédéral de 2022) – 1,7 million de dollars

Comme annoncé dans le budget de 2022, le financement de 1,7 million de dollars soutiendra l'achèvement de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, qui est mené par un groupe de travail indépendant.

Ce montant comprend le financement de fonctionnement pour permettre à EDSC d'obtenir les compétences et les ressources nécessaires pour soutenir le groupe de travail dans la gestion et la planification des consultations, la recherche, l'analyse des politiques et les communications. Ce montant tient compte de la portée élargie de l'examen et des délais accélérés pour son achèvement.

Après avoir terminé son examen de la Loi, le groupe de travail fera des recommandations au ministre du Travail sur la meilleure façon d'adapter la Loi aux nouvelles réalités sociodémographiques, économiques et politiques de la société canadienne et de son marché du travail. Un rapport final devrait être publié le 31 décembre 2022. Le Programme du travail devrait proposer des modifications législatives, réglementaires, politiques et/ou au programme même découlant de l'examen.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 1 722 859 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 154 284 de dollars) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

20. Fonds destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi (Report de fonds) – 0,8 million de dollars

Sur le financement accordé dans l'Énoncé économique de l'automne 2020, EDSC a demandé le report de financement de 0,8 million de dollars de fonds inutilisés dans le cadre de l'examen de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, liés à des engagements communautaires améliorés qui ciblent davantage les organisations locales d’autochtones et de personnes handicapées.

Ce report de fonds aidera les organisations représentant les communautés méritant l'équité à cibler davantage les communautés autochtones et de personnes handicapées, par conséquent, permettra de recueillir et de partager un éventail encore plus large de points de vue avec le groupe de travail.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 800 000 de dollars au Crédit 5 (Subventions et contributions) destinés à la révision de la Loi sur l’équité en matière d’emploi dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

21. Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) (poste horizontal) – 0,2 million de dollars

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a dirigé une présentation au Conseil du Trésor multi-ministérielle demandant un financement égal à l'augmentation progressive des admissions de résidents permanents en plus de ce qui a déjà été approuvé dans le Plan des niveaux d'immigration 2021 à 2023. Ce plan comprend l'augmentation de l'engagement du Canada en matière de réinstallation allant jusqu'à 50 000 réfugiés afghans.

Avec une augmentation des niveaux d'immigration due à l'initiative de réinstallation des Afghans, le programme de numéro d'assurance sociale (NAS) prévoit une augmentation correspondante du nombre de personnes ayant accès au programme, y compris les demandes nécessitant une assistance de niveau II (cas complexes).

EDSC demande 0,2 million de dollars pour couvrir les coûts supplémentaires des opérations de niveau II du numéro d'assurance sociale/registre d'assurance sociale (NAS/RAS). Ce montant permettra au SIN/SIR de soutenir le fonctionnement des cliniques des agents des services aux citoyens (niveau I), y compris les services du NAS pour les réfugiés afghans réinstallés au Canada.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un montant de 169 135 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement, excluant les coûts du RASE au montant de 38 410 de dollars) destinés à la réinstallation des réfugiés afghans dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

B. Transferts
22. Transfert du ministère des Services aux Autochtones au ministère de l’Emploi et du Développement social pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones – 14,6 millions de dollars

Ce financement est transféré à EDSC pour l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) sur la base d'une récente décision prise par la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador de faire passer le financement par EDSC, qui était auparavant acheminé par le biais d'ententes sur la santé des Premières Nations et des Inuits, et a donc été affecté au Budget principal des dépenses 2022 à 2023 de Services aux Autochtones Canada. Le protocole d'entente actuel, qui définit les modalités du transfert de fonds pour l’AGJEA, a été modifié et signé pour un financement supplémentaire de 14,6 millions de dollars pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 14 587 931 de dollars au Crédit 5 (Contributions) du ministère des Services aux Autochtones pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

23. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien pour l’information sur le marché du travail au Canada

Le Conseil d'information sur le marché du travail (CIMT) est un organisme sans but lucratif qui travaille à promouvoir la coopération entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (P/T) et d'autres intervenants sur les priorités pancanadiennes et régionales en matière d'information sur le marché du travail.

L'enveloppe de financement du CIMT est partagée entre le gouvernement du Canada (1,1 million de dollars provenant des Subventions aux apprentis de EDSC) et les provinces et territoires (1,1 million de dollars, provenant des P/T sur une base par habitant). Les contributions de EDSC et des gouvernements P/T sont gérées au moyen d'ententes distinctes, la partie P/T passant par le Secrétariat du Forum des ministres du marché du travail (FMMT) et EDSC par le biais des subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.

Le paiement de 2022 à 2023 au CIMT a augmenté de 0,1 million de dollars, ce qui a nécessité un transfert des Subventions aux apprentis vers les subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada.

EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (115 000 $) aux subventions des Mesures de soutien à l'information sur le marché du travail au Canada dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).

24. Réaffectation des ressources à l’interne des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l’innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne en matière d’apprentissage

Le budget de 2019 a annoncé l'élaboration d'une nouvelle Stratégie canadienne d'apprentissage pour accroître l'impact de la gamme actuelle des mesures de soutien à l'apprentissage du gouvernement et aider à relever les défis continus dans les systèmes d'apprentissage.

Mise en œuvre en 2022, la Stratégie canadienne sur l'apprentissage fournit un cadre pour les initiatives fédérales d'apprentissage qui soutiennent une main-d'œuvre de métiers qualifiée, inclusive, certifiée et productive. Il s'appuie sur le succès des mesures d'apprentissage telles que le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical, le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés, les Subventions aux apprentis et le Service d'apprentissage, et aide les pré-apprentis, les apprentis, les employeurs, les syndicats et les gens de métier à explorer les métiers spécialisés et participer à l'apprentissage.

À l'avenir, les Subventions aux apprentis et la subvention pour le Programme pour la formation et l'innovation en milieu syndical seront reportées sous le titre du programme mixte des subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage.

EDSC demande l'autorisation d'inclure une réaffectation interne des ressources des Subventions aux apprentis (42 204 322 $) et Subvention pour la formation et l'innovation en milieu syndical (1 300 000 $) aux subventions de la Stratégie canadienne d'apprentissage dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023. (Remarque : la réaffectation interne n'augmente pas le financement du crédit 5 du ministère).

25. Transfert de diverses organisations au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités – 30 000 dollars

Ce financement contribue aux services et aux initiatives de la communauté de vérification interne fournis par le Bureau du contrôleur général qui visent à renforcer le rôle de la fonction de vérification interne en tant que fournisseur d'assurance crédible et opportun qui conseille la direction à la lumière de la stratégie, des objectifs et de la tolérance au risque des organisations pour l'ensemble du gouvernement du Canada.

EDC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 30 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au Secrétariat du Conseil du Trésor pour financer le Projet d’accélération des capacités dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

26. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres – 125 000 dollars

Ce transfert de 0,1 million de dollars d'EDSC à Ressources naturelles Canada vise à appuyer la plantation de 25 000 arbres au Canada. Cela comprend la préparation appropriée du site, la plantation et les activités de surveillance pour soutenir un taux de survie élevé des arbres. Ces arbres doivent être au-delà de ce que le programme 2 milliards d'arbres serait autrement en mesure de soutenir et à l'appui de la séquestration du carbone lié aux efforts d'approvisionnement d'EDSC.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 125 000 de dollars au Crédit 1 (dépenses de fonctionnement) au ministère des Ressources naturelles pour appuyer les activités du programme 2 milliards d’arbres dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

27. Transfert du ministère de l’Emploi et du Développement social au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones – 27,1 millions de dollars

Dans le cadre de l’Initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu'une partie ou la totalité de leur financement soit avancée dans le cadre d'ententes de financement existantes avec une sélection de ministères fédéraux qui offrent des programmes AGJEA, à savoir EDSC, Services aux Autochtones Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Cette approche appuie les engagements énoncés et co-développés dans le cadre de l'AGJEA, concernant la flexibilité et la prestation de services pour les partenaires autochtones.

En 2022, un certain nombre de partenaires autochtones ont demandé que leur financement AGJEA soit avancé dans le cadre d'ententes avec le ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, pour un total de 27,1 millions de dollars. Ces partenaires autochtones sont : l’Administration régionale Kativik au Québec, le gouvernement du Nunatsiavut à Terre-Neuve-et-Labrador et une sélection de partenaires de la Nation métisse - le Ralliement national des Métis, la Nation métisse de l'Alberta, la Nation métisse de la Saskatchewan et la Fédération des Métis du Manitoba.

EDSC demande l’autorisation d’inclure un transfert d’un montant de 27 087 752 de dollars au Crédit 5 (Contributions) au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’année financière se terminant le 31 mars 2023.

C. Postes législatifs budgétaires
28. Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés – Augmentation de 21,2 millions de dollars

Les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés (RASE) comprennent le coût des contributions de contrepartie que le gouvernement verse comme employeur aux caisses de retraite de la fonction publique, au Régime de pensions du Canada ou au Régime des rentes du Québec, au Régime de prestations de décès et au Compte des opérations de l’assurance-emploi.

L'augmentation prévue de 21 202 344 de dollars est directement liée au crédit 1 – Dépenses de fonctionnement demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour les crédits votés présentés à la section A (postes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 16, 17, 19 et 21) ci-dessus.

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Martine Rioux, Directrice principale, Planification et gestion des dépenses, DGDPF
  • Contact clé : Brian Leonard, Adjoint à la Dirigeante principale des finances, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karen Robertson, Dirigeante principale des finances, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 31 octobre 2022

7.b. Brochure : Aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 d’EDSC

Formats substituts

EDSC demande un total de 411,4 millions de dollars d’autorisations supplémentaires dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), ce qui porterait le total des dépenses prévues à 174,8 milliards de dollars.

Figure 1 : Total des dépenses prévues et du Budget des dépenses à ce jour d’EDSC
Figure 1 : Total des dépenses prévues et du Budget des dépenses à ce jour d’EDSC: La description textuelle suit
Figure 1 : version textuelle

Figure de gauche: Le total des dépenses prévues d’EDSC est 174,8 milliards de $

  • Les dépenses prévues de prestations d’Assurance-emploi (A‑E) sont 24,8 milliards de $ ou 14,2 % du total des dépenses prévues.
  • Les dépenses prévues de prestations du Régime de pension du Canada (RPC) sont 57,2 milliards de $ ou 32,7 % du total des dépenses prévues.
  • Les autres dépenses prévues de recouvrements de l’A-E et RPC et Indemnisation des accidentés du travail sont 2,5 milliards de $ ou 1,4 % du total des dépenses prévues.
  • Les dépenses prévues des dépenses de fonctionnement de l’A‑E et RPC sont 2,6 milliards de $ ou 1,5 % du total des dépenses prévues.
  • Le Budget des dépenses à ce jour (le Budget principal des dépenses plus les Budgets supplémentaires des dépenses A et B) représente 87,7 milliards de $ ou 50,2 % du total des dépenses prévues.

Figure de droite: Le Budget des dépenses à ce jour d’EDSC est 87,7 milliards de $

  • Les dépenses prévues des postes législatifs sont 75,7 milliards de $ ou 86 % du total du Budget des dépenses à ce jour.
  • Les dépenses prévues du Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement sont 1,4 milliards ou 2 % du total du Budget des dépenses à ce jour.
  • Les dépenses prévues du Crédit 5 – Subventions et contributions sont 10,6 milliards ou 12 % du total du Budget des dépenses à ce jour.

Des dépenses prévues de 174,8 milliards de $, 87,7 milliards de $ est rapporté dans le Budget des dépenses, duquel 86,3 milliards de $ sont des paiements de transfert législatifs et votés. Les programmes votés et législatifs suivants sont inclus dans les dépenses prévues d’EDSC:

  • Programme de la Sécurité de la vieillesse (incluant le Supplément de revenu garanti et Allocations) (législatif) = 67 906,0 millions de $.
  • Programme pour l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants (voté) = 5 031,1 millions de $.
  • Paiement unique pour les bénéficiaires du Supplément de revenu garanti ayant reçu des prestations de pandémie (voté) = 740,0 millions de $.
  • Programme de partenariats pour le développement social (voté) = 425,8 millions de $.
  • Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (voté) = 408,4 millions de $.
  • Prestations canadiennes pour la relance économique de maladie et pour proches aidants (législatif) = 360,2 millions de $.
  • Fonds de dotation philanthropique dirigé par les Noirs (voté) = 199,5 millions de $.
  • Stratégie d’innovation sociale et financement sociale (voté) = 137,2 millions de $.
  • Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes (voté) = 10,0 millions de $.
  • Programme de financement des objectifs de développement durable (voté) = 4,6 millions de $.
  • Prestation universelle pour la garde d’enfants (législatif) = 0,7 millions de $.

Du 411,4 millions de $ demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), les items suivants sont sous la responsabilité de la Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social:

  • Financement destiné à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs = 199,9 millions de $.
  • Fonds pour augmenter la capacité à assumer la charge de travail liée à la Sécurité de la vieillesse= 46,4 millions de $.
  • Fonds destinés à stabiliser la technologie de l’information afin d’appuyer la prestation de programmes = 16,3 millions de $Note de bas de page 18.
  • Fonds destinés à la Modernisation du versement des prestations = 13,5 millions de $Note de bas de page 18.
  • Fonds destinés aux mesures d’intégrité relatives aux Prestations canadienne d’urgence = 13,4 millions de $.
  • Fonds destinés à mettre en œuvre des mesures de santé publique pour les services en personne aux centres de Service Canada (budget fédéral de 2022) = 5,9 millions de $Note de bas de page 18
  • Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants = 4,4 millions de $.
  • Fonds destinés au Programme de préparation à l’investissement = 4,4 millions de $.
  • Fonds destinés à la rémunération rétroactive = 2,2 millions de $Note de bas de page 18.
  • Fonds destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones = 1,9 millions de $.
  • Fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) = 0,2 million de $.
  • Transfert du ministère des Services aux Autochtones pour l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones = 14,6 millions de $.
  • Transfert au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour favoriser les compétences et la formation professionnelle des Autochtones ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones = -27,1 millions de $.
Figure 2 : Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service
Figure 2 : Les Canadiens ont accès aux services d’EDSC dans plus de 600 points de service: La description textuelle suit
Figure 2 : version textuelle
  • EDSC a 338 Centres Service Canada (y compris les bureaux de Passeport desquels 15 sont intégrés et 21 isolés).
  • EDSC fournit des services dans 247 sites de services mobiles (146 ont été réactivés à partir du 21 novembre 2022).
  • EDSC a accès à 15 sites des partenaires de prestation de services.

L’espace occupé par EDSC compte au total 405 sites, qui comprend les Centres Services Canada susmentionnés, des espaces de bureaux généraux, des sites d’impression de passeports et des sites de traitement et centre d’appels.

Au 1er janvier 2023, le nombre total d’ETP d’EDSC (y compris les employés de Passeport) est 37,234.

7.c. Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il la somme de 199,9 millions de dollars pour des fonds destinés à la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le Budget de 2021 a annoncé l'investissement de 200 millions de dollars pour la création d'un nouveau Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs.

Dirigé par les Canadiens noirs pour les Canadiens noirs, le Fonds de dotation créera une source de financement durable pour les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif dirigés par les Noirs, axés sur les Noirs et au service des Noirs qui s'efforcent de lutter contre le racisme anti-Noir et d'améliorer les résultats sociaux et économiques dans les communautés noires.

Le 3 octobre 2022, le ministre du Logement et de la Diversité et de l'Inclusion, Ahmed Hussen a lancé un appel de propositions invitant les organismes à but non lucratif et les organismes de bienfaisance dirigés par des Noirs et au service des Noirs à soumettre une proposition afin d‘administrer le Fonds de dotation.

Réponse

Le gouvernement a pris des mesures pour réduire le racisme envers les Noirs et améliorer les résultats sociaux et économiques au sein des communautés noires. Pour atteindre ces objectifs, un appel de propositions pour la mise en œuvre du Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs (FDPDN) a été lancé.

Le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs vise à créer une source de financement durable pour les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance enregistrés dirigés par des Noirs, axés sur les Noirs et axés sur les services aux Noirs. Par l’entremise de ce fonds, le gouvernement du Canada fournira une dotation de 199 476 227 $ à un organisme bénéficiaire national dirigé par des Noirs et axé sur les services aux Noirs.

EDSC accepte les candidatures du 3 octobre 2022 au 25 novembre 2022 à 12 heures (midi), heure avancée de l’Est. EDSC demande 199,9 millions de dollars pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023. On prévoit qu’une décision de financement sera prise au début de 2023.

Le Fonds de dotation est créé pour les prochaines générations. Le financement accordé à l’organisme bénéficiaire dirigé par des Noirs et au service des Noirs se fera aux termes de la politique sur les paiements forfaitaires uniques de la ministre des Finances. On prévoit que le paiement se fera vers la fin de l’exercice se terminant le 31 mars 2023.

Contexte

Tableau 14 : Financement pour le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs
Financement ($) et ETP Fonds existants (PM 2022-23) Budget supplémentaire des dépenses B Financement total
ETP 0 3 3
Salaire 0 301 938 301 938
F & E 0 128 234 128 234
Total fonctionnement (crédit 1) 0 430 172 430 172
S & C (crédit 5) 0 199 476 227 199 476 227
Total partiel 0 199 906 399 199 906 399
RASE 0 81 523 81 523
Total 0 199 987 922 199 987 922

Citations clés

La diversité est une réalité, mais l'inclusion est un choix. Le gouvernement reconnaît que les communautés noires continuent de faire face à des obstacles systémiques, et nous sommes déterminés à faire en sorte que le Fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs offre un soutien direct aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif dirigés par des Noirs partout au pays. Nous continuerons de nous appuyer sur les progrès que nous avons marqués pour créer un Canada plus inclusif et plus équitable où personne n'est laissé pour compte.

Le ministre du Logement et de la Diversité et de l'Inclusion, Ahmed Hussen
  • Préparé par : Jonathan Wells, Gestionnaire
  • Expert-conseil : Monika Bertrand, Directrice générale, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karen Hall, Sous-ministre adjointe, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 13 octobre 2022

7.d. La charge de travail de la Sécurité de la vieillesse

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il 46,4 millions de dollars pour accroître la capacité de la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Les autorisations financières de base pour l’exécution du programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) n’ont pas été rajustées depuis leur établissement en 2004 à 2005.

Le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie ont accru la clientèle de la SV et entraîné une croissance sans précédent de la charge de travail. Par exemple, le nombre de prestataires de la SV a augmenté de 67 % dans les 18 dernières années, passant de 4,2 millions en 2004 à 2005, à 6,9 millions en 2021 à 2022. Cela s’ajoute à la complexité accrue du programme, aux changements sur le marché du travail et aux répercussions de la pandémie de la COVID‑19.

Depuis 2012 à 2013, le Ministère a demandé un financement annuel supplémentaire pour l’exécution du programme, car les autorisations financières de base ne conviennent pas pour répondre à la demande actuelle et aux besoins correspondants en matière de charge de travail.

Au printemps 2022, le Ministère a reçu une approbation pour la charge de travail de la SV d’un montant de 282,7 millions de dollars sur 3 ans (de 2022-2023 à 2024‑2025). De ce montant, 46,4 millions de dollars ont été approuvés pour 2022 à 2023 pour les coûts liés au personnel et au fonctionnement, à l’exclusion des régimes d’avantages sociaux des employés et des services partagés.

Réponse

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est l’un des plus importants programmes du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60.8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions de bénéficiaires.

En lien avec une décision différée du budget de 2022, EDSC demande un financement de 46,4 millions de dollars en 2022 à 2023 pour faire face à l’augmentation démographique de la charge de travail liée à la SV, pour ralentir la croissance de l’arriéré et pour accroître la capacité du Centre d’appels des pensions de mieux répondre aux demandes de renseignements des clients et réduire au minimum les répercussions sur les temps d’attente.

En l’absence de ces fonds, le Centre d’appels des pensions prévoit que les temps d’attente augmenteront pour atteindre une moyenne estimée de 60 minutes en 2023 à 2024, certains d’entre eux dépassant une heure et plus pendant les périodes où le volume d’appels est élevé.

Sans ce financement, les niveaux d’arriéré devraient également augmenter de près de 3 millions d’éléments de travail d’ici la fin de 2023 à 2024.

Contexte

Tableau 15 : Financement pour la charge de travail de la Sécurité de la vieillesse
Financement ($) et ETP Financement existant (PM 2022 à 2023) Budget supplémentaire des dépenses (B) Total du financement
ETP 2 118 381 2 499
Salaire 140 199 931 29 192 760 169 392 691
F et E 39 228 323 17 227 485 56 455 808
Total des coûts de fonctionnement (crédit 1) 179 428 254 46 420 245 225 848 499
S et C (crédit 5) 0 0 0
Sous-total 179 428 254 46 420 245 225 848 499
RASE 37 853 981 7 882 045 45 736 026
Total 217 282 235 54 302 290 271 584 525

Le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) est l’un des plus importants programmes du gouvernement du Canada. En 2021 à 2022, le programme a versé 60.8 milliards de dollars en prestations à 6,9 millions d’aînés. Pour un nombre important de ces aînés, les prestations de la SV (en particulier le Supplément de revenu garanti [SRG] et d’autres prestations fondées sur l’examen du revenu) représentent leur seule source de revenu. Le fait de ne pas recevoir ces prestations de base à temps peut entraîner de graves difficultés financières.

La charge de travail de la SV se rapporte au traitement des demandes de la SV, aux révisions des prestations et des appels, ainsi qu’aux éléments à l’appui qui assurent la surveillance, la rapidité et la qualité. Le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie ont accru la clientèle de la SV et, par conséquent, la charge de travail.

Le nombre de clients de la SV a augmenté de 67 % depuis 2004 à 2005. Selon le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), ce nombre augmentera de 53 % entre 2020 et 2035, pour atteindre 10,1 millions d’ici 2035. Environ 62 000 nouveaux éléments de travail sont reçus chaque semaine. Tout élément de travail qui n’est pas terminé dans les 30 jours ouvrables devient un arriéré.

EDSC a dû compléter son financement des autorités votées sur une base annuelle pour répondre aux exigences changeantes en matière de charge de travail et de compenser les pressions exercées par la charge de travail. Depuis 2012 à 2013, EDSC a reçu des fonds supplémentaires à multiples reprises afin de compenser les pressions liées à la charge de travail. Cela représente en moyenne 40 % du budget de traitement de la Sécurité de la vieillesse depuis 2016 à 2017, allant jusqu’à 48 % en 2020 à 2021.

Malgré ce supplément, l’arriéré actuel augmente. À la fin de l’exercice 2021 à 2022, il y avait près de 775 000 éléments de travail dans l’arriéré de la SV; toutefois, le niveau actuel de l’arriéré depuis le début de l’exercice (en date du 18 septembre 2022) est d’environ 1 215 256 éléments de travail. L’état actuel du traitement montre que les normes de service peuvent être atteintes avec un niveau l’arriéré de 650 000 à 750 000. Les temps d’attente au Centre d’appels des pensions augmentent également. En 2021 à 2022, le temps d’attente moyen était de 24 minutes. En date du 16 septembre 2022, le temps d’attente moyen depuis le début de l’année est de 50,5 minutes.

Ce financement permettra à EDSC de faire face aux pressions liées à la charge de travail, de ralentir la croissance des niveaux l’arriéré et de permettre à un plus grand nombre d’aînés de parler à un agent du Centre d’appels des pensions.

Citations clés

Néant

  • Préparé par :
    • Maren Delion, Directrice, Directions des orientations stratégiques, Direction générale des prestations et des services intégrés, [le numéro de téléphone a été caviardé]
    • Benoit Julien, Directeur exécutif, Opérations du RPC et SV, Direction générale des prestations et des services intégrés, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Personne-ressource : Barbara Curran, Directrice générale, Opérations du RPC et SV, Direction générale des prestations et des services intégrés, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Tammy Bélanger, Adjointe principale, Direction générale des prestations et des services intégrés, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 7 octobre 2022

7.e. Stabilisation des systèmes de de technologie de l’information (TI)

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 16,3 millions de dollars pour stabiliser la technologie de l’information afin de soutenir la prestation de programmes dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

EDSC verse des milliards de dollars en prestations directes à des millions de Canadiens chaque année.

Les systèmes de technologie de l’information (TI) d’EDSC qui permettent la prestation de services du Ministère risquent de connaître une défaillance en raison d’années de sous-investissement.

Reconnaissant la nécessité, à court terme, de stabiliser et de corriger les systèmes de TI d’EDSC, le gouvernement du Canada a approuvé en mai 2020 une demande de financement hors cycle de 469 millions de dollars sur 6 ans (2020‑2021 à 2025‑2026) pour mettre en œuvre l’Initiative de redressement de la dette technique d’EDSC.

La présente demande est nécessaire pour continuer de régler des problèmes urgents et de stabiliser les systèmes de TI vieillissants d’EDSC.

Réponse

EDSC est la plus grande organisation fédérale de prestations de services au Canada. Toutefois, à la suite de décennies de sous-investissement systématique en TI, EDSC est aux prises avec une situation sans précédent, dans laquelle les systèmes pourraient tomber en panne et affecter la prestation continue de programmes et services indispensables aux Canadiens.

En 2022 à 2023, un investissement supplémentaire de fonctionnement de 64,9 millions de dollars est nécessaire pour poursuivre les activités visant à régler les problèmes les plus urgents par rapport aux systèmes de TI vieillissants d’EDSC, comme l’amélioration de la performance du réseau et des solutions de reprise après catastrophe en vue d’accroître la capacité d’atteindre les objectifs de reprise des activités du Ministère.

Les 16,3 millions de dollars représentent la partie du financement supplémentaire de l’initiative qui provient au Trésor pour l’exercice 2022 à 2023 sans les coûts liés aux régime d'avantages sociaux des employés (RASE Par ailleurs, des sommes de 40,2 million de dollars et 8,4 million de dollars seront financés par le Compte des opérations de l’assurance-emploi et le Compte du Régime de pensions du Canada respectivement. Ces montants ne sont pas inclus dans le budget des dépenses.

Contexte

Tableau 16 : Financement supplémentaire tel que présenté dans le Budget supplémentaire des dépenses B (Crédit 1 seulement)

Financement ($) et ETP – Crédit 1 Fonds existants Nouveaux fonds Report de fonds Budget supplémentaire des dépenses B Financement total – Crédit 1
ETP 0 28 0 28 28
Salaire 0 3 052 958 0 3 052 958 3 052 958
F & E 2 348 500 11 786 292 1 412 157 13 198 449 15 546 949
Total fonctionnement 2 348 500 14 839 250 1 412 157 16 251 407 18 599 907
RASE 0 824 299 0 824 299 824 299
Total – Crédit 1 2 348 500 15 663 549 1 412 157 17 075 706 19 424 206
Tableau 17 : Financement supplémentaire total (incluant les composantes du Crédit 1, de l’AE et du RPC)
Financement ($) et ETP – Total (incluant l’AE et le RPC) Fonds existants Nouveaux fonds Report de fonds Financement supplémentaire Financement total
ETP 0 79 0 79 79
Salaire 0 8 503 116 0 8 506 116 8 506 116
F & E 15 312 744 50 404 476 6 013 017 56 417 493 71 730 237
Total fonctionnement 15 312 744 58 907 592 6 013 017 64 920 609 80 233 353
RASE 0 2 295 841 0 2 295 841 2 295 841
Total 15 312 744 61 203 433 6 013 017 67 216 450 82 529 194

Les systèmes de TI d’EDSC vieillissent. Par exemple, les systèmes de TI qui soutiennent les 3 principaux programmes statutaires (Assurance-emploi, Régime de pensions du Canada et Sécurité de la vieillesse) arrivent à la fin de leur cycle de vie.

En mai 2020, le gouvernement du Canada a approuvé un financement hors cycle de 469 millions de dollars sur 6 ans (2020‑2021 à 2025‑2026) pour mettre en œuvre des activités d’atténuation des risques.

Le coût de fonctionnement en 2022 à 2023 pour l’Initiative de redressement de la dette technique s’élève à 80,2 millions de dollars. Ceci comprend 15,3 millions de dollars qui proviennent du financement existant du Ministère et un financement supplémentaire de 64,9 millions de dollars. Ce dernier est composé de 58,9 millions de dollars de nouveau financement approuvé en juin 2022 et d’un report de fonds de 6,0 millions de dollars correspondant à des fonds reçus par EDSC en 2021 à 2022 et réaffectés à 2022 à 2023. Le report de fonds découle d’une révision des échéanciers des projets et des activités d’approvisionnement dirigés par Services partagés Canada.

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Susan Donovan Brown, Directrice générale, Viabilité des activités opérationnelles, Direction générale de l’innovation, de l’information et de la technologie, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Expert-conseil : Susan Donovan Brown, Directrice générale, Viabilité des activités opérationnelles, Direction générale de l’innovation, de l’information et de la technologie, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Peter Littlefield, Dirigeant principal de l’information, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 13 octobre 2022

7.f. Modernisation du versement des prestations

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il un report de fonds de 13,5 millions de dollars pour la modernisation du versement des prestations dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada (GC) s’est engagé à accélérer le remplacement de la solution de la Sécurité de la vieillesse (SV) afin de minimiser le risque que ce système vieux de 60 ans fasse défaut et ait des répercussions sur les prestations des aînés.

Le Programme de modernisation du versement des prestations (MVP) met en œuvre une plateforme commune de versement des prestations (PCVP), qui a été choisie comme nouvelle technologie moderne pour la prestation de la SV et ultimement d’autres prestations. En remplaçant l’ancien système, la PCVP atténuera le risque de défaillance des technologies de l’information et maintiendra la capacité du GC à émettre le paiement des prestations aux aînés.

Il fournira également au programme de la SV l’infrastructure nécessaire pour continuer à moderniser les processus opérationnels, ainsi que la flexibilité technique pour répondre plus efficacement à tout changement législatif et politique futur.

Réponse

Ce report de fonds financera l’amélioration continue d’une plateforme commune de versement des prestations et ses capacités à intégrer ultimement de multiples prestations, en commençant par le Programme de la SV. Cela comprend la finalisation de l’acquisition, de la construction et du déploiement des outils qui amélioreront la gestion de la main-d’œuvre, de la charge de travail et des connaissances, en plus d’un nouveau centre de contact qui permettra à une main-d’œuvre bien formée et intégrée d’offrir l’excellence du service aux Canadiens.

Afin de réduire les risques quant à la mise en œuvre complète de la MVP de la SV, le Ministère évite une approche de choc et a prévu 3 versions progressives qui s’appuient les unes sur les autres. La mise en œuvre complète devrait être terminée en décembre 2024, sans compter les 9 mois de stabilisation.

Le Ministère continue de contribuer à la réalisation de l’engagement pris dans la lettre de mandat de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, en tant que ministre responsable de Service Canada, de diriger l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes de prestations de services et de prestations modernes, résilients, sûrs et fiables pour les Canadiens.

Contexte

Le ministère de l’Emploi et du Développement social a élaboré un plan visant à mettre en place une plateforme commune de versement des prestations (y compris les capacités de gestion de l’identité) qui sera prête à accueillir les prestations. La plateforme CVP est une exigence clé du Programme de MVP et l’achèvement de son déploiement préparera l’intégration des programmes de prestations de la SV, de l’assurance-emploi (AE) et du Régime de pensions du Canada (RPC), tout en assurant l’évolutivité pour d’autres programmes de prestations, selon la décision du GC.

Le Programme a connu des retards dans l’établissement des fondations de la plateforme CVP en raison de problèmes de vélocité et d’accès au réseau qui, à leur tour, ont eu une incidence sur les livrables des fondations restantes. En conséquence, l’achèvement de l’étape des fondations a été repoussé à l’automne 2022, alors que l’objectif initial était avril 2022.

Afin d’atténuer le risque pour les délais de mise en œuvre de la SV, le calendrier a été révisé pour donner la priorité aux capacités des fondations nécessaires à l’intégration de la SV. En outre, le Programme entreprend une réorganisation des projets afin d’optimiser les équipes de projet pour fournir la SV à court terme, et d’autres prestations à moyen terme.

La nature transformatrice du Programme de MVP, y compris la modernisation des processus opérationnels et de la technologie à l’appui des programmes de la SV, de l’AE et du RPC, en fait une entreprise à haut risque qui le restera probablement pendant toute sa durée. Le Programme a progressivement mis en œuvre des mesures d’atténuation des risques liés à la planification, aux estimations, à la gestion des fournisseurs et à l’intégration des systèmes depuis son lancement en avril 2021, ce qui a permis de réduire le nombre total de risques gérés par le Programme. Dans son souci de fournir la plateforme CVP pour prendre en charge la SV comme première prestation, la MVP s’efforcera de réduire les risques liés à la migration des données et de trouver un équilibre entre la planification et l’exécution.

Tableau 18 : Intégration de la Sécurité de la vieillesse dans la modernisation du versement des prestations (MVP de la SV)
Financement ($) Financement existant Report de fonds Financement total
Salaire – Trésor 21 234 742 1 809 185 23 043 927
F et E – Trésor 143 208 396 9 720 150 152 928 546
Total MVP de la SV 164 443 138 11 529 335 175 972 473
Tableau 19 : Modernisation du versement des prestations – Étape des fondations (Fondations de la MVP)
Financement ($) Financement existant Report de fonds Financement total
Salaire – Trésor 4 266 376 0 4 266 376
F et E – Trésor 8 208 729 2 001 915 10 210 644
Salaire – Assurance-emploi 62 573 524 0 62 573 524
F et E – Assurance-emploi 126 175 251 47 744 658 173 919 909
Salaire – Régime de pensions du Canada 4 266 377 0 4 266 377
F et E – Régime de pensions du Canada 8 602 671 3 183 478 11 786 149
Total fondations de la MVP) 214 092 928 52 930 051 267 022 979
Tableau 20: Total MVP de la SV et fondations de la MVP
Financement total ($) Financement existant Report de fonds Financement total
Trésor 176 918 243 13 531 250 190 449 493
Assurance-emploi 188 748 775 47 744 658 236 493 433
Régime de pensions du Canada 12 869 048 3 183 478 16 052 526
Total général 378 536 066 64 459 386 442 995 452

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Kari Beach, Directrice exécutive, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Personne-ressource : Kari Beach, Directrice exécutive, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Jacques Cormier, Sous-ministre adjoint
  • Date : 12 octobre 2022

7.g. Assurer la sécurité des Centres Service Canada

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 5,9 millions de dollars pour assurer la sécurité des Centres Service Canada (CSC) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le ministère a reçu un financement de 29,8 millions de dollars dans le budget 2022, dont 5,9 millions de dollars proviennent du Trésor. La portion restante de 20,3 millions de dollars est financée par le Compte des opérations de l'assurance-emploi et 3,6 millions de dollars par le Régime de pensions du Canada, qui ne sont pas inclus dans le Budget des dépenses. Ce financement a permis à 317 CSC d’être ouverts au cours de l’année financière 2022 à 2022 et il est utilisé pour se conformer aux exigences de santé publique en maintenant des services de commissionnaires/gardiens de sécurité pour faire respecter les mesures de santé et de sécurité.

Le nombre de demandes de service traitées dans les CSC a augmenté considérablement depuis la réouverture à l’été 2020. Le nombre cumulatif de clients ayant eu recours au mode de prestation de services en personne est passé d’environ 1,5 million en 2020 à 2021 à 3 millions en 2021 à 2022.

D’après le sondage sur l’expérience client de Service Canada 2020 à 2021, 87 % des clients ayant eu recours au mode de prestation de services en personne ont jugé que les services étaient offerts de façon à protéger leur santé et leur sécurité pendant la pandémie de COVID‑19.

Les CSC servent tous les segments de la population canadienne. Cependant, certains groupes ont tendance à recourir davantage au mode de services en personne. D’après le sondage sur l’expérience client de Service Canada 2020 à 2021, certains clients à risque sont plus susceptibles d’utiliser le mode de services en personne, comme indiqué ci-dessous :

  • jeunes (18 à 30 ans), 42 % par rapport à 30 % de tous les clients;
  • nouveaux arrivants, 64 % par rapport à 30 % de tous les clients;
  • clients ayant une vulnérabilité électronique, 38 % par rapport à 30 % de tous les clients;
  • minorités racisées, 48 % par rapport à 30 % de tous les clients.

Réponse

Ce financement répond aux exigences de santé publique nécessaires à la prestation de services en personne au public, en particulier aux exigences en matière de santé et de sécurité au travail liées aux obligations du Ministère en tant qu’employeur.

Bien qu’il ne soit plus nécessaire de procéder à un contrôle et à un suivi actif des employés et des visiteurs sur place, toutes les personnes qui entrent dans les CSC sont tenues de porter un masque médical ou un masque respiratoire. Les différences entre les exigences provinciales et fédérales en ce qui concerne le port du masque créent des points de friction avec le public. Combinée au retour à une occupation complète et à des volumes de clients particulièrement élevés, la situation nécessite une présence continue de commissionnaires dans les CSC.

Ce financement est nécessaire pour maintenir l’accès aux services en personne dans les CSC, en particulier pour les groupes à risque qui dépendent davantage du réseau de services en personne.

Contexte

Tableau 21 : Financement pour assurer la sécurité des Centres Service Canada (CSC)
Financement ($) Financement actuel Budget supplémentaire des dépenses B Montant total du financement
F et E - Fonds du revenu consolidé 0 5 941 433 5 941 433
F et E – Assurance-emploi 0 20 238 006 20 238 006
F et E – Régime de pensions du Canada 0 3 620 561 3 620 561
Total 0 29 800 000 29 800 000

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Michel Poulin, Gestionnaire
  • Personne-ressource principale : Peter Boyd, Directeur exécutif, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karl Carisse, Directeur général, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 12 octobre 2022

7.h. Report du AGJE

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un report de 4,4 millions de dollars pour le programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le budget de 2017 a annoncé 100 millions de dollars sur 10 ans pour le Programme d'innovation pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE) et l'Énoncé économique de l'automne 2020 a rendu ce financement permanent avec 15 millions de dollars par année à compter de 2028 à 2029.

EDSC demande de reporter à 2022 à 2023, 4,4 millions de dollars de subventions et contributions non utilisées de l’AGJE en 2021 à 2022. Le financement à reporter comprend un montant de 152 000 dollars pour soutenir les données et la recherche sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE), et un montant de 4 270 357 dollars pour les projets d’innovation en matière d’AGJE.

Le financement des données et de la recherche sur l’AGJE facilite la participation des experts et des organisations en général (universités, intervenants et autres organisations non gouvernementales) à la création de nouveaux projets visant à combler les lacunes de longue date en matière de données et de recherche sur l’AGJE.

Le report du financement des subventions pour les données et la recherche sur l’AGJE est demandé en raison de retards dans les travaux avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour lancer des appels de propositions pour les projets de données et de recherche, et de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l’année.

L’appel de propositions pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE de 2020 s’est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a donné lieu à beaucoup plus de propositions que prévu. La période d’évaluation a donc été prolongée. Même si les projets ont finalement été approuvés à la fin de 2021, les fonds n’ont pas été versés aux destinataires avant l’exercice financier 2022 à 2023.

Le report de 4,2 millions de dollars du financement du Programme d’innovation en matière d’AGJE contribuera à garantir l’obtention de résultats continus aux niveaux national, régional et local.

Réponse

L’appel de propositions pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE de 2020 a donné lieu à beaucoup plus de propositions que prévu. La période d’évaluation a été prolongée, et les échéances relatives au financement ont été repoussées.

Les fonds reportés, d’un montant de 4,2 millions de dollars, serviront à financer des projets pluriannuels à partir de l’exercice financier 2022 à 2023, garantissant ainsi le maintien des retombées positives du Programme d’innovation en matière d’AGJE.

Les fonds reportés pour les données et la recherche sur l’AGJE soutiendront la collectivité d’experts au sens large dans la création de nouveaux projets visant à combler les lacunes en matière de données et de recherche sur l’AGJE.

Contexte

Tableau 22 : Financement actuel, Budget supplémentaire des dépenses (B) et Financement total, 2022 à 2023
Financement ($) Financement actuel 2022 à 2023 Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022 à 2023 Financement total 2022 à 2023
Subventions 1 250 000 152 500 1 402 500
Contributions 11 702 668 4 270 357 15 973 025
Total, crédit 5 12 952 668 4 422 857 17 375 525

Les budgets de 2016 et de 2017 prévoyaient 7,5 milliards de dollars sur 11 ans pour l’AGJE, à partir de l’exercice financier 2017 à 2018, dont 195 millions de dollars sur 10 ans pour des investissements dans l’innovation, les données et la recherche en matière de garde d’enfants.

Programme d’innovation en matière d’AGJE

Le Programme d’innovation en matière d’AGJE soutient l’exploration, la mise à l’essai et l’élaboration d’approches novatrices pour favoriser l’accès des enfants et des familles à des programmes et à des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables, flexibles, inclusifs et de haute qualité dans tout le pays. Les projets ont une portée locale, régionale ou nationale et ciblent les besoins des enfants de moins de 6 ans et de leurs familles.

L’appel de propositions pour le Programme d’innovation en matière d’AGJE de 2020 s’est déroulé du 30 octobre 2020 au 7 janvier 2021 et a donné lieu à beaucoup plus de propositions que prévu. La période d’évaluation a donc été prolongée.

Même si les projets ont finalement été approuvés à la fin de 2021, les fonds n’ont pas été versés aux destinataires avant l’exercice financier 2022 à 2023. Par conséquent, le montant de 14,5 millions de dollars prévu à l’exercice financier 2021 à 2022 a été reporté aux 3 exercices financiers suivants (2022‑2023 à 2024‑2025), y compris un report de 4,2 millions de dollars à l’exercice financier 2022 à 2023.

Données et recherche sur l’AGJE

Le financement des données et de la recherche sur l’AGJE vise à combler les principales lacunes en matière d’information et à améliorer les connaissances internes nécessaires à la création du système pancanadien. Le financement de la recherche et des données sur l’AGJE permet de soutenir la production de rapports, de combler les lacunes en matière de recherche et de données sur l’AGJE et d’améliorer la mesure et la compréhension de l’incidence des investissements en AGJE sur les enfants et les familles. Il facilite également l’échange et la diffusion des résultats de la recherche sur l’AGJE afin de soutenir l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes et la prise de décisions efficace.

Lors de l’exercice financier 2021 à 2022, un montant de 850 000 dollars provenant des fonds de fonctionnement et d’entretien pour les données et la recherche sur l’AGJE a été converti en subventions et en contributions afin de diversifier les investissements fédéraux dans les données et la recherche, qui, à l’heure actuelle, reposent essentiellement sur des projets avec Statistique Canada. Un programme de subventions et de contributions facilite une plus grande participation des intervenants aux projets de recherche et de données, notamment en favorisant et en permettant des activités de recherche et de données dirigées par des Autochtones, et en facilitant de nouvelles approches en matière d’échange de connaissances. Par exemple, les activités d’échange de connaissances pourraient inclure des conférences ou des ateliers sur les données et les recherches sur l’AGJE où les données et les résultats des recherches et des projets peuvent être diffusés, et l’échange de renseignements avec tous les ordres de gouvernement et la société, y compris le milieu universitaire, les organisations autochtones, les organisations et les groupes de défense dans le domaine de l’AGJE, ainsi que le grand public.

Le report du financement des subventions pour les données et la recherche sur l’AGJE est demandé en raison de retards dans les travaux avec les partenaires autochtones, de changements dans le mécanisme organisationnel pour lancer des appels de propositions pour les projets de données et de recherche, et de changements dans la capacité organisationnelle au cours de l’année.

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Lyne Deschênes, Gestionnaire, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Expert-conseil : Chloe McIsaac, Directrice, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Michelle Lattimore, Directrice générale, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 12 octobre 2022

7.i. Programme de préparation à l’investissement

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il un report de fonds de 4,4 millions de dollars pour le Programme de préparation à l’investissement dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le budget de 2021 a annoncé un financement de 50 millions de dollars sur 2 ans pour renouveler le Programme de préparation à l’investissement, à compter de 2021 à 2022.

Sur les 23 millions de dollars disponibles sous forme de subventions et de contributions en 2021 à 2022, 15 millions de dollars ont été versés par l’intermédiaire de ces ententes, ce qui laisse des fonds non engagés d’environ 7,7 millions de dollars. EDSC propose de reporter ces fonds non engagés sur 2 exercices (2022 à 2023 et 2023 à 2024).

Réponse

En 2021 à 2022, EDSC a connu des retards dans la mise en œuvre du Programme renouvelé de préparation à l'investissement. EDSC a adopté un nouveau processus public de sollicitation de propositions. Bien qu’elle améliore la transparence, la mise en œuvre de ce processus a considérablement allongé le délai nécessaire pour mener un appel de propositions.

En conséquence, le premier groupe d’ententes de financement n’a pas été signé avant mars 2022 et prévoit un exercice financier (2022 à 2023) pour mener à bien les activités du projet or les propositions de projet approuvées prévoient un délai d’exécution de 18 à 24 mois.

Afin d’atteindre les résultats escomptés du programme, on demande le report des fonds non engagés de l’exercice 1 (2021 à 2022) aux exercices 2 (2022 à 2023) et 3 (2023 à 2024). EDSC demande le transfert de 4,4 millions de dollars à l’exercice en cours qui se termine le 31 mars 2023, ainsi que le transfert des 3,3 millions de dollars restants à l’exercice 2023 à 2024.

EDSC a travaillé en étroite collaboration avec les bénéficiaires pour déterminer le montant qu’ils pourraient dépenser de manière réaliste au cours de l’exercice 2021 à 2022. En conséquence, EDSC a été en mesure d’engager la totalité des 23 millions de dollars disponibles pour ces ententes en 2021 à 2022, ce qui laisse environ 7,7 millions de dollars de fonds non engagés.

Le report des fonds vers ces 2 exercices contribuera à atténuer l’incidence des retards et à prolonger le programme jusqu’en 2023 à 2024 afin de donner aux bénéficiaires du financement le temps dont ils ont besoin pour mener à bien leurs activités du projet. Le report garantira également que le Programme de préparation à l’investissement atteindra les résultats et les objectifs qu’il s’est fixés.

Contexte

Tableau 23 : Financement pour le Programme de préparation à l’investissement
Financement ($) Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
Subventions 2 000 000 0 2 000 000
Contributions 20 826 508 4 356 106 25 182 614
Total Vote 5 22 826 508 4 356 106 27 182 614

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Danielle Lediard, Analyste des politiques
  • Expert-conseil : Corinne Baggley, Directrice, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Karen Hall, Sous-ministre adjointe déléguée, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 13 octobre 2022

7.j. Report AGJEA

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il un report de 1,9 million de dollars destinés à l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

En 2022 à 2023, certains gouvernements autochtones qui travaillent en partenariat avec le gouvernement du Canada à la mise en œuvre de l’Initiative de transformation de l’AGJEA ont demandé que leurs affectations de financement pluriannuelles prévues soient rajustées. Leur demande s’inscrivait dans les efforts déployés pour pallier les répercussions de la pandémie sur leurs communautés et visait aussi à obtenir un sursis pour parvenir à positionner, à planifier et à dépenser les investissements supplémentaires dans l’AGJEA.

Parmi les partenaires autochtones qui ont présenté ces demandes, on retrouve les suivants : le gouvernement du territoire de l’Akaitcho dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.), le gouvernement tlicho dans les T.N.-O., le Ralliement national des Métis dans la région de la capitale nationale et l’association inuite de Kitikmeot au Nunavut.

En raison de la pandémie de COVID-19, les gouvernements et les communautés autochtones ont eu du mal à mettre en œuvre les initiatives prévues en matière d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et à dépenser les fonds du budget de 2021, puisqu’ils devaient continuellement axer leurs efforts et leurs ressources sur les interventions liées à la pandémie. C’est pourquoi certains gouvernements autochtones ont demandé le report de fonds.

Pour répondre à ces demandes des gouvernements autochtones, EDSC reporte un financement de 11,9 millions de dollars de 2021 à 2022 aux années à venir, dont 1,9 million de dollars en 2022 à 2023. Le financement reporté provient à l'origine de l'annonce faite dans le budget 2017, l'énoncé économique de l'automne 2020 et dans le budget 2021 pour l'AGJEA.

Réponse

Le montant de report de fonds (1,9 million de dollars) proposé correspond au financement supplémentaire accordé à l’exercice 2021 à 2022 pour respecter les priorités autochtones relatives à la création d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, soit un engagement clé du gouvernement du Canada.

La demande de report correspond à l’affectation actualisée et aux décisions des gouvernements autochtones concernant la mise en œuvre du système d’AGJEA.

Les investissements dans l’AGJEA sont gérés au moyen d’un modèle de partenariat entre le gouvernement du Canada et les partenaires autochtones. Selon ce modèle, les décisions concernant l’affectation des fonds, les plans et les priorités relèvent des gouvernements autochtones.

Le report de fonds donnerait aux communautés autochtones touchées par la pandémie plus de temps pour dépenser le financement prévu pour 2021 à 2022.

Les fonds fournis permettront de faire progresser les engagements énoncés dans le Cadre d’AGJEA élaboré conjointement et les stratégies et plans de travail connexes préparés par chaque communauté des Premières Nations, inuite et métisse. Voici des exemples d’activités de financement : la création d’un programme de formation des éducateurs et éducatrices de la petite enfance culturellement adapté aux communautés tlichos et l’amélioration du maintien en poste des éducateurs et éducatrices de la petite enfance dans les programmes de garderies et le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones pour les Inuits du Nunavut, grâce à des programmes de subventions salariales.

Contexte

Tableau 24 : Financement de l’Initiative de transformation de l’Apprentissage et à la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA)
Financement ($) – Initiative de transformation de l’AGJEA Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
Contributions (crédit 5) 245 355 330 $ 1 885 963 $ 247 241 293 $

Les sommes reportées incluent des enveloppes de financement pour le gouvernement du territoire de l’Akaitcho (T.N.‑O.), pour le gouvernement tlicho (T.N.‑O.), pour le Ralliement national des Métis de la région de la capitale nationale, et pour l’association inuite de Kitikmeot (Nun.).

Renseignements supplémentaires au sujet de l’AGJEA

Dans le cadre de son budget de 2017, le gouvernement a annoncé un investissement de 1,7 milliard de dollars sur 10 ans, à compter de l’exercice 2018 à 2019, pour mener à bien les objectifs établis dans le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA), et pour soutenir un éventail de programmes et de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants respectueux de la culture autochtone.

En septembre 2018, le gouvernement du Canada a publié le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (le Cadre), conçu conjointement avec les chefs de l’Assemblée des Premières Nations, de l’Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis. Le Cadre d’AGJEA ouvre la voie, dès maintenant et pour l’avenir, à des systèmes de politiques, de programmes et de mesures de soutien d’AGJE dirigés par les Autochtones, pour les enfants et les familles autochtones. Il définit une vision et des principes, et constitue un guide pour tous les acteurs du domaine de l’AGJEA.

Les sommes supplémentaires investies par la suite dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et du budget de 2021 (2,5 milliards de dollars sur 5 ans et 542 millions de dollars par année par la suite) prennent appui sur le Cadre et permettront aux peuples autochtones d’atteindre les priorités définies et de participer à la création du système d’AGJE à l’échelle du Canada. Par ailleurs, l’Initiative de transformation de l’AGJE cadre, elle aussi, avec les grandes priorités du gouvernement du Canada de travailler à la réconciliation avec les peuples autochtones et de bâtir une relation de nation à nation.

L’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde de jeunes enfants autochtones est une initiative horizontale à laquelle participent différents ministères fédéraux. Les nouvelles autorisations de programmes prévoient toute la souplesse nécessaire pour permettre aux Autochtones d’affecter les investissements à un vaste éventail de priorités d’AGJE pour tous les enfants et toutes les familles autochtones, où qu’ils se trouvent au Canada. L’Initiative repose sur un nouveau modèle de partenariat conçu pour faciliter la prise de décisions par les Autochtones et ainsi faire progresser les priorités nationales et régionales.

Les enveloppes de financement pour l’AGJEA fondées sur les distinctions sont gérées en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse. Ce modèle de partenariat, pour lequel les gouvernements des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse prennent des décisions conjointement avec le gouvernement du Canada au sujet du financement de l’AGJEA pour les priorités de leur choix, est déjà mis en œuvre dans tout le pays dans le cadre de l’Initiative de transformation de l’AGJEA.

Citations clés

Les peuples autochtones sont des partenaires essentiels à la création du nouveau système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants conçus par et en collaboration avec les familles et les communautés autochtones donneront aux enfants autochtones le meilleur départ possible dans la vie. Cela passe par la collaboration, le leadership et les investissements de tous les ordres de gouvernement, dans le respect, la coopération et un esprit de réconciliation.

L’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse (anciennement ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social), juillet 2021
  • Préparé par : Stéphanie Toulouse, Analyste de politiques, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Personne-ressource : Francis Nolan Poupart, Directeur, AGJEA, [les numéros de téléphone ont été caviardés]
  • Approuvé par : Cheri Reddin, Directrice générale, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 12 octobre 2022

7.k. Plan des niveaux d'immigration

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada (EDSC) demande-t-il la somme de 169 milles dollars pour des fonds destinés à la réinstallation des réfugiés afghans (budget fédéral de 2022) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Le numéro d'assurance sociale (NAS) est un numéro de dossier que les citoyens et les résidents permanents ou temporaires doivent obtenir pour travailler au Canada ou pour recevoir divers prestations et services des programmes du gouvernement.

L'attribution de NAS dans le cadre de l'initiative de rétablissement des Afghans a été un succès grâce au partenariat avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et EDSC / Service Canada pour l'organisation de cliniques spécialisées.

Les services publics du programme de NAS comprennent le travail des agents des services aux citoyens (Tiers I) à travers le Canada, et celui des agents du NAS et du Registre d'assurance sociale (RAS) (Tiers II - pour les cas complexes) situés à Bathurst, au Nouveau-Brunswick.

Tiers I traite la majorité des demandes de NAS et utilise un processus de longue date entre les 2 ministères qui permet la validation électronique des documents d'immigration directement avec IRCC. Cette procédure sécurisée réduit le risque d'attribuer le mauvais NAS à la mauvaise personne. Cependant, des problèmes surviennent parfois lors de la validation des documents et nécessitent une intervention de Tiers II. Le financement permettra donc à Tiers II de fournir un soutien si la validation de ce document échoue.

Avec une augmentation des niveaux d'immigration en raison de l'initiative de rétablissement des Afghans, le programme de NAS prévoit une augmentation correspondante du nombre de personnes accédant au programme, y compris les demandes qui nécessitent le support de Tiers II.

Réponse

En lien avec le budget de 2022, IRCC demande un financement égal à l'augmentation progressive des admissions de résidents permanents en plus de ce qui a déjà été approuvé dans le Plan des niveaux d'immigration 2021 à 2023. Ce plan comprend l'augmentation de l'engagement du Canada en matière de réinstallation allant jusqu'à 50 000 réfugiés afghans.

EDSC demande 169 135 $ pour couvrir les coûts différentiels (salaires et F&E) pour les opérations NAS/RAS (Tiers II). Ce montant permettra au NAS/RAS de soutenir le fonctionnement des cliniques des agents des services aux citoyens (niveau I), y compris les services du SIN pour les réfugiés afghans réinstallés au Canada.

Contexte

Tableau 25 : Financement pour la réinstallation des réfugiés afghans
Financement ($) et ETP Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses B* Financement total
ETP 0 0.1 0.1
Salaire 0 142 257 142 257
F et E 0 26 878 26 878
Total des opérations(crédit 1) 0 169 135 169 135
RASE 0 38 410 38 410
Total 0 207 545 207 545

*Inclus le financement des services corporatifs

Pour cette estimation des coûts, il y a 3 éléments distincts, comprenant les services de gestion du NAS (SMS) à l'Administration centrale (AC), le centre d'appels du NAS, le fonctionnement du NAS/RAS à Bathurst. Toutes les directions générales du Ministère ont été consultées sur l'établissement des coûts et la méthodologie.

Citations clés

Néant

  • Préparé par : Chris Durham-Valentino, Directrice, Politique d’identité et partenariats
  • Expert-conseil : Karl Ghiara, Directeur général, Politiques et programmes sur l’identité, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Approuvé par : Mary Crescenzi, SMA, Direction générale des services d’intégrité, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 12 octobre 2022

7.l. Transfer de Services aux Autochtones Canada (SAC) destiné aux AGJEA

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il un transfert de 14,6 millions de dollars du ministère des Services aux Autochtones Canada pour l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Dans le cadre de l’initiative sur l’AGJEA, les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu’une partie ou la totalité de leur financement leur soit avancée dans le cadre d’accords de financement en place avec certains ministères fédéraux qui exécutent des programmes d’AGJEA, à savoir Emploi et Développement social Canada (EDSC), Services aux Autochtones Canada (SAC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne‑Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).

L’approche adoptée soutient les engagements énoncés dans le Cadre d’AGJEA élaboré conjointement concernant la flexibilité et la simplification de la prestation de services pour les partenaires autochtones.

Au printemps 2022, le partenaire des Premières Nations du Québec en matière d’AGJE, la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL), a demandé que le financement actuel et supplémentaire pour l’AGJEA soit versé dans le cadre d’un accord de financement unique avec EDSC au lieu de SAC, afin de simplifier l’administration de ce financement.

Réponse

La demande fait suite aux dernières décisions sur l’allocation de fonds et la mise en œuvre prises par les gouvernements autochtones.

Les investissements dans l’AGJEA sont gérés selon un modèle de partenariat entre le gouvernement du Canada et les partenaires autochtones. Selon ce modèle, les décisions concernant l’affectation des fonds, les plans et les priorités relèvent des gouvernements autochtones. Les gouvernements autochtones ont la possibilité de demander qu’une partie ou la totalité de leur financement soit versée dans le cadre de leurs ententes de contribution avec certains ministères fédéraux qui mettent en œuvre les programmes d’AGJEA.

Les fonds transférés, d’un montant de 14,6 millions de dollars, seront utilisés pour financer la mise en œuvre des programmes et activités d’AGJEA au Québec pour le présent exercice financier 2022 à 2023, sous la responsabilité des signataires des Premières Nations.

Cette demande est conforme au soutien qu’accorde le gouvernement du Canada au Cadre d’AGJEA élaboré conjointement avec les Autochtones et aux investissements supplémentaires prévus dans le budget de 2017, dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et dans le budget de 2020 visant à soutenir la mise en œuvre du Cadre et à améliorer l’accès à des programmes et services d’AGJE de grande qualité et adaptés sur le plan culturel qui sont destinés aux enfants et aux familles autochtones.

Contexte

Tableau 26 : Financement transféré au ministère des Services aux Autochtones Canada pour l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA)

Financement ($) – AGJEA Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
Contributions (Report) 299 362 645 1 885 967 301 248 612
Transferts de Services aux Autochtones Canada (SAC) 0 14 587 931 14 587 931
Transfert à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) 0 -15 021 850 -15 021 850
Total 299 362 645 1 452 048 300 814 693

Il convient de noter que la justification du report de fonds et du transfert de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) est fournie dans la fiche parlementaire distincte sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) de l’exercice financier 2022 à 2023.

Renseignements supplémentaires sur l’AGJEA

Dans le cadre de son budget de 2017, le gouvernement a annoncé 1,7 milliard de dollars sur 10 ans, à compter de l’exercice financier 2018 à 2019, pour mener à bien les objectifs établis dans le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, et pour soutenir un éventail de programmes et de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants adaptés sur le plan culturel.

En septembre 2018, le gouvernement du Canada a publié le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (le Cadre), conçu conjointement avec les chefs de l’Assemblée des Premières Nations, de l’Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis. Le Cadre d’AGJEA ouvre la voie, dès maintenant et pour l’avenir, à des systèmes de politiques, de programmes et de mesures de soutien d’AGJE dirigés par les Autochtones, pour les enfants et les familles autochtones. Il définit une vision et des principes, et constitue un guide pour tous les acteurs du domaine de l’AGJEA.

Les sommes investies par la suite dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et dans le budget de 2021 (2,5 milliards de dollars sur 5 ans et 542 millions de dollars par an par la suite) reposent sur le Cadre et permettront aux peuples autochtones d’atteindre les priorités définies et de participer à la conception d’un système pancanadien d’AGJE. Par ailleurs, l’Initiative de transformation de l’AGJEA correspond également aux grandes priorités du gouvernement du Canada concernant les peuples autochtones, notamment la réconciliation et la relation de nation à nation.

L’Initiative de transformation de l’AGJEA est une initiative horizontale à laquelle participent différents ministères fédéraux. Les nouvelles autorisations de programmes prévoient la souplesse nécessaire pour permettre aux Autochtones d’affecter les investissements à un vaste éventail de priorités d’AGJE pour tous les enfants et toutes les familles autochtones, où qu’ils se trouvent au Canada.

Les enveloppes de financement pour l’AGJEA fondées sur les distinctions sont gérées en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse. Ce modèle de partenariat, pour lequel les gouvernements des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse prennent des décisions conjointement avec le gouvernement du Canada au sujet du financement de l’AGJEA pour les priorités de leur choix, est déjà mis en œuvre dans tout le pays dans le cadre de l’Initiative de transformation de l’AGJEA.

Au moyen d’enveloppes budgétaires distinctes pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, un financement approximatif de 130 millions de dollars de l’Initiative de transformation de l’AGJEA prévu dans le budget de 2021 a été investi à l’exercice financier 2021 à 2022 pour soutenir la prestation de services et l’exécution de programmes. Ce financement est accordé aux communautés au moyen d’une série d’accords de financement conclus avec EDSC, Services aux Autochtones Canada (SAC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).

Citations clés

Les peuples autochtones sont des partenaires essentiels à la création d’un nouveau système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants conçus par et en collaboration avec les familles et les communautés autochtones donneront aux enfants autochtones le meilleur départ possible dans la vie. Cela passe par la collaboration, le leadership et les investissements de tous les ordres de gouvernement, dans un esprit de respect, de coopération et de réconciliation.

L’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Diversité, et de l’Inclusion et de la Jeunesse (ancien ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social), juillet 2021
  • Préparé par : Stéphanie Toulouse, Analyste des politiques, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Personne-ressource : Francis Nolan Poupart, Directeur, AGJEA, [les numéros de téléphone ont été caviardés]
  • Approuvé par : Cheri Reddin, Directrice générale, [le numéro de téléphone a été caviardé]
  • Date : 12 octobre 2022

7.m. Transfer aux Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) destiné aux AGJEA

Objet

Pourquoi Emploi et Développement social Canada demande-t-il un transfert de 27,1 millions de dollars au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord pour soutenir l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA) et le Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (FCEA) dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?

Faits saillants

Dans le cadre de l’initiative sur l’AGJEA, les partenaires autochtones ont la possibilité de demander qu’une partie ou la totalité de leur financement leur soit versé au moyen d’accords de financement conclus avec certains ministères fédéraux qui exécutent des programmes d’AGJEA, à savoir Emploi et Développement social Canada (EDSC), Services aux Autochtones Canada (SAC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).

L’approche adoptée soutient les engagements énoncés dans le Cadre d’AGJEA élaboré conjointement concernant la flexibilité et la simplification de la prestation de services pour les partenaires autochtones.

En 2022, un certain nombre de partenaires autochtones ont demandé que leur financement pour l’AGJEA soit versé dans le cadre d’accords avec RCNAAC, pour un total de 27,1 millions de dollars. Ces partenaires autochtones sont : l’Administration régionale Kativik au Québec, le gouvernement du Nunatsiavut à Terre-Neuve-et-Labrador et certains partenaires de la Nation métisse, à savoir le Ralliement national des Métis (RNM), la Nation métisse de l’Alberta (NMA), la Nation métisse de la Saskatchewan (NMS) et la Fédération métisse du Manitoba (FMM).

Réponse

La demande fait suite aux dernières décisions sur la mise en œuvre prises par les gouvernements autochtones.

Les investissements en matière d’AGJEA sont gérés selon un modèle de partenariat entre le gouvernement du Canada et les partenaires autochtones. Selon ce modèle, les décisions concernant l’affectation des fonds, les plans et les priorités relèvent des gouvernements autochtones. Les gouvernements autochtones ont la possibilité de demander qu’une partie ou la totalité de leur financement soit versée dans le cadre de leurs ententes de contribution avec certains ministères fédéraux qui mettent en œuvre les programmes d’AGJEA.

Les fonds transférés, d’un montant de 27,1 millions de dollars, seront utilisés pour financer la mise en œuvre des programmes et des activités d’AGJEA pour le présent exercice financier 2022 à 2023, sous la responsabilité des signataires.

Cette demande est conforme au soutien qu’accorde le gouvernement du Canada au Cadre d’AGJEA élaboré conjointement avec les Autochtones et aux investissements supplémentaires prévus dans le budget de 2017, dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et dans le budget de 2020 visant à soutenir la mise en œuvre du Cadre et à améliorer l’accès à des programmes et à des services d’AGJE de grande qualité et adaptés sur le plan culturel qui sont destinés aux enfants et aux familles autochtones.

Contexte

Tableau 27 : Financement pour l’Apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones (AGJEA)

Financement ($) — AGJEA Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
Contributions (Report) 299 362 645 1 885 967 301 248 612
Transferts de Services aux Autochtones Canada (SAC) 0 14 587 931 14 587 931
Transfert à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) 0 -15 021 850 -15 021 850
Total 299 362 645 1 452 048 300 814 693
Tableau 28 : Financement pour Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (PFCEA)
Financement ($) — PFCEA Fonds existants Budget supplémentaire des dépenses (B) Financement total
Transfert à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) 247 586 021 -12 065 902 235 520 119
Tableau 29 : Financement total transféré au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord
Transfert total d’EDSC à RCAANC demandé dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) (y compris l’AGJEA et le Programme de FCEA) -27 087 752

EDSC et RCAANC ont signé une lettre d’entente interministérielle pour verser des fonds à l’Administration régionale Kativik dans le cadre d’une entente entre les 2 ministères s’échelonnant d’avril 2022 à mars 2029. Cela comprend le transfert de fonds pour soutenir la formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (FCEA) et fait partie du transfert interministériel à RCAANC à l’exercice financier 2022 à 2023.

Il convient de noter que la justification du report de fonds et du transfert de Services aux Autochtones Canada (SAC) est fournie dans la fiche parlementaire distincte sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) de l’exercice financier 2022 à 2023.

Renseignements supplémentaires sur l’AGJEA

Dans le cadre de son budget de 2017, le gouvernement a annoncé 1,7 milliard de dollars sur 10 ans, à compter de l’exercice financier 2018 à 2019, pour mener à bien les objectifs établis dans le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, et pour soutenir un éventail de programmes et de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants adaptés sur le plan culturel.

En septembre 2018, le gouvernement du Canada a publié le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones (le Cadre), conçu conjointement avec les chefs de l’Assemblée des Premières Nations, de l’Inuit Tapiriit Kanatami et du Ralliement national des Métis. Le Cadre d’AGJEA ouvre la voie, dès maintenant et pour l’avenir, à des systèmes de politiques, de programmes et de mesures de soutien d’AGJE dirigés par les Autochtones, pour les enfants et les familles autochtones. Il définit une vision et des principes, et constitue un guide pour tous les acteurs du domaine de l’AGJEA.

Les sommes supplémentaires investies par la suite dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020 et dans le budget de 2021 (2,5 milliards de dollars sur 5 ans et 542 millions de dollars par an par la suite) reposent sur le Cadre et permettront aux peuples autochtones de respecter les priorités définies et de participer à la conception d’un système pancanadien d’AGJE. Par ailleurs, l’Initiative de transformation de l’AGJEA correspond également aux grandes priorités du gouvernement du Canada concernant les peuples autochtones, notamment la réconciliation et la relation de nation à nation.

L’Initiative de transformation de l’AGJEA est une initiative horizontale à laquelle participent différents ministères fédéraux. Les nouvelles autorisations de programmes prévoient la souplesse nécessaire pour permettre aux Autochtones d’affecter les investissements à un vaste éventail de priorités d’AGJE pour tous les enfants et toutes les familles autochtones, où qu’ils se trouvent au Canada. L’Initiative repose sur un nouveau modèle de partenariat conçu pour faciliter la prise de décisions par les Autochtones et ainsi faire progresser les priorités nationales et régionales.

Les enveloppes de financement pour l’AGJEA fondées sur les distinctions sont gérées en partenariat avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse. Ce modèle de partenariat, pour lequel les gouvernements des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse prennent des décisions conjointement avec le gouvernement du Canada au sujet du financement de l’AGJEA pour les priorités de leur choix, est déjà mis en œuvre dans tout le pays dans le cadre de l’Initiative de transformation de l’AGJEA.

Au moyen d’enveloppes budgétaires distinctes pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, un financement approximatif de 130 millions de dollars de l’Initiative de transformation de l’AGJEA prévu dans le budget de 2021 a été investi à l’exercice financier 2021 à 2022 pour soutenir la prestation de services et l’exécution de programmes. Ce financement est accordé aux communautés au moyen d’une série d’accords de financement conclus avec EDSC, Services aux Autochtones Canada (SAC) et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC).

Citations clés

Les peuples autochtones sont des partenaires essentiels à la création d’un nouveau système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada. Les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants conçus par et en collaboration avec les familles et les communautés autochtones donneront aux enfants autochtones le meilleur départ possible dans la vie. Cela passe par la collaboration, le leadership et les investissements de tous les ordres de gouvernement, dans un esprit de respect, de coopération et de réconciliation.

L’honorable Ahmed Hussen, ministre de la Diversité, et de l’Inclusion et de la Jeunesse (ancien ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social), juillet 2021
  • Préparé par : Stéphanie Toulouse, Analyste des politiques
  • Personne-ressource : Francis Nolan Poupart, Directeur, [les numéros de téléphones ont été caviardés]
  • Approuvé par : Cheri Reddin, Directrice générale, [les numéros de téléphones ont été caviardés]
  • Date : 12 octobre 2022

8. Aperçu des engagements de la lettre de mandat de la ministre Gould, 10 février 2023

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 1

Avec l’appui de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, continuer à promouvoir la création et la durabilité d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, en prenant les mesures suivantes :

  • conclure les négociations avec les provinces et territoires restants, et mettre en œuvre des ententes;
  • réduire de moitié en moyenne les frais des services de garde d’enfants réglementés d’ici la fin de 2022 partout au Canada à l’extérieur du Québec;
  • réduire à 10 $ par jour en moyenne les frais de services de garde d’enfants agréés d’ici la fin de l’exercice financier 2025 à 2026 partout au Canada à l’extérieur du Québec;
  • créer 250 000 places en garderie de grande qualité et embaucher 40 000 éducateurs et éducatrices de la petite enfance d’ici la fin de l’exercice 2025 à 2026.

Avancement – Mandat 1

Des accords ont été signés avec toutes les administrations et comprennent un engagement à réduire les frais de 50 % en moyenne, à l’exception du Yukon et du Québec, qui ont déjà atteint une réduction de 50 % des frais.

Quatre provinces et territoires (Québec, Yukon, Nunavut et Terre-Neuve-et-Labrador) ont des frais de services de garde d’enfants réglementés à 10 $ par jour ou moins.

Huit provinces et territoires (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Ontario, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Territoires du Nord-Ouest) ont déjà annoncé une réduction de 50 % des frais dans le respect de l’échéance de décembre 2022 ou en avance sur le calendrier prévu.

En date du 1er décembre 2022, les provinces et les territoires ont annoncé la création de 31 959 nouvelles places en garderie dans le cadre des accords conclus partout au Canada. Les provinces et les territoires prévoient d’annoncer 10 000 places supplémentaires au cours des prochains mois. Les plans d’action provinciaux ou territoriaux incluent des mesures de recrutement et de maintien en poste visant à atteindre l’objectif d’embaucher 40 000 éducateurs et éducatrices de la petite enfance de plus.

Prochaines étapes – Mandat 1

Les comités de mise en œuvre des provinces et des territoires (à l’exception du Québec) continueront de faire rapport au gouvernement du Canada et à leurs administrations respectives des progrès réalisés à ce jour à l’égard des objectifs communs en matière d’AGJE, y compris l’engagement de réduire les frais de 50 % en moyenne.

D’ici la fin de l’hiver 2023, le Manitoba devrait avoir réduit les frais de 50 % (les frais moyens étant de 20,70 $ en 2019, une réduction de 50 % équivaudra, en fait, à des frais de 10 $ par jour).

La négociation des plans d’action de l’exercice financier 2023 à 2024 à l’exercice financier 2025 à 2026 devrait commencer d’ici le printemps 2023, sauf avec l’Ontario dont le plan d’action actuel est en place de l’exercice financier 2022 à 2023 à l’exercice financier 2023 à 2024. Les derniers engagements en matière de création de places seront traités dans le cadre des plans d’action.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 2

Présenter un projet de loi sur la garde d’enfants pour renforcer et protéger le système de garde des jeunes enfants (AGJE) à l’échelle du Canada.

Avancement – Mandat 2

Le projet de loi a été présenté au Parlement le 8 décembre 2022.

Prochaines étapes – Mandat 2

EDSC continuera de soutenir ce projet de loi pendant qu’il est soumis à l’examen parlementaire. Si le projet de loi est adopté et reçoit la sanction royale, mon ministère sera prêt à appliquer la nouvelle loi, conformément à ses obligations.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 3

Établissement du Conseil consultatif national sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE).

Avancement – Mandat 3

Les membres du Conseil ont été annoncés le 24 novembre 2022.

Prochaines étapes – Mandat 3

La première réunion en personne du Conseil a eu lieu les 30 et 31 janvier 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 4

Poursuivre le travail avec les provinces et territoires visant à réduire les frais des familles pour les services de garde d’enfants avant et après l’école (AGJE).

Avancement – Mandat 4

Le 14 octobre 2022, les résultats de l’Enquête sur les modes de garde avant et après l’école au Canada de 2022 ont été publiés, donnant un aperçu des services de garde avant et après l’école et de leur utilisation dans tout le pays.

Le 28 novembre 2022, la Nouvelle-Écosse a annoncé une réduction des frais pour les programmes de services de garde avant et après l’école pour les enfants d’âge scolaire.

Prochaines étapes - Mandat 4

Les travaux se poursuivent avec les provinces et les territoires pour étudier les options qui les aideront à réduire les frais de garde d’enfants avant et après l’école parallèlement aux investissements actuels dans l’AGJE à l’échelle du Canada, y compris par la recherche et la surveillance des résultats des accords bilatéraux actuels.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 5

S’assurer que le Secrétariat fédéral responsable de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants dispose de toutes les ressources nécessaires et est pleinement fonctionnel d’ici le début de 2023 (AGJE).

Avancement – Mandat 5

Le Secrétariat fédéral a été formé officiellement en août 2021. Des ressources ont été obtenues, et le Secrétariat est opérationnel.

Prochaines étapes – Mandat 5

S.O.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 6

Travailler avec les partenaires autochtones pour s’assurer que les jeunes enfants autochtones ont accès à un système d’apprentissage et de garde culturellement adapté à la culture autochtone qui répond aux besoins des familles autochtones peu importe où elles vivent, ce qui comprend de veiller à ce qu’un plus grand nombre de familles autochtones aient accès à des programmes de grande qualité, de créer 3 300 places en garderie et de continuer à soutenir les services de garde avant et après l’école pour les enfants des Premières Nations dans les réserves (AGJE).

Avancement – Mandat 6

La mise en œuvre est en cours avec les partenaires autochtones et fédéraux responsables de l’exécution des programmes ainsi qu’avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les enfants autochtones aient accès à des programmes et services d’apprentissage et de garde culturellement adaptés qui répondent aux besoins des familles autochtones, peu importe où elles vivent.

Des plans annuels élaborés conjointement qui recensent les domaines d’investissement prioritaires continuent d’être mis en œuvre de façon continue et orientent les investissements dans les programmes et services autochtones d’AGJE qui touchent plus de 35 000 enfants autochtones. Les priorités initiales comprennent l’amélioration du financement de fonctionnement dans les centres d’AGJE, qui appuie la formation et le maintien en poste d’un effectif qualifié et l’élaboration de programmes afin d’offrir dans divers contextes une programmation de grande qualité en matière d’AGJE et adaptée aux cultures autochtones.

Au total, 19 projets d’amélioration de la qualité font progresser la mise en œuvre du Cadre d’AGJEA au moyen de la recherche et de l’innovation.

Le financement visant à appuyer les programmes avant et après l’école est offert dans le cadre du Programme d’enseignement primaire et secondaire de Services aux Autochtones Canada.

Les gouvernements et organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis guident la gouvernance propre à l’AGJE dirigée par les Autochtones par l’intermédiaire des tables de partenariat nationales et régionales comme première étape en vue d’un transfert, et soutiennent une plus grande participation autochtone à la mise en place du système d’AGJE à l’échelle du Canada.

Des discussions sont en cours avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les gouvernements autochtones et les partenaires désireux de déterminer les priorités communes pour l’élaboration d’un système d’AGJE à l’échelle du Canada.

Depuis 2019, 32 projets d’amélioration de la qualité ont obtenu du financement. Ils continueront de faire progresser la mise en œuvre du cadre d’AGJE autochtone grâce à des pratiques exemplaires et à l’innovation.

La mobilisation des gouvernements autochtones est en cours pour déterminer les priorités en matière d’infrastructure. Du financement pouvant atteindre 420 millions de dollars sur 3 ans, à compter de l’exercice financier 2023 à 2024, et 21 millions par la suite, sera disponible pour soutenir le secteur autochtone d’AGJE, qui est en croissance. Ces investissements aideront à améliorer l’accès, pour les enfants et les familles autochtones, à des programmes d’AGJE de grande qualité et adaptés à leur culture. Ils contribueront en outre aux progrès réalisés pour la création de 3 300 nouvelles places.

Certains ministères ont déjà commencé à avancer des fonds pour les réparations et les rénovations des garderies et des centres du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones financés par le gouvernement fédéral dans certaines collectivités, tandis que d’autres continuent à finaliser leur examen des propositions avant d’aviser les bénéficiaires d’ici l’hiver 2023.

Prochaines étapes – Mandat 6

EDSC :

  • continuera de travailler avec des partenaires autochtones en vue de concrétiser les objectifs établis dans le Cadre d’AGJEA et de mettre en place un système d’AGJE à l’échelle du Canada qui répond aux besoins des enfants autochtones;
  • continuera de soutenir des programmes et des services complets d’AGJE pour tous les enfants autochtones grâce à une planification conjointe et à des partenariats avec les provinces et les territoires;
  • continuera de collaborer à l’objectif de transférer le contrôle des services de garde d’enfants aux partenaires autochtones selon le rythme et la portée qu’ils auront choisis;
  • examinera la rétroaction et poursuivra la collaboration avec les partenaires autochtones afin de peaufiner la mise en œuvre et de s’assurer que les besoins permanents des enfants des Premières Nations dans les réserves sont pris en compte grâce à des services de garde efficaces avant et après l’école;
  • continuera de réparer et de rénover les garderies et les centres du Programme d’aide préscolaire aux Autochtones financés par le gouvernement fédéral en mettant l’accent sur les améliorations en matière de santé et de sécurité et sur l’avancement des évaluations des besoins. Le versement du financement pour les réparations et les rénovations se poursuivra alors que les ministères finaliseront l’examen des processus d’évaluation des projets afin de permettre un flux de financement opportun pour les communautés autochtones aux exercices financiers 2023 à 2024 et 2024 à 2025.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 7

Faire avancer la mise en œuvre du Fonds de relance des services communautaires pour aider les organismes de bienfaisance et sans but lucratif à s’adapter et à se moderniser au moment où ils se remettent de la pandémie.

Avancement – Mandat 7

À l’issue d’un appel de propositions public en février 2022, 3 organismes (la Croix-Rouge canadienne, les Fondations communautaires du Canada et Centraide Canada) ont été sélectionnés pour agir à titre de bailleurs de fonds nationaux afin de redistribuer des fonds à des organismes de bienfaisance et à des organismes sans but lucratif. Des accords de contribution ont été signés avec les bailleurs de fonds nationaux au début de novembre, et ils ont été annoncés publiquement le 22 novembre 2022.

Le processus de demande de financement pour les organismes de services communautaires a débuté le 6 janvier et se terminera le 21 février 2023.

Le 6 février, EDSC a finalisé l'accord entre le Canada et le Québec décrivant les conditions dans lesquelles le programme sera mis en œuvre au Québec, et a obtenu l'exemption M-30 pour les organismes de services communautaires basés au Québec qui demandent un financement au titre du Fonds de relance des services communautaires.

Prochaines étapes – Mandat 7

L’évaluation des demandes de financement sera achevée au printemps et à l’été 2023, après quoi les fonds commenceront à être versés aux projets retenus.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 8

Poursuivre la mise en place de la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, y compris mettre pleinement en œuvre le Fonds de finance sociale et lancer le Conseil consultatif sur l’innovation sociale.

Avancement – Mandat 8

Le processus concurrentiel pour sélectionner les gestionnaires professionnels de fonds qui recevront le financement nécessaire à la mise en œuvre du Fonds de finance sociale est terminé. EDSC examine actuellement les plans détaillés présentés par les gestionnaires de placements potentiels et effectue le processus de diligence raisonnable qui s’impose au sujet de ces demandes.

Des candidats ont été sélectionnés à partir d’un appel de candidatures public pour la nomination de membres au Conseil consultatif sur l’innovation sociale. EDSC parachève actuellement le processus de nomination de ces membres.

Le lancement du Programme de préparation à l’investissement (PPI) a été annoncé officiellement le 18 juillet 2022. Le programme est mis en œuvre par 26 organismes qui ont conclu des ententes avec EDSC.

  • Les partenaires de soutien à la préparation (volet 1) offrent des subventions à des organismes à vocation sociale afin de développer leur capacité à accéder aux investissements de finance sociale et à diversifier leurs revenus. Entre 700 et 800 organismes à vocation sociale devraient recevoir du financement dans le cadre du programme.
  • Les bâtisseurs d’écosystème (volet 2) exécutent des projets visant à renforcer le marché de la finance sociale au Canada et à le rendre plus inclusif et diversifié.

Les membres du Conseil consultatif sur l’innovation sociale ont été annoncés le 1er février, et la réunion inaugurale a eu lieu.

Prochaines étapes – Mandat 8

Au printemps 2023, des gestionnaires de placements seront sélectionnés et des accords de contribution seront signés pour verser des fonds aux grossistes dans le cadre du Fonds de finance sociale.

Les partenaires de soutien à la préparation du PPI évalueront les demandes de financement des organismes à vocation sociale, ce qui devrait être terminé au printemps 2023, et le financement commencera à être versé aux organisations sélectionnées (printemps et été 2023).

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 9

Grâce au déploiement de la Stratégie de réduction de la pauvreté du Canada et d’autres mesures, continuer de montrer la voie à suivre en ce qui touche la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies.

Avancement – Mandat 9

Le Rapport annuel de 2021 du Canada sur les progrès réalisés dans le cadre du Programme 2030 et de ses objectifs de développement durable a été publié en juillet 2022, et la ministre Gould a dirigé la délégation du Canada au Forum politique des Nations Unies sur le développement durable.

En décembre 2022, la page Web du Programme 2030 a été mise à jour sur le site Canada.ca afin de renseigner les Canadiens sur le travail accompli par le gouvernement fédéral pour faire progresser le Programme 2030 et les objectifs de développement durable.

L’objectif de la Stratégie de réduction de la pauvreté, qui vise une réduction de 50 % de la pauvreté d’ici 2030 par rapport aux taux de 2015, s’aligne sur les objectifs de développement durable des Nations Unies en matière de pauvreté.

Les rapports de 2020, de 2021 et de 2022 du Conseil consultatif national sur la pauvreté ont été déposés au Parlement, et le taux de pauvreté au Canada est passé de 14,5 % en 2015 à 6,4 % en 2020. Cela signifie que le Canada a atteint son objectif provisoire de réduire la pauvreté de 20 % d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 2015.

Il est important de souligner que les mesures de soutien du revenu temporaires liées à la COVID-19 ont entraîné une baisse considérable des taux de pauvreté en 2020. Étant donné que les mesures de soutien liées à la COVID-19 étaient temporaires et que certaines ont commencé à être éliminées progressivement à la fin de 2020 et en 2021, il est trop tôt pour conclure que le gouvernement a respecté son engagement de réduire la pauvreté de 50 % d’ici 2030. EDSC entreprend actuellement une analyse afin de mieux comprendre l’incidence des prestations d’urgence sur les taux de pauvreté. EDSC continue de surveiller un certain nombre de tendances économiques et les modifications apportées aux politiques gouvernementales qui pourraient avoir une incidence sur les taux de pauvreté.

EDSC continue de surveiller un certain nombre de tendances économiques et les modifications apportées aux politiques gouvernementales qui pourraient avoir une incidence sur les taux de pauvreté.

Prochaines étapes – Mandat 9

Le deuxième examen national volontaire du Canada sera préparé en vue de sa présentation au Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable en juillet 2023.

Également en juillet 2023, la ministre Gould dirigera la délégation du Canada au Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable.

Les résultats de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2021 devraient être publiés en mars 2023 et feront état des taux de pauvreté au cours de la deuxième année de la pandémie, lorsque les principales mesures temporaires de soutien du revenu ont pris fin ou ont commencé à être éliminées progressivement.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 10

Travailler avec la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et avec les provinces, les territoires, les municipalités, les partenaires autochtones et les intervenants à l’élaboration d’une politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles et d’un programme national de repas nutritifs.

Avancement - 10

Au cours des derniers mois, des réunions avec des intervenants et des experts ont eu lieu (c'est-à-dire des fournisseurs de services à l’échelle nationale et régionale, des conseils et des administrateurs scolaires, des experts en nutrition, des universitaires, des parents et des représentants de municipalités), ainsi qu’avec des représentants des provinces et des territoires.

Le 16 novembre 2022, un questionnaire a été mis en ligne afin de connaître les points de vue généraux sur l’alimentation dans les écoles. Des séances conçues et adaptées précisément pour solliciter les points de vue des enfants permettront de connaître la perspective des enfants sans intermédiaire.

EDSC souhaite également collaborer avec les partenaires des Premières Nations et des Nations inuite et métisse pour évaluer l’intérêt, les points de vue et les besoins à l’égard d’une politique nationale sur l’alimentation dans les écoles.

Les consultations ont pour but de mieux comprendre le contexte scolaire actuel en ce qui a trait à l’alimentation et d’obtenir les points de vue des intervenants sur ce que devraient être les objectifs d’une politique nationale sur l’alimentation dans les écoles.

Prochaines étapes – Mandat 10

La consultation des intervenants, des provinces et des territoires, des partenaires autochtones et des enfants canadiens se poursuivra jusqu’à l’hiver 2023 afin d’orienter l’élaboration d’une politique nationale sur l’alimentation dans les écoles.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 11

Travailler avec la ministre des Aînés pour fournir aux aînés un point d’accès unique à un vaste éventail de services et de prestations du gouvernement.

Avancement – Mandat 11

EDSC continue d’explorer diverses façons de respecter les engagements énoncés dans les lettres de mandat de la ministre des Aînés et de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Les aînés peuvent actuellement accéder de plusieurs façons à certains programmes gouvernementaux (par exemple, la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada, etc.), mais pas à tous, par téléphone (1 800 O-Canada), en personne par l’entremise des Centres Service Canada et grâce à des activités de sensibilisation et à eServiceCanada.

De plus, par l’entremise des Services mobiles communautaires et de liaison, Service Canada offre d’autres options en matière de prestation de services (y compris l’accès au Centre de soutien aux services mobiles, une ligne sans frais) aux clients vulnérables, dont les aînés, en travaillant directement avec les organismes communautaires pour rejoindre les aînés qui, autrement, ne seraient peut-être pas en mesure d’accéder aux modes de prestation réguliers.

Des améliorations continuent d’être apportées pour permettre aux aînés d’avoir un accès plus centralisé aux services gouvernementaux.

Prochaines étapes- Mandat 11

Les travaux se poursuivront pour veiller à ce que les aînés aient accès aux services et aux prestations dont ils ont besoin.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 12

En tant que ministre responsable de Service Canada, diriger l’élaboration et la mise en œuvre de services et systèmes de versement des prestations modernes, sûrs et fiables pour les Canadiens et voir à ce que tous les Canadiens admissibles y aient accès, peu importe où ils vivent.

Avancement – Mandat - 12

Dans le cadre du Programme de modernisation du versement des prestations, EDSC a poursuivi les activités visant à mettre au point une nouvelle plateforme commune de versement des prestations qui soutiendra l’intégration des premières prestations (Sécurité de la vieillesse). Les éléments fondamentaux requis pour entamer l’intégration de la Sécurité de la vieillesse ont été achevés en octobre 2022.

Les initiatives concernant la correction de la dette technique continuent de progresser afin que l’infrastructure de TI du Ministère soit plus sécuritaire et en mesure de fournir des services fiables aux Canadiens.

  • EDSC a terminé la conception d’une solution de reprise après sinistre pour toutes les applications non liées à l’ordinateur central de l’assurance-emploi.
  • À l’automne, des mesures supplémentaires ont été prises pour améliorer la performance du réseau informatique, notamment la mise en place d’un centre de communication régional pour améliorer la performance du réseau dans l’Ouest canadien et la mise en service de l’infrastructure secrète du gouvernement du Canada dans 3 sites d’EDSC.

Prochaines étapes - Mandat 12

Poursuivre les travaux visant à intégrer le programme de la Sécurité de la vieillesse à la plateforme commune de prestations d’ici la fin de 2024.

Continuer d’améliorer le rendement du réseau grâce à la mise en place, d’ici mars 2023, de centres de communication régionaux et à la modernisation du réseau du Ministère.

Apporter d’autres améliorations à la sécurité du Ministère en faisant progresser l’adoption de l’infrastructure sécurisée du gouvernement du Canada à EDSC.

EDSC continuera également à réduire les risques liés à la prestation de services en mettant en place presque toutes les solutions de reprise après sinistre pour les systèmes opérationnels essentiels d’ici mars 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 13

Travailler avec la ministre du Revenu national à la mise en œuvre d’un système de paie électronique en temps réel, et veiller à ce que les entreprises de toutes tailles en bénéficient.

Avancement – Mandat 13

Des prototypes ont été développés pour examiner les options concernant le flux de données démographiques et de données sur la paie et l’emploi fournies par les employeurs au gouvernement du Canada.

L’Agence du revenu du Canada a mis sur pied 3 niveaux de consultation afin d’obtenir les commentaires et les conseils stratégiques des intervenants de l’industrie, des associations professionnelles et du milieu universitaire à divers niveaux.

Prochaines étapes – Mandat 13

Une étude d’opinion portant sur la sécurité des données et l’interface utilisateur et ciblant des segments d’employés est prévue pour l’hiver et le printemps 2023.

EDSC poursuivra les ateliers mensuels de recherche et développement aux fins du prototypage et des recommandations à l’égard d’une solution de paie électronique.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 14

Augmenter la capacité et l’efficacité des organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs par une mise en œuvre continue de l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada, avec l’appui du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.

Avancement – Mandat 14

Pour accroître la capacité et l’efficacité des organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs, EDSC a fait progresser un certain nombre d’initiatives clés visant à soutenir et à améliorer les milieux de travail et les espaces communautaires des organisations dirigées par des Noirs grâce à l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada.

Par l’entremise du réseau des bailleurs de fonds nationaux composé de 4 organismes intermédiaires, plus de 25,7 millions de dollars ont été investis dans plus de 705 projets afin de soutenir les organismes communautaires dirigés par des Noirs et au service des Noirs.

Plus de 1 370 projets ont été financés dans le cadre du volet de financement d’aide aux immobilisations. En tout, un investissement de près de 82 millions de dollars viendra appuyer les rénovations et l’achat d’équipement pour les organismes dirigés par des Noirs et au service des Noirs.

Un comité directeur a été mis en place avec chaque bailleur de fonds national afin de soutenir un dialogue permanent sur les activités en cours et prévues, et de suivre les progrès réalisés afin de garantir une mise en œuvre transparente et en temps opportun.

Le Groupe de référence externe, officiellement mis sur pied le 7 novembre 2022, est composé de 7 membres d’ascendance africaine œuvrant dans le domaine des organismes sans but lucratif, dans le milieu de l’éducation, ainsi que dans les secteurs public et privé.

Les membres appuieront la ministre Gould afin de veiller à ce que la mise en œuvre de l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada soit efficace et qu’elle contribue à renforcer les capacités au sein des collectivités en fournissant des conseils stratégiques, de l’expertise et des idées sur les nouvelles priorités des Canadiens noirs. Les membres l’aideront aussi à soutenir la progression des engagements du gouvernement du Canada liés à la Décennie des personnes d’ascendance africaine des Nations Unies.

Le processus concurrentiel visant à sélectionner l’organisme qui sera chargé de mettre en œuvre l’Institut national pour les personnes d’ascendance africaine s’est achevé. La liste des candidats fait maintenant l’objet d’un examen.

Prochaines étapes – Mandat 14

EDSC examinera davantage les options pour continuer à soutenir le renforcement à long terme des capacités au sein des communautés noires. Il s’agit notamment de rencontrer le Groupe de référence externe cet hiver pour discuter de la meilleure façon de mettre en œuvre l’Institut national pour les personnes d’ascendance africaine, les priorités du budget de 2022 et la Décennie des personnes d’ascendance africaine des Nations Unies.

EDSC continuera de collaborer avec les communautés noires canadiennes afin de renforcer la capacité des organismes communautaires dirigés par des Noirs, de nous attaquer aux nouvelles priorités et d’engendrer des retombées positives pour les communautés noires du Canada en éliminant les obstacles systémiques et en luttant contre le racisme envers les Noirs.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 15

Travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse pour s’assurer que la voix et les besoins des enfants sont pris en compte dans le programme de notre gouvernement au moment où il s’emploie à faire du Canada le meilleur endroit où grandir.

Avancement – Mandat 15

EDSC collabore avec Femmes et Égalité des genres Canada ainsi qu’avec d’autres ministères fédéraux pour déterminer la meilleure façon de faire progresser les efforts liés aux enfants et aux jeunes.

EDSC tire également parti des initiatives existantes pour mieux intégrer les voix et les besoins des enfants. Par exemple : des séances de consultation auprès d’enfants sont prévues en vue d’élaborer une politique nationale sur l’alimentation dans les écoles. Ces séances viseront à comprendre les expériences, les besoins et les intérêts des enfants et à les intégrer à la conception des politiques et des programmes.

Prochaines étapes – Mandat 15

EDSC continuera de travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse et d’autres ministères fédéraux sur la meilleure façon de mettre en œuvre cet engagement et d’en faire rapport.

Dans le cadre des mesures prises par EDSC pour tirer parti de la politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles afin de mieux tenir compte des points de vue et des besoins des enfants :

  • EDSC cherche à mettre en place un contrat selon un calendrier accéléré pour soutenir les séances de consultation des enfants sur l’alimentation dans les écoles, qui auront probablement lieu au début de 2023.
  • EDSC continuera à explorer d’autres initiatives qui peuvent être exploitées pour mieux intégrer les points de vue et les besoins des enfants pendant l’hiver 2023.

Engagements énoncés dans la lettre de mandat 16

Travailler avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé afin de veiller à ce que les enfants et les jeunes aient accès à des services de santé mentale pendant qu’ils se remettent des effets de la pandémie.

Avancement – Mandat 16

Le gouvernement du Canada a financé, par le truchement du portefeuille de la Santé, un certain nombre de projets à la suite du budget de 2021 qui soutiennent la santé mentale des populations touchées de façon disproportionnée par la pandémie de COVID-19, y compris les enfants et les jeunes.

Un montant de 5 milliards de dollars sur 10 ans (de 2021 à 2027) est investi par l’entremise d’ententes bilatérales négociées afin d’aider les provinces et les territoires à élargir l’accès aux services de santé mentale et de lutte contre les dépendances, en mettant l’accent sur l’élargissement des services communautaires pour les enfants et les jeunes.

Les services intégrés pour les jeunes sont également un domaine prioritaire pour Santé Canada et le Conseil canadien des normes, qui s’attachent à élaborer des normes nationales visant la santé mentale et la consommation de substances.

De plus, le gouvernement investit dans des projets pilotes qui répondent aux besoins des enfants et des jeunes en matière de santé mentale. Dans le cadre de l’un de ces projets, l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario a mis au point avec des enfants autochtones un outil leur étant destiné afin de les aider à s’autoévaluer et à rendre compte de leur santé et de leur mieux-être.

Dans le cadre du budget de 2022, Santé Canada a reçu des fonds pour maintenir le portail Espace Mieux-être Canada et l’application Mieux-être, qui sont tous 2 accessibles aux enfants et aux jeunes. Par l’intermédiaire du portail, les enfants et les jeunes (âgés de 5 à 29 ans) peuvent accéder à des ressources sur la santé mentale et la consommation de substances, y compris l’initiative Jeunesse, J’écoute, qui offre un soutien en ligne, par téléphone et par message texte aux jeunes qui sont en crise ou aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Prochaines étapes – Mandat 16

EDSC continuera de collaborer avec la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Santé Canada et la ministre de la Santé mentale et des Dépendances en vue d’offrir des options à l’appui de la santé mentale des enfants et des jeunes.

9. Environnement parlementaire

9.a. Note de scenario

1. Aperçu

Le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) vous a invité à comparaître au sujet de l’étude du Budget supplémentaire (B) des dépenses de 2022 à 2023.

2. Délibérations du Comité

La comparution est prévue le 14 février 2023, de 15 h 30 à 16 h 30.

Vous serez accompagnée par :

  • Jean-François Tremblay, SM, EDSC (en personne);
  • Cliff Groen, SM, Modernisation du versement des prestations (en personne);
  • Karen Robertson, DPF (en personne);
  • Catherine Adam, SMA principale, Direction générale des politiques stratégiques et du service (en mode virtuel);
  • Tammy Bélanger, SMA principale, Direction générale des prestations et des services intégrés (en mode virtuel);
  • Karen Hall, SMA associée, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social (en mode virtuel);
  • Mary Crescenzi, SMA, Direction générale des services d’intégrité (en mode virtuel).

Vos collègues ministres d’EDSC se sont exprimés sur le même sujet aux dates suivantes :

  • 3 février, ministre O’Regan;
  • 7 février, ministre Qualtrough;
  • 10 février, de 9 h 45 à 10 h 45 : ministre Khera.

Le ministre Hussen doit comparaître après vous, de 16 h 30 à 17 h 30.

Vous aurez jusqu’à 5 minutes pour le mot d’ouverture.

Les membres du Comité HUMA ont convenu que l’interrogation des témoins se déroulerait de la façon suivante :

  • Lors du premier tour, chaque parti dispose de 6 minutes, dans l’ordre suivant :
  1. Parti conservateur;
  2. Parti libéral;
  3. Bloc Québécois;
  4. Nouveau Parti démocratique.
  • Pour le deuxième tour et les tours subséquents, l’ordre des intervenants et le temps qui leur sera alloué seront les suivants :
  1. Parti conservateur, 5 minutes;
  2. Parti libéral, 5 minutes;
  3. Bloc Québécois, 2 minutes et demie;
  4. Nouveau Parti démocratique, 2 minutes et demie;
  5. Parti conservateur, 5 minutes;
  6. Parti libéral, 5 minutes.

9.b. Budget supplémentaire des dépenses (B) : Questions anticipées en fonction du contexte parlementaire

Prestation de services

  • Modernisation du versement des prestations.
  • Intégrité et fraude.
  • Remboursement de la PCU.
  • Point d’entrée unique des aînés.
  • Mesures de santé publique pour les services en personne dans les Centres Service Canada.
  • Demandes d’AE.
Questions anticipées
  • Systèmes de Service Canada (intégrité et prévention de la fraude) : pourriez-vous parler des mesures particulières mises en place pour protéger les systèmes contre les robots, les logiciels malveillants et les menaces informatiques, pour protéger les renseignements personnels et pour lutter contre la fraude ?
  • Que fait Service Canada en ce qui concerne les avis de dette au titre de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ?
  • Pourriez-vous informer le Comité des progrès réalisés en matière de simplification de l’accès pour les personnes âgées ? Celles-ci ont des difficultés à naviguer sur Internet et n’ont pas un niveau élevé de littératie numérique. Bon nombre d’entre elles n’ont pas accès à Internet. Comment prévoyez-vous résoudre ces problèmes ?
  • Au moment où les prestations du SV passent à la nouvelle plateforme commune de versement des prestations (PCVP), que fait la MVP pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’interruption des paiements et des services aux personnes âgées lorsque la nouvelle solution de TI sera mise en œuvre ?
  • Le budget 2022 prévoyait 29,8 millions de dollars en 2022 à 2023 pour financer des commissionnaires chargés de gérer l’accès aux Centres Service Canada. Pourquoi EDSC demande-t-il 5,9 millions de dollars pour assurer la sûreté et la sécurité des Centres Service Canada dans le Budget supplémentaire des dépenses pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2023 ?
  • Les restrictions ont été éliminées au Canada. L’économie est rouverte. Pourtant, vous demandez des millions supplémentaires pour continuer à offrir des mesures de sécurité pour les services en personne dans les Centres Service Canada. Cette somme ne devrait-elle pas servir à embaucher plus de personnes et à traiter les dossiers ?
  • Pourquoi les mesures temporaires ont-elles été supprimées alors que la modernisation promise n’a pas encore été annoncée, et encore moins mise en place ?
  • Pourquoi y a-t-il des retards dans le traitement des demandes d’assurance-emploi ?
  • Quelles sont les normes de service actuelles pour les demandes d’assurance-emploi ?

AGJE

  • Travailleurs en AGJE
  • Répercussions de l’inflation
  • AGJE autochtone
  • Législation
Questions anticipées
  • En raison des pénuries de main-d’œuvre, comment envisagez-vous d’embaucher 40 000 nouveaux éducateurs en garderie ? Que fait-on pour former ces éducateurs, et combien ont été formés à ce jour ?
  • Quelles sont les répercussions des pénuries de main-d’œuvre sur la qualité des soins prodigués par les travailleurs en AGJE ?
  • Le gouvernement a-t-il consulté les intervenants autochtones ?
  • Combien de nouvelles places en garderie pour enfants autochtones ont-elles été créées jusqu’à maintenant ?
  • L’hiver dernier, vous avez déclaré que vous présenteriez une législation sur le système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Pouvez-vous faire le point sur la situation ?

Amélioration sociale et économique

Sujets
  • Politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles.
  • Initiative Appuyer les communautés noires canadiennes.
  • Stratégie de réduction de la pauvreté.
Questions anticipées
  • Le Canada est en retard par rapport à d’autres pays en ce qui concerne la politique nationale en matière d’alimentation dans les écoles. Quand peut-on espérer voir un plan ? Qu’a-t-on fait depuis l’engagement dans le budget 2022 ? Avez-vous mobilisé les provinces/territoires ?
  • Comment la somme de 50 millions de dollars annoncée dans le budget 2022 bénéficiera-t-elle aux communautés noires du Canada ?

9.c. Profil du Comité (titre inclus pour l’accessibilité)

Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA).

Membres du Comité HUMA

  • Chad Collins (PLC)
  • Michael Coteau (PLC)
  • Wayne Long (PLC)
  • Soraya Martinez Ferrada (PLC)
  • Robert (Bobby) J. Morrissey (PLC)
  • Tony Van Bynen (PLC)
  • Rosemarie Falk (PCC)
  • Michelle Ferreri (PCC)
  • Tracy Gray (PCC)
  • Scott Aitchison (PCC)
  • Bonita Zarrillo (NPD)
  • Louise Chabot (BQ)

Parti libéral du Canada

  • Chad Collins, Ontario
  • Michael Coteau, Ontario
  • Wayne Long, Nouveau Brunswick
  • Soraya Martinez Ferrada, Québec, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement)
  • Robert (Bobby) J. Morrissey, Île-du-Prince-Édouard
  • Tony Van Bynen, Ontario

Parti conservateur du Canada

  • Rosemarie Falk, Saskatchewan, Porte-parole associée responsable du Travail
  • Michelle Ferreri, Ontario, Porte-parole responsable de la Famille, de l’enfance et du Développement social
  • Tracy Gray (vice-présidente), Colombie Britannique, Porte-parole responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées
  • Scott Aitchison, Ontario, Porte-parole responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion

Nouveau Parti démocratique du Canada

Bonita Zarrillo, Colombie Britannique, Porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap

Bloc Québécois

Louise Chabot, Porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main d’œuvre et de Travail

Courtes biographies des membres du Comité

Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est – Stoney Creek, Ontario
Chad Collins, Parti libéral, Hamilton Est – Stoney Creek, Ontario

Courte biographie

Chad Collins a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek le 20 septembre 2021. Chad, qui a vécu toute sa vie dans la circonscription de Hamilton Est–Stoney Creek, habite dans la région de Davis Creek avec sa femme Mary et leurs 2 enfants, Chase et Reese. Il a fréquenté l’école secondaire Glendale, l’Université Western Ontario et l’Université McMaster. Chad a été élu pour la première fois au conseil municipal en 1995, à l’âge de 24 ans, ce qui en fait l’un des plus jeunes élus de l’histoire de la ville.

Chad se passionne pour la mobilisation des résidents de sa circonscription et des intervenants communautaires, et investit beaucoup d’efforts dans la revitalisation des infrastructures, la création de logements sociaux et la simplification des programmes municipaux.

En tant que président de l’organisme City Housing Hamilton, Chad s’est employé à remédier au vieillissement du parc de logements abordables de la ville en faisant pression sur tous les ordres de gouvernement pour qu’ils investissent dans la réparation grandement nécessaire de plus de 7000 logements publics. Il poursuit son travail sur près d’une douzaine de nouveaux projets qui sont menés aux 4 coins de la ville et de la circonscription et qui permettront d’offrir de nouveaux logements abordables aux personnes dans le besoin.

Qu’il s’agisse de la création et de l’aménagement de nouveaux parcs et sentiers communautaires, ou de l’ouverture d’une nouvelle banque alimentaire, Chad sait que la consultation communautaire joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens de Hamilton Est–Stoney Creek.

À souligner :

Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : logement abordable

Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est, Ontario
Michael Coteau, Parti libéral, Don Valley Est, Ontario

Courte biographie

Michael Coteau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Don Valley Est le 20 septembre 2021. Auparavant, il était le député provincial de Don Valley Est depuis 2011. Pendant son mandat au gouvernement de l’Ontario, il a occupé les postes ministériels suivants : ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse; ministre délégué à l’Action contre le racisme; ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport; ministre responsable des Jeux panaméricains et para-panaméricains de 2015; et ministre des Affaires civiques et de l’Immigration.

Avant de faire son entrée au gouvernement provincial, Michael a été élu membre du Conseil scolaire du district de Toronto en 2003, 2006 et 2010. En tant que membre du Conseil scolaire, Michael a plaidé en faveur de la nutrition des élèves, de l’utilisation des divers bâtiments par la collectivité et de l’utilisation de la technologie éducative. Il a présenté la motion portant sur l’utilisation des écoles par la collectivité qui a permis de réduire de façon considérable les frais d’utilisation et a rendu les écoles plus accessibles aux groupes qui offrent des programmes pour enfants. Il a contribué à instaurer des changements nutritionnels dans les écoles afin d’appuyer les programmes d’alimentation saine et de mieux faire connaître le problème de la faim chez les élèves.

Avant de devenir organisateur communautaire pour un organisme Centraide à Scarborough, Michael a été professeur d’anglais langue seconde et concepteur de programmes d’études. De plus, il a été directeur du marketing pour l’organisme Alpha pour la vie Canada, où il était responsable de l’organisation de la Journée de l’alphabétisation familiale pour l’ensemble du Canada, et directeur général d’Alpha Plus, un organisme national d’alphabétisation mandaté de soutenir l’éducation des adultes au moyen de la technologie.

Michael a grandi à Don Valley-Est et a fréquenté l’école intermédiaire Don Mills et l’institut collégial Victoria Park. Il est titulaire d’un diplôme en sciences politiques et en histoire canadienne de l’Université Carleton. Sa femme Lori et lui vivent à Toronto avec leurs 2 filles, Maren et Myla.

À souligner :

  • il a passé 10 ans à l’Assemblée législative de l’Ontario;
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • familles à faible revenu;
    • Appuyer les communautés noires du Canada.
Wayne Long, Parti libéral, Saint John – Rothesay, Nouveau-Brunswick
Wayne Long, Parti libéral, Saint John – Rothesay, Nouveau-Brunswick

Courte biographie

Wayne Long a été élu pour la première fois à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Saint John–Rothesay en 2015, et a été réélu en 2019 et en 2021. Wayne Long est membre de la communauté de Saint John et possède de l’expérience dans le domaine du commerce national et international. Il est actuellement président des Sea Dogs de Saint John, et ses efforts ont contribué à faire de l’équipe l’une des meilleures franchises de hockey de la LCH au Canada, l’équipe ayant remporté la prestigieuse coupe Memorial en 2011. La même année, il a reçu le trophée John Horman, qui est remis au meilleur administrateur de la LHJMQ.

Avant son travail auprès des Sea Dogs, Wayne a été président de la Scotiaview Seafood Inc. Il a également connu du succès à titre de gestionnaire de produits à grande échelle chez Stolt Sea Farm Inc. Dans le cadre de son travail, il a voyagé partout en Amérique du Nord pour négocier des contrats avec des distributeurs de restaurants, des chaînes de restauration et des chaînes de détail d’envergure nationale. Il a remporté 2 fois le prix d’excellence en ventes et en marketing de l’Amérique du Nord (North American Excellence in Sales and Marketing). Il a également siégé au conseil d’administration de Destination Marketing et de Salmon Marketing.

Wayne est né dans la circonscription et il y habite avec son épouse, Denise, et leurs 2 enfants, Khristian et Konnor.

À souligner :

  • Wayne est membre du Comité HUMA depuis le début de la 42e législature (2015);
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • pauvreté;
    • santé mentale;
    • il appuie sans réserve le projet d’oléoduc Énergie Est;
    • il a déjà dérogé de la ligne de parti (Énergie Est, politique fiscale, SNC-Lavalin‑), ce qui a donné lieu à son expulsion des comités de la Chambre en guise de punition;
    • il fait de fréquentes analogies avec le sport (hockey);
    • il appuie les programmes et les mesures de soutien du gouvernement qui profitent à ses électeurs.
Soraya Martinez Ferrada, Parti libéral, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Hochelaga, Québec
Soraya Martinez Ferrada, Parti libéral, secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion (Logement), Hochelaga, Québec

Courte biographie

Soraya Martinez Ferrada a été élue pour la première fois à la Chambre des communes pour la circonscription d’Hochelaga en 2019, et a été réélue en 2021. Elle a été nommée secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté en 2019 et est devenue secrétaire parlementaire du ministre des Transports en 2021. Elle a également siégé au Comité permanent des langues officielles pendant la dernière législature.

Elle est une fière résidente de l’est de Montréal. D’origine chilienne, sa famille s’y est installée depuis les années 1980. Elle y est profondément enracinée et y vit maintenant avec son fils et sa fille.

Avant d’être élue, Soraya a œuvré pendant plus de 20 ans dans le milieu communautaire où elle s’est spécialisée en communication et a créé de multiples projets culturels et politiques. Elle a, notamment, mis sur pied le premier programme culturel d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un exemple unique dans le domaine du développement durable à Montréal.

En 2005, elle est élue conseillère municipale et nommée par le maire au poste de conseillère associée à la culture au sein du comité exécutif de la ville. En 2009, elle devient chef de cabinet de la Chef de l’opposition officielle de Montréal. En 2015, elle fait le saut au gouvernement fédéral en occupant le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre du Patrimoine canadien.

Elle a créé les capsules vidéo Vedette d’Hochelaga où elle souligne l’engagement de citoyens, d’organismes communautaires ou encore d’entrepreneurs dans la circonscription d’Hochelaga. Elle a également mis sur pied des tables rondes virtuelles et des bulletins périodiques qui présentent des programmes fédéraux destinés directement aux gens de sa circonscription.

À souligner :

  • Secrétaire parlementaire – Logement et Diversité et Inclusion (Logement);
  • Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
    • pauvreté;
    • province de Québec;
    • multiculturalisme.
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard
Robert (Bobby) J. Morrissey, Parti libéral, Egmont, Île-du-Prince-Édouard

Courte biographie

En 2015, Bobby a été élu à la Chambre des communes; il a été réélu en 2019 et en 2021. Il a été membre du Comité permanent des pêches et des océans ainsi que du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.

Bobby a été élu à l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en 1982. Il a consacré toute sa carrière et son travail de bénévole aux résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ayant exercé les fonctions de député pendant près de 20 ans, Bobby a une compréhension approfondie des besoins de ses communautés. Il a occupé plusieurs postes de premier plan au sein de l’Assemblée, comme ministre des Transports et des Travaux publics, ministre du Développement économique et du Tourisme et leader parlementaire de l’opposition. Il était également responsable du réaménagement de la base des Forces canadiennes Summerside et de la communauté environnante après sa fermeture par le gouvernement fédéral en 1989. Bobby a quitté la politique en 2000 pour se joindre au secteur privé en tant que consultant spécialisé dans les relations gouvernementales, les pêches et le marché du travail. Bobby a été membre du conseil d’administration de la Fondation des maladies du cœur de l’Île-du-Prince-Édouard. Il était aussi le membre fondateur et ancien président de la Tignish Seniors Home Care Coop, et vice-président de Tignish Special Needs Housing.

À souligner :

  • président du Comité HUMA;
  • Bobby a été membre du Comité HUMA en 2019 (brièvement, avant les élections générales).
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket – Aurora, Ontario
Tony Van Bynen, Parti libéral, Newmarket – Aurora, Ontario

Courte biographie

Tony Van Bynen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes dans la circonscription de Newmarket–Aurora en 2019; et a été réélu en 2021. Résidents de Newmarket depuis plus de 40 ans, Tony et sa femme Roxanne y ont élevé leurs 2 filles.

Le service communautaire, le bénévolat et l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin sont les enjeux qui motivent Tony au quotidien. Roxanne et lui font du bénévolat à l’hôpital Southlake et auprès de l’organisme Inn from the Cold depuis plus de 10 ans. Ils livrent aussi de la nourriture pour la banque alimentaire de Newmarket, et Tony a joué un rôle déterminant dans la création de l’organisme Belinda’s Place, un établissement polyvalent pour les femmes sans abri et à risque.

Il a aussi eu le privilège d’occuper le poste de maire de Newmarket pendant 12 ans. Durant cette période, le goût du développement communautaire a guidé Tony, qui s’est donné pour mission de revitaliser la rue Main, de rénover l’ancien hôtel de ville historique et d’aménager le site Riverwalk Commons pour que familles et amis puissent profiter de merveilleux lieux publics.

Grâce à ses fonctions de président de la Chambre de commerce et à ses 30 années de carrière dans le secteur bancaire, Tony comprend ce dont les entreprises locales ont besoin pour prospérer et croître. Il a proposé des solutions novatrices pour aider les propriétaires d’entreprises locales à réussir, notamment en créant le réseau à large bande Envi, grâce auquel les entreprises de la communauté disposent d’une connectivité à très haute vitesse, ce qui a été particulièrement utile pendant la pandémie.

À souligner :

Ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants : études ciblées pour aider les Canadiens, particulièrement à passer à travers la pandémie

Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail – Battlefords-Lloydminster, Saskatchewan
Rosemarie Falk, porte-parole associée du Parti conservateur en matière de travail – Battlefords-Lloydminster, Saskatchewan

Courte biographie

Rosemarie Falk, du Parti conservateur, est la députée de la circonscription de Battlefords-Lloydminster. Rosemarie est née et a grandi à Lloydminster, en Saskatchewan. Elle y réside encore avec son époux, Adam, et leurs enfants. Elle a toujours été très active au sein de sa communauté. Au cours de sa carrière à titre de travailleuse sociale ainsi que dans le cadre de ses activités de bénévolat, elle a travaillé auprès de certains des membres les plus vulnérables de la collectivité.

Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes lors d’une élection partielle tenue le 11 décembre 2017. Auparavant, elle a été travailleuse sociale agréée en Saskatchewan. Elle détient un baccalauréat en travail social de l’Université de Calgary. Elle a également acquis de l’expérience professionnelle à titre d’assistante juridique spécialisée en droit de la famille et d’adjointe législative en matière de politique fédérale.

En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre associée responsable du Travail et de porte-parole associée en matière de travail.

À souligner :

  • elle a été membre du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration et du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées;
  • Rosemarie est résolue à défendre avec vigueur les intérêts des aînés, des familles, des contribuables et des collectivités rurales;
  • elle est porte-parole associée en matière de travail au sein du cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough – Kawartha, Ontario
Michelle Ferreri, porte-parole du Parti conservateur pour la famille, les enfants et le développement social, Peterborough – Kawartha, Ontario

Courte biographie

Michelle est la députée fédérale de Peterborough-Kawartha. Elle a été élue lors des élections de 2021. Elle a été nommée au cabinet fantôme du Parti conservateur à titre de ministre responsable du Tourisme lors de la 44e législature. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Avant d’être élue députée, Michelle s’est fait connaître à titre d’intervenante communautaire, d’entrepreneure primée, de bénévole engagée, de conférencière prisée et de spécialiste du marketing sur les médias sociaux.

Elle possède plus de 20 ans d’expérience en tant que conférencière et de spécialiste des médias ainsi que du marketing. L’une des expériences les plus mémorables de Michelle au cours de sa carrière de journaliste a été sa visite de la Station des Forces canadiennes Alert, de même que le vol pour se rendre à la station à bord d’un C17 Globemaster.

Michelle est diplômée de l’Université Trent (biologie/anthropologie) et du Loyalist College (biotechnologie). Ses études en sciences l’ont notamment amenée à œuvrer avec ardeur à la promotion de la santé physique et mentale.

Elle est la fière maman de 3 enfants dont l’âge va de 12 à 17 ans, et elle partage sa vie avec son conjoint Ryan et les 3 filles de ce dernier.

À souligner :

  • elle est membre du Comité permanent de la condition féminine depuis le 9 décembre 2021;
  • elle porte beaucoup d’intérêt à des domaines comme la santé physique et mentale, le logement, l’économie et la sécurité alimentaire;
  • elle est porte-parole pour la famille, les enfants et le développement social dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle.
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna – Lake Country, Colombie-Britannique
Tracy Gray, porte-parole du Parti conservateur responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Kelowna – Lake Country, Colombie-Britannique

Courte biographie

Tracy a été élue députée de la circonscription de Kelowna-Lake Country en octobre 2019. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, elle a été nommée au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable de l’Emploi, du Développement de la future main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées. Toujours à titre de membre du cabinet fantôme, elle a été auparavant ministre responsable du Commerce interprovincial et ministre responsable de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Tracy possède une vaste expérience dans le domaine du commerce, ayant mené la majeure partie de sa carrière dans l’industrie des boissons en Colombie-Britannique. Elle a été fondatrice et propriétaire des magasins de vin Discover Wines VQA; d’ailleurs, l’un de ses magasins s’est classé en tête des ventes de vin dans la province pendant 13 ans. Elle a aussi travaillé auprès de petites entreprises de différents secteurs, dont les services financiers, les importations, les services pétroliers et gaziers, sans oublier sa participation au lancement d’une entreprise technologique.

Fille d’un pompier et d’une enseignante des écoles catholiques, Tracy a grandi dans un milieu où servir l’intérêt public et observer une bonne éthique de travail étaient des valeurs importantes. Elle est mariée depuis 27 ans et a un fils.

Tracy a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix canadien d’entrepreneuriat féminin RBC et le prix d’excellence en affaires de la Chambre de commerce de Kelowna, et elle figurait parmi les « 100 nouvelles pionnières » (« 100 New Woman Pioneers ») de la Colombie Britannique.

Elle a travaillé auprès de nombreux organismes au fil des ans. Le cabinet de la Colombie-Britannique l’a notamment nommée à la Passenger Transportation Board, et elle a été élue au conseil de la Prospera Credit Union, où elle a siégé pendant 10 ans. Elle a aussi siégé à l’Okanagan Film Commission, à la Clubhouse Childcare Society, au conseil d’administration de la bibliothèque régionale de l’Okanagan et à l’Okanagan Basin Water Board, dont elle a été présidente.

À souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la future main-d’œuvre et Inclusion des personnes handicapées dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle;
  • Marraine du projet de loi C-283, Loi modifiant le Code criminel et la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers), et du projet de loi M46, Mois national de sensibilisation à l’adoption (qui ne fait pas partie de l’ordre de priorité).
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound – Muskoka, Ontario
Scott Aitchison, porte-parole du Parti conservateur en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion, Parry Sound – Muskoka, Ontario

Courte biographie

Scott Aitchison est né et a grandi à Huntsville, en Ontario. Ayant quitté son foyer à l’âge de 15 ans, Scott a pu bénéficier de l’esprit d’entraide prévalant dans sa ville natale. En octobre 2022, sous la direction du nouveau chef du Parti conservateur, il a été nommé au nouveau cabinet fantôme de l’opposition officielle à titre de ministre responsable du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.

C’est à l’âge de 21 ans que Scott a été élu pour la première fois, au conseil municipal de Huntsville. Après avoir été conseiller municipal, conseiller de district et maire adjoint, il a été élu maire de Huntsville en 2014, grâce à un programme axé sur la rigueur budgétaire, la gouvernance responsable et l’excellence du service à la clientèle. En tant que maire, il s’est bâti une réputation d’artisan du consensus, cherchant constamment à éliminer les obstacles et à trouver des solutions.

À souligner :

Porte-parole en matière de logement ainsi que de diversité et d’inclusion dans le cabinet fantôme de l’opposition officielle.

Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody – Coquitlam, Colombie Britannique
Bonita Zarrillo, Nouveau Parti démocratique, porte-parole en matière d’Inclusion des personnes en situation de handicap, Port Moody – Coquitlam, Colombie Britannique

Courte biographie

Bonita Zarrillo a été élue pour la première fois députée de la circonscription de Port Moody–Coquitlam en 2021. Elle est reconnue comme étant une défenseure de l’égalité et des changements systémiques qui donnent la priorité aux gens. Elle a fait son entrée en politique pour défendre les travailleurs et soutenir les besoins des plus vulnérables de la collectivité. Elle a fait la promotion de l’achat local en tant qu’outil permettant aux petites entreprises de prospérer et d’embaucher des personnes de la localité, a mis les entreprises d’oléoducs au défi de payer leur juste part, et a mis en place une stratégie pour le logement abordable qui a généré le plus grand nombre de mises en chantier de logements locatifs dans sa région.

Au sein du conseil municipal de Coquitlam, Bonita a été membre des organismes suivants : conseil consultatif des administrations municipales de l’organisme Fraser Health, comité consultatif sur le multiculturalisme, comité des relations avec les Autochtones du Grand Vancouver, comité consultatif sur l’accessibilité universelle et conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. Elle a siégé au conseil d’administration de 2 organismes sans but lucratif locaux qui défendent l’égalité entre les sexes et prend régulièrement la parole devant la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.

Avant d’être élue au niveau municipal, Bonita a travaillé dans le secteur des produits de consommation à titre d’analyste d’affaires pour des entreprises d’Amérique du Nord et d’Europe. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sociologie de l’Université du Manitoba, d’un certificat en gestion des ressources humaines de l’Université de Calgary et d’un diplôme en informatique du Collège CDI à Montréal.

À souligner :

  • Porte-parole – l’inclusion des personnes handicapées;
  • Elle s’est engagée à aider les Canadiens par le travail de collaboration du Comité;
  • ses principaux domaines d’intérêt sont les suivants :
  • santé mentale et prévention du suicide;
  • enjeux touchant les femmes et égalité entre les sexes;
  • conditions de travail;
  • Économie des soins.
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d'œuvre et de Travail, Thérèse-De Blainville, Québec
Louise Chabot, Bloc Québécois, porte-parole en matière d’Emploi, de Développement de la main-d'œuvre et de Travail, Thérèse-De Blainville, Québec

Courte biographie

Louise Chabot a été élue députée pour la première fois en 2019 et a été réélue en 2021. Née en 1955 à Saint-Charles-de-Bellechasse, au Québec, elle est une syndicaliste et une femme politique québécoise. Elle a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) de 2012 à 2018. Au départ, l’organisme représentait près de 200 000 membres; 130 000 d’entre eux appartenaient au secteur de l’éducation et de la petite enfance. Elle a coordonné un important projet de syndicalisation qui a mené au regroupement de plus de 15 000 gestionnaires de garderies en milieu familial, une première dans le monde syndical au Canada.

À souligner :

  • Porte-parole – Emploi, Développement de la main d’œuvre et Travail;
  • Louise a parrainé les travaux du comité chargé de l’Examen du régime d’assurance emploi en 2021, est critique du régime d’assurance emploi en général et a fortement dénoncé le « trou noir » dans lequel se retrouvent les travailleurs saisonniers, ainsi que les congés de maladie inadéquats;
  • elle s’intéresse à la sécurité financière des aînés et à leur pouvoir d’achat;
  • elle souhaite faire adopter une loi fédérale anti-briseurs de grève;
  • elle appuie les organisations syndicales et a été présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ);
  • elle est membre du comité consultatif de la Commission de l’équité salariale du Québec;
  • elle milite en faveur d’une augmentation des transferts en santé;
  • respect des compétences provinciales;
  • pénuries de main-d'œuvre;
  • elle est infirmière de profession.

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